• Voici un lien trés interssant pour approfondir le cours de Mme Bertini !

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  • Cours 1

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Problématiques

    <o:p> </o:p>

    Quelle place l’indignation, la compassion, mais aussi l’attendrissement, la révolte ou la réaction identificatrice laisse-t-elle à l’intelligence, à la réflexion et à l’action, l’engagement qui s’en suit ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Images de souffrance appellent-elle à la Réflexion ou à l’Action ?

    <o:p> </o:p>

    ð     Quelle représentation [réflexive, analytique] nous formons nous de ces images, de l’évènement à travers ce type d’image.

    <o:p> </o:p>

    Ne rendent-t-elles pas problématique une juste représentation ? Sont-elles éclairantes à idée correcte ? Ou rendent-elles la juste représentation difficile ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Quel lien les représentations de l’atroce établissent-elles avec le texte ou la voix qui l’accompagne ?

    <o:p> </o:p>

    Une image est toujours accompagnée d’un texte, que ce soit une légende, un commentaire ou une « voix-off ». Et quand le texte est absent, cela signifie quand même une volonté particulière du réalisateur ou du diffuseur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le texte induit notre adhésion ou notre rejet …

    <o:p> </o:p>

    ð     Comment penser la réaction d’effroi ?

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Effroi : Etre effrayé par une scène, être paralysé : suspend de ses capacité interprétatives.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’émotion face aux images d’actualité

    <o:p> </o:p>

    Accumulation d’images choc qui pourraient heurter les « personnes sensibles »…

    Contradiction : blasés par les images à moins de réaction à Accoutumance à l’irreprésentable.

    <o:p> </o:p>

    Anthropologie :

    Deux formes d’endurance :

    -         à la douleur physique

    -         face à la représentation de la souffrance

    La première a diminué, alors que la seconde a beaucoup augmenté.

    A tel point qu’on se demande si la vision d’image choc ne fait pas naître en nous un certain plaisir à voir l’horreur…

    <o:p> </o:p>

    Les images sont actuellement en charge de gommer, d’affaiblir, la violence de la guerre, maladie, mort, folie …<o:p></o:p>

    Créent-elles toujours un effet de dévoilement, de prise de conscience ? Non, mais cela a pour effet de reculer la présence de tous ces maux…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jamais les images n’ont été aussi violentes, et jamais leur effet n’a été aussi faible.

    <o:p> </o:p>

    ð     Quel est le pouvoir des images, comment nous affectent-elles ?

    <o:p> </o:p>

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    <o:p> </o:p>

    La photo aujourd’hui

    <o:p> </o:p>

    Milieu effervescent :

    Développement économique et culturel spectaculaire.

    Des lieux : festivals, magazines, galeries, écoles, études, formation, Musées…

    Dans l’économie : augmentation des prix et des ventes publiques

    Dans les usages : Augmentation des pratiques et surtout, diversification des moyens et des objets :

    §         appareil argentique, numérique, téléphones…

    §         utilisé par la police, les géographes, les pro et les particuliers.

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    <o:p> </o:p>

    Photo d’actualité : Catégorie photo / vidéo est en train de s’estomper : photo de film ; vidéo sur photos…

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    Laurent Greilsamer : « souriez ! Vous êtes filmé ! »

    Ex : attentats de Londres : images individuelles.

    Ni pro ni amateurs à « ils filment comme ils respirent »

    -         « L’usage privé de l’image met en cause le statut du photographe professionnel »

    o       « amateur » : non sens

    -         « L’image n’est plus un objet politique dès lors que tout est photographique »

    -         « Cette image perd sa vertu » plus de puissance symbolique ni morale à tout et n’importe quoi

    -         « Comme si l’image était, par nature, virtuelle » à plus de consistance (numérique) à pas de corps

    -         « Ni document, ni preuve, une image sans conséquence »

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    <o:p> </o:p>

    Le floutage de l’image d’actualité

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    Droit à l’image à code civil

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    3 avril 2006. Le Monde : Pascal Santi

    Images de casseurs anti-CPE à dans « Match » à veut assumer la publication et donc pas flouter.

    AFP floute car elle veut respecter la loi.

    <o:p> </o:p>

    Mais selon les médis, l’attitude est différentes à attitude par rapport à la violence n’est pas la même.<o:p></o:p>

    ð     La loi ne précise pas la nature de la violence à flouter ou non … <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « photo-torche » : « le photographe n’est pas un symbole de vertu, de moralité. Il rend compte de l’effet de sidération, de paralysie à porte de la conscience périphérique. Uniquement »

    <o:p> </o:p>

    « La Madone de Baltalah » par Hocine Zaourar

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    <o:p> </o:p>

    <v:rect id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 1.65pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 180pt; WIDTH: 261pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 126pt"></v:rect>

    Image même de la souffrance à Symbolique de la seconde guerre d’Algérie à Image de guerre civile. Accusée de trucage, de mise en scène, trop parfaite pour être vraie, registre iconologique de la vierge en pleur, dans le monde Arabe…

    La légende comportait une erreur : se ne sont pas ses fils qu’elle a perdu, mais la famille de son frère.

    <v:shape id=_x0000_i1027 style="WIDTH: 179.25pt; HEIGHT: 128.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="madone%20de%20baltalah" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.png"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La femme a porté plainte (sous la pression de son gouvernement et de sa famille … argent) pour atteinte à l’image. 5 ans de procès, non lieu mais Zaourar est interdit de photo en Algérie.

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    <o:p> </o:p>

    -         Ma suspicion, le doute entoure l’image. Mise en cause car fragilité de l’image de l’Actualité à déformation.<o:p></o:p>

    -         L’image ne vaut que par rapport à sa légende à justification mais remise en cause aussi.<o:p></o:p>

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    « Le cauchemar de Darwin » de Sauper. Documentaire.

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    <v:shape id=_x0000_i1028 style="WIDTH: 252pt; HEIGHT: 168pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="17" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image006.jpg"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    Sujet : ravage commis par l’introduction d’un poisson dans le Lac Victoria en Afrique.

    à Réalité selon son point de vue, mais investigation pas suffisante…

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    <o:p> </o:p>

    Image documentaire : préalable : Non, ce n’est pas nécessairement l’image du réel à Toujours un parti pris.<o:p></o:p>

    Pas le privilège de la vérité, c’est un point de vue.<o:p></o:p>

    Commentaire de l’image : pas catégorique.<o:p></o:p>

    Documentaire : Construction subjective, mais pas fiction, ni enquête scientifique <o:p></o:p>

    à Manipulation ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Documentaire de référence :

    R. Flaherty. Nanook et L. Bunel : Terrasse sans pain 1933

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    Dans les deux cas : les réalisateurs ont montré que tout image est d’abord une représentation, une reconstruction de la réalité. Un état, non pas du monde, mais du rapport du cinéaste au monde qu’il filme ou qu’il photographie.

    Enjeux idéologiques, moraux, culturels de l’époque. Tout image, tout film documentaire est donc un mensonge dont on peut, au mieux espérer qu’il soit mit au service d’une vérité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Humaniste – Humanitaire

    à Il s’agit de l’homme, à qui on va apporter quelque chose, une aide. « Humanisme » de Sartre.

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    Photo humaniste<o:p></o:p>

    Photo humanitaire<o:p></o:p>

    30-50 : montre l’être humain confronté à des évènements (guerre, misère, travail, fête).

    Noir & blanc, format classique.

    Vision du monde positive

    Doisneau, Cartier-Bresson

    Met en scène l’être humain broyé par une situation qui le dépasse et le transforme en victime.

    à Montrer la situation de détresse.

    Montrer que quelque soit la situation, l’humain garde sa dignité et être à même d’agir

    Tremblement de terre, Charnier, Kamikazes…

    Témoigne dans tous les cas de la position de la victime.

    Regardeur pas censé venir au secours du sujet car tous logés à la même enseigne.

    Provoquer une action d’aide, de soutien (financier, moral…). Hors cette photo ne dit qu’un seul aspect de la situation, celui le plus susceptible de provoquer une situation humanitaire

    <o:p> </o:p>

    C’est la photo humanitaire qui a pris le dessus :

    à Développement de l’Action à plusieurs aspects.

    <o:p> </o:p>

    -         Succès de cette imaginaire, ne se comprend que par rapport à l’échec des idéologies humanistes. (communisme…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Beaucoup d’images de catastrophes, de désastre, sans qu’une idéologie humaniste puisse résoudre le problème. Plus d’adhésion collective à une cause mais conscience individuelle.

    <o:p> </o:p>

    Chacun est sommé de réagir, pas de conscience politique. Causes pas souvent mentionnées.

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    -         Photo de Philippe Blenkinsop (in Vu) Laos et Cambodge.

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    <v:shape id=_x0000_i1029 style="WIDTH: 249.75pt; HEIGHT: 252pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="16" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    Image ne dit rien des causes, pas connaissance de la situation à que pour transmettre l’effroi à signer un chèque pour que la guerre civile soit stoppée.

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    -         Afghanistan : tremblements de terre : un ONG console un habitant. Esthétique de l’image : humaniste.

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    Limite de la photo humanitaire : <o:p></o:p>

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    -         fait appel à notre conscience d’être humain, conscience universaliste. Sollicitude.

    -         Fait pour exalter les sentiments communautaristes les plus étroits. Détresse à Exciter la défense d’une communauté contre une autre.

    <o:p> </o:p>

    Hannah Arendt : « La politique de la pitié » : hypocrisie parfaite car prend pas en compte les causes de la scène et les rapports de force politiques. Dans Essai sur la révolution, 1967.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Question posée par Boltanski :

    ð     A quelles conditions, le spectacle de la souffrance à distance, par médias interposés est-il moralement acceptable ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    à Une prise de conscience ne peut pas naître d’une image qui se limiterait à la provocation d’un choc émotionnelle ou une réaction aveugle.

    Nécessité de garder la « bonne distance » face aux images.

    <o:p> </o:p>

    Sartre : «  la mauvaise foi » : humanitaire : je suis dans la même impuissance que la personne qui souffre.

    <o:p> </o:p>

    Certaines photos ont valeur de preuve.

    <o:p> </o:p>

    L’image de l’Afrique est un bon exemple de l’extraordinaire simplification de l’imagerie médiatique. Elle est toujours montrée par la famine et la guerre civile.

    <o:p> </o:p>

    « Politique de la pitié » dans un essai sur la révolution.

    2 types de révolution : Europe / USA. Aux USA, la liberté est plus essentielle qu’en Europe.

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    Le spectacle et l’observation du malheureux pas celui qui n’en partage pas les souffrances aux USA est valorisé. Politique de la pitié l’emporte sur celle de la justice jusqu’à la fin du XVIII : pitié qu’en dehors du politique.

    « Autrement dit, pitié et compassion sont des notions assez neuves aux USA ».

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    Pitié / Compassion

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    Compassion : dirigée vers un être singulier. Chaque cas est particulier, pas de généralisation. Souvent peu loquace. C’est la réponse visible à l’expression de la souffrance. Résumée en un geste.

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    Pitié : éloquente, bavarde en émotion et généralisée. Intègre la Distance

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    Arendt : récit des 3 réactions face à la souffrance : le prêtre, le militaire et le « Bon Samaritain ».

    Miséricorde : disposition objective à soulager la détresse d’autrui. à Le bon Samaritain. Acte libre, perso, qui n’appelle pas de témoin. Mais il n’a pas de raison socio, pro… -> en dehors du cadre social, Action qui relève de son fort intérieur.

    <o:p> </o:p>

    Selon Kant, la pitié manque de proportion.

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    Hypersensibilité, processus d’exhibition du malheur, doit, pour être opérant, faire en sorte que l’enfant puisse apparaître comme n’importe quel autre, y compris le notre.

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    Gang des barbares à très précis, ponctuel, localisé, mais Capacité de généralisation.

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    Interdit de la réalité vécue telle quelle. Description pur et simple comme exclue. L’image est toujours en retard, inadéquate, l’objectivisme trouve sa limite dans l’indécence, l’inhumanité, l’obscénité, la barbarie.

    Toute image est asymétrique par rapport au réel. Elle concerne, dans bien des cas, un spectateur qui devrait être considéré comme détaché. Cependant, comment ce spectateur va-t-il prendre parti ? Il faut créer les conditions de l’urgence.

                L’image de la souffrance exige des personnes qui en sont témoin de prendre parti, fait et cause s’engager pour palier à la souffrance.

                Par ces fameuses conditions, il faut que le spectateur prenne parti. Non comme un voyeur mais depuis un processus moral qui consiste à légitimer l’image par l’action. Il ne faut pas seulement solliciter l’émotion chez le spectateur mais aussi l’impartialité, le désintérêt et la sympathie, voire l’empathie.

                L’imaginaire joue un très grand rôle. Mais il est de plus en plus difficile de sympathiser dans un monde ou le communautarisme sévit. Les médias favorisent des réactions d’identification communautaristes, en contradiction avec fonction des savoirs et contextes.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs topos de l’image :

    ·        La dénonciation : le spectateur s’indigne : colère à parole pour simuler une action

    à Orienter la réaction vers le Persécuteur à coupable.

    ·        Le sentiment : Attitude de compassion par rapport au malheureux

    à Attendrissement, pitié à hypocrisie ( ?)

    ·        L’esthétique : Ce qu’il y a de « forcément sublime » (Margueritte Duras) dans l’horreur. Frappés par la dimension formelle. Trouve une certaine beauté dans l’horreur.

    <o:p> </o:p>



    Cours 2 : La photo documentaire

    <o:p> </o:p>

    Photo qui prend en compte la réalisation sociale qui comporte souffrance, pauvreté, misère…

    <o:p> </o:p>

    Début photo : 1830 : photographie représentait des individus sur les lieux de travail, dans la rue, autant dans des circonstances quotidiennes, que la guerre, que le drame…

    <o:p> </o:p>

    Typologie : Recensement par type dans la société.

    Misère, pauvreté, guerre… Statut de ces images très divers.

    <o:p> </o:p>

    Carte postale, pro, amateur, Art et reportage…

    <o:p> </o:p>

    USA : c’est dans les années 20-30 que se précise la notion de photographie documentaire.

    <o:p> </o:p>

    Une des premières tâches de la photo documentaire est la description.

    <o:p> </o:p>

    Elle a pour objet de convaincre les récepteurs de la gravité de la situation sociale. Attirer l’attention, sensibiliser… Mise en lumière et traitement du problème social. à « Picture Problem » USA.

    <o:p> </o:p>

    W. Scott : Documentaire et Expression dans les années 30 aux USA.

    Définition d l’image documentaire : « le documentaire traite de l’expérience réelle, non imaginaire d’individus appartenant, généralement à un groupe de faible niveau économique et social [à par conséquent inférieur à celui du public au quel le message s’adresse] et traite cette expérience de façon à rendre « vive », « humaine » et le plus souvent, poignante pour le public ».

    <o:p> </o:p>

    Documentaire met en évidence : le réel : condition concret dans lesquels les individus vivent.

    à Comment rendre compte de la vie réelle des gens ? : Problème toujours d’actualité.

                            à Problème méthodologique, dans quelles conditions ?

    <o:p> </o:p>

    Les histoires de la photo privilégient, pour définir ce style documentaire, la situation des années 20-30 à période de dépression suite au crack de Wall Street qui fait sombrer l’économie USA et entraîne la première crise mondiale.

    Pendant cette période : Etat et Associations caritatives avec un double but :

    Ø      Faire vivre les photographes, l’industrie photo

    Ø      Sensibiliser le public.

    <o:p> </o:p>

    ð     commandes de 35 à 42 (Roosevelt) FSA (Farm Security Administration) met au service d’une narration le document photographique à Commandes d’histoires.

    <o:p> </o:p>

    Raconter des histoires avec des images « story… »

    à Partialité, neutralité pour parvenir à des images visibles, compréhensibles.

                à Simplification du cadrage : - privilégie la frontalité

                                                                 - mettre l’accent sur la centralité du motif.

                                                                                      à Toujours au centre, en face.

    <o:p> </o:p>

    Pas d’anecdote. Personnages statiques à Clarté + netteté.

    <o:p> </o:p>

    Tout cela chasse la mise en scène émotionnelle : pas de pathos ni de théâtralité. Refus du sentimentalisme.

    <o:p> </o:p>

    L’image est conçue pour être visualisée dans un série (à la mode dans les magasines)

    <o:p> </o:p>

    Image : neutre, série à Histoire avec des images « neutres » (paradoxe)

    Histoire de la photo du document social.

    <o:p> </o:p>

    Image de 1847 «  Les Charbonniers » de Louis Adolf Humbert de Mollard. Mise en scène : temps de pose est si long que la photo exclue le document « sur le vif ».

    <o:p> </o:p>

    Un des premiers à prêter attention à la misère des petits métiers de Paris et le travail des enfants.

    <o:p> </o:p>

    ð     Dans ce document «  de théâtre », une notion documentaire et sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur un mode romantique : « Louis Dodier en prisonnier » Image fictive : représentation du prisonnier. Cependant, cette image, en dépit de son caractère pittoresque, est une bonne représentation des conditions de vie réelle du prisonnier.

    Cette photo rend possible le reportage en prison.

    <o:p> </o:p>

    Dans les enquêtes :

    Henry Fox Talbot en 1840 : photographie des paysans à ils posent dans des « tenues du Dimanche ». Il faudra attendre un certain temps avant qu’ils soient représentés à l’ouvrage et que les photographies soient fidèles.

    <o:p> </o:p>

    David Octavius Hill et Adamson 1843 : « pêcheurs » : forme d’anoblissement du pêcheur. Dans la peinture : éléments d’une représentation de la pêche, ici, portrait de pêcheur.

    <o:p> </o:p>

    à Conséquence Majeure de la photo documentaire : prend en considération, indépendamment de la classe sociale, des personnages anonymes et donner de chacun une vision qui le constitue comme individualité, chose qui était jusqu’alors réservée à l’aristocratie.

    <o:p> </o:p>

    ð     élément essentiel : démocratique : tout le monde accède à l’image à partir des années 1840

    <o:p> </o:p>

    1848 : D.O.Hill et Adamson : « Les poissonnières » : image de rue assez peu posée à première vision assez proche de la réalité. Banlieue de Londres.

    <o:p> </o:p>

    Usages : peu diffusé dans les année 1840 : rencontre le public plus tard, dans les musées, mais utilisés comme modèles pour les gravures de presse jusqu’en 1920 : disparition de cette pratique.

    <o:p> </o:p>

    T.O’Sullivan : Bataille de Gettysburg : soldat mort dans une tranchée.

    Jusqu’en 1830 (guerre d’Espagne), les photographes de guerre sont décevantes du point de vue de l’action et de l’engagement spectaculaire.

    <o:p> </o:p>

    Il faut attendre que les appareils photo soient mobiles à 1914-18.

    <o:p> </o:p>

    1863 : appareil encombrants : peut photographier que les morts, les dégâts ou les pauses des campements.

    <o:p> </o:p>

    à Impact considérable sur la représentation que le grand public se fait de la guerre. Le sommet de la photo de guerre sur le vif est le Viêt-Nam à instant même de l’action, de la mort. Depuis cette guerre, la règle, pour les gouvernements consiste à interdire au photographe le champ de bataille.

    <o:p> </o:p>

    Ici : -    réalité crue d’un enfant mort au combat

    -         gros plan : exception car habitude de plan large : 2 groupe qui s’affrontent alors qu’ici : histoire individuelle.

    <o:p> </o:p>

    2° image : mort à la même bataille : 2 effet au moins 

    -         Emouvoir, toucher le public

    -         Donner de l’évènement une vision concrète qui se définie parfois comme neutre, clinique, chirurgicale, à valeur de constat.

    <o:p> </o:p>

    L’image de la mort ne rend pas compte des conditions qui ont conduit la mort du soldat.

    Autre grande dimension de la photographie documentaire :

    <o:p> </o:p>

    1862 : photo d’esclaves. Enjeux de la guerre civile USA, entre autre : Nord Abolitionniste, Sud : esclavagiste.

    <o:p> </o:p>

    O’Sullivan : du Nord : photo relève pas seulement du documentaire, mais ambition de propagande : misère des esclaves noirs.

    Ici : pouvoir de suggestion tout à fait évident à gravure dans la presse.

    D’autre part, aspect essentiel de la nation américaine : Présence des immigrés, très grand nombre d’ethnie.

    <o:p> </o:p>

    « Zuni » : origine russe. Révèle aux USA le caléidoscope de leur nation.

    <o:p> </o:p>

    Photo de Curtis :

    « Indien » : chassés mais encore en USA dans des réserves.

    à Met à jour un aspect fondamental de la photo documentaire : Se donne pour objet d’archiver la planète. Préserver par l’image des paysages, des personnages, des architectures dont on sait qu’ils sont voués à la disparition ou à la transformation.

    à Photo réuni des indices d’un réalité vouée à la destruction.

    <o:p> </o:p>

    Il en va de même pour les photo du début : XX qui partent sur les traces des géographes.

    Flaherty : années 20-30 : Nanook, Tabu, L’homme d’Aran…

    Population considérée comme menacée. Le photographe et le cinéaste documentaire se livre à une enquête « avant décès » et révèle au public une autre dimension de ces populations jusque là considérée comme vivant dans des paradis hors industrie. Pour la première fois, ils mettent en cause les clichés liés aux peuples « primitifs ». Pour contredire cette conception, ils montrent à quels point ces populations développent une culture des savoirs faire qui n’ont rien à envier à la culture occidentale. à Changement de vision :

    Moins supérieur, moins méprisante.

    <o:p> </o:p>

    1903 : Indien Navajo par Thomas Vroman qui a réalisé, de manière systématique des reportages sur les tribus indiennes plus paysage à photographié non pour la qualité pittoresque, mais comme un territoire, un élément devant aider à la compréhension d’un peuple.

    <o:p> </o:p>

    Image : grande étendue, grand ciel.

    <o:p> </o:p>

    Tout autre perception de la réalité documentaire : Johns Barmardo, 1905 : montre un enfant habillé élégamment. à Studio de photographe alors que le projet de Barmardo est singulier : montrer la situation des enfants aux USA : immigration des enfants se traduit par leur abandon sur la voix publique. Barmardo qui est aussi médecin, est engagé dans cette cause. Fait des photo « avant / après » pour montrer le profit qu’il y a a placer ces enfants dans des institution.

    <o:p> </o:p>

    Thomas Hannan : Ilots insalubres considérés de nos jours comme de belles photo USA.

    Images USA urbaine fin XX. Mission très simple des grands romanciers comme Dickens ou Hugo à sensibiliser les pouvoirs publics.

    <o:p> </o:p>

    J. Riis : seconde moitié XIX. Ecrivain, célèbre comme beaucoup de photographe de cette époque, rencontre la photo. Ecrit des articles en faveur des déshérités.

    à Conférence sur la misère. La conférence est très importante en USA pour la cause sociale.

    <o:p> </o:p>

    Il va photographier pour illustrer ses conférences à Usage d’une technique photo très utile pour les lieux sombres : le Flash. Il permet de montrer des aspects moins communs, normalement invisibles puisque dans l’ombre et de prendre les photos « par surprise » à pas le temps de composer une attitude è Authentification.

    <o:p> </o:p>

    Enfants dans la rue. Mise en scène ? Riis demande d’adopter des pauses dramatiques, dramatisées.

    Montrer la vie des quartiers pour la presse locale, et toucher le public de ses conférences.

    La presse locale rapporte que « ses auditeurs gémissaient, s’évanouissaient et interpellaient Riis ».

    <o:p> </o:p>

    Travail dans les ateliers de couture grâce au Flash à pas une image sophistiquée, esthétique, pas plus que dans les bidonvilles de New York.

    à 1855 : image inédite.

    <o:p> </o:p>

    De nos jours banal, mais « plein soleil » à sensibilité de la pellicule photo le permet à peine à ce moment.

    <o:p> </o:p>

    Elle est l’indice d’une réalité prise sur le vif :

    - immigrant Russe dans sa cabane. – maison.

    <o:p> </o:p>

    Riis est l’ancêtre de Weege : années 40 : accident, crimes … auxiliaire de la police.

    <o:p> </o:p>

    Lewis Hine : 1909 : filature : travail des enfants à obsédé par les conditions de travail aux USA, à l’image de Zola. Dénonce les conditions de vie des enfants.

    <o:p> </o:p>

    Portraits à la gloire des enfants au travail : courage et endurance : petite taille contraste avec la taille des machines.

    « Hommes et machines » : dénonciation et éloge de la société industrielle. Faire en sorte que la machine soie accompagnée de mesures humanitaires.

    <o:p> </o:p>

    Lien dynamique entre l’homme et la machine. Mais aussi enfants : moins élogieux.

    <o:p> </o:p>

    Hine : plus d’ambition : pas seulement montrer les hommes au travail, mais aussi la réalité dans une ville entière à portrait de Pittsburg.

    <o:p> </o:p>

    Photo de groupe : Frontale. Ce type de photo ne peut se comprendre que dans un ensemble d’image, reportage global.

    <o:p> </o:p>

    A Sander : 1910-34 : regroupe systématiquement ses photos. Partisan de la « photo exacte » à photo qui montre l’individu dans son rôle social.

    <o:p> </o:p>

    Pas poétique, pas de surprise. Portrait de l’Allemagne à travers les différents types d’homme et de métier. « 3 paysans en chemin vers le bal ».

    à Ce qui est émouvant, outre sa netteté et sa luminosité, c’est la date : 1913 à mort à la guerre ?

    <o:p> </o:p>

    Le maçon : l’image rempli une fonction symbolique. à Photo de face : regard.

    Pâtissier : personne qui incarne pleinement sa fonction sociale.

    <o:p> </o:p>

    Pour Sander, les individus sont pleinement définis par leur place dans société.

    à Documentaire sociale s’adresse d’abord à cela.

    à Psychologie vient toujours après.

    <o:p> </o:p>

    Stéréotype : se banalise, s’édulcore en devenant un standard.

    Type : dans typologie : avec plus de nuances.

    <o:p> </o:p>

    (Homme dans rue) Ecrivain de 1930 qui ressemble étrangement à Kafka. (cireur)

    <o:p> </o:p>

    La photo documentaire se donne un certain style avec Sander. Frontalité, neutralité, netteté, caractère statique. à Absence totale, au max, d’ambiguïté.

    Moins de décor à personnage central.

    <o:p> </o:p>

    2 frères paysans : photo par Sander ; ce qui fait la force de ces images.

    <o:p> </o:p>

    Ce qui fait leur actualité, c’est sentiment de présence qu’elles produisent è proximité très grande à Emotion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Emotion débarrassée de la narration à devant un homme dont on sait que la vie c’est passée mais n’est plus…

    <o:p> </o:p>

    USA : Crack de 29 (image bourse) à survient après l’euphorie de l’après GM1. Se traduit pas un replis sur soi, xénophobie, limitation de l’immigration, spéculation boursière effrénée. Crack : crise sans précédent.

    <o:p> </o:p>

    ð     Prise de conscience de la misère des paysans.

    <o:p> </o:p>

    Walker Evans : Grand acteur de la photo documentaire de ces années. Un des plus grand photographe du monde.

    Projet initial : entreprise politique : faire connaître le travail de la FSA, dont il est membre.

    <o:p> </o:p>

    Comment les agents  de la FSA interviennent : (photo) discute avec un fermier.

    <o:p> </o:p>

    Arthur Rothstein : « Tempête de sable à Cimaron » 1936. Célèbre car montre sur un mode quasi allégorique la fragilité des paysans USA.

    <o:p> </o:p>

    -         photo d’enfant Alabama seul dans le désert

    -         photo de jeune fille black

    ð     enfants : vecteur importants du message social jusqu’à nos jours.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Margaret Bourke-White : enquête sur la situation des noirs aux USA.

    Caricature : affiche : sourire blanc et file d’attente de noir.

    Image réunies dans un album photo : Your have seen their faces. Ouvrage fait une grande place à la photo à inédit dans l’histoire des médias. Mais encore considérée comme l’illustration du texte.

    <o:p> </o:p>

    B. Abbott : Changing New York : photo doit contribuer à la compréhension exhaustive d’un territoire.

    Chaque image est commentée des ces plus infimes détails. à Légende identifie tous les éléments, tous les détails à pousse le but d’exhaustivité de la photo documentaire, plus que des descriptions.

    <o:p> </o:p>

    W. Ballhaus : photo du chômage de l’Allemagne pré-hitlérienne. (Foule, femme qui pleure, métiers de rue).

    <o:p> </o:p>

    Roman Vishniac : Vue du ghetto de Berlin année 30 : calvaire des juifs.

    <o:p> </o:p>

    ð     Les photos prennent une dimension allégorique forte.<o:p></o:p>

    Le pari d’exhaustivité de la photo documentaire se donne des objectifs inédits.<o:p></o:p>

    Ex : considérer la journée d’une femme de ménage, d’un marin, d’un enfant comme le sujet de documentaire, du reportage.

    <o:p> </o:p>

    à Séquence temporelle qui va trouver sa traduction dans un reportage dont les images sont légendées. à Emprunt à la littérature (ex Zweig)

    <o:p> </o:p>

    Cadre temporel qui explique ceux de Bill Brandt : USA, an 30.

    ex : 1930 à Londres : journée d’un marin, ou d’une femme de chambre.

    <o:p> </o:p>

    Ces reportages ont une vertu : sortir les individus des stéréotypes à réalité plus complexe.<o:p></o:p>

    Documentaire social se donne un cadre temporel, des limites qui pourraient faire croire qu’il stéréotype, révèle en réalité la diversité des rapports sociaux, la complexité des individus.

    <o:p> </o:p>

    Brandt a une vision très noire de la réalité sociale

    Photo de mineur : à la pause repas. Tête noire : produit pas une photo misérabiliste.

    Dit autre chose : si la photo est une mise en scène (lumière, maquillage…), dans ce cas, le mineur nous renvoie l’image de ce qu’il revendique d’être : un mineur à la gueule noire

    à Pas d’émotion de type compassionnel mais fait prendre conscience d’une réalité singulière dans la quelle les individus assument leurs rôles.

    <o:p> </o:p>

    Eugène Smith : Le grand photographe de Reportage. Réalise en 49 pour Life un reportage célèbre consacré à un médecin de campagne. Reste dans l’histoire car pendant plusieurs semaines, Smith suit sa vie, ne le quitte plus. à Vie quotidienne d’un métier spécifique.

    Environ 20 pages, toutes les photo sont commentées.

    <o:p> </o:p>

    (Chapeau) Force quasi-cinématographique de l’image.

    <o:p> </o:p>

    Smith n’a pas fait posé : toujours là ‘au bon moment’. Lumière, qualité du cadrage, force expressive… quasi un film.

    <o:p> </o:p>

    (Infirmière qui donne le bain, Japon)

    Image célèbre car comme madone de Baltalah, le reportage donne lieu à une image qui renvoie à des représentations de sculpture, de peinture… reconnaissables dans notre iconographie esthétique et sentimentale. Vierge et corps du christ.

    <o:p> </o:p>

    Walter Evans : Début années 30, à 28 ans, après un séjour à Paris en 1927. Grand lecteur de Flaubert : réalisme « non apparition de l’auteur », « rejet de la subjectivité ».

    Utilise la Chambre, photographie New York 1935-43 : grand moment de FSA.

    Sud USA : le plus important reportage photo sur un territoire.<o:p></o:p>

    Jusqu’à ce que le gouvernement, face à la crise, fasse appel aux scientifiques (cartographe, éco, socio…). Pour la première fois : sollicite des photographes comme Walter Evans.

    Portrait de la société paysanne : il veut dresser un Tableau.

    <o:p> </o:p>

    ð     Met l’accent sur la pauvreté,

    ð     Et la nécessité de mettre entre parenthèses la sensibilité du photographe

    <o:p> </o:p>

    Ces photo vont être critiquées par les pouvoirs public car :

    -         trop déprimantes, misérabilistes

    -         images se prêtent trop, en dépits de la neutralité affichée, à une version sentimentale : topique de l’attendrissement.

    <o:p> </o:p>

    Evans : témoin qui entend ne pas donner des images recomposées à simplification de l’image (rue)

    (Maison) : photo d’architecture, de face, sans population à prête à disparaître .

    (Famille) : Alignées, pas de recomposition.

    Elément paradoxal : fascination : image de la misère mais aussi photo magnifique è grandeur, noblesse, dignité, gravité. Pas seulement victime mais acteurs d’un drame<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    (Détail d’un intérieur) :

    -         composition absolue : verticale, lumière, qualité des gris è belle

    -         précise, honnête : rend compte de l’intérieur Tel qu’il est : c’est l’inverse d »une mise en scène <o:p></o:p>

    Mais forme d’esthétique : esthétique pauvre, de l’élémentaire, du dénuement. Simplicité de la « Nature Morte » à Garantie d’une représentation qui se veut la moins falsificatrice possible. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre manière de procéder pour éviter la falsification : début des années 40 : gens dans le métro. Réalisées à l’insu des utilisateurs, des sujets. Anonymes, sans légendes. L’appareil ne ressemble pas à un appareil photo. Cache l’objectif.

    <o:p> </o:p>

    Photo présentées en grille : C’est le photographe très connu qui entreprend de réaliser des photo proche du photomaton : mécanique. Il pousse la logique de l’impersonnalité, du rejet de la subjectivité : à l’insu des gens, sans intervention esthétique qui se tiendrait au plus prêt de ce qu’est l’être humain quand il ne compose pas un personnage social, sans interaction (contrairement au portrait : relation entre objet et photographe.

    <o:p> </o:p>

    ð     Compréhension du genre : permettre de comprendre l’objectif jamais atteint :

    §         Se tenir au plus prés du monde et

    §         Faire comme s’il en était absent.

    ð     Dévisager la société sans qu’elle s’en aperçoive à relier le thème d’une représentation « Telle qu’elle est » au thème d »une représentation sans sujet, sans code, sans intervention subjective

    ð     Photomaton, télésurveillance … ?

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p> 


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  • Cours de Muséologie de Paul Rasse (2006)


    Résumé<o:p></o:p>

    L’histoire ne se répète pas on le sait ; pour autant, l’analogie avec une époque, peut-elle, permettre de forger un modèle historique susceptible de nous aider à comprendre le monde contemporain ? Nous voudrions monter que la constitution de l’espace public au siècle des lumières, peut permettre de repairer et d’analyser l’émergence nouveaux rapport du public contemporain à la culture, singulièrement dans les musées, saisi dans ces fonctions de communication, comme espace de médiation. Mais c’est à condition de faire un retour au travail d’Habermas quand il étudie la révolution culturelle qui conduira à la Révolution française, et dans toute l’Europe du XVIII siècle, à de profondes mutations sociales et politiques…/…

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1. concept d’espace public <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Habermas montre comment, à partir du XVIIè, et plus particulièrement du XVIIIè, la bourgeoisie parvient à s'affranchir de la domination séculaire, culturelle et idéologique, de l'aristocratie et de l'église, en se formant en public dans les salons, les cafés, les cercles de lecture qui apparaissent à la fin du XVIIè et se multiplient, dans toute l'Europe, pendant le XVIIIè. Il montre comment la bourgeoisie de la classe montante évolue avec :

    Ø      découverte de nouvelles formes de sensibilité pour la littérature et la culture.

    Ø      De nouvelles formes de sociabilité. Par la discussion et dans les publications, elle apprend à cet égard, à faire usage de son jugement critique, à nourrir, à affirmer et à développer sa propre opinion.

    Ø      Utilisation de son jugement critique:elle s'initie à l'usage public du raisonnement et se met à penser librement, non seulement à nourrir sa réflexion, mais à mettre à distance, en débat, à soumettre à discussion, la culture dont elle est imprégnée depuis des siècles, pour finalement en venir à mettre en question la légitimité du pouvoir en place et le bousculer

    Cette forme de modernité entraîne des changements tels que l’apprentissage de l’intimité, sensibilité au contact de ce que nous apporte la lecture, nouvel espace (salon : lieu accueil, échange) ↔ Emergence de la sphère privée. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La sphère des personnes en privée <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La sphère publique bourgeoise est à ses origines, la sphère des personnes privées rassemblées en un public de salons. Lorsque la très belle Catherine Vivonne, marquise de Rambouillet (1586-1665) installa son cercle littéraire à Paris en invitant des savants, artistes et non pas des aristocrates, elle inaugure de nouveaux rapports sociaux avec le pouvoir en place, mais le fait subrepticement, au point que le Cardinal de Richelieu qui dirige l'État royal fréquente assidûment son établissement.

    Progressivement, les salons se substituent aux salles de cour où le prince donnait ses fêtes et rassemblait, en mécène, les artistes autour de lui, “ foyers de rencontres entre l'aristocratie et les écrivains, lieux d'un certain brassage social, instances de conversations intellectuelles indépendantes des institutions réglées et des corps établis, les salons sont le premier support de la nouvelle “ sphère publique littéraire ” née au commencement du XVIIè et émancipés de la tutelle curiale et académique. Liberté de dire ce que l’on veut, nouveau rapport avec la culture. Se développe aussi les cafés où “ l'intelligence côtoie la noblesse ”donc se développent dans le même esprit et rencontrent un vif succès. Les cafés affirment la dimension publique du débat. À la différence des salons et comme dans les sociétés savantes, ils sont véritablement des lieux publics ouverts à tous. Apparition de théâtre (théâtre à l’italienne).

    Habermas reprend là le point de vu de Kant qui caractérise le siècle des lumières par l’apprentissage de la discussion critique, au moyen de laquelle la raison doit pouvoir se déployer et progresser indéfiniment aussi loin que possible.

    <o:p> </o:p>

    Elément important de l’espace public <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La discussion, les opinions, ne se propagent pas seulement de proche en proche, par personnes interposées ; elles ont trouvé dans l'essor des moyens publics de communication écrite (la poste et l’édition, pub), un support et un relais privilégié. Walder Prado rappelle d'ailleurs à ce propos qu'au XVIIIè siècle, “ usage public ” veut dire “ usage publi頔. Tout cela est accessible au public.

    Concept d’espace public : sensibilité du sujet, développement de maturité, pub. Arrive donc la nouvelle figure de l’éditeur avec l’apparition du siècle des lumières. Une technologie est importante du moment ou elle transforme le monde (ex tel permet la transmission du message). Il y a une émergence de l’opinion commune. Le public est séduit mais aussi déçue, il faut un regard critique qui va s’étendre, toutes les idées de l’Europe vont être discutées. Un espace public se fait et commence à interroger l’esthétique et remet en question les fondements de l’état. La médiation se crée à partir des individus et des lors une question se pose est ce qu’on accepte la culture dans l’histoire de l’humanité ou est ce qu’on la remet en cause ?

    Comment peut on analyser le musée comme espace ?

    Habermas utilise l’idéal type « d’espace public » pour analyser la société contemporaine. On arrive donc à la révolution française ou sont crées les trois grands musées qui vont dirigés la culture

    • 19 septembre 1792, dépôt au Louvre des tableaux et objets d’art se trouvant dans la maison royale
    • 10 juin 1793, création du Muséum national d’histoire naturelle
    • 29 septembre 1794, développement du conservatoire des arts et métiers.

    <o:p> </o:p>

    2. musée contres espace public <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a) les beaux arts<o:p></o:p>

    1750/ 1779 : 1ère galerie du palais du Luxembourg accordé par louis 15, installation des collections des meilleurs peintres européens.

    1648 : 1ère expo publique d’art au salon de l’académie royale de peinture et beaux arts.

    1793 : convention prend la décision de protéger les œuvres du musée royales et le musée devient un lieu d’accumulation, conservation des chefs d’œuvres. L’idée que les œuvres se suffisent à elles mêmes influences la manie des copies.

    Les vertus universelles de l’œuvre conservée au musée, justifient qu’elle soit rattachée à sont temps, comme à son lieu, qu’elle puisse être iconographié et démultipliée. Le musée poursuit le projet de réunir e un seul lieu les témoignages de ce bel âge. Le musée du 19ème siècle n’est pas fait pour le public c’est seulement un lieu d’accumulation.

    Comment le musée s’est construit comme un lieu qui cesse les débats ?

    ü      le public n’y a pas accès

    ü      espace réservé aux spécialistes

    ü      lieu de discussion entre experts de l’art

    ü      le musée est le lieu ou les peintures accèdent à l’éternité, lieu de conservation

    ü      lieu de sacralisation de la culture

    <o:p> </o:p>

    b) la science <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment au 19ème siècle la science va utiliser le musée pour faire cesser le débat ?

    Tout d’abord mobiliser les connaissances du monde, exemple le muséon bibliothèque d’Alexandrie, le roi Soher a eu l’idée de rassembler toutes les connaissances et invitent les grands scientifiques à vivre dans le muséon pour penser le monde.  La science sert seulement à penser le monde et devient efficace à la renaissance :

    -          lieu d’accumulation et discussion des savoirs

    -          à la renaissance, apparition des cabinets de curiosité, lieu de regroupement et d’échange entre amateurs.

    Des lors un problème se pose car qui dit accumulation des objets dit système d’organisation et de synthétisation (rassemblement de la connaissance). Cette idée qu’on va substituer au chaos initial mène à des nouveaux ordonnancements.

    La révolution crée une grande institution « le muséum national d’histoire naturelle ».

    Sytémique : Mise en place de la science du placement, chaque objet, plante et animal sera classé dans une catégorie : diversité du monde. Donc la fonction du musée va être de rassembler et organiser la connaissance doit faire cesser les débats. La sytémique devient la discipline reine des sciences naturelles.

    Musée océanographique : construit comme un temple qui rassemble les objets.

    La science c’est construit en s’opposant au reste du monde.

    On voit la création de diorama, reconstitution d’un environnement économique et ses animaux, représentation du réel, appel à notre imaginaire cela attire le public. Problème les dioramas sont peu développés

    Donc on a des expositions ancrées dans un savoir spécialisées :

    • symboliques (cabinets de curiosité)
    • taxinomiques (organisation)

    Et des expositions situationnelles ancrées dans la référence à un réel familier :

    • expositions in situe (jardin, plante)
    • expositions analogiques, impression d’image réelle

    <o:p> </o:p>

    c) les techniques        <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conservatoire des arts et métiers : rassembler les objets techniques, lieu d’accumulation pour que les artisans ingénieurs puissent comprendre et s’inspirer.

    19ème problème : on crée des musées de beaux arts, d’histoire naturelle mais pas de musée technique.

    Expo à Londres 1850 : présentation des prouesses de la technologie, immense succès tourné international.

    <o:p> </o:p>

    Transformation de l’institution muséale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1ère expo universelle : au cristal palace. 6millions de spectateurs dont 4 millions de petits gens qui se pressent les quelques jours de tarifs réduits.

    Le 19ème siècle c’est le siècle des musées (art et science) mais pas de la technique. Mais elle se développe car elle est à la base de la révolution industrielle.  Un processus d mondialisation s’enclenche vers 1900 – 1910 (beaucoup d’échanges internationaux autour de l’industrie, technique).

    Les expo universelles : premier espace public mondial, lieu de débat, confrontation, rencontre.

    1903 : création du Deutsches museum destiné à la technique et la science. Lieu ou on met en évidence les grandes découvertes (scientifiques, technologiques). 

    Nouvelle discipline : ethnologue qui ont étudié les cultures, l’organisation de l’ordre. L’idée d’un nouveau regard.

    Hazelus Arthur, ethnologue, «  on ne peut comprendre la technique que si on l’a reconstitue dans son environnement ».

    Systémique : c’est l’écologie. Hazelus avait développait une systémique dans le but d’être reconnu.

    Musée deux étapes, <o:p></o:p>

    Systémique, ce qui est important c’est l’inter relation entre les objets, représentation dans leur contexte.

    Et systémique : kilomètre de vitrine pour chaque élément, catégorie.

    → Ce principe sur lequel se développent les musées, soit comme un lieu de rassemblement des objets de connaissance pour les experts va conduire à leur développement et à leur ruine. La systémique va disparaître on va se rendre compte de l’importance des relations et se met e place un mouvement de rénovation qui va se heurter au collection.

    <o:p> </o:p>

    3. la nouvelle muséologie <o:p></o:p>

     

    a) Les origines  Rivet, Rivière et musée de l’homme, radicalisation de la critique et naissance de la nouvelle muséologie.

    <o:p> </o:p>

    1980 : rénovation des musées comme lieu de communication. Rivet (ethnologue) et Rivière (conservateur) vont travailler ensemble. Ils produisent l’idée d’un musée de l’homme, plusieurs idées émergent, le musée a 4 fonctions :

    *      rôle scientifique : lieu d’interrogation sur la société, espace de lutte contre le racisme, fascisme, lieu de réhabilitation des cultures dans leur diversité.

    *      Rôle d’éduction populaire : ouverture sur la diversité des cultures, le musée doit s’adapter au public.

    *      Rôle artistique et de conservation : c comme une critique comme si les musées contextualisaient les objets derrière une vitrine.

    Radicalisation de la critique <o:p></o:p>

    Mouvement culturel qui se développe, remise en question des institutions. Le musée est une école, prison, hôpital tout sauf un lieu de culture. Autre élément de cette critique : jusque là le musée à contribué à la définition de la culture cultivée, le musée impose une culture.

    Bourdieu publie un ouvrage qui se rejoint avec cette approche «  comment les élites se reproduisent avec la démocratie ». Il dit que la statistique montre que ne va aux musées que les élites. Pourtant il n’y a rien de plus facile que d’y aller. Pour lui, le musé reproduit dans le domaine de la culture le partage qui s’opère déjà au plan de l’économie et de l’éducation.

    <o:p> </o:p>

    b) Naissance des écomusées <o:p></o:p>

    C‘est à l’écomusée de révéler ce qui caractérise une population et d’épouser l’aire de ces caractéristiques.

    Se pose le problème de l’environnement : Giscard d’Einstein à la tête du pays met en place les parcs naturels. Ex : écomusée de Marquez, parc naturel des Landes.

    Critique : la nature a toujours été habité net sa conception dans le parc naturel fait abstraction de la vie réelle. Donc on crée dans chaque parc un musée, ex : écomusée de Creuset Monceau les mines.

    <o:p> </o:p>

    L’écomusée est un lieu qui engage une communauté sur une réflexion de son patrimoine donc un musée de réflexion sur l’identité. Les missions de l’écomusée :

    *      Un musée d’identité, musée miroir la pop vient se voir et découvrir ces caractéristiques

    *      Musée de l’écologie, musée de l’homme et de la nature, l’histoire du territoire

    *      Musée d’histoire, du temps comme une approche chronologique

    *      Projet communautaire, il faut amener la population à réfléchir au patrimoine et à le conserver.

    *      Musée de recherche, le musée n’a pas de collection juste des fiches pour indiquer ce qu’on a et on empreinte aux gens, fermiers. Il faut conserver et accumuler la connaissance.

    *      Expositions temporaires, ex les jeunes et le café, culture rurale.

    *      Présentation permanente.

    <o:p> </o:p>

    c) principes et concepts de na nouvelle muséologie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a une synergie de complémentarité entre recherche, communication et conservation. Le musée est construit autour de cela.

    Dans les années 60 70, le musée est en train de mourir plus de moyens et le retour du public fait le musée comme un espace de communication.

    1975 : création d’un organisme ICOM pour fédérer les musées. « Les fonctions de recherche, conservation et action culturelle sont en étroite interdépendance ».

    Tout d’abord le musée est un lieu pour nourrir, préparer et légitimer la muséographie, puis un lieu de conservation pour préserver les moyens de recherche et de communication et enfin c’est un lieu de communication pour populariser les résultats de la recherche et défendre les moyens de la conservation.

    Conservation : politique de protection et accumulation des objets.

    *     Assurer la cohérence des collections par rapport aux objectifs de communication et de recherche du musée.

    *     Assurer la sécurité des œuvres et objets exposés.

    *     Mener une réflexion et sensibilisation sur le patrimoine du site. In ne faut se contenter de collectionner il faut une réflexion.

    Espace de communication : c’est une architecture au service de la communication

    *     Construction séduisante, évidente

    *     Espaces facilitant les relations interpersonnelles (hall d’accueil, cafétéria)

    *     Espaces prévus pour les séminaires, conférences, spectacles (amphithéâtre)

    *     Espaces conçus pour les ateliers d’animation

    *     Un centre de documentation

    Exposition : c’est le média essentiel. Espace de communication organisée autour des objets. L’exposition est un lieu de liberté, des ensembles cohérents rassemblés en îlots se font de plus en plus comme un parcours.

    <o:p> </o:p>

    Le musée devient un multimédia qui utilise offertes par les nouvelles technologies (musée d’histoire de la ville de Montréal).

    Texte : élément important de la communication dans les musées. Mais il ne faut trop le multiplier ce n’est pas une bibliothèque.

    Quatre niveaux de lecture :

    -         Texte primaire, hors vitrine (texte court)

    -         Texte secondaire : pour approfondir tel sujet (au fond des vitrines)

    -         Ecrits complémentaires, développant tel ou tel aspect de la collection (catalogue, plaque de plexis). Composer son itinéraire,

    -         Texte signalétique : l’usager doit pouvoir composer son itinéraire pour s’attarder, se hâter.

    La musée est un équipement, un lieu d’attraction touristique, de rencontre et réflexion pour les acteurs économiques, culturels. 

    <o:p> </o:p>

    4. retour à l’espace public <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a) CCST et muséologie des sciences<o:p></o:p>

    ü      Les assises nationales de la recherche (élection 1981)

    ü      Déploiement de la cité des sciences et de l’industrie

    ü      Les projets de CCST (culture de la communication scientifique et technique), deux finalités, économique pour assurer à la population les moyens de contribuer à l’innovation et au progrès et puis politique pour permettre à la pop un contrôle démocratique de la technologie scientifique

    Lévy Le blond lance l’idée de mettre la science en culture. Il faut réintroduire la démocratie soit la démocratisation du savoir. Tout le monde doit accéder aux musées, à la science pour voir comme c’est beau. Cela entraîne la vulgarisation du savoir savant.

    <o:p> </o:p>

    Critique de la communication scientifique :

    Elle repose sur une conception encyclopédique du savoir et érudite et figée de la culture. Alors que le besoin est celui d’une culture active, mûrie dans la discussion.

    La médiation est conçue comme une interface entre savoirs spécialisés et public, d’un coté les savoirs compliqués et de l’autre le public et au milieu le médiateur qui traduit.

    <o:p> </o:p>

    Evaluation scientifique :

    Les CCST vont connaître une crise, l’état va mettre de l’argent mais ce qui va sauver c’est la garderie des enfants c’est devenu la cité des enfants. Un musée qui n’a pas de public fait de la recherche, conservation alors que les CCST sont des interfaces de com et si il n’y a pas de public c’est la crise.

    <o:p> </o:p>

    Quelles sont les solutions ? <o:p></o:p>

    Evaluation, quels sont les objectifs, pourquoi les gens ne reviennent pas.

    L’interactivité, concept à la mode, si le public se désintéresse de la science c’est qu’on le tient à distance. Si on les laisse libre dans leur parcours c’est mieux, 1980, invention ordinateur.

    <o:p> </o:p>

    La muséologie des science donné une mauvaise image de la science, d’un coté le savoir et de l’autre les ignorants, petit à petit ils se sont intéressés au public, ils voulaient apprendre, donnés son avis car le public n’est pas ignorant.

    <o:p> </o:p>

    b) patrimoine en débat dans les musées de société. <o:p></o:p>

    Alors que les CCST peinent à trouver leur public, les musées de société connaissent un essor :

    ü      Dans l’ombre et la pauvreté

    ü      Crées et dirigés par des bénévoles passionnés obliger de faire leur preuves

    ü      Convaincre les élus locaux

    ü      Démontrer leur capacité à intéresser un public et la pop.

     <o:p></o:p>


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  • Médiations muséologie techno science et environnement <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La médiation : on parle aujourd’hui de médiation culturelle dans le champ de la science appelé vulgarisation scientifique.<o:p></o:p>

    Médiation scientifique : ensemble d’action qui vise à nous faire comprendre la science.<o:p></o:p>

    I) → Quel est le rapport entre science et société ?<o:p></o:p>

    Petit historique : <o:p></o:p>

    Au départ, il y a un rapport avec la magie, puis la religion et la technique associé à la notion du progrès de l’homme et aujourd’hui c’est le doute.<o:p></o:p>

    On peut dire aujourd’hui que la science est en crise, jusqu’en 1980, l’homme associé la science au progré. Les citoyens délégués leur pouvoir à la science comme un champ de décision entre l’état, chercheur, communauté scientifique et acteur économique, tout se jouer entre eux. Après on est rentré dans une société de risque, de nouveaux acteurs sont rentrés dans le champ de décision. <o:p></o:p>

    Les sciences aujourd’hui : <o:p></o:p>

    On dit société de risque car il est omniprésente par exemple : dans le voyage il y a le terrorisme, dans l’amour le sida, dans la respiration la pollution…<o:p></o:p>

    La science n’apporte pas que du bien à l’homme par exemple Tchernobyl. <o:p></o:p>

    Il y a deux types de scientifiques, ceux qui veulent partager leur connaissance en les vulgarisant et ceux qui veulent faire leur découverte seul en les vendant au plus offrant donc l’acteur principale de la recherche est l’économie.<o:p></o:p>

    La science est aujourd’hui critiquée le doute préside. Début des années 70, il y a une mise en culture de la science les médias profitent de la main financière et favorise une culture scientifique, les citoyens deviennent amateur de science.<o:p></o:p>

    Définitions : <o:p></o:p>

    1)      la culture scientifique : c’est l’ensemble des connaissances et compétences en science et technologie que les individus ont acquis et utilisent au quotidien au même titre que la culture littéraire et artistique. La culture scientifique fait partie intégrante et indissociable de la culture générale, elle peut faire intervenir tous les autres acteurs culturels (philo, artiste…)<o:p></o:p>

    2)      vulgarisation scientifique : au sein de la culture scientifique la vulgarisation scientifique désigne les pratiques de diffusion des connaissances scientifiques de spécialistes à néophytes. On peut dire que cela désigne la production des connaissances. Le terme de vulgarisation scientifique est apparue au 18éme siècle lorsque les publications scientifiques en langue populaire dites « vulgaire » (FR, italien) se multiplièrent au détriment des textes en latin. Jusqu’au 19éme siècle le terme « sciences populaire » à aussi était utiliser jusqu'à ce qu’il soit considéré comme péjoratif. La vulgarisation scientifique contrairement à ce que sa domination pourrait laisser entendre ne se résume pas à une simplification des informations scientifiques. En réalité la vulgarisation ou médiateur transpose « un savoir savant » dans un mode d’expression compréhensible par le grand public, le travail du vulgarisateur consiste à recontextualiser des problèmes scientifiques en associant ces informations à un contexte cognitif, esthétique, affectif connu du public. Le vulgarisateur peut être le producteur de connaissance et du médiateur. <o:p></o:p>

    3)      Médiation scientifique : le terme médiation implique l’apparition d’un troisième homme dans le processus de diffusion des connaissances. Celui-ci a pour rôle d’assurer le relais entre le producteur de connaissance scientifique et le public. A partir d’informations apportées par les scientifiques, il crée un corpus original de connaissance recontextualiser et assimilable par le grand public. Il fait une sélection du contenu cherche une forme narrative. Il doit surtout favoriser le dialogue entre scientifique et public dans un sens comme dans l’autre. Lorsque le médiateur s’adresse directement à son public à l’occasion d’un événement culturel il fait alors une animation scientifique.<o:p></o:p>

    4)      Communication scientifique : dans les milieux scientifiques, la communication scientifique est un terme qui définit la transmission du savoir des producteurs de connaissance scientifique à destination de toute la société. La communication scientifique se décline en trois spécialités à destination des sciences (info sc), à destination des étudiants et de l’enseignement général et à destination des citoyens. Cette dernière se traduit en général par une vulgarisation des informations.<o:p></o:p>

    5)      Information scientifique et technique : IST, désigne l’ensemble des informations destinées au secteur de la recherche de l’enseignement et de l’industrie. Essentiel, à la production des savoirs, enjeu majeure dans la concurrence économique et scientifique, elle se caractérise par sa portée internationale, par sa validation au sein d’un collège de spécialiste et par la mise en œuvre de technique de médiation et d’outil informatique. Elle ne participe pas directement au développement de la culture scientifique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La médiation c’est donc ouvrir un espace, dialogue d’interaction et la médiation scientifique c’est aménager les conditions de rencontre permettant au public d’accéder à la culture scientifique. Le but d’un médiateur scientifique est de proposer au public de comprendre par ex les enjeux des OGM. <o:p></o:p>

    Début des années 80 il y a une volonté politique d’engager un procédé de médiation scientifique, de démocratiser se domaine : mise en culture de la science. <o:p></o:p>

    En 1980, il y a eu de grands projets tel que la mise en place de musé donc une nouvelle façon d’aborder la science ( ex : la citée des sciences à paris), le but étant de rentrer en contact de façon interactive avec des objets scientifique. <o:p></o:p>

    1980 : création CSTI (centre de culture scientifique technique et industriel), produire la connaissance et mettre en forme.<o:p></o:p>

    Ensuite il y a l’apparition de la fête scientifique, c’est donc une manifestation nationale qui invite le monde scientifique à se rencontrer et qui permet aussi de recruter les gens car c’est en déficit dans ce domaine ( en 2002 : à la fête de la science on compte 850 milles visiteur).<o:p></o:p>

    La relation entre science et société témoigne des difficultés d’adapter le monde scientifique au public. <o:p></o:p>

    La science a toujours était critiquée car qui dit recherche dit application et  surtout vis-à-vis de la guerre. Ces 20 dernières années le doute s’est installé (vache folle, Tchernobyl), avant l’état donné la direction de la recherche désormais c’est le marché donc le profit et de plus en plus la société intervient dans les choix donc la science se démocratise on appelle cela l’entrée des profanes dans le choix des décisions.<o:p></o:p>

    Mais comment les profanes peuvent ils participer à la recherche ? <o:p></o:p>

    Par ex : les malades du sida sont des coproducteurs de connaissance : ils rencontrent les chercheurs et partagent des échanges, expériences afin de ne plus être traiter de manière passive.<o:p></o:p>

    C’est un fait nouveau cette interaction ainsi on voit se développe des espaces hybrides (composé d’acteurs qui n’auraient jamais du se rencontrer), c’est une invitation pour la population à participer aux questions de science (ex : conférence du citoyen, débat public). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il  y a deux domaines dans la relation de science et société : l’environnement et la santé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Démocratie sanitaire : le jury citoyen peut être développé à l’occasion par exemple de conférence de santé «  qui a pour objet de produire un avis de citoyen par des experts ». La conférence de consensus, qui peut associé les usagers à l’élaboration d’une stratégie commune aux professionnels sur une question donnée. L’atelier de scénari  inspiré d’une formule utilisé dans les pays du Nord de l’Europe et qui réunit des acteurs locaux pour parvenir à un scénario consensuel. Pour les 2 premières formules c’est un recrutement aléatoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut être observateur, acteur et médiateur. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) introduction : développement durable <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Environnement : biologique, nature, économie, social de l’homme <o:p></o:p>

    Développement durable : définition qui provient du rapport de Brundtland. « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre des générations futures, de répondre aux leurs ». Deux concepts sont présents dans cette notion, celui de besoin plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder la plus grande priorité et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et avenir. Rappel de la citation de saint exupery : nous n’héritons pas de la terre nos ancêtres, nous l’empreintons à nos enfants ». <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1968 : création du code de Rome (club qui regroupe les grands économistes qui ont réfléchis et compris que l’évolution du monde aller réduire les ressources naturels) c’est le première fois.  <o:p></o:p>

    1972 : club de Rome publie un rapport, conférence des nations unis sur l’environnement humain qui expose l’éco développement, interaction entre économie et écologie.  <o:p></o:p>

    1987 : rapport Brundtland : définition développement durable<o:p></o:p>

    1992 : le sommet de Rio avec le terme de développement durable<o:p></o:p>

    De 72 à 92 : les acteurs économiques, sociales et politiques ne sont plus les principaux, grâce aux médias, il y a désormais des constitutions d’association (Green peace, ONG).<o:p></o:p>

    2002 : sommet de Johannesburg, plus de 100 chef d’état et plusieurs milliers de représentants gouvernementaux, ONG ratifie un traité en prenant part sur la conservation des ressources naturelles et biodiversité.  <o:p></o:p>

    Le développement durable a un impact considérable en terme d’organisation de la société (marée noire).<o:p></o:p>

    Il y a deux écoles : pessimisme économique et optimisme technologique. <o:p></o:p>

    La notion du risque est liée au développement durable, les ressources naturelles sont épuisables donc limites des ressources terrestres. Les pays émergents contribuer à polluer, prise de conscience de la maîtrise de la nature par l’homme. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Face aux incertitudes et irréversibilités cela engage la réflexion sur les générations futures.  <o:p></o:p>

    -          Vision économique du développement durable : approche par les opportunités<o:p></o:p>

    -          Vision procédurale du développement durable : approche par les normes<o:p></o:p>

    -          Vision sectorielle du développement durable : renvoi aux trois piliers économie, sociale et environnement cela entraîne comme risque : <o:p></o:p>

    ·        l’enjeu de la survie de l’espèce humaine<o:p></o:p>

    ·        le risque majeur et la  remise en question de la société <o:p></o:p>

    ·        question de sécurité collective<o:p></o:p>

    ·        risque majeur et justice globale<o:p></o:p>

    Donc les populations sont en colère et cela touche toujours les mêmes. <o:p></o:p>

    L’approche par les procédures : protocole de Kyoto on parle de taxe pollueuse, taxe payeur (on paye pour polluer ailleurs).<o:p></o:p>

    Depuis il y a dans la vie la finitude des ressources naturelles qui entraîne un effet boumerang (lorsqu’on pollue ailleurs il y aura des conséquences mais dans l’avenir). <o:p></o:p>

    1994, l’environnement : jacques THEYS, chercheur et intellectuel fr «  il est global, multidimensionnel, systémique. Il réfère à un contexte donné, notamment à un environné identifié. Il n’existe que par rapport à un cadre spatial (la planète, région et logement) et un temps donné même si il porte en lui un passé et futur. Enfin, il se définit par rapport aux systèmes de sens dans lequel il opère. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment gouverner pour gérer ces risques par rapport à l’environnement ? <o:p></o:p>

    Mise en évidence de phénomène nuisible donc régulation des pouvoirs publics. Pour réguler les pouvoirs publics il y a plusieurs instruments : <o:p></o:p>

    • par le droit, « comment and contrôle » mobilise des normes réglementaires, des seuils de rejets que les agents économiques doivent respecter sous peine de sanction. <o:p></o:p>

    Cette conception de régulation est très présente par tout un système de loi, norme. <o:p></o:p>

    Début des années 70, mise en place de politique public d’environnement mais non contraignante alors qu’aujourd’hui oui. <o:p></o:p>

    Immixtion du droit : c’est l’introduction du droit dans la gestion des risques qui prend en compte des procédures, mise sur agenda (série de mesure à appliquer).<o:p></o:p>

    Les ressources mondiales en eau baisse depuis 200 ans et de façon essentiel depuis 50 ans parallèlement à ce problème : 1,5 milliards de personnes touchés par les maladies de l’eau (comité international se mobilise).<o:p></o:p>

    1997 : déclaration sur l’eau à NY<o:p></o:p>

    1997 : les sommets de Marrakech<o:p></o:p>

    2003 : à Kyoto<o:p></o:p>

    Ces conférences ont permis de poser des objectifs. 2milliards n’accèdent pas à l’eau potable. <o:p></o:p>

    Un médiateur scientifique : aide à construire des représentations de la science, mettre en lien des profanes et experts. Il doit écouter, doit savoir gérer un débat, il se retrouve dans le développement durable.<o:p></o:p>

    La démarche scientifique : <o:p></o:p>

    • observation<o:p></o:p>
    • formule d’hypothèse<o:p></o:p>
    • vérification des résultats<o:p></o:p>
    • élaboration de théorie<o:p></o:p>
    • résultat<o:p></o:p>
    • communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les sphères du développement durable :  <o:p></o:p>

    Economique, écologique, sociale, culturelle, sécuritaire.<o:p></o:p>

    Le développement durable fonctionne aussi selon une systémique, ex : la voiture, un mauvais démarrage provoque des toxiques. Il n’y a pas que l’écologie à prendre en compte.<o:p></o:p>

    La médiation lorsqu’elle passe par la voie d’une exposition, presse est plus crédible car la parole passe par un artiste. <o:p></o:p>

    Le développement durable est indissociable du principe de démocratie participative et d’une approche citoyenne, il y a une nécessité d’associer la population pour être efficace.<o:p></o:p>

    Le principe de démocratie participante : c’est la marque des démocraties modernes. Techniques et procédures de communication (débat, délibération…), tout cela pour permettre de répondre aux revendications des sociétés civiles.<o:p></o:p>

    Le but de la démocratie participative est de :<o:p></o:p>

    -         rétablir le lien et la confiance entre citoyens et décideurs<o:p></o:p>

    -         moderniser l’état pour lui permettre de mieux gouverner<o:p></o:p>

    -         coût de protestation : réduire ces coûts <o:p></o:p>

    -         adapter l’état aux mêmes exigences des citoyens<o:p></o:p>

    Tout cela vers l’idée de bien commun <o:p></o:p>

    Le développement durable contribue à la réorganisation de la société. Il y a une prise de conscience du risque technologique. <o:p></o:p>

    Trois grands principes : <o:p></o:p>

          Transparence et publicité : une déclaration doit être libre et reliée les participants en ce qui concerne les conditions de sa mise en œuvre et de non résultat, à l’exclusion de toute forme d’autorité.<o:p></o:p>

          Principe d’argumentation : toute délibération repose sur l’échange argumentatif c'est-à-dire sur l’expression de raison à l’appui de propositions dans un objectif d’accord sur ces dernières. Dans cette approche il ne convient pas de se prononcer sur un choix qui convient le mieux à chacun, mais de construire ensemble une proposition acceptable pour tous.<o:p></o:p>

          Principe d’inclusion : les participants sont égaux devant la procédure délibérative et nul ne saurait en être arbitrairement exclu, ils sont également égaux durant la procédure en ce sens que l’autorité et le pouvoir des individus ne doivent pas jouer de rôle pendant le débat. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il faut tenter de rétablir un lien entre décideur et citoyen. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a des chartes qui privilégient l’application du DD.<o:p></o:p>

    Tel que l’agenda 21 : à l’échelle internationale a pris 2500 résolutions mais à l’échelle nationale comment on peut participer au DD ? <o:p></o:p>

    Cet agenda 21 on l’a décliné en agenda 21 local en ce qui concerne les collectivités territoriales<o:p></o:p>

    Quelle nécessité d’un dd ? <o:p></o:p>

    Il résulte de deux constats, tout d’abord la croissance démographique en 1960,  2 milliards aujourd’hui  à 6 milliards et en 2050,  9 milliards. Et ensuite le 2ème constat, c’est une exploitation de la production tout ce qui concerne les ressources naturelles incompatible avec leur préservation. <o:p></o:p>

    Parmi ces dommages commis par le mode de développement, on peut en citer : <o:p></o:p>

    → Le changement climatique <o:p></o:p>

    → Les pollutions à grande échelle de l’air, des sols, mers et océans<o:p></o:p>

    → Réduction de la variété du vivant <o:p></o:p>

    → La réduction du potentiel naturel de production (appauvrissement des sols, mers) et de l’auto absorbation des déchets <o:p></o:p>

    → Croissance des inégalités génératrice d’exclusion vis-à-vis des biens et services essentiels<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il faut développer des projets et pour cela on utilise l’agenda 21 qui est un programme d’action qui concerne le dd durable de la planète lié à la santé, logement, pollution de l’air, gestion des mers et forets et montagnes, agriculture, gestion des ressources en eau et gestion des déchets. <o:p></o:p>

    L’agenda 21 : dimension social et éco, la conservation et gestion des ressources au fin de développement, renforcement des principaux groupes sociaux (femmes, jeunes, organisations gouvernementales), moyens de mise en œuvre. <o:p></o:p>

    L’agenda 21 local  est issue de la conférence de Rio: il offre un cadre de travail aux collectivités locales et leurs habitants pour  mettre en œuvre les concepts du DD. <o:p></o:p>

    Trois aspects principaux à respecter :<o:p></o:p>

    Aspects économiques<o:p></o:p>

    Aspects sociaux et culturels<o:p></o:p>

    Aspects environnementaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1994, première conférence européenne qui aboutit à la charte d’AALBORG inscrit au niveau local qui propose une application à l’échelle locale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Agenda 21 : Outil de transcription dans la réalité du DD avec des acteurs pour contribués avec une dimension d’agir dans la société. Pour une collectivité territoriale les parties prenantes sont syndicats professionnels, citoyens, élus, services, administration, association. <o:p></o:p>

    C’est une démarche qui doit s’inscrire dans la durée, environ 3-4 ans pour voir un projet émergé. <o:p></o:p>

    Les grandes étapes d’un agenda 21 : <o:p></o:p>

    Ø      Diagnostic (état du lieu du territoire et évaluation des politiques)<o:p></o:p>

    Ø      La concertation (il faut inviter la population à s’emparer du projet)<o:p></o:p>

    Ø      Notion de gouvernance (fait appel à la concertation) <o:p></o:p>

    Ø      Ecriture du plan d’action (soumis au élus et modifier avant d’être voté)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exemples d’actions : <o:p></o:p>

    Volonté de contrôler l’urbanisme <o:p></o:p>

    Développer une politique d’accueil et de logement <o:p></o:p>

    Valoriser la vie en ville (rééquilibrage de l’espace public, quartier vert, voierie) <o:p></o:p>

    Adapter l’offre de transport aux besoins <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Définir un projet territorial durable → Démarche territoriale du DD : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment ?<o:p></o:p>

    Une démarche pour l’élaborer, le mettre en œuvre, l’évaluer<o:p></o:p>

    ↕<o:p></o:p>

    Participation, transversalité<o:p></o:p>

    Stratégie d’amélioration, <o:p></o:p>

    Organisation du pilotage, évaluation <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi ?<o:p></o:p>

    Une stratégie d’action répondant aux 5 finalités du DD <o:p></o:p>

    ↕<o:p></o:p>

     Et s’exprimant dans diverses domaines : santé, habitat, urbanisme, gestion des ressources, accès à la connaissance. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La participation des habitants et usagers : <o:p></o:p>

    Processus de participation avec différents objectifs <o:p></o:p>

    ü      Connaissances et savoir de tous les acteurs <o:p></o:p>

    ü      Implique l’ensemble des groupes sociaux dans les projets en faisant en sorte  que leur besoin soit pris en compte <o:p></o:p>

    ü      Adaptation des décisions <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • Production publicitaire <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi injecter deux millions euros pour une production publicitaire ? <o:p></o:p>

    Un poste publicitaire est réalisé dans le cadre d’une production publicitaire demandé par un annonceur suit à trois nécessitées : <o:p></o:p>

    • Baisse de vente d’un produit<o:p></o:p>
    • Changer l’aspect du produit, packaging<o:p></o:p>
    • Apparition d’un nouveau produit, lancement sur le marché<o:p></o:p>

    Il faut bien cibler le consommateur pour atteindre le but fixé, le sort de l’entreprise dépend de la réussite.<o:p></o:p>

    1980 : ex échec de Renault associé à la poire et les gens ont cru qu’on voulait les prendre pour des poires. <o:p></o:p>

    Il faut trouver la bonne image de marque du produit.<o:p></o:p>

    Le processus de création d’un film publicitaire est très long, pour un pub de 30 secondes il faut entre 4 et 6 mois de travail, parti conception et production, tournage, post production et éléments de diffusion. Pour cela on fait appel à des professionnels extérieurs pour la pub plutôt qu’à l’interne car il y a moins de moyens. <o:p></o:p>

    Annonceur/client : quand il a pris la décision avec le service financier il faut décider avec quelle agence de pub il va travailler. <o:p></o:p>

    Il y a trois acteurs : annonceur/client, agence, maison de production. <o:p></o:p>

    Le client exécute des recherches pour savoir quelle agence va prendre ne main son projet. Chaque agence à sa spécialité : humour, magnifiante du produit… c’est un système concurrentiel. L’annonceur donne des éléments de départ à chaque agence. Chacune d’elles font des recherches, lancement d’une armée pour la présentation mais tout cela peut être inutile si la concurrence l’emporte. <o:p></o:p>

    L’agence choisie demande 50% du budget total.<o:p></o:p>

    Comment un client accorde sa confiance à une agence ?<o:p></o:p>

    -         L’originalité de la conception<o:p></o:p>

    -         Suivie scrupuleux du brif apporté par le client en y ajoutant un plus<o:p></o:p>

    -         L’aspect financier (ce n’est pas le moins cher qui remporte)<o:p></o:p>

    -         Le réalisateur à qui l’agence confie le tournage<o:p></o:p>

    L’agence qui monte le dossier de présentation se met en contact avec la maison de production qui propose des réalisateurs susceptibles de mettre le concept en image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Points forts de la relation client/agence : <o:p></o:p>

         Financier : 50% du budget globale, forme d’engagement dont 15 à 20% qui serviront pour les frais déjà engagés.l’accro est mis sous contrat avec l’accord des deux parties sur le processus de création (maison de production, dépense, planning)<o:p></o:p>

         Si il y a un problème le client peut arrêter le contrat en versant l’intégralité des dépenses déjà investit<o:p></o:p>

         L’agence est le maître d’œuvre de la conception du film, elle détermine avec le client le cahier des charges comme : la cible, l’image de marque qu’on veut mettre en avant, l’image du produit lui-même, l’esprit dans lequel le sujet doit être traité. <o:p></o:p>

         L’agence est maître d’œuvre de la diffusion du film sur les chaînes, moments  <o:p></o:p>

         L’agence détermine le budget du film<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le rôle de l’agence dans le processus de création : <o:p></o:p>

    §        Concevoir le scénario du film <o:p></o:p>

    §        Produits, personnages : elle crée une fiche pour chacun<o:p></o:p>

    §        Création des textes<o:p></o:p>

    §        Création des slogans<o:p></o:p>

    §        Choix de la musique<o:p></o:p>

    §        Choix de la société de production pour réaliser le film <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Maison de production<o:p></o:p>

    L’agence contacte plusieurs maisons de production, société de production avec la responsabilité du budget alloué et elle a le choix des intervenants techniques ou artistiques. C’est elle qui réalise le film pub, l’agence a conçu un scénario, personnage, idée de musique et consulte des réalisateurs. Les metteurs en scène propose une façon de mettre en place cette histoire, vision du décor pour le film, le réalisateur est abstrait et apporte sa touche personnelle à l’histoire. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une fois le film tourné l’agence test le film auprès d’un panel de consommateur et étudie les résultats. <o:p></o:p>

    Lorsque l’agence fait son budget la marge bénéficiaire est de 20% tendance à la baisse pareil pour la société de production 20%.<o:p></o:p>

    Story bord : histoire du film raconté en image vignettes qui correspondent aux différents plans et description sous chaque image. Sous l’image il y a les actions, dialogues ace mention, voie off, musique. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les métiers publicitaires présent sur un tournage publicitaire : <o:p></o:p>

    • Le producteur d’agence : chef d’entreprise, supervise les différents projets publicitaires en cours, directement en contact avec le représentant de l’annonceur. Il fait le relationnel avec le représentant du client (son attente), relais avec toute l’équipe de création et supervise aussi le travail financier.<o:p></o:p>
    • Le TV producer : il peut être en interne ou à son compte. Si il est freelance l’avantage premier est son recul par rapport à la création, à la relation, client et sur le choix des maison de production. C’est le pivot au niveau financier, économique, créatif et relationnel. C’est aussi un conseiller audiovisuel venant généralement du monde du cinéma. Il est au courant de tout les films publicitaires en cours, il est présente des le premier briefing entre le client et l’agence pour guider un projet réaliste. A la fin il y a une réunion « pré production meeting » on l’on présente tout comme un montage virtuel et valide tout les aspects du tournage. Il est présent dans toutes les phases post production (montage, sonorisation). <o:p></o:p>
    • Directeur artistique : fait partie intégrante de l’agence publicitaire, c’est l’homme de goût, il donne l’ambiance visuelle et esthétique du film. Il recherche les idées visuelles en fonction de l’image de marque du produit. Pour cela il faut être créatif, avoir le sens de l’esthétique et une grande culture de l’image, il crée un univers.<o:p></o:p>
    • Le créatif : ils sont au moins deux, ils inventent l’histoire, les accroches. Ils sortent plusieurs concept et story bord pour un projet. Ils sont présents sur le plateau, interviennent sur chaque plan. <o:p></o:p>
    • Le rédacteur : écrit les textes en collaboration avec les créatifs, briefé par le directeur artistique, TV producer. Il a une maîtrise de la langue et une connaissance de toute l’évolution du langage dans la société.<o:p></o:p>
    • Au niveau client : ces représentants. <o:p></o:p>
    • Directeur de production : intermitant du spectacle qui va superviser un filme particulier. Généralement freelance.<o:p></o:p>
    • Producteur : organisation de la pré production (préparation du film).<o:p></o:p>
      • Recherche d’un réalisateur en fonction des attentes du client. Il propose toute l’équipe technique nécessaire à la réalisation (caméra, son, comédien, éléctricien, machiniste, décoration, costume, maquillage, coiffure…). Il choisit le chef opérateur et recherche des comédiens, prestations de services, lieu de tournage. Il doit assurer  une relation avec l’agnce et le client ( il rapporte les avancées du film) donc il organise les rendez vous.<o:p></o:p>
      • Assurer le tournage (organisation horaires, tout le monde est présent, démlais)<o:p></o:p>
      • Responsabilité de la post production (montage, effets spéciaux, dialogue, voix off), assure le bon déroulement.<o:p></o:p>
      • Il est responsable des œuvres pré existentes (image, son, musique) il se sert de stock shot (image pré existente dans une bande)<o:p></o:p>
      • Responsable de la négociation des contrats (contrat de travail de l’équipe technique, comédiens, figurants, prestataire, œuvre pré existente)<o:p></o:p>
      • Information de l’agence (probléme technique si il y en a)<o:p></o:p>
      • Responsable de la qualité technique du film (séquence qui ne correspond pas au story bord)<o:p></o:p>
      • Conservation du matériel (responsable du master du film au moins de 15 ans)<o:p></o:p>
      • Responsable de toutes les assurances (techniciens, comédiens, matériel, pellicule, cascade, explosion…), responsabilité civile, assurance pour les lieux de tourange, si il y a interruption ou annulation du film il faut une assurance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le document principal d’u film c’est le devis élaboré par le directeur de production. Pour élaborer le devis le directeur a des éléments d’estimation : <o:p></o:p>

    -          Story bord qui permet de chiffre le tournage<o:p></o:p>

    -          Note d’intention donnée par le réalisateur<o:p></o:p>

    -          Un découpage : liste de tout les plans que l’on va tourner pour réaliser le film. Plan : toutes le positions de caméra qui vont se succéder pour créer un film<o:p></o:p>

    -          Plan de travail : jour par jour, qu’est ce qu’on tourne et ou on tourne, c’est l’enchaînement des plans<o:p></o:p>

    -          L’appréhension du décor : selon le story bord<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE DEVIS (les neuf postes)<o:p></o:p>

    o      Pré production<o:p></o:p>

    o      Interprétation (salaire pour les comédiens, figurants)<o:p></o:p>

    o      Equipe technique<o:p></o:p>

    o      Equipe technique  étrangère<o:p></o:p>

    o      Matériel<o:p></o:p>

    o      Studio et décor<o:p></o:p>

    o      Stylisme<o:p></o:p>

    o      Régie : toutes les dépenses d’organisation<o:p></o:p>

    o      Pellicule laboratoire<o:p></o:p>

    o      Post production (son, image, effets spéciaux)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 3 chiffres : total partiel, total frais généraux de 15%( tout ce qu’on ne peut pas chiffre, ex bureau, électricité, tel…), total de marge, les voyages, charges sociales, assurances. En additionnant les 6 éléments on obtient le total HT ensuite on multiplie par 19,6% et on obtient le total TTC<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pré production : casting, repérage, équipe technique nécessaire à la pré production. Le casting director : doit trouver les comédiens, mannequins briefé par le réalisateur. C’est le chargé de file qui s’occupe des figurants. Briefe de la part du casting director aux personnes choisies par une bonne figuration (habits, maquillage). Comédiens : On établie des fiches de casting pour la sélection. On met les comédiens dans la situation du film (accessoires) et on vérifie leurs disponibilités. Une fois le casting terminé le casting director va préparer sa présentation pour le réalisateur, metteur en scène. Après on présente le casting à l’agence et au client, le réalisateur lui impose son choix et doit donc convaincre l’agence et le client. Les comédiens perçoivent un cachet (salaire) plus une rémunération appelée royantie c'est-à-dire dans quelle condition on peut utiliser l’image, sur temps de chaîne, durant un certain temps. Qui paye le comédien ? La société de production pour le royantie signé en 3 exemplaires. Mannequin : ont un code TX qui correspond à des barèmes de salaire. Les figurants signent aussi un royantie mais sans rémunération supplémentaire c’est un ensemble (cachet + royantie). Figuration : dirigé par le chef de file. Les figurants sont des éléments du décor, peu reconnaissable. Les figurants signent aussi un royantie mais sans rémunération supplémentaire c’est un ensemble (cachet + royantie). Pour trouver un enfant il faut déposer une demande à la DASS. Il y a des agences de mannequin pour enfant qui ont des dérogations de la DASS pour une année donc la loi est détournée, mais cet enfant devra se plier aux règles (5h de travail par jour). En parallèle au casting on lance le repérage c'est-à-dire recherche des décors naturel par le repéreur. Briefé par le directeur de production sur une idée de budget de décor, trouver un lieu ou on peut tourner tout en prévoyant les aspects financiers. Ce sera l’assistant de la mise en scène, repéreur ou régisseur général qui effectuera le casting. <o:p></o:p>

    Mood Bord : ensemble de photos qui donne esprit du film. Le repéreur présente ses photos prisent au réalisateur.  <o:p></o:p>

    Sur un tournage l’enfer c’est les animaux, ils sont gérés par des dresseurs mais il y a toute une organisation (caravane à transporter, la place, etc…).<o:p></o:p>

    Dans beaucoup de situations on utilise des doublures, ex si le comédien est exposé a trop de lumière, on prend une doublure, ou aussi pour des raisons de budget si le comédien lors d’une scène s’éloigne de dos à cheval.<o:p></o:p>

    Equipe technique : divisée en plusieurs sous équipe <o:p></o:p>

    Equipe de réalisation (mise en scène), on a le réalisateur, le premier assistant et selon la taille du film un 2ème ou 3ème assistant. Ensuite le script. <o:p></o:p>

    Le réalisateur dirige les acteurs, fait la mise en scène, il met en image une histoire sur le story bord. I choisit le casting, les décors, le chef opérateur. Il communique sa vision du film à toute l’équipe.<o:p></o:p>

    Le premier assistant : élément fondamental entre l’artistique et la technique. Il fait circuler les informations, traduit les besoins de son réalisateur auprès des différents intervenants. Il fait le plan de travail (organisation du tournage au jour le jour où on mentionne le lieu de tournage, les personnages, horaires et équipe technique) et la feuille de service (programme de la journée du tournage). Il impose le rythme du tournage.<o:p></o:p>

    La script : rarement dans les films publicitaires. Elle gère les raccords, c’est la mémoire du film. Elle tient un cahier rapport image, elle indique les plans. Elle tient aussi un rapport mouchard (les difficultés) et un rapport montage. <o:p></o:p>

    Rappel : le directeur de production, représente le producteur. Le producteur propose le réalisateur à l’agence et au client. Généralement chef d’entreprise, c’est la relation entre agence client, il mène le projet. Il s’occupe de l’avancement des travaux comme convenu avec l’agence te le client : homogénéité du projet. <o:p></o:p>

    Réunion pré production : client, agence, production. Du coté du client il y a le représentant client, pour l’agence i y a chef de projet, producteur agence, Tv producer, créatif et directeur artistique. Et pour la production il y a le producteur, directeur de production et réalisateur). <o:p></o:p>

    Les décors : c’est le lieu de tournage<o:p></o:p>

    Silhouette : figurant que l’on reconnaît à l’image<o:p></o:p>

    Vignette : image du story bord qui représente un plan. <o:p></o:p>

    Rappel → composition de l’équipe de production dans la phase de pré production <o:p></o:p>

    Ø      Réalisateur + assistant <o:p></o:p>

    Ø      Chef opérateur selon les films <o:p></o:p>

    Ø      Directeur de production<o:p></o:p>

    Ø      Répèreur ou régisseur général ou assistant mise en scène <o:p></o:p>

    Ø      Directeur de casting<o:p></o:p>

    Ø      Chef décorateur (si déco imp)  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département production et administration : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Directeur de production<o:p></o:p>
    • Secrétaire de production<o:p></o:p>
    • Comptable : administrateur de production<o:p></o:p>
    • Régisseur général <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Attribution du directeur de production : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le producteur représente une entreprise alors que le directeur de production est employé dans cette entreprise. Le producteur décide du choix du réalisateur, fait l’essentiel de la relation entre client et agence. Si le producteur ne peut être présent le seul lien est le directeur de production. Le producteur est le garant de la qualité du film et le directeur de production va tout mettre en œuvre pour que le producteur puisse garantir la qualité. <o:p></o:p>

    La mission du directeur de production commence des la phase de pré production, il assiste à toutes les réunions de mise en place du projet avec l’agence et le client. <o:p></o:p>

    ü      Il a un rôle à la fois tourné vers le budget mais surtout un œil technique.<o:p></o:p>

    ü       Il lance le repérage et casting. <o:p></o:p>

    ü      Il établie le devis ou le budget (comment on va tourner les plans, faire un devis c’est savoir comment on tourne, qui a besoin de quoi)<o:p></o:p>

    ü      Il négocie le matériel et donc les prestataires de service (fournisseur) : entreprise qui loue le matériel technique à la production. Post production synonyme est le montage. <o:p></o:p>

    Prestataires de services : loueur de caméra, matériel électrique, matériel machinerie, matériel son, location véhicule…<o:p></o:p>

    ü      Il fait toutes les réservations au niveau des fournisseurs<o:p></o:p>

    ü      Il négocie les contrats des comédiens<o:p></o:p>

    ü      Il constitue l’équipe technique<o:p></o:p>

    ü      Il contracte toutes les assurances (matériels, personnes, bien)<o:p></o:p>

    ü      Il assiste au tournage<o:p></o:p>

    ü      Il établie la facture (reflet du devis)<o:p></o:p>

    Cust controler : il est free lance. Il contrôle pour voir si il n’y a pas de piège, engagé par l’agence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Secrétaire ou assistant de production : <o:p></o:p>

    Mémoire du film, elle enregistre toutes les informations (accord, contrat, liste des matériels technique, autorisations de tournage, contrat de location). Elle s’occupe de tous les hébergements, réservation des voyages.pour ce métier il faut des qualités humaines. Toutes les informations passe par elle et elle les redistribue aux personnes concernés, départements. <o:p></o:p>

    Elle distribue la bible : soit le récapitulatif du tournage distribué aux techniciens, acteurs, réalisateurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Administrateur de production : <o:p></o:p>

    Comptable spécialisé dans le cinéma. Le terme technicien est divers (cinéma, tournage de film). Il inscrit les chiffres qui entre et qui sorte (recette et dépense), il fait la balance soit positif ou négatif au fur et à mesure que le tournage se déroule. Il effectue tous les règlements et doit justifier toutes les dépenses. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le régisseur général : logistique, organisation générale. <o:p></o:p>

    Dans un lieu privé : autorisation propriétaire. Autorisation voierie (doit être déterminée en terme d’espace car cela coûte cher), voisin pour les véhicules techniques installation. <o:p></o:p>

    Sur un boulevard : autorisation mairie, coupée la circulation c la police municipale. Panneau interdiction de se garer, arrêté municipal.<o:p></o:p>

    Pas la même chose départemental et nationale. <o:p></o:p>

    Conseil général : RD, préfecture : RN<o:p></o:p>

    Si on traverse l’autoroute prévenir les gendarmes. <o:p></o:p>

    Dans un immeuble : autorisation du syndic et des copropriétaires.<o:p></o:p>

    En mer : préfecture maritime<o:p></o:p>

    Bande de sable de 10m : conservatoire du littoral <o:p></o:p>

    Il faut une autorisation pour le lieu de tournage mais aussi pour tout ce qu’il y a autour.<o:p></o:p>

    Logistique : il aide tous les départements à avoir tout le matériel en temps et en heure.<o:p></o:p>

    Il aide tous les techniciens à être sur le plateau au bon moment : transport et hébergement. Prépare aussi tous les itinéraires pour que les techniciens arrivent directement sur le tournage. Gère tous les stationnement des véhicules techniques, ordre des camions précis, ex : camion caméra toujours le plus proche puis machinerie (déplacement caméra). Travail en collaboration avec le 1er assistant mis en scène. <o:p></o:p>

    En fin de tournage, vérifie les lieux de tournage, constate les dommages pour faire intervenir les assurances. Envoi des lettres de remerciement pour les autorités, s’occupe de dispatcher le matériel pour le départ et s’occupe de tout ce qui est financer de son équipe. Lorsque es décors sont grands il y a une régisseur adjoint. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Equipe technique et matériel nécessaire <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département image : <o:p></o:p>

    -         Chef opérateur : compose tout ce qui a à l’intérieur du cadre (comédiens, objet/ décor, lumière, machinerie). Il choisit le matériel (caméra, électrique, machinerie). C’est le réalisateur qui fait le choix du chef opérateur. Le chef opérateur est accompagné d’un premier assistant. <o:p></o:p>

    -         1er assistant, fait le point. Il s’occupe du fonctionnement de la caméra, peut proposer un cadre.<o:p></o:p>

    -         2ème assistant, change les boites films, il gère l’acheminement des éléments, il tient les rapports image (sur un cahier compte des bobines utilisées). Il prépare les essaies de caméra avant le tournage.<o:p></o:p>

    -         contrôle vidéo : caméra reliée à plusieurs écrans de contrôle (pour le metteur en scène, l’agence/ client). Il contrôle et enregistre toutes les prises et il repasse les prises selon les demandes. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département électricité : <o:p></o:p>

    -         chef électricien<o:p></o:p>

    -         électriciens<o:p></o:p>

    -         groupeman, fait marcher le groupe électrogène <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département machinerie : <o:p></o:p>

    -         rail travelling, voiture travelling, pied caméra, rigues et steady caméra, un chef machiniste (conçoit les systèmes de déplacement de caméra) + deux assistants<o:p></o:p>

    -         <o:p> </o:p>

    Département son : <o:p></o:p>

    -         ingénieur du son ou chef opérateur son<o:p></o:p>

    -         enregistreur numérique (dialogue, ambiance, film…)<o:p></o:p>

    -         perchman, accroche le son<o:p></o:p>

    -         deux techniciens sons <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département HMC (habillage, maquillage, coiffure) :<o:p></o:p>

    -          stylistes, habilleuse, costumier dans les films d’époques, un chef maquilleur/ coiffeur, techniciens spéciaux pour les maquillages spécifiques. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Département décoration : <o:p></o:p>

    -         chef décorateur<o:p></o:p>

    -         ensemblier : quelqu’un qui va chercher les éléments pour recréer un univers<o:p></o:p>

    -         régisseur d’extérieur, s’occupe du mobilier urbain (procurer vélos)<o:p></o:p>

    -         accessoiriste : bouteilles d’Evian spécial, prototype, étiquettes. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les 9 postes du devis : <o:p></o:p>

          pré- production<o:p></o:p>

          interprétation (comédiens/ figurants)<o:p></o:p>

          département équipe technique<o:p></o:p>

          matériel (caméra, machinerie, électrique, son, effets spéciaux)<o:p></o:p>

          studio/ décor (dépenses liées à la location d’un décor ou construction décor en studio)<o:p></o:p>

          organisation régie (frais d’organisation d’acheminement du matériel et techniques)<o:p></o:p>

          pellicule et traitement (laboratoire)<o:p></o:p>

          post production<o:p></o:p>

          décor/ stylisme (tapisserie, tissus, papier pour le décor. Stylisme : vêtements nécessaire aux comédiens). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quelques révisions : <o:p></o:p>

    Régie : autorisations, stationnements, remerciements, faire venir le matériel, financement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les synonymes : <o:p></o:p>

    Ø      script : synopsis<o:p></o:p>

    Ø      comédiens : acteurs<o:p></o:p>

    Ø      réalisateur : metteur en scène<o:p></o:p>

    Ø      assistant mise en scène : assistant réalisateur<o:p></o:p>

    Ø      assistant ingénieur son : chef opérateur <o:p></o:p>

    Ø      administrateur de production : comptable<o:p></o:p>

    Ø      client : annonceur<o:p></o:p>

    Ø      vidéo contrôleur : VTR<o:p></o:p>

    Ø      maison : société<o:p></o:p>

    Ø      chef opérateur : directeur de la photo<o:p></o:p>

    Ø      effets spéciaux : SFX<o:p></o:p>

    Ø      acteur de complément : figurants<o:p></o:p>

    Ø      droit à l’image : royaltie <o:p></o:p>

    Ø      devis : budget <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Que faut il ajouter au hors taxe pour arriver à un montant TTC ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    15% de frais généraux, total partiel, 10% Marge, voyages, assurances, charges sociales et TVA (TTC).<o:p></o:p>

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