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Par hinachii le 21 Décembre 2006 à 14:59
Les nouvelles technologies et le numérique<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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1er cours : texte « lieu dêtre », porte sur les fonctions de lart. Lart attire ou non une utilité ? Comment la question des fonctions de lart a évolué ?<o:p></o:p>
La fin du 19ème siècle est une période qui temps à reléguer lartiste en marge de la société. Il a moins de pouvoir et se voit dégagé des soucis du monde. A la renaissance lartiste a un rôle social, médiateur entre peuple et pouvoir, il est là pour dire le bien et le mal, le peintre lui est là pour peindre des sentiments, vérités, croyances pour agir au service de la monarchie.<o:p></o:p>
19ème siècle : lartiste : Manet et ses artistes sont lassés quon veuille les transformer en médiateur, journaliste, pédagogue, quon veuille faire dire autre chose à leur peinture. Le 19ème siècle voit surgir au cur du tableau la peinture elle-même dans ces formes, couleurs et esthétique. La peinture se met à exister pour elle-même dans ce sens on peut parler de lart pour lart. Si lart devient une beauté le rapport entre lart et la société disparaît il y a une juste une fonction décorative et se coupe de sa fonction sociale.<o:p></o:p>
Au 20ème siècle : lart nest pas là pour faire beau mais pour faire avancer le monde, faire la révolution, pour montrer lhorreur du monde, la tragédie. Le passage du 19ème au 20ème siècle cest le passage de la beauté à la laideur et le mot qui fait le lien cest avant-garde, utiliser pour montrer que les artistes sont du coté de ceux qui font avancer le monde. Donc le 20ème siècle est celui des contradictions (réelle\ abstrait, lindividu qui affirme sa liberté \ pouvoir des médias) car lart veut en finir avec le culte du beau mais en même temps ne veut pas se placer que sous la fonction du politique ou religieux.<o:p></o:p>
Problème du 20ème siècle : comment affirmer un art libre qui ne dépende pas du pouvoir politique et religieux mais un art qui soit lié avec la société, le politique.<o:p></o:p>
On verra des peintres à la fois révolutionnaires et des scultures, peinture détaché de la société.<o:p></o:p>
Malevitch et dautres, nhésite pas à provoquer le classicisme en faisant « le carré noir sur fond blanc ». Pour communiquer avec la réalité, ils utilisent les esthétiques du banale ou transfiguration du banale. Une immense partie du 20ème siècle est gouverné par les artistes ayant la volonté de renouer avec la société en utilisant des objets, matériaux pauvres, images issus du quotidien et on les transforme, ex : Warhol et le pop art. <o:p></o:p>
Le 20ème siècle cherche la vérité dans les formes pures, cherche a inventé un mouvement et de lautre coté cherche à renouer un lien avec la réalité, culture.<o:p></o:p>
Lun des grands paradoxe du 20ème siècle : être à la fois dans labstraction pure et la réalité, « Less is more », phrase clé du 20ème, le plus cest le moins, pour donner limage dune vérité puissante avec peu de chose appelé minimalisme, on veut des choses brutes, simples et efficaces, faire un monde avec le moins de choses possible.<o:p></o:p>
Réalisme, socialisme : répression par rapport a ce qua été lart du 19ème siècle car lart du 19ème a affirmé la liberté de lart, lautonomie de luvre dart, saffirme le caractère auto référentiel c'est-à-dire luvre dart ne trouve pas son sens ailleurs quen elle-même : libération de la couleur. Le 20ème siècle aura été celui dun mouvement le Fauvisme, affirmation de la liberté et crudité de la couleur, mise en évidence du jeu des couleurs primaires. Les artistes du 20ème siècle sont des enfants qui peignent comme des enfants (Miro, Mondrian). Autre concept du 20éme siècle : primitivisme, renouer un lien avec les âges et cultures, volonté de revenir aux sources.<o:p></o:p>
La question est de savoir si lon peut inventer quelque chose de neuf ou alors si la solution est de recycler, se réapproprier les choses ? Tout lavant-garde déclare une rupture totale avec les chaînes antérieures, porteuse dun pouvoir de destruction dun consensus formelle : lart. Il y a pouvoir de destruction pour construire quelque chose de nouveau. Le 20ème siècle est un rapport entre auto destruction et construction, il faut en finir avec lidée que la peinture doit ressembler au monde, idée de dissemblance.<o:p></o:p>
2ème cours <o:p></o:p>
→ Etude des fonctions de lart<o:p></o:p>
Il y a une dimension pragmatique dans lesthétique : cest le cas dans les arts appliqués, opposition entre utilitarisme et esthétisme nest pas depuis toujours. Nous avons fait de lart un territoire privilégié, autonome. Les arts comme la culture, peinture sont réservés à une élite, désormais musique, opéra, chanson sont devenus accessible à tout le monde. Lart a évolué dans ces formes de diffusion, dans son statut, identité. Une uvre dart est devenu diffère, varié ce qui pose problème car lart fonctionne en opposition avec la société. Lart du 20ème siècle est choquant, provocateur et nutilise plus les matériaux de la noblesse. Il est en retrait, il y a un mal entendu avec le monde. Lart du 20ème siècle ne va pas à lunisson des attentes du 20ème siècle, il est là pour poser des questions, il oublie les autres époques durant lesquelles lart était immergé dans la société de son temps.<o:p></o:p>
Avant les uvres dart habités larchitecture des palais, temples, églises, elles servaient à certaine fin politique. Elles avaient une vocation sociale, politique voir sacramentelle. On trouve déjà le problème de lélitisme, tout le monde navait pas le droit de regarder certains objets dont le sens était réservé (sorcier, prêtre). On peut considérer lhistoire de lart comme : du sacré au plus profond au non sacré. Les premières manifestations de lart sont liées à la vie ou la mort. La vérité de luvre dart ne deviendra quune beauté esthétique quand lart se détachera du sacré, religieux. Histoire de lart : successif détachement qui correspond à lessor de la modernité (voyage, commerce, rencontre), cest lhistoire dun viol ou dun vol.<o:p></o:p>
3ème cours : « ceci tuera cela » Victor Hugo, il montre dont les arts se sont libérés des contraintes.<o:p></o:p>
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Fin 19ème siècle des courants montrent lautonomie et lautoréférence de luvre (cubisme, surréalisme) : modernité, lart se coupe du public qui ne comprend pas toujours la portée de luvre → avant-garde, cest être en avance sur son temps : les artistes avant-gardistes sont marginalisés, cest le mythe du peintre maudit (ex : Van Gogh). <o:p></o:p>
Naissance de lindustrie culturelle : représentation standardisée (M.Monroe), industrie de limaginaire, du rêve. Auparavant on reconnaissait lorigine de luvre par ses caractéristiques propres (couleurs, ombres ) : aujourdhui tout tend à suniformiser, Hollywood sétend aussi à lart par les médias. Il y a une perte de responsabilité du spectateur (abruti devant la TV), le numérique tend à linteraction cest ce quon appelle le Self Média (Internet, jeux vidéos). <o:p></o:p>
Texte « ceci tuera cela » de Victor Hugo en 1831, récit dune scène dans léglise où le prêtre parle : il dit que les livres tueront léglise : signification de langoisse face à une science nouvelle (limprimerie) : idée que lintelligence va menacer la religion, lopinion détrôné la croyance. Il y a une relation logique entre la religion et limprimerie : au moyen orient par exemple les livres se vendent moins car la religion est plus forte. Victor Hugo donne lidée quun changement technologique engendre un changement de message, cf. Mac Luhan : changer les formes artistiques et donc les formes de pensée.<o:p></o:p>
Relation ancien support et leur signification profonde : <o:p></o:p>
Jusquau 15ème siècle larchitecture est luvre principale reflet du développement, de lhistoire et de la connaissance, des traditions sous chaque monument. La tradition orale ne suffit plus il faut fixer la mémoire dans le sol, la pierre, la terre : le monument est une forme décriture dans la terre (hiéroglyphe), volonté de signifier quelque chose, pour tous les peuples, souvent sens religieux. Passer de la lettre aux mots, des symboles aux phrases : les messages deviennent de plus en plus compliqués. <o:p></o:p>
Au fur et à mesure que la pensée à besoin de support pour sexprimer, larchitecture se développe, elle est une forme décriture (cf pyramide de Louxor entièrement recouverte de signes graphiques) : complication des messages. Lhumanité invente des formes darchitecture qui sont des formes dintelligence, mélanger les disciplines (linguistique, math), transformation des supports larchitecture évolue en fonction des besoins de la pensée humaine. Lart de la mémoire est aussi un art de la parole : répétition du même motif qui fait quil sapprend vite. La connaissance doit se fixer dans lécriture pour se populariser, la civilisation commence par la théocratie et finit dans la démocratie, larchitecture nest pas seulement le lieu de lexpression divine mais aussi de la liberté des peuples, artistes, maçons. La construction humaine est toujours en construction, on voit apparaître une grande liberté dans larchitecture. Larchitecture nest plus à la religion mais à limaginaire, au peuple : imagination populaire (vision, scène damour entre prêtre et nonne) grâce à la réforme de limprimerie. Jusqu'à Gutenberg larchitecture était la forme principale décriture : lart, la culture sous la tutelle de larchitecture, tous les autres arts se mettaient à la disposition de larchitecture, écriture universelle jusquau moyen âge.<o:p></o:p>
Larchitecture jusquau 15ème siècle a été le registre de lhumanité : le genre humain na rien écrit dimportant qui soit écrit dans la pierre. Au 15ème siècle nouvelle forme de perdurer est inventé : le livre va tuer lédifice, cest le plus grand événement de lhistoire, cest la révolution mère, le livre est indestructible il voyage se transporte : image aérienne de V Hugo du livre comme un oiseau. <o:p></o:p>
4ème cours : larchitecture : en centrant sur la question du minimalisme, larchitecture : fonctionnalisme, rationalisme.<o:p></o:p>
Lidée dépurer, dévider, de rendre les choses évidentes. Evidence : faire le vide de ce trop plein de signes qui encombre la mémoire. Larchi du 20ème siècle va chercher a épurer les choses jusqu'à presque rien.<o:p></o:p>
Le modèle de pensé de larchitecture : <o:p></o:p>
Fin 19ème siècle on a vu se développer lart nouveau, qui est le reflet architectural du romantisme. Le romantisme cest laffirmation de lindividu, de la passion, nature. Il a cherché a retrouver la puissance originel de la nature contre la raison. La société européenne cest lassée de cette rigueur classique et a voulu retrouver le désordre. La nature est décrite en langage mathématique, cest une forme de géométrisation, mathématisation, rationalisation. Le 19ème siècle est le retour au désordre donc arrivé du courant romantique avec la mise en évidence de la nature sauvage, on va imiter les jardins en désordre et ce phénomène de désordre se retrouve en architecture.<o:p></o:p>
Une culture classique faite de droite, rigueur et la culture romantique avec le coté sérieux, courbe.les fractales : derrière le désordre apparent il y a un ordre. Cest une manière de sopposer à une trop grande rigueur qui définit lâge moderne, dans le style nouveau il y a lidée dornement, idée dune esthétique qui soppose à lindustrie, cette architecture décorative, ornementale est là juste pour décorer et devient lincarnation de la société bourgeoise. Il y a une coupure entre une architecture décorative et les ouvriers de la réalité.<o:p></o:p>
Louis Sullivan : 1er grand architecte du moderne, 1992 « il serait souhaitable de renoncer pendant quelques années à tout ornement de manière à concentrer notre pensée sur la construction de bâtiment agréable par leur nudité ». On commence à critiquer lart nouveau, style nouille aux choses authentiques.<o:p></o:p>
La machine est au cur de la vie sociale, certains vont chercher a promouvoir lesthétique de la machine. Loos « le délire ornemental de lart nouveau auquel il préfère le fonctionnalisme du verre et de lacier ». <o:p></o:p>
Fonctionnalisme : idée de fonction, machine qui tourne et marche, aller à lessentiel de ce qui est utile. Gilbert Simondon : à analyser le fonctionnement des machines. Larchitecture du 20ème siècle est devenu performante pour cela elle sest adaptée aux matériaux de son temps. Loos, Wagner et dautres, entendent sopposer au style ornemental, capricieux, décoratif, naturel, art nouveau et entendent de promouvoir un style fondé sur le modèle industriel.<o:p></o:p>
Larchitecture répond aux problèmes de lhabitat avec des solutions efficaces et simples : Bauhaus, idée dun accord entre la forme et fonction de lobjet en recherchant lutilité, la fonctionnalité quon trouve, la beauté des formes. Dans le fonctionnalisme les formes des objets se rapprochent du vivant. On voit se développer une archi sous un jour collectif pour répondre aux besoins de logement, habitat. Tony Garner : 1er a avoir inventé les logements sociaux. Contre le style nouille on cherche a faire une architecture collective valable internationalement (béton armé). On passe dune architecture individuelle fondée sur la maison à une architecture collective fondé sur limmeuble. Un modèle ornemental différent dun modèle sur lidée de la rigueur, dépouillement archi cela se traduit par une prise de conscience de lespace public. Le problème de larchitecture moderne : imposé son modèle rationaliste au monde, planète donc tous se ressemble. Lhomme est sur terre pour vivre, rêver et larchi moderne a fait abstraction de ce besoin, larchi moderne par son sens du dépouillement a su répondre aux besoins de lâge industriel mais elle a oublié tout ce qui ne relève pas de la raison, fonction. Aujourdhui nous sommes sortit de la modernité rationnelle, fonctionnelle mais dans la post modernité : idée que le temps, plusieurs époques, espaces et croyances coexistent dans le même monde, lancien et le nouveau voisine dans le même monde. <o:p></o:p>
5éme cours <o:p></o:p>
Larchi est un art mais aussi le 1er de tous les arts, elle porte les autres arts. Peinture, musique, poésie et culture : tous ces arts proviennent de larchi. Mais cest aussi un langage et système de communication porteur dun discours. Donc l »archi est un art, média et langage, elle épouse le devenir industriel (invention béton armé, mur de pierre). Larchi oblige la ville à sorganiser à se structurer autrement que la ville traditionnelle. Il faut un noyau dur pour penser la structuration de la ville ça sappelle un réseau qui gouverne lessor industriel de la ville et les relations entre les villes. Invention des locomotives, trains pour cela construire des rails donc invention du réseau ferroviaire. Donc invention de réseaux de communication qui vont permettre à linformation et loisir de circuler à grande échelle (TV, radio). Le réseau gouverne la totalité du monde industriel.<o:p></o:p>
Quelle est lhistoire de cette notion de réseau ?<o:p></o:p>
Il faut voir lomniprésence du réseau, tout dabord la notion de réseau a pris la place de la notion de système, structure. « Le réseau » : processus dominant dans la pensée contemporaine. Réseau : la double référence : à la fois les techniques et lorganisme, la vie. Réseau : rétis qui signifie lidée de filet, ensemble de files entrelacés composé de lignes et nuds. Réseau renvoi à la technique (fabrication de textile), idée de maillage. A la renaissance : résel et non plus résil, résel est un tissus à large maille qui couvre le corps, filet des femmes sur la taille, ensuite résil, résel et résille.<o:p></o:p>
Idée centrale avec le réseau : cest de cacher et montrer en même temps, laisser paraître en obstruant un peu. (Ex : bas résille montre tout en cachant). Jeu de liberté et contrainte. Du tissu à linformation il y a un lien direct, le réseau couvre le corps et le laisse respirer, il est à la fois utilitaire et décorative. Tisser sa toile cest construire sa vie qui soppose à lidée de rupture, il y a une ambiguïté avec le fil dun coté et le ciseau de lautre.<o:p></o:p>
La relation avec le corps : lorganisme vivant est décrit comme un réseau qui permet au fluide de circuler, dés le début de la médecine, le réseau est lié au corps. Le corps en tant que réseau est un lieu de passage entre le centre du corps et la périphérique du corps. Au 18-19ème siècle : se dessine un nouveau concept de réseau, le réseau sort du corps ou des images du corps, il peut être construit comme un artifice mécanisé, des lors le réseau change est devient machine industriel inventé et fabriqué par lingénieur. Passage dun système féodal, militaire donc artisanal à un système industriel. St Simon : 1er théorie moderne du réseau 1760-1820. Lidée centrale entre argent et circulation car largent permet la circulation mais aussi lidée de contenir sous contrôle et laisser passer la libre circulation des hommes dans le réseau. Il y a une double image surveiller, circuler et communiquer. <o:p></o:p>
Dans les années 45-50, invention de linformation, MC Cul loch « le cerveau peut être apparenté à un calculateur numérique consistant en 10 milliards de relais appelés neurones ». Lidée que le cerveau est le réseau idéal, un idéal à atteindre par le système technique doit être partagé lidée dintelligence. <o:p></o:p>
Il y a les réseaux de la 1er modernité industrielle (ferroviaire, hydraulique, médias). Lidée des réseaux classiques cest quil y a un centre de réseau qui les nourrit. Les réseaux techniques industrielles ont la particularité de fonctionner du haut vers le bas (périphérie et centrale). Ce modèle de réseau est pyramidal, aujourdhui les réseaux fondés sur Internet sont du bas vers le haut, cest un média a double sens, on peut devenir émetteur, producteur et non plus que consommateur, cest le bottom up, bas vers le haut. Les réseaux industriels contre les réseaux Internet. Internet donne la possibilité dêtre consommateur et source dinformation, cest un espace de grande liberté avec une double polarité de liberté et contrainte.<o:p></o:p>
6ème cours<o:p></o:p>
Les nouveaux réseaux cest lensemble des connections qui sopèrent et agissent entre les neurones qui produisent un résultat, capables de faire plusieurs chose en même temps comme un cerveau. Réseau connexionniste : modèle capable dapprendre, produire des résultats qui nont pas été prévu dans le programme initial, auto programmation. Internet est un réseau de neurones, intelligence artificielle échappe aux réseaux davant et se rapproche de plus en plus de lêtre humain.<o:p></o:p>
« La danseuse artificielle de Michel Bret, cette installation donne au spectateur la possibilité dinteragir avec une danseuse virtuelle. Elle est dotée de perception artificielles et de réseaux de neurones, qui après un apprentissage de pas de danse, lui permette de développer des comportements gestuels autonomes et également dinterpréter la musique. Cela contribue a passer les frontières entre : vie réelle et vie artificielle, homme et machine ».<o:p></o:p>
La logique de lintelligence artificielle et des nouvelles technologies tend vers le vivant, (on arrive dans le regard des robots à simuler la peur). Les machines et la chimie se rapprochent du vivant (expérience avec lépiderme de la peau pour se connecter). Les réseaux sont de plus en plus comparable à une intelligence collective. Le mot réseau est devenu le concept clé qui permet de rendre compte de toute technique, théorie sur la notion de passage, le réseau a remplacé la cathédrale (comparaison entre réseau et religion).<o:p></o:p>
Problème posé : celui de notre statut nouveau de nomade, ça nous conduit au réseau du passage permanent vers le futur, forme de mobilité accru vers les réseaux lié au processus de mondialisation. On vit dans une société fondée sur le passage, transition.ns objets.<o:p></o:p>
7ème cours<o:p></o:p>
Dada : assembler, coller des objets qui ne se ressemblent pas, hétérogène, toutes les techniques, supports, médias peuvent être au service de ce courant. Le Dada semble constituer une tendance à la construction du nouveau, objets et une tendance réciproque à la destruction des anciens objets. Le 20ème siècle aura particulièrement pensée et produit des artistes qui joue sur la construction/ déconstruction. <o:p></o:p>
Tendance qui introduit de loriginalité, nouveauté dans la manière dappréhender lart, manifestation, affirmation de lindividualisme : essor de la démocratie donc on affiche son individualisme. La peinture avait pour fonction limitation du réel, respect de lacadémisme, imitation de la peinture, la photo et la peinture remettent en cause tout ça, concurrence avec le peintre.<o:p></o:p>
A partir de limpressionnisme, les peintres cherchent à se différencier des autres, cest pourquoi dada fait table rase de lhéritage passé. Dada est un mouvement mondialisé, il ignore les frontières, dada veut placer luvre au centre même de la vie sociale. <o:p></o:p>
Marcel Duchamp : fondateur de lart provocateur, tout lart du 20ème siècle est fondé sur ce mouvement qui conduit le spectateur dune contemplation extérieur à une participation active de luvre : déplacement de la position du spectateur. Le spectateur accepte dans sa tête que cette uvre est une uvre dart et non plus du bricolage, mentalement et aussi physiquement le spectateur participe.<o:p></o:p>
Lart de la renaissance serait une fenêtre qui montre le monde, dune image à distance on est passé à une immersion (jeux vidéos, cinéma).<o:p></o:p>
Aspect politique du dadaïsme : <o:p></o:p>
Courant révolutionnaire sortir lart pour lart et lintroduire dans la politique. Il y a un conflit entre lintérêt général et sa nécessaire liberté individuelle. Ce conflit entre liberté et politique est toujours dactualité.<o:p></o:p>
Dadaïsme : anarchisme, désordre <o:p></o:p>
Surréalisme : communiste socialiste<o:p></o:p>
Le surréalisme sécartera de dada. Chez dada il y a un mélange de la photo, littérature, figure/ signe, volonté den finir avec la séparation des lettres et art. il y a un lien entre dadaïsme et pub : rassembler sur même support texte et image. Dada remet en cause la relation uvre spectateur. Les artistes anticipent un phénomène Deejee : remix de morceaux existants. Début de dada 5 février 1916 Cabaret Voltaire avec des artistes comme Tzara. Fin de la guerre dada est supplanté par le surréalisme.<o:p></o:p>
1924 manifeste du surréalisme de Breton qui marque la cession dada / surréalisme.<o:p></o:p>
LE POP ART<o:p></o:p>
Si dada est un courant développé pendant la 2 G.M, le pop art sest développé à la fin de la 2 G.M et le baby boom. Cette célébrité est la conséquence du langage pop artiste avec le spectaculaire et le vocabulaire des images quotidiennes. Il y a un écho immédiat avec le public. Imitation de la réalité du monde, mise en scène du spectacle urbain. Notre réalité est scénarisé. Ces artistes sont les premiers à dialoguer avec la culture populaire, effacer les frontières. On entre dans une période art de masse. Ils ont voulu révéler ces images que nous ne voyons plus à force de les voir, ils sattaquent au banal, populaire. Magazines, stars, idoles sont au cur de ce mouvement, par le passé cétait la bible, ici domaine cinématographique (Marilyn Monroe). <o:p></o:p>
Le pop art a été révélateur de cette culture pop. Le mouvement se déplace aux USA (Jasper Johns ). Le but étant dinstituer un dialoguer avec les objets du quotidien et lart.<o:p></o:p>
8ème cours <o:p></o:p>
Andy Warhol : personnage centrale de lart du 20ème siècle car il a été le premier artiste a avoir cherché à inscrire son art dans un âge industriel. Il pense positivement la question des machines, il interrompt une tradition qui consiste à opposer deux niveaux : le sensible tel que le romantisme et la rationalisation, calcul tel que les machines. Comme si la sensibilité devenait une affaire industrielle, machinique. Il fait le lien entre lart des nobles majeurs et les arts appliqués mineurs : pensée totalement nouvelle, cest le premier a essayer de travailler sur le thème de la mode dans les arts. Il incarne dans sa manière de produire ses uvres un modèle industriel, il est au sommet de lindividualisme et le premier a penser lart comme collectif.<o:p></o:p>
Roy Lichtenstein : fait un lien entre les arts majeurs et mineurs. Il reprend limaginaire des bandes dessinées pour en faire des uvres dart. Dans ses peintures il reproduit le thème, les images mais aussi la texture des bandes dessinées. Il ouvre un dialogue entre le support et les médias.<o:p></o:p>
Rauschenberg : il fait des peintures combinées (mélange doiseau empaillé avec la peinture). Il prolonge lesthétique des cubistes, manière de peindre qui tente de réconcilier en mélangent le monde réel et monde des images. <o:p></o:p>
Lart du 20ème siècle veut réconcilier lart et le, monde<o:p></o:p>
Les courants comme le pop art ont la question du 20ème siècle : ils veulent changer le monde, louverture de lart moderne et contemporain a une volonté de renouer un contact avec le peuple.<o:p></o:p>
Johns Jasper : il peint des icônes présentent de manière redondante dans la société (drapeau américain, canette de bière), il sintéresse aux objets utilitaires considérés comme banalisés.<o:p></o:p>
Avec le pop art se produit un phénomène : avant lEurope avait le monopole et désormais cest lAmérique.<o:p></o:p>
Rapport Quémin : volonté de létat français daider les artistes et cela finit par fausser le jeu, cest létat qui décide quel artiste il faut acheter ou non, le processus de reconnaissance des artistes passe par létat.<o:p></o:p>
Dans les années après le pop art, nous avons vu à Nice un développement de courant : équivalent français du pop art américain c'est-à-dire le nouveau réalisme.<o:p></o:p>
Le nouveau réalisme : Pierre Restany a était le théoricien fondateur du nouveau réalisme, sorte de promoteur de la scène nationale française a travers le nouveau réalisme. 1960-1963 : le mouvement a durer 3 ans au cours desquels les artistes vont penser un nouveau courant. <o:p></o:p>
Le pop art a centré son existence sur la réalité des images, il traite, recycle, interroge des images et le nouveau réalisme sintéresse aux objets réels, aventure de lobjet. <o:p></o:p>
César : objets industriels, il fonde son uvre sur un geste tel que les voitures et la casse. Il transpose le geste de compression dans lart.<o:p></o:p>
Arman : ce qui est en cause cest une critique du monde industriel cest un monde qui repose sur le principe de la consommation et sur consommation et donc des problèmes de recyclage, déchets, pollution. <o:p></o:p>
Les artistes du nouveau réalisme : travaillent sur la vie et la mort de lobjet en faisant des sortes de cimetière et accumulation. Il prolonge les objets en série, il veut rapatrier le monde réel dans le monde de lart, ils capturent les objets réels avec des techniques industrielles. <o:p></o:p>
Yves Klein : a voulu capturer le ciel, il fait lavéliser le bleu comme dans lindustrie et obtient un bleu. <o:p></o:p>
Action painting : engagement physique du corps.<o:p></o:p>
Technique de recyclage des images de la pub : <o:p></o:p>
Villéglé : peint à partir de la logique du deejee images lacérées. <o:p></o:p>
Hains : accumulateur dimage de pub pour en faire une uvre dart.<o:p></o:p>
Ces artistes ont beaucoup travaillé sur lunivers de la machine tel que : Tinguely, Spoerri (objets de la table, cuisine dans ses uvres), Raysse (image du quotidien), Christo travaille sur le réel à léchelle de la ville.<o:p></o:p>
Nouveau réalisme : prolongement du pop art substituer à lidée de lart comme banalité, quotidienneté. Capturer le réel tel quil se présente.<o:p></o:p>
9ème cours<o:p></o:p>
Niki de st Phalle, prolongement de lart brut, forme dexpression naïve. Elle fait un usage particulier de la violence dans ces uvres.<o:p></o:p>
ð la redécouverte du réel, question des lieux et milieux ?<o:p></o:p>
Époque de la mondialisation, les acteurs de cet art contemporain se retrouvent dans des manifestations mondiales tel que Biennal à Venise. Il y a phénomène de multiplication des biennales qui conduit à un phénomène de standardisation des critères de lart.<o:p></o:p>
Jeff Koons, mélange des registres (cochon dans léglise). Ce qui est en cause cest le phénomène de marchandisation (tout ce qui est possible de marchandiser, culture, sexe ) <o:p></o:p>
Lart est un marché, largent est en cause et on peut dire quil y a un lien entre le phénomène de mondialisation, marchandisation et standardisation.<o:p></o:p>
Le sens de luvre dart est dans leffet de leur présence aux yeux de la communauté, fidèles.<o:p></o:p>
De plus en plus dartistes cherchent à faire redescendre lart sur terre car si luvre ne prend pas sa place dans un lieu, contexte elle perd son sens.<o:p></o:p>
Le but est de retrouver le lien entre luvre et le lieu, entre luvre et la société.<o:p></o:p>
LAND ART <o:p></o:p>
Le mouvement est né aux EU ce nest pas au hasard car les EU est un pays qui na pas dhistoire, mémoire aussi ancienne que leurope. Les EU rime avec idée de conquête. Les EU ont une profondeur de champ, beaucoup despace mais pas une profondeur de temps comme en europe. <o:p></o:p>
Les artistes du land art vont utiliser cette profondeur de champ pour marquer le passage de lhomme, le temps.<o:p></o:p>
Robert Smithson, « spiral Jetty », utilisation de matériaux naturels pour marquer la trace du passage de la civilisation.<o:p></o:p>
Christo, fait des uvres en grandeur nature « umbrellas », ce qui est en cause dans ces uvres : travailler à léchelle du paysage en grandeur nature et lidée de marquer le territoire.<o:p></o:p>
Walter de Maria, travaille avec la foudre. <o:p></o:p>
Il y a une volonté de renouer un lien avec lespace public car le propre de la modernité cest de sêtre détaché dun milieu.<o:p></o:p>
Maurizio cattelan, il a transposé les lettres qui sont lenseigne du site réel dHollywood dans une décharge public en Sicile dans le but de déplacer le regard que nous portons sur des images gravées dans nos têtes. Provocation dans la fait davoir voulu intégrer ces uvres dans un endroit valorisant.<o:p></o:p>
Le commercial, lartistique et le médiatique se même à haut niveau. Ex : jean Paul II blessé par une météorite.<o:p></o:p>
Carl André, fait de lart à léchelle horizontale. « Luvre dart idéale ce nest pas une sculture grecque mais lidée de route horizontale ».<o:p></o:p>
IN SITU<o:p></o:p>
Dialogue entre lespace du passé et lart contemporain, réappropriation des lieux pour leur donner une nouvelle image. Ex : colonne de Buren. Il y a une harmonie, tension avec le lieu originel. <o:p></o:p>
Richard Serra, il invite le spectateur à pénétrer dans ces uvres, impression de vertige.<o:p></o:p>
Autre aspect, les artistes veulent révéler lenvers du décor.<o:p></o:p>
Tania Mouraud, tension spatiale, culturelle dans lesquelles les artistes de lart in situ veulent travailler. Elle prend des panneaux pub et inscrit NI (négatif) pour renverser limage positive de la pub.<o:p></o:p>
uvre les pages images : de Moulene cest le modèle idéal fondé sur la médiation culturelle et sociale.<o:p></o:p>
Gerz, « steine » il y a un dialogue entre lart contemporain et la mémoire.<o:p></o:p>
Lhypernésie, trop plein de mémoire donc tendance a oublier amnésie. <o:p></o:p>
Chaque société doit se souvenir mais aussi oublier donc problème de choix. Il a voulu renvoyer les gens à la faculté doublie en enterrent les noms des déportés. Phénomène de les sis more, il a fait du moins quil a enterré et montre le plus.<o:p></o:p>
Les artistes ont choisi de travailler sur le temps, les sociétés traditionnelles se caractérisent par un emploi des matériaux de longue durée.<o:p></o:p>
On a une croissance de la communication qui le problème de saturation de la mémoire. Les sociétés pour se souvenir ont besoin doublier. Certains artistes ont décidé de traiter ce thème.<o:p></o:p>
Gerz, son uvre ; il a posé une question aux habitants est à inscrit leur réponse sur des plaques, désormais les gens sy intéressent : le monument vivant Biron. <o:p></o:p>
Aujourdhui le lieu de luvre dart est partout, daprès les grecs : deux distinctions de lieux. Le topos (dimension de lieu) et chôra (lieu en tant quil est approprié par les hommes).<o:p></o:p>
Aujourdhui beaucoup dartistes délocalisent leur production artistique, ils ont voulu inscrirent les réseaux numériques au service de luvre. Beaucoup dartistes utilisent leurs corps comme uvre dart comme Orlan par exemple.
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