• Les nouvelles technologies et le numérique<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    1er cours : texte « lieu d’être », porte sur les fonctions de l’art. L’art attire ou non une utilité ? Comment la question des fonctions de l’art a évolué ?<o:p></o:p>

    La fin du 19ème siècle est une période qui temps à reléguer l’artiste en marge de la société.  Il a moins de pouvoir et se voit dégagé des soucis du monde. A la renaissance l’artiste a un rôle social, médiateur entre peuple et pouvoir, il est là pour dire le bien et le mal, le peintre lui est là pour peindre des sentiments, vérités, croyances pour agir au service de la monarchie.<o:p></o:p>

    19ème siècle : l‘artiste : Manet et ses artistes sont lassés qu’on veuille les transformer en médiateur, journaliste, pédagogue, qu’on veuille faire dire autre chose à leur peinture. Le 19ème siècle voit surgir au cœur du tableau la peinture elle-même dans ces formes, couleurs et esthétique. La peinture se met à exister pour elle-même dans ce sens on peut parler de l’art pour l’art. Si l’art devient une beauté le rapport entre l’art et la société disparaît il y a une juste une fonction décorative et se coupe de sa fonction sociale.<o:p></o:p>

    Au 20ème siècle : l’art n’est pas là pour faire beau mais pour faire avancer le monde, faire la révolution, pour montrer l’horreur du monde, la tragédie. Le passage du 19ème au 20ème siècle c’est le passage de la beauté à la laideur et le mot qui fait le lien c’est avant-garde, utiliser pour montrer que les artistes sont du coté de ceux qui font avancer le monde. Donc le 20ème siècle est celui des contradictions (réelle\ abstrait, l’individu qui affirme sa liberté \  pouvoir des médias) car l’art veut en finir avec le culte du beau mais en même temps ne veut pas se placer que sous la fonction du politique ou religieux.<o:p></o:p>

    Problème du 20ème siècle : comment affirmer un art libre qui ne dépende pas du pouvoir politique  et religieux mais un art qui soit lié avec la société, le politique.<o:p></o:p>

    On verra des peintres à la fois révolutionnaires et des scultures, peinture détaché de la société.<o:p></o:p>

    Malevitch et d’autres, n’hésite pas à provoquer le classicisme en faisant « le carré noir sur fond blanc ». Pour communiquer avec la réalité, ils utilisent les esthétiques du banale ou transfiguration du banale. Une immense partie du 20ème siècle est gouverné par les artistes ayant la volonté de renouer avec la société en utilisant des objets, matériaux pauvres, images issus du quotidien et on les transforme, ex : Warhol et le pop art. <o:p></o:p>

    Le 20ème siècle cherche la vérité dans les formes pures, cherche a inventé un mouvement et de l’autre coté cherche à renouer un lien avec la réalité, culture.<o:p></o:p>

    L’un des grands paradoxe du 20ème siècle : être à la fois dans l’abstraction pure et la réalité, « Less is more », phrase clé du 20ème, le plus c’est le moins, pour donner l’image d’une vérité puissante avec peu de chose appelé minimalisme, on veut des choses brutes, simples et efficaces, faire un monde avec le moins de choses possible.<o:p></o:p>

    Réalisme, socialisme : répression  par rapport a ce qu’a été l’art du 19ème siècle car l’art du 19ème a affirmé la liberté de l’art, l’autonomie de l’œuvre d’art, s’affirme le caractère auto référentiel c'est-à-dire l’œuvre d’art ne trouve pas son sens ailleurs qu’en elle-même : libération de la couleur. Le 20ème siècle aura été celui d’un mouvement le Fauvisme, affirmation de la liberté et crudité de la couleur, mise en évidence du jeu des couleurs primaires. Les artistes du 20ème siècle sont des enfants qui peignent  comme des enfants (Miro, Mondrian). Autre concept du 20éme siècle : primitivisme, renouer un lien avec les âges et cultures, volonté de revenir aux sources.<o:p></o:p>

    La question est de savoir si l’on peut inventer quelque chose de neuf ou alors si la solution est de recycler, se réapproprier les choses ? Tout l’avant-garde déclare une rupture totale avec les chaînes antérieures, porteuse d’un pouvoir de destruction d’un consensus formelle : l’art. Il y a pouvoir de destruction pour construire quelque chose de nouveau. Le 20ème siècle est un rapport entre auto destruction et construction, il faut en finir avec l’idée que la peinture doit ressembler au monde, idée de dissemblance.<o:p></o:p>

    2ème cours <o:p></o:p>

    → Etude des fonctions de l’art<o:p></o:p>

    Il y a une dimension pragmatique dans l’esthétique : c’est le cas dans les arts appliqués, opposition entre utilitarisme et esthétisme n’est pas depuis toujours. Nous avons fait de l’art un territoire privilégié, autonome. Les arts comme la culture, peinture sont réservés à une élite, désormais musique, opéra, chanson sont devenus accessible à tout le monde. L’art a évolué dans ces formes de diffusion, dans son statut, identité. Une œuvre d’art est devenu diffère, varié ce qui pose problème car l’art fonctionne en opposition avec la société. L’art du 20ème siècle est choquant, provocateur et n’utilise plus les matériaux de la noblesse. Il est en retrait, il y a un mal entendu avec le monde. L’art du 20ème siècle ne va pas à l’unisson des attentes du 20ème siècle, il est là pour poser des questions, il oublie les autres époques durant lesquelles l’art était immergé dans la société de son temps.<o:p></o:p>

    Avant les œuvres d’art habités l’architecture des palais, temples, églises, elles servaient à certaine fin politique. Elles avaient une vocation sociale, politique voir sacramentelle. On trouve déjà le problème de l’élitisme, tout le monde n’avait pas le droit de regarder certains objets dont le sens était réservé (sorcier, prêtre). On peut considérer l’histoire de l’art comme : du sacré au plus profond au non sacré. Les premières manifestations de l’art sont liées à la vie ou la mort. La vérité de l’œuvre d’art ne deviendra qu’une beauté esthétique quand l’art se détachera du sacré, religieux. Histoire de l’art : successif détachement qui correspond à l’essor de la modernité (voyage, commerce, rencontre), c’est l’histoire d’un viol ou d’un vol.<o:p></o:p>

    3ème cours : « ceci tuera cela » Victor Hugo, il montre dont les arts se sont libérés des contraintes.<o:p></o:p>

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    Fin 19ème siècle des courants montrent l’autonomie et l’autoréférence de l’œuvre (cubisme, surréalisme) : modernité, l’art se coupe du public qui ne comprend pas toujours la portée de l’œuvre → avant-garde, c’est être en avance sur son temps : les artistes avant-gardistes sont marginalisés, c’est le mythe du peintre maudit (ex : Van Gogh). <o:p></o:p>

    Naissance de l’industrie culturelle : représentation standardisée (M.Monroe), industrie de l’imaginaire, du rêve. Auparavant on reconnaissait l’origine de l’œuvre par ses caractéristiques propres (couleurs, ombres…) : aujourd’hui tout tend à s’uniformiser, Hollywood s’étend aussi à l’art par les médias. Il y a une perte de responsabilité du spectateur (abruti devant la TV), le numérique tend à l’interaction c’est ce qu’on appelle le Self Média (Internet, jeux vidéos). <o:p></o:p>

    Texte « ceci tuera cela » de Victor Hugo en 1831, récit d’une scène dans l’église où le prêtre parle : il dit que les livres tueront l’église : signification de l’angoisse face à une science nouvelle (l’imprimerie) : idée que l’intelligence va menacer la religion, l’opinion détrôné la croyance. Il y a une relation logique entre la religion et l’imprimerie : au moyen orient par exemple les livres se vendent moins car la religion est plus forte. Victor Hugo donne l’idée qu’un changement technologique engendre un changement de message, cf. Mac Luhan : changer les formes artistiques et donc les formes de pensée.<o:p></o:p>

    Relation ancien support et leur signification profonde : <o:p></o:p>

    Jusqu’au 15ème siècle l’architecture est l’œuvre principale reflet du développement, de l’histoire et de la connaissance, des traditions sous chaque monument. La tradition orale ne suffit plus il faut fixer la mémoire dans le sol, la pierre, la terre : le monument est une forme d’écriture dans la terre (hiéroglyphe), volonté de signifier quelque chose, pour tous les peuples, souvent sens religieux. Passer de la lettre aux mots, des symboles aux phrases : les messages deviennent de plus en plus compliqués. <o:p></o:p>

    Au fur et à mesure que la pensée à besoin de support pour s’exprimer, l’architecture se développe, elle est une forme d’écriture (cf pyramide de Louxor entièrement recouverte de signes graphiques) : complication des messages. L’humanité invente des formes d’architecture qui sont des formes d’intelligence, mélanger les disciplines (linguistique, math), transformation des supports l’architecture évolue en fonction des besoins de la pensée humaine. L’art de la mémoire est aussi un art de la parole : répétition du même motif qui fait qu’il s’apprend vite. La connaissance doit se fixer dans l’écriture pour se populariser, la civilisation commence par la théocratie et finit dans la démocratie, l’architecture n’est pas seulement le lieu de l’expression divine mais aussi de la liberté des peuples, artistes, maçons. La construction humaine est toujours en construction, on voit apparaître une grande liberté dans l’architecture. L’architecture n’est plus à la religion mais à l’imaginaire, au peuple : imagination populaire (vision, scène d’amour entre prêtre et nonne) grâce à la réforme de l’imprimerie. Jusqu'à Gutenberg l’architecture était la forme principale d’écriture : l’art, la culture sous la tutelle de l’architecture, tous les autres arts se mettaient à la disposition de l’architecture, écriture universelle jusqu’au moyen âge.<o:p></o:p>

    L’architecture jusqu’au 15ème siècle a été le registre de l’humanité : le genre humain n’a rien écrit d’important qui soit écrit dans la pierre. Au 15ème siècle nouvelle forme de perdurer est inventé : le livre va tuer l’édifice, c’est le plus grand événement de l’histoire, c’est la révolution mère, le livre est indestructible il voyage se transporte : image aérienne de V Hugo du livre comme un oiseau.  <o:p></o:p>

     4ème cours : l’architecture : en centrant sur la question du minimalisme, l’architecture : fonctionnalisme, rationalisme.<o:p></o:p>

    L’idée d’épurer, dévider, de rendre les choses évidentes. Evidence : faire le vide de ce trop plein de signes qui encombre la mémoire. L’archi du 20ème siècle va chercher a épurer les choses jusqu'à presque rien.<o:p></o:p>

    Le modèle de pensé de l’architecture : <o:p></o:p>

    Fin 19ème siècle on a vu se développer l’art nouveau, qui est le reflet architectural du romantisme. Le romantisme c’est l’affirmation de l’individu, de la passion, nature. Il a cherché a retrouver la puissance originel de la nature contre la raison. La société européenne c’est lassée de cette rigueur classique et a voulu retrouver le désordre. La nature est décrite en langage mathématique, c’est une forme de géométrisation, mathématisation, rationalisation. Le 19ème siècle est le retour au désordre donc arrivé du courant romantique avec la mise en évidence de la nature sauvage, on va imiter les jardins en désordre et ce phénomène de désordre se retrouve en architecture.<o:p></o:p>

    Une culture classique faite de droite, rigueur et la culture romantique avec le coté sérieux, courbe.les fractales : derrière le désordre apparent il y a un ordre. C’est une manière de s’opposer à une trop grande rigueur qui définit l’âge moderne, dans le style nouveau il y a l’idée d’ornement, idée d’une esthétique qui s’oppose à l’industrie, cette architecture décorative, ornementale est là juste pour décorer et devient l’incarnation de la société bourgeoise. Il y a une coupure entre une architecture décorative et les ouvriers de la réalité.<o:p></o:p>

    Louis Sullivan : 1er grand architecte du moderne, 1992 «  il serait souhaitable de renoncer pendant quelques années à tout ornement de manière à concentrer notre pensée sur la construction de bâtiment agréable par leur nudité ». On commence à critiquer l’art nouveau, style nouille aux choses authentiques.<o:p></o:p>

    La machine est au cœur de la vie sociale, certains vont chercher a promouvoir l’esthétique de la machine. Loos « le délire ornemental de l’art nouveau auquel il préfère le fonctionnalisme du verre et de l’acier ». <o:p></o:p>

    Fonctionnalisme : idée de fonction, machine qui tourne et marche, aller à l’essentiel de ce qui est utile. Gilbert Simondon : à analyser le fonctionnement des machines. L’architecture du 20ème siècle est devenu performante pour cela elle s’est adaptée aux matériaux de son temps. Loos, Wagner et d’autres, entendent s’opposer au style ornemental, capricieux, décoratif, naturel, art nouveau et entendent de promouvoir un style fondé sur le modèle industriel.<o:p></o:p>

    L’architecture répond aux problèmes de l’habitat avec des solutions efficaces et simples : Bauhaus, idée d’un accord entre la forme et fonction de l’objet en recherchant l’utilité, la fonctionnalité qu’on trouve, la beauté des formes. Dans le fonctionnalisme les formes des objets se rapprochent du vivant. On voit se développer une archi sous un jour collectif pour répondre aux besoins de logement, habitat. Tony Garner : 1er a avoir inventé les logements sociaux. Contre le style nouille on cherche a faire une architecture collective valable internationalement (béton armé). On passe d’une architecture individuelle fondée sur la maison à une architecture collective fondé sur l’immeuble. Un modèle ornemental différent d’un modèle sur l’idée de la rigueur, dépouillement archi cela se traduit par une prise de conscience de l’espace public. Le problème de l’architecture moderne : imposé son modèle rationaliste au monde, planète donc tous se ressemble. L’homme est sur terre pour vivre, rêver et l’archi moderne a fait abstraction de ce besoin, l’archi moderne par son sens du dépouillement a su répondre aux besoins de l’âge industriel mais elle a oublié tout ce qui ne relève pas de la raison, fonction. Aujourd’hui nous sommes sortit de la modernité rationnelle, fonctionnelle mais dans la post modernité : idée que le temps, plusieurs époques, espaces et croyances coexistent dans le même monde, l’ancien et le nouveau voisine dans le même monde. <o:p></o:p>

    5éme cours <o:p></o:p>

    L’archi est un art mais aussi le 1er de tous les arts, elle porte les autres arts. Peinture, musique, poésie et culture : tous ces arts proviennent de l’archi. Mais c’est aussi un langage et système de communication porteur d’un discours. Donc l »archi est un art, média et langage, elle épouse le devenir industriel (invention béton armé, mur de pierre). L’archi oblige la ville à s’organiser à se structurer autrement que la ville traditionnelle. Il faut un noyau dur pour penser la structuration de la ville ça s’appelle un réseau qui gouverne l’essor industriel de la ville et les relations entre les villes. Invention des locomotives, trains pour cela construire des rails donc invention du réseau ferroviaire. Donc invention de réseaux de communication qui vont permettre à l’information et loisir de circuler à grande échelle (TV, radio). Le réseau gouverne la totalité du monde industriel.<o:p></o:p>

    Quelle est l’histoire de cette notion de réseau ?<o:p></o:p>

    Il faut voir l’omniprésence du réseau, tout d’abord la notion de réseau a pris la place de la notion de système, structure. « Le réseau » : processus dominant dans la pensée contemporaine. Réseau : la double référence : à la fois les techniques et l’organisme, la vie. Réseau : rétis qui signifie l’idée de filet, ensemble de files entrelacés composé de lignes et nœuds. Réseau renvoi à la technique (fabrication de textile), idée de maillage. A la renaissance : résel et non plus résil, résel est un tissus à large maille qui couvre le corps, filet des femmes sur la taille, ensuite résil, résel et résille.<o:p></o:p>

    Idée centrale avec le réseau : c’est de cacher et montrer en même temps, laisser paraître en obstruant un peu. (Ex : bas résille montre tout en cachant). Jeu de liberté et contrainte. Du tissu à l’information il y a un lien direct, le réseau couvre le corps et le laisse respirer, il est à la fois utilitaire et décorative. Tisser sa toile c’est construire sa vie qui s’oppose à l’idée de rupture, il y a une ambiguïté avec le fil d’un coté et le ciseau de l’autre.<o:p></o:p>

    La relation avec le corps : l’organisme vivant est décrit comme un réseau qui permet au fluide de circuler, dés le début de la médecine, le réseau est lié au corps. Le corps en tant que réseau est un lieu de passage entre le centre du corps et la périphérique du corps. Au 18-19ème siècle : se dessine un nouveau concept de réseau, le réseau sort du corps ou des images du corps, il peut être construit comme un artifice mécanisé, des lors le réseau change est devient machine industriel inventé et fabriqué par l’ingénieur. Passage d’un système féodal, militaire donc artisanal à un système industriel. St Simon : 1er théorie moderne du réseau 1760-1820. L’idée centrale entre argent et circulation car l’argent permet la circulation mais aussi l’idée de contenir sous contrôle et laisser passer la libre circulation des hommes dans le réseau. Il y a une double image surveiller, circuler et communiquer. <o:p></o:p>

    Dans les années 45-50, invention de l’information, MC Cul loch «  le cerveau peut être apparenté à un calculateur numérique consistant en 10 milliards de relais appelés neurones ». L’idée que le cerveau est le réseau idéal, un idéal à atteindre par le système technique doit être partagé l’idée d’intelligence. <o:p></o:p>

    Il y a les réseaux de la 1er modernité industrielle (ferroviaire, hydraulique, médias). L’idée des réseaux classiques c’est qu’il y a un centre de réseau qui les nourrit. Les réseaux techniques industrielles ont la particularité de fonctionner du haut vers le bas (périphérie et centrale). Ce modèle de réseau est pyramidal, aujourd’hui les réseaux fondés sur Internet sont du bas vers le haut, c’est un média a double sens, on peut devenir émetteur, producteur et non plus que consommateur, c’est le bottom up, bas vers le haut. Les réseaux industriels contre les réseaux Internet. Internet donne la possibilité d’être consommateur et source d’information, c’est un espace de grande liberté avec une double polarité de liberté et contrainte.<o:p></o:p>

    6ème cours<o:p></o:p>

    Les nouveaux réseaux c’est l’ensemble des connections qui s’opèrent et agissent entre les neurones qui produisent un résultat, capables de faire plusieurs chose en même temps comme un cerveau. Réseau connexionniste : modèle capable d’apprendre, produire des résultats qui n’ont pas été prévu dans le programme initial, auto programmation. Internet est un réseau de neurones, intelligence artificielle échappe aux réseaux d’avant et se rapproche de plus en plus de l’être humain.<o:p></o:p>

    « La danseuse artificielle de Michel Bret, cette installation donne au spectateur la possibilité d’interagir avec une danseuse virtuelle. Elle est dotée de perception artificielles et de réseaux de neurones, qui après un apprentissage de pas de danse, lui permette de développer des comportements gestuels autonomes et également d’interpréter la musique. Cela contribue a passer les frontières entre : vie réelle et vie artificielle, homme et machine ».<o:p></o:p>

    La logique de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies tend vers le vivant, (on arrive dans le regard des robots à simuler la peur). Les machines et la chimie se rapprochent du vivant (expérience avec l’épiderme de la peau pour se connecter). Les réseaux sont de plus en plus comparable à une intelligence collective. Le mot réseau est devenu le concept clé qui permet de rendre compte de toute technique, théorie sur la notion de passage, le réseau a remplacé la cathédrale (comparaison entre réseau et religion).<o:p></o:p>

    Problème posé : celui de notre statut nouveau de nomade, ça nous conduit au réseau du passage permanent vers le futur, forme de mobilité accru vers les réseaux lié au processus de mondialisation. On vit dans une société fondée sur le passage, transition.ns objets.<o:p></o:p>

    7ème cours<o:p></o:p>

    Dada : assembler, coller des objets qui ne se ressemblent pas, hétérogène, toutes les techniques, supports, médias peuvent être au service de ce courant. Le Dada semble constituer une tendance à la construction du nouveau, objets et une tendance réciproque à la destruction des anciens objets. Le 20ème siècle aura particulièrement pensée et produit des artistes qui joue sur la construction/ déconstruction.  <o:p></o:p>

    Tendance qui introduit de l’originalité, nouveauté dans la manière d’appréhender l’art, manifestation, affirmation de l’individualisme : essor de la démocratie donc on affiche son individualisme. La peinture avait pour fonction l’imitation du réel, respect de l’académisme, imitation de la peinture, la photo et la peinture remettent en cause tout ça, concurrence avec le peintre.<o:p></o:p>

    A partir de l’impressionnisme, les peintres cherchent à se différencier des autres, c’est pourquoi dada fait table rase de l’héritage passé. Dada est un mouvement mondialisé, il ignore les frontières, dada veut placer l’œuvre au centre même de la vie sociale. <o:p></o:p>

    Marcel Duchamp : fondateur de l’art provocateur, tout l’art du 20ème siècle est fondé sur ce mouvement qui conduit le spectateur d’une contemplation extérieur à une participation active de l’œuvre : déplacement de la position du spectateur. Le spectateur accepte dans sa tête que cette œuvre est une œuvre d’art et non plus du bricolage, mentalement et aussi physiquement le spectateur participe.<o:p></o:p>

    L’art de la renaissance serait une fenêtre qui montre le monde, d’une image à distance on est passé à une immersion (jeux vidéos, cinéma).<o:p></o:p>

    Aspect politique du dadaïsme : <o:p></o:p>

    Courant révolutionnaire sortir l’art pour l’art et l’introduire dans la politique. Il y a un conflit entre l’intérêt général et sa nécessaire liberté individuelle. Ce conflit entre liberté et politique est toujours d’actualité.<o:p></o:p>

    Dadaïsme : anarchisme, désordre…<o:p></o:p>

    Surréalisme : communiste socialiste<o:p></o:p>

    Le surréalisme s’écartera de dada. Chez dada il y a un mélange de la photo, littérature, figure/ signe, volonté d’en finir avec la séparation des lettres et art. il y a un lien entre dadaïsme et pub : rassembler sur même support texte et image. Dada remet en cause la relation œuvre spectateur. Les artistes anticipent un phénomène Deejee : remix de morceaux existants. Début de dada 5 février 1916 Cabaret Voltaire avec des artistes comme Tzara. Fin de la guerre dada est supplanté par le surréalisme.<o:p></o:p>

    1924 manifeste du surréalisme de Breton qui marque la cession dada / surréalisme.<o:p></o:p>

    LE POP ART<o:p></o:p>

    Si dada est un courant développé pendant la 2 G.M, le pop art s’est développé à la fin de la 2 G.M et le baby boom. Cette célébrité est la conséquence du langage pop artiste avec le spectaculaire et le vocabulaire des images quotidiennes. Il y a un écho immédiat avec le public. Imitation de la réalité du monde, mise en scène du spectacle urbain. Notre réalité est scénarisé. Ces artistes sont les premiers à dialoguer avec la culture populaire, effacer les frontières. On entre dans une période art de masse. Ils ont voulu révéler ces images que nous ne voyons plus à force de les voir, ils s’attaquent au banal, populaire. Magazines, stars, idoles sont au cœur de ce mouvement, par le passé c’était la bible, ici domaine cinématographique (Marilyn Monroe). <o:p></o:p>

    Le pop art a été révélateur de cette culture pop. Le mouvement se déplace aux USA (Jasper Johns…). Le but étant d’instituer un dialoguer avec les objets du quotidien et l’art.<o:p></o:p>

    8ème cours <o:p></o:p>

    Andy Warhol : personnage centrale de l’art du 20ème siècle car il a été le premier artiste a avoir cherché à inscrire son art dans un âge industriel. Il pense positivement la question des machines, il interrompt une tradition qui consiste à opposer deux niveaux : le sensible tel que le romantisme et la rationalisation, calcul tel que les machines. Comme si la sensibilité devenait une affaire industrielle, machinique. Il fait le lien entre l’art des nobles majeurs et les arts appliqués mineurs : pensée totalement nouvelle, c’est le premier a essayer de travailler sur le thème de la mode dans les arts. Il incarne dans sa manière de produire ses œuvres un modèle industriel, il est au sommet de l’individualisme et le premier a penser l’art comme collectif.<o:p></o:p>

    Roy Lichtenstein : fait un lien entre les arts majeurs et mineurs. Il reprend l’imaginaire des bandes dessinées pour en faire des œuvres d’art. Dans ses peintures il reproduit le thème, les images mais aussi la texture des bandes dessinées. Il ouvre un dialogue entre le support et les médias.<o:p></o:p>

    Rauschenberg : il fait des peintures combinées (mélange d’oiseau empaillé avec la peinture). Il prolonge l’esthétique des cubistes, manière de peindre qui tente de réconcilier en mélangent le monde réel et monde des images. <o:p></o:p>

    L’art du 20ème siècle veut réconcilier l’art et le,  monde<o:p></o:p>

    Les courants comme le pop art ont la question du 20ème siècle : ils veulent changer le monde, l’ouverture de l’art moderne et contemporain a une volonté de renouer un contact avec le peuple.<o:p></o:p>

    Johns Jasper : il peint des icônes présentent de manière redondante dans la société (drapeau américain, canette de bière), il s’intéresse aux objets utilitaires considérés comme banalisés.<o:p></o:p>

    Avec le pop art se produit un phénomène : avant l’Europe avait le monopole et désormais c’est l’Amérique.<o:p></o:p>

    Rapport Quémin : volonté de l’état français d’aider les artistes et cela finit par fausser le jeu, c’est l’état qui décide quel artiste il faut acheter ou non, le processus de reconnaissance des artistes passe par l’état.<o:p></o:p>

    Dans les années après le pop art, nous avons vu à Nice un développement de courant : équivalent français du pop art américain c'est-à-dire le nouveau réalisme.<o:p></o:p>

    Le nouveau réalisme : Pierre Restany a était le théoricien fondateur du nouveau réalisme, sorte de promoteur de la scène nationale française a travers le nouveau réalisme. 1960-1963 : le mouvement a durer 3 ans au cours desquels les artistes vont penser un nouveau courant. <o:p></o:p>

    Le pop art a centré son existence sur la réalité des images, il traite, recycle, interroge des images et le nouveau réalisme s’intéresse aux objets réels, aventure de l’objet.  <o:p></o:p>

    César : objets industriels, il fonde son œuvre sur un geste tel que les voitures et la casse. Il transpose le geste de compression dans l’art.<o:p></o:p>

    Arman : ce qui est en cause c’est une critique du monde industriel c’est un monde qui repose sur le principe de la consommation et sur consommation et donc des problèmes de recyclage, déchets, pollution. <o:p></o:p>

    Les artistes du nouveau réalisme : travaillent sur la vie et la mort de l’objet en faisant des sortes de cimetière et accumulation. Il prolonge les objets en série, il veut rapatrier le monde réel dans le monde de l’art, ils capturent les objets réels avec des techniques industrielles. <o:p></o:p>

    Yves Klein : a voulu capturer le ciel, il fait lavéliser le bleu comme dans l’industrie et obtient un bleu. <o:p></o:p>

    Action painting : engagement physique du corps.<o:p></o:p>

    Technique de recyclage des images de la pub : <o:p></o:p>

    Villéglé : peint à partir de la logique du deejee images lacérées.  <o:p></o:p>

    Hains : accumulateur d’image de pub pour en faire une œuvre d’art.<o:p></o:p>

    Ces artistes ont beaucoup travaillé sur l’univers de la machine tel que : Tinguely, Spoerri (objets de la table, cuisine dans ses œuvres), Raysse (image du quotidien), Christo travaille sur le réel à l’échelle de la ville.<o:p></o:p>

    Nouveau réalisme : prolongement du pop art substituer à l’idée de l’art comme banalité, quotidienneté. Capturer le réel tel qu’il se présente.<o:p></o:p>

    9ème cours<o:p></o:p>

    Niki de st Phalle, prolongement de l’art brut, forme d’expression naïve. Elle fait un usage particulier de la violence dans ces œuvres.<o:p></o:p>

    ð      la redécouverte du réel, question des lieux et milieux ?<o:p></o:p>

    Époque de la mondialisation, les acteurs de cet art contemporain se retrouvent dans des manifestations mondiales tel que Biennal à Venise. Il y a phénomène de multiplication des biennales qui conduit à un phénomène de standardisation des critères de l’art.<o:p></o:p>

    Jeff Koons, mélange des registres (cochon dans l’église). Ce qui est en cause c’est le phénomène de marchandisation (tout ce qui est possible de marchandiser, culture, sexe…) <o:p></o:p>

    L’art est un marché, l’argent est en cause et on peut dire qu’il y a un lien entre le phénomène de mondialisation, marchandisation et standardisation.<o:p></o:p>

    Le sens de l’œuvre d’art est dans l’effet de leur présence aux yeux de la communauté, fidèles.<o:p></o:p>

    De plus en plus d’artistes cherchent à faire redescendre l’art sur terre car si l’œuvre ne prend pas sa place dans un lieu, contexte elle perd son sens.<o:p></o:p>

    Le but est de retrouver le lien entre l’œuvre et le lieu, entre l’œuvre et la société.<o:p></o:p>

    LAND ART <o:p></o:p>

    Le mouvement est né aux EU ce n’est pas au hasard car les EU est un pays qui n’a pas d’histoire, mémoire aussi ancienne que l’europe. Les EU rime avec idée de conquête. Les EU ont une profondeur de champ, beaucoup d’espace mais pas une profondeur de temps comme en europe. <o:p></o:p>

    Les artistes du land art vont utiliser cette profondeur de champ pour marquer le passage de l’homme, le temps.<o:p></o:p>

    Robert Smithson, « spiral Jetty », utilisation de matériaux naturels pour marquer la trace du passage de la civilisation.<o:p></o:p>

    Christo, fait des œuvres en grandeur nature « umbrellas », ce qui est en cause dans ces œuvres : travailler à l’échelle du paysage en grandeur nature et l’idée de marquer le territoire.<o:p></o:p>

    Walter de Maria, travaille avec la foudre. <o:p></o:p>

    Il y a une volonté de renouer un lien avec l’espace public car le propre de la modernité c’est de s’être détaché d’un milieu.<o:p></o:p>

    Maurizio cattelan, il a transposé les lettres qui sont l’enseigne du site réel d’Hollywood dans une décharge public en Sicile dans le but de déplacer le regard que nous portons sur des images gravées dans nos têtes. Provocation dans la fait d’avoir voulu intégrer ces œuvres dans un endroit valorisant.<o:p></o:p>

    Le commercial, l’artistique et le médiatique se même à haut niveau. Ex : jean Paul II blessé par une météorite.<o:p></o:p>

    Carl André, fait de l’art à l’échelle horizontale. « L’œuvre d’art idéale ce n’est pas une sculture grecque mais l’idée de route horizontale ».<o:p></o:p>

    IN SITU<o:p></o:p>

    Dialogue entre l’espace du passé et l’art contemporain, réappropriation des lieux pour leur donner une nouvelle image. Ex : colonne de Buren. Il y a une harmonie, tension avec le lieu originel. <o:p></o:p>

    Richard Serra, il invite le spectateur à pénétrer dans ces œuvres, impression de vertige.<o:p></o:p>

    Autre aspect, les artistes veulent révéler l’envers du décor.<o:p></o:p>

    Tania Mouraud, tension spatiale, culturelle dans lesquelles les artistes de l’art in situ veulent travailler. Elle prend des panneaux pub et inscrit NI (négatif) pour renverser l’image positive de la pub.<o:p></o:p>

    Œuvre les pages images : de Moulene c’est le modèle idéal fondé sur la médiation culturelle et sociale.<o:p></o:p>

    Gerz, « steine » il y a un dialogue entre l’art contemporain et la mémoire.<o:p></o:p>

    L’hypernésie, trop plein de mémoire donc tendance a oublier amnésie. <o:p></o:p>

    Chaque société doit se souvenir mais aussi oublier donc problème de choix. Il a voulu renvoyer les gens à la faculté d’oublie en enterrent les noms des déportés. Phénomène de les sis more, il a fait du moins qu’il a enterré et montre le plus.<o:p></o:p>

    Les artistes ont choisi de travailler sur le temps, les sociétés traditionnelles se caractérisent par un emploi des matériaux de longue durée.<o:p></o:p>

    On a une croissance de la communication qui le problème de saturation de la mémoire.  Les sociétés pour se souvenir ont besoin d’oublier. Certains artistes ont décidé de traiter ce thème.<o:p></o:p>

    Gerz, son œuvre ; il a posé une question aux habitants est à inscrit leur réponse sur des plaques, désormais les gens s’y intéressent : le monument vivant Biron. <o:p></o:p>

    Aujourd’hui le lieu de l’œuvre d’art est partout, d’après les grecs : deux distinctions de lieux. Le topos (dimension de lieu) et chôra (lieu en tant qu’il est approprié par les hommes).<o:p></o:p>

    Aujourd’hui beaucoup d’artistes délocalisent leur production artistique, ils ont voulu inscrirent les réseaux numériques au service de l’œuvre. Beaucoup d’artistes utilisent leurs corps comme œuvre d’art comme Orlan par exemple.


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