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J'ai créé cette nouvelle rubrique pour que les autres promo sachent à quoi s'attendre. Si vous avez les sujets des années précédentes, envoyez les ou laissez un commmentaire là!
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Je reçois plusieurs mails me demandant de mettre en ligne les sujets des années précédentes...
Malheureusement, je ne les ai pas sous la main !
Collaborons, collaborons ! Envoyez moi ceux que vous avez ou laissez un commentaire dans cette rubrique pour les autres promo !
19 commentaires -
Quelle est limage ? Qui est le fantôme ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Lauteur, qui nous entraîne dans une introspection de son rapport à la photographie et de sa vie, par ricochet ?<o:p></o:p>
Nous, qui lisons en comprenant les images sans les voir tout à fait ?<o:p></o:p>
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Freund nous a aidé à comprendre la photo, Guibert nous aide à transpercer ses fantômes (ceux de la phot ou les siens ?). <o:p></o:p>
Freund faisait un portrait de la photo, Guibert fait son autoportrait (le sien et celui de la photo).<o:p></o:p>
En toute sincérité, avec naïveté de temps en temps, avec candeur parfois, gravité souvent et intelligence toujours.<o:p></o:p>
Mélange réussit entre nouvelles, essais et autobiographies. Laventure de limage, de la photo et de limage de lauteur qui fuit subrepticement.<o:p></o:p>
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Tantôt plaisant, tantôt gênant. La société, lhomme, le sexe, la famille et bien dautres sujets encore, liés presque par définition à la photographie, sont abordés pour nous emporter de lautre côté du mystère des Chambres claires, noires, obscures.<o:p></o:p>
Limage Fantôme, ou le mystère de la représentation de soi et du monde.<o:p></o:p>
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Barthes sinterroge sur ce quest la photo, il se demande ce quelle est « en elle-même ».
Que représente-elle pour le « spectator » (le spectateur) ?
Que veut dire « lopérator » (le photographe) sur le « spectrum » (lobjet, le sujet de la photo) ?
Il distingue le « studium » : « sorte dinvestissement général », qui fait appelle à la personnalité, la culture, le contexte dans le quel se trouve le spectator ; du « punctum » : « ce hasard qui, en elle [nous] point. Le studium de louvrage serait la Photographie et la méta-Photographie, et le punctum, la photo du « Jardin dHiver ». Invisible et omniprésente, lui seul peut nous la décrire telle quelle est ressentie par le spectator du punctum en question nous la faire apprécier car il nous fait partager son propre punctum personnel, individuel, voire existentiel.
Cest un ouvrage à lire après Photographie et société et en même temps que lImage Fantôme, ou presque
Car bien que fondateur, référence en la matière, cette réflexion nécessite, à mon avis, quelques repères (donnés par Freund).
Même si Guibert se livre, il le fait avec sa société, ou du moins, son point de vue sur la civilisation dans la quelle il évolue, avec son entourage, son histoire.
Barthes, au contraire, est nécessairement seul devant le « Jardin dHiver ». Il nous propose une introspection au combien perspicace de la Photo, de son rapport à la Mère, à la Mort et toute son étude, si objective quelle se veuille au départ, et intrinsèquement liée à son expérience personnelle de la photo, de lamour quil voue à sa mère, et de la mort qui se rapproche inexorablement.
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Eric Zemmour soutient la thèse selon laquelle les hommes se seraient féminisés au fil du temps. Misogyne ? Macho ? Non, Eric Zemmour lui-même est féminisé.
Il fait un constat qui lui semble désastreux : les hommes assument leur part de féminité et étalent leur crèmes de beautés dans leur salle de bain espace éminemment féminin comme pour concurrencer leurs colocataires.
Bien sûr, au premier abord, on ce dit que cela ne tient pas debout. Si les homes sétaient « féminisés », ils ne battraient plus leurs femmes, ils ne soumettraient pour le « sexe faible », ils nachèteraient plus de grosses voitures Mais Zemmour nous fait bien ressentir que ce ne sont pas tous les hommes qui virent de genre. En effet, il faut ce largent pour être un « métro sexuel », cest donc la petite bourgeoisie et la classe moyenne qui est le plus touchée par ce nouveau mal(e).
Mais est-ce vraiment un mal ? Nous aimons les hommes qui parlent damour mieux que de sexe, dégalité plus que de domination, de valeurs émotionnelles autant que de valeurs rationnelles
Néanmoins, il ne faut pas oublier que notre culture structure bien plus notre esprit que ce que nous limaginons Et notre culture, lorganisation de notre société repose depuis bien longtemps sur la distinction homme femme Distinction de plus en plus difficile
Mais je préfère laisser à Eric Zemmour le soin de vous expliquer le pourquoi du comment.
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Lessai est rédigé dans un style très simple, sans pour autant tomber dans le piège du simpliste Les arguments sont agrémentés de chiffres mais aussi danalyse des médias et surtout dobservations pertinentes.
Pourtant, louvrage nest pas exhaustif, il le dit lui-même dès la première page, ce nest ni une étude sociologique rigoureuse, ni un traité de philosophie à lusage des machos. Zemmour se contente de décrire ce quil voit et dessayer de trouver des explications aux multiples constats quil fait, qui le frappe parfois de plein fouet. Il a le chic pour délier ces petits riens qui nous semblent naturels surtout aux jeunes générations mais qui sont profondément révélateurs.
Le propre de cet ouvrage est à mon sens de nous ouvrir lesprit, dexercer plus souvent notre esprit critique.
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Et je me demande si cette féminisation des hommes nest pas née de leur peur de lenvahissement de lespace public par les femmes. De plus en plus présentent dans la vie politique et médiatique occidentale sans pour autant être mieux représentés les Femmes nont de cesse de simposer aux regards de tous, comme des acteurs sociaux majeurs et prennent ainsi la place des hommes.
Alors, dernier recours de Premier Sexe contre cette invasion du féminin ? Ou nouvelle prise de position morale ? Ou encore évolution naturelle de lhumanité ?
Car souvenez-vous, « La Femme est lavenir du lhomme » Aragon
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