• J'ai créé cette nouvelle rubrique pour que les autres promo sachent à quoi s'attendre. Si vous avez les sujets des années précédentes, envoyez les ou laissez un commmentaire !


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  • Je reçois plusieurs mails me demandant de mettre en ligne les sujets des années précédentes...

    Malheureusement, je ne les ai pas sous la main !

    Collaborons, collaborons ! Envoyez moi ceux que vous avez ou laissez un commentaire dans cette rubrique pour les autres promo !


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  • Quelle est l’image ? Qui est le fantôme ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    L’auteur, qui nous entraîne dans une introspection de son rapport à la photographie et de sa vie, par ricochet ?<o:p></o:p>

    Nous, qui lisons en comprenant les images sans les voir tout à fait ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freund nous a aidé à comprendre la photo, Guibert nous aide à transpercer ses fantômes (ceux de la phot ou les siens … ?). <o:p></o:p>

    Freund faisait un portrait de la photo, Guibert fait son autoportrait (le sien et celui de la photo).<o:p></o:p>

    En toute sincérité, avec naïveté de temps en temps, avec candeur parfois, gravité souvent et intelligence … toujours.<o:p></o:p>

    Mélange réussit entre nouvelles, essais et autobiographies. L’aventure de l’image, de la photo et de l’image de l’auteur qui fuit subrepticement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tantôt plaisant, tantôt gênant. La société, l’homme, le sexe, la famille et bien d’autres sujets encore, liés presque par définition à la photographie, sont abordés pour nous emporter de l’autre côté du mystère des Chambres … claires, noires, obscures.<o:p></o:p>

    L’image Fantôme, ou le mystère de la représentation de soi et du monde.<o:p></o:p>


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  •                    Barthes s’interroge sur ce qu’est la photo, il se demande ce qu’elle est « en elle-même ».

                Que représente-elle pour le « spectator » (le spectateur) ?

                Que veut dire « l’opérator » (le photographe) sur le « spectrum » (l’objet, le sujet de la photo) ?

                Il distingue le « studium » : « sorte d’investissement général », qui fait appelle à la personnalité, la culture, le contexte … dans le quel se trouve le spectator ; du « punctum » : « ce hasard qui, en elle [nous] point. Le studium de l’ouvrage serait la Photographie et la ‘méta-Photographie’, et le punctum, la photo du « Jardin d’Hiver ». Invisible et omniprésente, lui seul peut nous la décrire telle qu’elle est ressentie par le spectator du punctum en question… nous la faire apprécier… car il nous fait partager son propre punctum personnel, individuel, voire existentiel.

                C’est un ouvrage à lire après Photographie et société et en même temps que l’Image Fantôme, ou presque …

    Car bien que ‘fondateur’, ‘référence’ en la matière, cette réflexion nécessite, à mon avis, quelques repères (donnés par Freund).

    Même si Guibert se livre, il le fait avec sa société, ou du moins, son point de vue sur la civilisation dans la quelle il évolue, avec son entourage, son histoire.

                Barthes, au contraire, est nécessairement seul devant le « Jardin d’Hiver ». Il nous propose une introspection au combien perspicace de la Photo, de son rapport à la Mère, à la Mort… et toute son étude, si objective qu’elle se veuille au départ, et intrinsèquement liée à son expérience personnelle de la photo, de l’amour qu’il voue à sa mère, et de la mort qui se rapproche inexorablement.


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  •                    Eric Zemmour soutient la thèse selon laquelle les hommes se seraient féminisés au fil du temps. Misogyne ? Macho ? Non, Eric Zemmour lui-même est féminisé.

                Il fait un constat qui lui semble désastreux : les hommes assument leur part de féminité et étalent leur crèmes de beautés dans leur salle de bain – espace éminemment féminin – comme pour concurrencer leurs colocataires.

                Bien sûr, au premier abord, on ce dit que cela ne tient pas debout. Si les homes s’étaient « féminisés », ils ne battraient plus leurs femmes, ils ne soumettraient pour le « sexe faible », ils n’achèteraient plus de grosses voitures… Mais Zemmour nous fait bien ressentir que ce ne sont pas tous les hommes qui virent de genre. En effet, il faut ce l’argent pour être un « métro sexuel », c’est donc la petite bourgeoisie et la classe moyenne qui est le plus touchée par ce nouveau mal(e).

                Mais est-ce vraiment un mal ? Nous aimons les hommes qui parlent d’amour mieux que  de sexe, d’égalité plus que de domination, de valeurs émotionnelles autant que de valeurs rationnelles…

    Néanmoins, il ne faut pas oublier que notre culture structure bien plus notre esprit que ce que nous l’imaginons… Et notre culture, l’organisation de notre société repose depuis bien longtemps sur la distinction homme femme… Distinction de plus en plus difficile…

                            Mais je préfère  laisser à Eric Zemmour le soin de vous expliquer le pourquoi du comment.

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                            L’essai est rédigé dans un style très simple, sans pour autant tomber dans le piège du simpliste… Les arguments sont agrémentés de chiffres mais aussi d’analyse des médias et surtout d’observations pertinentes.

                Pourtant, l’ouvrage n’est pas exhaustif, il le dit lui-même dès la première page, ce n’est ni une étude sociologique rigoureuse, ni un traité de philosophie à l’usage des machos. Zemmour se contente de décrire ce qu’il voit et d’essayer de trouver des explications aux multiples constats qu’il fait, qui le frappe parfois de plein fouet. Il a le chic pour délier ces petits riens qui nous semblent naturels – surtout aux jeunes générations – mais qui sont profondément révélateurs.

                Le propre de cet ouvrage est – à mon sens – de nous ouvrir l’esprit, d’exercer plus souvent notre esprit critique.

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                Et je me demande si cette féminisation des hommes n’est pas née de leur peur de l’envahissement de l’espace public par les femmes. De plus en plus présentent dans la vie politique et médiatique occidentale – sans pour autant être mieux représentés – les Femmes n’ont de cesse de s’imposer aux regards de tous, comme des acteurs sociaux majeurs… et prennent ainsi la place des hommes.

    Alors, dernier recours de Premier Sexe contre cette invasion du féminin ? Ou nouvelle prise de position morale ? Ou encore évolution naturelle de l’humanité ?

    Car souvenez-vous, « La Femme est l’avenir du l’homme » Aragon …


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