• Année 2004

    L2: Geffroy, La communication par la parole.
    En soulignant les paradoxes qu'elle recouvre par ailleurs, compte tenu de la place qu'a pris le corps dans nos sociétés, vous commenterez cette citation d'Umberto Eco dans "la guerre du faux" : "le corps devient inutile, on n'a besoin que des yeux".

    votre commentaire
  • Média et communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Cours 1

    <o:p> </o:p>

    Textes qui rendent compte de l’évolution singulière de la communication :<o:p></o:p>

    -         Va au-delà des prévisions de développement<o:p></o:p>

    -         Modalité de développements pas attendus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Système Humain de plus en plus complexe, de même que leur Systèmes de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alain Ehrenberg : L’individu incertain 1995<o:p></o:p>

    « La TV rend visible nos évidences »<o:p></o:p>

    Sociologue / psychanalyste, chercheur au CNRS, nouveauté dans la vision contemporaine.<o:p></o:p>

    à Forme de décomposition dans la société humaine et le rôle des médias dans cette société. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    P. Blanchard : La fracture coloniale<o:p></o:p>

    Historien, recherches sur les mécanismes et effets de la colonisation et de l’immigration.<o:p></o:p>

    à Difficultés de la France à intégrer son passé colonial et post colonial.<o:p></o:p>

    à « Urbanisme urbain » à la mode. <o:p></o:p>

    à Pour l’auteur, les problèmes post coloniaux sont des « symptômes d’un retour du refoulement » : Le passé resurgit dans l’actualité de façon désordonnée, déstructurée.<o:p></o:p>

    ð     Revendication des enfants des colonies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les célébrations mémorielles collectives et fracture sociale

    <o:p> </o:p>

    On ne peut pas séparer :<o:p></o:p>

    -         L’orchestration médiatique et la mémoire de l’histoire<o:p></o:p>

    -         de toutes les évolutions des sociétés avancées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -   L’évolution de la façon dont les individus entrent en interaction : 1960 : qualifié de crise par un socio psychanalyste.<o:p></o:p>

    Et paradoxalement :<o:p></o:p>

    -         Les Tic, censées faciliter la communication, ne facilitent pas cette crise sociale, culturelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stratégies des communauté : fragmentation du système social<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant 70 : Société : hétérogénéité<o:p></o:p>

                       Culture ; homogénéité de ces groupes hétérogènes.<o:p></o:p>

    Depuis 70 : cette ancienne classification Société / Culture est estompée voire désuète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sensibilité des minorités culturelles : rend la culture hétérogène => Agrandi l’Ecart entre les cultures.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La rencontre de cultures différentes est enrichissante (ex : Gauguin) si elle est bien faite, si elle fait évoluer dans le bon sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fracture sociale n’a fait que se creuser.<o:p></o:p>

    Les médias ont joué un rôle considérable.<o:p></o:p>

    La multiplication des célébrations mémorielles faisait un immense décor de mémoire, comme ceux d’Hollywood, qui cachent avec talent :<o:p></o:p>

    ð     1 Mémoire en rapport avec 1 histoire collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On sait que les mouvements de Réunion, de rassemblement collectif pour des célébrations collectives naissent et se développent dans un contexte économique socioculturel en crise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les célébrations collectives orchestrées par les média après le 11 septembre ont été construites bien avant l’évènement.<o:p></o:p>

    Pendant une prise de conscience de la validité du puritanisme actif des USA et une tragédie <o:p></o:p>

    ð     1° model de célébration collective au USA : pendant la pandémie du SIDA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     Pratique sociale et spectacularisation du lien social<o:p></o:p>

    Ø     Célébrations collectives du 11 sept reprennent les mises en scène du collectif qui avaient fait leur preuve pour le sida.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dep 90 : Célébrations Collectives de deuils étonnants.<o:p></o:p>

    ð     Sous l’influence de la fracture sociale, de ces signes de déviation sociale…<o:p></o:p>

    Avant : quand il survenait une mort étrange dans un village à silence de rigueur…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les sociétés industrielles ont multiplié comme des rites conjuratoires (de quoi ???), comme une mortification collective, des pratiques de Deuil et de cérémonie Mémorielles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Incantation : culte de la mémoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expier une mémoire collective impossible à élaborer, dans la quelle, sur le premier plan se trouvait la figure de l’autre, du différent, de l’Etranger.<o:p></o:p>

    Donc exploitation du Mémoriel collectif => pratiques bel et bien conjuratoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre paradoxe, au même moment.<o:p></o:p>

    Question de l’altérité dans la société / Question pour approcher ce qui est de l’ordre de l’identité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Qui est l’autre / Qui suis-je ?<o:p></o:p>

    Identité sociale, sexuelles, culturelle ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Contrairement au vielles illusions de Mai 68 (libération sexuelles, …).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Occultation, Ecrans devant la mémoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 20 ans : recherches sur les identités culturelles « Cultural Studies ».<o:p></o:p>

                                Etudes sur les genres hommes / femmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     illusion glamour mais jamais sur :<o:p></o:p>

    o       L’identité incertaine : homo : mariage ? Acte sexuel ? autorisés ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Travaux qui existent depuis 20 ans sur d’autre sociétés et d’autres cultures que la notre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : malaise de la civilisation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Rôle, place, fonction de l’esthétique et du look ?<o:p></o:p>

    ð      Enorme machine narcissique qui se développe avec des effets dont les conséquences seront peut-être visible dans 10 ans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Brouillage des frontières Privé / Public

    <o:p> </o:p>

    Internet : Blog : journaux intimes<o:p></o:p>

    TV : Télé réalité <o:p></o:p>

    ð     Symptômes de l’évolution de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Symbole Star Ac’ : représentation stylisée su « petit prince » de Saint Exupéry.<o:p></o:p>

    ð     Enfance en chacun de nous, enfant idéal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une des représentations les plus puissantes de nos représentations narcissiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Via le Narcissisme ambiant qui oblige :<o:p></o:p>

    -         à paraître 35 ans quand on en a 40.<o:p></o:p>

    o       Développement de la chirurgie<o:p></o:p>

    o       Développement des cosmétiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Assujétion qui se pare d’une Erotisation <o:p></o:p>

    §        Corps parfait<o:p></o:p>

    §        Jeunesse éternelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Donnée de la personnalité dont on a tous absolument besoin.<o:p></o:p>

    Mais en avoir trop, c’est se précipiter vers des miroirs aux alouettes<o:p></o:p>

    à Star au quotidien, à la petite semelle, figure artificielle…<o:p></o:p>

    (Comme les clowns qui se déshabillent : derrière : immensité du vide et de la solitude)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Besoin de croire qu’on est « Aimable »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’enfant merveilleux : famille, amis … fortifient l’image mais aussi les contraintes, les nécessités, les obligations de cet « enfant merveilleux ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vie sous contrainte (sociale, familiale …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Narcissisation produit des modèles esthétiques et culturels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 70 : exposition scandale à New-York : photographe qui a tout pour déplaire : Noir, homo, passé délinquant et drogué…<o:p></o:p>

    ð     Slogan : Black is Beautiful.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 2003 : Publication silencieuse « chic » dans vogue homme international. Titre : Cha’adore. Champion de boxe Braim Masloun avec un dentier de diamant. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Article « Six viles, 6 point de vue » : photo de scène avec des tenues de grandes marques. « Beur is Beautiful »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 549pt; HEIGHT: 308.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata cropright="1373f" cropleft="2716f" cropbottom="15902f" croptop="1930f" o:title="fracture%20sociale" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.jpg"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire sociale, culturelle ; Mémoire socioculturelle et la marque de l’infiltration de l’Art et de la culture restreinte dans des domaines où on ne l’attendait pas et où il est le filtre de la tragédie contemporaine.<o:p></o:p>



     

    Cours 2

    <o:p> </o:p>

    La culture de l’image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enrico Fulchignoni 1969<o:p></o:p>

    Cinéaste / Socio / Psychosocio.<o:p></o:p>

    Direction de l’A-V à l’UNESCO. Se pose les bonnes questions sur le destin de l’A-V.<o:p></o:p>

    La civilisation de l’image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réflexion sur les pratiques de l’image en particulier sur <o:p></o:p>

    le rôle des Média à A-V => TV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Interroge toutes perspectives ouvertes à ce moment là sur la TV.<o:p></o:p>

    -         Média de masse<o:p></o:p>

    -         Prolongement de la pratique des Self – Média : Vidéo légère à web cam à Téléphonie mobile à images sur mobiles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ecrit pendant que la civilisation de l’image se met en place.<o:p></o:p>

    ð     Ne fait pas que marquer l’augmentation des moyens et support TV mais aussi les Signes de l’importance de l’image que nous pouvons avoir de nous même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Milan Kundera 1990 : L’immortalité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si les pratiques /Usages de l’image sont des techniques du pouvoir et au service d’un Pouvoir<o:p></o:p>

    ð     Vont marquer aussi des systèmes de production de toute une culture de masse qu’il regroupe sous le terme d’imagologie : <o:p></o:p>

    o       Une idéologie et<o:p></o:p>

    o       Un système de coercition de contraintes de la société contemporaine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais il repère les liens qui ne font que s’affirmer, qui unissent le pouvoir politique et le pouvoir médiatique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voir p 171 : Texte inattendu mais juste : Politique ó Image ó Argent.<o:p></o:p>

    « L’homme politique dépend du journaliste » … « Mais de qui dépendent les journalistes ? » => Agences de publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « La vente du produit a moins d’importance qu’on ne le pense… »<o:p></o:p>

    « Les millions d’affiche de Lénine… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 100 ans en Russie : Marxisme :<o:p></o:p>

    ð     simplification de l’idéologie au maximum => Transmission : « collection de 6 ou 7 slogans »<o:p></o:p>

    ð     Idéologie => Imagologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Imagologie : publicité, conseiller en communication politique, Designer, Mode, Star (à Normes de beauté) <o:p></o:p>

    ð     dont s’inspirent toutes les branches de l’imagologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alors qu’avant, l’imagologue d’Hitler était dissimulé, de nos jours, ils sont mis au premier plan.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « L’imagologie a remporté … une victoire historique sur l’idéologie »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Diversité des usages de l’image …<o:p></o:p>

    ð     devient une culture collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le pouvoir de l’image gagne de manière contagieuse les documentaires, celles des autres pays … et surtout, l’Image de Soi.<o:p></o:p>

    Avec la fin du XX° => Apogée du temps de Narcisse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Temps de Narcisse dans la culture de l’image

    <o:p> </o:p>

    ð     Vidéo légère pour classe moyenne de vient de + en + légère (web cam à Utilité ?)<o:p></o:p>

    ð     Invasion dans les foyers des « Tournes disquette ». aussi marquante que le disque<o:p></o:p>

    o       Tournes disquette : miroir illusoire de sa propre pensée avec une dimension auto-érotique.<o:p></o:p>

    ð     « Tout à l’écran »<o:p></o:p>

    o       Rebus ne cessent de se multiplier<o:p></o:p>

    o       Impérialisme d’une image de l’homme et de la femme que l’ont va qualifier de post-moderne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paradoxe s’impose : en même temps que la demande de pouvoir être vue, de voir l’autre, de supporter la vue des autres.<o:p></o:p>

    ð     Série de pratiques dont le Minitel marque les premiers balbutiements.<o:p></o:p>

    o       Instaurent des pratiques d’échange et de communication interpersonnel virtuels.<o:p></o:p>

    o       Les NTIC développeront ce phénomène et en étendront des pouvoirs.<o:p></o:p>

    §        Les Blogs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paradoxe s’accuse de + en + : « Je te contact, tu me contact, mais on ne se touche pas »<o:p></o:p>

    ð     Caractéristique de notre temps.<o:p></o:p>

    ð     Communications virtuelles possible MAIS chaque technique, au fil du progrès des usages, ne va pas cesser de rappeler ce qu’étaient les anciennes techniques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modes de communication => engagent la réflexion sur les modalités précédentes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Techno du leurre : illusion dans la communication, l’interaction (et l’amour ?)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les médias de communication :<o:p></o:p>

    -         ordinateurs<o:p></o:p>

    -         Mobiles<o:p></o:p>

    Deviennent rapidement ce que Baudrillard a appelé un « exposant social ».<o:p></o:p>

    Tout devient affaire de :<o:p></o:p>

    -         Pouvoir être branché<o:p></o:p>

    -         Look devient un des facteurs déterminant dans l’échange social.<o:p></o:p>

    o       Apparence / Mode<o:p></o:p>

    o       Entreprise : « crève l’écran, je t’embauche » à vidéo embauche<o:p></o:p>

    o       Défendre son look = maîtriser un show de soi même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV : Mass Media<o:p></o:p>

    ð     Espace dans lequel on peut tout montrer.<o:p></o:p>

    o       Sociologue Baudrillard 1986 : Les Stratégies Fatales<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Stratégies Fatales Baudrillard (1983)

    <o:p> </o:p>

    Fait le procès de la société de consommation mais surtout de ce qui s’impose :<o:p></o:p>

    ð     Consommation de la transparence <o:p></o:p>

    o       Théâtralité Médiatique<o:p></o:p>

    o       Pratique sociale (mode) à dévoilement du corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     A partir de ses théories, on parle de l’avènement de l’ « Odio-visuel »<o:p></o:p>

    o       Odio = honte (latin)<o:p></o:p>

    §        Manque de pudeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Baudrillard : « Notre société s’épuise à faire mourir les signes à force de dévoilement. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     « Conversion hystérique du social »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Reality show affirment cette conception => Brouillage des frontières entre public et privé.<o:p></o:p>

    o       Hystérie : <o:p></o:p>

    §        maladie de la théâtralité à atteinte caractérisée par une tendance à « faire son cinéma ».<o:p></o:p>

    §        Cible privilégiée : le CORPS du sujet : au lieux précis de la Sexualité.<o:p></o:p>

    ·        Inséparable de la séduction et de toute l’histoire que peut connaître un corps. <o:p></o:p>

    ·        Séduction perverse / Attitude simple de séduction.<o:p></o:p>

    ð     Va donner aux interactions une sorte de règle implicite, critiquée ou il est clair qu’il n’y a pas de rencontre sans capacité de séduction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La TV va devenir l’espace d’inscription de cette conversion hystérique du social.<o:p></o:p>

    ð     Marque les effets et travaille à en construire l’affirmation, l’existence, l’intensité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rappel : Avant Freud : Hystérie : maladie féminine, Freud découvre que c’est avant tout une maladie visuelle ou le sujet souffre de réminiscences.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hors, TV depuis fin 80 <o:p></o:p>

    ð     Surface de projection des transparences <o:p></o:p>

    ð     Principal Mémoire et Miroir d’une série d’évènement passés : production de souvenirs, de traces.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV et Magnéto : pratiques familiales centrées autour de l’enregistrement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Visiophagie qui fait qu’on a besoin de stocker le max d’images et de pouvoir se les projeter.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans cette société pointe clairement des liens fondamentaux : entre le ventre et les yeux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tommy Film, essai sur l’adolescence – source d’enfermement, les relations parents / enfants. Tommy a du mal avec la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Critique acerbe de la société USA => façon dont elle utilise les mass media et en particulier la TV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scènes particulièrement parlantes :<o:p></o:p>

    -         Tommy a besoin de parler : grand-mère clouée devant sa TV : suit les publicité et utilise les produits en même temps.<o:p></o:p>

    -         Ecran explose et vomi la consommation<o:p></o:p>

    ð     Désir de manger = Voir : « Touche avec tes yeux », « les yeux plus gros que le ventre… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La guerre du faux, U Eco (1869)

    Transparence de Baudrillard reprise à son compte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV reflet d’avancement d’une société et, simultanément, construit cette société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rapport entre voir, toucher et entendre dont la publicité se sert.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    U. Eco annonce et dénonce toute une société qui s’enfonce progressivement dans le Simulacre, l’illusion, le leurre, le FAUX.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’un média à l’autre, on essaie de ménager toutes les conditions pour que l’individu et la masse se retrouve dans un univers chatoyant mais faux à marque du Décor.<o:p></o:p>

    Mc Luhan décrit et désigne le Village Global à les relations y sont paradoxales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans La Guerre du faux, Eco le dit à sa façon : « Le corps devient inutile, on a besoin que des yeux »<o:p></o:p>

    Et si ces stratégies sont à ce point Fatales, c’est parce qu’elles ont un pouvoir que l’on a reconnu à certaines femmes en l’occurrence aux femmes fatales à Star / Vamp.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stratégies du « Plein » : image, dévoilement en abondance.<o:p></o:p>

    Dont le pouvoir secret est de nous vider, de vider la vie de la réalité au profit d’une illusion planétaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps que le corps se dévoile, qu’il devient inutile, qu’il laisse aux yeux la mission du contact, ce corps mis en retrait [séquestré] et mis en image, devient une source de préoccupation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Année 80 : croissance des pratiques du Corps et d’un mythe envahissant le XX° siècle : L’immortalité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image du corps :<o:p></o:p>

    -         Objet d’attraction<o:p></o:p>

    -         Théâtralisation<o:p></o:p>

    -         Homme et femme : mis en jeu, à l’épreuve de la « Beauté », de la « Santé ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au même moment éclate de manière choquante la pandémie du Sida.<o:p></o:p>

    ð     équivalent de l’érection de l’Objet – Corps.<o:p></o:p>

    ð     Image Esthétique, Critère des apparences à Sida éclate.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au lieu de ne toucher que les yeux, le sexe devient un objet qu’on ne peut toucher sans remettre en cause son intégrité.<o:p></o:p>

    Vie / Mort : Le corps, tel qu’il s’incarne et se désincarne à cause de la pandémie du Sida<o:p></o:p>

    -         vient contredire cette idéologie / idéalogie du « Bien-être », de la « Santé ».<o:p></o:p>

    -         vient pointer la question de la sexualité et le sida met en accusation des minorités qui pourtant, depuis longtemps, avaient trouvé les possibilités de gagner du terrain dans la convivialité social<o:p></o:p>



     

    Cours 3

    <o:p> </o:p>

    Récapitulatif

    <o:p> </o:p>

    Epoque ou les collectivités, les institutions et les instances sociales qui permettaient à l’individu de se reposer sur un sentiment d’Appartenance collectives sont de plus en plus dissoutes à plus de relais entre individus et société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le temps de Narcisse se développe donc avec un processus d’individualisation et doit assurer son propre destin, sans cadre institutionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Destin individuel quasi-slogan.<o:p></o:p>

    Média sensibles à ce phénomène.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais cette individualisation de chacun met en relief la fragilité <o:p></o:p>

    -         de l’individu<o:p></o:p>

    -         de ses liens avec les autres membres de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mouvement entraîne des formes de compétitivité, de rivalité.<o:p></o:p>

    Dans lequel l’apparence, la capacité de dompter les médias joue un rôle énorme à figure politique, mais figure de tout un chacun.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Plus il y a de déliaisons sociales, plus s’intensifie le besoin individuel de s’inscrire dans une société ou la foule à solitaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Destin collectif ne nous permet plus de tracer notre histoire, il faut arriver tout de même à l’inscrire, la doter d’une forme de visibilité.<o:p></o:p>

    ð     Visibilité de soi fait partie des stratégies narcissiques individuelle, identitaire.<o:p></o:p>

    ð     S’inscrit dans les médias<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réal TV : symptôme de l’état et de l’évolution de la société<o:p></o:p>

    ð     Signes de notre désir Convoités / Haï d’imiter tous les modèles socioculturels et institution qui existent aux USA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les modèles USA sont à la foi fascinant et détestés <o:p></o:p>

    ð     Ambivalence chronique vis-à-vis des USA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais la difficulté, c’est qu’une culture ne peut se décalquer sur un autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Décalage temporel majeur et décalage des implications des néo-technologies à analogue à celui des années 70-80 face à un ensemble de pratique de l’ A.V.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    USA a gardé, pour le meilleur comme le pire, une capacité d’enfance que nous n’osons pas avoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Labo de recherche sur la communication au USA<o:p></o:p>

    ð     Liberté dans la recherche à quantité de moyen à disposition pour la recherche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Théorie Bateson (fin 1950) : Double contrainte <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La transmission nécessite un minimum de complicité : pas toujours capable, sans recul, de les identifier mais ils existent. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans une culture industrialisée, la question de l’image de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Crève l’écran, je t’embauche »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elément de communication à certains prennent de plus en plus d’importance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Civilisation de l’image : phénomène et attribut caractéristique de nous même : <o:p></o:p>

    §         Notre voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Voix

    <o:p> </o:p>

    Passeport sonore, carte d’identité.<o:p></o:p>

    Une voix, ça se travaille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais si elle est une carte d’identité, elle est aussi un des meilleurs supports de jeu identitaire possible.<o:p></o:p>

    Mais comment nier que depuis longtemps, sous l’influence de différentes pratiques culturelles, elle n’est pas héritée de clichés socioculturels, sous l’emprise de représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La voix n’implique pas nécessairement une copropriété du langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas de voix sans corps, pas de corps sans voix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A cause de ces fixations, clichés, trouvé dans les représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Perspectives à Domaine où il peut y avoir des décalages majeurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développement de technique vidéo dans le champ social, psychologique à confrontation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Schéma sonore de représentation du sujet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Transmis à travers l’histoire et du domaine de la création à le chant à la chanson et le chant classique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tessiture de voix, registres particuliers. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Invention du téléphone, du Disque …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La radio : transmission attachée à des rôles sociaux à relation avec des types de voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Distribution des Voix, des rôles, dans l’Opéra.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Registres de voix incarne des rôles dont l’un des caractères privilégié est de ne pas appartenir seulement à la fiction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Années 50 : certaines femmes vont parvenir à représenter des voix essentielles.<o:p></o:p>

    àChant – interview – communication radio.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au cours de la GM2 : une voix va se faire entendre à la radio. A une pèriode ou les actualités ne passaient que par l’écrit (presse) la Radio devient un média privilégié.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Souffrance / solitude / incertitude <o:p></o:p>

    ð     Une voix entendue prend une dimension singulière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : A propos de son petit fils qui avait peur la nuit et qui demande à sa mère « dit quelque chose : quand tu parles, il fait jour ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sensibilité différente à l’écoute de la vois : un des domaines ou la différence des sexes se pose de manière éclatante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homme : La Mue<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Beaucoup de femme virtuose, pas beaucoup de compositeurs. Elles échappent à la mue, pour retrouver la voix d’enfance, aucun effort … empreinte sonore exercée sur tous les petits.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



     

    Cours 4

     XIX° : poètes qui vont mettrent l’accent sur ce que le langage peut et doit receler comme nuances, modulations, dans ce rythme de parole.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Verlaine : L’art poétique 1874. Courant littéraire du symbolisme. « De la musique avant tout chose … »<o:p></o:p>

    Rimbaud : Sonnet de 1871 : « Voyelles »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Para langage : rythme, cadence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Tout ce qui reste et règne dans le langage lorsqu’on ne considère plus seulement le sens et le contenu mais aussi la manière dont il s’actualise dans la communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : élément majeur de la communication car porte cette actualisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qui pousse depuis les hommes bien plus que les femmes à créer de la musique, à composer, c’est ce qu’ils connaissent en tant qu’on : la mue.<o:p></o:p>

    Changement de peau, perte, dépouille.<o:p></o:p>

    La mue équivaut à la perte de l’enfance

    <o:p> </o:p>

    L’homme recherche, poursuit, traque entre les grilles des portées musicales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TOUT ce que les hommes ont mis en place dans les sociétés anciennes pour garder cette voix.<o:p></o:p>

    Pour que ce timbre singulier et pur se maintienne au-delà de la mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Castration semble conforter cette hypothèse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfance toujours un paradis (au moins dans le rêve), qu’on tente de garder ou de retrouver, par la voix.<o:p></o:p>

    Les Attributs de la voix

    <o:p> </o:p>

    Personnalité, identité, accent, identité sexuelle.<o:p></o:p>

    Etude scientifique sur 2 grands aspects :<o:p></o:p>

    à Indice d’une personnalité<o:p></o:p>

    Qui je suis, d’où je viens, comment j’ai été élevée …<o:p></o:p>

    à Indice de l’état et de la nature de nos émotions<o:p></o:p>

    Colère : si la voix tient, ou si elle flanche, si elle monte dans les aigus (féminité surprenante)<o:p></o:p>

    Etat émotionnel => perte de la voix si trop fort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stabilité d’une voix => stabilité de son propriétaire. Tenir face à l’adversité.<o:p></o:p>

    Les variations des voix ont beaucoup d’importance, pas simplement au niveau communicationnel, mais aussi méta communicationnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pendant la guerre, on s’est intéressé à ceux qui pouvaient représenter un danger, un secret que la voix pouvait trahir<o:p></o:p>

    Ex : les espions et espionnes pour mettre à jour le mensonge.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mata hari : fusillée, une des plus belle femme. Sa voix est devenue un cliché : grave, de femme fatale, ensorceleuse. Piège sonore avant d’être un piège visuel.<o:p></o:p>

    Soumise à des études de voix => stabilité parfaite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chercheurs anglo-saxons ! Klaus Seherer lance les travaux fondamentaux sur la voix dans ses rapports avec les émotions.<o:p></o:p>

    Début 70 : part aux USA : développement des recherches sur la communication non verbale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lien entre les recherches sur la communication verbale et non verbale, et c’est au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que ce situe le para langage.<o:p></o:p>

    Société Bell : Téléphone USA commandite les travaux sur la voix. Pendant les guerres, surtout la GM2, le téléphone jouait un rôle déterminant (dans la communication et l’élaboration des stratégies).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Etre sur que l’on n’était pas sur écoute, que l’autre était pas un Allemand …<o:p></o:p>

    ð     Faire passer des émotions sans mots => problème graves<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais 70 : équipement technique disponible pour les recherches.<o:p></o:p>

    Les principaux traits caractéristiques su para verbal 

    La hauteur : les parties d’une séquence verbale dans les quels la voix change de hauteur.<o:p></o:p>

    « pitch-voice » : élévation, accentuation de la voix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’intensité : voix augmente considérablement de volume, pour que les mots soient sertis de manière particulière<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le rythme : Variations, à saisir sur la durée. « Et [<-] tu es venu seul [à] ? »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La vitesse : A saisir dans l’instant. Des phrases que l’on aimerait tant ne pas prononcer par exemple.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chercheurs ont identifié tout une série d’effets.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Effets de Larynx par exemple : bas max, souffle, enrouement (chat dans la gorge) contraction de la gorge éraillée (cigarette).<o:p></o:p>

    ð     S’accompagne de représentations et de clichés sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 5<o:p></o:p>

    La voix : un instrument<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Leçon de musique, P.Quignard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : éléments essentiels de l’interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réalité dans l’univers du sonore.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix nous conduit au fredonnement, à la musique, au chant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Premier et parfois seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Question des genres Homme / Femme<o:p></o:p>

    è  homme : perte d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    è  Femme : continuité d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    Ø     Relation à la voix maternelle et paternelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psycha :

    <o:p> </o:p>

    Complexe d’Œdipe : vise en particulier les garçons.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le complexe de Jocaste pour la femme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais les rapports Voix / Identité sexuelle à rapports déterminants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : « L’anatomie c’est le destin »<o:p></o:p>

    à Il semble dire que, selon le sexe qui nous a été donné à notre naissance, quelque chose de notre destin se trouve déjà tracé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : « Toute psychologie individuelle est d’abord et aussi une psychologie sociale. »<o:p></o:p>

    à Le destin que trace toute société et toute culture est celui de ce qui doit appartenir aux hommes et ce qui doit appartenir aux femmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Les sociétés ont des attentes quand aux rôles des hommes et des femmes.<o:p></o:p>

    o       Pré programmé dessiné à l’avance.<o:p></o:p>

    o       Même si on sait que ce phénomène a toujours existé.<o:p></o:p>

    ð     Ce qui mobilise certaines sociétés Occidentales : Homo – Mono parentalité – Adoption homo …<o:p></o:p>

    ð     Anatomie / Destin ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Dimension Sociale qui fonde le destin d’un individu anatomiquement déterminé.<o:p></o:p>

    o       Tout l’appareil phonatoire, le système des cordes vocales. Histoire perso, croissance …<o:p></o:p>

    §        Appareil façonné<o:p></o:p>

    o       Tout cela est l’Anatomie : Gorge  lieux de l’anatomie : ses productions sont aussi des facteurs déterminants du destin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’univers du sonore doit être considéré comme étant habité par autant de clichés / stéréotypes, comme les images.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Socialement et culturellement construits.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : soumise, comme les apparences physiques, à des attentes sociales et culturelles orchestrées.<o:p></o:p>

    à Rôle et comportement : communication et interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les femmes ont une stabilité que n’ont pas les hommes. Leur voix reste, continuité dans le destin. Homme : cahot, mutation de la mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mue survient quand se manifestent les signes sociaux de la virilité ou de la féminité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La voix des hommes se transforme en même temps que le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix à corporéité => intégration à l’expérience du corps essentielle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Adolescence : cahot dans le corps : règles des femmes => Univers sonore => voix des hommes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Circonstances extrêmes pour qu’un homme voit et entende soudain disparaître une voix, celle d’un enfant alors que quel que soit les circonstances, la femme voit cette voix flirter avec l’enfance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Codes symboliques : grammaire et vocabulaire comportementale associés à tous les jeux, toutes les possibilités et impossibilité des voix des hommes et des femmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sauf une maîtrise absolue, il est clair que la voix est un des organes les plus sensiblement affectables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle se fait, consciemment ou inconsciemment, l’un des supports privilégiées d’expression de diffusion, de marquer sonore témoignant de la gamme des émotions possibles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Même quand le corps est « sous contrôle » dans les situations ou on est obligé de donner un comportement convenu, attendu, la voix peut nous trahir.<o:p></o:p>

    M. Mead :

    - Position de la femme dans la société<o:p></o:p>

    - Position des minorités dans la société USA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Levi-strauss et les français ne lui ont pas pardonné d’être lesbienne à la fin de sa vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mead : traitement des enfants immigrés à l’école (petites classes) : films qui mettent en évidence la façon dont, non verbalement et para linguistiquement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les enseignants opéraient des formes de discrimination dans leur interaction avec les étrangers => Montre que ces Codes de discrimination étaient inscrit dans le corps, la corporéité des expressions corporelles, dans la voix et que de ce fait, ces formes de discrimination s’exerçaient depuis la plus petite enfance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tendance à considérer l’enfance comme une sorte de no man’s land, aseptisé, socialement neutre, incolore … car on leur prête un sentiment qui nous arrange bien.<o:p></o:p>

    ð     Innocence <o:p></o:p>

    o       sauf conduit de la bonne conscience.<o:p></o:p>

    o       Ne sait pas, ne connaît pas<o:p></o:p>

    §        Comme si : - Pas capable de comprendre<o:p></o:p>

    - adultes gagnés par leur innocence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mead a renvoyé une image des USA pas neutre vis-à-vis de l’enfance mais une société capable de faire la différence :<o:p></o:p>

    -         différence de sexe<o:p></o:p>

    -         différente ethnique à raciale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix  - Moyen de communication qui porte les signes majeurs d’un climat dans l’interaction, d’un état singulier.<o:p></o:p>

     - Sert aussi à réguler certaines situations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Une attention tout à fait non consciente mais particulière est accordée à la voix :<o:p></o:p>

    §        Qu’est ce que véhicule notre propre voix.<o:p></o:p>

    Image de soi et voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On s’arrange pour voir une image qui ne nous dérange pas trop, pareil pour la voix.<o:p></o:p>

    ð     Que l’extérieur qui nous voit et qui nous entend tel qu’on est.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On ne se voit pas, on ne s’entend pas car on choisit nos façon de se voir, car on choisi de s’entendre avec nous même.<o:p></o:p>

    ð     Reflet visuels et sonores qu’on choisi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vient au monde sans rien choisir : obligé de faire des choix quant à ce qu’on veut de nous.

     Une voix doit être placée : Trouve une assise, centre de gravité sonore, ne fatigue pas et cela s’apprend.<o:p></o:p>

     


    votre commentaire
  • MEDIA ET COMMUNICATION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alain Ehrenberg, « l’individu incertain » essai en 1995, met en évidence une forme de décomposition de la société contemporaine en parallèle le rôle des médias.<o:p></o:p>

    Pascal Blanchar, ce qui fait l’actualité aujourd’hui, est la difficulté qu’a la France d’intégrer le passé colonial ou post colonial, « fracture coloniale »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On ne peut pas séparer l’orchestration médiatique de ces phénomènes liés au simple fait que si les hommes n’ont pas de mémoire l’histoire en a. En l’espace de 35ans, la société a évolué de manière singulière dans ces modes de sociabilité, la façon d’exprimer les liens sociaux a évolué sous l’influence d’un sociologue psychanalyste qui a annoncé comme étant une crise de la culture, communication et sociabilité en 1970. Paradoxalement l’avancée des technologies de l’information et communication, au lieu de facilité a fait voler en éclat, éclat marqué par des stratégies communautaires qui ne sont que l’indice d’une fragmentation sociale. En 1970 la distinction qu’on faisait d’une perspective marxiste, entre société et culture se trouve nuancé  <o:p></o:p>

    Société : hétérogénéité des individus, distinction<o:p></o:p>

    Culture : homogénéité, rassemblement <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a aujourd’hui avec la venue des minorités culturelle, une hétérogénéité de la culture donc la culture n’est pas un facteur d’homogénéité sauf pour des groupes humains constitués.la rencontre entre différente culture est source de richesse.<o:p></o:p>

    Tous les phénomènes de scénarisation de célébration mémorielle (but rappeler le souvenir de quelqu’un), la multiplication de ces cérémonies faisait un immense décor de mémoire.Les mouvements de réunion collective destinée une célébration collective, naissent et se développent dans un contexte économique, sociale et culturel de crise , ce qui a suscité en terme de célébration collective orchestré par les médias au 11 septembre, les modèles avaient été construits et transmis bien avant, dans une occasion qui signé par l’Amérique au moment du sida. <o:p></o:p>

    Ces modèles sont une pratique sociale et spectacularisation du lien social, modèle de mise en scène du collectif qui avait fait leur preuve dans une situation antérieure.<o:p></o:p>

    Ce sont multipliés à partir des années  90, des célébrations collectives de deuil, comme une espèce de mortification collective, nos sociétés n’ont pas cessaient de redire comme une incantation qu’il fallait grader la mémoire.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui peut être on se dit qu’il s’agissait d’expier une mémoire collective dans laquelle au 1er plan se trouvait la figure de l’autre, l’étranger, du différent.On peut se demander si cette exploitation et une exploitation  du mémorielle collectif qui est une pratique conjuratoire.<o:p></o:p>

    Se pose la question de l’étrangéité au sein de la société pour se rapprocher de l’identité, tout ce qui relève de la problématique de l’identité est en cause, identité sociale, culturelle, sexuelle.<o:p></o:p>

    A cela s’ajoute le rôle, la place qu’a pris l’esthétique, le look. Toute cette énorme machine narcissique n’a cessé de se développer aujourd’hui avec des effets dont on risque de mesurer les conséquences dans 10ans.Brouillage entre privé et public (blog sur Internet, émission télé réalité), on ne peut les éviter.<o:p></o:p>

    Le narcissisme ambiant oblige à 40ans, avec la chirurgie esthétique, les produis de beauté… Il y a une soumission qui part d’un modèle de corps parfait de jeunesse, on peut et doit vivre avec un peu de narcissisme en soi, le pire est de ne pas être narcissique en soi mais en avoir trop c’est s’engager dans une course qui font de nous des stars, gens artificiels, derrière cet artifice il y a un creux, un vide.<o:p></o:p>

    Etant donné l’incertitude dans laquelle les individus évoluent, ils ont besoin de croire qu’ils sont « aimables », (milieu familial, social), tout cet ensemble ne fait que fortifier l’image, mais aussi les obligations et contraintes.<o:p></o:p>

    Se pose la question, est ce que je vis vraiment ma vie, est ce que je ne vis pas par précuration et si c’est le cas qui me donne ces précurations ? <o:p></o:p>

    Cette narcissisation, de manière significative au niveau des médias, produit des modèles esthétiques qui sont aussi des modèles culturels.<o:p></o:p>

    Au cours de l’année 2003, on va voir et rendre public « vogue homme internationale », TCH’ADORE avec en couverture le champion de boxe avec dans sa bouche un ensemble de 120 diamants de chez quartier, cela est passé totalement inaperçu, si je montre cet exemple, c’est pour montrer à quel point à la fois la fracture sociale révélé comme la fracture coloniale infiltre des domaines de représentations par excellence, récupéré sous le couvert de l’esthétique du luxe.<o:p></o:p>

    =) Il y a toute une catégorie de la population issus de milieu défavorisé, dont les origines et culture ne sont pas celles de la terre, il y a un déplacement vers le luxe, à la fois une histoire sociale, culturelle et une mémoire et la marque de l’infiltration de l’art et de la culture au sens restreint, on ne l’attentait pas et il sert d’écran et de filtre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fulchignoni 1969 =)  cinéaste, sociologue, directeur des médias de L’UNESCO, c’est le 1er qui se soit posé les bonnes questions sur le destin de l’audio visuel dans la société, il publie la « civilisation de l’image » 1969, réflexion sur le rôle des médias.<o:p></o:p>

    A partir de la 2ème moitié du XXème siècle, une civilisation de l’image se met en place, cette civilisation ne va pas que marquer la montée en puissance des moyens et supports de l’audio visuel mais elle va signer l’importance de l’image que l’on peut avoir de soi même.<o:p></o:p>

    Milan Kundera =)  « l’immortalité », il pense que les médias sont au service du pouvoir : culture collective de masse : imagologie.<o:p></o:p>

    Imagologie =) une idéologie est un système de contrainte de la société contemporaine, il repère les liens qui s’affirment au fil du temps qui relie le pouvoir politique et médiatique. Les imagologues existaient avant la création des puissantes institutions, aujourd’hui l’imagologue ne dissimile plus son travail au contraire il l’explique.L’imagologie a remporté une victoire sur l’idéologie.Il met aussi en relief la diversité des pratiques d’usage de l’image, celle-ci va à partir des années 80 devenir une culture collective.<o:p></o:p>

    Avec la fin du 20ème siècle, on arrive à une apogée de ce qu’on peut appelé le temps de narcisme, il va s’accentué avec l’invasion dans le voilier, aussi marquante que le tourne disque qui devient une sorte de miroir illusoire de sa propre pensée avec tout une dimension auto érotique indiscutable.Le paradoxe s’impose très vite, en même temps que la demande «  de pouvoir voir l’autre et être vu » est très claire. (Blog, webcam), ce tout à l’écran marque aussi l’impérialisme d’une image de l’homme et de la femme dite post moderne.<o:p></o:p>

    S’interroger sur les modes de technique aujourd’hui c’est voir l’évolution, les nouvelles technologies servent de pouvoir de leurre, elle instaure l’illusion dans la communication et l’interaction.Les médias de communication, l’ordinateur, technique et appareils associes au technologies nouvelles deviennent rapidement ce que Jean Baudrillard  a appelé « un exposant social ».<o:p></o:p>

    Ce qui est à faire, le look sont des facteurs d’échanges (stratégie de l’apparence) = maîtriser un spectacle de soi même (aussi dans les entreprises), cela favorise certaines formes de discrimination : espace où l’on peut tout montrer «  les stratégies fatales ».<o:p></o:p>

    Baudrillard fait le procès de la société de consommation, de sa consommation de l’apparence/ théâtralité médiatique politique, social, dévoilement du corps.C’est ainsi que l’on pourra parler de l’avènement et de l’affirmation de ce qu’on appel L’ODIO VISUEL (honte du manque de pudeur).<o:p></o:p>

    « Les stratégies fatales » sont publiées en 1986, aujourd’hui et depuis longtemps on assiste à des télés visuelles avec des réalités shows. <o:p></o:p>

    Il y a une conversion hystérique du social :<o:p></o:p>

    • L’hystérie est par définition une maladie de théâtralité, une atteinte qui se caractérise par une tendance majeure jusqu'à la pathologie, une tendance à faire son cinéma<o:p></o:p>
    • L’hystérie atteint le corps du sujet et elle touche le corps en ce lieu précis de son existence qui est celui de se sexualité et de toute l’histoire que peut connaître un corps par rapport à la séduction<o:p></o:p>
    • L’hystérie est une maladie de genre qui atteint surtout les femmes, l’hystérie qu’il s’agit d’une femme ou d’un homme est de nature à semer le doute en l’autre sur une question fondamentale qui est celle «  de l’identité sexuelle ». Cette conversion hystérique social c’est une mise en accusation et conversion d’une sorte de pathologie collective, c’est la mise en relief d’un règlement du social caractérisé par la toute puissance du sein des interactions sociales de l’apparence, en résonance dans l’expression du look, et cette version de l’hystérie sociale va donner aux interactions une sorte de règle implicite ou il est clair qu’il n’y a pas de rencontre si il n’y a pas capacité, pouvoir de séduction.<o:p></o:p>

    La TV va devenir l’espace privilégié de cette conversion de l’hystérie sociale.<o:p></o:p>

    La TV est le principal mémoire, miroir de série d’événement passé, elle ne va pas cesser du produire de souvenir, d’inscrire et de laisser des traces.<o:p></o:p>

    La TV et le magnétoscope vont engendrer des pratiques singulières et familières centré autour de l’enregistrement. Le film TOMMY, est un essai sur à la fois l’adolescence et relation parental/ enfant.C’est une critique sur la société américaine, la façon dont l’Amérique a utilisé les médias de masse en particulier la TV.<o:p></o:p>

    Rapport entre voir, toucher, manger, c’est donc une période où la TV à sa façon reflète l’état d’avancement d’une société et contribue à construire cette société. <o:p></o:p>

    Le corps est séquestré et en même temps il devient une source de préoccupation, l’image du corps n’a jamais était l’objet d’autant d’attention, d’une mise en scène théâtralisé, c’est aussi bien le corps de l’homme ou de la femme, de la beauté et de la santé.<o:p></o:p>

    On oublie trop souvent le fait que au moment où éclate de manière choquante la pandémie du sida c’est au moment où il y a une érection du corps objet, carte visite d’une image esthétique.Durant la pandémie du sida « corps » et « sexe », objets qu’on ne peut toucher sans que soit remis en cause l’intégrité de notre santé en terme de maladie ou de mort.<o:p></o:p>

    Le sida met comme une mise en accusation des catégories de population, une minorité de couleur de peau, mise en accusation de différences ethnologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le temps de narcisse est un temps qui se développe au moment en France, ou il y a un processus d’individualisation, il s’agit en tant qu’individu d’assurer son propre destin, plus de possibilité de se tourner vers les cardes institutionnels qui nous protégez, nous donnez un sentiment d’appartenance collective. Il ne faut en aucun cas mépriser ce qui s’installe dans les médias, en particulier les réalités shows, ils ont une fonction indiscutable, ce sont des symptômes de l’état et de l’évolution de nos sociétés, ce sont les signes témoins de la France de notre désir à la fois convoité et haie, tous les modèles socio culturels et institutionnels qui existent aux USA. <o:p></o:p>

    Nous sommes malgré nous entraînez dans des formes de placage de modèle culturel, on assiste aujourd’hui à un décalage concernant les applications des usages, des néo technologies , tout à fait analogue à celui qu’on a connu dans les années 70-80 par rapport aux pratiques de l’audio visuel.<o:p></o:p>

    Il y a une liberté dans le sens d’une créativité possible aux USA qu’il n’y ai jamais eu en France, grande liberté d’invention de recherche, quantité de moyen mis à disposition pour la recherche.Ce décalage ont le ressent aussi pour le développement des technologies dites nouvelles d’information et de communication, du coté de l’infographie, l’Amérique se dispute un certain nombres d’infographistes français.<o:p></o:p>

    Les modèles américains, les produits culturels des USA ont une capacité d’accrochage.<o:p></o:p>

    ·         La culture est un secteur de la vie culturel particulier, la transmission nécessite un minimum de complicité, on n’est pas toujours capable d’identifier quels sont les facteurs de cette identité. Aussi bien dans les secteurs de l’art que dans les secteurs industriels, la question d’image de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>

    ·         Coté communication, un certain nombre d’éléments qui rentre en tant que composante de notre individualité prenne de plus en plus d’importance.<o:p></o:p>

    ·         Une voix ça se travail, les muscles de notre vocalisation se travaillent mais en même temps si la voix est une carte d’identité sonore c’est aussi l’un des meilleurs support phonique d’un jeu identitaire<o:p></o:p>

    Comment nier que la voix n’implique pas toute une corporéité du langage, il n’y a pas de voix sans corps, il y a incontestablement à cause des clichés répétitifs que l’on trouve dans les représentations sociales de la voix des décalages majeurs.<o:p></o:p>

    Il y a des schémas sonores de représentation du sujet (histoire de la voix, confusion avec un homme robuste, grand et Mr Geoffrey) <o:p></o:p>

    Nous avons une quantité de clichés qui nous ont était transmis à travers l’histoire, l’évolution de la création qui est un domaine, celui du champ.<o:p></o:p>

    A travers des émissions, chansons vont se transmettre, attaché à des rôles sociaux, des types de voies, des genres aussi bien masculin que féminin.<o:p></o:p>

    Il y a un domaine dans lequel on a su distribué très tôt des voies et à travers ces voies, des rôles : c’est l’opéra.<o:p></o:p>

    A partir des années 50, au lendemain de la seconde guerre mondiale, il y a des certaines femmes qui vont harmoniser à représenter des voies essentielles que ce soit en chant ou de l’entretien de l’interview, de la communication ou conversion à la radio.C’est au cours de la 2ème G.M, qu’une voix va se faire entendre à la radio, les radios vont constituer un support de communication privilégié.<o:p></o:p>

    Quand on est dans la souffrance, solitude, une voie prend une dimension singulière.  <o:p></o:p>

    C’est un des domaines de la vie humaine où la question de différence de sexe se pose, de manière éclatante. Les hommes nous voila pris un jour dans les moments de l’ado dans un filet, ce qu’on appelle la Mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1874 : « l’art poétique », courant du symbolisme qui se développe, Verlaine<o:p></o:p>

    1871 : Rimbaud écrit un sonnet « voyelle » <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    =) para langage : tout ce qui reste ou qu’il règne du langage lorsqu’on ne considère plus son sens et son contenu mais la manière dont il s’actualise dans le langage.<o:p></o:p>

    La mue c’est ce qu’on dit pour un serpent, c’est une perte, dépouille, les hommes sont dépouillés d’une voir première en même temps qu’ils perdent leur enfance.C’est une rupture sociale<o:p></o:p>

    Hypothèse : parce que l’homme perd sa voie, il la recherche, la poursuie entre les grilles d’une portée musicale.<o:p></o:p>

    Castration =) manière de maintenir cruellement une sorte de paradis car une enfance est toujours un paradis. <o:p></o:p>

    Une voix est faite d’un certains nombres d’attributs qui fondent sa personnalité, son identité (réelle, sexuelle, victime). La voix a 2 aspects : <o:p></o:p>

    • Voix comme indice d’une personnalité : qui je suis, d’où je viens, comment j’ai étais élevé<o:p></o:p>
    • Voix comme indice de l’état et de la nature de nos émotions <o:p></o:p>

    Les ruptures sont de indices précieux tel que la stabilité d’une personne, sa capacité à tenir face une adversité.<o:p></o:p>

    Les variations auxquelles sont soumises les voix, ont une importance particulière pas simplement au niveau communicationnel mais d’un point de vue méta communicationnel (communication sur la relation). <o:p></o:p>

    La voix a mobilisé toute une technologie pour détecter le mensonge.L’idée qu’il y a une voix de la vérité, du mensonge est une idée qui se prolonge aujourd’hui.Parmi ceux qui vont faire avancer les études sur la voix déterminante, il faut compter des chercheurs anglo saxon, « Klaus Schener » , ces 1er travaux commencent au début des années 1970.<o:p></o:p>

    1970 =) aux E.U développement des recherches de la communication non verbale. Il y a un lien entre les recherches sur la communication non verbale et verbale, c’est au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que se situe le para langage.<o:p></o:p>

    Une attention particulière était porté à la voix y compris dans les échanges qu’on savait écouté, il s’agissait de ne rien laisser passé dans sa voix.Les travaux véritablement scientifique se sont fait en 1970 notamment en raison de l’équipement disponible.<o:p></o:p>

    Principaux traits qui caractérisent le para langage :<o:p></o:p>

    1. la hauteur de la voix =) désigne les parties d’une séquence verbale dans lesquelles votre voix change de hauteur<o:p></o:p>
    2. l’intensité =) les moments où la voix augmente le volume car ce qui se rencontre dans notre discours mérite d’être sortie comme un diamant sur le plan sonore <o:p></o:p>
    3. le rythme =) ce n’est pas la vitesse, c’est quelque chose sue l’on saisie sur la durée, la vitesse on l’a saisie dans l’instant<o:p></o:p>

    les chercheurs ont cherché toute une série d’effets et dans cette série rentre les effets de larynx  rentre dans ces effets les enrouements, ces effets sont liés à la contraction de la gorge et qui donne une voix éraillée, ces moments d’éraillement ont été considérés comme des moments clés.<o:p></o:p>

    La voix c’est ce qui nous conduit au fredonnement, chant, à la musique, c’est la 1er et pour certain le seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.Donc la différence du sexe passe par d’un coté la perte d’une voix d’enfance pour les hommes et du coté du féminin la continuité d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    Si la psychanalyse a inventé le complexe d’oedipe et qu’il vise en particulier les garçons, ce n’est pas au hasard, les rapports qui unissent la voix et l’identité sexuelle sont des rapports déterminants.<o:p></o:p>

    Freud =) a écrit « l’anatomie c’est le destin » et dans cette idée il semble dire que selon le sexe qui nous est donné à notre naissance quelque chose dans notre destin se trouve déjà tracé.Il écrit aussi « toute psychologie est aussi une psychologie sociale ».Dans la formule ‘l’anatomie c’est le destin », il faut y voir le destin que trace politique, société et culture avant même que nous puissions en décider nous même.La société, les sociétés avec des nuances particulières, ont des attentes dans le rôle masculin et féminin que doivent remplir les individus. <o:p></o:p>

    =) A travers « la transsexualité », la question du féminin et masculin, la question d’anatomie auquel aucun un individu pourrait échapper, prend des nuances singulières, un choc.Cette dimension sociale qui fonde le destin d’un individu anatomiquement déterminé, il ne faut oublier que tout l’appareil phonatoire, système que représente nos cordes vocales, au fil de notre croissance, cet appareil est façonné, tout cela rentre dans ce qu’on peut appelé notre anatomie donc ce qu’on est capable de produire phonétiquement.<o:p></o:p>

    Notre voix est aussi un des facteurs dominants de notre propre histoire. L’univers du sonore est habité par autant de clichés que l’univers visuel, schéma pré fabriqué socialement et culturellement.<o:p></o:p>

    Donc notre vie est soumise au même titre que notre apparence physique, socialement et culturellement orchestré, attente vis-à-vis du comportement, dans la communication et l’interaction. Dans l’univers sonore ; comme dans certain autre, on considère que tout ça est artificiellement construit, les femmes ont une stabilité que les hommes n’ont pas, ils doivent accepter leur moment de chaos. La mue, survient au moment où se manifeste les signes de ce qui relève de la virilité ou féminité, où moment où le corps se transforme cela donne à la voix une corporéité, une intégration à la voix.<o:p></o:p>

    Il faut des circonstances particulière pour qu’un homme entende surgisse une voix qui est la voix d’un enfant alors que la femme a toujours à disposition cette voix qui n’a jamais cessé de flirter avec l’enfance.ce sont les différences sur lesquels la communication humaine a fondé : ses normes et règles.<o:p></o:p>

    Il y a à la fois toute une grammaire et vocabulaire comportemental associé à tout les jeux, possibilités des voix des hommes et femmes sauf une maîtrise absolue, la voix va être un des organes les plus sensiblement affectable, elle va se faire consciemment ou inconsciemment l’un des supports privilégiés d’expression, de diffusion, de marqueur sonore témoignant de la gamme des émotions possibles même lorsque le corps est sous contrôle, qu’on doit garder un comportement attendu malgré cela, c’est la voix qui va trahir.<o:p></o:p>

    La voix en tant que communication va porter les signes majeurs d’un climat dans l’interaction, elle va servir consciemment ou inconsciemment à réguler certaines situations sociales et donc cela signifie qu’une attention particulière  est portée à la voix.<o:p></o:p>

    Au même titre qu’on s’arrange avec notre corps, on s’arrange avec notre voix.Il y a une sorte de contact narcissique avec l’individu et ses reflets (visuel, sonore), on s’arrange pour arriver si ce n’est à s’aimer, au moins à s’accepter.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique