• I-LE JOURNALISME (Jisme)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    1)      un métier de médiation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment définir le Jisme ?<o:p></o:p>

    Apparu avant révolution pour désigner confection des nouvelles autant que le contenu des journaux (jaux).<o:p></o:p>

    Longtemps dévalorisé, il s’est imposé dans la seconde moitié du Xxème s comme exercice d’une profession.<o:p></o:p>

    Le jisme consiste à recueillir et à traiter des informations à destinations d’un public (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes).<o:p></o:p>

     Ce métier comporte deux pays indissociables :<o:p></o:p>

             1-réception et recherche des informations<o:p></o:p>

             2- leur mise en forme (écrit, parlé, télévisé)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il ne faut jamais oublié le destinataire, qui lui fait confiance. Le jisme est un métier de la communication. Il travaille au service du public. Il n’est pas source de la nouvelle, ne fait que la répercuter, la livrer à d’autres sous une forme accessible qui est journalistique (jtique).<o:p></o:p>

    Dans la masse des informations disponibles, il choisit en permanence. Avec la matière première d’une nouvelle souvent complexe et confuse, il construit un article qu’il s’efforce de rédiger le plus clairement possible. Ainsi s’accomplit la médiation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut se poser une question à propos d’internet (net)<o:p></o:p>

    Le net serait-il la réponse au rêve d’une information accessible à tous en direct ?<o:p></o:p>

    On assiste à une multitude de données, de sources consultable à domicile.<o:p></o:p>

    Le problème est comment s’y retrouver ? Et surtout comment éviter les manipulation, comment faire le partage entre informations et intox ?<o:p></o:p>

    La valeur ajoutée du jisme n’a jamais été aussi évidente, à savoir, chercher, vérifier, trier. Rendre informatique utile et digeste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    un savoir faire.<o:p></o:p>

    Savoir informer correctement est un vrai métier. C’est une expertise qui assure l’authentification de la nouvelle. Il garantie ou lecteur la valeur de l’information.<o:p></o:p>

    Le journal (jal) est en principe digne de foi. <o:p></o:p>

    Jisme fait un véritable travail de création :<o:p></o:p>

    -corrélation des faits pour produire analyse <o:p></o:p>

    -observation minutieuse du réel pour y puiser un reportage<o:p></o:p>

    -recherche patiente d’une vérité dans l’enquête<o:p></o:p>

    -capacité à faire exprimer par une interviewer le meilleur de sa pensée<o:p></o:p>

    -utilisation de ses connaissances pour un commentaire pertinent<o:p></o:p>

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    Produit fini est le résultat d’une démarche intellectuelle et il s’adresse à l’intellect du destinataire, grâce à un savoir faire<o:p></o:p>

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    3)les vertus de l’écrit<o:p></o:p>

    Sans écriture, il n’y a pas de jisme, y compris dans l’audiovisuel. L’écrit papier possède un pouvoir et des qualités que n’ont pas l’image et le son. Notamment la capacité de mettre celui qui lit dans un processus mental différent fondé sur un acte réfléxif, le cheminement intellectuel et non sur un acte réactif émotionnel.<o:p></o:p>

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    L’écrit journalistique (jistique) a d’autres vertus :<o:p></o:p>

    -la souplesse et la clarté, en effet le lecteur est apte à faire sa propre sélection, apte à adapter son propre mode de lecture. Il n’y a pas de linéarité mais organisation, il y a la possibilité de vision d’ensemble. Le jal est un tout dans les mains<o:p></o:p>

    -le plaisir, le feuilletage, la prise en main, la relation à ce journal, à quelque chose de sensuel, participe au plaisir de la lecture.<o:p></o:p>

    -la conservation : l’écrit peut se conserver, c’est du solide.<o:p></o:p>

    -universalité : si la forme visuelle  varie, si le style des articles est différent, en revanche la structuration de la lecture, et la mise en forme des textes reposent sur les mêmes bases. Au fond, il y a un code de lecteur qui est un langage universel (rubrique, article, titre, illustration, légende). Une grande importance à la forme, celle de l’article fini et de sa mise en page. La qualité de l’écriture est primordiale.<o:p></o:p>

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             4)Le jisme à la française<o:p></o:p>

    Il n’a pas toujours été un métier de médiation. Il a longtemps été au confluant de la littérature et de la politique. Son autonomie s’est construite tardivement, au cours du Xxème s, aiguillonnée par l’influence des anglo-saxons, plus proche de la simple narration des faits. C’est ainsi qu’il s’est complètement extirpé de la gangue littéraire et politique. On a même fait des établissements de formation. Ainsi, deux écoles de jisme réputée, une a Paris et l’autre à Lilles.<o:p></o:p>

    Ce système médiatique interagit avec le politique, le social, l’économique, le culturel mais le jiste est passé d’acteur de la vie sociale à observateur.<o:p></o:p>

    Du coup, la primauté est accordée aux faits et le commentaire est relégué au second plan. Aujourd’hui, la connaissance des règles et techniques est un avantage indiscutable pour être un bon jiste (alors qu’avant, il s’apprenait sur le tas).<o:p></o:p>

    Toutefois, le jiste n’a pas coupé tous les points avec les origines. Il a conservé la qualité de l’écriture, celle de la langue, et d’ailleurs cette écriture jistique a inspiré de nombreux romanciers et essayistes. Elle est avant tout une écriture de la communication.<o:p></o:p>

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             5)Le rôle social des jistes<o:p></o:p>

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    La circulation de l’information est nécessaire à la vie en société. Pour l’organisation du corps social, l’exercice de la démocratie et finalement toute activité humaine a besoin d’information. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de l a besoin d’information. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de l’information favorise l’exercice de la citoyenneté. Pour cela, les jistes doivent avoir une indépendance d’esprit : carte de journaliste (1936), la clause de conscience, en sont aujourd’hui les signes les plus concrets.<o:p></o:p>

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             6)Des milliers de journaux, un seul jisme.<o:p></o:p>

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    Depuis la seconde moitié du siècle dernier, la presse s’est considérablement amplifié, et développé et diversifié.<o:p></o:p>

    -la diminution du nombre et de l’influence des quotidiens dit d’information général et politique.<o:p></o:p>

    -parallèlement à cela, montée en puissance de la presse périodique, spécialisée à destination des jaux d’entreprise, d’institution et d’association. Il y a ce que l’on appelle la presse d’éditeur, presse d’association, d’entreprises, presses d’institution.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7)une profession diversifiée<o:p></o:p>

    Il existe bien des facons d’être jiste :<o:p></o:p>

    -les encartés (ou pas). Si l’entreprise a le statut d’éditeur de presse et si les revenus proviennent du jisme, on pourra obtenir la carte de presse<o:p></o:p>

    Cette profession ne se limite pas au jiste titulaire de la carte et notamment presque tous ceux qui travaillent pour la presse d’institution et d’entreprise.<o:p></o:p>

    -les mensualisé et pigistes<o:p></o:p>

    on peut exercé ce métier sans être attaché une seule entreprise. La pige, c’est ce que l’on libre au coup par coup. Le terme désigne  aussi la rémunération qui s’y attache. Il y a deux sortes de pigistes : ceux qui sont déjà employé dans un journal et mais qui pige pour d’autres, et ceux qui ne sont pas salarié mensualisé d’un seul journal. En groupe, un journaliste sur cinq.<o:p></o:p>

    Le travail de pigistes régulier à trois caractéristiques majeures :<o:p></o:p>

    1)il est solitaire<o:p></o:p>

    2)ces revenus ne sont pas fixe.<o:p></o:p>

    3)il nécessite des capacités d’imagination.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -les debout ou assis<o:p></o:p>

    Il y a d’un coté ceux qui pratiquent assis au bureau et ceux qui quittent le bureau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -les sédentaires et les nomades<o:p></o:p>

    Certains jistes font toute leur carrière dans le même journal et dans la même rubrique. D’autres changent d’entreprises, bougent, s’adaptent à des facons de faire, à des publics, à des orientations rédactionnelles parfois fortes éloignées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Les spécialistes et les polyvalents<o:p></o:p>

    La plupart des journalistes ajoutent à leur compétence professionnel général , une compétence spécifiques dans un domaine particulier. A l’inverse, une minorité de jistes sont polyvalents.<o:p></o:p>

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    -les vedettes et les soutiers<o:p></o:p>

    les vedettes sont celles du petit écran ou star des interviews politiques, présentent les journaux télévisés ou même les envoyés spéciaux.<o:p></o:p>

    La presse écrite a aussi ses vedettes, même si elles sont moins connues.
    mais l’immense majorité des jistes professionnels sont d’obscurs, des sans grades, ils ne tirent pas de gloire particulière.<o:p></o:p>

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    8) un métier en évolution<o:p></o:p>

    La pratique a évolué. On en est plus au temps de la gazette (1ère fois en 1631, en France par Renaudot)<o:p></o:p>

    Le nombre titulaire de la carte professionnel a quintuplé en 50 ans. 4facteurs dominent les évolutions actuelles :<o:p></o:p>

    1-la diversification des média. Montée en puissance de la presse d’entreprise, des institution, explosion de la radio, installation de la TV.<o:p></o:p>

    2-la massification de l’information.<o:p></o:p>

    C’est le phénomène le plus important. Le nombre d’information en provenance de tous les secteurs d’activité a augmenté de façons incalculables, et surtout, mondialisation des informations par intermédiaire du réseau internet. Il en résulte un accroissement énorme de la quantité d’information.<o:p></o:p>

    3-Accroissement du niveau d’instruction  de la population.  Scolarité obligatoire jusqu’à 16ans et les lecteurs sont devenus plus exigeants, il faut même ajouter à cela la nécessité par les journalistes du Xxème s de pratiquer au moins l’anglais.<o:p></o:p>

    4-les techniques ne cessent de se perfectionner. La grande révolution de l’information ne fait que commencer. Ordinateur personnel est devenu la bonne à tout faire. A tout cela s’ajoute l’usage du téléphone mobile, de l’ordinateur portable, qui on fait oublier l’un des problèmes qui a été autrefois de trouver une cabine pour dicter l’article à la secrétaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    9) Qualité et aptitudes du bon jiste.<o:p></o:p>

    Le jisme est une profession exigeant car soumis à un résultat. In fine (a la fin), c’est le lecteur qui décide de la valeur du produite.<o:p></o:p>

    Quels sont les qualités et avantages du bon jiste ? Les plus importants sont :<o:p></o:p>

    -bonne connaissance du français.<o:p></o:p>

    -la pratique de l’anglais (écrit et parlé)<o:p></o:p>

    -la curiosité et fraîcheur d’esprit, pour s’intéresser à tout et avoir envie de savoir.<o:p></o:p>

    -la rapidité de compréhension (capacité à comprendre, travailler vite et beaucoup)<o:p></o:p>

    -doit faire preuve d’ouverture aux autres (sociabilité)<o:p></o:p>

    -esprit d’analyse et de synthèse<o:p></o:p>

    -faire preuve d’humilité, de modestie (doit respecter les autres, faits, lecteurs, doit accepter critique)<o:p></o:p>

    -la rigueur (objectivité)<o:p></o:p>

    -la créativité<o:p></o:p>

    -la disponibilité (actualité ne s’arrête pas donc risque de passer à coté d’un sujet)<o:p></o:p>

    -adaptabilité (aux genres, situation, mode de vie, voyage)<o:p></o:p>

    -persévérance (ne doit pas céder aux découragements)<o:p></o:p>

    -une bonne santé<o:p></o:p>

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    II- ECRIRE POUR DES LECTEURS <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    Le jiste n’écrit pas pour lui mais pour le lecteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)      Informer, c’est choisir<o:p></o:p>

    Tout journal procède une série de choix. Il y a 4 bonnes raisons pour le faire ! <o:p></o:p>

    1-la surabondance de l’information<o:p></o:p>

    le lecteur attend de son journal qu’il fasse le tri à sa place, qu’il lui propose sa sélection et qu’il lui indique une hiérarchie.<o:p></o:p>

    2-le temps dont dispose le lecteur. Ce temps est limité. On estime que l’habitué régional consacre en général une demi heure<o:p></o:p>

    3-l’interet du lecteur.<o:p></o:p>

    Il nous renvoit à la loi de proximité (à voir plus loin).<o:p></o:p>

    4-les objectifs du journal<o:p></o:p>

    Peuvent être politiques, commerciaux, de managment. On ne doit jamais oublier que le jal est une entreprise commerciale et que ces choix ne sont pas neutres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A travers ces choix de bases, qu’impose l’attitude général du lecteur, va se construire l’identité du jal, son originalité, sa spécificité. La démarche jistique, parce qu’elle prend en compte d’abord le lecteur, ensuite le sujet et non l’inverse, est plus proche de celle du pédagogue que celle du cherche scientifique.<o:p></o:p>

    Le jiste a un objectif d’efficacité par rapport à son public.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)les choix du rédacteur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pratique professionnelle est une succession de choix personnel.<o:p></o:p>

    1-choix de ses sources<o:p></o:p>

    2-choix d’un angle sous lequel il traitera l’événément.<o:p></o:p>

    3-choix d’information <o:p></o:p>

    4-choix d’un type d’article (synthèse, interview, reportage…)<o:p></o:p>

    5-choix d’une longueur (adaptée à son sujet. Souvent, longueur imposée par la maquette de base)<o:p></o:p>

    6-choix d’un plan (va régler construction logique de l’article, enchainement des paragraphes)<o:p></o:p>

    7-choix d’un style d’écriture et d’un tout (palette large).<o:p></o:p>

    8-choix d’un titre<o:p></o:p>

    9-choix d’illutration<o:p></o:p>

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    2)    les choix du lecteur<o:p></o:p>

    Une pratique commune à tous les lecteurs, c’est le feuilletage. <o:p></o:p>

    Comment procède-t-il ? Souvent, il commence par la une, eta tendance ensuite a sauté à la dernière page. Ensuite il parcourt l’intérieur en s’arretant sur les éléments visuel qui accroche. C’est le premier niveau de lecture. Formé par titre de la page une, bandeau de rubrique, la titraille (titre, sur et sous, gros), les illustrations, les signatures, les rdv et le sommaire (tout début du quotidien). Ces éléments vont permettre un premier choix.<o:p></o:p>

    Puis deuxième niveau de lecture, celui de la lecture rapide.<o:p></o:p>

    Se fonde sur le chapeau (orientation principal et accroches, placé à l’intérieur du texte, les encadrés, (txt lié à l’article), attaque de l’article (dernière phrase), légende d’illustration. Ce deuxième niveau de lecture suffit au lecteur pressé. Il s’arrête à cette étape.<o:p></o:p>

    Troisième niveau de lecture : lecture approfondie :<o:p></o:p>

    Archi d’ensemble est essentielle pour créer habitude de lecture et dans chaque page, les éléments visuels  (place, grosseur, etc.) déterminent largement l’accès au texte.<o:p></o:p>

    Les trois niveaux de lecture sont indépendants les uns des autres.<o:p></o:p>

    Conséquences :       -on doit répéter l’information (dans le titre, chapeau, début article)              -on ne doit pas enchaîner un chapeau sur un titre, sont indépendant, ni début d’un article sur un chapeau, notamment emploi de l’adj démonstratif « ce » employé par débutant ou non professionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)Le message essentiel<o:p></o:p>

    Un article de presse est enserré dans une contrainte de place important. On calibre les articles en feuiller (environs 150 signes comprenant espace ponctuation et lettres) La plupart des articles de presse en dehors des brèves qui sont très courts sont compris entre un et quatre feuillets, il faut se limiter et restreindre l’angle, donc choisir dans les informations.<o:p></o:p>

    Autre donnée : concentration du lecteur. Le lecteur ne retiendra de l’article qu’une seule information, une seule idée forte. Cette information centrale, c’est le message essentiel. Principe fondateur de l’écriture jistique est de choisir un message essentiel, dont va découler l’angle de l’article dans lequel vont s’organiser grâce au plan. Les informations retenues. Le titre de l’article, chapeau, début de l’article devront s’inscrire systématiquement dans cet angle. On distingue dans la pratique deux catégories de messages essentiels :<o:p></o:p>

    1-le message essentiel du fait d’actualité, constitué par la réponse au questions de référence (qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ?)<o:p></o:p>

    2- le message essentiel de l’article de synthèse, d’enquête, d’opinions, de reportage à délivré un message au lecteur. Idée centrale doit être claire et précise pour construire autour d’elle un article fort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5)les grandes fonction du journal<o:p></o:p>

    Le véritable patron du jiste c’est le lecteur. Que recherche-t-il dans le jal ? 5 fonctions importantes :<o:p></o:p>

    1-fonction d’usage et de service <o:p></o:p>

    2-fonction de rêve et de distraction<o:p></o:p>

    3-fonction d’identification et d’intégration (lecteur doit avoir l’impression de faire partie d’un ensemble, partie du jal, caractère affectif, se sent intégrer à un groupe social)<o:p></o:p>

    4-fonction miroir (lecteur aime qu’on parle de lui. Il veut retrouver dans le jal une partie de son univers)<o:p></o:p>

    5-fonction critique (attend de son jal qu’il transcrive l’actualité et toute actualité, pas seulement celle fabriquer par les services de communication. Jiste a un role sociale, celui de traquer la vérité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    6)Quoi de neuf docteur ?<o:p></o:p>

    Une des attentes du lecteur qui ne varie pas, est la question : Quoi de neuf ?<o:p></o:p>

    Pour qu’un fait nouveau accède au statut de nouvelle, il faut qu’il est été jugé interessant. Par qui ? <o:p></o:p>

    àla compétence du jiste qui doit savoir apprécier la valeur de l’information. <o:p></o:p>

    à les choix de l’équipe jistique ou de la rédaction dans son ensemble. <o:p></o:p>

    à les normes imposées par le système médiatique qui fonctionne comme un gigantesque réseau de remontée d’information. <o:p></o:p>

    à le public auquel on s’adresse. Un fait nouveau peut être important pour une catégorie de lecteur et pas pour d’autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7)la loi de proximité<o:p></o:p>

    D’une manière général, ce qui est intéressant pour le public, ce qui le touche c’est ce qui est le plus proche de lui. C’est ce que les jistes appellent la loi de proximité. Cette loi a plusieurs composantes :<o:p></o:p>

    1-l’actualité (on est plus réceptif à des événements, situations qui se produisent dans le moment présent. On s’intéresse à ce qui est nouveau, pas ce qui dure.<o:p></o:p>

    2-les grands instincts (cad tout ce qui concerne l’être humain dans ces dimensions fondamentales. Ex : instinct vital, l’amour, plaisir, mort, haine, violence)<o:p></o:p>

    3-la géographie : le lecteur s’interesse à ce qui est géographiquement le plus proche de lui, sa ville, sa région, son pays, par décision, c’est ce qu’on appelle la loi du mort kilomètre, on minimise un événement lointain même si c’est dramatique<o:p></o:p>

    4-le groupe socioprofessionnel : pas besoin d’identité et de rattachement<o:p></o:p>

    5-appartenance socioculturelle<o:p></o:p>

    6-la vie quotidienne : en rapport avec gestes et préoccupation de chaque jour, les 6magasines les plus achetés sont des magasine de programme TV<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    8)Un jal facile à vivre<o:p></o:p>

    Il faut se mettre à la portée du lecteur. La lecture ne doit pas être une corvée. Le jiste est donc nécessairement un vulgarisateur, un pédagogue, doit s’efforcer de clarifier, simplifier, expliquer, on a besoin de sa médiation. Il doit en quelque sorte prédigéré les aliments qu’il donne à gouter au lecteur. Pour cela, il y a un certain nombre de règle :<o:p></o:p>

    -il doit raconter des histoires (en effet, un article n’est pas un compte rendu d’expérience scientifique  ni un rapport administratif.<o:p></o:p>

    Il faut raconter des histoires, mettre en scènes des personnages, décrire les choses de la vie. Ex : le lecteur aime lire son jal favori une belle narration de math de football.<o:p></o:p>

    -l’ennui naquit un jour de l’uniformité. Ne pas ennuyer le lecteur, donc faire varier les sujets, contenu, varier les modes d’écriture, cad les angles et les genres jistique, varier la présentation, aspect visuel. En effet, le lecteur a besoin de cette diversité d’approche, a besoin d’être surpris. Le jisme est donc un métier où la créativité et l’imagination occupent une grande place.<o:p></o:p>

    9)Garder la confiance de ces lecteurs<o:p></o:p>

    Une relation forte s’établit entre récepteur et émetteur d’information, ou l’affectif à sa part. On ne demande au jiste l’objectivité mais l’honnêteté, cad la pratique scrupuleuse du métier. 3 manquements peuvent détruire la confiance : <o:p></o:p>

    1-l’inexactitude (des fautes, des nouvelles mal orthographiés, des faits « à peu près » ou faux. Aussi le B.A BA du métier de jiste, c’est la vérification, doit se documenter, vérifier ses sources.<o:p></o:p>

    2-la mauvaise qualité de l’information qui donne naissance à des articles creux ou gonflé. Le lecteur en veut pour son argent.<o:p></o:p>

    3-les entorses à la déontologie.<o:p></o:p>

    Ex : être à la fois juge et parti. <o:p></o:p>

    2ème ex : promotion et non information<o:p></o:p>

    3ème ex : touche de l’argent ou avantages en nature pour rédiger l’article.<o:p></o:p>

    4ème ex : non respect de la vie privée<o:p></o:p>

    5ème ex : plagiat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III- ECRIRE POUR S’INFORMER<o:p></o:p>

    Le jisme, c’est la vie. Une vie divers et infinie. Dans la multitude de fait, qu’est-ce qui va etre de l’information ? Un des critères est que cette nouvelle est destinée à un public, à des lecteurs et ceci doivent pouvoir y accéder facilement, se l’approprier. Ce qui distingue le langage jistique c’est qu’il est un langage de communication. Ce qui est donc important, c’est la manière et le contenu. Le lecteur a besoin d’être informé, c’est ce qui le pousse à acheter. Aussi faut-il lui offrir une prose agréable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)      Prendre en compte le lecteur<o:p></o:p>

    Quelles sont les caractéristique de l’information jistique ?<o:p></o:p>

    1-Elle doit être la plus complète et la plus précise possible<o:p></o:p>

    2-Elle doit présenter un interet humain.<o:p></o:p>

    L’information est tout le contraire de l’abstrait, la théorie et du concept.<o:p></o:p>

    3-Information jistique doit surprendre le lecteur par un sujet aucquel il ne s’attend pas ou un angle original de traitement. <o:p></o:p>

    4-Elle ne doit pas non plus inventer. Information jistique est la description de la réalité social, pas sa reconstitution. Imaginaire n’a rien à faire ici.<o:p></o:p>

    5-il doit y avoir une mise en forme jistique pour que le lecteur y accède sans difficulté.<o:p></o:p>

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    2)informations pratiques<o:p></o:p>

    Première fonction du jal est celle de l’usage et du service, ce qu’il est convenu d’appeler informations pratiques. Un jal fonctionne comme un guichet de renseignement. On trouvera en effet dans un jal les horaires de spectacle, les coordonnés d’association cité dans un article, le bulletin météo France et même les programmes TV. Si on prend un jal comme « L’ETUDIANT », mensuel, celui-ci s’est fait depuis vingt ans champion dans l’informations pratique pour les lycéens et étudiants.<o:p></o:p>

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    2)    La caisse de résonance des évolutions sociales<o:p></o:p>

    Au dela ou derrière les faits d’actualités, il y a les situations. Certains types d’article au genre jistique sont plus appropriés pour en rendre compte :<o:p></o:p>

             -Le reportage (description)<o:p></o:p>

             -l’enquête (investigation)<o:p></o:p>

             -l’interview (qui retranscrit une opinion)<o:p></o:p>

             -analyse<o:p></o:p>

    Le jiste doit être attentif à sasir les evolutions sociales à travers actualités de tous les jours. Peut on se fier seulement à ses intuitions, à ses capacités personnelles d’analyses. On notera que les jistes, font de plus en plus appelle ouvertement aux experts, notamment universitaire ou chercheur pour expliquer au public des faits à leurs places. Les jistes ne font le plus souvent que donner du retentissement à des faits en les portant à la connaissance du public et en leur donnant de l’importance. On pourrait dire pour schématiser le jisme qu’il dévoile, dramatise, amplifie.<o:p></o:p>

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    4)organisation en rubrique<o:p></o:p>

    Pour que cette richesse informative soit accessible aux lecteurs, il faut une organisation de l’espace rédactionnel. C’est l’architecture du jal qui définit la succession des rubriques, le contenu précis de ces rubriques, décidé par l’équipe rédactionnelle ou le comité de redaction  s’apelle un chemin de fer. Sans cette organisation qui imprime aussi une hiérarchie, le lecteur serait totalement désorienté. Le rubriquage permet de créer une habitude de lecture qui facilite l’usage régulier du quotidien ou du périodique et qu’il ne convient ensuite de ne pas bousculer pour ne pas risquer un rejet du lecteur.<o:p></o:p>

    Conséquence de l’organisation en rubrique : les jistes sont appelés le plus souvent à se spécialiser dans un domaine<o:p></o:p>

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    5)Information, explication, commentaires<o:p></o:p>

    La fonction du jisme est de porter les faits à la connaissance du public, mais aussi d’émettre des jugements. Information et commentaire, le lecteur aime qu’il soit bien distinct mais le jisme français a longtemps pratiqué l’amalgame. <o:p></o:p>

    Pour qu’elle soit utile, une information brut doit être accompagné de compléments indispensable à sa compréhension par des lecteurs. Le rédacteur apporte cette première valeur ajouté. Il veut aller plus loin dans son travail et en apporter 2autres !<o:p></o:p>

    àvaleur ajoutée de l’explication, de l’analyser grâce à ces connaissances, ces compétences, sa culture.<o:p></o:p>

    à valeur ajoutée du commentaire, son opinion, la référence à ses convictions, ces valeurs qu’il partage.<o:p></o:p>

    Information, explication commentaire : Si le premier terme est la base, le deuxième permet au rédacteur de mettre en perspective et de donner du sens, le lecteur en a besoin. Ces taches sont plus importantes que le commentaire.<o:p></o:p>

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