• Attention, le doc en question n'est pas le cours, mais le plan du cours... L'arnaque quoi ! Tout ce cours est une arnaque !!!

    Cours de Garcia L3


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  • La Rumeur <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    C'est une pratique de communication que nous utilisons tous, une pratique dont on est victime ou bourreau, c'est aussi une pratique que nous apprécions, c'est la pratique de la rumeur.
    C'est un mode de communication très particulier. La rumeur est évidemment manipulatrice. La rumeur est un média de communication. En politique elle est fortement utilisée. Ce qui est important c'est le phénomène de la rumeur et non pas sa véracité. Comment lutter contre ce phénomène ?
    Elle correspond à un certain nombre de besoin humain. Décrire le phénomène de la rumeur c'est quand même relativement facile, là où c'est plus délicat c'est de voir a quoi elle correspond, les représentations sociales et besoin qu'ont les individus à communiquer, les phénomènes psychologiques, le fantasme permanent que dans le monde on nous cache quelque choses. Il y a le système de communication et un autre réseau qui est latent. Sur quoi s’appuient ses origines ? Si les rumeurs marche bien c'est qu'elles sont basé sur ce qui intéresse le plus l'humain (le sexe, l'argent, le pouvoir, la santé…). Exemple : la rumeur sur Isabelle Adjani concernant le Sida
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    Introduction à la rumeur<o:p></o:p>

    Rumeur et faits divers<o:p></o:p>

    Rumeur et star système<o:p></o:p>

    La rumeur professionnelle<o:p></o:p>

    La Rumeur financière et boursière<o:p></o:p>

    Rumeur et représentation sociale<o:p></o:p>

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    Introduction à la rumeur <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    La rumeur vient du latin rumor et signifie le bruit qui court, la rumeur publique. Au 13ème siècle en France c'était le bruit d'où la définition première, principale : bruit confus que produisent un certain nombre de personnes disposés à la révolte, à la sédition, à la violence ou à la protestation. Au 16ème siècle le sens latin revient et c'est les nouvelles qui se répandent dans le public et dans l'opinion. La rumeur implique donc la notion de nouvelle d'information. La rumeur c'est le scoop ( en terme journalistique) la diffusion, la propagation.
    La notion de véracité et de fausseté n'a rien à voir. Il y a des rumeurs fausses qui deviennent vrai et inversement.
    C'est en remontant vers le 18ème siècle et vers la notion du bruit qu'apparaît les notions de vrai bruit et de faux bruit avec la notion un peu plus moderne de propagation et de démentit ou au contraire d'authentification de la rumeur. De nos jours il y a une très grande similitude entre rumeur et bruit. La langue anglaise ne les distingue d'ailleurs pas puisque c'est le même mot pour exprimer les deux termes.
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    Trois notions importantes sont à signaler :<o:p></o:p>

    - L'information elle même : comment s'élabore t'elle, quelle est le contenu manifeste ou latent, quels sont en mode de transmission et quelles signification tirer du symptôme de la rumeur ? Il y a des royautés qui ont fonctionné en système de symptôme de rumeur. <o:p></o:p>

    - La notion de la véracité de l'information : qu'est-ce qui rend une rumeur légitime aussi bien du point de vue individuelle que collectif ? Qui croit t'on ? Qui ne croit t'on pas ? Pourquoi on remet en cause la notion de véracité même avec des organismes officiels ? Pourquoi enlève t'on toute crédibilité à certaines sources d'information ? On en arrive rapidement à la notion de la croyance. <o:p></o:p>

    - La notion d'expansion du mot rumeur : tout un certain nombre de terme, d'expansion par les mots proches : potins, les " on dit ", les ragots, les commérages, les cancans, les papotages, la langue de pute… <o:p></o:p>

    Nous savons que la rumeur est boulimique c'est à dire qu'elle a tendance à se nourrir et à s'enrichire de tout ce qui se passe à côté. Elle se répand également de façon boulimique.
    Comment peut-on la contrôler, la gérer, l'utiliser ?
    La rumeur est un phénomène de contagion sociale groupale, elle s'apparente par son fonctionnement à des épidémies et comme toutes épidémies elle a ses modes de diffusion : soit un agent virulent avec une diffusion rapide, soit une incubation très lente puis une expansion rapide et après l'extension l'extinction.
    Pourquoi le sida est t'il très proche des rumeurs ? Parce que le sida est lié au sexe, il est apparut dans un milieu homosexuel. L'angoisse est aussi liée à la rumeur. On ne peut analyser une rumeur qu'en tenant compte à la fois de son contenu thématique et de son contexte psychosociaux et historique.
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    Analyse du phénomène de la rumeur qui est sans aucun doute le plus vieux média du monde.
    Comment passe t'on des phénomènes de " on dit " au phénomène de rumeur ?
    C'est un mélange entre le contenu et le contexte. Il faut que le contenu intéresse le cercle d'individu dans lequel la rumeur va essayer de fonctionner. Il y a donc une appropriation entre le contenu et le public. S'il n'y a pas cette consistance, il n'y a pas de rumeur. Il doit y avoir une consistance dans le sociale et pour qu'une rumeur s'amplifie il doit y avoir des dicteurs informationnel qui vont pouvoir s'emparer de cette rumeur. Pour des rumeurs nationales ce sont les médias.
    Toute rumeur qui est médiatisée est dépendante du contexte historique et sociopolitique sachant que les journalistes fonctionnent à la notion de scoop et que celui-ci entraîne beaucoup la rumeur. Les informations subissent des pressions, des manipulations avec des techniques de fermentation de la rumeur dans les groupes de presse.
    Il y a toutes les rumeurs qui circulent en dehors des médias volontairement ou pas, qui sont parfois dans l'actualité ou hors du contexte de l'actualité. Exemple : Mitterrand et son fameux cancer.
    Elles font appel aux peurs et aux fantasmes de chacun.
    Exemple : la rumeur des restaurants chinois qui dis qu'on mange du rat ou du chien. Les rumeurs sont liés à des archétypes. Un des thèmes essentiel, un des archétypes essentiel ce sont tout ce que sont les animaux vénéneux (araignée, serpent, monstre…) tout ce qui est lié au désordre climatique. Et après tout ce qui est lié à l'inconscient, aux grandes angoisses des individus, qui sont par exemple pour les filles le viol. Parce que le viol a toujours existé. Un des premiers viol médiatisé c'est le fameux enlèvement des Sabines (les Romains qui n'avaient pas de femme, sont allés enlever les femmes des Sabins pour avoir des enfants, et faire des enfants mixte c'est le meilleur moyen d'assujettir les peuples).
    Ça a donné lieu à un livre magnifique d'Edgar Morin " la rumeur d'Orléans " 1969 C'est un ouvrage très important parce que ça a été un des premiers ouvrages qui a été fait avec une application sociale immédiate et avec une vulgarisation énorme.
    68, c'est le moment de changement social complet que personne n'avait prévu.
    La rumeur disait qu'il y avait à Orléans une traite des blanches par des commerçants juifs spécialisés dans l'habillement. Les gens avait peur d'aller dans les salons d'essayage car ils pensaient qu'on les endormaient et les faisaient disparaître par des trappes et qu'on mettaient les filles sur des bateaux en direction de l'Afrique pour se prostituer.
    Très rapidement tout le monde a conscience de la fausseté de la rumeur mais il a fallut savoir à quoi correspondait cette rumeur. Il y a dans cette rumeur deux grands archétypes essentiels : le viol, le prostitution et l'antisémitisme.
    Pourquoi Orléans ? Parce que c'est une petite ville moyenne française qui avait vécu mai 68 avec une certaine angoisse donc ça a été un moyen de refaire sortir un certain nombre d'archaïsme et de chercher des coupables ( les juifs). Cet ouvrage est devenu un ouvrage sur la sociologie du présent. Ce qui est difficile à établir c'est que le mélange qui existe entre les niveaux de l'actualité et les archaïsmes, entre évènements et structure anthropologique.
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    Rumeur et faits divers <v:shape id=_x0000_i1026 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    " La rumeur de Bru en Artois " c'est une ville qui se trouve dans le nord dans une région minière. On trouve une adolescente mutilée morte non violée mais dénudé dans un terrain vague de cette petite ville. Cette histoire devient digne des Romans de Zola, puisqu'il n'y a pas de viol et quel sens donner à ce crime ? Mythe du rôdeur, de l'inconnu, le génie malfaisant. Apparition d'un autre thème qui est celui du notaire, il y a le côté Dr Jekill et M. Hyde, la double personnalité. On pense que ce notaire et sa compagne aimeraient les parties à plusieurs et ils aimeraient beaucoup la viande (cannibalisme). Les éléments essentiels de la rumeur sont :
    - le pouvoir
    - l'argent
    - le sexe
    - la mort

    Le phénomène de la catastrophe naturelle : Pourquoi ces phénomène de fait divers sont lié à la rumeur ?
    Quand il y a le mot catastrophe il y a le mot amplification, c'est lié à la psychosociologie du désastre.
    Dans ces cas là il y a un double phénomène qui est le refus de croire dans la parole officielle et donc de chercher la vérité.
    Dans un moment de catastrophe, tout est désorganisé et donc ça permet à tout le monde de fantasmer.
    C'est le plaisir que nous avons à ce que la catastrophe soit importante. Tout cela est lié à la situation.
    Il faut toujours tenir compte du contexte parce que nous sommes dans des moments de désorganisation.
    A partir du moment où le désordre s'installe, la peur augmente et les fantasmes les plus anciens resurgissent avec un phénomène très commun lié aux catastrophes : le survivant.
    Cette sorte d'angoisse mélangé à la gloire d'avoir été là, d'avoir pu mourir et d'être encore là et la question qui surgit toujours c'est pourquoi moi ? Ceci crée des angoisses , des problèmes psychologiques énormes. Est-ce que je suis Dieu, ou est-ce qu'au contraire j'ai des pouvoirs maléfiques qui m'ont permis de supprimer les autres et de rester moi.
    Quand il y a eut des catastrophes naturelles le problème c'est de commencer le deuil. Les phénomènes de deuil sont toujours très lent et il y a le phénomène d'acceptation du deuil et après c'est la digestion, l'intégration du deuil.
    Le premier sentiment par rapport à la mort c'est la révolte.
    La rumeur correspond à une sorte d'éponge qui résorbe le malheur qui vient d'arriver.
    Il faut différencier l'amplification de la rumeur et la diffusion et l'expansion de la rumeur.
    L'amplification de la rumeur c'est un gonflement de la rumeur avec une déformation des faits, on en rajoute.
    La diffusion et l'expansion c'est plus dans un système d'information. Il y a donc avec l'amplification inversement chez les autres le phénomène de frustration qui est " j'y étais pas ". Il y a l'apparition de pseudo leader lié à leur présence au moment où il fallait.
    La rumeur et le bruit de fonds
    La rumeur nous permet d'écouter un bruit de fond social. Rumeur au moment de la résistance, phénomènes de délation qui ont eut lieu pendant cette période. Les systèmes d'information ont tellement changé qu'on ne sait pas comment cela va se passer en cas de guerre. Dès qu'il y avait des guerres, l'information disparaissait, il n'y avait pas de téléphone et donc il y avait une déformation de l'information parce que toute communication est une interaction subjective et qui comporte un bruit entre le stimulus et la réponse.
    La rumeur peut être interprétée très souvent comme une perturbation de la communication sociale. Selon l'état du social elle s'amplifie et elle perturbe toute la communication. La rumeur, on la compare aux cyclones qui naît quelque part et qui s'éclate 3000 kilomètres plus loin. On sait parfois où elle naît mais pas où elle va retomber.
    Les principaux terrains d'application de la rumeur :
    Un des terrains d'application de la rumeur c'est la politique, tout tiens dans le phénomène de la révélation et non pas de la démonstration. La rumeur en politique est sensé révélé l'envers du décors désavouer un certain nombre de message ou d'individus. Elle prend le contre pied de l'expression dominante de l'atmosphère en place. La rumeur constitue un contre pouvoir, une contre norme et elle se nourrit dans ce qui n'ai pas dit, dans ce qui est dévalorisé.
    Ainsi dans une société égalitaire, les rumeurs vont être sur les passes droits, la corruption et les privilèges.
    Dans une société moraliste on va parler de débauche sexuelles et d'inconséquence financière. Dans une société de consommation, la rumeur va être sur les produits cancérigène, les animaux… sur la santé publique en général. Un discours politique c'est avant tout un discours normatif et donc la rumeur est faite pour remettre en cause cette norme, et la parole officielle. Elle subvertie les normes, c'est un contre pouvoir. Il n'y a pas de politique sans rumeur et dans les pays totalitaires on ne peut étouffer l'information. On étouffe pas les rumeurs (plus on s'étouffe l'information et il y a de la rumeur).
    Avantage et inconvénients : Les avantages sont clairs c'est que les autres parlent pour nous, c'est à dire qu'à certain moment on balance des informations, on sait pas d'où elles viennent mais l'information passe. C’est l'arme favorite des complots politiques. On fait des montages photographique, vidéo, on se débrouille pour que quelques personnes les voient et la rumeur part. L'avantage de la rumeur c'est qu'elle ne coûte rien alors qu'une campagne politique coûte cher.
    L'inconvénient c'est que la rumeur elle est incontrôlable, a un moment donné, elle nous retombe dessus (effet boomerang). Il ne faut pas croire non plus que la rumeur en politique ne peut s'utiliser que contre son partie politique, elle est utilisée à l'intérieur de parti pour tout ce qui est lutte primaire, c'est d'autant plus fort à l'intérieur qu'il ne peuvent pas faire de campagne les uns contre les autres.
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    Les grands thèmes de la rumeur :<o:p></o:p>

    - le pouvoir occulte : nous sommes tous manipulés, tiré par des ficelles, thème de la société cachée ( la franc-maçonnerie, la mafia). Ce thème traduit évidemment l'angoisse face au pouvoir.<o:p></o:p>

    - L'accord secret : c'est à dire qu'il y aurait une entente pour les gens qui dirige, les responsables au plus haut niveau qui fait que dans le fond tout le monde partage le même gâteau. Mythe que la vie politique est du théâtre.<o:p></o:p>

    - Le sexe : plus la sexualité est sulfureuse et plus les rumeurs sont intéressantes. Plus l'orthodoxie n'est pas respectée plus c'est intéressant pour la rumeur. (Spéculation financière, détournement de mineur, homosexualité…)<o:p></o:p>

    - Les sous, l'argent : rumeur sur la provenance de l'argent (marché noir, prostitution, dénonciation…)<o:p></o:p>

    - La santé <o:p></o:p>

    - Les détournements<o:p></o:p>

    - Thème de l'origine : pureté de la race, de l'origine Ce qui est intéressant dans tous ces thèmes de la rumeur c'est qu'on peut dire que la rumeur reste plus vrai que la réalité (elle nous colle à la peau et on a beaucoup ce mal à s'en défaire). <o:p></o:p>

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    Rumeur et star système <v:shape id=_x0000_i1027 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    Le phénomène de la rumeur fonctionne particulièrement dans le domaine des stars.
    Une star qu'est-ce que c'est ? C'est quelqu'un qui est réellement inaccessible, qui crée entre son public et elle une distance, un espace. La star est inatteignable par rapport à la vedette. C'est dans cet espace qu'il y a la rumeur qui se met.
    La rumeur crée la star et la star crée la rumeur.
    Y'a tout un phénomène de sacré et de la sécurité. Exemple : Michael Jackson La sécurité autour d'une star renforce le sacré. Le rôle de la rumeur est fait pour renforcer le mythe de la star. Le principale pour qu'il y ait une star il faut qu'il y ait de la rumeur. Il faut que les fantasmes du peuple puissent fonctionner, s'exprimer.
    Les fantasmes du peuple c'est d'abord l'argent facile et évidemment l'amour (de l'amour romantique à l'amour facile, acheté…). Le dernier grand mythe des stars c'est la mort. La mort c'est important pour rendre éternelle les stars. La mort fait des stars (exemple : Kennedy). Mais un mythe peut mourir de lui même avec le temps (exemple : Brigitte Bardot).
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    la rumeur professionnelle <v:shape id=_x0000_i1028 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    C'est celle du monde de l'entreprise, c'est celle à laquelle nous sommes tous plus ou moins confronté, c'est celle qui est la plus courante. On y est confronté parce que c'est comme tout système groupal, les gens ont besoin de fantasmer sur tout un nombre de secret. Le monde du travail est un monde de besoin, y'a des hiérarchies, des possibilités d'évolution de carrière….
    La rumeur peut et s'installe tout le temps dans la vie de l'entreprise. Il y a un certain nombre de moyen pour lutter ou favoriser la rumeur (silence, note de service du patron, le journal d'entreprise). Pour lutter contre le journal d'entreprise il y a le trac, le bulletin syndical (lieu d'expression où la rumeur peut s'installe).
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    La rumeur a différentes fonctions : <o:p></o:p>

    - elle est mobilisatrice pour défendre les salariés, l’entreprise, les emplois…. <o:p></o:p>

    - elle refait l'union syndicale <o:p></o:p>

    - elle entretient un certain type de climat qui organise la résistance face à une passivité générale. <o:p></o:p>

    - elle permet à la direction d'exprimer sa politique<o:p></o:p>

    - elle est parfois manipulée par la direction pour voir l'effet et en fonction de cet effet la direction balance une information ou une contre information. C'est pour ça qu'on a crée des services de communication interne ( ils " travaillent " avec la rumeur). <o:p></o:p>

    Dans toutes les entreprises il y a un désir de transparence sachant que la véritable transparence n'existe jamais.
    Le nombre des rumeurs dans une entreprise peut être considéré comme un test sur l'entreprise, lorsqu'il y a beaucoup de rumeur ou lorsqu'il n'y en a pas c'est que l'entreprise dysfonctionne.
    C'est souvent dans les entreprises le problème des promotions (« promotions canapés »). Un des pôles important pour la rumeur c'est la secrétaire (secret / taire) ou le secrétariat, lieu d'ébullition, il y a un secret de la confidentialité qui est très important.
    <o:p></o:p>

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    La rumeur financière, la rumeur boursière <v:shape id=_x0000_i1029 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    Il y a quelques années dans le monde occidental, elle a donné lieu à un certain nombre de crises. La bourse c'est le lieu de l'argent qui garde des mystères sur son fonctionnement, il y a des émissiers qui peuvent avoir des informations relatives à la bourse. Il y a quand même un organisme qui contrôle tout ça, c'est le C.O.B. Cette rumeur sur la bourse remonte au crack de 1929. <o:p></o:p>

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    Rumeur et représentation sociales <v:shape id=_x0000_i1030 style="WIDTH: 17.25pt; HEIGHT: 17.25pt" o:button="t" href="http://m.musson.free.fr/prise2notes1/rumeur.htm#o#o" alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://m.musson.free.fr/haut_noir.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    " La représentation sociale " par un psychosociologue éminent : Serge Moscovici.
    La rumeur est intimement liée à ce qu'on appelle la représentation sociale.
    La première personne a avoir utilisé le terme de représentation sociale est un grand sociologue Emile Durkheim qui a crée le terme de représentation collective. C'est un sociologue, ethnologue du 19ème siècle qui voulait introduire la spécificité de la pensée sociale par rapport à la pensée individuelle. Cette notion est évidemment difficile à définir, à cerner.
    Toute représentation est composée de figure et d'expression socialisées, c'est à dire que nous avons tous des images et un langage. Définition représentation sociale : la représentation sociale est une modalité de connaissance particulière ayant pour fonction l'élaboration des comportements et la communication entre les individus.
    Se représenter quelque chose ce n'est pas seulement sélectionner des pensées, des formes d'idées…c'est aussi prédire et anticiper des actes. C'est tout un mode de connaissance. C'est donc donner aux individus un moyen de s'orienter dans l'environnement social.
    La représentation sociale est un corpus organisé de connaissances qui permettent aux individus de rendre une réalité sociale intelligible et permet aux groupes d'avoir un rapport quotidien, d'échanger tout en libérant régulièrement leur imagination et leurs fantasmes. C'est tout un système de communication basé sur la réalité et l'imaginaire qui constitue le grand échange collectif.
    Tout en sachant qu'il y a des modifications constantes de ces systèmes de connaissance aussi bien par les médias que par l'organisation sociale de ceux qui communiquent (grands partis politiques, église, religion…).
    La communication n'est jamais un système ou une transmission de message ou d'information inchangé. La représentation sociale traduit, interprète, combine de même ainsi que les groupes invente, différencie les objets sociaux ou les représentations des autres groupes. Les mots changent d'usage et de sens, la rumeur est totalement liée à la représentation sociale. La rumeur s'actualise par des thèmes universaux (sexe, argent…) Elle s'actualise à travers des individus.
    On est dans la personnalité des gens. Mais tout individu fonctionne dans un schéma de représentation collective sociale. Nous pensons à travers un filtre qui s'appelle la représentation collective sociale.
    La rumeur dépend entièrement de ça. Une même rumeur va être véhiculée différemment dans une petite ville corse ou dans une grande ville à Manhattan par exemple. Les représentations collective sociale ne sont pas les mêmes. Elle dépend beaucoup de la culture dans laquelle on est. Une rumeur rentre dans un système très général de la communication.
    La rumeur apparaît, se croise, se cristallise sans cesse à travers une parole, un geste, une rencontre, un fantasme dans notre univers quotidien. Toutes les communications sont imprégnées par les représentations sociales.
    Les grands mythes effectuent des régulations dans la communication de ces rumeurs, les préjugés y sont mêlés.
    La rumeur et la représentation sociale préparent, incite à une nouvelle forme de communication parce qu'elle remodèle, reconstitue, réactualise les éléments du discours. Elle redonne un sens nouveau aux relations.
    Cette nouvelle échelle de valeurs a besoin à nouveau d'être échangée. Exemple : la sexualité et plus particulièrement l'homosexualité. C'est un thème de rumeur ancestral. La représentation sociale de l'homosexualité évolue de manière permanente.
    En Mai 68 on avait le slogan " jouir sans entrave " l'homosexualité était l'une de ces jouissance sans entrave.
    A l'an 2000 ça devient officiel, les homosexuels peuvent se " pacser " c'est à dire être reconnu comme tel par la loi.
    Les comportements modifient le système. Le pacs a introduit que dans tous les grands journaux français il y ait des annonces de pacs.
    Les représentations sociales constitutives de la rumeur sont des ensembles dynamiques de production de comportements, de communication sachant que cette communication va modifier les représentations sociales, ce n'est en aucun cas une reproduction.
    Les représentations sociales font que le monde est ce que nous pensons qu'il doit être.
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    La rumeur, Kapferer.


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  • Cours de Muséologie de Paul Rasse (2005)

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    La culture est un moyen silencieux de discrimination. Permet la distinction entre l’élite et le reste, l’élite et la masse.

    Les musées sont peut être dans le monde de la culture le média le plus ouvert et le moins discriminant., il facilité l’accès à la culture, par sa quasi gratuité.

    Permet la transgression de règles sociales qui veulent tenir à l’écart de la culture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    But : Décoder et comprendre comment la culture se constitue pour distinguer / opposer une minorité à la masse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « l’amour de l’art » rien n’est en apparence plus accessible que la culture.<o:p></o:p>

    Pourtant les gens n’y vont pas, ne comprennent pas. Exemple de l’art moderne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vouloir populariser la culture, n’est ce pas aussi apprendre aux gens à l’aimer ? Contradiction entre les valeurs apprises aux peuples et les valeurs de l’art.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mediation culturelle (tout ce qui concerne le rapport entre la société et le musée)<o:p></o:p>

    2 visions :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Le médiateur est un passeur, il traduit l’inaccessible en termes simples pour le peuple. (ex : sciences). Il y a médiation à partir du moment ou les gens disent si ils aiment ou pas ce qu’ils voyent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         La médiation va s’interroger sur le rapport entre l’Art et les gens, c’est à dire la place du musée dans la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE CONCEPT D’ESPACE PUBLIC<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Va essayer de montrer que la médiation invente 1 nouveau rapport à la culture. Découverte du concept d’espace public : Il cristalise tout ce qui semble interressant, qui se fait dans le champs média.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Concept développé par Jurgen Habernas (65-70) => allemand, école de Francfort, il va croiser muséologie, histoire et approche critique du monde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il s’intéresse à cette révolution culturelle qu’est le siècle des lumières en europe au 18ème siècle. Il montre que cette révolution culturelle va amener à la révolution française et à la démocratie. => Créer un monde nouveau.

    <o:p> </o:p>

    Cet espace ou le public s’approprie la culture de son époque va préparer la révolution => Cause identitaire forte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A présent l’esprit des lumières s’est perdu et l’espace du débat publique a été volé, façonné par les médias. C’est ce qu’il montre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Constat : Emergence au 18ème siècle émergence d’un monde sensible doué de raison. Emergence d’une nouvelle intelligentsia : La bourgeoisie. C’est la fraction cultivée du peuple, c’est le tiers état.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La bourgeoisie invente un nouveau monde de paix, unité basée sur la fabrication. Manufacture qui va réorganiser le monde, distinction entre temps sacré (travail manufacture) et temps profane. Lieu sacré (Travail, fabrication, maison famille) et le lieu public. <o:p></o:p>

    Dévellopement de l’idée que l’on, achète des heures de travail au salarié. L’individu va se  découvrir capable de sensibilité notamment au contact de  Px (?) littéraire. Meilleurs façon de développer ses connaissances  = c’est la culture. Développement de l’imprimerie, et des médias . l’individu peut s’isoler et faire l’expérience de la subjectivité = Lecture, Réflexion, Ecriture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant seul le collectivisme comptait, le communautarisme.

    Depuis développement de l’individualité

    <o:p> </o:p>

    Puis nouvel espace dans la maison bourgeoise : Le salon. Lieu de rencontre et de débats, lieu ou l’individu confronte et mûrit son point de vue. Les aristocrates invitent les meilleurs artistes, savants pour discuter du monde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Multiplication des cafés et des salons à paris.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Café, lieu litteraire, espace public de rencontres. Débat sur la culture et glissage progressivement vers la politique. Les sociétés savantes, musées, clubs ou salons.<o:p></o:p>

    Jusque là, le théâtre est la panache des aristocrates. <o:p></o:p>

    Mais certains lieux de spectacles vont échapper à la domination aristocratique. Ceux qui n’étaient pas membre de l’académie française n’avait pas le droit de parler, d’ou l’apparition de saltimbanques, théâtre muet dans les foires.<o:p></o:p>

    Autrefois les comédiens étaient des valets payés. Désormais c’est financé par le public qui vient ou ne vient pas. L’esthétique va se faire à Paris et plus à marseille. On ne dis plus « la cours en a décidé ainsi ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je ne prendrais pour vrai que les choses que j’ai mis en discussion. L’opinion publique se forme dans les cafés. Public savant : gens qui font l’effort de se cultiver. « Je ne parle qu’aprés m’être renseigné, ou imprégné de lectures.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développement entre intellectuels de la correspondance épistolaire. Petits lieux de débats (salons)  avec un média qui les lie, qui les supporte. : Des lettres de savants (sur les idées nouvelles, sur la vie, sur des thème culturels et sociaux, sur un spectacle vu). Ces lettre en plus d’être débattues en salon sont parfois publiées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’édition était toujours affaire de mécènes, un riche qui décidait d’imprimer tel auteur. En général seuls les ouvrages essentiels étaient financés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le critique de spectacle ne fait que relater l’opinion des spectateurs, ce n’est pas un expert.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’esthétique échappe à l’académie > Avant monde sans image<o:p></o:p>

    Production d’images controlées par l’église et l’aristocratie.

    Collections privées chez les princes.

    .

    Les gens font l’effort de se cultiver, c’est une mutation et non une révolution.

    La révolution remplacera le pouvoir par un autre pouvoir.<o:p></o:p>

    Importance capitale : C’est la motivation du corps social qui accède à la raison, et par là, à la remise en question du monde. On trouve la vérité en se confrontant aux autres. <o:p></o:p>

    La raison c’est le partage équitable, convaincre les autres qu’on a raison.. Tout le monde participe à l’opinion, à la critique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Convention, lieu, légitimité, tout celà est progressif pour reconnaître un grand artiste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE MUSEE ET SON EVOLUTION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1-    Les arts<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Le musée avait une fonction « panoptique du savoir » pour les spécialistes qui les ont cristalisé. La photo a tout changé car plus besoin d’aller au musée, puisque les livres ont donné une meilleure représentation<o:p></o:p>

    ð     Idée du 19ème siècle créer un panthéon de la culture.

    <o:p> </o:p>

    Origine du musée La révolution<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Révolution : les hommes libres et égaux, abolition officielle de l’esclavage.<o:p></o:p>

    ð     Création de 3 grands musées :            

    Le Louvre                                                                   Beaux Art<o:p></o:p>

    Muséum d’histoire naturelles    Sciences                      Sciences<o:p></o:p>

    Conservatoire national des Arts et Métiers                   Métiers<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     De 1850 à 1920, gratuits mais le peuple n’y va pas.<o:p></o:p>

    ð     Lieu de conservation et de recherche et surtout nécessité de connaitre le milieu de l’art et de la culture, donc rejet du peuple.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2-  Les sciences<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ont pour origine l’idée de panoptique<o:p></o:p>

    Antiquité : Muséum d’alexandrie : envois des émissaires pour chercher des manuscrits. Sénacle de savants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Renaissance :         Médicis à florence : Même genre.<o:p></o:p>

                                       Académie contre l’université (Eglise)<o:p></o:p>

                                       Cabinet des curiosités<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les aristocrates accumulent les objets de l’antiquité. génèse de la connaissance, à la demande des princes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Commence les débats : Comment organiser les objets ? Au début chacun les organise comme il l’entends mais ensuite objets classés par différences, puis par catégorie, c la taxinomique. Le musée d’histoire naturelle de paris impose son classement. Point de vue imposé par l’institution. Histoire Naturelles et sciences règnent au 19ème siècle. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les musées deviennent les lieux de vulgarisation et d’apprentissage. 2 approches : Abstraites et systémique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 Les techniques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au 19ème siècle musée des arts et techniques, puis au milieu de ce siècle apparition des grandes expositions universelles qui présentent les meilleurs produits techniques du monde, vulgarisation. C’est autour de la technologie que va s’inscrire la rénovation des musées. Faire autre chose qu’une panoptique du savoir.<o:p></o:p>

    A cause de la photo il va disparaitre jusqu’il y a 30ans ou il va devenir un moyen de communication en plus d’être un lieu de recherche et de conservation. Tranformation de l’institution muséale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                4  Transformation de l’institution muséale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lié au mouvement anthropologique développé au début du 20ème siècle, étude des tribus primitives => Réhabiliter les cultures colonisées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les ethnologues introduisent la notion de relativisme culturel (il n’y a pas une culture universelle qui soit meilleure que les autres). La culture c’est ce qui est dans le peuple, c’est une façon de s’organiser la vie ensemble.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette nouvelle va aussi transformer le regard aux musées : Musée de l’homme <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C'est à la suite de l'Exposition Universelle d'Arts et de Technologie pour laquelle avait été construit le Palais de Chaillot que le Musée de l'Ethnographie en y enménageant changea de nom en 1937 pour devenir Musée de l'Homme.
    Ce musée entièrement consacré au genre humain et à son histoire est composé de plus d'un million de pièces inventoriées sur le thème des sciences de l'Homme et de ses origines : anthropologie, ethnologie, préhistoire.
    Le fond initial provient du Cabinet des Curiosités, propriété des rois de France depuis le XVI ème siècle.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dirigé par Paul Rivette et Georges Henry Rivière. Ils vont lancer projet de musée de l’homme en 1936-37. Musée ouvert et 40 ans aprés encore dépassé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Mais émergence dans ce projet des concepts de base de la nouvelle muséologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5 Origine des musée scientifiques et techniques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Musées organisés autour du couple : recherche conservation. Fin 18ème début 20ème. S’ajoute à celà la com. L’accueil est devenue un but essentiel, lieu d’accueil, circulation  des personnes, entrée du musée conception même du musée. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Points fondamentaux du musée comme lieu de communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Architecture adaptée et transformée pour accueil le public, lieu d’animation, conçu pour tenir un discours sur les collections, plusieurs lectures :<o:p></o:p>

    -         Signalétique<o:p></o:p>

    -         Texte primaire (lecture rapide)<o:p></o:p>

    -         Texte secondaire ( beaucoup d’info)<o:p></o:p>

    -         Complémentaire (lu aprés la visite)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Importance de l’expo : Mettre en scène, organiser, rendre vivant.<o:p></o:p>

    Le musée devient multimédia. Cependant la com a mangé sur les autres fonctions, devient un lieu d’attraction. Devient un lieu de dynamique sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7       La médiation

    <o:p> </o:p>

    Domaine de la science et des techniques. Se développe dans les années 80, les innovations scientifiques se développent si les gens sont favorables. Développement de la communication scientifique => cité des sciences et de l’industrie. Mais problème au niveau du public. Il ne vient pas dans les musées scientifiques. Donc nécessité de donner un aspect ludique, concept d’interactivité. Dés lors désacralisation du musée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le public ne veut pas être mise en face de son ignorence, plus interressés par les problèmes sociaux que par le savoir. D’un point de vue de la médiation, il y a 3 étapes historiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Information et vulgarisation<o:p></o:p>

    -         Interraction / Ludique<o:p></o:p>

    -         Espace publique / Lieu de débat, opinion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le musée devient un lieu de débat, un espace d’interaction entre les visiteurs. Devient un espace publique car lieu de débat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Questionnement sur l’espace publique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modèle de la décadence romaine (du pain et des jeux ?)<o:p></o:p>

    Comme au 18ème siècle, fraction de la population s’approprie et transforme la culture des élites (classe moyenne).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>


    1 commentaire
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Références des sites visités (ou, pour certains, seulement mentionnés) dans le cours de cyberlittérature de Mme De Bary (L3)

    <o:p> </o:p>

    I. Références théoriques générales, débats

    <o:p> </o:p>

    Régine Robin, « Le texte cyborg », Etudes françaises, vol. 36, n° 2, Internet et littérature, nouveaux espaces d’écriture ?,  2000

    (www.erudit.org/revue/etudfr/2000/v36/n2/005262ar.pdf)<o:p></o:p>

    (Et tout ce numéro d’Etudes littéraires.)

    <o:p> </o:p>

    Solaris, information, communication (http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/index.html)

    (En particulier, dans le n° 7, de Jean-Louis Weissberg, « Auteur, nomination individuelle et coopération productive », http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/d07/7weissberg.html)

    <o:p> </o:p>

    Text-e, colloque virtuel (http://www.text-e.org)

    <o:p> </o:p>

    Le Récit interactif, tables rondes, 6 décembre 2000 (http://www.ciren.org/ciren/colloques/061200/index.htm)

    <o:p> </o:p>

    @rchivesic, archive ouverte en sciences de l’information et de la communication (http://archivesic.ccsd.cnrs.fr)

    (Notamment les articles, la thèse d’Evelyne Broudoux, les articles de Jean Clément…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    E-critures.org (http://www.e-critures.org/2003-2/index.html)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Transitoire observable (http://transitoireobs.free.fr/to/)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II. Poésie numérique

    <o:p> </o:p>

    Sur les « ancêtres » combinatoires et quelques exemples de littérature générative, nous avons observé : le CD-Rom Machines à écrire, d’Antoine Denize et Bernard Magné, Gallimard, 1999.

    Voir aussi, sur Queneau :

    www.e-critures.org/_PER/conte0.html (Un conte à votre façon)<o:p></o:p>

    http://userpage.fu-berlin.de/~cantsin/permutations/queneau/conte/conte.cgi (Un conte à votre façon)<o:p></o:p>

    http://x42.com/active/queneau.html (Cent mille milliards de poèmes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et sur le site Bernard Magné, des œuvres combinatoires et génératives (http://magneb.club.fr)

    <o:p> </o:p>

    Charabia.net, génération automatique de textes aléatoires, http://www.charabia.net/

    <o:p> </o:p>

    Sur Trajectoires : « Les trajectoires de Jean-Pierre Balpe », Manuscrit.com,

    <o:p> </o:p>

    Urgences, n° 22, Octet, dir. Marie Bélisle, janvier 1989, http://www.erudit.org/revue/urces/1989/v/n22/

    <o:p> </o:p>

    Autre CD-Rom, sur les poésies concrètes et animées, Créations poétiques au XXe siècle, visuelles, sonores, actions…, Grenoble, Scéren (CRDP, Académie de Grenoble), coll. « Banques pédagogiques », 2004.

    <o:p> </o:p>

    Doc(k)s, http://www.sitec.fr/users/akenatondocks/ (voir en particulier les « Archives »et/ou « Collections »)

    <o:p> </o:p>

    TAPIN, poésie sonore contemporaine,

    <o:p> </o:p>

    Xavier Malbreil, 0m1.com, écrits et théorie, http://www.0m1.com/

    <o:p> </o:p>

    Marie Belisle, Scripturae, http://www.scripturae.com/

    <o:p> </o:p>

     

    III. Hypertexte de fiction

    <o:p> </o:p>

    Le Bal du prince, de Captage Production

    <o:p> </o:p>

    Days in a day, Pierrick Le Calvez

    <o:p> </o:p>

    Pierre-Olivier Fineltin, Les 24 heures d’Adrien(sur Les Weberies d’un surfeur solitaire, )

    <o:p> </o:p>

    A-C Brandenbourger, Apparitions inquiétantes

    (http://www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Xavier Malbreil (sur 0m1.com) Le Livre des morts et Serial letters

     (Voir aussi, sur le site, les réflexions théoriques de X. Malbreil.)

    <o:p> </o:p>

    Jean-François Verreault, Le Nœud

    <o:p> </o:p>

    Lucie de Boutiny, NON-Roman

    <o:p> </o:p>

    Fred Romano, Edward Amiga()<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV. L’autobiographie

    <o:p> </o:p>

    Chris Marker, Immemory, Centre Georges Pompidou, 1997

    Présentation de Chris Marker sur Encyclopédie nouveaux médias

    <o:p> </o:p>

    Vaisseaux brûlés, l’hypertexte autobio !

    <o:p> </o:p>

    A propos de Ono-dit-Biot et du Journal de l’énervé (janv.-sept. 1997) : « Rencontre avec Christophe Ono-dit-Biot », Evene.fr

    <o:p> </o:p>

    Myriam Bernardi, Ce qui me passe par la tête (dernière consultation en août 2005 !)

    <o:p> </o:p>

    Site de l’APA (http://sitapa.free.fr/)

    <o:p> </o:p>

    Journal intime.com (http://www.journalintime.com/)

    <o:p> </o:p>

    Christine Genin, Labyrinthe – Blogs (http://perso.orange.fr/labyrinthe/blogs.html)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Philippe De Jonckheere, Le Bloc-notes du Désordre

    (En particulier : http://www.desordre.net/bloc/2004_11_14_archive.htm)

    <o:p> </o:p>

    Tilly Bayard-Richard, Le Blogue de Tilly (http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly)

    <o:p> </o:p>

    Alain Crozier, LC 73, le journal d’Alain

    <o:p> </o:p>

    Vie commune, le blog de Samantdi

    <o:p> </o:p>

    Intime journal de Sophie

    <o:p> </o:p>

    Miss Zabeele, Autoportrait d’un jour

    <o:p> </o:p>

    Tourgueniev ce héros

    <o:p> </o:p>

    Impressions fugitives

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V. Conclusion

    <o:p> </o:p>

    Jean-Pierre Balpe, blog Romans

    Du même, HyperFiction (http://hyperfiction.blogs.com/)

    Général Proust : voir notamment http://generalproust.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=193370

    et http://generalproust.oldiblog.com/?page=liens

    Poèmes de Jean-Pierre Balpe (http://balpepoemes.spaces.live.com/)

    La Vie de Jean-Pierre Balpe (notamment http://jpbalpe.blogdrive.com/archive/cm-2_cy-2006_m-2_d-19_y-2006_o-40.html)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI. Œuvres collectives

    <o:p> </o:p>

    Jacques Tramu, Echolalie 

    <o:p> </o:p>

    Sharon Denning, ExquisiteCorpse

    <o:p> </o:p>

    Journal intime collectif (à la marge) 

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI. Et encore

    <o:p> </o:p>

    Un site consacré au net-art, Net. Art Connexion

    </o:p>

     

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Il pourrait être sous titré « pour comprendre la photographie »…<o:p></o:p>

    Freund nous fait le portrait de la photo, qui est pris qui croyait prendre … Elle est photographe, elle connaît extrêmement bien l’objet qu’elle étudie et elle nous emporte dans la merveilleuse histoire de la photographie.<o:p></o:p>

    Pas assez de dates pour nous embrouiller l’esprit, juste assez pour comprendre l’histoire.<o:p></o:p>

    Pas assez de détails techniques pour nous ennuyer, juste assez pour comprendre le mécanisme de l’outil…<o:p></o:p>

    Ce livre se lit comme un roman. Le personnage principal est suivi de son enfance à sa maturité … Tous les âges de sa vie sont passés au microscope ou au macroscope par Freund.<o:p></o:p>

    Avec ses victoires, ses erreurs et ses défaites, la photo trace, conserve et transmet (CF Y. Geffroy) l’histoire et l’évolution de notre société.<o:p></o:p>

    C’est un portrait de la photographie et une photographie de la société.<o:p></o:p>


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