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Par hinachii le 16 Janvier 2007 à 21:11
Année 2006-07
Quelles sont les raisons de penser que la presse a un avenir sur Internet ? Vous pourrez notamment traiter des menaces et des opportunités sur le secteur de la presse, ainsi que des facteurs de succès pour une bonne offre éditoriale en ligne.
1 commentaire -
Par hinachii le 7 Janvier 2007 à 21:21
I.Introduction : ce qui a changé depuis Internet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Internet a mis 6 ans pour conquérir des millions de gens, alors que la TV a mis 30 ans.
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Aujourdhui, on poste et on est vus par des millions de gens. Les journalistes nont plus le monopole de linformation. Les gens sinforment entre eux. Nimporte qui peut publier sur le net. Le journaliste doit être polyvalent.
Ex : Voir Kensington sur dailymotion.
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Protocole TCP / IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol.
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Internet est une connexion des réseaux.
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HTML (Burners Lee) : Hyper Text Mark up Language.<o:p></o:p>
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Connexion des contenus.
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Blogs : On connecte les gens.
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Ladresse IP est une série de chiffres unique au monde. Mais il ny a plus assez de chiffre, donc on crée le protocole IPV6. Tout ce qui est électrique aura une adresse IP, ce qui va démultiplier les interactions avec la machine.
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Voir « Second Life » : un reporter de Reuter va couvrir ce monde virtuel.
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Changement de la notion de distance / du rapport à lespace<o:p></o:p>
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GoogleEarth, Webcams, forums, etc : On peut aller virtuellement à lautre bout du monde sans bouger de chez soi.
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CHANGEMENT DU RAPPORT AU TEMPS<o:p></o:p>
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Avec Internet intervient lidée dimmédiateté. Avec Internet, on ne doit pas perdre de temps (Catastrophe du Tsunami : il y avait déjà des blogs 2h après pour demander des dons).
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La publication est rapide (photos amateurs dans Parisist ou Flickr).
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On nest plus dans une notion de périodicité (comme les journaux papier) mais dans une notion de Flux.
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Malheureusement, le journalisme Web ne pratique pas encore suffisamment lactualisation.
Le site du Nouvel Observateur est lun des seuls qui fait des mises à jour permanentes (alors que la version papier est hebdomadaire). Google news également met à jour régulièrement ses informations.
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Avec Internet, on nest plus dans ce rapport « respectueux » au journaliste : on trouve tout et nimporte quoi.
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LE CHANGEMENT DE MODE DINDEXATION<o:p></o:p>
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En bibliothèque, il sagissait dune classification thématique conventionnelle.
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Aujourdhui, avec Google, on classe par backlinks (liens entrants). Plus il y a de liens entrants, plus Google considère que le site est pertinent.
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(Pour avoir les liens entrants, taper dans le moteur de recherche : link : [adresse]).
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Plus il y a de liens et plus on monte dans le moteur.
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A la classification thématique dantan on oppose la classification privée daujourdhui.
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Google (17 millions de visiteurs par mois) indexe la totalité des sites et de leurs contenus. Il indexe le savoir numérique le plus large possible pour en tirer profit.
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De plus, dans les sites et les blogs notamment, on a une classification entre privé / public / personnel (Flickr, Youtube, Myspace).
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Le problème de lExpress.fr est quil vend trop de publicité (CPM) mais quil ne remonte pas dans Google. Aujourdhui, la personne qui écrit doit savoir tout faire, il doit penser au moteur de recherche.
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On oppose 2 catégories :
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Lorganisation taxinomique (organisation du contenu)
Lorganisation folksonomique (indexation par les utilisateurs)
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Les gens « taguent » leurs contenus pour les mettre en ligne. Sur Flickr, par exemple.
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Le Tag Cloud (littéralement nuage de tags) est une liste de tags : plus on poste avec un mot-clef, plus le mot-clef va être écrit gros. Lordre est chronologique, le mode de classification est encore grossier mais il permet de se déplacer dans les contenus qui ont le même tag (dailymotion par exemple).
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Auparavant, si javais besoin de photos, javais besoin dun photographe. Aujourdhui, je vais sur Flickr.
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CHANGEMENT DE MODE DARCHIVAGE<o:p></o:p>
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Internet archive tout (archive.com, « Groupes » dans Google archive les forums de discussion).
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La moyenne de lecteurs des Skyblogs est de 1 par jour. Les critiques de profs et de parents reste dans les caches de Google.
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CHANGEMENT DU RAPPORT A LINFORMATION<o:p></o:p>
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Internet est le centre de gravité de linformation. Les statistiques montrent que le web prend des parts de marché.
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DEMANDE DE VALEUR AJOUTEE<o:p></o:p>
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Services
Contenu
Transparence
Valeur dusage
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II. 2006 : une société connectée. Quelques chiffres<o:p></o:p>
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37% des français sont connectés en haut-débit à domicile (médiamétrie)
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53,7% des 11 ans et + sont connectés. En septembre 2006 : 28 millions de Français connectés (+ 12 % depuis septembre 2005)
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9 internautes sur 10 sont connectés en haut débit.
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13 millions de foyers ont un micro-ordinateur (52 %), et 42 % de ces foyers ont internet.
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Profil des internautes en France : 52% hommes, 48% femmes.
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Internet nest pas un moyen de communication élitiste.
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On est dans une amateurisation de masse (mass amateurization). Léquipement numérique permet une capacité de production de contenu audiovisuel démultipliée. Nous sommes tous des créateurs de contenus (Flickr : contenus numériques à lorigine personnels disponibles par tout le monde, Scooplive).
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Aujourdhui, tout le monde a la possibilité de créer un blog (nanopublication). La blogosphère double tous les 6 mois. On compte 55 millions de blogs actuellement.
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Aujourdhui, la notion de confidentialité est à réinventer car on laisse des traces.
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Voir affaire AOL sur www.chryde.net.
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III.La presse est morte, vive la presse !<o:p></o:p>
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Nous sommes dans lère du portail. dna.fr : prototype du mauvais site.
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La plupart des journaux (comme Libération) exploitent le papier jusquau maximum. Mais la vente de journaux papiers baisse de plus en plus. Ils ne pisent que très peu sur la version web (par exemple : les titres de Paris Match ne sont pas du tout hiérarchisés.
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La force du gratuit, cest quil sait trouver son lecteur. Le réseau dimplantation est différent de la presse traditionnelle (métro : dans la rue). Nous vivons les derniers instants de la presse payante.
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Les faux débats :
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Cannibalisation : craint que les gens nachètent pas la version payante.
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Bimédia : mais il y a une convergence aujourdhui. Le journaliste doit savoir tout faire (cross-média)
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Payant / gratuit
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Cf Blog<o:p></o:p>
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IV.Qui paye ? les revenus de la presse en ligne<o:p></o:p>
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Dune part :
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- Economie de moyens (journalistes polyvalents)
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Dautre part
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- Les jeunes ne sont pas prêts à payer sur internet.
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Le tout payant : le Parisien web
Le gratuit en partie : lemonde.fr, echos.fr
Le gratuit :20 minutes
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Le modèle payant :<o:p></o:p>
Avantages : rémunération par les utilisateurs
Inconvénients : on laisse du public de côté
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Le modèle gratuit :<o:p></o:p>
Avantages : grande distribution, les encarts publicitaires sont donc vendus très cher.
Inconvénients (pour le lecteur) : Publicité
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Les parties des sites qui sont payantes ne montent pas dans les moteurs car il ny a pas daudience.
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La rémunération :<o:p></o:p>
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CPM Coût Pour Mille : Rémunération dès que la page est vue 1000 fois (donc il faut du trafic pour vendre)
Addwords (CPC Coût Par Click) : Cest de la publicité contextuelle (annonces Google en fonction du contenu). Google Adsense est la première régie publicitaire dInternet.
CPA Coût Par Achat : services associés, petites annonces, sites denchère (Ebay)
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Le format Blog est une manière contemporaine de faire du journalisme.
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V. Les modes de lecture multimédias :<o:p></o:p>
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Ou comment les internautes lisent une page web ?
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On distingue le mode recherche du mode consommation.
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Le mode recherche :<o:p></o:p>
Cest la page daccueil, où il y a une grande quantité de liens quil faut hiérarchiser (blocs thématiques). Linternaute est à la recherche dune information.
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Le site de la BBC est un bon exemple pour sa hiérarchie.
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Le mode consommation :<o:p></o:p>
Mais 79% des gens lisent en diagonal, et 16% mot à mot. Donc le texte doit être lisible et consommable. Les paragraphes doivent être distincts (pyramide inversée).
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Le texte ne doit pas prendre plus de la moitié de la largeur de lécran. Le texte doit être écrit en sombre sur fond clair, en police Arial ou Verdana (simple).
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Lecture en F : Les zones chaudes correspondent aux fixations occulaires.<o:p></o:p>
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JE MINTERESSE
</v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1032 style="LEFT: 4073px; WIDTH: 2304px; POSITION: absolute; TOP: 11084px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>JE RECHERCHE
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Les mots-clés sont dans les 2-3 premiers mots.
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- On lit 25 moins vite à lécran
- Les internautes scrollent
- Les internautes consultent plusieurs sites en même temps
Doù lintérêt de faire court.
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VI. Architecture de linformation cf pwt<o:p></o:p>
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Le rubriquage structure le site.
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On va du synthétique vers lexhaustif.
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On doit laisser voir ce quil y a en profondeur. Le titre doit être assez informatif : Titre + accroche, puis titre + chapô + article.
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Les commentaires des internautes sont une valeur ajoutée. Le lecteur se sent valorisé.
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Aujourdhui, on publie a priori (alors quavant on vérifiait larticle avant publication).
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Plus il y a de contenu plus il y a de pages de pub. Ne pas oublier que 30% des visites viennent de Google (avant on choisissait son journal en kiosque selon son orientation politique).
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On va chercher le lecteur dans le moteur de recherche
On actualise le contenu
On a une information de qualité
On va essayer de générer un trafic via une participation communautaire (commentaires, avis sur les articles)
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VI. Le Web 2.0<o:p></o:p>
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Les critères du Web 2.0 :
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- Simplicité de création du profil
- Personnalisation de linterface
- Autoindexation (tags)
- Espace privé/partagé/public
- Communauté qui valide (plus de validation préalable par le directeur de publication, modification a posteriori, proposer à la communauté de signaler les abus)
- Différents formats personnalisables de diffusion (ex : RSS cf pwt)
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Le RSS : linfo est disponible sous un format XML. Facilité de réappropriation du contenu.
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Avenir dOutlook : on lira nos mails sous format RSS.
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Le blog : est un site web composé darticles classés par date et par catégories.
Permaliens : chaque article a une adresse.
La possibilité de laisser des commentaires rend loutil informel
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Trackback : Bloc A ó Bloc B
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On traite dune autre manière lactualité dans un blog. On propose des questions, on traite des à-côtés. Cest une forme de journalisme complémentaire. On est plus dans le mode de léchange.
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La presse peut sinspirer de cette logique communautaire pour générer du trafic.
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Mais la logique communautaire est-elle une concurrence ou un atout pour les sites de presse ? Car chaque blog devient un média. Mon blog est au plus près de la réalité. Existe-t-il un journalisme citoyen ? Il existe aujourdhui dautre moyens dinformations que les médias traditionnels. => nanopublication.
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On peut considérer que tout le monde peut publier, informer, fabriquer de linformation.
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Différence entre médias citoyens et traditionnels :<o:p></o:p>
Les seconds sont des professionnels qui obéissent à une charte de déontologie, une méthode. Le citoyen informe selon ses opinions. Il est bénévole. Il na pas le recul pour vérifier linformation.
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On parlera donc plutôt de média participatif. Le journalisme reste dépositaire de qualité et dexigence. Quant aux médias participatifs, il nest pas obligé de plaire aux gens. Ils sont des aiguillons des grands médias. Il ny a pas dopposition franche entre les 2, lun sappuie sur lautre (ex : mayetic).
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VII. Dans quels cas utilise-t-on internet pour faire son métier ?<o:p></o:p>
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Par ex, on rédige un article sur les hôtels : on peut aller sur les pages jaunes, GoogleEarth, les webcams, Flickr, les forums. On peut contextualiser. Pour se renseigner sur lauteur dun site, on peut aller sur gandi.fr (toute personne qui dépose un nom de domaine).
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On peut faire de la veille sur technorati ou sur blogsearch.google.com.
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Aujourdhui, le journaliste doit maîtriser technique, culture et esprit critique.
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Les outils pour faire le métier de journaliste dans lavenir :
Améliorer prises de vue, son
Podcasts
Créer son propre blog
Photos en ligne (Flickr)
Vidéo (dailymotion, Youtube)
RSS<o:p></o:p>
http://ronez.typepad.com/cours
www.lexpress.fr<o:p></o:p>
Dans Google : taper inurl : « view/index.shtml qui donne accès aux webcams
www.spqr.fr/docs/tableau_de_bord.pdf
www.elpais.es (actualisé en temps réel)
http://blogs.lexpress.fr/elysee2007
http://birenbaum.blog.20minutes.fr
registrar : www.gandi.net
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Par hinachii le 23 Décembre 2006 à 15:50
Journalisme professionnel et journalisme citoyen : à la recherche dune coexistence
26 avril 2006 | par Bruno Patino
Une presse neuve est née sur Internet, avec son identité, son langage et une croissance si vive que ses concurrents sen sont défiés. La crainte de perdre des lecteurs au profit des sites dinformation est devenue la routine des journaux, avant que les médias audiovisuels sinquiètent à leur tour. Ce jeu à somme nulle, où une presse gagnerait en audience ce que lautre perd, constitue pourtant une vue fausse, étroite, dune rupture historique.
Le journalisme saveugle. Il veut croire quun siège supplémentaire tendu à Internet suffira pour que les mêmes médias de masse prennent place autour de la table de linformation et jouent la même partie devant une audience muette. Mais Internet nest pas un support de plus : cest la fin du journalisme tel quil a vécu jusquici. Car lirruption du réseau a mis fin à un monopole né de la séparation entre émetteur et diffuseur : celui dintermédiaire en information.
Laudience sest invitée à la table des sites dinformation : de façon quasi clandestine dabord, sous forme de mail, à la périphérie ensuite, en investissant les forums, avant datteindre le cur de loffre éditoriale. Il nexiste plus de journal majeur qui ne laisse, de par le monde, un espace ouvert aux internautes pour quils puissent répondre au plus noble et institutionnalisé des messages, les éditoriaux.
La technologie aidant, cest donc fort logiquement que le rêve dune information sans intermédiaire, « citoyenne », est devenu assez vite réalité. On connaît lexemple coréen dOhmyNews. Dautres ont suivi, dont le français Agora Vox. Formidable élan, qui dément lindifférence proclamée des internautes face à linformation et qui reconstruit du lien autour dune agora électronique. Laudience est devenue sa propre source, le spectateur de son propre témoignage. Cest une incontestable nouveauté, celle dune oralité universelle.
Mais est-ce nécessairement un progrès ? Le journalisme est le produit dun paradigme démocratique fondé sur lémergence de corps intermédiaires, qui, par la vision quils ont de leur mission, renforcent la conscience commune qui permet de vivre ensemble. Le journalisme « citoyen », sil succombe au vertige de la croyance dans la simple auto régulation comme seule ligne de conduite, risque de plonger chacun devant le spectacle de sa propre solitude face à des masses émiettées. Alors que pointe la menace des algorithmes diffusant, transformant et relayant linformation sans plus dintervention humaine, journalisme professionnel et journalisme citoyen doivent sentendre et marcher de façon conjointe, loreille de ceux-là étant attentive à ceux-ci, sans que ces derniers noublient ce qui, toujours, fonde le métier de ceux-là : une éthique de leur pratique avant le développement dun savoir-faire.
1 commentaire -
Par hinachii le 18 Décembre 2006 à 12:43
Les supports de cours de Joel Ronez sont dispo là!
Je n'ai pas recopié ces cours sur ordi, donc si quelqu'un les a... qu'il n'hésite pas à me les envoyer !
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