• Année 2006-07

    Quelles sont les raisons de penser que la presse a un avenir sur Internet ? Vous pourrez notamment traiter des menaces et des opportunités sur le secteur de la presse, ainsi que des facteurs de succès pour une bonne offre éditoriale en ligne.


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  • I.Introduction : ce qui a changé depuis Internet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet a mis 6 ans pour conquérir des millions de gens, alors que la TV a mis 30 ans.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, on poste et on est vus par des millions de gens. Les journalistes n’ont plus le monopole de l’information. Les gens s’informent entre eux. N’importe qui peut publier sur le net. Le journaliste doit être polyvalent.

    Ex : Voir Kensington sur dailymotion.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Protocole TCP / IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol.

    <o:p> </o:p>

    Internet est une connexion des réseaux.

    <o:p> </o:p>

    HTML (Burners Lee) : Hyper Text Mark up Language.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Connexion des contenus.

    <o:p> </o:p>

    Blogs : On connecte les gens.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’adresse IP est une série de chiffres unique au monde. Mais il n’y a plus assez de chiffre, donc on crée le protocole IPV6. Tout ce qui est électrique aura une adresse IP, ce qui va démultiplier les interactions avec la machine.

    <o:p> </o:p>

    Voir « Second Life » : un reporter de Reuter va couvrir ce monde virtuel.

    <o:p> </o:p>

    Changement de la notion de distance / du rapport à l’espace<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    GoogleEarth, Webcams, forums, etc : On peut aller virtuellement à l’autre bout du monde sans bouger de chez soi.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DU RAPPORT AU TEMPS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec Internet intervient l’idée d’immédiateté. Avec Internet, on ne doit pas perdre de temps (Catastrophe du Tsunami : il y avait déjà des blogs 2h après pour demander des dons).

    <o:p> </o:p>

    La publication est rapide (photos amateurs dans Parisist ou Flickr).

    <o:p> </o:p>

    On n’est plus dans une notion de périodicité (comme les journaux papier) mais dans une notion de Flux.

    <o:p> </o:p>

    Malheureusement, le journalisme Web ne pratique pas encore suffisamment l’actualisation.

    Le site du Nouvel Observateur est l’un des seuls qui fait des mises à jour permanentes (alors que la version papier est hebdomadaire). Google news également met à jour régulièrement ses informations.

    <o:p> </o:p>

    Avec Internet, on n’est plus dans ce rapport « respectueux » au journaliste : on trouve tout et n’importe quoi.

    <o:p> </o:p>

    LE CHANGEMENT DE MODE D’INDEXATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En bibliothèque, il s’agissait d’une classification thématique conventionnelle.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, avec Google, on classe par backlinks (liens entrants). Plus il y a de liens entrants, plus Google considère que le site est pertinent.

    <o:p> </o:p>

    (Pour avoir les liens entrants, taper dans le moteur de recherche : link : [adresse]).

    <o:p> </o:p>

    Plus il y a de liens et plus on monte dans le moteur.

    <o:p> </o:p>

    A la classification thématique d’antan on oppose la classification privée d’aujourd’hui.

    <o:p> </o:p>

    Google (17 millions de visiteurs par mois) indexe la totalité des sites et de leurs contenus. Il indexe le savoir numérique le plus large possible pour en tirer profit.

    <o:p> </o:p>

    De plus, dans les sites et les blogs notamment, on a une classification entre privé / public / personnel (Flickr, Youtube, Myspace).

    <o:p> </o:p>

    Le problème de l’Express.fr est qu’il vend trop de publicité (CPM) mais qu’il ne remonte pas dans Google. Aujourd’hui, la personne qui écrit doit savoir tout faire, il doit penser au moteur de recherche.

    <o:p> </o:p>

    On oppose 2 catégories :

    <o:p> </o:p>

    L’organisation taxinomique (organisation du contenu)

    L’organisation folksonomique (indexation par les utilisateurs)

    <o:p> </o:p>

    Les gens « taguent » leurs contenus pour les mettre en ligne. Sur Flickr, par exemple.

    <o:p> </o:p>

    Le Tag Cloud (littéralement nuage de tags) est une liste de tags : plus on poste avec un mot-clef, plus le mot-clef va être écrit gros. L’ordre est chronologique, le mode de classification est encore grossier mais il permet de se déplacer dans les contenus qui ont le même tag (dailymotion par exemple).

    <o:p> </o:p>

    Auparavant, si j’avais besoin de photos, j’avais besoin d’un photographe. Aujourd’hui, je vais sur Flickr.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DE MODE D’ARCHIVAGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet archive tout (archive.com, « Groupes » dans Google archive les forums de discussion).

    <o:p> </o:p>

    La moyenne de lecteurs des Skyblogs est de 1 par jour. Les critiques de profs et de parents reste dans les caches de Google.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DU RAPPORT A L’INFORMATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet est le centre de gravité de l’information. Les statistiques montrent que le web prend des parts de marché.

    <o:p> </o:p>

    DEMANDE DE VALEUR AJOUTEE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Services

    Contenu

    Transparence

    Valeur d’usage

    <o:p> </o:p>

    II. 2006 : une société connectée. Quelques chiffres<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    37% des français sont connectés en haut-débit à domicile (médiamétrie)

    <o:p> </o:p>

    53,7% des 11 ans et + sont connectés. En septembre 2006 : 28 millions de Français connectés (+ 12 % depuis septembre 2005)

    <o:p> </o:p>

    9 internautes sur 10 sont connectés en haut débit.

    <o:p> </o:p>

    13 millions de foyers ont un micro-ordinateur (52 %), et 42 % de ces foyers ont internet.

    <o:p> </o:p>

    Profil des internautes en France : 52% hommes, 48% femmes.

    <o:p> </o:p>

    Internet n’est pas un moyen de communication élitiste.

    <o:p> </o:p>

    On est dans une amateurisation de masse (mass amateurization). L’équipement numérique permet une capacité de production de contenu audiovisuel démultipliée. Nous sommes tous des créateurs de contenus (Flickr : contenus numériques à l’origine personnels disponibles par tout le monde, Scooplive).

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, tout le monde a la possibilité de créer un blog (nanopublication). La blogosphère double tous les 6 mois. On compte 55 millions de blogs actuellement.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, la notion de confidentialité est à réinventer car on laisse des traces.

    <o:p> </o:p>

    Voir affaire AOL sur www.chryde.net.

    <o:p> </o:p>

    III.La presse est morte, vive la presse !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes dans l’ère du portail. dna.fr : prototype du mauvais site.

    <o:p> </o:p>

    La plupart des journaux (comme Libération) exploitent le papier jusqu’au maximum. Mais la vente de journaux papiers baisse de plus en plus. Ils ne pisent que très peu sur la version web (par exemple : les titres de Paris Match ne sont pas du tout hiérarchisés.

    <o:p> </o:p>

    La force du gratuit, c’est qu’il sait trouver son lecteur. Le réseau d’implantation est différent de la presse traditionnelle (métro : dans la rue). Nous vivons les derniers instants de la presse payante.

    <o:p> </o:p>

    Les faux débats :

    <o:p> </o:p>

    Cannibalisation : craint que les gens n’achètent pas la version payante.

    <o:p> </o:p>

    Bimédia : mais il y a une convergence aujourd’hui. Le journaliste doit savoir tout faire (cross-média)

    <o:p> </o:p>

    Payant / gratuit

    <o:p> </o:p>

    Cf Blog<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV.Qui paye ? les revenus de la presse en ligne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’une part :

    <o:p> </o:p>

    • Economie de moyens (journalistes polyvalents)

    <o:p> </o:p>

    D’autre part

    <o:p> </o:p>

    • Les jeunes ne sont pas prêts à payer sur internet.

    <o:p> </o:p>

    Le tout payant : le Parisien web

    Le gratuit en partie : lemonde.fr, echos.fr

    Le gratuit :20 minutes

    <o:p> </o:p>

    Le modèle payant :<o:p></o:p>

    Avantages : rémunération par les utilisateurs

    Inconvénients : on laisse du public de côté

    <o:p> </o:p>

    Le modèle gratuit :<o:p></o:p>

    Avantages : grande distribution, les encarts publicitaires sont donc vendus très cher.

    Inconvénients (pour le lecteur) : Publicité

    <o:p> </o:p>

    Les parties des sites qui sont payantes ne montent pas dans les moteurs car il n’y a pas d’audience.

    <o:p> </o:p>

    La rémunération :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CPM – Coût Pour Mille : Rémunération dès que la page est vue 1000 fois (donc il faut du trafic pour vendre)

    Addwords (CPC – Coût Par Click) : C’est de la publicité contextuelle (annonces Google – en fonction du contenu). Google Adsense est la première régie publicitaire d’Internet.

    CPA – Coût Par Achat : services associés, petites annonces, sites d’enchère (Ebay)

    <o:p> </o:p>

    Le format Blog est une manière contemporaine de faire du journalisme.

    <o:p> </o:p>

    V. Les modes de lecture multimédias :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ou comment les internautes lisent une page web ?

    <o:p> </o:p>

    On distingue le mode recherche du mode consommation.

    <o:p> </o:p>

    Le mode recherche :<o:p></o:p>

    C’est la page d’accueil, où il y a une grande quantité de liens qu’il faut hiérarchiser (blocs thématiques). L’internaute est à la recherche d’une information.

    <o:p> </o:p>

    Le site de la BBC est un bon exemple pour sa hiérarchie.

    <o:p> </o:p>

    Le mode consommation :<o:p></o:p>

    Mais 79% des gens lisent en diagonal, et 16% mot à mot. Donc le texte doit être lisible et consommable. Les paragraphes doivent être distincts (pyramide inversée).

    <o:p> </o:p>

    Le texte ne doit pas prendre plus de la moitié de la largeur de l’écran. Le texte doit être écrit en sombre sur fond clair, en police Arial ou Verdana (simple).

    <o:p> </o:p>

    Lecture en F : Les zones chaudes correspondent aux fixations occulaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:group id=_x0000_s1026 style="WIDTH: 270pt; HEIGHT: 135pt; mso-position-horizontal-relative: char; mso-position-vertical-relative: line" coordsize="4320,2160" coordorigin="3785,9788" editas="canvas"><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1027 style="LEFT: 3785px; WIDTH: 4320px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 2160px" o:preferrelative="f" type="#_x0000_t75"><v:fill o:detectmouseclick="t"></v:fill><v:path o:connecttype="none" o:extrusionok="t"></v:path><o:lock v:ext="edit" text="t"></o:lock></v:shape><v:oval id=_x0000_s1028 style="LEFT: 3929px; WIDTH: 432px; POSITION: absolute; TOP: 10076px; HEIGHT: 432px"></v:oval><v:line id=_x0000_s1029 style="POSITION: absolute" to="7673,10220" from="4361,10220"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1030 style="POSITION: absolute" to="4074,11804" from="4073,10508"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shapetype id=_x0000_t202 path="m,l,21600r21600,l21600,xe" o:spt="202" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1031 style="LEFT: 4505px; WIDTH: 2880px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>

    JE M’INTERESSE

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1032 style="LEFT: 4073px; WIDTH: 2304px; POSITION: absolute; TOP: 11084px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>

    JE RECHERCHE

    </v:textbox></v:shape><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="none"></w:wrap><w:anchorlock></w:anchorlock></v:group><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les mots-clés sont dans les 2-3 premiers mots.

    <o:p> </o:p>

    • On lit 25 moins vite à l’écran
    • Les internautes scrollent
    • Les internautes consultent plusieurs sites en même temps

                                                             

    D’où l’intérêt de faire court.

    <o:p> </o:p>

    VI. Architecture de l’information cf pwt<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le rubriquage structure le site.

    <o:p> </o:p>

    On va du synthétique vers l’exhaustif.

    <o:p> </o:p>

    On doit laisser voir ce qu’il y a en profondeur. Le titre doit être assez informatif : Titre + accroche, puis titre + chapô + article.

    <o:p> </o:p>

    Les commentaires des internautes sont une valeur ajoutée. Le lecteur se sent valorisé.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, on publie a priori (alors qu’avant on vérifiait l’article avant publication).

    <o:p> </o:p>

    Plus il y a de contenu plus il y a de pages de pub. Ne pas oublier que 30% des visites viennent de Google (avant on choisissait son journal en kiosque selon son orientation politique).

    <o:p> </o:p>

    On va chercher le lecteur dans le moteur de recherche

    On actualise le contenu

    On a une information de qualité

    On va essayer de générer un trafic via une participation communautaire (commentaires, avis sur les articles)



    <o:p> </o:p>

    VI. Le Web 2.0<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les critères du Web 2.0 :

    <o:p> </o:p>

    -        Simplicité de création du profil

    -        Personnalisation de l’interface

    -        Autoindexation (tags)

    -        Espace privé/partagé/public

    -        Communauté qui valide (plus de validation préalable par le directeur de publication, modification a posteriori, proposer à la communauté de signaler les abus)

    -        Différents formats personnalisables de diffusion (ex : RSS cf pwt)

    <o:p> </o:p>

    Le RSS : l’info est disponible sous un format XML. Facilité de réappropriation du contenu.

    <o:p> </o:p>

    Avenir d’Outlook : on lira nos mails sous format RSS.

    <o:p> </o:p>

    Le blog : est un site web composé d’articles classés par date et par catégories.

    Permaliens : chaque article a une adresse.

    La possibilité de laisser des commentaires rend l’outil informel

    <o:p> </o:p>

    Trackback : Bloc A ó Bloc B

    <o:p> </o:p>

    On traite d’une autre manière l’actualité dans un blog. On propose des questions, on traite des à-côtés. C’est une forme de journalisme complémentaire. On est plus dans le mode de l’échange.

    <o:p> </o:p>

    La presse peut s’inspirer de cette logique communautaire pour générer du trafic.

    <o:p> </o:p>

    Mais la logique communautaire est-elle une concurrence ou un atout pour les sites de presse ? Car chaque blog devient un média. Mon blog est au plus près de la réalité. Existe-t-il un journalisme citoyen ? Il existe aujourd’hui d’autre moyens d’informations que les médias traditionnels. => nanopublication.

    <o:p> </o:p>

    On peut considérer que tout le monde peut publier, informer, fabriquer de l’information.

    <o:p> </o:p>

    Différence entre médias citoyens et traditionnels :<o:p></o:p>

    Les seconds sont des professionnels qui obéissent à une charte de déontologie, une méthode. Le citoyen informe selon ses opinions. Il est bénévole. Il n’a pas le recul pour vérifier l’information.

    <o:p> </o:p>

    On parlera donc plutôt de média participatif. Le journalisme reste dépositaire de qualité et d’exigence. Quant aux médias participatifs, il n’est pas obligé de plaire aux gens. Ils sont des aiguillons des grands médias. Il n’y a pas d’opposition franche entre les 2, l’un s’appuie sur l’autre (ex : mayetic).

    <o:p> </o:p>

    VII. Dans quels cas utilise-t-on internet pour faire son métier ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par ex, on rédige un article sur les hôtels : on peut aller sur les pages jaunes, GoogleEarth, les webcams, Flickr, les forums. On peut contextualiser. Pour se renseigner sur l’auteur d’un site, on peut aller sur gandi.fr (toute personne qui dépose un nom de domaine).

    <o:p> </o:p>

    On peut faire de la veille sur technorati ou sur blogsearch.google.com.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, le journaliste doit maîtriser technique, culture et esprit critique.

    <o:p> </o:p>

    Les outils pour faire le métier de journaliste dans l’avenir :

    Améliorer prises de vue, son

    Podcasts

    Créer son propre blog

    Photos en ligne (Flickr)

    Vidéo (dailymotion, Youtube)

    RSS<o:p></o:p>

     

    joel.ronez@gmail.com

    http://ronez.typepad.com/cours

    http://blog.ronez.net

    www.dailymotion.com

    http://mediacafe.blogspot.com

    www.parisist.com

    www.flickr.com

    www.nouvelobs.com

    http://news.google.fr

    www.lexpress.fr<o:p></o:p>

    Dans Google : taper inurl : « view/index.shtml” qui donne accès aux webcams

    www.archive.com

    www.scooplive.com

    www.technorati.com

    www.chryde.net

    www.dna.fr

    www.parismatch.com

    www.liberation.fr

    www.francesoir.fr

    www.dna.fr

    www.spqr.fr/docs/tableau_de_bord.pdf

    http://news.bbc.co.uk

    www.kamini.fr

    http://clement.blogs.com

    www.elpais.es (actualisé en temps réel)

    www.wikio.fr

    www.loiclemeur.com/france

    http://blogs.lexpress.fr/elysee2007

    http://birenbaum.blog.20minutes.fr

    registrar : www.gandi.net

    www.societe.com

    http://blogsearch.google.com

     


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  • Journalisme professionnel et journalisme citoyen : à la recherche d’une coexistence

    26  avril 2006 | par Bruno Patino

    Une presse neuve est née sur Internet, avec son identité, son langage et une croissance si vive que ses concurrents s’en sont défiés. La crainte de perdre des lecteurs au profit des sites d’information est devenue la routine des journaux, avant que les médias audiovisuels s’inquiètent à leur tour. Ce jeu à somme nulle, où une presse gagnerait en audience ce que l’autre perd, constitue pourtant une vue fausse, étroite, d’une rupture historique.

    Le journalisme s’aveugle. Il veut croire qu’un siège supplémentaire tendu à Internet suffira pour que les mêmes médias de masse prennent place autour de la table de l’information et jouent la même partie devant une audience muette. Mais Internet n’est pas un support de plus : c’est la fin du journalisme tel qu’il a vécu jusqu’ici. Car l’irruption du réseau a mis fin à un monopole né de la séparation entre émetteur et diffuseur : celui d’intermédiaire en information.

    L’audience s’est invitée à la table des sites d’information : de façon quasi clandestine d’abord, sous forme de mail, à la périphérie ensuite, en investissant les forums, avant d’atteindre le cœur de l’offre éditoriale. Il n’existe plus de journal majeur qui ne laisse, de par le monde, un espace ouvert aux internautes pour qu’ils puissent répondre au plus noble et institutionnalisé des messages, les éditoriaux.

    La technologie aidant, c’est donc fort logiquement que le rêve d’une information sans intermédiaire, « citoyenne », est devenu assez vite réalité. On connaît l’exemple coréen d’OhmyNews. D’autres ont suivi, dont le français Agora Vox. Formidable élan, qui dément l’indifférence proclamée des internautes face à l’information et qui reconstruit du lien autour d’une agora électronique. L’audience est devenue sa propre source, le spectateur de son propre témoignage. C’est une incontestable nouveauté, celle d’une oralité universelle.

    Mais est-ce nécessairement un progrès ? Le journalisme est le produit d’un paradigme démocratique fondé sur l’émergence de corps intermédiaires, qui, par la vision qu’ils ont de leur mission, renforcent la conscience commune qui permet de vivre ensemble. Le journalisme « citoyen », s’il succombe au vertige de la croyance dans la simple auto régulation comme seule ligne de conduite, risque de plonger chacun devant le spectacle de sa propre solitude face à des masses émiettées. Alors que pointe la menace des algorithmes diffusant, transformant et relayant l’information sans plus d’intervention humaine, journalisme professionnel et journalisme citoyen doivent s’entendre et marcher de façon conjointe, l’oreille de ceux-là étant attentive à ceux-ci, sans que ces derniers n’oublient ce qui, toujours, fonde le métier de ceux-là : une éthique de leur pratique avant le développement d’un savoir-faire.

    Source


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  • Les supports de cours de Joel Ronez sont dispo !

    Je n'ai pas recopié ces cours sur ordi, donc si quelqu'un les a... qu'il n'hésite pas à me les envoyer !


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