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Par hinachii le 2 Décembre 2006 à 21:26<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
CRISE, CULTURE ET COMMUNICATION<o:p></o:p>
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COURS 1<o:p></o:p>
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Introduction
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Phénomène de crise pas simplement individuel à affectent des communautés, des peuples, des Etats, des institutions Collectifs.<o:p></o:p>
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Certaines de ces crises, sur le fond, présentent une caractéristique originale :<o:p></o:p>
à On en prend conscience quaprès coup.<o:p></o:p>
Décalage rend les « réparations » encore plus dure.<o:p></o:p>
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Extrait : Bey M. : Nouvelles dAlgérie. Prof de français en Algérie. Romancière.<o:p></o:p>
Elle narrive pas à mettre des mots sur sa crise. Liée à celle de lAlgérie, dans un moment de terreur.<o:p></o:p>
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Disparition de jeunes hommes à Enquête. Demande à la France daider : refus.<o:p></o:p>
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Notion de crise : notion clef, à un moment précis, dans le contexte et paysage intellectuel français.<o:p></o:p>
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Etudes, colloques sur les situations de crise mobilisant des intello commence au début des années 70<o:p></o:p>
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68 : Explosion, pas anticipée.<o:p></o:p>
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Crise : perte de repères à Fractures sociales
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Crise : Perte de repères et doute de la possibilité den trouver des nouveaux.<o:p></o:p>
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:rect id=_x0000_s1028 style="MARGIN-TOP: 9.75pt; Z-INDEX: 3; MARGIN-LEFT: -9pt; WIDTH: 441pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 45pt" filled="f"></v:rect><o:p> </o:p>
Perte de repère lié au déclenchement, au développement et aux conséquences de la crise.<o:p></o:p>
R. Kaës : Sociologue et philosophe.<o:p></o:p>
Début des années 70 : « Crise, rupture et dépassement » <o:p></o:p>
« Ces années qui souvrent marquent simultanément, une crise de la communication, de la culture et de la sociabilité »<o:p></o:p>
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Développement de la « Fracture sociale [1]», devenue « coloniale » et les autres crises rassemblent à la fois et de manière complexe, la communication, la culture et la sociabilité.<o:p></o:p>
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Mais un paradoxe dans ces années là : Multiplication des moyens de communication et interrogation sur la façon dont les groupes « font lien ».<o:p></o:p>
à Fracture sociale est le négatif de ce qui devrait être la liaison sociale.<o:p></o:p>
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Mai 68 met en mouvement des secteurs différenciés de la société, remet en cause des fondements sur les comportements sociaux et privés.<o:p></o:p>
ð aspects décisifs de lhumanité à sexualité.<o:p></o:p>
Normes, codes, traditions remis en cause.<o:p></o:p>
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Début 80s : quand arrive une nouvelle crise : le SIDA, commente le journal TV où Adjani débarque et dit « je suis Kabyle et je nai pas le sida ». <o:p></o:p>
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Peut-être que les choses sont allées trop vite, lhomme et la femme se sont trouvés entraînés dans un mouvement qui semblait irréversible.<o:p></o:p>
à Laisse un sentiment de culpabilité.<o:p></o:p>
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<v:rect id=_x0000_s1029 style="MARGIN-TOP: 7.65pt; Z-INDEX: 4; MARGIN-LEFT: -18pt; WIDTH: 468pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 79.25pt" filled="f" strokeweight="1.5pt"></v:rect><o:p> </o:p>
Principes :<o:p></o:p>
- Les siècles sont poreux : ils laissent filtrer le passé.<o:p></o:p>
- Lhistoire a de la mémoire, surtout quand les hommes nen ont plus <o:p></o:p>
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Réalité objective mais peu connue :<o:p></o:p>
Certains documents sont soumis à une loi de prescription de 50 ans mais contiennent des preuves. Mais que se passe-t-il quand on ouvre ces archives <o:p></o:p>
ð Rumeurs transportée, gonflées par les médias au début de la pandémie du sida.<o:p></o:p>
ð Inscription de ce qui, presque 20 ans après, sera reconnu comme relevant du racisme.<o:p></o:p>
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Concepts :
- Jeu des antagonismes, forces opposées à rôle capital.<o:p></o:p>
- Règles de la sociabilité à nouveau système, entrée dans un groupe nous oblige à laisser à abandonner des questions, des oppositions mais ce ferment laisser « de côte » dort, il nest jamais perdu. <o:p></o:p>
o Ils ressurgissent un jour où lautre à souvent en temps de crise.<o:p></o:p>
- Plus il y a de codes, de normes, plus, pour se glisser dans le moule, on laisse de côté des choses de soi. Pour faire le lien à sacrifice.<o:p></o:p>
- Ce qui signale la montée du processus critique, cest que parmi les éléments du système, des éléments antagonistes sont mis en relief.<o:p></o:p>
o Deviennent dominants dans le système à Crise.<o:p></o:p>
- Ecran, écrin, écrou à Symbolique<o:p></o:p>
o Dans les mécanismes critiques, des phénomènes rattachés à ces 3 notions surviennent.<o:p></o:p>
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Mais finalement, lêtre humain est un peu programmé, conditionne, à être un animal critique.<o:p></o:p>
ð Nous nous développons de crise en crise<o:p></o:p>
§ Plus ou moins grave<o:p></o:p>
§ Nous navons pas tous les mêmes armes pour lutter.<o:p></o:p>
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<v:rect id=_x0000_s1030 style="MARGIN-TOP: 8.75pt; Z-INDEX: 5; MARGIN-LEFT: 53.85pt; WIDTH: 414pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 54pt" filled="f"></v:rect><o:p> </o:p>
ð La culture serait une arme puissante pour lutter contre la crise mais peut aussi nous précipiter dans la crise.<o:p></o:p>
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Exil : paysage familier devient essentiel à cause du manque crée.<o:p></o:p>
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Crise : faille quil va falloir franchir en suspension sur le vide : aimerait que quelquun nous aide.<o:p></o:p>
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Naissance : 1ière crise de lêtre humain : Double :<o:p></o:p>
- lêtre qui se détache<o:p></o:p>
- lêtre qui se retrouve avec le vide.<o:p></o:p>
Mettre en crise celle qui nous donne le jour.<o:p></o:p>
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COURS 2<o:p></o:p>
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Extrait : Ecrire, M. Duras<o:p></o:p>
à Solitude et alcool, écriture et lecture.<o:p></o:p>
Pour M. Duras : Ecriture « Tragique ». Noyée dans lalcool toute une partie de sa vie.<o:p></o:p>
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Crise, culture et communication : Littérature = conjuration de la dimension autodestructrice de la crise.<o:p></o:p>
Ecriture dans la culture est aussi un des moyens de lutte contre la crise.<o:p></o:p>
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« Littérature de lexil » : déplacement à laisse leur langue maternelle pour écrire en français.<o:p></o:p>
Quittent une rive de soi, pour aller « en face », comme si on ne pouvait regarder la sienne que de là ! à Méditerranée.<o:p></o:p>
Assia Jaba : entrée à lacadémie française.<o:p></o:p>
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« Pour que le regard puisse sinstaller dune rive à lautre » (Geffroy)<o:p></o:p>
à Passerelle entre les deux.<o:p></o:p>
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è Fonction Médiatrice de la Culture<o:p></o:p>
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La Naissance
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Double séparation de la naissance à il devra y avoir un double lien de la mère à lenfant et de lenfant à la mère pour que lenfant puisse se construire.<o:p></o:p>
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Winnicott : « Un bébé, ça nexiste pas »<o:p></o:p>
http://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Winnicott <o:p></o:p>
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Lenfant doit trouver dans son monde nouveau des conditions de développement.<o:p></o:p>
Homme = animal critique<o:p></o:p>
à Nous naissons tous prématurément, pas pleinement équipé pour pouvoir assumer ses nouvelles relations, celles dans lesquels il est impliqué (famille) à Obligé davoir des idées, de se faire des idées, trouver des explications.<o:p></o:p>
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Cest là que la mère devrait intervenir à explication / éducation.<o:p></o:p>
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ð Culture = héritages <o:p></o:p>
Ce qui nous rend tous différents et inégaux car tous les parents nont pas les mêmes armes.<o:p></o:p>
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« La capacité de rêverie » de la mère à lenfant.<o:p></o:p>
Pas détaché de la réalité mais complètement ailleurs Permet ; parfois ; en plein cauchemar de sentir et dentendre « ne tinquiète pas »<o:p></o:p>
Emotion qui vont nous permettre, adulte, de nous défendre.<o:p></o:p>
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ð Cest peut-être pour cela que quand nous étudions notre évolution, nous constatons que peu à peu, les domaines de la culture sont de plus en plus infiltrés, imprégnés, par le social, ou peut-être linverse : <o:p></o:p>
§ Social infiltré par la culture ?<o:p></o:p>
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Car les temps que nous vivons sont des temps de chaos, dinstabilité, de crise. Dans la société et entre certains peuples.<o:p></o:p>
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<v:rect id=_x0000_s1031 style="MARGIN-TOP: 8.25pt; Z-INDEX: 6; MARGIN-LEFT: 63pt; WIDTH: 3in; POSITION: absolute; HEIGHT: 36pt" filled="f" strokeweight="1.5pt" strokecolor="red"></v:rect><o:p> </o:p>
ð Destruction du lien social<o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1032 style="Z-INDEX: 7; POSITION: absolute" to="63pt,57.8pt" from="63pt,13.95pt"></v:line><o:p> </o:p>
ð <v:line id=_x0000_s1033 style="Z-INDEX: 8; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="1in,8.75pt" from="63pt,8.75pt"></v:line>Nécessité dancrage à des choses de la culture à Source de création et dinvention.<o:p></o:p>
ð <v:line id=_x0000_s1050 style="Z-INDEX: 25; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="81pt,9.5pt" from="63pt,9.5pt"></v:line>Cadre dans lequel nous avons nos repères, contacts et sensations multiples.<o:p></o:p>
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<v:rect id=_x0000_s1034 style="MARGIN-TOP: 7.35pt; Z-INDEX: 9; MARGIN-LEFT: -9pt; WIDTH: 180pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 36pt" filled="f"></v:rect><o:p> </o:p>
Cadre originel : La mère<o:p></o:p>
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Environnement qui, sous leffet dune séparation radicale ou non, va être un cadre qui va simultanément Disparaître et se Révéler. <o:p></o:p>
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Séparation à Manque
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». (Alphonse de Lamartine, Méditations) Le familier explose, nous est retiré.<o:p></o:p>
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Quantité dêtres et de choses dont nous ne soupçonnons pas quils sont des repères.<o:p></o:p>
à Cest quand ils ne sont plus là que la réalité change, plus dure, comme si on nous avait enlevé ce confort « presque » maternel.<o:p></o:p>
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Nietzsche : « Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher dune étoile qui danse ».<o:p></o:p>
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Perte de repère, de socle à vertige peut entraîner jusquà la mort.<o:p></o:p>
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Janus : Dieu des portes : deux faces et chacune regarde dans un sens opposé.<o:p></o:p>
ð Crise porte autant de potentiel de destruction que de construction et de recréation, de renaissance.<o:p></o:p>
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Mort à résurrection <o:p></o:p>
à Antiquité, religion, social Comme une épreuve mais marque symbolique dentrée dans une société, dans un groupe.<o:p></o:p>
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Les âges
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ð Chirurgie esthétique à Renaissance ?<o:p></o:p>
Anti-âge qui est aussi la source de discrimination sociale car tout le monde na pas les moyens.<o:p></o:p>
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Vieillesse : processus critique, comme les ado, comme à la naissance : Homme toujours en crise !<o:p></o:p>
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Pré-ado : souvent oublié, mais ébauche, hésitation qui se situe vers 7-8 ans. à Crise interne ne se signale quà certains petits détails.<o:p></o:p>
Périodes de mini-crises :<o:p></o:p>
2 terrains dexpression : <o:p></o:p>
- Corps à somatique<o:p></o:p>
- Ecole<o:p></o:p>
Se transforme en « crise dado » ;<o:p></o:p>
Double impact : pour les parents et pour lenfant.<o:p></o:p>
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On saperçoit dune équivalence symbolique majeure : La Mère et ce quelle représente et le groupe.<o:p></o:p>
à le groupe est capable davoir les mêmes fonctions que la mère à crise dans organisation, toutes celles que nous traversons.<o:p></o:p>
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Les parents arrivent à lâge où ils se questionnent sur <o:p></o:p>
- leur pouvoir et leur emprise sur la vie<o:p></o:p>
- leur fore vitale, leur énergie et leur psychisme<o:p></o:p>
- les heures de Bilan : tout ce quon na pas fait. <o:p></o:p>
ð Parents sont poussés dans ce territoire de réminiscence aussi par leurs enfants, qui ont une énergie folle.<o:p></o:p>
Avec comme décor permanent : des rêves dadolescence, des rêves non accompli (pas encore ou jamais) à mélange entre ceux des enfants et des parents : choses pas faites, plus possible de les accomplir.<o:p></o:p>
à Relation avec la crise des 45-50 ans : « Le démon de midi ».<o:p></o:p>
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RITES DE PASSAGES, dans nos sociétés occidentales ont disparu. Ont-ils été remplacés ? <o:p></o:p>
Sans doute pas <o:p></o:p>
à Tendances pour essayer de trouver des garanties de passage à lâge adulte par exemple. Mais tous nont pas les mêmes armes.<o:p></o:p>
Ce nest pas parce que, dans notre famille, ils étaient bien armés que le passage est facile Car, et cest une des propriétés de la culture : a priori, ça se transmet.<o:p></o:p>
<v:rect id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: 10.75pt; Z-INDEX: -24; MARGIN-LEFT: 2in; WIDTH: 171pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 27pt" strokecolor="red" fillcolor="#ff9"></v:rect><o:p></o:p>
Culture = Transmission<o:p></o:p>
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Mais la culture cest ce dont on hérite, à condition davoir un lieu ou mettre ce que nous trouvons. (Winnicott)<o:p></o:p>
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Amour pas équivalent de transmission, lun nimplique pas lautre <o:p></o:p>
Transmission de connaissance, mais par les parents : capacité de lincorporer : Dynamique qui permet de profiter de cette connaissance <o:p></o:p>
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Transmission de la possibilité dêtre <o:p></o:p>
- dans une « réalité vraie » et dans une autre<o:p></o:p>
- de sinscrire et de se retirer de ce monde et de le transfigurer.<o:p></o:p>
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ð Lacte de créer une uvre ou un plat, quoi que ce soit ! Suppose un pouvoir de transformation de la réalité des êtres et des choses.<o:p></o:p>
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Socrate : Les meilleurs parents sont ceux qui vous éveillent.<o:p></o:p>
Transmission : capacité de communication et dexpression, par la parole et le corps.<o:p></o:p>
M. de Certeau : « Art de faire »<o:p></o:p>
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COURS 3<o:p></o:p>
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<v:rect id=_x0000_s1035 style="MARGIN-TOP: 3.85pt; Z-INDEX: 10; MARGIN-LEFT: 63pt; WIDTH: 333pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 36pt" filled="f" strokeweight="1.25pt"></v:rect><o:p> </o:p>
Rappel : CORPS = MERE = CADRE = GROUPE<o:p></o:p>
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Extrait : Rimbaud <o:p></o:p>
1° texte : premier jet de « Mauvais sang » : intro à Une saison en enfer.<o:p></o:p>
2° texte : « Le dormeur du val »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rimbaud, à la fin de sa vie, part sur les traces de son père, le capitaine Rimbaud. Meurt suite à une blessure qui le laissera boiteux.<o:p></o:p>
Comme dipe : oedpus = celui qui a les pieds enflés.<o:p></o:p>
Enfants, il a été pendu par les pieds et les poignets, ce qui laisse des traces <o:p></o:p>
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<o:p> </o:p>
Jocaste entrevoit, une fois amoureuse de dipe, que ses chevilles sont enflées Mais elle ne veut pas voir, pas comprendre.<o:p></o:p>
dipe, quant à lui fuit la fatalité et pourtant, il respecte la prophétie qui lui a été faite. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les Mythes, Légendes, Religions
Contiennent une sagesse, mais aussi nos peurs, lhéritage de nos peurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour pouvoir accoucher de soi-même, ce qui est très difficile on a besoin, tous, de ces espaces de récits, de prières, de contes ou de romans, de pouvoir accueillir ça à nous éveiller lâme avec ça.<o:p></o:p>
Selon les cultures : pas les mêmes possibilités déveil.<o:p></o:p>
à Quand tensions, conflits on se rend compte quon ne séveille pas au même monde <o:p></o:p>
à Repères identitaires qui peuvent, dans des conditions particulières, nous faire défaut. Mais peuvent aussi, dans des moments critiques, nous aider, nous « accueillir ».<o:p></o:p>
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Moment critique : Besoins dêtre contenu
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Malgré lenvie de liberté.<o:p></o:p>
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Contenant : corps de la mère, puis, notre propre corps<o:p></o:p>
à Peu à peu, prend conscience du corps è devient un cadre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Société : Famille, groupe devient discrètement mais efficacement, un cadre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rêve : filtrer, amortir, contenir ce qui serait une agression ou une souffrance, une solitude, le point de départ dune crise personnelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la liberté, nous avons tous besoin davoir un réceptacle de nous même, un étayage sur lequel nous appuyer à socle suffisamment fort pour donner le sentiment de pouvoir rester debout quoi quil arrive.<o:p></o:p>
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Lexil : quitte une terre, un socle
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Terre : corps, mère, groupe à cadre essentiel quil faut quitter.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cadres permettent de se construire une sorte de garantie de pouvoir apprivoiser la vie, sa vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dimension groupale de ce réceptacle. Pas une pers qui se repose sur un groupe mais aussi un groupe qui se repose sur lindividu.<o:p></o:p>
à Solidarité, chaîne, lien qui réuni les étayages dont nous avons besoin.<o:p></o:p>
Mais à trop sappuyer, sans espaces suffisant entre les différents points dappui : lécran de protection devient un écrou de contention.<o:p></o:p>
Comme les rouages dune horloge qui se bloque quand il y a trop de poussière <o:p></o:p>
Principe Fondamental : Lintervalle
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Jeu dans les mécanismes humains, techniques, vivants à Sans intervalle, paralysation et mort. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Politique : régime totalitaire : Intervalles inexistants à Systèmes clos, verrouillés.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Intervalles dans lexercice du pouvoir nécessaire, sinon, le système est voué à la mort Létranger.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Le pire, ce nest pas dêtre dépossédé par lautre, le pire, cest dêtre dépossédé de lautre » <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Nécessité de reconnaître létrangeïté<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Etranger : <o:p></o:p>
Vide entre départ et arrivée. à Pas assez de passage entre passé / présent.<o:p></o:p>
Vide = risque quand on doit franchir le pas car personne nest là <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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ð Rupture, faille <o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p>Pontage : possibilité de faire se rejoindre 2 espaces opposés.<o:p></o:p>
</o:p><o:p></o:p>
<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Histoire perso : hypersensibilité qui rend le pontage difficile, comme si à cet endroit précis, on déclenchait une effervescence : Bouillonnement.<o:p></o:p>
Peaux chéloïdes : peuvent pas être réparée car se boursouflent CORPS<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Espace : propriété créatrice dans lintermédiaire et espace détayage entre les individus.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lintermédiaire :<o:p></o:p>
- Médiateur à passage dun monde à lautre<o:p></o:p>
- Représente, dans une situation de crise, à la fois <o:p></o:p>
- une instance de communication<o:p></o:p>
- Une instance darticulation des différences<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les différences sont bénéfiques tant quil y a des possibilités darticuler cette / ces différences entre Sociétés, cultures.<o:p></o:p>
Temps, espace à doivent être des Lieux de symbolisation, pour établir une communication, un dialogue.<o:p></o:p>
« La parole, cest le meurtre de la chose » <o:p></o:p>
à Signes, chants, musiques, littérature qui surgit, se crée à la place de <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Le langage symbolique se crée sur la base dune absence <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Religion constituée de tous ces signes symboliques à Figures, chants, Architectures.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Labsence, linvisibilité est une source dincantation à Cest comme ça que les langages naissent, se développent et senrichissent.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les guerres nont de cesse de nous montrer la difficulté de faire mourir certains mots / maux <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
COURS 4<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Extrait : La douleur, de M. Duras. Un de ses premiers manuscrits. Mort de lêtre aimé dans un camp de concentration. Attente de la nouvelle.<o:p></o:p>
M Duras a connu Mitterrand pendant la résistance. Un des seuls livres où elle évoque la torture physique et en donne limage terrible, celle dun entraînement, cest-à-dire des rouages qui se mettent en marche quand on appartient à une cause, quon est une femme dans un univers dhommes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Société
Société à Tensions, guerres à Crises<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Equilibre entre :<o:p></o:p>
- Le potentiel autodestructeur de la crise<o:p></o:p>
- Le potentiel positif vers la renaissance, le progrès, la régénération.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Même au cur du conflit, possibilité de trouver, dans des éléments qui sont ceux de la culture (dessin, musique ), les moyens de traverser et de dépasser la crise.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
GM2 : Réel pouvoir des mots. (com, prop, tort )<o:p></o:p>
Fulchignioni : « La civilisation de limage »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A force de vivre avec les images, on a peut-être perdu les mots et leur pouvoir. Baisse de la lecture à Faire ses propres images est devenu si rare !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Effet de la crise du système éducatif<o:p></o:p>
Nous nous en remettons trop à des images faites par dautres. Nous oublions le pouvoir des mots en tant que source dimagination et de construction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Moment de guerre : Crises<o:p></o:p>
à Collectifs et individuels<o:p></o:p>
à Obligés de prendre la mesure de ce qui se passe.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Crisologie »
<o:p> </o:p>
1976 : E. Morin : « Pour une crisologie »<o:p></o:p>
Article de référence. Identifie les sources fondamentales pour approcher les phénomène de crise : « Théorie générale des systèmes » de Bertalanffy
- Théorie des catastrophes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Morin : Notion de crise rend nécessaire la prise en compte de principes<o:p></o:p>
- Systématique / systémique<o:p></o:p>
- Cybernétique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Antagonismes
<o:p> </o:p>
Ce qui permet une circulation entre les composantes du système comporte deux types délément :<o:p></o:p>
- Positif : dans le sens du mouvement à Visible en première analyse<o:p></o:p>
- Négatif : si on les examine, ils se présentent comme des éléments porteurs dantagonismes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Léquilibre dun système complexe dépend de la coexistence de ces composantes antagonistes. Ce sont eux qui garantissent la vie du système.<o:p></o:p>
à Si l ny a que des éléments positifs, le système devient un<o:p></o:p>
Système clos :<o:p></o:p>
- Auto contemplation narcissique<o:p></o:p>
o Qui ferme toutes les ouvertures vers lextérieur<o:p></o:p>
· COCON <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Amalgame entre négatif et nouveauté : plus rien ne rentre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Verrouillage précipite ce Système dans un processus dautodestruction.<o:p></o:p>
à Incapable de régénérescence<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
· Sans forces antagonistes : pas de vie ni de survie<o:p></o:p>
· Antagonisme doit rester à létat virtuel car sil se met en marche, le système risque dêtre pris dun déséquilibre à Révolution<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
2 formes de déséquilibre :<o:p></o:p>
- Déséquilibre porteur de régénération, de recréation, sinon : processus léthal : qui est porteur de mort.<o:p></o:p>
- Déséquilibre qui entraîne lautodestruction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rapport de complémentarité entre :<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
LIAISON / Attraction DISSOCIATION / Répulsion<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Domination implique des contraintes pour les dominés.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans un système, il existe des phénomènes actualisés et dautre qui sont virtualités. à Rapport de force entre les deux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce qui fonde la complexité dun système cest ce simple fait quil produit de lantagonisme en permanence, mais quen même temps, il ne cesse pas de le refouler.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Etayage, appui réciproques entre les antagonismes et les complémentarités.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Antagonisme à Source de création dans le système <o:p></o:p>
ð La culture est nourrie par, dans les marges, les oppositions, les antagonismes.<o:p></o:p>
ð Echappées vers linnovation sans lesquels la culture se rétrécit sur elle-même.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les moments de crise à Montées dantagonismes à Indiscutablement, des moments dinvention, de découverte.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Internet, bombe atomique Inventions de la GM2.<o:p></o:p>
Expérimentations chirurgicales sur les juifs à Sert pour la chirurgie esthétique !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A. Malraux : « Le génie naît de la pénurie »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
1968 : Forces de création déjà présentes depuis longtemps mais à létat virtuel.<o:p></o:p>
à Antagonisme prend le pas sur la complémentarité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Crise : Rupture de léquilibre
<o:p> </o:p>
Lorsque le désordre sinstalle, on sappercoit que les repères habituels ne sont plus à leur place.<o:p></o:p>
ð Disparition des repères plus facile à gérer que leur déplacement.<o:p></o:p>
o Peut-il continuer à être un repère ? Crée encore plus de confusion.<o:p></o:p>
· Signe revétu dune étrange familiarité, dune inquiétante étrangeté.<o:p></o:p>
<v:shape id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 31.5pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 3in; WIDTH: 81pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 27pt; mso-position-horizontal: absolute; mso-position-vertical: absolute" filled="f" coordsize="1980,900" path="m1980,c1875,285,1770,570,1440,720,1110,870,240,870,,900e"><v:path arrowok="t"></v:path></v:shape><v:oval id=_x0000_s1037 style="MARGIN-TOP: 4.1pt; Z-INDEX: 12; MARGIN-LEFT: 261pt; WIDTH: 81pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 34.55pt"><v:textbox style="mso-next-textbox: #_x0000_s1037">
Sils se multiplient, alors nos capacités de vivre peuvent être remisent en cause.
==> DOUTE
</v:textbox></v:shape><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Après coup : dépaysement soudain. Quelque chose de soi, des autres, du monde se trouve dévasté.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
COURS 5<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Extrait : Larmée du salut, A. Taïa<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Culture : une des ressources majeures de la lutte contre la crise à « Outils para-critique ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Culture : Cible désignée pour être elle-même un espace dactualisation, dexplosion de situation de crise.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Eléments : <o:p></o:p>
- Complémentaires<o:p></o:p>
- Concurrentiels<o:p></o:p>
- Antagonistes<o:p></o:p>
Pas déquilibre humain sans équilibre entre positif et négatif.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
E. Morin : (1976) « Les antagonismes demeurent soit virtuel, soit plus ou moins contrôlés, soit même plus ou moins contrôlant. Il fait irruption quand il y a crise, il fait crise quand il fait irruption ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Crise vue de lextérieur à terrible<o:p></o:p>
« Lenfer cest les autres »<o:p></o:p>
à Dérégulation extrême, ressemble étrangement à un symptôme qui disparaît.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Symptôme à trouble<o:p></o:p>
Guérison : pense à lamélioration, mais en fait, ça devient pire encore !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Antagonisme Contrôlant
<o:p> </o:p>
Régissent une certaine forme déquilibre du système.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Couples constamment fâchés qui sont incapables de se séparer à Attachement aussi grand que les crises qui les fait souffrir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mony Elkaïm : « Si tu maimes, ne maime pas. »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Jeu Antagonisme / Complémentaire à Caractéristiques
<o:p> </o:p>
à Instabilité<o:p></o:p>
à Renouvellement constant des désorganisations et des réorganisations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Point de vue de la cybernétique
<o:p> </o:p>
Différences entre rétroactionpositive et rétroaction négative.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
· Rétroaction négative : ce qui se produit quand un antagonisme émerge face à un autre antagonisme et va annihiler laction du premier.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Si rien ne pénètre dans le système : INERTIE<o:p></o:p>
- Tourne en rond, aucune régénération, pas douverture.<o:p></o:p>
- Epuisement delle-même à désintégration<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
· Rétroaction positive : antagonisme qui a lair négatif mais qui narrête pas de samplifier à signe la précipitation dans la crise profonde <o:p></o:p>
à Image de la vague à rouleau.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Société dans lesquelles on peut montrer ces rétroactions positives, mais pas toutes les sociétés donnent ces possibilités.<o:p></o:p>
à Cache<o:p></o:p>
è Violence de la déflagration due à laccumulation de silence car aucune part de cette énergie ne va vers lextérieur à IMPLOSION.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Point de vue néguentropique
<o:p></o:p>
Constate une instabilité accrue. Mouvement, turbulence qui se multiplie dans ce mouvement complémentarité / Antagonisme.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nos sociétés sont marquées par des processus de + en + vifs et riches.<o:p></o:p>
à Producteurs de complexité. (De Rosnay : Macroscope : outil de l'analyse de la complexité)
<o:p> </o:p>
On ne peut plus penser les organisations comme étant une garantie de se maintenir dans un principe dhoméostasie (= capacité de conserver l'équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes extèrieures)
<o:p> </o:p>
De + en +, les systèmes humains se nourrissent de séquences de désorganisation et de réorganisation.<o:p></o:p>
à Système humain se nourrissent de crises successive à Individu est un animal critique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Société contemporaine : socialement, de moins en moins de liaison / partage sont assurés à quand on change de rive : pas de passerelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
- Passage enfant à Ado à Adulte. Oubli, blessures sur lesquelles on ne peut pas revenir.<o:p></o:p>
- Passage dun pays à lautre à on ne peut pas revenir en arrière.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Individu Incertain : A. Ehrenberg 1999<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest aussi ça : surdité, oubli, pas sûr dêtre là où il faut.<o:p></o:p>
à Errance : se déplace, mais sans avoir lassurance que ces déplacements le laissent en contact avec les réalités du monde.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Systèmes Sociaux Modernes sont faiblement intégrés.<o:p></o:p>
à En oscillation permanente entre complémentarité et antagonisme.<o:p></o:p>
à Contraints de connaître ces phase dorganisation / désorganisation sans aucun répit.<o:p></o:p>
à Enchvêtrement complexe : rétroaction +/ rétroaction qui crée lhoméostasie.<o:p></o:p>
à Stabilité / stagnation <o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1039 style="Z-INDEX: 14; POSITION: absolute" to="1in,8.6pt" from="1in,-.4pt"></v:line> à pas comparable à la stabilité précédente ne reconduit pas une organisation stable avec les même éléments. <o:p></o:p>
à Changement de sens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Changement dans la continuité mais on ne reconnaît pas ce qui était auparavant.<o:p></o:p>
ð Accantue le sentiment dIncertitude = Trouble du sentiment didentité <o:p></o:p>
§ Dans le regard des autres<o:p></o:p>
§ Dans les repères<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
Identité ne peut plus être circonscrite que ce soit lidentité sociale, individuelle ou sexuelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cette incertitude peut être à lorigine détat de crise, y compris à un niveau collectif.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
E. Morin : Facteurs de perturbation Internes et Externes<o:p></o:p>
Quel jeu va sinstaurer entre les 2 ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Interne : Plus facile de haïr lextérieur, létranger que se remettre en question soi-même.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Semblant de résolution des crises à Illusion, magie qui a des racines archaïques très puissantes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 6<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Extrait : J. Genet : Le funambule<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Crise : Entre deux rives.<o:p></o:p>
Image du funambule souvent quelquun qui, dans une période de désarrois où il ne sait pas où on va, marche sur un fil.<o:p></o:p>
On a le sentiment quaucun de ses pas nest assuré, que le corps est raidi, comme tétanisé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Individuel : Rigidité est souvent une garantie de la chute, manière de ne plus tenir debout, contrairement à ce quon espère.<o:p></o:p>
Rigidité : ne eut pas accomplir les gestes essentiels pour se saisir de quelque chose. On ne peut pas faire preuve de lucidité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Collectif : Rigidification du système va empêcher que soit annulé des déviances et des antagonismes.<o:p></o:p>
Blocages des dispositifs des rétroactions négatives. <o:p></o:p>
Déblocage des inhibitions et des contraintes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Situation de « double contrainte » à groupe face à des situations ou il a le sentiment de faire quelque chose et son contraire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Obligation dinventer face à la rigidité et double contrainte <o:p></o:p>
Rigidité : Germe de la destruction<o:p></o:p>
Obligation de créer à Germe de créativité aussi !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Solution externe, magique sont invoquées, inventées, quitte à sériger soi-même en véritable héros !!!<o:p></o:p>
à Utopie, illusion dans le meilleur cas<o:p></o:p>
à Au pire : carcans, armures idéologiques<o:p></o:p>
à Totalitarisme naît souvent dans la mouvance de situation de crise collective.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
(Hitler : 1er rêve : peintre)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Si on se réfugie dans une idéologie à Imposition dune forme de militance mythique à Ceux qui sy précipitent y trouvent, fantasmes ou réalité, tout ce qui était venu à leur manquer !<o:p></o:p>
Totalitarisme = CADRE<o:p></o:p>
· Repères pour celui qui est en errance, en instabilité<o:p></o:p>
· Prise en charge<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Niveau individuel et niveau collectif<o:p></o:p>
Crise à Rupture
<o:p> </o:p>
Dans deux domaines :<o:p></o:p>
· Relations interpersonnelles<o:p></o:p>
· Relation intra subjectives : unité interne.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rupture dans nos appartenances. Groupes sociaux qui nous entourent : feuille, ami, culture <o:p></o:p>
à Trouve plus sa place dans la société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Faire le deuil de son monde personnel, dune partie de soi, du « Moi » qui nous a construit, que lon a connu <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Intervalle à Passeur à Lart
<o:p> </o:p>
Lart est sans doute le meilleur passeur et le meilleur pansement dans les situations de crise.<o:p></o:p>
Art fait partie de la culture<o:p></o:p>
à 2 Moyens de passage <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sciences humaines : intervalle est ce qui autorise lidée de transition (transire = traverser) dans lidée dune trajectoire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il y a un lieu de passage, ou la transition est assurée. Cette dimension qui symbolise lentre deux rives, cest le « Transitionnel »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
« Lespace transitionnel »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Paradoxal.<o:p></o:p>
« Théorie du jeu » : état particulier caractérisé par sa séparation par rapport à la réalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jouer nest pas vivre.<o:p></o:p>
à Pénétrer dans un univers de fiction transitoire tout en gardant la capacité de revenir à la réalité. Sinon : Aliénation dans le jeu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le Jeu, chez lenfant notamment, cest lespace dans lequel tout lunivers qui sy rassemble est un univers subjectif.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Univers qui a suffisamment décart par rapport à la réalité pour quil soit nécessaire que lenfant revienne à une autre réalité, la réalité objective.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Winnicott : appel cet espace de jeu « Espace Transitionnel ».<o:p></o:p>
Chercheur qui travail avec les enfants autistes.<o:p></o:p>
Jeu permet à lenfant de pouvoir voyager dans un monde subjectif et den revenir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ado/Enfant délinquants ont une caractéristiques commune à ils ne jouent pas. Toujours dans des actions réelles.<o:p></o:p>
Pas la capacité de sévader ni de dialoguer dune rive à lautre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Winnicott comprend que la culture, laccès à la culture suppose lexistence, chez lindividu, dune capacité à évoluer, vivre dans des espaces transitionnels.<o:p></o:p>
« La culture cest ce dont on hérite, à condition davoir un lieu où mettre ce que nous trouvons. »<o:p></o:p>
Cette citation de Winnicott fait le lien entre crise, culture et communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 7
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Tout état de crise traduit à la fois :<o:p></o:p>
· un dérèglement<o:p></o:p>
· une mutation<o:p></o:p>
· une réorganisation et une recomposition<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Passerelle / intermédiaire<o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1047 style="Z-INDEX: 22; POSITION: absolute; flip: x" strokeweight="2pt" strokecolor="fuchsia" to="225pt,65.4pt" from="198pt,11.4pt"><v:stroke dashstyle="longDash"></v:stroke></v:line><o:p> </o:p>
Etat Nécessairement Etat inconnu : <o:p></o:p>
disparu : repères, univers Incertitudes, Menaces <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Intervalle<o:p></o:p>
Intervalle périlleux, instable, plein de paradoxes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous rejouons, dans les situations de crise se qui a pu déjà, auparavant se jouer, même si les cartes et le jeux sont différents.<o:p></o:p>
à Rappel des peurs, des doutes sur soi et sur les autres. à Remontent à la surface ó Résonance.<o:p></o:p>
Cest à ce moment là que lon craque : burn out : pendant une crise, même les plus forts peuvent craquer ! <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
à Nécessité dun lieu transitionnel puisquil sagit de traverser lintervalle, donc de le franchir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<v:rect id=_x0000_s1048 style="MARGIN-TOP: -18pt; Z-INDEX: 23; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 99pt; WIDTH: 261pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 81pt; TEXT-ALIGN: left" filled="f" strokeweight="2pt" strokecolor="red"></v:rect>Espace transitionnel est fait pour se <o:p></o:p>
Reconstruire des repères, <o:p></o:p>
pour se sentir contenu<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Espace de sécurité suffisante pour contenir, sinon, risque de contention, denfermement dans cette transition. (Alain Ehrenberg)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ce qui devrait être un passage, nous assurer davoir les forces pour rejoindre linconnu, devient un piège, un cul de sac.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Selon les cultures, la société <o:p></o:p>
à Forme de Narcissisme devient importante dans la crise entre deux monde : On na pas toujours envie de se tourner vers lautres quand on passe son temps à se consommer soi-même[2].<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Piège + Narcissisme à doù lidée de refuge suffisant et pas « de contention ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
La culture est un code
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Dans une société, dans une culture : ce qui permet de tenir le Tout et donc les individus, ce sont les Codes car ils font Cadres<o:p></o:p>
ð Pas de cadres à Vide<o:p></o:p>
Nature et humanité a peur du vide, cest ce qui les pousse à créer.<o:p></o:p>
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Pendant Mai 1968 : Casse les cadres, les contraintes à transgression et incertitude mais nont pas uvré tout de suite pour recréer à Culpabilité dans certaines cultures et communautés.<o:p></o:p>
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Depuis Mai 1968 : Recréations multiples, mais totalement chaotiques, dans tous les sens et par tous.<o:p></o:p>
(ex : Internet cf. Bertini?)<o:p></o:p>
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Commémoration, Devoir de Mémoire, Ritualisation des Deuils à laisse à réfléchir.<o:p></o:p>
Narcissisme / Culpabilité / Repères.<o:p></o:p>
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Culture : Lieu transitionnel par excellence<o:p></o:p>
<v:shape id=_x0000_s1049 style="MARGIN-TOP: 11.4pt; Z-INDEX: 24; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 9pt; WIDTH: 54pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 1in; TEXT-ALIGN: left; mso-position-horizontal: absolute; mso-position-vertical: absolute" filled="f" coordsize="896,890" path="m92,hdc67,196,,660,92,729v215,161,804,37,804,37hae"><v:stroke endarrowlength="long" endarrowwidth="wide" endarrow="classic"></v:stroke><v:path arrowok="t"></v:path></v:shape>à Création, Art, expression<o:p></o:p>
à Origines individuelles, groupales <o:p></o:p>
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· Permet dassurer le passage dune rive à lautre<o:p></o:p>
· Permet de contenir, dans un code<o:p></o:p>
· Permet de symboliser, dans des rites et des pratiques les relations et les significations qui sont liées à lamour et à la haine.<o:p></o:p>
Ø Envers les autres et/ou en vers soi-même.<o:p></o:p>
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Comment transformer ce sentiment en quelque chose de positif.<o:p></o:p>
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La culture dappartenance représente ce « soi originel », ce cadre.<o:p></o:p>
La culture est aussi porteuse de « Liens » : Passage de lun à lautre et de « Liance » : Mouvement de se lier.<o:p></o:p>
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La culture, cest encore une façon daccomplir certains gestes. Des gestes futiles en apparence, mais profondément importants.<o:p></o:p>
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Comment nos sociétés post-modernes essaient de contenir ce quelles désignent comme désordre, presque pathologie[3] dune crise plus sociale quindividuelle.<o:p></o:p>
Lien social, « Dynamique de Liance » va donc prendre de + en + dimportance.<o:p></o:p>
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1943 : Roheim : Origines et fonctions de la culture.<o:p></o:p>
« Les systèmes de défense contre langoisse sont létoffe même dont la culture est faite. »<o:p></o:p>
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La culture est bien un système de défense puisquon y trouve des armes !<o:p></o:p>
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Toute maladie est dabord un essai de guérison.<o:p></o:p>
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[1] P. Blanchard : La fracture coloniale<o:p></o:p>
Historien, recherches sur les mécanismes et effets de la colonisation et de limmigration.<o:p></o:p>
à Difficultés de la France à intégrer son passé colonial et post colonial.<o:p></o:p>
à « Urbanisme urbain » à la mode. <o:p></o:p>
à Pour lauteur, les problèmes post coloniaux sont des « symptômes dun retour du refoulement » : Le passé resurgit dans lactualité de façon désordonnée, déstructurée.<o:p></o:p>
ð Revendication des enfants des colonies<o:p></o:p>
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[2] Cf : Lindividu incertain ; Alain Ehrenberg<o:p></o:p>
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[3] à Chronicisation dun état de crise
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