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Par hinachii le 7 Janvier 2007 à 21:17
Aspects juridiques de la communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Mail prof : frederic.garcia.avocat@caramail.com<o:p></o:p>
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INTRODUCTION<o:p></o:p>
Il existe 2 sortes de juges :
- Le siège (il est assis et décide de la peine)
- Le parquet (il est debout et décide ou non de la poursuite) également nommé procureur de la République
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Le Conseil Constitutionnel vérifient si les lois respectent la Constitution (exemple prof : loi femmes cheveux longs blonds et raides. Nuit à la liberté de la femme).
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Directive : texte directement applicable dans le Droit Français.
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Crime : Cour dAssises
Délit : Correctionnelle
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Les fondements du droit de la communication<o:p></o:p>
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La Déclaration des Droits de lHomme et du Citoyen du 26 août 1789 est lune des grandes sources nationales du droit de la communication. Elle affirme la liberté dexpression.
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Loi du 29 juillet 1881 Liberté de la presse
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Loi du 30 septembre 1986 Liberté de la communication audiovisuelle.
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Déclaration Universelle des Droits de lHomme 10 décembre 1848
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Pacte International relatif au droit civil et politique 16 décembre 1966
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Convention Européenne des Droits de lHomme 4 décembre 1950
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Convention du Conseil de lEurope sur la TSF 5 mai 1989
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En matière de presse écrite, la sanction sera donnée par les tribunaux. Les textes applicables sont principalement des lois sous le contrôle de la bonne application.
En matière daudiovisuel (TV et Radio), la sanction sera donnée par le CSA, administration indépendante de lEtat (Autorité Administrative Indépendante).
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Nous étudierons 5 thèmes :
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Þ Le droit à linformation
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Þ Le droit de la presse
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Þ Le droit de la télévision
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Þ Le droit de la publicité
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Þ Le CSA
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I. Le droit à linformation
1) la protection du droit à linformation
a) la protection de linformation
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On protège linformation par un certain nombre de règles regroupées en 2 points :
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§ Le principe du pluralisme de linformation<o:p></o:p>
§ Le principe de lhonnêteté de linformation<o:p></o:p>
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a)1. Le principe du pluralisme de linformation<o:p></o:p>
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Le pluralisme politique<o:p></o:p>
La règle des trois tiers<o:p></o:p>
On a essayé de mettre en place un pluralisme politique. En matière de TV et de radio, on assure le pluralisme politique par la règle des trois tiers : le temps dantenne doit être également réparti. 1/3 représente la majorité, 1/3 lopposition, 1/3 le gouvernement. Cest le CSA qui juge qui est dans la majorité ou lopposition.
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Le Président de la République est en dehors de la règle des trois tiers.<o:p></o:p>
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Le trois tiers nest pas appliqué en période délection.<o:p></o:p>
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Le droit de communication du gouvernement<o:p></o:p>
Le Premier Ministre a le droit à tout moment de diffuser une déclaration ou un message sur les chaînes publiques (France Télévision).
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Les autres partis politiques disposent dun droit de réplique.
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Les émissions dexpression directe<o:p></o:p>
Tous les partis politiques y ont droit, seulement sur les chaînes publiques. Ces partis politiques doivent former un groupe délus à lAssemblée Nationale ou au Sénat.
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Le pluralisme syndical<o:p></o:p>
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Les syndicats ont droit aux émissions dexpression directe sur les chaînes publiques, à condition quils soient représentatifs à léchelle nationale. Cest le CSA qui juge sils sont représentatifs ou non. Il sappuie sur le Conseil dEtat.
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Le droit de réponse<o:p></o:p>
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En presse écrite<o:p></o:p>
Toute personne physique ou morale désignée dans un journal ou suffisamment désignée a le droit dadresser une réponse qui sera publiée dans le journal à la même place et dans les mêmes caractères.
Si le journal refuse il est puni par une contravention de 5ème classe (la plus lourde) qui équivaut à 1500 damende.
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Dans laudiovisuel<o:p></o:p>
La personne a un droit de réponse également mais il est plus restrictif (temps dantenne).
Ce droit de réponse est ouvert à la personne qui estime que ce qui a été dit sur elle-même est susceptible de nuire à son honneur.
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a) 2. Le principe de lhonnêteté de linformation<o:p></o:p>
Ce principe ne vise que les chaînes TV et la radio (loi du 30 sep 1986 libéralisant le secteur audiovisuel).
Le CSA incluse dans ses conditions contractuelles des clauses. Ce sont des principes symboliques, les informations doivent être exactes. Le journaliste est obligé de vérifier lexactitude de ses sources.
Le CSA peut sanctionner la société.<o:p></o:p>
Interdiction des procédés de nature à induire en erreur le téléspectateur, par la manipulation des images ou par des procédés de scénarisation (ou lon doit spécifier quil sagit dune reconstitution, une image de synthèse ).
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La presse a un droit de rectification. Un dépositaire de lautorité publique a également la capacité de corriger les propos tenus et en rapport avec sa fonction (très peu utilisé).
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b) La protection du journaliste
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Définition : Daprès le Code du Travail, est journaliste celui qui a pour occupation principale, régulière et rémunérée de fournir des informations pour des publications quotidiennes ou périodiques pour une agence de presse ou pour un média à vocation dinformation (Tous ceux qui ont la carte de presse sont journalistes mais tous les journalistes nont pas de carte de presse, pour son obtention il faut la demander en préfecture).
Cela intéresse le droit social et fiscal.
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Pour le protéger, on lui reconnaît un secret professionnel et on lui accorde des privilèges sociaux et professionnels.
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Secret professionnel :
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§ Le journaliste a le droit de décider des informations quil rendra publiques.
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§ Il nest pas tenu de donner obligatoirement le nom de ses sources, sauf dans les cas sensibles (là où il se rend complice dun acte réprimé par la loi, où il y a non-assistance à personne en danger).
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§ La justice a la possibilité de réquisitionner des locaux de presse ou le domicile du journaliste, mais à la différence du citoyen normal, la perquisition est faite par un magistrat et non par un policier (limitation des fuites).
Privilèges sociaux :
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§ Abattements fiscaux<o:p></o:p>
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§ Paiement de tout travail commandé<o:p></o:p>
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§ Paiement de droits dauteurs en cas de seconde parution<o:p></o:p>
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§ Clause de conscience : Il y a des dispositions dans le contrat du journaliste, dordre public (la loi limpose même si non mentionné dans le contrat). Cette clause permet dans des cas spécifiques au journaliste de démissionner et de faire comme sil était licencié. Par ex : le journal change dorientation.
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2) Les limites au droit à linformation
Il y a 2 grandes motivations pour limiter ce droit :
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§ Le respect des personnes<o:p></o:p>
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§ Le respect de lordre public<o:p></o:p>
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Le respect des personnes
Il y a 2 types de motifs :
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§ Le délit de diffamation et dinsulte<o:p></o:p>
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§ Le respect du droit à limage et à la vie privée<o:p></o:p>
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a.1. Le délit de diffamation et dinsulte<o:p></o:p>
=> La diffamation<o:p></o:p>
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Eléments constitutifs de la diffamation (date de 1881 à propos général, presse et AV) :<o:p></o:p>
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Ø Toute allégation ou imputation dun fait précis et déterminé qui porte atteinte à lhonneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé.
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Ø Même une hypothèse ou un soupçon (atteinte à lhonneur : personnel, à la considération : atteinte à limage)
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Ø Victime identifiable (personne physique ou morale)
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Ø Intention coupable : on présume quon est de mauvaise foi, contrairement à dhabitude)
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Ø Diffamation publique (la diffamation non publique nest pas un délit, donc contravention)
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Comment sen sortir ?<o:p></o:p>
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Ø On amène la preuve quun des éléments constitutifs nest pas présent
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Ø Lexception de vérité (montrer la preuve que ce quon a dit est vrai)
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La sanction du délit de diffamation<o:p></o:p>
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6 mois demprisonnement et amende jusquà 12000 .
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=> Le délit dinjure publique<o:p></o:p>
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Il est aussi valable pour laudiovisuel.
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Quest-ce quun délit dinjure ?<o:p></o:p>
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Toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme limputation daucun fait est une injure.
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Eléments constitutifs<o:p></o:p>
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Ø Caractère blessant du propos
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Ø Imputation daucun fait
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Ø Victime déterminée ou déterminable
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Ø Intention coupable
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Comment sen sortir<o:p></o:p>
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Prouver quun des éléments constitutifs nest pas réuni
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Excuse de provocation (réaction aux agissements de la personne injuriée)
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Sanction<o:p></o:p>
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2 mois demprisonnement ou amende : 45 à 12 000
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=> Les délits de diffamation ou dinjure spéciaux<o:p></o:p>
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Certaines catégories de personnes / institutions sont protégées. Diffamer ou injurier certaines fonctions est plus gravement puni : jusquà 45 000 damende. Concerne également la race / la nationalité / la religion / le handicap / envers les morts.
a.2. Le respect du droit à limage et à la vie privée<o:p></o:p>
A lorigine de linterdiction : lArticle 9 du Code Civil (1970).
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=> Latteinte du droit à limage<o:p></o:p>
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Altérer la personnalité de quelquun en prenant une photo de lui sans son accord, ou en utilisant cette photo ou en diffusant cette photo. Limite : dans une foule.
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=> La protection de la vie privée<o:p></o:p>
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Obtenir, enregistrer, diffuser des éléments dinformation qui se rapportent à lintimité sans avoir le consentement de la personne.
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b) La protection de lordre public
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On protège lordre public par la mise en place de 5 types de délit, chaque délit étant une limite à linformation.
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b.1. La provocation au crime ou au délit
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v Provocation directe, cest inciter autrui à réaliser une infraction déterminée. Cest puni différemment suivant si la provocation est suivi des faits ou non (complice ou coauteur donc même peine que celui qui a commis le crime). Jusquà 5 ans demprisonnement et 45000 non suivi des faits.
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v Provocation indirecte, cest faire lapologie de crimes ou de délits (avis ou chants séditieux)
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v Provocation aux crimes ou aux délits spéciaux : Incitation à la haine raciale, à la discrimination. Jusquà 45000 damende.
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v Provocation qui consiste à détourner les militaires de leurs devoirs (directe) : 5 ans demprisonnement.
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b.2. Délits contre autorité
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v Offense au Président de la République
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v Offense au Chef dEtat, de gouvernement et au Ministre des Affaires Etrangères
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v Outrage contre les diplomates étrangers
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b.3. Délit de provocation au suicide
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v Provocation au suicide directe. Peine différente si suivie des faits
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v Provocation ou publicité en faveur de procédés ou de produits préconisés pour se donner la mort
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b.4. Délit de fausse nouvelle
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Publication, diffusion, reproduction par quelque moyen que ce soit dune information dont on sait quelle est fausse et qui va troubler lordre public.
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Eléments constitutifs :
- Nouvelle fausse
- Intention coupable
- Trouble de lordre public
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Jusquà 3 ans demprisonnement, 45000 damende.
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b.5. Délits liés à la protection dintérêts supérieurs
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Cas particuliers en rapport avec la protection de lordre public (enregistrer un procès, diffuser cette information). Critique dune décision de justice, révélation de lidentité de délinquants ou de victimes mineurs.
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II. Le droit de la presse
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1) Lencadrement du principe de liberté de la presse
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a) Conditions pour publication dun journal
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2 conditions :
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=> La déclaration préalable : Formalité administrative pénalement sanctionnée. Ecrit qui contient les différentes informations relatives au journal. Titre du journal, périodes de publication, nom du directeur de la publication, le propriétaire du journal, ladresse de limprimerie. Déposé auprès du Procureur de la République. Sanction pénale à la clé.
=> 3 types de dépôts préalables :<o:p></o:p>
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v Le dépôt légal : Obligation pour le journal de déposer un certain nombre dexemplaires de chaque numéro. Ne pas le faire est un délit.
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v Le dépôt judiciaire<o:p></o:p>
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v Le dépôt administratif à la Préfecture<o:p></o:p>
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Sanction pénale.
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b) Les limites au principe de liberté de la presse
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4 raisons pour lesquelles on peut limiter la presse
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=> La protection de la jeunesse<o:p></o:p>
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2 cas :<o:p></o:p>
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Ø Publication destinée à la jeunesse. On contrôle les statuts (statut légal obligatoire), contrôle administratif renforcé. Interdiction de présenter sous un jour favorable le vol, le banditisme, le mensonge, la paresse, la lâcheté Contenu de bonne moralité. Possibilité dinterdire la publication.
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Ø Publication qui présente un danger pour la jeunesse (non destinée à la jeunesse) comme les publications pornographiques, violentes. Interdiction de les vendre, de les proposer, de les donner, de les échanger avec des mineurs. Sanctions pénales. Possibilité dinterdire la publication.
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2) Le contrôle des publications étrangères
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La loi de 1989 correspond à la liberté de la presse française. La législation est particulière pour la presse étrangère. Le Ministre de lIntérieur a la possibilité dinterdire les publications étrangères, pour : menace à lordre public, atteinte aux bonne murs sans passer par un tribunal.<o:p></o:p>
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Publication étrangère ne vise pas les journaux imprimés en Union Européenne.
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3) La police administrative de la presse
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La police applique des règles de police administrative (fonctionnaire, préfet) ou judiciaire (juge). La presse étant diffusée sur la voie publique, elle est soumise au tribunal administratif qui régit lordre public.
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- La publication peut être interdite, car si elle est jetée dans la rue, cest un trouble de lordre public.<o:p></o:p>
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- Saisie du juge<o:p></o:p>
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4) Le régime spécialisé de la presse pendant les périodes exceptionnelles
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- Le gouvernement décrète létat de siège (loi de 1849 lorsque lon est assiégé)<o:p></o:p>
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- Le gouvernement décrète létat durgence (texte de 1955 plus vaste que létat de siège, révoltes, manifestations qui dégénèrent)<o:p></o:p>
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- Constitution de 1958 (art 16) : possibilité de conférer au président de la République les pleins pouvoirs.<o:p></o:p>
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Dans ces 3 cadres : qui dit pleins pouvoirs dit pouvoir dinterdire tous les journaux. Il ny a aucun contrôle pendant cette période.<o:p></o:p>
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IV) La recherche dune information écrite de qualité
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On essaie de forcer la presse à rechercher des informations de qualité.
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Ø Le principe de transparence de lentreprise de presse<o:p></o:p>
Ø Le principe de pluralisme des entreprises de presse<o:p></o:p>
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1) Le principe de transparence de lentreprise de presse
Un certain nombre de règles visent à la transparence de lentreprise, elle-même et vis-à-vis des lecteurs.
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Elle-même :<o:p></o:p>
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- Interdiction du prête-nom<o:p></o:p>
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- Le caractère nominatif des actions<o:p></o:p>
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- La communication des comptes (liberté de consulter les comptes de la société et de savoir qui est propriétaire de quoi)<o:p></o:p>
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Aux lecteurs :<o:p></o:p>
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- Obligation pour lentreprise de presse de préciser à ses lecteurs le nom du propriétaire, des renseignements sur la société, le nom du directeur de la publication Ses représentants légaux, ses principaux associés et ladresse de limprimeur.<o:p></o:p>
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- Information obligatoire du lecteur sur la cession des droits sociaux, la cession de plus de 33% du capital.<o:p></o:p>
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- La transparence de la publicité. Faux articles interdits, sauf si mention (publireportage).<o:p></o:p>
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2) Le principe de pluralisme des entreprises de presse
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- Impossibilité pour une personne physique ou morale de détenir plus de 30% des publications dinformation sur le territoire national (notion de contrôle)
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- Règle qui limite les possibilités de participations étrangères. Une personne physique ou morale de nationalité étrangère ne peut pas détenir plus de 20% dune entreprise de presse. Cette règle ne vise pas lUnion Européenne. Interdiction du financement par les puissances étrangères (influence le journal)
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III. Publicité : droit de la communication
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On ne peut pas gérer une entreprise de presse / radio / TV sans sintéresser à la publicité. La publicité concourt au principe de la liberté de communication.
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1) Les limites au principe de liberté de la publicité
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2 grandes raisons de limiter le principe de liberté de la publicité :
§ La protection de la santé publique<o:p></o:p>
§ La protection des consommateurs<o:p></o:p>
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a) La protection de la santé publique
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Restriction en matière dalcool et de tabac.
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Pour lalcool, quasi interdiction de principe qui provient de la loi Evin. La publicité pour lalcool est interdite partout où elle nest pas expressément autorisée.
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- Presse écrite à lexception des publications destinées à la jeunesse<o:p></o:p>
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- Radio : encadrée dans tranches horaires spéciales pour que les enfants ne puissent pas entendre.<o:p></o:p>
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La publicité pour lalcool est autorisée sous forme daffiches et daffichettes sur les points de vente, les véhicules de livraison à loccasion de fêtes.
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Le message :<o:p></o:p>
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Le message ne doit contenir que des informations objectives et vérifiables. Ex : le degré dalcool, la provenance, la manière de fabriquer, la manière de boire lalcool.
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La sanction est très lourde : 75000 damende. Possibilité de porter lamende jusquà 50% du coût de la campagne.
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Pour le tabac : Interdiction de principe. Pas de publicité quelque soit le support.
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Sauf :
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- Les enseignes des débits de tabac<o:p></o:p>
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- Les affichettes à lintérieur du débit de tabac (ne doivent pas être visibles de lextérieur)<o:p></o:p>
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Même sanction que pour lalcool.
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b) La protection du consommateur
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Ø Interdiction de la publicité mensongère<o:p></o:p>
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Ø Réglementation de la publicité comparative<o:p></o:p>
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b. 1 Linterdiction de la publicité mensongère
Définie dans le Code de la Consommation : publicité de nature à induire volontairement en erreur le consommateur.
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Même sanction que pour le tabac et lalcool.
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b. 2 La réglementation de la publicité comparative
La publicité comparative est permise seulement en se comparant sur la base déléments objectifs vérifiables.
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Avant de diffuser la publicité, il faut informer celui à qui on se compare. Celui qui est comparé peut ainsi réagir.
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Même sanction.
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2) réglementation de la publicité à la TV
3 points :
a) Règles déontologiques de la publicité à la TV
Interdiction de la publicité clandestine : présentation verbale, visuelle à lintérieur dun programme TV, de produits et de services dans un but publicitaire. Il faut quil y ait intention. Il y a une distinction entre direct et différé : une émission en direct ne risque rien. La sanction est prise par le CSA (amende plus ou moins élevée)
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- Interdiction de la publicité pour certains secteurs : alcool, tabac, assistance juridiques, cinéma, presse écrite, grande distribution. Cela protège le consommateur ou certains acteur économiques.
ð Réglementation du contenu du message publicitaire : fidèle aux bonnes murs
ð Message publicitaire encadré dans un message qui prévient que cest de la publicité, reconnaissable visuellement et acoustiquement.
ð Interdiction daugmenter le volume moyen pendant la pub (décret 1992)
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· La réglementation des coupures pub : Ensemble des règles qui expliques quels sont les programmes quon a / quon n a pas le droit de couper par des pages de publicité, selon le secteur public ou privé (films, téléfilms). Pour toutes les autres émissions on peut faire des coupures à la condition que cela corresponde à une coupure naturelle (ex : talk-shows en plusieurs morceaux). Exception : le JT, pas de coupures pub. Matches de foot, compétitions sportives, émissions consacrées aux enfants.
<o:p> </o:p>
- Durée des écrans pub et quantité :<o:p></o:p>
=>limitation de la durée dun écran pub (différent selon privé
ou public
=> quantité de pub au max par heure et par jour. Pour Canal+,
limitation quand diffusion en clair
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3) La réglementation du parrainage et du téléachat
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a) parrainage
Toute contribution dune entreprise / financement dune émission de télé afin de promouvoir nom / marque / image / activités / réalisations (décret 1992).
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Il est permis à la TV sous 5 conditions :
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Le parrain ne doit pas influencer le contenu de lémission parrainée.
§ Pas dincitation directe à la vente<o:p></o:p>
§ On indique clairement que lémission est parrainée par x<o:p></o:p>
§ Certaines émissions ne peuvent pas être parrainées (JT, émissions dinformation politique)<o:p></o:p>
§ Certains annonceurs ne peuvent pas parrainer : ceux qui sont exclus de la publicité à la TV (sous contrôle du CSA Sanctions financières)<o:p></o:p>
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a) le téléachat
Ø On ne peut pas nimporte quel jour / heure. La durée est limitée.<o:p></o:p>
Ø On les annonce clairement.<o:p></o:p>
Ø Il est soumis au droit de la consommation (garantie)<o:p></o:p>
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IV. La télévision
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1) comment on émet un chaîne TV en France
Nécessaire obtention dune autorisation pour occuper une fréquence. La fréquence, les ondes hertziennes passent par le domaine public, càd tout le monde, et à lEtat. Le bien sert un intérêt général. Donc on na pas une utilisation privée dun bien utile à tous. Ce bien est inaliénable, impossible à vendre et à saisir.
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On a la possibilité dutiliser le domaine public à des fins privées sous réserve dune concession, accordée ou non ici par le CSA.
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Pour obtenir une autorisation, il y a :
Ø Une procédure « normale »
Ø Des procédures exceptionnelles
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a) Procédure normale
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Etape 1 : appel à candidature.<o:p></o:p>
Annonce officielle du CSA qui ouvre une période réservée aux candidats. Cest lui qui précise quel type de chaîne il cherche. Seule une société peut présenter un projet.
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Etape 2 : 1er tri<o:p></o:p>
Une fois la période terminée, le CSA fait un premier tri dans lequel il va écarter les projets fantaisistes ou avec impossibilité juridique.
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Etape 3 : laudition
Audition de chaque candidat par le CSA. Exposé écrit et oral du projet. Réponse aux questions des membres du CSA. Tout le monde est mis en concurrence.
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Etape 4 : un candidat est retenu
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Etape 5 : signature dune convention<o:p></o:p>
Elle donne la totalité des règles auxquelles la nouvelle chaîne de TV sengage à obéir (diffamation, honnêteté ) et dautres engagements (type de chaîne). Lautorisation est valable 10 ans.
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b) Procédures exceptionnelles
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Le renouvellement de lautorisation
1 an avant la fin de lautorisation, le CSA informe la chaîne en question si elle a le droit ou non à la procédure simplifiée. Exceptions : mauvaise chaîne, ou lEtat fait jouer sn droit de propriété.
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Sengage ensuite une période de 6 mois pendant lesquels on doit signer une nouvelle convention. Elle doit être signée 6 mois avant les 10 ans. Plus tard, on doit repasser par la procédure normale.
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La procédure simplifiée autorise la chaîne à émettre pendant 5 ans, et la chaîne a droit à 2 procédures simplifiées.
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Lexercice dun droit de priorité
Consiste pour le CSA à attribuer une fréquence supplémentaire au groupe France Télévision parce que cette chaîne supplémentaire serait nécessaire à accomplir sa mission de service public.
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Les longueurs dondes sont un bien commun, elles servent lintérêt général.
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Cest avec cette procédure quArte et La Cinquième ont été créées.
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Les télévisions temporaires
Le CSA peut attribuer une longueur donde pour une chaîne de TV temporaire, la limite étant 6 mois. Cette chaîne temporaire ne peut être renouvelée de façon immédiate.
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3) La limite de la concentration dans laudiovisuel
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Cest une conséquence du capitalisme : la libre concurrence. Mais un concurrent peut semparer de tos les autres et avoir le monopole, doù quelques limites.
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Il y a 2 types de règles françaises :
- La limitation de type capitalistique<o:p></o:p>
- La limitation au cumul dautorisations<o:p></o:p>
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a) la limitation de type capitalistique
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Limitation des participations au sein dune même société
Une même personne physique ou morale ne peut pas détenir plus de 49% du capital ou des droits de vote dune société titulaire du droit démettre (réalité économique).
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Limitation des participations au sein de différentes sociétés
Règles pour limiter pour une même personne physique ou morale, lapport du capital ou de droit de vote quelle a le droit de posséder dans plusieurs sociétés qui sont titulaires dune autorisation démettre.
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On ne peut pas accumuler lapport de capital dans différentes sociétés.
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La limitation des participations étrangères
Une personne physique ou morale étrangère ne peut pas posséder plus de 20% du capital ou du droit de vote dans une société qui a lautorisation démettre (sous réserve des accords internationaux).
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b) La limitation au cumul dautorisations
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Monomédia
Une société titulaire dune autorisation démettre au plan national ne peut pas en même temps émettre au plan national ne peut pas en même temps détenir une autorisation démettre pour une autre chaîne nationale ou locale.
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On peut cumuler plusieurs autorisations pour des chaînes locales en fonction du nombre de téléspectateurs. Au-delà de 6 millions de téléspectateurs, on est en national.
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Multimédia
Règles pour éviter le cumul des autorisations démettre dans différents média.
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3) Lobligation de production et de diffusion pour les chaînes de TV
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Il existe pour les chaînes de TV des obligations en matière de diffusion et de production envers des uvres cinématographiques et télévisuelles.
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uvre cinématographique
Une uvre cinématographique en droit français, est un film qui a obtenu un visa dexploitation (diffusion dans les salles). Il faut que cette uvre ait une durée dau moins 1h.
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uvre audiovisuelle
Une uvre audiovisuelle en droit français représente toute émission de fiction, magazine, vidéo-clip, concert, spectacle filmé.
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Audiovisuel / cinéma français
Il sagit dun critère linguistique. A partir du moment où une uvre est tournée principalement en langue française elle est considérée comme francophone.
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Audiovisuel ou cinéma européen
Provient dun pays membre de lUnion Européenne ou un pays européen avec lequel avec lequel la France a signé un traité de protection des uvres européennes dont le but est de favoriser la diffusion des uvres de ce pays de lUE dans la réciprocité.
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a) obligations de diffusion
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Au moins 40% duvres cinématographiques / audiovisuelles francophones.
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Au moins 60% duvres cinématographiques / audiovisuelles européennes. Sachant que la France fait partie de lUE.
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Ces chiffres sont une moyenne annuelle quil faut respecter aux heures de grande écoute.
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Conditions de diffusion des uvres cinématographiques
Elles font lobjet de règles distinctes :
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Les chaînes en clair<o:p></o:p>
- Les chaînes en clair ne peuvent pas diffuser plus de 192 uvres cinéma / AV.
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- Il nest pas permis de diffuser les uvres cinématographiques tous les jours : mercredi soir, vendredi soir et samedi soir, pour protéger le cinéma.
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- Délai pour passer sur la chaîne après diffusion en salle : 3 ans après avoir obtenu le visa dexploitation.
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Limites : <o:p></o:p>
ð Le visa est parfois demandé bien longtemps après que le film soit passé en salles.
ð Possibilité de dérogation par le Ministre de la Culture.
ð Le film peut être diffusé pendant longtemps en salle.
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Canal+ (chaîne de cinéma)<o:p></o:p>
Les uvres cinématographiques sont cryptées pour protéger les exploitations
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La chaîne peut diffuser, entre midi et minuit, maximum 360 uvres ciné par an de plus dune heure pour 6 diffusions par film, dont une en version originale. Eventuellement une septième est autorisée si elle est faite avec sous-titrage pour sourds et malentendants.
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Entre minuit et midi : 120 uvres par an.
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b) Les obligations de production
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En clair
· Les chaînes ont lobligation de consacrer 3% du chiffre daffaire de lannée précédente à la production duvres cinématographiques, dont 2,5 dexpression française. Limite : une chaîne TV ne peut pas financer plus de la moitié du coût total de luvre (pour ne pas contrôler un bien culturel.
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· Consacrer au moins 15% du chiffre daffaire de lannée précédente à la production duvres audiovisuelles dexpression française.
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· Une partie de la production doit aller vers la production indépendante. Ex : sagas. Contrôle du contenu.
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Canal+
Doit financer une part importante : 25% de son chiffre daffaire de lannée précédente consacré aux uvres dexpression française.
V) Le CSA
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Conseil Supérieur de lAudiovisuel. Il est créé en 1989 mais succédait à la CNCL (Commission Nationale pour la Communication et les Libertés créée en 198-, qui elle-même succédait à la HACA (Haute autorisation de la Communication Audiovisuelle).
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En 81, La Gauche libéralise TV et Radio, elle a besoin dun gardien pour gérer. La droite critique le système, à son retour en 86 elle change le système.
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La Gauche, en 88, remet en place une autre Institution moins proche de lEtat en place (donc meilleure impartialité).
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Cette institution a à la fois des pouvoirs administratifs tout en étant indépendante de lEtat. Appartient à une catégorie juridique : les AAI (Autorisation Administrative Indépendante).
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Càd une autorité créée par lEtat avec les pouvoirs de ladministration sans être soumise au gouvernement.
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Les membres du CSA ont un statut particulier, copié sur le statut des membres du Conseil Constitutionnel. 9 membres dont lun est président :
3 choisis par le Président de la République (dont le pdt du CSA)
3 choisis par le président de lAssemblée Nationale
3 choisis par le président du Sénat.
Il y a 300 fonctionnaires sous la direction des 9 membres.
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- Ils sont nommés pour 6 ans et renouvelables par tiers.
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- Leur mandat nest ni révocable ni renouvelable.
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- Le membre ne peut pas en même temps exercer un pouvoir électif (pas élu politique) et ne peut pas avoir un quelconque métier.
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- Il ne peut pas posséder des actions dans lAV.
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- Une fois quon a été membre du CSA on ne peut pas pendant 5 ans être rémunéré par une société qui uvre dans le secteur audiovisuel.
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- Quand on est / on a été membre (pendant un an) on ne peut pas discuter les ordres du CSA (les décisions sont prises par vote).
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a) Budgets et services du CSA
cest le CSA qui détermine le budget dont il a besoin. Les pouvoirs politiques ne peuvent pas attribuer au CSA un budget égal à 0.
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c) Autorité du CSA
- Un certain nombre de pouvoirs sont typiquement administratifs. Le CSA peut sanctionner sans passer par le tribunal.
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- Il peut suspendre lautorisation démettre pour un max dun mois sur la totalité des programmes ou sur un programme unique visé.
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- Il peut réduire lautorisation démettre dun an maximum.
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- Il peut retirer lautorisation démettre pure et simple dans des cas bien déterminés, en cas de modifications substantielles des programmes qui font quon modifie le type de chaîne (par rapport à lautorisation du CSA
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- Il peut forcer à insérer une communication à lantenne.
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- Sanction pécuniaire limitée à 3% du chiffre daffaire et 5% en cas de récidive.
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