• THEORIES ET USAGES DE LA PHOTOGRAPHIE<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    INTRO :<o:p></o:p>

    Boldanski, il y a un an a fait une exposition qui était une commande de l’institut national de l’audiovisuel ; un film capable de compacter 60 années d’actualités. Il a choisi un jour de chaque année le 6 septembre pour représentait 60 ans de mémoire visuelle.<o:p></o:p>

    Soulages, professeur d’esthétique à l’université Paris 8 a fait 2 ouvrages : « photographie et inconscient » et « l’esthétique de la photographie ».<o:p></o:p>

    Barthes en 1981 publie son dernier livre comme un testament, ouvrage de référence « la chambre claire ».Hervé Guibert fait un livre «  l’image fantôme », il va se retrouver atteint du sida et décide de faire de l’image pour suivre une lente dégradation physique. Après il décide de réaliser un film sur les moments de sa vie.<o:p></o:p>

    Ces 2 ouvrages se retrouvent sur la question de la place et de la fonction de la photographie. <o:p></o:p>

    Barthes a écrit « la chambre claire » au moment où il venait de perdre sa mère et son livre tourne autour d’une photo de sa mère qu’on ne verra jamais.<o:p></o:p>

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    Il y aura 3 axes majeurs dans ce cours : <o:p></o:p>

    -          Rapports indéfectibles qui unissent la photographie avec l’évolution des civilisations, sociétés, cultures. Lien social historique et culturel.<o:p></o:p>

    -          Concernant les combats, alliances, oppositions. Les fleurts qui n’ont jamais cessé d’unir la photographie, les arts et notamment les arts plastiques.<o:p></o:p>

    -          Il permet de comprendre que lorsque en tant que technique la photographie se découvre, elle vient renouer sur le chemin de la modernité et post modernité des rapports archaïques que l’homme a toujours entretenu avec sa propre image et au delà de l’image où à cause d’elle avec son propre corps.  <o:p></o:p>

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    La photographie contemporaine s’inspire de 2 sources : la ville et le portrait.On travaillera sur la photo de famille, l’existence et l’évolution des photos de famille qui  constitue un point de convergence, carrefour entre ce que la photo a toujours du et dois encore aujourd’hui à ces rapports avec l’évolution de la société. D’autre part ce que la photo de famille doit aux liens qui unissent les hommes depuis toujours à leur propre image.<o:p></o:p>

    Ensuite en ce qui concerne les rapports entre l’art et la photo avec l’avènement dans les années 90 de la photo plasticienne car des l’invention de la technique la photo est venu bousculer l’art dans des rapports de conflits extrêmement difficiles, a peu prés un siècle et demi après son invention la photo va essayer de s’affirmer à part entière comme un art, la publicité va l’aider.Pour parvenir à s’affirmer elle va travailler progressivement mais sûrement, elle va mimer, témoigner et illustrer.Les produits issus de ces reportages, documentaires sont devenus des œuvres plasticiennes à part entière. Il n’y a aucune invention, découverte qui n’a suscité autant de contre verses en même temps dans l’expérience, autant de progrès avec une telle rapidité que la photographie.<o:p></o:p>

    Il y a 2 témoins qui vont accorder à l’invention de la photo une série d’écrits : <o:p></o:p>

         Charles Baudelaire <o:p></o:p>

         Walter Benjamin<o:p></o:p>

    Lorsque Baudelaire jette un regard sur la photographie, il espère que ce sera qu’une sorte de jouet mécanique au service des hommes de voir l’âme. En même temps que la photographie va s’affirmer Baudelaire va se mettre en colère. <o:p></o:p>

    En 1973, trois personnes ont introduit dans la France les pratiques de la vidéo en formation et en psychothérapie.<o:p></o:p>

    Gérard Thessel : inventeur de tout ce qui est la photo moderne.<o:p></o:p>

    On a l’illusion de détenir des produits avec une immortalité des traces. En psychologie, confronter les individus à leur image directe. Il est impossible d’aborder le sujet de la photo que ce soit à la pub ou autre sans faire rentrer les théories sur l’inconscient.<o:p></o:p>

    La photo en tant que technique connaît sont point de départ dans les années 1830, elle va donner lieu d’une pratique où elle va faire ses preuves,  ensuite se développe sur le plan technique pour arriver à la photo numérique.<o:p></o:p>

    Des le moment où la monarchie en France et dans d’autres courts d’Europe, va instaurer de manière de plus en plus rigide, réglementé, codé, une étiquette communicationnelle avec des gestes réglés, des façons d’entrer en relation qui conditionne la façon dont on parle et on doit parler donc toute une hiérarchie sociale.<o:p></o:p>

    Plus la façade sociale au quotidien va être régimenté plus on va s’intéresser à tout ce qu’on n’est censé ne pas laisser paraître (sensations, émotions).Intérêt vif sur l’expression des émotions.<o:p></o:p>

    Paradoxe : codification rigide des rapports sociaux et parallèlement une sorte de curiosité pour tout ce qui se passe derrière. Les peintres eux aussi en respectant un certain nombre de règles vont s’intéresser à l’expression des passions.<o:p></o:p>

    LEPRUN : va prononcer une conférence à l’académie des arts sur l’expression des passions. On va essayer de trouver des instruments, techniques pour essayer de comprendre les rapports entre les traits d’un visage, de mieux identifier en quoi ces caractères vont donner la personnalité.<o:p></o:p>

    Fin 18ème siècle : ouvrage en plusieurs volumes qui va constituer le plus gros best seller européen c’est Latater, «  les essaies sur la physionomie », le désir court toujours de pouvoir identifier le caractère et la personnalité à travers les traits du visage.<o:p></o:p>

    Fin 19ème siècle : avènement de la photo judiciaire de Mr Bertinien donc cette pratique est le Bertinionage.<o:p></o:p>

    Dans la seconde guerre mondiale l’usage que font faire les nazis de la photo est pour l’identification des traits du visage permettant d’assurer les caractéristiques de la pureté d’une race.<o:p></o:p>

    Niepce et Daguerre son associé : font perfectionner ce que va devenir la technique de la photo, il vient à point dans l’histoire des inventions pour essayer de mieux connaître, de rendre les caractéristiques d’un individu pour l’identifier du point de vue de son genre. C’est ainsi que très vite la photo des ses origines en tant que pratique va être marqué par ce qu’on appellera « une culture de classe ».<o:p></o:p>

    Daguerre : va recueillir toute la gloire des inventions de Niepce.<o:p></o:p>

    1839 : l’institut de France reconnaît officiellement la photographie.<o:p></o:p>

    Seconde moitié du 19ème siècle : 1850-1860, se développe une passion collective pour les Daguerréotypes : frénésie de se faire prendre en photo.  <o:p></o:p>

    La mode est au réalisme et fin 19ème siècle le soucis de rendre réel est une préoccupation esthétique ce sont des arts de faire qui ce soucis de cela.<o:p></o:p>

    La photographie se présente comme une rivale indiscutable. Alors un débat s’ouvre.<o:p></o:p>

    Est-ce que la photo est un art, est ce qu’il faut laisser la photographie devenir un art ?<o:p></o:p>

    Au début la photo est une technique qui coûte chère, ce n’est pas n’importe qui  va se faire photographier. La classe sociale : la bourgeoisie, la photo est marquée par la bourgeoisie car elle a une politique consciente et inconsciente en tant que nouvelle classe sociale. <o:p></o:p>

    Quelques années plus tard, la photo en tant qu’invention rétablie des rapports significatifs entre l’homme et son image. Et parce qu’elle était chère, demander des moyens et offrait une exposition sociale. La photo renoue avec le jus imaginum : le droit à l’image, à l’origine et depuis la fondation des sociétés est liée au pouvoir.L’image est lié au pouvoir et le pouvoir sur l’image est lié au pouvoir politique.<o:p></o:p>

    Peu à peu ce qui était la marque d’une image princière, autorité va devenir l’image de marque d’un pouvoir.<o:p></o:p>

    Freund : dans son livre elle montre en quoi la photo se développe en même temps que se met en place un univers qui va devenir déterminant qui est l’univers de la ville. La photo naît au service du regard d’une classe sociale, dans un contexte en développant c'est-à-dire la ville sous la poussée de l’industrialisation.  <o:p></o:p>

    La ville, l’industrie, sont les marques de naissance de la photo, cet engouement permet la construction, l’élaboration par voies réfléchies d’un certain nombre de modèles qui demeure aujourd’hui pour le sujet photographier des modèles d’apparition, figuration.<o:p></o:p>

    Il y a des habitudes qui vont s’instaurer de conserver des meilleures traces dans les magazines soit au niveau technique et esthétique.<o:p></o:p>

    Il y a toute une machine sociétale en marche, la photo va devenir la servante et maîtresse de ses développements. La photo va développer des modèles de prise de vue durable que l’on peut voir encore s’appliquer aujourd’hui.<o:p></o:p>

    Parce que la photo est capable de rendre compte la réalité, alors c’est un outil tellement précis qui doit être aux mains d’un domaine tel que la science. Ca va devenir un outil scientifique, elle va prendre un chemin intéressant.<o:p></o:p>

    La ville amène la délinquance, crime. La photo va devenir un des outils au service où règne les passions : la folie.<o:p></o:p>

    On est sur des entiers qui va nous conduire a un fantasme, si mon voisin que je connais était meurtrier ou criminel alors il faut que je puisse l’identifier. Alors dis moi quelle gueule tu as je te dirais si tu es un criminel.<o:p></o:p>

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    L’image quelque que soit sa nature va garder au fur et à mesure de l’invention des technique un lien incontournable avec ce qui est son origine dans toutes les sociétés, cultures : c’est le lien avec le sacré, essentiel, constitutionnel.Le sacré c’est comme une partition musicale, chaque société compose sa propre partition.<o:p></o:p>

    La caricature est un outil de pauvre contrairement à la photographie qui durant une période est un outil de riche. Très tôt la caricature va être un outil de contestation du pouvoir. <o:p></o:p>

    L’univers visuel (image, photo) va sacrifier un principe : l’interdit de voir et au delà l’interdit de montrer, certaines choses ne peuvent être montrer car elles peuvent être une manifestation insoutenable (horreur, bonté, grandeur). <o:p></o:p>

    La connaissance, le savoir passe par un voir « ça », et repose dans bien des cas sur un acte humain qui est la transgression. La découverte se fait au prix de la transgression, apprendre c’est prendre du pouvoir quelque qui soit (avant on ne pouvait voir dieu maintenant on n’a transgressé les règles).Nous sommes mortels et il y a la tentation permanente de vouloir laisser des traces.<o:p></o:p>

    La photographie va être prise dans : la civilisation de l’image en 1959, elle va constituer le plus grand réservoir de traces qui n’a jamais existé. Dans cette collection de traces on peut construire un pouvoir (certains rachètent des photos et par là ils obtiennent un pouvoir), personne ne peut garantir que ces photos vont rester originales.<o:p></o:p>

    La question du contact : la photo permet de posséder le corps, visage de l’autre sans les toucher. A partir de la 2ème G.M au travers de l’industrie cinématographique la photo va petit à petit sacraliser les corps à travers leur image, vont naître les stars. La photo va être associée a des mouvements de sociétés important : arrêt sur image.<o:p></o:p>

    La caricature va raillée le pouvoir et la photo va se développer dans un contexte ambigu et aujourd’hui elle garde encore un peu cette ambiguïté. Ambigu car la photo va devenir un des outils d’exercice et construction du pouvoir d’une classe sociale qui pour être nouvelle manquait de tradition, image transmise. Photo : technique productrice d’image, avoir un pouvoir sur les images c’est avoir un pouvoir sur les hommes. La photo accompagne le développement des stratégies de l’apparence qui vont jouer sur les contrastes, aller se faire photographier pour n’importe quelle raison, espérer qu’il en sortira une apparition magnifier c’est comme aller à la messe le dimanche. La photo se développe dans les sociétés occidentales quand il s’agit de défendre des fondements : il s’agit de défendre la famille donc on va mettre en scène l’ordonnance familiale dans le cadre de la photographie. Cette famille se caractérise par la toute puissance d’un père, la liberté d’une mère (ne travail pas, a de la culture, mains blanches, teint clair, des enfants). Plus la photo devient l’outil de représentation d’une classe sociale plus elle met en place des règles (ou, comment, qui), plus il va y avoir des échappés, déviations, dérégulation.<o:p></o:p>

    Temps de gloire de la photo : 1850-1900, réellement en 1855 au salon de l’industrie, 1905 : développement de la carte postale supplantant d’autant plus la photo. On touche à travers la carte postale et la photo des versants à l’utilisation de l’image. L’image et la photo ne cesse pas d’être l’une des sources les plus périphériques de production de modèles sociaux, culturels. La photo est comme une industrie qui a développer des conserves culturelles avec l’idée d’opposition à toutes formes de changement. 3 grandes composantes qui ont marqué et marque encore la photo : conservation, transmission, création. La photo va être au service de la transmission, création de modèle culturel. Les 1er supports de la photo : les plaques photo coûtaient chère, ce n’est pas n’importe qui qui pouvait avoir accès. Entre 1850 et 1900, il n’y a pas seulement un désir d’affirmation d’une catégorie sociale telle que la bourgeoisie mais aussi une des propriétés de l’histoire est de se répéter.<o:p></o:p>

    Après le sida, on voit le syphilis, prostitution des enfants, mise en marché des petites bonnes, Jésus (petits garçons pour le plaisir sexuel), mise en scène de la femme. La femme est une vitrine d’exposition des richesses, meilleur mannequin qui puisse servir l’image de marque d’une famille. On voit l’apparition du prêt-à-porter pour les enfants : on habille les enfants comme les dames ou hommes donc une sorte d’assurance, production et reproduction, comme des figurines miniatures de ce qu’on doit être adulte : annonciation du destin c’est une manière de contrainte d’assurer la transmission des modèles d’être et d’avoir.<o:p></o:p>

    Avec la photo on va pouvoir utiliser tous les trompes l’œil, ce qui est important c’est de ne pas photographier ce que l’on ne doit pas voir (mort). La photo renoue de façon violente avec le désir narcissique, désir d’apparaître sous son plus beau jour et atouts.La photo ne lèvera jamais le voile sur la maladie et la mort. Très vite la photo n’a cessé de jouer sur les codes, normes, interdits sur la conservation, transmission et création et plus la photo a semblé avoir de rapport avec la réalité phénoménale et plus elle a eu d’impact au service des différentes causes (nomination des hommes sur les femmes). La photo est captée avec une double auréole, elle capable de capturer le réelle. Les fonctions qu’elle remplie dans l’actualité, pub, mode, elle conserve quelque soit les techniques et supports, un héritage qui n’est pas le sien propre mais lui vient des hommes, rapports qu’ils ont toujours noué avec l’image, cet héritage se transmet de siècle en siècle, génération en génération. Des qu’il s’agit de notre image et rapports on réagit par des comportements archaïques. <o:p></o:p>

    Photo de famille : genre de photo qui a su témoigner de la montée des sociétés urbaines au déclin des sociétés rurales. La photo de famille témoigne le mieux de la transmission mais aussi transmission de modèles familiaux et par cette transmission mise en place, développement des mythes familiaux ( je te préviens la femme c’est comme ça) comme des fonctions à remplir comme une tradition. Le portrait est l’un des constituants les plus représentatif de l’album de famille, l’un des supports les plus significatif de nos supertitions les plus archaïques par rapport aux images, à l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Roland Barthes : souligne deux points dans son livre <o:p></o:p>

    -          Fonction de portrait, rôle du portrait triste<o:p></o:p>

    -          Façon que nous avons quelque soit les sociétés de réagir dés qu’un appareil photographique veut saisir notre image.<o:p></o:p>

    Il ne faut pas montrer les photos d’une personne suscidé pour les mêmes raisons que certaines voilent les miroirs au moment du deuil. Si jamais quelqu’un c’est suscidé nous avons une sorte de certitude qui est que la personne avait une âme qui est parti dans un tel mouvement que depuis la mort elle vibre encore. Une âme qui n’est pas en paix va essayer de trouver un espace, le miroir est une possibilité d’incarnation.Il y a des légendes sur le regard qui reposent souvent sur une faute commise (histoire de méduse et sa punition).<o:p></o:p>

    Le reflet a toujours eu des rapports décisifs avec la problématique du voir, du être vu, du montré, caché. Le reflet, image de soi, portrait nous met en relation avec cette question de voir et être vu. La photo est une pratique du reflet, de la trace mais c’est une pratique inégale.<o:p></o:p>

    En 1964, pierre et marie claire Bourdieu font paraître un article sur le paysan et la photographie : <o:p></o:p>

    • Les années 64, 65 jusqu’aux années 70, c’est une décennie au cours de laquelle en France on prend conscience de la disparition de forme, mode de vie donc civilisation, civilisation rurale. Le monde rural en France est en train de disparaître <o:p></o:p>
    • C’est un constat simple par rapport au monde urbain : le monde rural a été peu amateur de photo.<o:p></o:p>

    Bourdieu parce que la photo n’a pas été une préoccupation dans les sociétés rurales alors ce qu’on peut en trouver dans le monde rural témoigne de la pureté, fraîcheur capable de rendre compte mieux que nul par ailleurs des rapports de l’individu à la photo.<o:p></o:p>

    La photo de famille est un outil déterminant dans la connaissance de la vie. <o:p></o:p>

    Les fonctions de la photo des les origines ?<o:p></o:p>

    Dans la tradition la plus ancienne les images sont d’abord les images des gens disparus comme si les images des vivants si ont les exposé devenaient dangereuse. C’est avec l’évolution de la technique photographique et l’instantané que la pratique et l’exposition des images des vivants c’est affirmé.<o:p></o:p>

    La mise en scène de la famille dans la photo représente un ensemble de code normatif par rapport auxquels toutes dérogations, écarts deviennent significatifs.<o:p></o:p>

    Au début la photo est un objet de riche, fin 19ème début 20ème vont se jouer des destins de civilisations et sociétés. <o:p></o:p>

    Pour les communautés rurales, la photo est suspecte, ce sont des pratiques dont il faut mesurer les pouvoirs qui sont a priori des pouvoirs maléfiques. On ne photographie pas un citadin comme on photographie un paysan. La mise en scène dans la photo est l’expression du lien, celle-ci est une mise en scène du lien familial et social, « dis moi qui tu touches et je te dirais quelles sont tes relations ». <o:p></o:p>

    Photo de mariage : en 1900, un homme ne touche pas sa femme si ils ne sont pas mariés, un travail la photo de famille c’est tout un code de présentation de soi qui se met en place, se transmet et sert de modèle dans le cours de cette transmission. L’homme et la femme sont représentés différemment, facteurs différents (jambe croisée…).<o:p></o:p>

    1850-1930 : si la femme est debout et que l’homme est assis c’est qu’il est plus âgé, blessé ou malade sinon il est debout, et on va retrouver le même schéma chez les frères et sœurs, cela fait parti de tout un code de représentation des liens sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce que représentait une photo de famille dans l’économie de la moitié du 19ème siècle : <o:p></o:p>

    Aller se faire photographier dans les grandes occasions pour conserver une trace entre les 2 âges par exemple, reste du monde de l’enfance et émergence du monde de l’adulte.<o:p></o:p>

    La photo va venir incarner une pratique du désir : sexuel, prendre quelqu’un en photo est une forme de possession, acte de capture mais aussi acte de séduction. Les photos entre 1890-1940 sont rares en milieu rural sauf si on appartient à une grande famille. Les portraits du père et de la mère sont retouchés et occupent une place particulière dans la maison en jouant un rôle des « dieux du foyer ». <o:p></o:p>

    D’après Roland Barthes, la photo a un rapport particulier au temps.<o:p></o:p>

    Thème du double : racine du verbe montrer, pour être captivant le modèle doit regarder l’objectif, cette croisée du regard va rythmer toutes l’histoire de la photo.<o:p></o:p>

    Roland Barthes le souligne : cette croisée est une des conditions à la faveur des quelles on va pouvoir restituer l’impression de la vie, le portrait photo impose la toilette du vivant ( on se revêtit avec des habits), et celui-ci est attaché au monde de la ville, modernité, progrès, très vite c’est devenu un jeu identitaire. <o:p></o:p>

     Se faire photographier est un véritable cérémonial qui authentifie qu’un adolescent est désormais un homme, la photo vient signer se passage et a une dimension initiatique. <o:p></o:p>

    La photo va permettre à l’image de garder cette présence symbolique de la mort : thème du double. Les périodes du carnavals, moment où se met en relation le monde des vivants et morts, instant où on peut incarner une autre personne.<o:p></o:p>

    Se faire photographier c’est prendre le risque d’un vertige, le passage devant le photographe, est un passage devant la lumière, transfiguration de la lumière. <o:p></o:p>

    Roland Barthes s’interroge sur le sens du portrait, il y a une phrase « ça a été », ce qui symbolise le mieux l’effet de la photo est son rapport au temps, souvenir, mémoire, temps qu’on ne retrouvera jamais. L’album de famille devient rapidement quelque soit les sociétés l’une des plus grande conserve culturelle, sociale.<o:p></o:p>

    La culture d’origine de la photo est une culture de classe sociale, avec la photo les enjeux narcissiques sont immenses. Le double peut être spectre, réincarnation du disparu, il y a des circonstances où l’image qui est sur papier se trouve investit du pouvoir, souvent on fait attention à ces photos qui a un moment donné peuvent devenir des sortes de témoin comme si la personne était vivante.<o:p></o:p>

    Ce qu’on appelle le narcissisme, l’amour de soi, estime est essentiel, si on en a pas assez c’est une souffrance et si on en a trop c’est aussi une source de souffrance. Il y a autant de souffrance éprouvée si jamais on ne nous aime pas mais aussi si jamais on nous aime trop, c’est une question de mesure. <o:p></o:p>

    La photo de famille permet de projeter et actualiser se qui figure à l’intérieur de nous, nous avons tous un héritage (rôles sexuels, organisation hiérarchique qui donne tel pouvoir à tel personne) d’attribution et distribution de rôle qui se construit en nous. C’est donc à partir de tout ce qui a des règles et régulations culturels que l’on peut analyser certaines photos, c’est à partir de cet héritage que l’on peut mieux comprendre.<o:p></o:p>

    L’image est une présence significative, les images mènent le monde et cela ne va pas s’améliorer.   <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • COURS 1<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Christian Boltansky : Installation. Il y a un an : commande de l’Institut National de l’A-V : <o:p></o:p>

    ð     Une œuvre, un film capable de rassembler 60 années d’actualités.<o:p></o:p>

    Choisi tous les 6 sept des 60 années. Traitement de ces images, montage : 60 ans de Mémoire visuelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    F. Soulages : prof d’esthétique : <o:p></o:p>

    Photographie et inconscient.<o:p></o:p>

    L’esthétique de la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    R. Depardon<o:p></o:p>

    Artiste, créateur, photographe. Ouvre une expo à la maison Européenne de la photo.<o:p></o:p>

    Enfant terrible de l’image. Resté grand reporter à « Magnum ».<o:p></o:p>

    Le Désir (film).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    H. Guibert : L’image fantôme <o:p></o:p>

    Scandale. Représente un fragment de l’histoire de la société française. Responsable de la rubrique photo au « Monde » à 20 ans. Année où il publie son premier livre, Barthes publie son dernier : la chambre claire : testament d’un théoricien du signe, ouvrage de référence en photo.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Guibert : atteint du Sida et décide de faire de l’image un outil, une arme pour suivre sa lente décomposition physique.<o:p></o:p>

    ð     Personnages politique, entreprises, responsables, médecins…<o:p></o:p>

    o       Remis en cause en montrant qu’à cette époque, le sida est une épreuve psychique, physique, sociale.<o:p></o:p>

    Film sur les derniers moments de sa vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     2 ouvrages qui se rencontrent sur la question de la photo : place et fonction<o:p></o:p>

    o       2 opposés :<o:p></o:p>

    §         Barthes : Théoricien du signe (Le degrés zéro de l’écriture)<o:p></o:p>

    §         Guibert : Intuitif, évoque comme une série d’arrêts sur image des situations dans lesquels la photo va jouer un rôle déterminant.<o:p></o:p>

    Guibert : Extrait de l’Image fantôme : La photographie de sa mère.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Barthes : La chambre claire au moment où il perd sa mère. Sa théorie se construit au fur et à mesure de la conjuration du deuil.<o:p></o:p>

    Photo socle fondamental à tout son ouvrage : on ne la verra jamais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Thème fondamental dans les 2 ouvrages : le rapport à la mère<o:p></o:p>

    Mystère de la chambre claire ou noir : <o:p></o:p>

    ð     Le filtre du regard maternel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

     Trois axes majeurs du cours :

    <o:p> </o:p>

    ð     Rapports qui unissent la photo avec l’évolution des civilisations,  des sociétés, des cultures : lien historique, social et culturel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Combats, alliances, oppositions et flirt qui n’ont jamais cesser d’unir la photo et l’art et notamment les arts plastiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Comprendre que lorsqu’en tant que technique, la photo se découvre, elle vient renouer sur le chemin de la modernité et de la post-modernité, elle vient renouer des rapports extrêmement archaïques dans leur fondement, que l’homme a toujours entretenu avec sa propre image, et au-delà, avec son propre corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La ‘photo contemporaine’, qui va voir se développer ses modèles fondamentaux au USA, s’inspire de 2 sources majeures :<o:p></o:p>

    -          La ville<o:p></o:p>

    -          Le portrait<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo de famille

    <o:p> </o:p>

    ð     Existence des « Albums » constitue un carrefour surprenant entre :<o:p></o:p>

    -          Ce que la photo a toujours dû à ses rapports avec l’évolution de la société, d’une part<o:p></o:p>

    -          D’autre part, ce la photo de famille doit au lien qui unissent les hommes depuis toujours à leur propre image.<o:p></o:p>

    -          Et ce qui concerne les rapports Art / Photo notamment avec l’avènement, dans les années 90 : la « photo plasticienne ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo et l’art

    <o:p> </o:p>

    Dés son invention, la photo est venue bousculer l’art.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Certains aspectes difficiles (oppositions, compétitions …)<o:p></o:p>

    ð     Essaye peu à peu de gagner ses lettres de noblesse, de s’affirmer comme un art.<o:p></o:p>

    La pub l’y aide mais elle n’est qu’un écho de ce qu’il se passe.<o:p></o:p>

    Mais pour parvenir à s’affirmer, elle le mine.<o:p></o:p>

    Travaille progressivement mais sûrement en mettant en avant une de ses première vertu : Témoigner et illustrer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qui, à la base était des documentaires, des reportages … progressivement à est devenu des « Œuvres plasticiennes » à part entière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour contraindre l’art à se soumettre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il n’y a sans doute aucune découverte, invention qui n’a suscité autant de controverse, d’expérience, de progrès … si rapide, que la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Importance de l’histoire : socle, dépôt de mémoire, de connaissance à Héritage.<o:p></o:p>

    ð     Histoire des techniques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deux témoins qui vont accorder des écrits et des réflexions qui jouent un rôle déterminant dans les théories de la photo :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -          Charles Baudelaire<o:p></o:p>

    -          Walter Benjamin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand Baudelaire jette un regard sur la photo, il espère que ce ne sera qu’un jouet mécanique au service de ce désir inlassable des hommes de voir l’âme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps et au fur et à mesure que la photo va s’affirmer, il va se mettre en colère : <o:p></o:p>

    1859 : «  La société immonde se rua comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal. L’amour de l’obscénité, qui est aussi vivace dans le cœur de l’homme, que l’amour de soi-même ne laissa pas échapper une aussi belle occasion de se satisfaire» <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1973 : Introduction de la pratique de la vidéo en formation et psychothérapie, dans une France qui balbutiait avec la vidéo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    G. Tessedre : un des inventeurs de la vidéographie moderne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Confrontation Vidéo » : Confronter l’individu à son image, en direct (1973).<o:p></o:p>

    Les inventions techniques et les émotions

    <o:p> </o:p>

    Histoire des sciences et des technologies.<o:p></o:p>

    Photo en tant que technique ne va connaître son point de départ et de développement qu’à partir des années 1830.<o:p></o:p>

    ð     Photo va faire peu à peu devenir une pratique élitiste puis populaire et se développe jusqu’à la photo numérique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après la renaissance et au moment où se met en place le siècle de Louis XIV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Littérature, théâtre … XVII renvoie à des auteurs qui, sur le versant du comique (Molière) ou tragique (Racine ou Corneille), cette littérature nous dit quelque chose sur un moment de développement dans la société qui est un mouvement particulier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dés l’instant où la monarchie va instaurer avec de plus en plus de rigueur, vont développer une « étiquette communicationnelle », des « protocoles communicationnels » : des façons d’être, de communiquer, de parler<o:p></o:p>

    ð     Conditionnement<o:p></o:p>

    ð     Marque la hiérarchie sociale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plus la façade sociale va être régimentée, plus on va s’intéresser à se qui se passe derrière, à tt ce qu’on est censé ne pas laisser paraître :<o:p></o:p>

    XVII : Intérêt vif pour tt ce qui concerne l’expression des émotions<o:p></o:p>

    ·        Codification des rapports sociaux et amoureux <o:p></o:p>

                Et paradoxalement<o:p></o:p>

    ·        Curiosité pour tt ce qui se passe « derrière » <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au-delà des règles de l’Alexandrin : en observant, on ne va parler que des passions (pouvoir, amour, désirs…) avec la plus grande discrétion…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Donc les peintres eux aussi, en respectant les codes, les conventions vont s’intéresser à l’expression des passions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lebrun : Peinture de cours 1668. Conférence sur l’expression des passions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les peintres vont essayer de trouver des instruments, des techniques … pour mieux comprendre les rapports entre :<o:p></o:p>

    -          les traits d’un visage<o:p></o:p>

    -          les caractères, la personnalité … qu’ils peuvent traduire.<o:p></o:p>

    ð     Engouement du public pour tous les traités sur les passions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin XVIII : Lavater : Les essais sur la physionomie. Médecin et passionné par les arts. Ouvrage qui va être le plus gros best-seller Européen.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Provoque une sorte de paralysie sur les pratiques de la photo :<o:p></o:p>

    Fin XIX : Avènement de la photo judiciaire. Invention : Bertillon (le Bertillonnage)<o:p></o:p>

    GM2 : Usage des Nazis pour identification des traits pour assurer les caractéristiques de la pureté d’une race<o:p></o:p>

    Période coloniale : galerie de portraits pour inventorier les différentes catégories ethniques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Fait parti de la mémoire de la pratique photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le moment de l’invention da la photo

    <o:p> </o:p>

    Niepce et Daguère : perfectionnement photo et le portrait photo vient « à point » dans l’histoire des inventions pour essayer de mieux connaître puis de falsifier les réalités caractéristique d’un individu permettant de l’identifier, du point de vue de son origine sociale, de son genre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo, dés ses origines, entant que pratique, va être marqué par ce qu’on appellera une « culture de classe ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1° Image : Nature morte de Niepce en 1822. Gaguère devient son associé.<o:p></o:p>

    Hors, en 1820 : Nouvelle édition des Essais sur la physionomie. (10 volumes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Niepce meurt et Daguère retire le profit de ses inventions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1839 : Institut de France reconnaît officiellement la photo comme une invention technique digne d’intérêt.<o:p></o:p>

    1850-60 : Développement d’une frénésie collective et de passion pour les Daguerréotypes <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Daguerréotypomanie : se faire tirer le portrait sur ces fameuses plaques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Littérature et photo : Mode est au réalisme :<o:p></o:p>

    Fin XIX : Zola, Flaubert …<o:p></o:p>

    ð     Soucis de rendre le réel est une préoccupation esthétique.<o:p></o:p>

    Mais photo : rivale pour les autres arts qui veulent se rapprocher de cette réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Débat : Est-ce un art ?<o:p></o:p>

                Faut-il laisser la photo devenir un art ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Maintenant, du point de vue de la communication, il faut regarder la réalité en face.<o:p></o:p>

    Au début : coûte cher donc ce n’est pas n’importe qui qui peut être photographe et qui peut se faire photographier : uniquement les riches.<o:p></o:p>

    2° Moitié du XIX : classe ascendante : Bourgeois. Pratique des débuts est marquée pour longtemps par la culture bourgeoise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La bourgeoisie a une politique consciente et inconsciente de développement en tant que nouvelle Classe Sociale ascendante : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      Comment la bourgeoisie peut elle faire pour se donner des lettres de noblesse ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et depuis longtemps, qui avait les moyens de se faire faire le portrait ?  La Noblesse <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On s’aperçoit qu’à des siècles d’écart, la photo en tant qu’invention, rétabli des rapports significatifs entre l’homme et son image.<o:p></o:p>

    Il faut réaliser que par son coût et aussi car elle offrait un moyen d’exposition sociale (paraître, se montrer, …), la photo renoue avec ce qu’on a appelé dans la tradition antique : « Gus Imaginum » : Le droit à l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la société Romaine, seul peuvent se voir représenté, matérialisé :<o:p></o:p>

    -          Les praticiens, les nobles<o:p></o:p>

    -          Les Princes et Empereurs (Profils frappés sur une monnaie)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le droit à l’image est toujours lié au POUVOIR.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours, l’image sous différentes formes, toujours liée au pouvoir et le pouvoir sur l’image est liée au pouvoir politique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Perspective historique qu’on ne peut pas ne pas connaître.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Campagne électorale : conseillé en communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qui était la marque d’Image princière (noblesse de sang) va devenir l’image de marque d’un Pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freund Gisèle : Photographie et société <o:p></o:p>

    Exception culturelle ; photographe. Référence incontournable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « L’image répond au besoin de plus en plus urgent de l’homme de donner une expression à son individualité »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo se développe en même temps que se met en place un univers qui va devenir déterminant : Celui de la ville.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo et la ville

    <o:p> </o:p>

    Photo naît dans un contexte en plein développement : la ville et son essor sous la poussée de l’industrialisation. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tournant des années 70, quand les USA va produire les modèles dans la pratique photo :<o:p></o:p>

    -          R. Franck<o:p></o:p>

    -          W. Klein<o:p></o:p>

    o       Reporter de la modernité et créateurs : photo des villes, des rues, jour et nuit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo de façade, de paysage urbain …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Il a fallu attendre la civilisation des loisirs et les congés payés pour que la nature se révèle comme un champ possible d’investigation de la photo : pour que le monde rural devienne un objet de « conservation », dont il faut conserver les traces car c’est une civilisation en train de disparaître.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’engouement pour la photo va permettre aussi la construction, l’élaboration parfois accidentelle d’un certain nombre de modèles qui sont et qui demeure : <o:p></o:p>

    -          pour le sujet photographié des modèles d’apparition<o:p></o:p>

    -          pour le photographe des modèles de figuration. <o:p></o:p>

    Et ces habitudes sont tracées dans toutes les revues photo qui, à ce moment là, se multiplient.<o:p></o:p>

    Tout une éducation, des normes affichées de prise de vue largement marquées par la culture de classe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo va devenir un outil scientifique et en même temps, étant adopté par les sciences et à cause de certains personnages déterminants, elle va prendre un chemin bien intéressant.<o:p></o:p>

    Fin XIX : la ville et la civilisation urbaine qui se développent, font naître la « délinquance », le crime, la prostitution…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La ville en tant que système socioculturel met en relief ce qui va être étudié plus tard, sous le terme de « pathologie sociale ».<o:p></o:p>

    Photo va devenir un outil au servie d’un domaine ou règne le dérèglement des passions : la folie.<o:p></o:p>

    Se trouve une alliée privilégiée dans l’étude des maladies mentales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin XIX : ouverture à la salpêtrière d’un service photo exemplaire, responsable : Albert Londres : se retrouve à diriger le service iconographique de la salpêtrière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Sentiers qui conduisent à un fantasme qui perdure pendant les deux guerres mondiales :<o:p></o:p>

    o       « Si mon voisin était un meurtrier, un psychopathe, il faut que je puisse l’identifier »<o:p></o:p>

    §         Dis moi quel gueule tu as, je te dirais si tu est un criminel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Donc, on photographie tout : le mendiant, le criminel, le psychopathe … et de nos jours : typologie de faciès des banlieues.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 2

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’image, quelque soit sa nature, va garder, au fur et à mesure des inventions et au-delà des technologies, un lien absolument incontestable, avec ce qui est son origine dans toutes les sociétés et les cultures : Le SACRE.<o:p></o:p>

    Certaines lignes sont tracées, mais tant que des notes n’y sont pas posées, il n’y a pas de mélodie …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Compo, création : texte ; Image … chaque société a composé sa propre partition.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Caricature :<o:p></o:p>

    -          outil du pauvre, contrairement à la photo<o:p></o:p>

    -          outil de contestation du pouvoir.<o:p></o:p>

    Choses irreprésentables ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’interdit de voir et l’interdit de montrer

    <o:p> </o:p>

    -          Soit on ne peut pas montrer<o:p></o:p>

    -          Soit si elles apparaissent à manifestation insoutenable.<o:p></o:p>

    Moïse, Mont Sinaï : masque d’argent pour soutenir la lumière divine.<o:p></o:p>

    (Ethno)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Intermédiaire, Ecran, Filtre, pour permettre à l’insoutenable (l’horreur et la beauté) de pouvoir être supporté.<o:p></o:p>

    Le dévoilement du mystère, de ce qui ne peut pas être représenté.<o:p></o:p>

    « Epiphanie »  = dévoilement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La connaissance, le savoir passe par un VOIR CA <o:p></o:p>

    Psycha : inconscient dans le ça. D’autres courants ont aussi observé le phénomène d’interdit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Connaissance repose si souvent sur un acte profondément humain : <o:p></o:p>

                            <o:p></o:p>

    LA TRANSGRESSION

    <o:p> </o:p>

    Apprendre : prendre le pouvoir, celui d’être vu et celui de détruire.<o:p></o:p>

    ð     Rien n’est donné sans efforts<o:p></o:p>

    ð     Accéder à la connaissance, la vérité mène au pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo : <o:p></o:p>

    -          prise de vue<o:p></o:p>

    -          emprise de la vue<o:p></o:p>

    -          capture (H. Guibert)<o:p></o:p>

    -          Droit de regard sur l’autre, sur soi … à Interdits<o:p></o:p>

    ð     Histoire millénaire<o:p></o:p>

    Caractéristique des êtres humains à Mortels<o:p></o:p>

    Pouvoir d’être vu et donc d’être détruits. Mais tentation de vouloir « laisser des traces »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo va être prise dans la « civilisation de l’image » (Fulchioni)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paul Yeti, Bill Gates : collectionneurs de photo d’archive de guerre. Achètent les photos les plus exclusives et leurs négatifs…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La guerre des images, quelle qu’elle soient : représentation et diffusion publique ne fait que commencer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Wemax et Imagina cette semaine :<o:p></o:p>

    Wemax : patrons autour des nouveaux services et des TIC.<o:p></o:p>

    ð     2 types de population à Comment vont-ils se rencontrer ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Futur : pub, familles … Médias deviendront complets (acheter, voir, expérimenter grâce à des puces …)<o:p></o:p>

    Technologie de commande à distance, qui fait que la vérité vraie est difficile à atteindre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Directeur de Nokia : toute sa conférence pour les nouveaux systèmes sur un seul mot : TOUCH<o:p></o:p>

    Ce qu’on est en train de nous vendre : Mobile à toucher à tout sans avancer la main ni le doigt.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 manières de le voir :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -          Commercialiser une technologie sans fil<o:p></o:p>

    -          Société occidentale capable d’une critique énorme ou la question du toucher se joue différemment, nos société on un problème en ce qui concerne le contact.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo : planche de contact à permet de posséder le corps ou le visage de l’autre sans avoir à les toucher.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A partir de la GM2 : industrie cinématographique permet de SACRALISER, (de manière profane) des corps à travers : <o:p></o:p>

    -          leurs images<o:p></o:p>

    -          les forces conjointes de la photo et du ciné.<o:p></o:p>

    Qui vont faire naître les STARS.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Principe de régulation sociale, qui est aussi un principe d’antagonisme sociaux et culturels très simple :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plus il y a d’interdits, de normes, de règles. Plus la pression normative se fait forte, plus est éveillée la tentation de rentrer dans un mouvement de subversion, d’opposition, de voir défaillir un système trop verrouillé.<o:p></o:p>

    Remettre en cause les règles de représentation de soi, des autres, du monde, des choses, plus cette tentation va s’accentuer.<o:p></o:p>

    C’est pourquoi la photo va être associée à des mouvements de société extrêmement important.<o:p></o:p>

    Violence car photo travaille avec des arrêts sur image.<o:p></o:p>

    Plus facile de noyer certaines images insupportables dans le flux du déroulement filmique alors que l’image fixe épingle la réalité, plaisante ou non.<o:p></o:p>

    Stabilité dérangeante, déstabilisante.<o:p></o:p>

    ð    Fait partie de ses pouvoirs singuliers de traçabilité par rapport à la réalité donnée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tentation d’échapper à ce qui est de l’ordre de l’enfermement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est au moment où en France, ma royauté se veut la plus absolue, que les courants libertins se développent.<o:p></o:p>

    ð     Touche les mœurs et les religions<o:p></o:p>

    ð     Quand le roi veut faire entendre et voir l’ampleur de son pouvoir<o:p></o:p>

    ð     Contestation de la royauté et de la divinité<o:p></o:p>

    ð     Développement de la caricature : raille le pouvoir sous toutes ses formes.<o:p></o:p>

    La photo, elle, va se développer dans un contexte extrêmement ambigu.<o:p></o:p>

    Et elle garde maintenant quelque chose de cette ambiguïté. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ambiguïté de la photo

    <o:p> </o:p>

    Devient un outil d’exercice et de construction du pouvoir d’une classe sociale qui, pour être nouvelle, manquait précisément de « tradition », d’images transmises.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la naissance de la bourgeoisie, des sociétés industrielles, des villes que la photo va s’affirmer. Mais technique productrice d’image. On n’a pas attendu le développement des médias pour comprendre qu’avoir un pouvoir sur les images, c’est avoir un pouvoir sur les hommes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Nécessité d’affirmation d’un pouvoir d’une classe sociale sur d’autre, et parallèlement<o:p></o:p>

    ð     Nécessité de se faire une image.<o:p></o:p>

    Développement au service de la construction sociale d’une image plurielle de toute une catégorie sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo accompagne le développement des stratégies des apparences.<o:p></o:p>

    ð     Jouer sur les contrastes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Relation entre se faire photographier sous son meilleur jour et aller à la messe : SACRALISATION DE L’EVENEMENT.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nouvelles valeurs de la société : traités de morale innombrables dans la seconde moitié du XIX<o:p></o:p>

    ð     Défendre la famille :<o:p></o:p>

    -          Mettre en scène l’ordonnance familiale<o:p></o:p>

    -          Toute puissance du père, « liberté » de la mère :<o:p></o:p>

    ·        Elle ne travaille pas, cultivée, mains blanches et lisses mises en avant sur les photo, teint clair…<o:p></o:p>

    -          Enfants : pas de famille sans enfants. Elan glorieux de la république : « Faites de gosses » : ordonnance dans la composition de l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plus la photo devient l’outil de représentation d’une classe sociale.<o:p></o:p>

    Plus elle met en place des règles : <o:p></o:p>

    • Cadrage, organisation, disposition de la famille, qui doit être au premier plan, second plan … Eclairage…<o:p></o:p>

    Plus il va y avoir des échappées, des déviations, des dérégulations.<o:p></o:p>

    La lecture de la photo va se faire à la mesure de ce qui, soudain, va s’instituer comme étant à la marge.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1850 – 1900 : le peuple découvre la photo en 1855 (cf G. Freund)<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    1900 : Carte postale supplante, auprès du public, la photo.<o:p></o:p>

    ð     Période où la France n’a de cesse qu d’affirmer la grandeur, les curiosités exotiques, esthétiques de son empire colonial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    P. Blanchard : La Fracture coloniale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sous forme de carte postale, l’industrie de la photo va servir aussi la construction sociale collective de la société, de culture, sur les quels elle a exercé à divers titres sa domination.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Carte postale et photo touche à l’un des versants les plus problématiques de l’image et aussi productif.<o:p></o:p>

    => Image et photo ne cesse d’être l’une des sources les plus prolifiques de production de modèles sociaux, culturels et c’est sans aucun doute de ce point de vue qu’on doit considérer la photo comme un des industries qui a développé des conserves culturelles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conservation et opposition à toute forme de changement, puis transmission et création.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conservation, transmission, création

    <o:p> </o:p>

    ð     Les 3 grandes composantes qui marquent l’histoire de la photo.<o:p></o:p>

    Transmission : modèles culturels<o:p></o:p>

    Et Création de modèles culturels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Walter Benjamin : Œuvres II<o:p></o:p>

    « Petite histoire de la photographie»<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce que pointe Benjamin, c’est que les premiers supports de la photo, notamment, les plaque photo, coûtaient extrêmement cher. Les daguerréotypes s’achètent très cher à pas n’importe qui qui pouvait posséder son portrait sur ces plaques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1850 - 1900 :<o:p></o:p>

     Courant qui n’est pas seulement le désir d’affirmation de la bourgeoisie, qui va se servir de la photo pour promouvoir l’image de marque.<o:p></o:p>

    Courant qui est aussi autre chose. L’histoire bégaie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin XIX : Photo, sexe et femme<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Sociétés dites avancées tente de construire des normes de sociabilité à toute une éducation des masses. « Travail, famille, patrie ». Tous les outils possibles sont essayés pour que cette société se tienne.<o:p></o:p>

    On n’hésite pas à utiliser des méthodes d’éducation coercitive à châtiments corporels.<o:p></o:p>

     Mais en même temps : rigidification du système à envie de se libérer à tentative d’explosion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Mal qui coure et qui fait autant de ravage que le sida : La syphilis. MST qui s’exprime dans les sociétés dites « avancées » ne cesse de poser des problèmes car, cette maladie dit que même si on va à la messe… en secret, en cachette se développe toute une série d’habitudes cachées qui font qu’avec le développement de des villes, la prostitution des enfants  se développe de manière considérable: petites bonnes de la campagne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais c’est aussi la production d’un des domaines de la prostitution :<o:p></o:p>

                à Les Jésus : petits garçons qui servent aux désirs sexuels et ces enfants sont adorés selon des rites…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Mise en scène dans la peinture et dans la tradition picturale. Etre que l’on aime et bafoue, glorifie et soumet : la femme.<o:p></o:p>

    Système de construction de modèles féminins : un des meilleur exposant social.<o:p></o:p>

    Dans la photo traditionnelle bourgeoise : porte manteau, porte richesse du mari et de sa puissance. Vitrine d’exposition des richesse : meilleur mannequin qui serve l’image de marque d’une famille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Assurer la succession de cette représentation.<o:p></o:p>

    Seconde moitié du XIX : surgit une couture de prêt-à-porter pour enfant : habille les petites filles comme les dames, pareil pour les enfants.<o:p></o:p>

    Sorte de production et d’assurance de représentation des modèles sociaux de genre que va servir admirablement la photo.<o:p></o:p>

    ð     Enfant : figurine miniature de ce qu’il doivent être adulte : photo annonce son destin.<o:p></o:p>

    ð     Transmission des modèles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modèles d’être et d’avoir<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps, toutes les illusions sont possibles. Les photographes prêtent de superbes robes et de faux bijoux, pour en faire, le temps de la prise, une DAME.<o:p></o:p>

    à Catégorie sociale à travers les portraits et parce que la photo sait jouer avec ces leurres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est dans l’essence de la photo, parce que tout en elle est comme si c’était vraie à utilisation de tous les trompes l’œil.<o:p></o:p>

    Et pourtant, c’est de ne pas photographier ce qu’on ne doit pas voir : mort, maladie, souffrance, on voit la famille dans sa gloire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les jeux de trompe l’œil sont plus tentants que l’illusion de vérité est grande.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo renoue violement avec le désir NARCISSIQUE, désir de paraître sous son plus beau jour et ses plus beaux atours.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La retouche

    <o:p> </o:p>

    Retouche avec la Sanguine pour les photos Sépia ou au Fusain ou au crayon noir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dés 1840.<o:p></o:p>

    Au moment où il s’agit d’afficher sa grandeur sur tous les plans (famille, société …).<o:p></o:p>

    C’est le moment de montrer à quel point les gens bien sont différents, beaux …<o:p></o:p>

    à Pour montrer cette différente : monstres, handicaps, … dingues … photo de fou.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Tellement rassurant, on a l’air si normaux !<o:p></o:p>

    ð     Production d’images du handicap et de la folie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin XIX : phénomène collectif, public, qui vont constituer toute une série de Reality show de l’époque. Période durant la quelle des médecins pratiquent une technique pour faire des moulages de cire : collection qui, sous couvert et avec autorisation de la médecine, expose les parties les plus secrètes de l’anatomie, avec un réalisme incroyable. Visite des bourgeois. On montre tant la sexualité que le « dedans ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développement d’un phénomène connu : les « Foires » (Elephant Man)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Industrie urbaine de la difformité, du handicap … qui se développe. Et la photo traverse tous ces temps là.<o:p></o:p>

    ð     Servante et maîtresse de tout ça sous la direction de Bertillon.<o:p></o:p>

    o       Portrait robot des « fous ». Mesurer sa propre image au disgraciés, c’est rassurant…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est à cette même époque que monte, dans l’actualité des sociétés avancées un phénomène au succès incontesté : les tueurs en série et déjà, certains photographes vont s’intéresser aux coulisses de la vie à voile de la photoà Maladie et mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La montée d’un système de production et de contrainte : La propagande, et, de nos jours, la publicité politique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paris-Match : « Le poids des mots, le choc des photos »<o:p></o:p>

    à Propagande politique à poids historique sur la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Joue sur les deux tableaux :<o:p></o:p>

    Réalisme : documentaire : reflet de la réalité<o:p></o:p>

    Fiction / illusion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Les odalisques » : images de la femme africaine alléchante données par les cartes postales. (Qui les avait obligées à se déshabiller)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Codes, Normes, Interdits<o:p></o:p>

    Transmission, Création, Conservation<o:p></o:p>

    Réalité / fiction<o:p></o:p>

    ð     impact au service de différentes causes : domination politique, domination masculine et féminines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les auréoles de la photo

    <o:p> </o:p>

    Capable de capturer le réel : à Auréole scientifique<o:p></o:p>

    Jeu de lumière à éloignement du réel jusqu’à l’abstraction pure à Auréole artistique <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo ne cesse de s’articuler, de se déchirer entre ses deux pôles et les réalités aux quelles elle est confrontée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Maintenant, les fonctions qu’elle peut remplir dans les domaines de l’actualité : publicité, mode … elle conserve, qu’on le veuille ou non, quelque soit les techniques et les supports, un héritage qui n’est pas le sien propre, qui lui vient des rapports que les hommes ont toujours noué avec l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et ce qu’on ne réalise pas assez aujourd’hui, c’est que cet héritage se transmet de siècle en siècle et de génération en génération.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    XXI : toujours présent : quand il s’agit de nos images, de notre rapport à l’image : <o:p></o:p>

    à Comportement et stratégie archaïque. Alors très tôt, ceux qui ont écrit sur la photo, Benjamin, Barthes avec des mots différents, ils ont pris conscience et éclairé la question de nos rapport à l’image. <o:p></o:p>

    Photo de famille

    <o:p> </o:p>

    • Portrait : de tout temps lié au pouvoir. Genre photographique qui, très tôt, a su témoigner de la montée des sociétés urbaines par rapport au déclin des sociétés rurales.<o:p></o:p>
    • Album : plus intime et la mieux partagée.<o:p></o:p>
    • Affectif : permet de mesurer, sentir, l’écart qu’il y a parfois entre les normes imposés et les écarts à ces normes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De plus, elle est sans aucun doute le genre photographique qui témoigne le mieux de la transmission. (Pas seulement d’images) à modèles à mise en place et développement des « Mythes Familiaux » comme si il était clair qu’il y avait des rôles et des fonctions à exercer en vertu d’une tradition longuement instituée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfin, c’est aussi le domaine privilégié de la hantise à phénoménologie du fantôme.<o:p></o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="315pt,8pt" from="297pt,8pt"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line>Dans un album : présence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réserve incroyable d’une richesse sans précédent à permet à l’individu de comprendre ce qui hante une famille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfin, le portrait est l’un des supports les plus significatif de nos superstitions les plus archaïques par rapport aux images.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 3

    Barthes : La Chambre Claire P24<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Fonction du portrait et rôle du portraitiste <o:p></o:p>

    ð     Réaction face à l’appareil qui saisi notre image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La mort

    <o:p> </o:p>

    Dans les traditions : <o:p></o:p>

    -          Voiler les miroirs au moment du deuil<o:p></o:p>

    -          Ne pas montrer la photo d’une personne qui s’est suicidé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le passage que constitue la mort celui ou la photo est interdite à toujours incertain.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Miroir devant la bouche : rituel pour vérifier qu’il n’y a plus un souffle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Incertitude telle qu’on se demande s’il est passé de l’autre coté, s’il a trépassé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Suicide : sorte de certitude : ne voulait plus vivre, âme en plein bouleversement, tel mouvement, qu’il risque de vibrer encore dans la mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voile des miroirs : <o:p></o:p>

    Croyance ancienne : Une âme qui n’est pas en paix, agitée va essayer de se trouver un espace ou s’incarner.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le bal des vampires », « entretien avec un vampire », et toute la mythologie des vampires.<o:p></o:p>

    ð     Seuls ceux qui conjurent la mort et restent au milieu des vivants, n’apparaissent pas dans les  miroirs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la culture, la tradition (Indiens, Est…) : Si la personne penchées sur l’eau n’y voit pas son reflet, cela signifie qu’elle va mourir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Traditions populaires selon les quelles on dit que certaines créatures, des femmes évidemment, au cheveux dénoués, serpentins, qui passent leur temps à se regarder sont des femmes qui provoquent la mort, capture les vivants du regard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Perso de la « Lorelei » : femmes qui chantent comme des sirènes et attirent les marins pour les précipiter vers les rochers.<o:p></o:p>

    ð     « Méduse » (lat) « La gorgone » (grec) : transforme ceux qu’elles regardent en pierre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Yeux, le regard

    <o:p> </o:p>

    Lourd, potentiellement dangereux « le regard qui tue ». <o:p></o:p>

    Les yeux sont capables de perdre l’autre dans sa propre image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les légendes qui ont pu naître sur le regard, ont souvent reposé sur une faute commise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Méduse était la plus belle des 3 sœurs, mais s’est laissée séduire par son oncle et a fait l’amour dans un temple dédié à une déesse et comme celle qui l’a vu, la femme de eus à Héra, la plus jalouse lui porte une malédiction : la transforme en une créature dont les parures sont insoutenables : cheveux : serpents, et regard qui tue. <o:p></o:p>

    Vaincue grâce à un miroir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paradoxe : Athéna : enfant que Zeus se fait tout seul, entièrement armée.<o:p></o:p>

    Vierge éternelle, bouclier : tête de Méduse. <o:p></o:p>

    A Athènes, les femmes, de toute catégorie sociale confondue, qui ne peuvent enfanter, font une procession jusqu’à sa statue, pour avoir des enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le reflet, l’image on toujours eu des rapports décisifs avec :<o:p></o:p>

    -          Le « Voir » et « L’ETRE VU »<o:p></o:p>

    -          Le « montrer », le « monStrer » et le caché<o:p></o:p>

    -          L’image de soi ; le portrait nous met forcément en relation avec le « Voir et l’Etre Vu »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sophie Calle : Exposition à Beaubourg. Elle a décidé de prendre son appareil, de sortir dans la rue, peu importe le sexe, elle choisit une cible et la suit et la prend en photo. Et si la personne a un rendez-vous ambigu …<o:p></o:p>

    à Parution de son dernier livre : l’homme qu’elle a suivi jusqu’à Venise (!), quand il s’est reconnu, l’a obligé à remplacer ces photos.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     travail très intéressant sur la trace. Empreinte des corps, désordre des étoffes dans la chambre d’hôtel de l’infidélité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    RELET - IMAGE - TRACE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pratique inégale de la trace. La technique a fait l’objet d’une inégalité dans les pratiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1964 : Claire et Pierre Bourdieu (La distinction) font parti d’un article sur le paysan et la photo dans la Revue Française de Socio. à Choses essentielles mises à jour.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - 1964-1975 : décennie au cours de laquelle en France, on prend conscience de la disparition d’un certain nombre de forme et de mode de vie et d’une « civilisation » à Rurale.<o:p></o:p>

    Affirmation de la civilisation urbaine fait disparaître le monde rural.<o:p></o:p>

    -          Constat simple : par rapport au monde urbain, le monde rural a été peu amateur de photo. Studio en ville, rare sont les communautés rurales dans lesquelles il y a un photographe.<o:p></o:p>

    o       Photographe ambulant pour faire les photos d’école, de famille…<o:p></o:p>

    -          Bourdieu réalise que parce que la photo n’a pas été une de leur préoccupation, ce que l’on peut y trouver de la photo témoigne d’une sorte de « pureté », de « fraîcheur » capable de rendre compte, mieux que nulle part ailleurs, les rapports de l’individu à la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et la même année paraît Un Art Moyen essai de Bourdieu sur la photo, où il développe les pratiques de la photo dans le monde rural.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Met en évidence que ces pratiques rendent compte d’éléments essentiels de nos rapports à la technique et à l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Année 60 – 70 : Société Rural constitue un labo vivant sur la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les photos de famille sont liées à la célébration du Deuil

    <o:p> </o:p>

    Anthropologie : Mead ; Socio : Goffman.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Accola / Geffroy travaillaient dans le labo Ethnologique sur les « fêtes et les traditions populaires ».<o:p></o:p>

    ð     Arrière Pays Niçois : Communauté villageoise<o:p></o:p>

    ð     Décide de filmer cette fête et de chercher d’anciennes photos de fête. Ils en trouvent très peu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais une d’entre elle lève le voile sur la photo de famille.<o:p></o:p>

    Tradition : un homme chargé de s’occuper de la préparation des défunts. A sa mort, sa fille reprend sa place à statu particulier dans le village.<o:p></o:p>

    Barthes : « Rien n’est plus lourd qu’un mort »<o:p></o:p>

    Accident enfant qui la prive d’un œil : pour les villageois, cet œil voyait tout au delà de la vie et de la mort.  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développe une ouïe extraordinaire. Toute petite maison dans rue principale, elle pouvait savoir qui arrivait dans la rue en reconnaissant les moteurs de voiture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand elle était en colère, elle disait en patois : « Ne t’inquiète pas, je te laverais la figure ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pensait qu’il fallait faire attention, car quand mécontent de mourir, ils la griffait. à Rapport particulier aux morts.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Son père : « venez, je vais vous le monter » : dans un coin, le portrait entouré de 2 bougie : elle lui raconte ce qu’il fait et lui répond, la photo lui parlait ou il venait dans son rêve.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour oublier le mort, les villageois jetaient leur photo, et Marie les ramassait parce que « les photos sont des choses vivantes ».<o:p></o:p>

    Elle prit les photos racontât l’histoire des personnes présentent dessus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Outil déterminant dans la connaissance de la vie d’une famille et d’une communauté.<o:p></o:p>

    ð     Patrimoine visuel (mais porteur de masques visuels aussi)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo a à voir, indiscutablement avec la mort des pratiques du Deuil, avec le temps qui rythme la vie individuelle, familiale et sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A ce moment là, en 1971, dans le village, personne, mis à part une photo de mariage récent, ne mettait pas à la maison des photos de vivants, que les photos des morts.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Donne à réfléchir sur les fonctions de la photo des origines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la tradition à Image de gens disparus. Comme si, en photographiant, les vivants et en les exposant, on les exposait au danger.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Dans l’histoire de la photo, c’est avec l’évolution des techniques et notamment grâce à l’instantané que la pratique et l’exposition des vivants c’est affirmé. <o:p></o:p>

    ð     Bourdieu, en tant que sociologue, l’ évoque sans le préciser : principe simple :<o:p></o:p>

    Ø      Plus les usages d’une technique sont codifiés, plus il y a de règles et de normes, plus les écarts à la norme vont devenir significatif. <o:p></o:p>

    Et la rencontre avec Mead a permit de comprendre la valeur anthropologique ; Goffman l’importance des écarts à la norme.<o:p></o:p>

    La mise en scène de la vie quotidienne. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme les interactions sociales sont soumises à des règles et que toute dérogation prend un sens particulier, la mise en scène des photos représente un ensemble de codes normatifs par rapport à la quel toute dérogation devient significative. <o:p></o:p>

    En milieu urbain : 1850-1900 : sucées croissant de la photo ; 1900 : carte postale : baisse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Passion du public pour la photo et au fur et à mesure que le prix baisse, sa pratique se démocratise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Entre fin XIX et la première moitié du XX° vont se jouer des destins de civilisation et de société. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans notre région, fin XX : 90% de la population rurale. La civilisation urbaine se développe au tournant du XX°. Dimension plus grande avec les congés payés et la société de loisir (1930). De nos jours : 90% sur la côte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo : pratique des citadins. Pour villageois à Suspicion, pouvoir à mesurer à A priori Maléfique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aller à la ville pour aller au studio du photographe à une fois revenu « alors, vous êtes allé jouer au Monsieur et à la Dame. » à Bourgeois. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photographe de studio devait suivre les instructions des conférenciers, des revues et manuels. On ne photographie pas un citadin comme on photographie comme o photographie un paysan.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    M de Certau dans l’invention du quotidien, à propose des arts de faire dit que <o:p></o:p>

    • Les corps sont des surfaces privilégiées d’inscription des codes<o:p></o:p>
    • Pas de société, pas de culture, pas de grands temps de l’histoire qui ne se soient pas servi des corps pour exercer un pouvoir politique, social et culturel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le corps est un lieu:<o:p></o:p>

    • Où la société s’écrit<o:p></o:p>
    • Sur le quel on écrit en particulier les lois et les règles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En devenant une institution, la mode va être un des servantes les plus fidèle du pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hors, la photo, quand on dit qu’elle est mise en scène c’est aussi une mise en scène des corps et notamment quelque chose dans la communication corporelle et inter corporelle : fondamentale <o:p></o:p>

    ð     L’expression du lien<o:p></o:p>

    Mise en scène de et dans la photo dans les albums familiaux <o:p></o:p>

    à Mise en scène du lien familial et social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Dis moi qui tu touches et je te dirais quelles sont tes relations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo de mariage jusqu’au 1950 : photo de groupe :<o:p></o:p>

                à Sur la photo, un homme ne touche pas, pas de contact entre un homme et une femme s’ils ne sont pas mariés.<o:p></o:p>

                à Et si 2 jeunes se tiennent, ils sont officiellement fiancés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cependant, c’est grâce à l’importance de ce cadre normatif qu’il va pouvoir y avoir une analyse et méthode d’analyse des photos de famille. Et bien sûr, Goffman dans l’étude sur les couples, avaient identifié les codes qui autorisent certaines positions du corps aux femmes et aux hommes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A travers la photo de famille <o:p></o:p>

    => Codes de représentation de soi en tant que femme ou en tant qu’homme qui sert de modèle dans la transmission.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homme et femme : facteurs de différenciation ou de discrimination en vigueur dans la société, vont être scénarisés en terme de sexe, age, … à parfaitement codifié.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Femme assise, jambe croisée<o:p></o:p>

    Homme debout, une main sur son épaule.<o:p></o:p>

    Si c’est l’inverse, l’homme est âgé ou malade ou blessé.<o:p></o:p>

    Entre frère et sœur, cadets et aînés… pas seulement question de taille … fait parti d’un code de représentation des liens sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « L’histoire des Alliances » grâce à une étude sur ses photos de famille, une étudiante a pu apprendre que sa mère avait aimé avant de rencontrer son père.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 4

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A.M. Garat : Photo de famille (1994)<o:p></o:p>

    Romancière. Ici, roman et travail d’histoire. 2° moitié XIX : ce que représente la photo - aller se faire photographier : enjeux économique et social. <o:p></o:p>

    Portrait : trace de l’âge entre deux âges à Adolescence : ne restera pas comme cela, tout est en mouvement : reste d’enfance et un peu d’adulte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Henri Aléquant <o:p></o:p>

    Génie de la lumière : « La belle et la bête », « Le testament d’Orphée »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le photographe ambulant vent chercher les sujets.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bourdieu : Photo = Culture de classe à raison économique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Carte postale pour que la pratique du portrait se démocratise. Mais photographes rarement installés dans les villages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Civilisation, culture rurale va permettre de saisir, avec un relief particulier des enjeux déterminants qui existe déjà dés le début en tant que sujet photographié et photographiant. <o:p></o:p>

    ð     Operator / Spectrum<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo va venir incarner et incarne encore :<o:p></o:p>

    Une pratique du désir sexuel à forme de possession substitutive à un acte plus charnel

    <o:p> </o:p>

    La « prise de vue » vient se substituer à une autre capture à Séduction, « le petit oiseau ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au moment où la photo monte dans le monde rural.<o:p></o:p>

    à 2 types de photo dans les journaux et les magasines<o:p></o:p>

    • Politique<o:p></o:p>
    • Mondanités<o:p></o:p>

    « L’illustration » … : Photos réservées à la mode, déjà, ou à la guerre, toujours. Portraits de personnages politiques, mondains ou « demi-mondaines ».<o:p></o:p>

    v     Attributs du pouvoir, le « droit à l’image » réservé à l’élite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo entre 1890 et 1940 : photo rurales rares, sauf dans les grandes familles, et occupent une place particulière dans la maison.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Thèmes privilégiés et parmi eux, des thèmes constitutifs des problématiques de la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Portrait <o:p></o:p>

    Ils habitent la maison, comme les Dieux du Foyer dans l’antiquité. <o:p></o:p>

    Rome : recoin avec des figures de Dieux et des figurines qui représentent une personne défunte.<o:p></o:p>

    « Dieux Lares » veillaient sur le bien être de la maison, protégeaient des catastrophes naturelles.<o:p></o:p>

    ð     Photo de famille ont repris ce rôle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps, jamais ailleurs que dans ce monde rural, on n’a pu mesurer à quel point les dialogues entre vie et mort ont pu être déterminant dans les rapport à le photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les rapports particuliers de la photo avec

    Le temps et le Double

    <o:p> </o:p>

    Thème carrefour où se croise différents aspectes de la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ciné apparaît dans la lignée de la photo et des techniques de la trace.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais industrie ciné se met en place avec un interdit majeur, que l’on retrouve maintenant : Le spectateur n’est pas censé croises le regard de l’acteur ou de l’actrice.<o:p></o:p>

    ð     Monstres Sacrés du cinéma <o:p></o:p>

    o       Montre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le portrait, pour être captivant, donner le sentiment de vie à Regarder l’objectif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ¾ ou profil : l’important, c’est le regard, cette invitation à la croisée …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Barthes le souligne : croisé du regard : condition ou artifice pour restituer l’impressions de la vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Importance d’avoir accès aux photos de famille par l’intermédiaire de la « toiletteuse des morts » car la photo nettoie le vivant.<o:p></o:p>

    o       Apparaître sous son plus beau jour, quitte à se traverstire de parrure qui ne nous appartienne pas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin XIX : Femme qui laisse des photos prodigieuse : quand elle découvre la photo en tant que Modèle, elle n’a eu de cesse que de traquer les meilleurs photo pour pouvoir incarner à l’image toute les femmes qu’elle aurait voulu être : <o:p></o:p>

                                       La Castiglione <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Parce que :<o:p></o:p>

    ·        Le portrait photo est attaché à une catégorie sociale Supérieure<o:p></o:p>

    ·        Il est attaché à la ville, au Progrès<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les paysans vont vite essayer de jouer. Et très vite : défi de jouer avec ça, au Monsieur et à la Dame.<o:p></o:p>

    ð     Ces jeux identitaires étaient d’autant plus tentants que la pression de la distinction sociale ne faisait que se renforcer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plus on force les règles, plus la tentation est grande de les défier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Rites de passages, initiation Vie / Mort<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La photo va devenir prétexte et représentation de l’initiation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conscription à ceux qui sont choisi vont se faire photographier avant de partir à la guerre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conscrits : rites initiatique : fumer et les amener au putes : « déniaiser se grands gaillards ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo à Cérémonial qui authentifiait qu’un ado était devenu un homme. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo X vendues sous le manteau, en cachette.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Début XX : 2 types de collections « insolites »<o:p></o:p>

    • Nu, porno, érotique …<o:p></o:p>
    • La Mort, la tête de mort…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enormément de succès. Ombre / Lumière à Agencement qui peut faire voir 2 personnes ou une tête de mort … (Gestalt théorie)<o:p></o:p>

    Tête de mort à partir de corps de femmes nues à Mélange Sexe / Mort<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo va permettre à l’image de garder à l’intérieur de ses pratiques cette présence symbolique, indirecte de la mort, ce temps arrêté pour les vivants.<o:p></o:p>

    Brel : Les vieux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette dimension dans toute sa puissance symbolique, dans le thème du double<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Double qui renvoie à la fois :<o:p></o:p>

    • A des pratiques traditionnelles en milieu rural : <o:p></o:p>

    ð     le carnaval : <o:p></o:p>

      • A l’origine : moment où on met en relation le monde des vivants et celui des morts.<o:p></o:p>
        • Morts / Vivants : les 2 monde peuvent co-exister, le visage du défunt réapparaître, surgir. <o:p></o:p>
        • On peut apparaître dans une autre peau que la notre.<o:p></o:p>

    ð     Rome <o:p></o:p>

    o       Mort dans les grandes familles : s’habiller et se maquiller pour ressembler à la défunte ou au défunt et participer au cortège funéraire en l’imitant (parole, rire, démarche…).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout ce qui est de l’ordre du passage, du transit entre un espace et un autre <o:p></o:p>

    ð     lieux tout à fait singuliers, risqués, comme les couloirs<o:p></o:p>

    ð     Célébration des passages, on est dans le climat volontaire, ou involontaire, conscient ou inconscient, dans un climat d’Incertitude, tout peut arriver, même le pire : LE VERTIGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Temps, moments, lieux où on est dans un état proche du vertige (église, regarde en haut !)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • A des pratiques plus individuelles <o:p></o:p>

    ð     Se faire photographier, comment prendre le risque de ce vertige.<o:p></o:p>

    o       Regarder les albums de famille à on appuie le sujet, donne un support pour s’appuyer, comme si, si on lui enlevait, il tomberait.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photographie à passage devant la lumière artificielle <o:p></o:p>

    ð     Transfiguration de la lumière<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Symbolique du moment d’initiation et de passage, on disait que quand les aiglons étaient grands, les parents se débouillaient pour mener les enfants face aux soleil, s’ils ne supportent pas sa lumière, si leurs yeux brûle, ils chutent et meurent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    R. Barthes : « ça a été ».

    Ce moment là ne se reproduira plus. à Noue les liens les plus étroits entre <o:p></o:p>

    • Photo / Temps<o:p></o:p>
    • Photo / Souvenirs, Mémoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Temps révolu est aussi une évocation détournée de ce qui a disparu à Mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et en même temps, c’est la seule façon de garder trace et la question de la trace dans l’histoire de l’humanité est fondamentale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lindeckens : L’animal Signé <o:p></o:p>

    à L’homme a toujours éprouvé le besoin de laisser des signes de son passage<o:p></o:p>

    • Conjurer la mort<o:p></o:p>
    • Forme d’éternité<o:p></o:p>
    • Garantir qu’il y a des choses que nous pourrons transmettre, signes tangible de ce que nous voulons transmettre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est pourquoi l’album de famille devient quelque soit les sociétés et les cultures [sauf dans le quel l’image est interdite], l’image de famille àplus grande conserve, culturelle et sociale, de façon d’être et de paraître.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Permettre à la fois :<o:p></o:p>

    -          de fortifier certains modèles<o:p></o:p>

    -          d’anticiper certains modèles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après la GM1 : photo des petits enfants dans des vêtements adultes, dans scènes surréalistes, debout sur une chaise, avec à ses cotés, une table avec livre alors qu’il ne sait pas lire…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Dans le développement de la photo, au fur et à mesure : le photographe va se doter de plus en plus d’accessoires de transformation et de transfiguration.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Faire comme si … Alice au pays des Merveilles « Fais comme si tu étais… »<o:p></o:p>

    Photo de famille, au fur et à mesure de l’ascension de la Bourgeoisie<o:p></o:p>

    ð     Transmission de modèles familiaux<o:p></o:p>

    ð     Prendre en compte qu’ils sont aussi des Modèles sociaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Culture d’origine de la photo <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Culture de classe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous montrer différents et mieux que ce que l’on est parce qu’on laisse une trace<o:p></o:p>

    ð     Enjeux Narcissique Immenses<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Phénomène de la star<o:p></o:p>

    Gens « ordinaires » suicidés pour Greta Garbo, Rudolf Valentin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mythe de la star est naît du réalisme des images qui circulent. Portrait vendu qui se distribuent dans les magasines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Industrie, Source d’images qui rapprochent, gros plan des acteurs qui viennent sur le spectateur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Proche / Lointain dans ce semblant de réel et en référence au temps arrêté et révolu qu’elle illustre toujours, que la photo noue et renoue des liens avec des croyances archaïque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Comme figure, femme capable de rassembler toutes ces superstitions : le Double.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Double de soi, double de soi à l’écran, à la fois captif et insaisissable car le temps est révolu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : Le double à l’origine et à l’intérieur de l’homme, est conçu pour être une figure protectrice, comme le compagnon imaginaire et protecteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais comme Freud le souligne, cette figure positive, peut devenir négatif<o:p></o:p>

    ð     devient une puissance destructrice, persécutrice.<o:p></o:p>

    ð     reflet capable de s’apparenter à l’idée même du fantôme.<o:p></o:p>

    ð     Capable de venir hanter<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    à Le Horla Maupassant<o:p></o:p>

         Le portrait de Dorian Grey Wilde<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Double spectre, réincarnation du ou de la disparue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Parfois, souvent, l’image sur le papier se trouve investie de pouvoir singuliers… Mais étant rationnel au maximum, très souvent, on fait attention à ces photo qui, parfois, secrètement, peuvent devenir des témoins, comme si elle était présente et vivante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Web Cam : pratique qui n’ont pas chassé ces fantômes là.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Loft : « élevage de poussière » selon Edgar Morin.<o:p></o:p>

    à Pouvoir de capture de soi jusqu’à l’extrême<o:p></o:p>

    à Quand la présence d’une image possible de moi, soit une image possible de l’autre, peut me précipiter, soudain, violemment, ou s’infiltrer insidieusement en moi pour me conduire hors de là …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Horla est hors là …de moi, de là où je suis, faire de moi un Alien [étranger en latin]<o:p></o:p>

    ð     Etranger à moi-même fou, la folie est la figure extrême de cette capture qui me dépossède de ma propre identité, qui me divise, me scinde, comme certains personnes qui revoient des photos d’un autre temps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Barthes : ce n’est plus elle.<o:p></o:p>

    Division, fendre, schizophrénie en grec : le fou des fous.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Coupure insupportable, vertige, passage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Winnicott : « Dites moi ce qui permet à un bébé d’être fou et d’en revenir »…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Capacité d’enfant : jouer avec l’ici et l’ailleurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Figure double, quand elle est trop prégnante, insistante à Hantise, m’assure que le retour vers Ici est possible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bertini : 2 choses qui appartiennent à l’impensable :<o:p></o:p>

    • La folie<o:p></o:p>
    • La femme<o:p></o:p>

    Ø      Source de peursà Stratégies pour s’en défendre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Michel de Certau, E. Morin, Marc Guillaume, Baudrillard… sont accordés sur ce point.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au cœur de la problématique du double :

    Le Narcissisme et l’Amour, l’Estime de soi.

    <o:p> </o:p>

    Aspect essentiel mais particulier :<o:p></o:p>

    Qu’on en ait trop ou pas assez, on en souffre et on fait souffrir les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Distance, jeu d’éloignement et zoom qui marque ce qui nous réuni et distingue du double.<o:p></o:p>

    ð     Ce jeu Existentiel la c’est noué, dont les règles se sont établi à notre insu dés les premiers temps de la vie, à ce moment où on nous a dit : « C’est bien toi » et « je t’aime »<o:p></o:p>

    §         Les 2 sont indissociables sinon à pourquoi être moi sans un amour capable de me contenir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rapport au reflet passe par ce contrat que l’on pense malgré nous, un contrat narcissique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autant il y a de souffrance qu’on peut éprouver, si on sent qu’on n’est pas aimé qui si on nous aime trop.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Mesure permet d’évaluer les écarts<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On le sait, c’est clair, si des gens entre en sexualité comme dans un désordre avec « je ne peux avoir de plaisir que si je souffre » à Sado/Maso.<o:p></o:p>

    On sait que c’est parce qu au moment de la découverte intense du corps, à force de sur stimuler la peau, notre « surface », la frontière a été brouillée entre plaisir / souffrance.<o:p></o:p>

    Le double conduit plus loin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi dans une 1° moitié du XX, on ne peut pas s’empêcher de photographier les bébés sur une fourrure.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Mode est la parole de la société<o:p></o:p>

    Parle de façon profane du sacré.<o:p></o:p>

    On ne voit pas mais on le ressent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La publicité de « Fragile » de Gautier est la vision transfigurée d’une descente de croix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est comme ça que, de siècle en siècle, on fabrique des doubles plus ou moins profanes, plus ou moins sacrés, plus ou moins sataniques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’un des moyens de conjurer nos peurs, c’est d’en transfigurer les images, d’en détourner le sens.<o:p></o:p>

    Ex : l’humour, la satire,  quand elle se fait image, c’est la caricature.<o:p></o:p>

    Pratique de la conjuration.<o:p></o:p>

    ð     Comment faire face à elle, qu’est-ce que l’Occident veut conjurer ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’où peut aller une pratique de la conjuration, jusqu’où peuvent aller les détournements ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On a de cesse que de rabaisser ce qu’on respecte et ce que l’on craint à clef des pratiques qui lient des élèves et des profs …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La violence est une forme de conjuration de l’admiration et de l’amour ; frontière mince.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si la photo de famille va pouvoir remplir, avec autant de fidélité et d’intensité, tous ces rôles<o:p></o:p>

    Si, dans cet objet culturel, l’album de famille, si les portraits, les photos sont aussi importantes, c’est aussi pour une autre raison :<o:p></o:p>

    ð     Nous avons, à l’intérieur de nous, dans notre vie psychique, un système de représentation du monde qui, très tôt, se met en place, nous avons, en nous, qui se développe au fil du temps, quel qu’en soit le sens, des représentation groupales, des figures et des figurations de groupe, et parmi ces figures, il y a des groupe qui très rapidement se construisent, forgent ces capacités de représentation en nous <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     La Famille : groupe fondateur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Signifie que la photo, en tant que photo de famille, permet de projeter et d’actualiser au dehors, ce qui figure, en nous. Et bien sûr, ces figures du « de dans » sont déjà à la fois individuellement, familialement, socialement construites, ont une organisation, une configuration « hiérarchique » : <o:p></o:p>

    §         Tout l’héritage qui peut nous être transmit par la société, la culture, avec ses spécificités et nuances propres à chaque culture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hiérarchique : donne, distribue – comme des rôles – des pouvoirs différentiels à telle figure plutôt qu’à telle autre, qui distribue des pouvoirs, et notamment, des rôles fondamentaux : des rôles sexuels…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Représentations de groupe qui préfigurent, préparent à la représentation de rôles, de fonctions, qui sont socialement et culturellement codés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous avons tout un héritage d’attribution, de distribution des rôles, forgés en nous.<o:p></o:p>

    ð     Fond, Forme et Force intérieur, qui fait que malgré nous, malgré l’intelligence et la modernité …<o:p></o:p>

    Ø      Héritage difficile à secouer, à l’intérieur du quel les questions de pouvoir sont des questions de genre. Genre / Pouvoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Depuis des décennies, la photo a été à la foi la servante et la maîtresse chargée d’assurer la transmission de cet héritage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A partir de toutes les règles et les régulations sociales et culturelles que l’on peut analyser dans certaines photos.<o:p></o:p>

    A partir de cet héritage que l’on peut mieux comprendre ces rapports :<o:p></o:p>

    - de fascination<o:p></o:p>

    - de rejet<o:p></o:p>

    ces désirs de maîtrise et d’appropriation <o:p></o:p>

    ces peurs qui signent nos rapports à l’image et en particulier à la photo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’image est une présence significative, avec les moyens néo technologiques, on a l’impression qu’on maîtrise, qu’on règne, domine. Mais il est clair que l’image le montre, le contredit. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et ça risque de ne pas s’améliorer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « La famille digitale » : le mobile …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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