• Art design techno objets<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Baudelot<o:p></o:p>

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    Nous parlerons des relations entre les arts et la technique.

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    Depuis un siècle et demi, la société et l’économie ont connu une accélération et une accumulation de techniques et d’outils. Ces techniques ont envahi toutes les activités humaines et les ont transformées.

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    Les artistes se sont emparés de ces outils, dans leur usage premier ou en les détournant. Aujourd’hui, ils s’interrogent si l’art numérique veut dire quelque chose. Depuis 15 ans, l’art est un art hybride : combinaison d’outils, d’idées et de représentations.

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    De Kerkhove, philosophe canadien élève de Mac Luhan, définit le terme hybride comme : la rencontre entre 2 choses apparemment inconciliables voire irréconciliables. Comme le Naturel / Artificiel, le Corps / la Machine…

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    L’hybridation est une manière de s’approprier les technologies. C’est un signe de la manière dont nous nous sommes installés physiquement mais aussi virtuellement.

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    Les SMS, les blogs sont des hybridations.

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    L’apparition des arts numérique n’est pas le fait des ingénieurs ni du marketing, mais celui des artistes, des chercheurs et du public. Le téléphone portable n’a pas été imposé au public. On pensait qu’il resterait réservé au domaine professionnel, à juste une infime partie de la population.

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    Ø      La prothèse fonde l’homme.<o:p></o:p>

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    Ex : la paire de lunettes supplée à l’un de nos défauts.

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    L’homme a une nature ni complète ni définitive. L’outil supplée aux qualités manquantes de l’homme qui est capable d’en créer.

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    Selon De Kerkhove, le premier hybride est l’être humain car il est toujours prolongé par prothèses et outils.<o:p></o:p>

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    Selon les paléontologue et notamment Leroi-Gouran, ce qui a fait l’homme c’est la station debout. La main est libérée pour s’emparer d’objets. Cette station a permis à l’homme de développer ses qualités mentales. Ce qui manquerait à l’homme en termes de force physique, il l’a remplacé par la pensée.

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    Pour Leroi-Gouran, l’art apparaît en même temps que l’outil. La pensée se développe car fabriquer un outil demande une capacité d’anticipation et de représentation.

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    Comme le dit Debray, d’une certaine manière nous avons échappé à la programmation génétique. La capacité de transmettre, le pouvoir du patrimoine, de la création ne participe pas exclusivement au génétique. Ce pouvoir nécessite des traces, orales ou écrites.

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    Or pour créer ces traces, l’outil est indispensable. Cela revient à utiliser les techniques. Pour Debray, la technique peut être définie par « la poursuite de la vie par d’autres moyens que la vie ».<o:p></o:p>

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    Dans ce cadre, Bernard Stigler, directeur de l’IRCAM dit que l’on distingue au moins 2 esthétiques :

    -        Celle des psycho-physiologues, qui étudie les organes des sens, la manière dont on perçoit une œuvre. Une œuvre se donne à être perçue.

    -        Celle de l’histoire de l’art, c’est-à-dire l’histoire des formes et des artefacts, des symboles, des œuvres.

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    Alors que la psycho-physiologie est stable et rationnelle, l’histoire de l’art ne cesse d’évoluer.

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    Même si nos sens sont physiologiquement stables, notre perception est soumise à un processus de refonctionnalisation. Cette évolution est liée à l’histoire et à nos modes de représentaton. L’outil, l’objet permet de rester en contact (fonction culturelle et sociale).

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    Ex : l’odorat que nous avons perdu car nos modes de représentation de l’odorat ont changé.

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    Selon Stigler, l’histoire esthétique de l’humanité consiste en une série de désajustements successifs entre 3 grandes organisations qui « forment la puissance esthétique de l’homme » :

    -        Le corps (la morphologie)

    -        Les organismes artificiels (prothèses, œuvres d’art, technique)

    -        Les organisations sociales qui pour BS résultent de l’articulation entre organes artificiels et corps.

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    Ces trois pôles contradictoires n’évoluent pas au même rythme. L’évolution du corps est stable, les techniques changent, les modes de représentation aussi mais pas au même niveau.

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    Ex : Le théâtre à l’époque des romains. Sa technique est très développée (Deus ex Machina), c’est la même technique que les machines de guerre.

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    Il y a une relation forte entre l’art et la technique.

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    Technologie / Technique<o:p></o:p>

    Il est important de distinguer les deux termes, qui sont indissociables.

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    Technologie : Aujourd’hui on confond souvent avec le terme « technique ». Vient de logos, logique, parole, imaginaire. On pense la technique (global). Peut aussi signifier un ensemble de techniques relatif à un domaine particulier.

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    Technique : C’est la pratique. C’est l’ensemble de procédés, méthodes propre à une activité qui permet d’obtenir un résultat concret. C’est le savoir-faire dans une activité bien précise. Ex : œuvres d’art : matériaux comme la toile, bronze, pierre, aquarelle… Ecoles comme le cubisme, l’impressionnisme…

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    Une technologie est appliquée à beaucoup de domaines. Une technique sera particulière à chacun des domaines.

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    La technologie est la logique des techniques, c’est un mode de représentation du monde et d’actions sur le monde.

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    On confond souvent le numérique et le virtuel. Or le cinéma aussi est virtuel.

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    Souvent, lorsque les anciennes générations entendent parler de numérique, elles ont peur : c’est le saut social qui leur paraît incompréhensible. On a peur parce que l’on croit que c’est compliqué, alors que c’est accessible. Cela est pareil pour toutes les technologies.

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    La technologie est le fruit d’un savoir scientifique, d’une situation historique, économique, politique, d’un système social, religieux qui fait qu’à un moment donné naît une nouvelle technique, un nouvel outil.

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    Les premiers travaux sur l’image (rappel)

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    XVIIème siècle : lanterne magique.

    Photographie en même temps que la naissance de la civilisation industrielle.

    1816 : 1ère image au chlorure d’argent. Invention photo ne prendra de l’importance que 15 ans après. Association Niepce / Daguerre (pour faire des décors de théâtre à la base)

    Multiplication des portraits.

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    Apparition de la photo de mariage. 1ère robe de mariée blanche en 1827. Vient de la pièce de danse « La Sylphide », 1ère pièce où une danseuse est habillée en robe de tulle blanc sur pointes. 7-8 ans après 1ère robe de mariée blanche. Image de la femme romantique. Auparavant, robes de différentes couleurs, selon les couleurs locales. L’arrivée de la robe de mariée blanche correspond à l’invention du daguerréotype et de la photo de mariage.

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    Fin XIXème, cinéma inventé par les frères Lumière. Pour eux le cinéma n’a aucun avenir. Méliès : inventeur du montage et des truquages. Il n’est pas technicien mais illusionniste.

    G. Apollinaire : « Mr Méliès et moi faisons à peu près le même métier : nous enchantons la matière vulgaire.

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    L’exposition universelle de 1900 donne un réel essor à la technologie. On y trouve :

    -        L’idée de TV

    -        Les premières projections cinématographiques

    -        Les premiers enregistrements de cantatrices sur cylindres

    -        Les décors lumineux de théâtre

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    La technique n’existe pas mais la technologie, la logique d’utilisation, est déjà là. A cette époque, personne n’a voulu reconnaître la qualité artistique de ces inventions. Se posent les questions d’automatisation des œuvres d’art, de leur reproductibilité, de l’usage de l’image et du son. Ces questions sont au centre des préoccupations artistiques jusque dans les 30’s.

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    50’s : premier robot, invention de la vidéo, de l’ordinateur. Dès leur apparition les artistes se sont précipités pour les détourner.

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    80’s : naissance de l’interactivité, des réseaux. On code les anciennes représentations. C’est le numérique.

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    Le numérique<o:p></o:p>

    Est numérique ce qui a subi un codage sous forme de nombres binaires (0 et 1) dans un but de traitement de la transmission et de la mémorisation. Cela permet de travailler dans le domaine de l’art de façon uniforme. Le numérique transmet et représente ce qui a été codé.

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    L’idée du numérique a été créée par Leibniz : trouver un moyen de représenter le monde de manière à être libéré de toute idéologie (objectivité), éviter la subjectivité de manière à créer un monde parfait.

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    3 caractéristiques de l’art numérique :

    L’art numérique est indépendant vis à vis de ce qu’il représente, il se passe de modèle.

    Il ne diffère pas de l’art en général. Il s’agit d’un traitement mécanique et symbolique de la réalité.

    Sa technique est socialement simple à apprendre, est accessible. Ex : la musique techno (née à Détroit aux USA) est l’association d’une bonne oreille et d’une bonne utilisation de l’ordinateur.

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    Machine : Objet mécanique complexe (ou simple) qui est capable de transformer une forme d’énergie en une autre forme d’énergie (barrage) mais aussi d’utiliser cette transformation d’énergie pour modifier un objet dans un but donné. Dans ce cadre on peut dire qu’un appareil photo (photons) ou un ordinateur est une machine (électrons).

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    Or les artistes utilisent un ordinateur.

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    Ordinateur : Machine capable de recevoir de l’information codée sous forme numérique, capable de stocker cette information codée et de la traiter de façon mécanisée.

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    Dans l’art numérique, le processus n’est pas si virtuel que ça. L’électron n’est pas virtuel. Mais on ne le voit pas. La spécificité de l’art numérique c’est qu’il y a un moment où l’informatique remplace la main et ses matériaux. C’est le matériau qui conduit à dire qu’il s’agit de virtuel. On n’a pas de dessin au préalable, mais un code informatique. Ces œuvres n’ont pas besoin de référent existant mais elles existent bien et on peut agir avec.

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    Ex : imagerie médicale. Le scanner fait un calcul de distances des formes et les reproduit. La musique techno n’a pas besoin d’instruments.

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    Quant au temps réel du numérique, c’est une illusion. Car il y a une durée qui s’écoule entre le moment où le document est demandé et le moment où il arrive au destinataire. Mais cette durée est imperceptible à l’œil, elle est d’1 milliseconde.

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    Dans le jeu vidéo, il n’y a pas d’image mais des algorithmes mathématiques qui produisent ces images. Mais la manière dont nous réagissons à ce jeu est très physique. Le corps est engagé : les mains mais aussi la quasi-totalité du corps grâce à l’image et au son. Le jeu vidéo a une dimension réelle car il agit physiquement et physiologiquement.

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    Le réel : est ce qui existe de manière autonome, pas produit par la pensée. Il est dégagé de toute subjectivité. Entre nous et le réel, nous avons nos moyens de perception comme le toucher ou l’odorat, et nous avons aussi les mots, soit la capacité à nommer ce que nous voyons. Nous percevons le réel toujours par des intermédiaires, il n’y a pas de contact direct.

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    Pour un psychanalyste, il n’existe pas de réel puisque nous ne pouvons rien en dire.

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    Nous vivons dans ce que l’on appelle la réalité. On en a conscience.

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    Virtuel physiquement : image formée à travers une lentille, un miroir… On sait qu’elle n’est qu’un reflet. Le virtuel existe seulement dans un état latent. C’est une représentation.

    Virtuel en informatique : ce qui apparaît fonctionnellement pour l’utilisateur.

    Pour Gilles Deleuze : « Le virtuel possède une pleine réalité en tant que virtuel. » C’est-à-dire qu’on est dans l’ordre de la représentation. C’est un processus qui a à voir avec le réel.

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    La réalité virtuelle : C’est la simulation interactive et en temps réel de la réalité, pouvant mettre en jeu l’ensemble des canaux sensoriels.

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    Le numérique, grâce à ses codes permet de jouer sur les sens. Le cinéma joue sur le son (Dolby 5.1), le home cinéma crée, grâce au son, un espace. Nous percevons mieux l’espace de l’image et nous lui voyons une meilleure qualité.

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    Les artistes jouent là-dessus pour procurer à celui qui regarde une sensation d’immersion dans un monde (relation réelle, affective avec l’œuvre).

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    Réalité augmentée : Manière dont le numérique permet d’améliorer notre perception des choses. Des informations supplémentaires permettent d’élargir notre perception, le plus souvent du son, mais aussi des vibrations (kinesthésique). Il s’agit de compléter la perception du réel mais aussi de jouer avec elle.

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    D’une certaine manière on peut rapprocher l’Art Numérique des illusionnistes Mais l’illusionniste est présent alors que dans l’art numérique, c’est l’œuvre qui compte.

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    Pour De Kerckhove l’art numérique consiste à rendre manifeste. « Une partie importante de travail de l’artiste consiste à interpréter les effets des technologies sur l’environnement naturel et humain et à les rendre manifestes dans la psychologie, c’est-à-dire dans le comportement émotionnel et cognitif des êtres humains. Depuis et même avant la Renaissance, la recherche artistique a précédé la recherche scientifique et la théorie dans ce sens. Cet aspect de l’œuvre des artistes n’est pas reconnu ni par la critique esthétique, ni par la psychologie universitaire. En effet, si on accorde à l’art un statut civilisateur, c’est surtout à cause de ses fonctions ornementales, de ses innovations stylistiques et de son rôle de divertissement dans la vie quotidienne. »<o:p></o:p>

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    Traditionnellement, dans la critique d’art ou l’art en général, on n’a pas accordé d’importance aux données technologiques de l’art ni de la manière dont l’art change notre vision du monde physiologiquement, comment l’art fait évoluer notre perception.

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    Ex : le système du micro sans fil modifie la relation du public à l’artiste. Sans cette idée artistique, le micro sans fil n’aurait sans doute jamais existé. Le micro sans fil libère le corps de l’acteur. Aujourd’hui, on peut avoir un tout petit filet de voix, le micro permet de l’intensifier. Alors que les chanteurs d’opéra devaient avoir une voix qui porte.

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    40’s : Premières théories de la communication et ordinateurs, pendant la guerre (propagande, machines de guerre. Art et guerre étroitement liés).

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    50’s : premiers robots. Nicolas Shoeffer crée un robot danseur. Il crée une chorégraphie pour robot avec Maurice Béjart.

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    60’s : Vidéo qui permet d’enregistrer les images TV. Auparavant, on ne voyait que du direct et des films de cinéma (5 dernières minutes : direct).

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    70’s : ordinateurs, Internet (Arpanet, premiers réseaux). Début imagerie virtuelle. Informatique réservée aux industries et à l’armée.

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    80’s : Equipements à bas coût pour le grand public : CD audio, PC, DVD

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    90’s : Internet, téléphone portable, numérisation d’une grande partie de l’électroménager. Signe d’un nouveau mode de pensée et de travail.

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    21ème siècle : préhistoire d’une cyberculture

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    Aujourd’hui, notre monde est organisé par les réseaux. Nous baignons dans un univers d’images et de son.

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    Le son en tant que matière devient un élément constitutif de notre culture, on ne parle plus de styles. Les artistes s’en servent pour les détourner, pour nous replonger où nous extraire de ce monde dans lequel nous sommes.

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    Attention, bien faire la distinction entre le Futuroscope qui crée de la sensation pour la sensation, et les artistes numériques qui font de la sensation pour nous amener ailleurs.

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    Aujourd’hui, la machine est un prolongement. Le bras biomécanique par exemple est directement commandé par notre cerveau.

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    Mac Luhan a dit que s’il avait été metteur en scène, il aurait pris la télé, le fax, le minitel comme acteurs.

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    Avant l’éclairage électrique, on ne voyait que le devant de la scène. Grâce à cette invention, on peut éclairer toute la scène. Cela permet une nouvelle scénographie des acteurs. Les acteurs peuvent tourner le dos grâce au micro, tandis qu’auparavant, dos au public, ils étaient inaudibles.

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    L’artiste numérique joue avec une nouvelle kinesthésie (oreille interne) pour plonger le public dans un autre rapport à l’espace.

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    Paul Virilio s’oppose à l’art numérique. Pour lui, il s’agit d’art du moteur. Il dit que l’art du moteur a exterminé l’art du passé. L’artiste n’est plus présent. On formate, on normalise les œuvres et notre perception. Cette critique pourrait se révéler exacte.

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    L’art numérique tente de manipuler le réel (ex : vidéo Al Gore). Dès qu’un art met en cause notre perception, il est ouvert à toute manipulation. L’œuvre elle-même n’est pas virtuelle, car on peut la percevoir. Elle existe. Elle nous immerge dans un univers virtuel mais vivant, complexe, contradictoire.

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    Dans l’art auparavant, on avait une distanciation de l’œuvre (qui nous dit « je suis une œuvre ») et un processus d’identification (« j’aurais pu le faire »). Aujourd’hui, on immerge le spectateur. Pour P. Weller le choix du sens est laissé au spectateur. Il y a une osmose entre l’œuvre et le spectateur.

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    L’œuvre elle-même n’est donc jamais distinguable de la relation.

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    Esthétique signifie en grec « sensibilité ». C’est une partie de la philosophie qui propose l’étude de la sensibilité artistique, et selon les époques, la notion du beau.

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    On y étudie les matériaux.

    Il y a de l’humain dans l’esthétique car elle en est le produit

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    L’esthétique serait donc l’adjonction de la technique et de l’humain. Cela s’applique à presque tout ce que nous vivons.

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    Sensible a un double sens :

    -        Ce qui est senti, perçu

    -        Ce qui sent, ce qui perçoit

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    Compréhension, perception et sentiment sont étroitement liés et difficiles à distinguer.

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    L’art numérique s’appuie sur la relation entre un élément perceptible (une œuvre) et un élément capable de percevoir (le public), une relation entre objet et humain.

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    Dans sensible, il y a sens, sensation.

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    Sens :

    Les 5 sens, c’est-à-dire les propriétés qu’ont les êtres vivants d’éprouver des sensations, la possession de systèmes récepteurs de sensation.

    La faculté de bien juger, le bon sens. La capacité de comprendre les choses et de les apprécier avec discernement.

    Ce qui est signifié.

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    L’art technologique s’appuie sur une confusion volontaire entre ces 3 significations.

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    Sensation :<o:p></o:p>

    Stimulation physiologique qui provoque une réaction physiologique, une perception. Cet aspect est indissociable de l’affectif (madeleines de Proust). C’est une perception immédiate, intuitive.

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    Le travail de l’artiste vise à provoquer des sensations. Or les sensations sont dépendantes de la civilisation.

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    Le numérique permet aux artistes de disposer d’outils qui permettent de travailler des matériaux très différents. Les œuvres vivent leur autonomie. Toutes les formes d’art sont concernées (littérature, sculpture…).

    On se pose la question de quel art est en train de naître. En quoi répond-il à une modification de notre sensibilité, de nos modes de représentation ?

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    La photo, le cinéma sont des formes d’art qui utilisent la technique numérique mais il n’y a pas de changement du point de vue de leur nature. Un appareil photo reste un appareil photo.

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    L’art numérique se présente sous 2 formes :

    L’installation (autonomie de l’œuvre)

    La performance (l’œuvre naît de l’acte qui l’a produit)

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    (cf Nuit Blanche)

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    L’œuvre d’art traditionnelle est close. Pas l’œuvre d’art numérique.

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    L’art numérique est un travail d’immersion. Nous sommes dans l’œuvre. Physiquement et symboliquement. Ce que veulent les artistes ce n’est plus une représentation de la réalité. Mais ils veulent intégrer l’œuvre à la vie.

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    Interactivité : Capacité d’un être humain à faire agir une machine. L’automobile est interactive.

    En informatique c’est ce qui permet à un usager d’intervenir sur une tâche.

    Le sens artistique est différent. C’est la possibilité d’intervenir dans l’œuvre et d’intervertir les fonctions de chacun.

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    Interactivité exploratoire : Décision de la chronologie de l’évolution d’une œuvre.

    Interactivité dramaturgique : C’est lorsque le public devient acteur dans l’univers de l’œuvre.

    Interactivité poétique : C’est l’aspect formel de l’œuvre

    Interactivité aléatoire : C’est la machine, le logiciel qui décide seul. L’œuvre est autonome.

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    Certains logiciels sont capables d’apprendre.

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    Les sons et les images provoquent le réel. Nam Jun Paik nomme cela la « chair numérique ». Cela ressemble à notre environnement quotidien. Tout ce qui est réseau est une manière de construire, de représenter notre vie quotidienne.

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    Notre représentation spatiale change.

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    « Du coup, pour autant que toutes les formes nouvelles d’art s’inventent dans le développement même de la technique, comme ce fut le cas avec la photographie, le cinéma ou la vidéo, on peut s’attendre à l’émergence d’une nouvelle pratique artistique à travers la mise au jour de ce nouveau continent que composent le numérique et le virtuel », explique le critique d’art Michel Gaillot.

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    Outils : en ce qui concerne les artistes, leurs outils répondent à 5 fonctions indissociables et simultanées :

    La fonction de notation, d’écriture, de dessin.

    La fonction de capter la réalité et être capable de stocker ce que l’on capte.

    La fonction de création et de manipulation, modification de ce qu’on a capté

    La fonction de montrer, de présenter, càd la capacité d’avoir à l’état dernier une œuvre. On peut présenter une œuvre à chacun de ces stades.

    La fonction de relation, nouvelle entre public et artiste. Si l’œuvre est reproductible elle peut être accompagné d’une appropriation plus ou moins créatrice de la part du public.

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    Ces outils jouent sur les aberrations de perception grâce à des capteurs.

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    Les outils ne viennent pas de l’art. La simulation de mouvement par exemple est créée par l’armée au début des 70’s. Les produits du grand public sont détournés (outils quotidiens : moteurs, téléphones, ordinateurs, mais aussi réseaux : transport, électricité, publicité, télévision…). Nam Jun Paik utilise un aimant par exemple pour brouiller les images de la télévision.

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    Ces ensembles de machines incluent de nouvelles relations à notre environnement, un nouveau mode d’écriture.

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    Le traitement de texte modifie notre manière d’écrire (fonction copier / coller, feuille non raturée. Notre mode de pensée change. L’art numérique utilise ces nouvelles modalités de production.

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    Avec l’ordinateur, on compresse le volume de documents, qui sur papier auraient pris énormément de place...

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    L’image de synthèse est créée par ordinateur. C’est une représentation infographique obtenue par la simulation mathématique des facteurs qui composent la perception d’un objet. Elle est synonyme de prouesse technique.

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    Simulation : on modélise par un certain nombre d’algorithmes ce qu’on veut représenter.

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    Une image de synthèse peut calculer la position de n’importe quel point de vue, on peut faire bouger cette image.

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    Interfaces : Tout ce qui est zone de contact et d’échange entre :

    2 machines (modem), zone de communication, de transformation, d’action mutuelle possible.

    Capteurs, senseurs (terme anglo-saxon). Réagit à un contact physique, de façon sensible et vivante.

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    L’utilisation de ces outils amène à un déplacement des pôles respectifs de l’œuvre et du public. Ils permettent d’échanger les rôles de chacun en donnant à tous la possibilité d’intervenir moins SUR l’œuvre que DANS l’œuvre.

    <o:p> </o:p>

    On utilise les techniques de l’intelligence artificielle : càd de faire que l’œuvre (au moins symboliquement) s’autocrée avec sa logique propre.

    <o:p> </o:p>

    Body Art (Orlan) : aujourd’hui on sait faire des prolongations du corps qui fonctionnent avec le système nerveux (bionique).

    <o:p> </o:p>



    Précurseurs de l’art numérique :<o:p></o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 13.2pt; Z-INDEX: -29; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 18pt; WIDTH: 131.85pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 171pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-92 0 -92 21529 21600 21529 21600 0 -92 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.png"></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape><o:p></o:p>

    L’oeil électrique <o:p></o:p>

    Il y a quelques années on annonça que le sélénium, suivant qu'il est éclairé par une lumière plus ou moins vive, conduit plus ou moins bien l'électricité. Avec cette propriété du sélénium, notre vue va se trouver à peu près aussi avantagée que le sont l'oreille et la langue; nous aurons le spectacle de ce que nous ne pouvons voir!», Victor Meunier 1881.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: 1.2pt; Z-INDEX: -28; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 174.15pt; WIDTH: 125.25pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 84.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-129 0 -129 21409 21600 21409 21600 0 -129 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.emz"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>Grey Walter (USA - 1947) : Tortues robotiques à cellules photo électriques<o:p></o:p>

    Un type de tortue réagit en se dirigeant vers la lumière, l'autre réagit en s'éloignant de la lumière.

    <o:p> </o:p>

    Nicolas Schöffer<o:p></o:p>

    D'abord peintre, puis sculpteur, urbaniste, architecte, théoricien de l'art, Nicolas Schöffer a été un des artistes les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle. Artiste non commercial, on le connaît moins que d'autres, car, consacré à la recherche fondamentale en art, il crée surtout à l'échelle de la ville, dans laquelle il veut redonner aux hommes de notre époque le plaisir de vivre à l'abri de toutes sortes de pollutions visuelles autant qu'auditives.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1028 style="MARGIN-TOP: 1.85pt; Z-INDEX: -27; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 351pt; WIDTH: 114.25pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 141.85pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-38 0 -38 21569 21600 21569 21600 0 -38 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image005.emz"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>Père de l'Art Cybernétique et de l'interactivité, il voulait apporter une vision prospective et technique de l'art qui devait aider l'homme d'aujourd'hui à évoluer en prise directe sur les véritables possibilités créatrices et libératrices de notre époque.

    <o:p> </o:p>

    Chronos 10 : Elle se met en mouvement et en lumière à la tombée de la nuit. Elle est animée en fonction des « humeurs » de la ville.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1029 style="MARGIN-TOP: 7.85pt; Z-INDEX: -26; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 9pt; WIDTH: 182.25pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 224.25pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-89 0 -89 21528 21600 21528 21600 0 -89 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image007.emz"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>CYSP 1 (1956) : Première sculpture autonome dotée de capteurs au monde, réagissant à la lumière et au son par des déplacements et par des mouvements de formes colorées. Cette sculpture fit sa première apparition sur scène au Théâtre Sarah Bernhardt à Paris en 1956 sur une musique de Pierre Henry, puis quelques mois plus tard, avec le Ballet de Maurice Béjart sur le toit de la Cité Radieuse de Le Corbusier, au Festival d'Art d'Avant-Garde de Marseille.

    <o:p> </o:p>



    Techniques et « happenings »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le peintre Robert Rauschenberg demande en 1965 à son ami Billy Klüver, appelé « l'ingénieur des artistes », son aide pour monter un spectacle, en octobre 1966, à Manhattan, avec John Cage, Lucinda Childs, Oyvind Fahlström, Alex et Deborah Hay, Steve Paxton, Yvonne Rainer, David Tudor, Robert Withman et Rauschenberg lui-même.

    <o:p> </o:p>

    Nine Evenings, Theater and Engineering, qui mêlait arts et nouvelles technologies, attira près de quinze mille visiteurs.

    <o:p> </o:p>

    Dans le sillage des happenings de la fin des années cinquante et du début des années soixante, 9 Evenings est l’exemple par excellence de la performance avant la lettre et dont les rouages interdisciplinaires ( arts visuels, danse, musique, arts des nouveaux médias, nouvelles technologies, théâtre, etc.) furent à l’avant-plan de ce qui allait devenir le modus operandi de l’art technologique. Cet événement lança le mouvement de décloisonnement des disciplines aujourd'hui courant dans le milieu des arts et des techno-sciences. L’équipe de dix artistes, ainsi que trente ingénieurs, dont Billy Klüver et Fred Waldhauer de Philips y travaillèrent sans relâche pendant presque un an.

    <o:p> </o:p>

    Dans une pièce " Open Source (Bong) ", 500 volontaires ont exécuté des gestes simples capturés par des caméras Infrarouges projetées sur trois écrans, mélangés avec les projections de deux personnes jouant au tennis avec des raquettes transmettant les sons des balles. Philips inventa à cette occasion le micro sans fil pour permettre des mouvements libres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Variation V a été créé par l’ingénieur Billy Klüver, John Cage et Merce Cunnigham en 1965.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1030 style="MARGIN-TOP: 0.65pt; Z-INDEX: -25; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 0px; WIDTH: 215.25pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 168.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-75 0 -75 21504 21600 21504 21600 0 -75 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image009.emz"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>Pour cette performance Klüver avait mis au point un système de cellules photoélectriques et de microphones réagissant aux mouvements, aux sons et aux images, pour produire la musique.

    <o:p> </o:p>

    Les danseurs dansaient en fonction de ce système.

    <o:p> </o:p>

    Ce système a anticipé ce qui est devenu depuis facilement possible avec l’informatique et les évolutions des arts technologiques.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’art vidéo<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dés les années 60, en France avec Nicolas Schöffer, Jean-Christophe Averty, aux Etats-Unis avec de nombreux autres, les artistes s’emparent de la vidéo qui est alors encore de la télévision.

    <o:p> </o:p>

    En France, la vidéo est un sous-art, alors qu’il est considéré à NY comme un art à part entière.

    <o:p> </o:p>

    La réalisation d’oeuvres vidéo, surtout dans les premières années, exigeait une certaine connaissance de l’environnement technologique ainsi que la capacité à manipuler soi-même cette technologie.

    <o:p> </o:p>

    A partir des années 70, les artistes achetèrent et construisirent eux-mêmes tous les appareils nécessaires à leur travail. Ils disposèrent ainsi d’un nombre impressionnant d’instruments qui leur permettent de faire d’étonnants progrès en matière d’effets spéciaux; dans leur processus de fabrication, ces derniers entretiennent une relation métaphorique avec leur contenu, qui s’accentuera encore dans les bandes vidéo des années quatre-vingt.

    <o:p> </o:p>

    Même si le concept d’art vidéo était encore inconnu en 1970, la vidéo présentait un intérêt pour les artistes qui à l’aspect process art de leur travail. A cette époque, des artistes de disciplines très variées font appel à la vidéo pour devenir dans les années qui suivirent de purs artistes vidéo. La vidéo deviendra vite un genre évoluant entre les arts plastiques et les arts scéniques, la science, la télévision, le cinéma expérimental, la sociologie et l’anthropologie.Ce milieu de la vidéo développera ses infrastructures propres ce qui permettra aux professionnels de l’art de parler d’un "art vidéo ».

    <o:p> </o:p>

    L’art vidéo est consacré en tant que tel dans les années 80 avec l’arrivée d’une maîtrise technologique forte, des images de synthèse, la baisse des coûts des matériels et la simplification des savoirs-faire : arts plastiques, musique et danse seront les premiers à consacrer cet art. Aujourd’hui, il s’agit d’un art arrivé à « maturité ».

    <o:p> </o:p>

    Nam June Paik (Fluxus)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1963, la galerie Parnass de Wuppertal présente treize téléviseurs sur chacun, le trajet des électrons est perturbé à l'intérieur du tube cathodique/ Il souligne l'analogie de ses variations visuelles avec celles, sonores, obtenues par Cage.

    <o:p> </o:p>

    En 1965, il achète sa première caméra vidéo portable. Il réalise avec la violoncelliste Charlotte Moorman de nombreuses performances.

    <o:p> </o:p>

    En 1970, Paik met au point le coloriseur un synthétiseur vidéo qui mixe les couleurs.

    <o:p> </o:p>

    Global Groove (1973), apparaît "comme une sorte de paysage vidéo imaginaire.

    <o:p> </o:p>

    Au cours des années quatre-vingt, il développe la diffusion par satellite des images de ses performances/programmes de télévision.

    <o:p> </o:p>

    Depuis 1985 Paik se consacre à la réalisation d'immenses robots, totems cybernétiques constitués de moniteurs empilés.

    <o:p> </o:p>

    "Electronic Television" : série de douze téléviseurs modifiés. Il s’agissait en fait de transformations d’images télévisées, obtenues en manipulant des tubes cathodiques ou en les combinant à d’autres appareils électriques sur lesquels il n’y avait que peu de possibilité de contrôle.

    <o:p> </o:p>

    En outre, tous les téléviseurs étaient réglés sur la même chaîne, si bien qu’à chaque instant des configurations visuelles inédites apparaissaient. Enfin, les visiteurs pouvaient intervenir directement sur quelques téléviseurs en appuyant sur des commutateurs ou des boutons de réglage.

    <v:shape id=_x0000_s1031 style="MARGIN-TOP: -18.6pt; Z-INDEX: -24; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 9pt; WIDTH: 182.85pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 141.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-44 0 -44 21544 21600 21544 21600 0 -44 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image011.png"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>

    Paik a également conçu cette exposition à partir de la constatation que la radio, le tourne-disques et la télévision font partie de la culture de l’après-guerre.

    <o:p> </o:p>

    En 1965, Paik achète sa première caméra vidéo portable. C'est dans cette décennie que, installé aux États-Unis, il réalise avec la violoncelliste Charlotte Moorman de nombreuses performances. Ainsi ses vidéo-sculptures, Cello Tape, (1966) L'Opéra Sextronique (1967) ou encore T.V. Bra for Living Sculpture for Living Sculpture (1969), où deux moniteurs T.V. qui diffusent les images des premiers hommes sur la lune, servent de soutien-gorge à la violoncelliste, les images changeant le rythme de l'instrument dont elle joue.

    <v:shape id=_x0000_s1032 style="MARGIN-TOP: 13.2pt; Z-INDEX: -23; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 9pt; WIDTH: 193.5pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 141.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-84 0 -84 21486 21600 21486 21600 0 -84 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image013.png"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>

    <v:shape id=_x0000_s1033 style="MARGIN-TOP: 8.4pt; Z-INDEX: -22; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 85.5pt; WIDTH: 177pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 141.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-92 0 -92 21486 21600 21486 21600 0 -92 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image015.png"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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    <o:p> </o:p>

    Bill Viola<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un second autre travail apparaît très significatif: celui de Bill VIOLA.

    <o:p> </o:p>

    Ses premières recherches sur les modes d’action électroniques le conduisent dès le milieu des années soixante-dix à réaliser des installations et des bandes extrêmement suggestives, que l’artiste a, dès le début des années quatre-vingt, transposé en une symbolique basée sur la pensée mystique et bouddhiste.

    <o:p> </o:p>

    The Sleep of Reason, 1988, installation vidéo<o:p></o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1034 style="MARGIN-TOP: 28.85pt; Z-INDEX: -21; LEFT: 0px; MARGIN-LEFT: 279pt; WIDTH: 177.75pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 141.75pt; TEXT-ALIGN: left" wrapcoords="-91 0 -91 21486 21600 21486 21600 0 -91 0" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image017.emz"></v:imagedata><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>Un moniteur noir et blanc sur un coffre en bois montre une vue de gros plan d'un sommeil de personne. Au hasard les intervalles que les feux dans la pièce coupent et des grandes images violentes apparaissent sur les murs comme des sons hurlants forts remplissent l'espace. Après quelques secondes, les feux s'avancent et la pièce redevient brusquement normale, comme si un instant un monde parallèle était apparu, révélant un dessous sombre à l'environnement familier.

    <o:p> </o:p>

    L’ange<o:p></o:p>



    <o:p> </o:p>

    Bruce Naumann<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bruce Nauman, né en 1941 à Fort Wayne (Etats-Unis), vit et travaille au Nouveau Mexique.

    <o:p> </o:p>

    Dès 1966, il s'intéresse aux supports mécaniquement reproductibles tels que la photographie, la bande sonore, le film ou la vidéo, et mêle dans ses sculptures ou ses environnements différents types de matériaux.

    <o:p> </o:p>

    Ses oeuvres pluridisciplinaires témoignent ainsi d'une grande richesse et d'une réflexion permanente sur des questions aussi bien esthétiques que politiques, philosophiques ou économiques.

    <o:p> </o:p>

    The Video Corridor (1969/70)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deux moniteurs supperposés, celui du bas transmet l’image du corridor au fond duquel il se trouve, celui du bas l’image du corridor prise par une camera placée à l’entrée. Plus le spectateur s’approche du fond du couloir, plus son image semble s’éloigner.

    <o:p> </o:p>

    Il s’agit d’une provocation pour faire réagir le public.

    <o:p> </o:p>

    Raw Material – BRRR <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des images du visage de l’artiste sont montrées sur deux moniteurs TV. Ces images n’ont rien à nous dire. Elles répètent dans un gestuelle dénuée de sens le son « Brrr… ». Cette œuvre fait parler le spectateur sur l’intérêt de l’œuvre d’art.

    <o:p> </o:p>

    La musique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec le numérique, on parle de son en tant que tel. On travaille la vibration pour elle-même.

    <o:p> </o:p>

    La musique a permis de dresser un pont entre « arts savants » et arts dits « populaires ». Ex : la « Factory » de Warhol était un point de liaison de gens d’origine très différentes. Les distinctions de catégories s’amenuisent.

    <o:p> </o:p>

    Les musiques populaires et savantes des années 60 à nos jours essentiellement délimitent des territoire de recherche comparables : ceux des artistes « savants » conceptuels ou minimaux et ceux des artistes autodidactes/populaires qui se sont emparés des outils numériques. Elles se fondent toutes sur la notion de son, de bruit, de production et reproduction pour revisiter ce qu'est la notion de musique et surtout pour associer la musique à l’image, au corps et à l’espace.

    <o:p> </o:p>

    Ces deux tendances, par delà les concerts et la scène traditionnelle ont conduit à une musique qui se manifeste dans des installations, et des performances. En effet, ces deux formes semblent aux musiciens pouvoir rendre aux sons leurs origines concrètes ou abstraites, et mettre en relation le vivant et le sonore, le sonore et le spatial, le spatial et l’événementiel, l’événementiel et l’objet. Ce dont il s’agit est de "juxtaposer les processus acoustiques existants, les mêler aux actions du corps du (des) musicien (s). C’est à cet endroit que la musique numérique savante rejoint la musique numérique populaire et les autres arts numériques au travers d’oeuvres vivantes et parfois (souvent) éphémères.

    <o:p> </o:p>

    Æ Cage + Paik + Cunnigham

    Æ DJ Spooky + le cinéma

    Æ Pierre Henri + Nicolas Schöffer….<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Spooky a repris les images du film de Griffith „Birth of a Nation“ et les a remontées de manière à lui faire dire l’inverse. Il a monté un spectacle avec de la musique.

    <o:p> </o:p>

    On mélange activisme politique, jeu artistique et fête.

    <o:p> </o:p>

    La techno<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La techno est née d'une triple rencontre entre la fin de l'apogée Punk, les influences de la musique psychédélique des années 60 et les évolutions en matière de nouveaux instruments numérique.

    <o:p> </o:p>

    Elle est le fruit d’une fusion entre une culture musicale non savante, la sensibilité des artistes, la maîtrise de l’outil informatique (les homes studios), la disponibilité de banques de son et d’oeuvres (les samples) et celle de stocker/créer des sons nouveaux.

    <o:p> </o:p>

    Elle rejoint dans ses préoccupations la musique savante.

    <o:p> </o:p>

    Elle s’associe dés l’origine à l’image vidéo et au corps.

    <o:p> </o:p>

    Selon les termes de Michel Gaillot, la Techno aide à reconfigurer nos modes de communication au quotidien dans leur rapport à la technologie : en utilisant les machines comme des outils de communication, en donnant un aspect scénique, les DJs se trouvent immergés dans les machines et les sons derrière le mur de hauts-parleurs, et les changements entre eux s'effectuent sans interruption en osmose avec le public (mais ce dernier l’est-il encore ?).

    <o:p> </o:p>

    La musique savante<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par opposition aux musiques populaires, la musique savante est aujourd'hui un courant musical constitué de pièces sonores destinées à l’écoute dite attentive, au concert.

    <o:p> </o:p>

    Pierre Schaeffer emploie le terme de "musique concrète" en 1948 afin de désigner une musique créée directement sur un support de fixation (d'enregistrement), et composée de tous types de sons.

    <o:p> </o:p>

    Pierre Henri oriente sa recherche s'orientera surtout sur les machines électroniques et leur pouvoir de créer du son modifiable à volonté et produit uniquement grâce au courant électrique. Sa « pureté » et sa « stabilité » sont incomparable avec celle des instruments mécaniques ou de la voix humaine. Il a beaucoup travaillé avec Maurice Béjart et Nicolas Schöffer.

    <o:p> </o:p>

    Stockhausen travaille avec des ingénieurs en studio, sa musique est purement acousmatique, définitivement hors du champ des productions naturelles sonores.



    John Cage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    John Cage travaille dans l'interpénétration de phénomènes disparates en créant des performances ou des installations,. Il amène une nouvelle hiérarchie entre les objets visuels ou sonores dont la rencontre ne peut être que fugitive. Une pièce sonore : "4'33" représente les infimes variations susceptibles d’être perçues à travers le silence du support sonore, il définit ce morceau comme un "miroir de l'air".

    <o:p> </o:p>

    Il travaillera avec Paul Rauschenberg, notamment à l’occasion des Nine Evenings.

    <o:p> </o:p>

    Il travaillera par ailleurs pendant quarante ans avec le chorégraphe Merce Cunnigham.

    <o:p> </o:p>

    Les Robots<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Appareil effectuant, grâce à un système de commande automatique à base de micro-processeur, une tâche précise pour laquelle il a été conçu dans le domaine industriel, scientifique, domestique, ou artistique.

    <o:p> </o:p>

    Machine, automate à l'aspect humain capable d'agir et de parler comme un être humain.

    <o:p> </o:p>

    §         Successeurs des automates du XVIIIèmesiècle.

    <o:p> </o:p>

    §         Héritiers d’une mythologie née au débutdu XXéme siècle.

    <o:p> </o:p>

    §         Ils prolongent et reprennent un rêve (une peur) de plusieurs siècles : la mécanisation de l’homme.

    <o:p> </o:p>

    L’idée qu’un homme peut créer un autre homme est vieille.

    <o:p> </o:p>

    Il y a 2 grands mythes du robot :

    <o:p> </o:p>

    §         En Asie, le robot est un compagnon.

    <o:p> </o:p>

    §         En Occident, ce sont des compétiteurs de l’homme ayant voulu égaler Dieu.

    <o:p> </o:p>

    Honda, Sony, Mitsubishi ont fabriqué des robots pour montrer leur savoir-faire technologique.

    <o:p> </o:p>

    HRP2 est capable d’imiter une danse traditionnelle japonaise.

    <o:p> </o:p>

    L’artiste australien Stelarc explore et étend le concept du corps par des interfaces homme/machine incorporant l'Internet et le Web, le son, la musique, la vidéo et les ordinateurs. Par l'utilisation de systèmes robotiques, il explore, et étend les capacités du corps. Après avoir défini les limitations du corps humain, il a développé des stratégies pour l'augmenter. Pour lui le corps a atteint un point de non-retour en terme d'évolution sans devenir pour autant un hybride homme-machine. Stelarc a proposé des performances interactives avec l'Internet. Tandis que le corps est sous la commande du flux d'information provenant du Net, des images sont téléchargées et des échantillons ont été archivés pour être visualisés pendant les performances.

    <o:p> </o:p>

    Sa critique : nous sommes contraints de nous décontraindre.

    <o:p> </o:p>

    Marcel Li Antunez, avec Requiem, pose le problème de la contrainte douloureuse, celle de l’homme sur l’homme et de la machine sur l’homme. Mais aussi de la capacité de la machine de reproduire de façon automatique une gestuelle créée par l’artiste. Pour lui, la machine est une contrainte, un danger qui va maîtriser l’homme.

    <o:p> </o:p>

    Danse du ventre par Jimmy Or : Il s’agit d’un robot équipé d’une moelle épinière artificielle, comportant un programme informatique.

    <o:p> </o:p>

    Le Net-Art<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Net.art est un terme auto-créé par un dysfonctionnement de logiciel, qui définissait à l'origine une activité artistique et communicationnelle sur l’internet.

    <o:p> </o:p>

    C’est le genre le plus à l’avant-garde de l’art.

    <o:p> </o:p>

    1. Formation des communautés d'artistes sans frontières

    2. Investissement sans intérêt matériel(substantiel)

    3. Collaboration sans considération d'appropriation d'idées

    4. Urgence, immatérialité, caractère temporaire

    5. Parasitisme comme Stratégie

    6. Disparition de frontières entre privé et public

    7. Internet comme un moyen de production, publication, distribution, promotion, dialogue, consommation et critique

    8. Désintégration et mutation des identités d’artiste, conservateur, correspondant, audience, galerie, théoricien, collectionneur d'art et musée.

    <o:p> </o:p>

    Quelles oeuvres ?<o:p></o:p>

    §         Performances et installations en ligne

    §         Jeux

    §         Animations en flash

    §         Vidéos

    §         Musique

    §         …

    <o:p> </o:p>

    ER-ROR est l’un des premiers. C’est un mélange d’images, avec des ajouts et des modifications.

    <o:p> </o:p>

    Distance focale est un cycle de dispositifs-performances où les participants en ligne sont invités à opérer des déplacements d'objets-avatars sur une grille. Ces déplacements sont effectifs sur les lieux de la performance localisée et sont la source d'interprétations et de réalisations plastiques et sonores, de variations de formats et supports.

    <o:p> </o:p>

    Les arts vivants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’espace artistique qui a été le plus envahi par l’art numérique est l’espace scénique, notamment la danse. En utilisant des hypermédias numériques et internet, l'Hyperchorégraphie est une performance de danse en ligne et non-linéaire. Les éléments sont mis en place par les créateurs, mais la forme de l’oeuvre est décidée par l'utilisateur au moment de sa connexion.

    <o:p> </o:p>

    Nuit Blanche en est un bon exemple : la ville sert de scènes à de multiples installations (performances chorégraphiques, illumination d’un bâtiment, installations interactives…

    <o:p> </o:p>

    Le spectacle vivant obéit ou répond à certaines règles économiques moins accessibles aux artistes d’arts plastiques.

    <o:p> </o:p>

    La première arrivée des nouvelles technologies dans le spectacle correspond à l’arrivée de l’électricité. Avant l’électricité, il était difficile voire impossible d’éclairer une scène. Dans l’Antiquité, les représentations avaient lieu le jour. L’essentiel de la dramaturgie se déroulait au devant de la scène.

    <o:p> </o:p>

    Or, un drame dans un espace large n’est pas le même que dans un espace plat. Un espace nouveau est né. Des lignes de fuites sont simulées à l’aide de dessins.

    <o:p> </o:p>

    L’art Numérique est un espace dans l’espace. Par ex : les projecteurs qu’on appelle des poursuites. Les techniques numériques (son et vidéo principalement) ont fait évoluer l’ensemble du spectacle vivant tant en termes de dramaturgie qu’en termes de scénographie en augmentant l’espace scénique à l’ensemble du théâtre, matérialisant ce qui se déroule hors scène.

    <o:p> </o:p>

    On ajoute au théâtre un certain nombre de procédés narratifs. L’espace scénique numérique développe une scène multidimensionnelle dans laquelle les corps, les textes, les objets et les vibrations circulent simultanément. Cet espace combine les corps réels et les écrans, l’actuel et le virtuel, l’intérieur et l’extérieur, dans une volonté d’ouvrir le plus de dimensions possibles. Les outils numériques, son, image, lumière, interactivité permettent de créer un nouvel espace scénique. Ce nouvel espace peut occuper celui proposé par les théâtres traditionnels à scène frontale. Mais, le plus souvent, il se trouve à l’étroit dans les orchestres et les balcons des salles qu’elles soient à l’italienne ou contemporaines. A tel point que les artistes sentent parfois la tentation de se faire architectes pour créer et construire des espaces qui seraient à la dimension des leurs. On va vers une intégration des médias.

    <o:p> </o:p>

    On peut matérialiser sous forme d’images ce qui se passe ailleurs. Dans le théâtre classique, un acteur était obligé de raconter ce qui se passait ailleurs. Là, on montre plusieurs espaces.

    <o:p> </o:p>

    Ce travail d’ici et d’ailleurs est une vieille idée qui se réfère à la volonté ou à la recherche d’une immersion du public dans l’œuvre.

    <o:p> </o:p>

    Piscator était un scénographe qui avait travaillé avec Gropius sur les plans d’un théâtre sans scène, sans gradin et entouré d’écrans.

    <o:p> </o:p>

    Jusque dans les 70s les gens de théâtre ont beaucoup utilisé ce genre de processus. Mais cette idée s’est amoindrie à cause ou grâce au conflit naturel entre TV et Théâtre. Le théâtre cherchant à garder son identité de théâtre, il a donné la priorité à une scénographie mettant en valeur texte et corps.

    <o:p> </o:p>

    Le recours aux technologies nouvelles marque une volonté de libérer le corps et la représentation de la boîte scénique tout en respectant les limites d‘un espace architectural. Avec la photographie projetée, l’image animée, la sortie


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  • Techniques de persuasion

    La famille des théories économiques s'appuie sur la figure du consommateur rationnel, qui considère la publicité comme une source d'information. La publicité va chercher à emporter sa conviction avec des arguments tenant aux qualités du produit : c'est une publicité persuasive et informative, que l'on retrouve par exemple dans le secteur de l'informatique, de la téléphonie et généralement dans toutes les industries d'équipement professionnel.

    La famille des théories comportementales s'appuie sur la figure du consommateur conditionné. Ici, le consommateur est considéré comme passif, répondant par des réflexes à des stimulations diverses. Les arguments de vente, répétés à la fois à la télévision, à la radio, dans la presse, tentent de créer un conditionnement du consommateur. Ce type de publicité est utilisé par exemple par les industries agroalimentaires et par certains grands magasins ou supermarchés « discount ».

    La famille des théories psychologiques s'appuie sur la figure du « moi-consommateur ». Selon cette approche, le consommateur est mû par des forces inconscientes qui expliquent son comportement. Au lieu de s'adresser à l'aspect rationnel de l'individu, la publicité cherche donc à jouer sur les sentiments et les pulsions du consommateur. C'est une publicité suggestive, souvent très esthétique et très créatrice.

    La famille des théories sociales s'appuie sur la figure du consommateur conforme. Pour ces théories, l'individu fait partie de plusieurs groupes sociaux qui imposent un modèle de vie en société. Imitation, statut, style de vie sont autant de concepts qui expriment les normes de la société. Dans ce dernier cas, la publicité va chercher à donner à la marque et au produit les signes d'un groupe valorisant.

    Cependant, aucune de ces approches n'est entièrement satisfaisante pour les publicitaires, et les campagnes panachent le plus souvent des arguments de vente inspirés de ces quatre grandes familles de consommateurs. Le consommateur, à la fois rationnel, mécanique, hédoniste et normatif, n'est finalement que la réunion d'impulsions contradictoires qui l'agitent. Mais telle ou telle approche conviendra mieux à tel ou tel produit, en fonction de ses caractéristiques et de sa cible.

    Un autre argument pour convaincre le consommateur d'acheter un produit est la marque. C'est la raison pour laquelle les publicitaires attachent aujourd'hui autant d'importance à la notion d'image de marque dans leurs campagnes. La communication d'entreprise vise, mais avec d'autres méthodes, le même objectif : entretenir le nom d'une marque et sa notoriété auprès du grand public.

    Enfin, l'incitation par les prix reste probablement la méthode qui motive le plus de décisions d'achat. Les concours et le paiement à crédit gratuit sont également des arguments appréciés par les consommateurs et sont très utilisés dans le secteur de la promotion publicitaire.

    Source


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  • Un tramway nommé désir

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le texte

    <o:p> </o:p>

    Présentation de la pièce

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams à vieux sud : celui des origines où il se sent exclu, de la violence.

    <o:p> </o:p>

    Blanche revient vers Stella et leur apprend qu’elle a perdu Belle Rêve. Elle a été instrumentalisée comme Catherine dans Soudain l’été…

    <o:p> </o:p>

    Le Sud : double héritage Catholique et Protestant de Tennessee Williams

    Côtoie sa culture créole. à « Etrange mélange de puritanisme et de désinvolture »

    C’est son sud qu’il met en scène à précision des didascalies.

    <o:p> </o:p>

    Nouvelle Orléans : Quartier Français : Violence, Excès, Décadences, liberté. (même si homo phobie).

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les critiques

    <o:p> </o:p>

    • Combat entre Passé / Présent. Blanche : passé, Stella et Stanley : présent.
    • Elan Sexuel : cotés incontrôlables et quête de l’autre impossible à atteindre  [apogée dans Soudain] l’autre s’échappe plus ou s’en approche.
    • Homo coupable à bof, mauvaise analyse
    • Déchéance physique et morale, fuite : Venable qui vieilli…

    <o:p> </o:p>

    Représentation de lui-même dans Seb et Blanche. à 2 double de lui-même.

    M.Ciment : critique proche de Tennessee Williams et Kazan.

    Blanche : pathétique et ambivalent. Désir de pureté et de promiscuité absolue. Fragile mais veut quitter la lumière crue du monde (Stella et Stanley)

    <o:p> </o:p>

    Acte 1 Scène 1 :

    Viande : allusion sexuelle

    Blanche : différence entre perso extérieur et intérieur. « je n’ai jamais menti dans mon cœur », mais à l’extérieur ?

    Stella : Etoile à Forme de lumière,

    « ils m’ont dit … Elysée » : parcours initiatique.

    « Stella Dubois … Kovalsky » : volonté de rester dans le passé, à Belle Rêve.

    Evanouissement : s’échappe dans un autre monde, comme les vapeurs de la salle de bain.

    Commence déjà à mentir : Alcool, travail…

    Blanche : perdue : elle va dans la salle de bain après avoir à moitié avoué, pour se purifier.

    Rencontre avec Stanley :

    <o:p> </o:p>

    Blanche oscille entre désir de plaire et mensonge.

    Stella est absente quand il y a conflit entre les 2.

    <o:p> </o:p>

    Jeu du chat et de la souris. Stanley la met à nu à chaque coup de patte.

    Stanley va se livrer à une enquête policière mais Blanche fuit la réalité « je vais être malade ».

    <o:p> </o:p>

    Acte 1 scène 2<o:p></o:p>

    Stella veut préserver ses relations avec sa sœur à elles doivent être seules pour lui annoncer qu’elle est enceinte.

    <o:p> </o:p>

    « Lost » à perte du Rêve et de l’enfance mais dans le monde, Blanche sera encore plus exclue.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’image

    <o:p> </o:p>

    KAZAN : 1909 – 2003

    Origine Grec, né en Turquie. Exclusion et peur à marginal, intuition de ne pas faire partie de…

    Contexte Actor’s Studio.

    <o:p> </o:p>

    « America America » retrace l’histoire de son oncle.

    Kazan refuse de poursuivre l’histoire familiale (commerçant), fait des études, découvre le ciné, Eisenstein et application dans la partie communiste – comme toute personne qui se posait des questions sur les USA et la misère.

    <o:p> </o:p>

    1913 : son oncle invite sa famille aux USA

    1932 : Méthode Stanislavski à Donne naissance à l’Actor’s Studio en 46-47.

    <o:p> </o:p>

    Kazan est marginal, ça explique sa rencontre avec Tennessee Williams. Actor’s Studio : jouent différemment : utilisent l’inconscient pour interpréter, les situation vécues sont rejouées.

    <o:p> </o:p>

    46-47 : Rencontre Arthur Miller à Mort d’un commis voyageur. C’est en voyant cela que Tennessee Williams le contacte, cela correspond à son univers.

    <o:p> </o:p>

    1947 : Met en scène Un tramway nommé désir au théâtre. Il ne désire pas forcément le reprendre au ciné, [« ne pas se marier 2 fois avec la même femme ! »] et pourtant, il le met en scène au ciné en 1951.

    <o:p> </o:p>

    1952 : Rupture, époque de chasse aux sorcières avec le MC Cartisme. Dénonce le communisme.

    à Passe pour un traître et tente de s’en justifier toute sa vie.

    <o:p> </o:p>

    Extraits du documentaire sur Kazan.<o:p></o:p>

    New York : ville des minorités.<o:p></o:p>

    Entre le monde étranger et le monde de NY à Ambiguïté permanente, comme l’Actor’s Studio : passé revient dans le présent à Ambivalence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Brando vient chez Tennessee Williams s’occuper de l’électricité, il est avec une « poule ». Brando peut être à la foi animal, violent, sexuel et enfantin.

    Il est ambiguë : on ne sait pas ce qu’il peut faire.

    <o:p> </o:p>

    Pour Kazan, génie de l’acteur sait improviser tout en gardant l’esprit de l’acteur et du film.

    Brando serait ambiguë sur sa sexualité aussi.

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams et Kazan changent la façon de faire, de lire, de mettre en scène et de jouer.

    <o:p> </o:p>

    Brando : grande figure de l’Actor Studio . Revit son rôle, trouve en soi le personnage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le rêveur » : Kazan pour Tennessee Williams : provocation et dynamisme dont Tennessee Williams a besoin. Ils se rencontrent comme deux Outsider Kazan s’interroge sans cesse sur sa vie.

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:oval id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 13.35pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 261pt; WIDTH: 225pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 44.4pt; flip: y"><v:textbox style="mso-next-textbox: #_x0000_s1026">

    Modernité de l’œuvre et accord avec Tennessee Williams

    </v:textbox></v:oval><v:line id=_x0000_s1027 style="Z-INDEX: 2; POSITION: absolute" from="243pt,13.35pt" to="243pt,58.35pt"></v:line><o:p> </o:p>

    -         déséquilibre intérieur

    -         <v:line id=_x0000_s1028 style="Z-INDEX: 3; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" from="243pt,3.75pt" to="279pt,3.75pt"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line>insatisfaction fondamentale

    -         incertitude, contradiction, inachèvement

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’adaptation filmique : Commentaire de Gill Menegalo

    <o:p> </o:p>

    Code unique : langage à Système pluri codique : image, son, langage / champs, plans…

    <o:p> </o:p>

    Le film devient donc une œuvre autonome à Autre destinataire

    <o:p> </o:p>

    Reprend les concepts de André Bazin (Pour un cinéma pur)

    à Adaptation : quelle forme ?

    1 – Qui respecte l’esprit et la lettre : au plus proche du texte

    2 – adaptation libre : Originale : source d’inspiration.

    3 – « Un être esthétique nouveau » : devient un élément artistique à lui tout seul.

    <o:p> </o:p>

    ð     Kazan : 1. car même sensibilité

    ð     Manké :2. fidèle à ses propres problématiques.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour Tennessee Williams le théâtre et le ciné sont deux choses très différentes :

    Ciné : mouvement effectué dans la camera à espace ouvert

    Théâtre : Espace fermé

    ð     Théâtre / ciné : « transcodage » : réécriture. Mais Kazan a beaucoup sollicité Tennessee Williams pour la pièce et le film.

    Rajoute des scènes dans le film avec Oscar Saul. Mais il ne les gardera pas à la vérité est dans le texte de Tennessee Williams, pas dans des images superflues.

    <o:p> </o:p>

    Viol de Blanche : Miroir brisé, suggestion, brisé comme la vie de Blanche.

    Même casting à l’écran qu’au théâtre sauf Viviane Leigh (Autant en emporte le vent)

    <o:p> </o:p>

    Kazan veut filmer la pièce de théâtre mais s’aperçoit qu’il peut utiliser les codes du cinéma.

    <o:p> </o:p>

    Censure plus forte au ciné qu’au théâtre :

    -         PCA : Production Code Administraion

    -         Catholic Legion of Decency.

    <o:p> </o:p>

    2 version : 1951 (coupée) et 1993 (intégrale)

    <o:p> </o:p>

    Structure de la pièce respectée. Même en ce qui concerne l’unité spatiale.

    <o:p> </o:p>

    Changements :

    -         enlève la première scène (viande)

    -         ajoute le dialogue marin / Eunice / vendeur.

    <o:p> </o:p>

    Eau : élément purificateur, innocence.

    Marin alcoolique à pour Menegaldo, c’est u avatar des hommes de la pièce et du mari suicidé de Blanche.

    è Film : Cercle : Blanche s’en remet à des inconnus du début à la fin.

                          Blanche et Stella sont au bowling

    Blanche fragile (parle de manière saccadée) et ment (boit).

    <o:p> </o:p>

    Jeu de lumière.

    Blanche : papillon de nuit, peur de la lumière directe.

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Blanche : Ambivalence : débauche, mais en même temps : premier homme : poète de très grande beauté, qui évoque Sébastien de Soudain et les 2 sont homosexuels.

    <o:p> </o:p>

    Culpabilité :

    Blanche : pas accepté la fragilité de son mari à « Tu me dégoûte ». à Poésie et innocence tout de même car ils ne sont que des enfants.

    <o:p> </o:p>

    Mitch : double d’Allan, sous la coupe de sa mère, pas capable d’ouvrir les bras, hétéro qui ne passe pas à l’acte, pas le courage de choisir l’amour.

    Tentera de violer Blanche lui aussi, mais va pas jusqu’au bout.

    <o:p> </o:p>

    Escalier : 1° plan : désir, phallique, là ou Stanley et Blanche…

    <o:p> </o:p>

    Blanche prend le tramway, elle va au bowling.

    Responsable de l’école de Blanche : « M. Grave » = tombe.

    « Territoire » : homme des cavernes mais réalité, alors que Blanche est dans le rêve et la folie.

    Aspect félin à intuitif.

    <o:p> </o:p>

    Plans récurrents sur la salle de bain et l’eau à n’a pas eu le temps de se laver de ses mensonges.

    <o:p> </o:p>



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  • SOUDAIN L’ETE DERNIER

    Tennessee Williams

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Biblio :

    Le Boxeur Manchot

    Les mémoires d’un vieux Crocodile

    Ecrit 21 pièces :

    Un Tramway nommé désir : 1947 (E.Kazan et lui change le ciné) ; La Ménagerie de Verre : 1950 ; Une chatte sur un toit brûlant : 1955 ; Soudain l’été dernier : 1958.

    <o:p> </o:p>

    La plupart ont été adaptées au cinéma.

    <o:p> </o:p>

    L’auteur :

    Personnage attachant, égocentrique et généreux.

    Traumatisé par la lobotomie de sa sœur Rose. (Il aurait laissé faire sa mère à Culpabilité)

    <o:p> </o:p>

    « Pourquoi les mères mettent des enfants au monde si c’est pour les détruire par la suite ? »

    Lobotomie d’une condition féminine délirante.

    <o:p> </o:p>

    Grand sens du devoir et du travail.

    Toute sa vie traversée par la

    -         culpabilité vis-à-vis de Rose<o:p></o:p>

    -         peur de devenir fou.

    <o:p> </o:p>

    Né au Mississipi, à Colombus.

    Sud USA, Lousiane l’a marqué à envie de fuir car représente une haine de l’homo, des femmes, conception de la société inégale

    à Nourrit par ce qu’il déteste.

    <o:p> </o:p>

    Père représentant de Chaussure, boit à maximum de « non volonté » pour Tennessee Williams. « perdu la bataille face à la vie avant qu’elle commence »

    <o:p> </o:p>

    • 13 ans : Première dépression. Impression de se dédoubler.

    Sa sœur et lui sont une seule personne : une qui sombre dans la folie, un qui est sauvé car c’est un homme.

    Tennessee Williams : pièces avec le héros et son double.

    • 17 ans : crise Mystique. Quête spirituelle

    Soudain l’été dernier : Sébastien a cherché et trouvé Dieu, mais un Dieu vengeur et cruel.

    • 1937 : Première pièce et une bourse qui lui permet de partir à Los Angeles. Il rencontre Aubrey Wood, son agent.
    • 1940 : Rencontre Paul Bowles.

    Dans années 40 : Tennessee Williams dit qu’il a ses années glorieuses.

    Dans Tramway : la phrase qui le caractérise « I always depended upon tenderness of strangers »

    à Pas capable d’avoir des amis. Tramway et Soudain à le plus au cœur de son être.

    • Fin 40 : Voyage à Rome. Rencontre Visconti
    • 1949 : Tanger. Tous les écrivains marginaux y vont à Liberté et Ecriture.
    • J. Kerouac à Célébre à Tanger aussi avec Bowles et R.Stone, Hendrix.
    • Année 50 : New York

    Kazan : Chatte sur un toit brûlant à Brodway.

    • 1955 : Tennessee Williams pense ne plus pouvoir écrire à boit, médoc … à détruit sa santé.

    Audrey Wood fini par le quitter dans les années 60.

    • 1969 : crises de démence, hurle « Why do women gring children into the worl and destroy them »<o:p></o:p>
    • 1 du sein. Rencontre Mishima (Jap). Prend position contre la guerre au Vietnam mais fait aussi des déclarations contraires.
    • 25 fevrier1983 : Décède.

    Champs d’Hôtel « Elysée ». « Easy Lay » Seul dans la fin de sa vie, même s’il est reconnu, il est insupportable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « paid compagnon »

    Quête d’amour absolu. Culpabilité de l’homo et de la lobotomie de Rose.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Texte

    Sous titre : « Garden district »

    <o:p> </o:p>

    Résumé :

    Venable appelle le Doc Sugar pour qu’il fasse une lobotomie sur sa nièce Catherine.

    Pour effacer et empêcher de calomnier son fils Sébastien, disparu l’Eté dernier.

    <o:p> </o:p>

    -         Saint Sébastien

    -         Mise en abîme : début pièce, les éléments prennent corps pour se développer tout au long de la pièce.

    <o:p> </o:p>

    LOBOTOMIE

    NIVEAU SOCIAL : Richesse à tout pouvoir de Venable, même faire taire quelqu’un qui est en marge.

    QUESTION DU DESIR : Ceux de Catherine et Sébastien

    -         Tennessee Williams : homo

    -         Quête du désir

    <o:p> </o:p>

    NIVEAU THEOLOGIQUE : Sébastien aurait vu Dieu  mais vengeur et cannibale.

    CANIBALISME DANS RAPPORTS HUMAINS : Venable / Catherine, Famille de Catherine, Sébastien…

    CANIBALISME DANS LA JUNGLE DE SEBASTIEN : « welle groomed » : domestiquée comme les désirs. Fleurs  Cannibales, Carnivores.

    « Venus fly trap » à Amour équitable ou cannibale ?

    « Starving from blond » : affamé de blond.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le décor s’éloigne du réalisme.<o:p></o:p>

    On est dans le symbolique.

    Raconte la quête de Dieu, du désir, de l’absolu.

    A la Nouvelle Orléans dans le quartier des Jardins (comme Tramway)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin de l’été : fin de vie de Venable. Les couleurs et les sentiments sont violents.

    <o:p> </o:p>

    « Jungle Garden » à opposition de l’être humain

    à Violence du Désir

    à Veut domestiquer des désirs fous.

    Serpents and birds<o:p></o:p>

    bible                flesh eating birds<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    “e médecin blond” : double de Seb.<o:p></o:p>

    « Sucre » : Venable a le pouvoir de s’approprier Coukrowicz en l’appelant « sucre ». Pas insensible au charme froid.

    « Vous savez…mouches » : demande s’il sait ce qu’est le désir.

    <o:p> </o:p>

    SYSTEME D’OPPOSITION

    -         Sugar : Blanc / Rouge : carnassier

    -         Ordre / désordre

    -         Préhistoire violente / Modernité ordonnée à Fondées sur une notion de Désir contradictoire.

    o       Carnassier, violent, domination de l’autre / désir Saint, Maîtrisé.

    §         Concentré s dans le perso de Seb.

    -         Religion sacrificielle / Transcendance édulcorée

    -         Innocence (seb asexuel car poète) / manipulation absolue (seb manipule les femmes, Venable manipule son monde)

    <o:p> </o:p>

    Wilde : « Faire de sa vie une œuvre d’Art. »<o:p></o:p>

    Le seul été où Seb n’écrit pas, il meurt, et sa mort prend la place de l’écriture.

    <o:p> </o:p>

    Dans la présentation :<o:p></o:p>

    « Décore s’éloigne du réalisme ». On est dans un Drame, on peut se demander la Nature de ce drame qui est au cœur de l’expérience de Tennessee Williams.

    <o:p> </o:p>

    « Automne » à Fin de vie, Fin de Mme Venable, qui ne peut plus accompagner.

    <o:p> </o:p>

    « to blend with » : entremêler. Cruauté mêlée à la pureté.

    <o:p> </o:p>

    Style Gothique : Une certaine forme de modernité mais un jardin préhistorique.

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams précise que les couleurs sont violentes.

    <o:p> </o:p>

    Mise en abîme grâce à des éléments nouveaux.

    Dans cette jungle, arbre aux énormes fleurs « organes…frais » à Fin de l’histoire : organes de Seb.

    Monde hyper violent et en même temps, maîtrisé.

    <o:p> </o:p>

    « Cris rauque … extrême férocité »

    à Repris par les oiseaux carnassiers qui mangent les bébés tortues à comme Seb est assoiffé de blond « starving for blonds ».

    <o:p> </o:p>

    Ø      De quel désir l’humain est-il capable ?<o:p></o:p>

    -         Carnassier, Sexe…

    -         Absolu à Poème

    ð     Véritable recherche de Vérité au centre de la pièce.

    <o:p> </o:p>

    Broche de Venable :

    -         Art, Luxe …

    -         Mais en forme d’étoile de mer : Mère tentaculaire, Mer des îles galapagos.

    o       Stigmate de la violence policée.

    <o:p> </o:p>

    Entremêlement aussi dans la description du Sugar « il a quelque chose à la fois d’éclatant et de froid ».

    à Chaleur de la Nouvelle Orléans

    à Désir Froid qui tient à distance et Violence

    « Icy charm » : charme glacial.

    Sugar est distant dans sa froideur et sa blondeur.

    Séduction ambiguë entre eux, étrange mais Charme.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Début de la pièce<o:p></o:p>

    Le jardin… désir de policer le jardin préhistorique et violent à opposition, parle pas de jungle.

    <o:p> </o:p>

     « venus [ amour, désir, au centre de la pièce] fly trap [carnassière]» :

    Gardée sous cloche  à comme il faut garder le Désir sous cloche.

    Catherine représente se désir à mettre sous cloche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Venable ne peut pas nourrir ce désir, donc « adieu dionée … » à Adieu au désir. Elle ne peut pas donner à ce désir, elle le met au rencar, comme les désirs de Catherine.

    <o:p> </o:p>

    Désir d’appropriation : elle l’appelle Sugar , comme ‘honey’ : nom tendre.

    <o:p> </o:p>

    « Elle lui a sourit » à charme pour mettre Sugar de son côtés.

    Mais il voit «bien qu’il a affaire à une Jungle « bien entretenue », policée. « well groomed jungle ».

    à Continuité de l’oxymore, une jungle ne peut être entièrement policée, ni le désir, ni la plante carnassière.

    « Jungle à « Maîtrise »

      ‘Sugar’         ‘Venable’

    <o:p> </o:p>

    Vie de Seb : poésie Vécue et écrite un fois par an : l’été. Poésie ne sera plus écrite mais inscrite dans la vie de Seb à Saint Sébastien toujours représenté percé de flèches.

    Catherien « Holly » à Sainte à recluse à Sainte Marie.

    <o:p> </o:p>

    Aspects Religieux <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CHACUN CHERCHE SA VERITE

    Sugar : Médecine, Venable : Seb chaste et poète, Cath : ce qu’elle a vu.

    <o:p> </o:p>

    REFUS DU DESIR COMME EXPLOITATION

    Les poèmes de Sébastien ne sont lus que par sa mère « exploitation de soi ». Cath se sent mal avec Seb quand elle se sent utilisée.

    <o:p> </o:p>

    2 VERITE ET 1 PLUS PROFONDE / CELLE DU DESIR

    Sexe : Celle de Cath : Seb mangé par des enfants…

    Religieux : Celle de Venable : poète qui vit dans la chasteté et la transcendance. à « Hostie devant l’autel »

    <o:p> </o:p>

    OPPOSITION LUMIERE DIVINE / OBSCURITE DU DESIR<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Seb médium « voit ce que l’homme a cru voir » (Rimbaud)

    <o:p> </o:p>

    Opposition jeunesse / vieillesse

                Couleur             Noirceur

                Innocence        Utilisation des êtres

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE DERNIER VOYAGE DE SEB ET VENABLE

    Les îles enchantées, sous un globe, comme la « vénus ».

    <o:p> </o:p>

    Opposition vie / mort : Tortue pond et regagne la mer à moitié morte.

    <o:p> </o:p>

    Paysage apocalyptique : Oiseaux mangent les bébés : Férocité et violence du désir et la nature.

    <o:p> </o:p>

    « Oiseaux avides de chair fraîche », comme Tennessee Williams et Seb auront envie de chair fraîche. Violence extrême de ce monde carnassier.

    ð     C’est dans ce monde que Seb verra Dieu, 1 Dieu Vengeur et sacrificiel.

    <o:p> </o:p>

    Seb part «  nu et sans aide », pas un Dieu d’amour, pas celui des « Saintes Ecritures » à Temple Bouddhiste. à Pas de Dieu mais quête de soi et de dénuement, être sans désir.

    <o:p> </o:p>

    Mari de Venable meurt, mais elle préfère rester auprès de son fils.

    <o:p> </o:p>

    Ombre et Lumière : sous le sceau de la beauté.

    Beauté, talent, jeunesse  vie de Wilde

    à Mythe de la Caverne à illusion.

    <o:p> </o:p>

    Age de Seb : ?

    Par sa poésie et sa beauté, il sort de sa condition humaine. Mais Seb a « 40 ans peut-être ».

    Reste jeune car il est pur car chaste et pourchassé.

    Il sera « chased » par les enfants, alors qu’il est censé être « chaste »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Coupe mère / fils dévoué à l’Art à Wilde

    « Nous sculptions [notre vie] comme une Oeuvre d'Art »

    <o:p> </o:p>

    La cigarette : Mise en Abîme

    Venable et Catherine

    Fumée à Liberté : Catherine la vole : elle prend seule sa liberté. (p 26-30)

    <o:p> </o:p>

    L’argent

    Sugar en a besoin.

    Venable a besoin de quitter le monde sacrificiel représenté par les Galapagos pour retrouver la beauté que Seb lui a enseigné.

    à L’opération et dans ce but « bénédiction », « paix », « ouvrir les yeux et voir la-haut »

    <o:p> </o:p>

                        Venable : destruction                             Seb : construction

                                      Catherine : vérité, qu’elle construise ou détruise.

    <o:p> </o:p>

    ARRIVEE DE SŒUR FELICITE ET CATH

    à Mise ne abîme de la fin.

    Unité de lieux : tout chez Venable

    <o:p> </o:p>

    Rencontre de la liberté et du désir face à l’ordre et à la religion stricte qui empêche la liberté de s’exprimer.

    <o:p> </o:p>

    Confession de Cath à Sœur Félicité à Récit du martyre de Seb.

    <o:p> </o:p>

    Elle sait qu’elle est épiée par Sugar.

    à Aspect carnassier du désir.

    Blond : Seb était « affamé de blond », « plat suivant sur le menu ».

    à Oiseaux carnassiers.

    <o:p> </o:p>

    DEUXIEME TABLEAU

    <o:p> </o:p>

    Tout le monde utilise tout le monde à Instrumentalisation.

    Les êtres et les objets instrumentalisés pour le plaisir. Seb se sert de Cath.

    <o:p> </o:p>

    Seb cherche Dieu et trouve un Dieu vengeur à Univers du Sacré.<o:p></o:p>

    « Nous sommes tous des enfants…convient pas »

    à Phrase répétée par Tennessee Williams 

    à Quête de Dieu vouée à la destruction et au sacrifice.

    <o:p> </o:p>

    Les sacrifices

    Le plus évident : Seb.

    Et cath sacrifiée sur l’autel du désir à Interdit, comme Rose (sœur de Tennessee Williams)

    à Dénonciation du rôle social de la Femme.

    Jungle : désir qu’il faut mater, socialiser à qui est sacrifié.

    Plantes : sacrifient les mouches.

    Mise en abîme dès le début.

    TROISIEME TABLEAU

    <o:p> </o:p>

    p61 : Catherine annonce son instrumentalisation.

    Elle sert d’appât. Leurs deux sacrifices se croisent.

    <o:p> </o:p>

    Le bal (p62) « Je l’ai perdu » et elle commence à « écrire à la troisième personne » à perd son identité.

    ð     Impossibilité à être femme de désir.

    <o:p> </o:p>

    Seb et Cath appellent au secours. Seb quand il se fait manger, et Cath appelle à ‘aide sans être entendue à Seb fini par venir l’aider.

    <o:p> </o:p>

    Dernière phrase :

    Pièce : Doc Sugar, Film : Doc Hockstader.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Binome Utiliser / Sauver<o:p></o:p>

    On aime que ceux qu’on peut utiliser. On hait ce qu’on n’arrive pas à utiliser.

    <o:p> </o:p>

    Crise sacrificielle ou Dieu est omniprésent à Carnassier qui sacrifie les humains.

    Rite cannibale.

    <o:p> </o:p>

    Pièce très importante : sa vie, l’histoire de Rose, pièce très personnelle.

    <o:p> </o:p>

    à Personne n’est coupable, mais tous le sont : les enfants, Seb, Cath, Venable, les Holly…

    <o:p> </o:p>

    Quête de la vérité

    <o:p> </o:p>

    Quête de la vérité

    Venable : sa vérité : Seb est un poète que Cath lui a ravi.

    Mais hypnose à une autre vérité née.

    <o:p> </o:p>

    Intrigue psychologique [remontée du subconscient] et Sociologique [représente le pouvoir, la place de la femme utilisée]<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le cannibalisme et la crise sacrificielle :

    à Enfants appétissants

    à Les mêmes qui dévorent Seb dans le rituel cannibale.

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams : Crainte de la folie, destin lié à celui de sa sœur.

    <o:p> </o:p>

    Un de ses amis dit qu’il vouait une fascination à Rose, c’était l’autre partie de Tennessee Williams.

    <o:p> </o:p>

    Kazan l’a bien compris : Partie de Tennessee Williams féminine.

    <o:p> </o:p>

    Rose à figure du remord

    Rose et Tennessee Williams à Marginaux, comme Kazan.

    <o:p> </o:p>

    Frère de Tennessee Williams voue aussi une admiration à son frère.

    <o:p> </o:p>

    Pour Donald Spotto (critique de théâtre et spécialiste de Tennessee Williams) : Seb serait le remord de Tennessee Williams. « Pièce à la foi confession et acte de pénitence »

    <o:p> </o:p>

    Catherine double de Venable ? Toutes les deux instrumentalisées par Seb pour attirer.

    <o:p> </o:p>

    Lecture psychologisante ou sociologique, ou sacrificielle.

    <o:p> </o:p>

    Tortues : image des plantes carnivores de la scène 1

    -         Réflexion sur le désir cannibale

    -         Consommation des êtres

    o       Vision de l’humain dans une jungle

    -         Désir policé : Venable

    -         Désir sauvage : Catherine

    <o:p> </o:p>

    Dieu vengeur et violent, qui n’arrête pas le bras d’Abraham pour sacrifier son fils. Mas Seb semble se sacrifier pour ce Dieu vengeur et sortir de l’instrumentalisation des autres.

    à Devient un Saint, le Saint Sébastien, le Saint sacrifié, et aussi celui des homo. Se rendent à la plage « Saint Sébastien ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : Totem et Tabou

    <o:p> </o:p>

    Visions différentes du sacrifice.

    à Tuer la figure du père. Ex : sacrifice de bédouin. « La victime, le chameau … »

    Sortir d’une violence et d’une frustration pour sortir de cette violence.

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams réfute l’oedipe dans ce sacrifice totemien. Chez Tennessee Williams, c’est autre chose qui est tué : le rival, symbole de l’autorité, Roi.

    <o:p> </o:p>

    Seb fuit puis laisse le désir s’accomplir, l change le cours des évènements puis s’offre.

    <o:p> </o:p>

    Jeu d’identité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On mange ce qu’on veut être à enfant change ainsi de vie, de condition et de désir.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    René Girard : Le désir Mimétique

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Rival et Sujet à Fascination et l’objet n’est plus important.

    <o:p> </o:p>

    => Quand Seb oblige Catherine à revêtir un maillot transparent pour appâter les jeunes gens.

       Sujet             Objet                                                                                   Rival

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cath : « I was procuring » : l’appât.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Multiplication des désirs mimétiques à plus de violence à guerre pr la possession de l’objet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Boucs Emissaires

    Sacrifié dans la crise sacrificielle. Bouc émissaire à Seb qui s’offre lui-même.

    C’est peut-être le seul qui a une rencontre si forte avec les être de son désir. Dépasse sa condition sociale et psycho pour atteindre le sacré.

    <o:p> </o:p>

    à c.f. texte de R.G.

    <o:p> </o:p>

    Les jeunes ne sont plus des rivaux pour Seb à il est devenu le bouc émissaire.

    <o:p> </o:p>

    Tennessee Williams montre le désir mimétique et son paroxysme.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Image

    <o:p> </o:p>

    Mankiewicz : 1909-1993 

    Fasciné par la psychiatrie. Cinéaste et producteur classique. Arrive à Hollywood au début du ciné parlant.

    <o:p> </o:p>

    Production : F. Lang et J. Ford (dans tous les sens).

    1953 : Cléopâtre : blockboster / flop

    1972 : le limier. 54 la comtesse aux pieds nus.

    <o:p> </o:p>

    Change la pièce de Tennessee Williams : recherche les ressorts psycho et invente une histoire d’amour.

    <o:p> </o:p>

    Mankiewicz commence par le plan du mur d’un asile de fou. Essai de reproduire les mêmes sons dans l’Asile que dans le jardin de Seb

    -         Cruel

    -         Prison intérieure

    Pour s’évader symboliquement, une femme porte une poupée à innocence perdue après sa lobotomie.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA JUNGLE

    Venable :

    Plus dynamique, pas faible

    Oscillante dans son esprit et ses paroles

    Plus charmeuse, plus de séduction

    Ne veut pas parler trop vite de la mort de Seb.

    à Bonne utilisation de la musique

    è    Venable descend l’ascenseur : de sa cage dorée, protégée, elle arrive dans la jungle.

    <o:p> </o:p>

    LA GARCONIERE

    Holly : les carnassiers humains

    Fin : les carnassiers ont hérité de la terre.

    Mme Holly : Anti-sainteté.<o:p></o:p>

    à Primates, anti-poésie. Seb est le lien entre les deux mondes.

    <o:p> </o:p>

    Dernière phrase :

    Pièce : Doc Sugar, Film : Doc Hockstader.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire d’amour entre Catherine et Sugar

    à Tennessee Williams s’intéresse à l’instrumentalisation, le sacré, le sacrifice.

    Alors que Manké préfère le psychologique.

    Dans pièce : le baisé de Cath est un accident et Manké le développe.

    <o:p> </o:p>

    Pour Cath, Seb a été sacrifié, elle a essayé de le sauver.

    Chez Tennessee Williams, comme chez Manké, Cath est exclue.

    Elle n’est pas là quand le Holly arrivent.

    <o:p> </o:p>

    Chez Manké, Cath essaye de se suicider dans la salle de lobotomie.

    Elle est happée par les aliénés à voracité.

    Elle est au dessus de sa folie, en haut de la salle de lobotomie.

    <o:p> </o:p>

    Entretien privé avec Sugar pour comprendre comment on va lui ouvrir le cerveau.

    <o:p> </o:p>

    Infirmier blond qui la sauve du suicide.

    <o:p> </o:p>

    Sugar convie tout le monde.

    <o:p> </o:p>

    Fin : Cath revit le sacrifice de Seb.

    <o:p> </o:p>

    Jeu sur les couleurs : débuts : Cath en noir, fin en blanc, comme Seb quand il meurt.

    <o:p> </o:p>

    Fin du film, Sugar et Venable quitte la jungle, la sauvagerie à vont vers la vérité.

    <o:p> </o:p>

    Scène ou Catherine arrive par hasard dans la salle des aliénés  à à reculons, comme si elle ne voulait pas renoncer à ses désirs.

    Mais se laisse attraper (presque manger). Repart en reculant.

    <o:p> </o:p>

    Elle admet socialement sa folie puisque tout le monde la dit folle.

    Aliénés à horizontaux puis grimpent vers Catherine à Vertical.

    Comme Venable qui remonte dans sa folie.

    <o:p> </o:p>

    Symbolique Raison / Folie à jeu de Cath avec Sugar.

    <o:p> </o:p>

    3 fois mangés : tortues,    Seb,    Cath,

    Oiseaux, enfants, fous.

    <o:p> </o:p>

    Elle est nommée pendant qu’elle est au dessus de la folie à Sortir de la folie dans laquelle la Société l’a plongé à retrouve son identité.

    <o:p> </o:p>

    Se fait happer par des hommes fous à viol, utilisation de Catherine

    <o:p> </o:p>

    Sugar lui demande de raconter la véritable histoire.

    <o:p> </o:p>

    « Happy End » : pas de lobotomie, c’est l’autre docteur qui dit la phrase finale, famille semble reoncer à l’argent.

    <o:p> </o:p>

    Venable remonte vers sa propre folie. à Déplacement de la folie.

    <o:p> </o:p>

    Pour Manké, Tennessee Williams aurait aimé « récupérer cette pièce », « pas seulement de l’ordre de la confession mais aussi de celui du désir ». « Mme Venable est sans doute un assemblage de toues les femmes qui l’ont accompagnées ».

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • I-LE JOURNALISME (Jisme)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    1)      un métier de médiation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment définir le Jisme ?<o:p></o:p>

    Apparu avant révolution pour désigner confection des nouvelles autant que le contenu des journaux (jaux).<o:p></o:p>

    Longtemps dévalorisé, il s’est imposé dans la seconde moitié du Xxème s comme exercice d’une profession.<o:p></o:p>

    Le jisme consiste à recueillir et à traiter des informations à destinations d’un public (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes).<o:p></o:p>

     Ce métier comporte deux pays indissociables :<o:p></o:p>

             1-réception et recherche des informations<o:p></o:p>

             2- leur mise en forme (écrit, parlé, télévisé)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il ne faut jamais oublié le destinataire, qui lui fait confiance. Le jisme est un métier de la communication. Il travaille au service du public. Il n’est pas source de la nouvelle, ne fait que la répercuter, la livrer à d’autres sous une forme accessible qui est journalistique (jtique).<o:p></o:p>

    Dans la masse des informations disponibles, il choisit en permanence. Avec la matière première d’une nouvelle souvent complexe et confuse, il construit un article qu’il s’efforce de rédiger le plus clairement possible. Ainsi s’accomplit la médiation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut se poser une question à propos d’internet (net)<o:p></o:p>

    Le net serait-il la réponse au rêve d’une information accessible à tous en direct ?<o:p></o:p>

    On assiste à une multitude de données, de sources consultable à domicile.<o:p></o:p>

    Le problème est comment s’y retrouver ? Et surtout comment éviter les manipulation, comment faire le partage entre informations et intox ?<o:p></o:p>

    La valeur ajoutée du jisme n’a jamais été aussi évidente, à savoir, chercher, vérifier, trier. Rendre informatique utile et digeste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    un savoir faire.<o:p></o:p>

    Savoir informer correctement est un vrai métier. C’est une expertise qui assure l’authentification de la nouvelle. Il garantie ou lecteur la valeur de l’information.<o:p></o:p>

    Le journal (jal) est en principe digne de foi. <o:p></o:p>

    Jisme fait un véritable travail de création :<o:p></o:p>

    -corrélation des faits pour produire analyse <o:p></o:p>

    -observation minutieuse du réel pour y puiser un reportage<o:p></o:p>

    -recherche patiente d’une vérité dans l’enquête<o:p></o:p>

    -capacité à faire exprimer par une interviewer le meilleur de sa pensée<o:p></o:p>

    -utilisation de ses connaissances pour un commentaire pertinent<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Produit fini est le résultat d’une démarche intellectuelle et il s’adresse à l’intellect du destinataire, grâce à un savoir faire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)les vertus de l’écrit<o:p></o:p>

    Sans écriture, il n’y a pas de jisme, y compris dans l’audiovisuel. L’écrit papier possède un pouvoir et des qualités que n’ont pas l’image et le son. Notamment la capacité de mettre celui qui lit dans un processus mental différent fondé sur un acte réfléxif, le cheminement intellectuel et non sur un acte réactif émotionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’écrit journalistique (jistique) a d’autres vertus :<o:p></o:p>

    -la souplesse et la clarté, en effet le lecteur est apte à faire sa propre sélection, apte à adapter son propre mode de lecture. Il n’y a pas de linéarité mais organisation, il y a la possibilité de vision d’ensemble. Le jal est un tout dans les mains<o:p></o:p>

    -le plaisir, le feuilletage, la prise en main, la relation à ce journal, à quelque chose de sensuel, participe au plaisir de la lecture.<o:p></o:p>

    -la conservation : l’écrit peut se conserver, c’est du solide.<o:p></o:p>

    -universalité : si la forme visuelle  varie, si le style des articles est différent, en revanche la structuration de la lecture, et la mise en forme des textes reposent sur les mêmes bases. Au fond, il y a un code de lecteur qui est un langage universel (rubrique, article, titre, illustration, légende). Une grande importance à la forme, celle de l’article fini et de sa mise en page. La qualité de l’écriture est primordiale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             4)Le jisme à la française<o:p></o:p>

    Il n’a pas toujours été un métier de médiation. Il a longtemps été au confluant de la littérature et de la politique. Son autonomie s’est construite tardivement, au cours du Xxème s, aiguillonnée par l’influence des anglo-saxons, plus proche de la simple narration des faits. C’est ainsi qu’il s’est complètement extirpé de la gangue littéraire et politique. On a même fait des établissements de formation. Ainsi, deux écoles de jisme réputée, une a Paris et l’autre à Lilles.<o:p></o:p>

    Ce système médiatique interagit avec le politique, le social, l’économique, le culturel mais le jiste est passé d’acteur de la vie sociale à observateur.<o:p></o:p>

    Du coup, la primauté est accordée aux faits et le commentaire est relégué au second plan. Aujourd’hui, la connaissance des règles et techniques est un avantage indiscutable pour être un bon jiste (alors qu’avant, il s’apprenait sur le tas).<o:p></o:p>

    Toutefois, le jiste n’a pas coupé tous les points avec les origines. Il a conservé la qualité de l’écriture, celle de la langue, et d’ailleurs cette écriture jistique a inspiré de nombreux romanciers et essayistes. Elle est avant tout une écriture de la communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             5)Le rôle social des jistes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La circulation de l’information est nécessaire à la vie en société. Pour l’organisation du corps social, l’exercice de la démocratie et finalement toute activité humaine a besoin d’information. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de l a besoin d’information. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de l’information favorise l’exercice de la citoyenneté. Pour cela, les jistes doivent avoir une indépendance d’esprit : carte de journaliste (1936), la clause de conscience, en sont aujourd’hui les signes les plus concrets.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             6)Des milliers de journaux, un seul jisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Depuis la seconde moitié du siècle dernier, la presse s’est considérablement amplifié, et développé et diversifié.<o:p></o:p>

    -la diminution du nombre et de l’influence des quotidiens dit d’information général et politique.<o:p></o:p>

    -parallèlement à cela, montée en puissance de la presse périodique, spécialisée à destination des jaux d’entreprise, d’institution et d’association. Il y a ce que l’on appelle la presse d’éditeur, presse d’association, d’entreprises, presses d’institution.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7)une profession diversifiée<o:p></o:p>

    Il existe bien des facons d’être jiste :<o:p></o:p>

    -les encartés (ou pas). Si l’entreprise a le statut d’éditeur de presse et si les revenus proviennent du jisme, on pourra obtenir la carte de presse<o:p></o:p>

    Cette profession ne se limite pas au jiste titulaire de la carte et notamment presque tous ceux qui travaillent pour la presse d’institution et d’entreprise.<o:p></o:p>

    -les mensualisé et pigistes<o:p></o:p>

    on peut exercé ce métier sans être attaché une seule entreprise. La pige, c’est ce que l’on libre au coup par coup. Le terme désigne  aussi la rémunération qui s’y attache. Il y a deux sortes de pigistes : ceux qui sont déjà employé dans un journal et mais qui pige pour d’autres, et ceux qui ne sont pas salarié mensualisé d’un seul journal. En groupe, un journaliste sur cinq.<o:p></o:p>

    Le travail de pigistes régulier à trois caractéristiques majeures :<o:p></o:p>

    1)il est solitaire<o:p></o:p>

    2)ces revenus ne sont pas fixe.<o:p></o:p>

    3)il nécessite des capacités d’imagination.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -les debout ou assis<o:p></o:p>

    Il y a d’un coté ceux qui pratiquent assis au bureau et ceux qui quittent le bureau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -les sédentaires et les nomades<o:p></o:p>

    Certains jistes font toute leur carrière dans le même journal et dans la même rubrique. D’autres changent d’entreprises, bougent, s’adaptent à des facons de faire, à des publics, à des orientations rédactionnelles parfois fortes éloignées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Les spécialistes et les polyvalents<o:p></o:p>

    La plupart des journalistes ajoutent à leur compétence professionnel général , une compétence spécifiques dans un domaine particulier. A l’inverse, une minorité de jistes sont polyvalents.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -les vedettes et les soutiers<o:p></o:p>

    les vedettes sont celles du petit écran ou star des interviews politiques, présentent les journaux télévisés ou même les envoyés spéciaux.<o:p></o:p>

    La presse écrite a aussi ses vedettes, même si elles sont moins connues.
    mais l’immense majorité des jistes professionnels sont d’obscurs, des sans grades, ils ne tirent pas de gloire particulière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    8) un métier en évolution<o:p></o:p>

    La pratique a évolué. On en est plus au temps de la gazette (1ère fois en 1631, en France par Renaudot)<o:p></o:p>

    Le nombre titulaire de la carte professionnel a quintuplé en 50 ans. 4facteurs dominent les évolutions actuelles :<o:p></o:p>

    1-la diversification des média. Montée en puissance de la presse d’entreprise, des institution, explosion de la radio, installation de la TV.<o:p></o:p>

    2-la massification de l’information.<o:p></o:p>

    C’est le phénomène le plus important. Le nombre d’information en provenance de tous les secteurs d’activité a augmenté de façons incalculables, et surtout, mondialisation des informations par intermédiaire du réseau internet. Il en résulte un accroissement énorme de la quantité d’information.<o:p></o:p>

    3-Accroissement du niveau d’instruction  de la population.  Scolarité obligatoire jusqu’à 16ans et les lecteurs sont devenus plus exigeants, il faut même ajouter à cela la nécessité par les journalistes du Xxème s de pratiquer au moins l’anglais.<o:p></o:p>

    4-les techniques ne cessent de se perfectionner. La grande révolution de l’information ne fait que commencer. Ordinateur personnel est devenu la bonne à tout faire. A tout cela s’ajoute l’usage du téléphone mobile, de l’ordinateur portable, qui on fait oublier l’un des problèmes qui a été autrefois de trouver une cabine pour dicter l’article à la secrétaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    9) Qualité et aptitudes du bon jiste.<o:p></o:p>

    Le jisme est une profession exigeant car soumis à un résultat. In fine (a la fin), c’est le lecteur qui décide de la valeur du produite.<o:p></o:p>

    Quels sont les qualités et avantages du bon jiste ? Les plus importants sont :<o:p></o:p>

    -bonne connaissance du français.<o:p></o:p>

    -la pratique de l’anglais (écrit et parlé)<o:p></o:p>

    -la curiosité et fraîcheur d’esprit, pour s’intéresser à tout et avoir envie de savoir.<o:p></o:p>

    -la rapidité de compréhension (capacité à comprendre, travailler vite et beaucoup)<o:p></o:p>

    -doit faire preuve d’ouverture aux autres (sociabilité)<o:p></o:p>

    -esprit d’analyse et de synthèse<o:p></o:p>

    -faire preuve d’humilité, de modestie (doit respecter les autres, faits, lecteurs, doit accepter critique)<o:p></o:p>

    -la rigueur (objectivité)<o:p></o:p>

    -la créativité<o:p></o:p>

    -la disponibilité (actualité ne s’arrête pas donc risque de passer à coté d’un sujet)<o:p></o:p>

    -adaptabilité (aux genres, situation, mode de vie, voyage)<o:p></o:p>

    -persévérance (ne doit pas céder aux découragements)<o:p></o:p>

    -une bonne santé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II- ECRIRE POUR DES LECTEURS <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le jiste n’écrit pas pour lui mais pour le lecteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)      Informer, c’est choisir<o:p></o:p>

    Tout journal procède une série de choix. Il y a 4 bonnes raisons pour le faire ! <o:p></o:p>

    1-la surabondance de l’information<o:p></o:p>

    le lecteur attend de son journal qu’il fasse le tri à sa place, qu’il lui propose sa sélection et qu’il lui indique une hiérarchie.<o:p></o:p>

    2-le temps dont dispose le lecteur. Ce temps est limité. On estime que l’habitué régional consacre en général une demi heure<o:p></o:p>

    3-l’interet du lecteur.<o:p></o:p>

    Il nous renvoit à la loi de proximité (à voir plus loin).<o:p></o:p>

    4-les objectifs du journal<o:p></o:p>

    Peuvent être politiques, commerciaux, de managment. On ne doit jamais oublier que le jal est une entreprise commerciale et que ces choix ne sont pas neutres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A travers ces choix de bases, qu’impose l’attitude général du lecteur, va se construire l’identité du jal, son originalité, sa spécificité. La démarche jistique, parce qu’elle prend en compte d’abord le lecteur, ensuite le sujet et non l’inverse, est plus proche de celle du pédagogue que celle du cherche scientifique.<o:p></o:p>

    Le jiste a un objectif d’efficacité par rapport à son public.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)les choix du rédacteur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pratique professionnelle est une succession de choix personnel.<o:p></o:p>

    1-choix de ses sources<o:p></o:p>

    2-choix d’un angle sous lequel il traitera l’événément.<o:p></o:p>

    3-choix d’information <o:p></o:p>

    4-choix d’un type d’article (synthèse, interview, reportage…)<o:p></o:p>

    5-choix d’une longueur (adaptée à son sujet. Souvent, longueur imposée par la maquette de base)<o:p></o:p>

    6-choix d’un plan (va régler construction logique de l’article, enchainement des paragraphes)<o:p></o:p>

    7-choix d’un style d’écriture et d’un tout (palette large).<o:p></o:p>

    8-choix d’un titre<o:p></o:p>

    9-choix d’illutration<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    les choix du lecteur<o:p></o:p>

    Une pratique commune à tous les lecteurs, c’est le feuilletage. <o:p></o:p>

    Comment procède-t-il ? Souvent, il commence par la une, eta tendance ensuite a sauté à la dernière page. Ensuite il parcourt l’intérieur en s’arretant sur les éléments visuel qui accroche. C’est le premier niveau de lecture. Formé par titre de la page une, bandeau de rubrique, la titraille (titre, sur et sous, gros), les illustrations, les signatures, les rdv et le sommaire (tout début du quotidien). Ces éléments vont permettre un premier choix.<o:p></o:p>

    Puis deuxième niveau de lecture, celui de la lecture rapide.<o:p></o:p>

    Se fonde sur le chapeau (orientation principal et accroches, placé à l’intérieur du texte, les encadrés, (txt lié à l’article), attaque de l’article (dernière phrase), légende d’illustration. Ce deuxième niveau de lecture suffit au lecteur pressé. Il s’arrête à cette étape.<o:p></o:p>

    Troisième niveau de lecture : lecture approfondie :<o:p></o:p>

    Archi d’ensemble est essentielle pour créer habitude de lecture et dans chaque page, les éléments visuels  (place, grosseur, etc.) déterminent largement l’accès au texte.<o:p></o:p>

    Les trois niveaux de lecture sont indépendants les uns des autres.<o:p></o:p>

    Conséquences :       -on doit répéter l’information (dans le titre, chapeau, début article)              -on ne doit pas enchaîner un chapeau sur un titre, sont indépendant, ni début d’un article sur un chapeau, notamment emploi de l’adj démonstratif « ce » employé par débutant ou non professionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)Le message essentiel<o:p></o:p>

    Un article de presse est enserré dans une contrainte de place important. On calibre les articles en feuiller (environs 150 signes comprenant espace ponctuation et lettres) La plupart des articles de presse en dehors des brèves qui sont très courts sont compris entre un et quatre feuillets, il faut se limiter et restreindre l’angle, donc choisir dans les informations.<o:p></o:p>

    Autre donnée : concentration du lecteur. Le lecteur ne retiendra de l’article qu’une seule information, une seule idée forte. Cette information centrale, c’est le message essentiel. Principe fondateur de l’écriture jistique est de choisir un message essentiel, dont va découler l’angle de l’article dans lequel vont s’organiser grâce au plan. Les informations retenues. Le titre de l’article, chapeau, début de l’article devront s’inscrire systématiquement dans cet angle. On distingue dans la pratique deux catégories de messages essentiels :<o:p></o:p>

    1-le message essentiel du fait d’actualité, constitué par la réponse au questions de référence (qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ?)<o:p></o:p>

    2- le message essentiel de l’article de synthèse, d’enquête, d’opinions, de reportage à délivré un message au lecteur. Idée centrale doit être claire et précise pour construire autour d’elle un article fort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5)les grandes fonction du journal<o:p></o:p>

    Le véritable patron du jiste c’est le lecteur. Que recherche-t-il dans le jal ? 5 fonctions importantes :<o:p></o:p>

    1-fonction d’usage et de service <o:p></o:p>

    2-fonction de rêve et de distraction<o:p></o:p>

    3-fonction d’identification et d’intégration (lecteur doit avoir l’impression de faire partie d’un ensemble, partie du jal, caractère affectif, se sent intégrer à un groupe social)<o:p></o:p>

    4-fonction miroir (lecteur aime qu’on parle de lui. Il veut retrouver dans le jal une partie de son univers)<o:p></o:p>

    5-fonction critique (attend de son jal qu’il transcrive l’actualité et toute actualité, pas seulement celle fabriquer par les services de communication. Jiste a un role sociale, celui de traquer la vérité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    6)Quoi de neuf docteur ?<o:p></o:p>

    Une des attentes du lecteur qui ne varie pas, est la question : Quoi de neuf ?<o:p></o:p>

    Pour qu’un fait nouveau accède au statut de nouvelle, il faut qu’il est été jugé interessant. Par qui ? <o:p></o:p>

    àla compétence du jiste qui doit savoir apprécier la valeur de l’information. <o:p></o:p>

    à les choix de l’équipe jistique ou de la rédaction dans son ensemble. <o:p></o:p>

    à les normes imposées par le système médiatique qui fonctionne comme un gigantesque réseau de remontée d’information. <o:p></o:p>

    à le public auquel on s’adresse. Un fait nouveau peut être important pour une catégorie de lecteur et pas pour d’autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7)la loi de proximité<o:p></o:p>

    D’une manière général, ce qui est intéressant pour le public, ce qui le touche c’est ce qui est le plus proche de lui. C’est ce que les jistes appellent la loi de proximité. Cette loi a plusieurs composantes :<o:p></o:p>

    1-l’actualité (on est plus réceptif à des événements, situations qui se produisent dans le moment présent. On s’intéresse à ce qui est nouveau, pas ce qui dure.<o:p></o:p>

    2-les grands instincts (cad tout ce qui concerne l’être humain dans ces dimensions fondamentales. Ex : instinct vital, l’amour, plaisir, mort, haine, violence)<o:p></o:p>

    3-la géographie : le lecteur s’interesse à ce qui est géographiquement le plus proche de lui, sa ville, sa région, son pays, par décision, c’est ce qu’on appelle la loi du mort kilomètre, on minimise un événement lointain même si c’est dramatique<o:p></o:p>

    4-le groupe socioprofessionnel : pas besoin d’identité et de rattachement<o:p></o:p>

    5-appartenance socioculturelle<o:p></o:p>

    6-la vie quotidienne : en rapport avec gestes et préoccupation de chaque jour, les 6magasines les plus achetés sont des magasine de programme TV<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    8)Un jal facile à vivre<o:p></o:p>

    Il faut se mettre à la portée du lecteur. La lecture ne doit pas être une corvée. Le jiste est donc nécessairement un vulgarisateur, un pédagogue, doit s’efforcer de clarifier, simplifier, expliquer, on a besoin de sa médiation. Il doit en quelque sorte prédigéré les aliments qu’il donne à gouter au lecteur. Pour cela, il y a un certain nombre de règle :<o:p></o:p>

    -il doit raconter des histoires (en effet, un article n’est pas un compte rendu d’expérience scientifique  ni un rapport administratif.<o:p></o:p>

    Il faut raconter des histoires, mettre en scènes des personnages, décrire les choses de la vie. Ex : le lecteur aime lire son jal favori une belle narration de math de football.<o:p></o:p>

    -l’ennui naquit un jour de l’uniformité. Ne pas ennuyer le lecteur, donc faire varier les sujets, contenu, varier les modes d’écriture, cad les angles et les genres jistique, varier la présentation, aspect visuel. En effet, le lecteur a besoin de cette diversité d’approche, a besoin d’être surpris. Le jisme est donc un métier où la créativité et l’imagination occupent une grande place.<o:p></o:p>

    9)Garder la confiance de ces lecteurs<o:p></o:p>

    Une relation forte s’établit entre récepteur et émetteur d’information, ou l’affectif à sa part. On ne demande au jiste l’objectivité mais l’honnêteté, cad la pratique scrupuleuse du métier. 3 manquements peuvent détruire la confiance : <o:p></o:p>

    1-l’inexactitude (des fautes, des nouvelles mal orthographiés, des faits « à peu près » ou faux. Aussi le B.A BA du métier de jiste, c’est la vérification, doit se documenter, vérifier ses sources.<o:p></o:p>

    2-la mauvaise qualité de l’information qui donne naissance à des articles creux ou gonflé. Le lecteur en veut pour son argent.<o:p></o:p>

    3-les entorses à la déontologie.<o:p></o:p>

    Ex : être à la fois juge et parti. <o:p></o:p>

    2ème ex : promotion et non information<o:p></o:p>

    3ème ex : touche de l’argent ou avantages en nature pour rédiger l’article.<o:p></o:p>

    4ème ex : non respect de la vie privée<o:p></o:p>

    5ème ex : plagiat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III- ECRIRE POUR S’INFORMER<o:p></o:p>

    Le jisme, c’est la vie. Une vie divers et infinie. Dans la multitude de fait, qu’est-ce qui va etre de l’information ? Un des critères est que cette nouvelle est destinée à un public, à des lecteurs et ceci doivent pouvoir y accéder facilement, se l’approprier. Ce qui distingue le langage jistique c’est qu’il est un langage de communication. Ce qui est donc important, c’est la manière et le contenu. Le lecteur a besoin d’être informé, c’est ce qui le pousse à acheter. Aussi faut-il lui offrir une prose agréable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)      Prendre en compte le lecteur<o:p></o:p>

    Quelles sont les caractéristique de l’information jistique ?<o:p></o:p>

    1-Elle doit être la plus complète et la plus précise possible<o:p></o:p>

    2-Elle doit présenter un interet humain.<o:p></o:p>

    L’information est tout le contraire de l’abstrait, la théorie et du concept.<o:p></o:p>

    3-Information jistique doit surprendre le lecteur par un sujet aucquel il ne s’attend pas ou un angle original de traitement. <o:p></o:p>

    4-Elle ne doit pas non plus inventer. Information jistique est la description de la réalité social, pas sa reconstitution. Imaginaire n’a rien à faire ici.<o:p></o:p>

    5-il doit y avoir une mise en forme jistique pour que le lecteur y accède sans difficulté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)informations pratiques<o:p></o:p>

    Première fonction du jal est celle de l’usage et du service, ce qu’il est convenu d’appeler informations pratiques. Un jal fonctionne comme un guichet de renseignement. On trouvera en effet dans un jal les horaires de spectacle, les coordonnés d’association cité dans un article, le bulletin météo France et même les programmes TV. Si on prend un jal comme « L’ETUDIANT », mensuel, celui-ci s’est fait depuis vingt ans champion dans l’informations pratique pour les lycéens et étudiants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    La caisse de résonance des évolutions sociales<o:p></o:p>

    Au dela ou derrière les faits d’actualités, il y a les situations. Certains types d’article au genre jistique sont plus appropriés pour en rendre compte :<o:p></o:p>

             -Le reportage (description)<o:p></o:p>

             -l’enquête (investigation)<o:p></o:p>

             -l’interview (qui retranscrit une opinion)<o:p></o:p>

             -analyse<o:p></o:p>

    Le jiste doit être attentif à sasir les evolutions sociales à travers actualités de tous les jours. Peut on se fier seulement à ses intuitions, à ses capacités personnelles d’analyses. On notera que les jistes, font de plus en plus appelle ouvertement aux experts, notamment universitaire ou chercheur pour expliquer au public des faits à leurs places. Les jistes ne font le plus souvent que donner du retentissement à des faits en les portant à la connaissance du public et en leur donnant de l’importance. On pourrait dire pour schématiser le jisme qu’il dévoile, dramatise, amplifie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)organisation en rubrique<o:p></o:p>

    Pour que cette richesse informative soit accessible aux lecteurs, il faut une organisation de l’espace rédactionnel. C’est l’architecture du jal qui définit la succession des rubriques, le contenu précis de ces rubriques, décidé par l’équipe rédactionnelle ou le comité de redaction  s’apelle un chemin de fer. Sans cette organisation qui imprime aussi une hiérarchie, le lecteur serait totalement désorienté. Le rubriquage permet de créer une habitude de lecture qui facilite l’usage régulier du quotidien ou du périodique et qu’il ne convient ensuite de ne pas bousculer pour ne pas risquer un rejet du lecteur.<o:p></o:p>

    Conséquence de l’organisation en rubrique : les jistes sont appelés le plus souvent à se spécialiser dans un domaine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5)Information, explication, commentaires<o:p></o:p>

    La fonction du jisme est de porter les faits à la connaissance du public, mais aussi d’émettre des jugements. Information et commentaire, le lecteur aime qu’il soit bien distinct mais le jisme français a longtemps pratiqué l’amalgame. <o:p></o:p>

    Pour qu’elle soit utile, une information brut doit être accompagné de compléments indispensable à sa compréhension par des lecteurs. Le rédacteur apporte cette première valeur ajouté. Il veut aller plus loin dans son travail et en apporter 2autres !<o:p></o:p>

    àvaleur ajoutée de l’explication, de l’analyser grâce à ces connaissances, ces compétences, sa culture.<o:p></o:p>

    à valeur ajoutée du commentaire, son opinion, la référence à ses convictions, ces valeurs qu’il partage.<o:p></o:p>

    Information, explication commentaire : Si le premier terme est la base, le deuxième permet au rédacteur de mettre en perspective et de donner du sens, le lecteur en a besoin. Ces taches sont plus importantes que le commentaire.<o:p></o:p>

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