•              DEFINITION DE LA DG <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    ð    Observation : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ensemble des phénomènes psychosociaux dans les petits groupes et l’étude des lois Naturelles qui les régissent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Science de ces phénomènes dans un groupe dit « primaire » et l’identification de ses lois internes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etudes :<o:p></o:p>

    ð    Relation entre un groupe primaire et son environnement. Les inter-influences sont susceptibles de modifier le groupe et l’environnement.<o:p></o:p>

    ð    L’influence du groupe primaire, sur le comportement des individus qui le compose, suivant le regard posé du groupe sur l’individu. Expérience des climats (autoritaire, démocratique,…) et sociométrie.<o:p></o:p>

    ð    Vie affective des groupe => « vécu groupal » => [« Le groupe n’est pas la somme des individus qui le constitue » (Lewin)], de leur sentiments, qui composent le groupe.<o:p></o:p>

    ð    Le facteur de cohésion et de dissociation, dans les groupes primaires, étant associés à la temporalité qui assure l’existence du groupe.<o:p></o:p>

    ð    Méthode :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Méthode de groupe pour agir, voire soigner la personnalité ; pour que le groupe agisse sur l’individu, pour que les petits agissent sur les grands groupes => groupes d’influence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le regard pèse car il interprète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utiliser le groupe pour changer les individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle va exercer une action psychologique qui oriente l’individu et le groupe vers des phénomènes de changement par le moyen du groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On aboutit à des « groupes d’influence » et des « groupes de manipulation ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce sont les recherches qui ont amené les études sur la manipulation ; mais aussi déclenché la méfiance du public vis-à-vis des psychologues. [Expérience de Milgram : I comme Icare (éléctro-choques)]<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    On utilise les méthodes de DG pour soigner les troubles de la personnalité. On se sert de la situation de relation interpersonnelle dans un groupe pour le diagnostique du trouble et son traitement.<o:p></o:p>



    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tous les courants ayant contribué à l’étude de la DG.<o:p></o:p>



    CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES DU GROUPE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1) Interaction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Suppose une relation directe et une inter influence des réactions et une interpénétration des cadres de référence. => « Echange » : - directs<o:p></o:p>

                                                     - verbaux ou nvb<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le groupe influence les attitudes de l’individu.<o:p></o:p>

    ð    on n’est jamais dans un groupe comme on est seul => Représentation et regard des autres modifient notre comportement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réaction électrodermale : mesure en fonction de ce que la personne voit et entend => comment évolue l’émotion => taux émotionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 )Emergence de normes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Normes des règles de conduites structurent et supportent le groupe. <o:p></o:p>

    Dans un groupe primaire, elle se constitue avec le temps.<o:p></o:p>

    ð    Ce qui est « conforme » à ces normes est considéré comme « bien ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour les membres du groupe, l’ensemble de ces normes constitue son code des valeurs de groupe (psychosocio) => donc il varie d’un groupe à l’autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mafia : code des valeurs de groupe : code social. Permit de tuer, torturer … =< « bien » dans ce groupe là.<o:p></o:p>

    ð    face à des normes qui cautionne ce comportement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La dimension cachée E.T.Hall<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expérience de Hawthorne – Mayo<o:p></o:p>

    Sur environ 7 ans.<o:p></o:p>

    Modèle de conduite : ne pas dépasser le rendement quotidien ; celui qui contrevenait à cette règle était appelé 1 « jaune ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    travail de câbleur : le + noble, soudeur : le – noble.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3) Existence de but collectif commun<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Résoudre un problème, effectuer une tâche, s’organiser défensivement, survivre … => but commun.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Communauté de but : ciment du groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    par ce critère là, le groupe a une cohésion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    4) Existence d’émotion et de sentiment collectif<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Situation dans lesquels se trouve le groupe, sa gestion des interactions et aux réactions collectives.<o:p></o:p>

    ð    Engagement d’un groupe => but commun.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Carl Rogers l’a appelé l’Empathie => comprendre les choses ensemble => réaction notable (ex : téléthon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lewin : « Le groupe n’est pas la somme des individus », c’est pareil pour les émotions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    5) Emergence d’une structure informelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De l’ordre de l’affectivité et qui est l’organisation et la répartition de la sympathie, antipathie, les voix par lesquels circulent l’influence.<o:p></o:p>

    La position des membres dit « populaires » et ceux dits « rejetés ».<o:p></o:p>

    Naissance de sous groupe dans le groupe avec des pôles de conflits ou d’attraction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Non officielle et souvent non conscient <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle peut entrer en conflit ou en opposition avec une structure formelle imposée de l’extérieur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    tout se maintient à la force du groupe restreint et de ses normes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    6) Existence d’un inconscient collectif<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire commune vécue par le groupe, son existence collective et son passé sont des sources de problème latents ou de point sensibles, qui, sans être présent à la mémoire immédiate, font partie du groupe et en explique les réactions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le groupe n’a pas conscience des phénomènes psychologiques qui détermine leur conduite en groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Courant des psycha de groupe <o:p></o:p>

    ð    mettent en évidence un fonctionnement de groupe parallèle au fonctionnement individuel.<o:p></o:p>

    ð    On peut expliquer la psycha des groupes grâce à freud.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    DIDIER ANZIEU<o:p></o:p>

    Mécanisme inconscient motivant les conduite, mais étant inconscient, il est difficile de les identifier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    7) Etablissement d’un équilibre interne et d’un système de relation stable avec l’environnement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A travers les difficultés d’existence le groupe engendre un double système d’équilibre :         interne / externe<o:p></o:p>

    Inter groupal         rapport au contexte <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Si remise en question de cet équilibre par certains évènements, le groupe, s’il résiste et survie, tend à reconstituer un nouvel équilibre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conclusion : permettre de comprendre pourquoi divers groupe sont, malgré leurs diversité de membre, de personnes, de but, de style d’existence, sont des groupe primaire appelés + communément « petits groupes » ou « groupes restreints »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    DIFFERENCIATION AVEC LES AUTRES TERMES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1 – Différent de la foule<o:p></o:p>

    Foule = rassemblement épisodique d’un grand nombre d’individu non nécessairement les mêmes, prédisposés à l’apathie [absence de réaction] devant un meneur et à la contagion des émotions et aux actions paroxystiques [exagération, exacerbation].<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 – Différent de la bande <o:p></o:p>

    Caractérisée par la recherche du semblable et le renforcement de l’identification à celui-ci.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 – Différent d’un groupement, d’une association<o:p></o:p>

    Dont le but est de confier à des représentants actifs la défense des intérêts communs à des gens qui ne se connaissent guère personnellement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4 – Différence d’un groupe primaire ou organisation<o:p></o:p>

    Qui rassemble un assez grand nombre d’individus en vue de tâches différenciée et régie les rapports entre les individus par rapport à l’institution selon les structures et les règles de fonctionnement préétablies dans l’institution.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p> </o:p>

    DEFINITION DU GROUPE PRIMAIRE

    <o:p> </o:p>

    Si on considère l’histoire de la DG, on constate l’émergence de réalités sociales qui pourraient constituer des petits groupes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour qu’un groupe soit Primaire :<o:p></o:p>

    ð    découpage ne correspond pas à une catégorie abstraite : + d’1 point commun :<o:p></o:p>

    Fumeurs, médecin, ados … Groupe primaire n’est ni une catégorie démographique, ni d’âge ou d’activité, ni économique ou socio-économique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Groupe primaire limité par le nombre <o:p></o:p>

    ð    Groupe restreint.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Chacun se connaît et se reconnaît et peut établir avec les autres des relations personnelles. On note l’existence de relation de chacun avec tous (au moins par le regard)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Il constitue une unité psychologique spécifique qui rend les membres solidaires par rapport à l’environnement naturel ou social<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    En opposition au groupe secondaire : relations indirecte, sentiment d’appartenance global, communication par intermédiaire. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Nécessité d’existence d’une unité psychologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Charles Cooley (1909) invente la DG (terme empreinte à Tönnis)<o:p></o:p>

    ð                        Fait la différence entre :<o:p></o:p>

                      Communauté et                                               Société organisée <o:p></o:p>

    - Relation Directes et personnelles                              - Réaction structurées impersonnelles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les individus qui composent le groupe primaire ont intégré en eux un « NOUS » qui s’est substitué au « je ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par opposition, les groupes secondaires se caractérisent par des relations indirectes et un sentiment d’appartenance globale => Communication par intermédiaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les critères :<o:p></o:p>

    -         Perception différenciée de chacun des membres <o:p></o:p>

    -         Affinité<o:p></o:p>

    -         La différence des tâches et la fréquence des réunions.<o:p></o:p>

    ð    L’efficacité dépend de la cohésion des buts communs du groupe.<o:p></o:p>

    -         Le groupe est une mini socio culture<o:p></o:p>

    -         « Le groupe n’est pas la somme des individus qui le constitue »<o:p></o:p>

    -         L’énergie du groupe est au service de deux fonctions :<o:p></o:p>

    o       Conservation<o:p></o:p>

    o       Progression vers des buts <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    LES DIFFERENTS COURANTS DE LA DG : COURANTS ET CONTEXTES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    CONTEXTE <o:p></o:p>

    Discipline existe que si elle a un support scientifique :<o:p></o:p>

    A. Mucchieli est en train de l’installer, il s’appuie sur la systémique<o:p></o:p>

    Devient spécifique à l’info com.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’approche par contextualisation<o:p></o:p>

    Fait communicationnel => interaction et contexte identifié, avec des caractéristiques<o:p></o:p>

    Devient LE Support d’information com.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’étude des petits groupes humains a été influencée par des courants et des contextes qui ont contribué à modéliser la DG.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A – Les courants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1 – Le Modèle empreinté à l’électromagnétisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un groupe est un champ de force qui s’exerce à l’intérieur d’une zone de liberté laissée par les institutions sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La conduite de groupe est la résultante de la combinaison de ses forces selon des lois psychosociologiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    K.Lewin est l’inventeur de la conception générale de champ. Il tire certaines lois, dont une très importante : « Tout groupe fonctionne suivant un équilibre quasi – stationnaire  et résiste à tout changement, autre que des variations autour de cet équilibre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    => Expérimentalistes travaillent sur des groupes artificiels, autour de ces lois.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A la différence de Moreno qui travaille avec les prostituée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Peu avant sa mort, il a abandonné cette théorie à cause d’un manque d’explication sur certains mouvements de groupe résultant de phénomènes inconscients qui mobilisent le groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     Dés qu’il y a un groupe, il veut résister à l’attaque <o:p></o:p>

    Ø     Théorie de la résistance au changement<o:p></o:p>

    Ø     Etudes sur les comportements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Festinger : Dissonance cognitive : décision => on se donne raison à tout bout de champ sur ses choix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Certains continuent à utiliser ce modèle dans la formation continue / professionnelle.<o:p></o:p>

    On considère qu’une émulation par le groupe favorise un meilleur apprentissage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 – Le modèle psychanalytique<o:p></o:p>

    Freud montre que l’identification des membres d’un groupe au même idéal du « Moi » assure la cohésion du groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : le modèle individuel du psychisme humain donne le modèle psychique humain du groupe => Inconscient collectif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il a indiqué avec ses 2 topiques que :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1° topique :<o:p></o:p>

    Dans notre « boite noire », il y a <o:p></o:p>

    - l’Inconscient : Mémoire<o:p></o:p>

    - le préconscient : Trace de notre éducation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2° topique : <o:p></o:p>

    Relation Cs / Incst<o:p></o:p>

    Surmoi : socialisation et filtrage des pulsions <o:p></o:p>

    Moi : être social après filtrage.<o:p></o:p>

    Ca : pulsions <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le surmoi crée un idéal du Moi, un être merveilleux, il nous pousse à être là.<o:p></o:p>

    ð    CS et Incst<o:p></o:p>

    ð    Il fonctionne avec des idéaux extrêmement forts.<o:p></o:p>

    o       Le groupe aussi se base sur ces idéaux. Ex : assoc° caritatives.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    M. Klein : elle considère qu’il y a dans chaque groupe une dimension imaginaire.<o:p></o:p>

    L’imaginaire permet de croire en une cohésion parfaite.<o:p></o:p>

    Le symbolique permet de tendre vers des buts communs.<o:p></o:p>

    Ex : groupe autoritaires => Ambivalence face à l’autorité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A l’intérieur d’un groupe non directif on peut voir survenir une régression dite « non archaïque » avec une angoisse de morcellement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les sentiments de dépression et de persécution peuvent être associés à ces groupes non directifs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La notion de climat plus particulièrement Gestaltiste d’un groupe réel ou artificiel est lié à un fantasme sous jacent commun.<o:p></o:p>

    Ce fantasme exprime et explique cette envie d’être en groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Référence A.T. => scénario de vie<o:p></o:p>

    Dans l’entreprise : Culture d’entreprise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’intervention psychanalytique vise à rendre chacun des membres sensibles à la présence du fantasme afin de s’en dégager ou de l’utiliser d’une façon plus favorable au groupe.<o:p></o:p>

    Référence en DG : R. Kais, D. Anzieu, E. Enriquée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : psy dans entreprise : résoudre un conflit => identification du fantasme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La référence à la psychanalyse renvoie à une méthodologie de type clinique et non expérimental.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·        Les applications différentes de la psychanalyse et de l’expérimentalisme (K. Lewin) vient du souci d’amélioration de l’efficacité individuelle et sociale par le petit groupe.<o:p></o:p>

    ·        Pour les psychanalystes le groupe est le moyen d’établir entre les personnes une communication plus véridique, plus humaine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psycha et expérimentale : Modèles et concepts de psycha Analytique => transposés dans une description et une explication des phénomènes relationnels structuraux et affectifs dans les groupes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 – La perspective Lewinienne <o:p></o:p>

    Kurt Lewin applique la gestalt théorie à l’étude des groupes et il envisage le groupe comme un tout, dont le fonctionnement est autonome.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Selon lui, en agissant sur un élément privilégié, on peut modifier la structure d’un ensemble.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il élabore des modifications en labo sur des groupes artificiels, puis il applique ces modifications à des groupes réels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     Selon l’auteur, le petit groupe modifié est l’Agent de Changement Social à l’intérieur de secteur plus vaste de la collectivité.<o:p></o:p>

    Ø     Le groupe est un double système interdépendant entre :<o:p></o:p>

    o       Les membres et<o:p></o:p>

    o       Les éléments du champ.<o:p></o:p>

    Ø     Le champ : contexte, environnement, issu de l’électromagnétisme.<o:p></o:p>

    §        Normes, buts, représentation du milieu interne et externe, la division des rôles, la définition des statuts.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la même perspective : Kaufmann<o:p></o:p>

    Il pose une théorie du champ dans les sciences de l’homme (1963). L’hypothèse générale de l’ouvrage :<o:p></o:p>

    Le système des interdépendances d’un groupe donné, à un moment donné, explique les conduites de ses membres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Thèmes émergeants de ces études :<o:p></o:p>

    -         Climat<o:p></o:p>

    -         Moral<o:p></o:p>

    -         Autorité<o:p></o:p>

    -         Prise de décision (60-70)<o:p></o:p>

    -         Rôles et attitudes <o:p></o:p>

    -         Créativité<o:p></o:p>

    -         Négociation<o:p></o:p>

    -         Résistance au changement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Kurt Lewin et la fondation du centre de recherche sur la DG <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout groupe se forme et s’installe dans une « forme » selon l’équilibre des forces et des tensions et selon le champ perceptif des individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La notion d’équilibre d’une forme associée à celle de Dynamique des énergies permet d’analyser l’organisation et les changements dans les groupes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1923, Lewin émigre au USA, quittant l’école de la Gestalt théorie (Allemagne) où il étudiait des ensembles de configurations signifiantes par rapport auquel se situent et agissent les individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Gestalt : « Psychologie de la bonne forme » c'est-à-dire une forme prégnante qui se détache d’un fond non structuré, constituant ainsi un ensemble limité, structuré.<o:p></o:p>

    Famille : règles, normes posées => constituent une forme par rapport au fond : Système Social ambiant, où il y a certainement d’autres formes …<o:p></o:p>

    => Donne des références à la famille,<o:p></o:p>

    => Qui comblent les manques extérieurs<o:p></o:p>

    => Qui permettent de résister à d’autres formes ou fonds.<o:p></o:p>

    La bonne forme : celle qui structure, mais pas une seule : plusieurs, selon le groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’étude de Kurt Lewin est au niveau de la perception. Puis il étudie l’individu par rapport à la configuration générale de son espace de vie ou champ psychologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Champ psychologique : organisation et configuration des significations  que les choses, les êtres et les situations ont pour l’individu. Psychologie en terme d’espace : psychologie topologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Kurt Lewin s’intéresse au groupe en temps qu’ensemble, que climat psychologique ou se détermine des conduites individuelles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1946, il quitte Harvard pour Ann Arbor où il intègre le centre de recherche sur la DG dans l’institut pour la recherche sociale. (ISR)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Kurt Lewin conduit dans New Britan une session historique d’où née le « T-Group », qu’on appellera par la suite les groupes de parole (fondée sur la parole libre des participants).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si pour Kurt Lewin, les groupes sont des totalités dynamique résultants des interactions entre les différents membres, c’est en fonction de l’organisation perceptive de l’espace social que les énergies mise en jeu se complètent où se combattent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par exemple : LE GROUPE EN CHANGEMENT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Kurt Lewin : si le groupe est un champ de force, alors, l’intégration de l’information dans le champ perceptif du groupe va déclancher le changement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    DG – Processus de changement – Kurt Lewin => Toujours liées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le changement des habitudes alimentaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1943 : Pénurie de viande, gâchis des abats. => nécessité de changer les habitudes alimentaires aux USA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1° solution : Campagne de communication => c’est moins cher et aussi bon => Changement négligeable : 8%<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2° solution : fait appel à Kurt Lewin, il constate que c’est la ménagère, élément de décision qu’il faut toucher.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             Groupe 1 : Autorité (médecin) explique et informe pour diminuer les réticences<o:p></o:p>

     à 3% agissent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Augmentation de la pression vers le changement, sans efficacité à Trop de pression ou pas assez.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             Groupe 2 : Par quel moyen peut-on changer la conso° de viande ? <o:p></o:p>

                                Explique seulement que c’est une nécessité vitale.<o:p></o:p>

    ð    Discussion <o:p></o:p>

    o       Ménagère parlent de leurs comportements<o:p></o:p>

    o       Analyse des attitudes et les soumet au groupe <o:p></o:p>

    ð    Pouvoir de conviction notable<o:p></o:p>

    ð    Met en évidence des craintes suggestives possiblement dépassables.<o:p></o:p>

    ð    Résolution prise par le groupe<o:p></o:p>

     à 32 % modifient leurs actes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Kurt Lewin réduit les résistances qui s’opposent au changement en déplaçant les énergies du groupe vers un nouvel équilibre.<o:p></o:p>

    ð    Convaincre une personne par une autre n’est pas adapté puisqu’on est face à un processus de groupe<o:p></o:p>

    ð    Réduire les craintes <o:p></o:p>

    ð    Déplacer les normes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est plus facile de changer les habitudes d’un groupe que celles des individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il existe toujours un facilitateur du changement (dans ce cas, la ménagère) c’est le leader d’opinion, et elle se comporte en « portier ».<o:p></o:p>

    Dans tous les groupes, les individus agissent dans un système d’équilibre. Chaque groupe possédé de son champ dynamique d’équilibre avec ses canaux de communication, ses frontières, portiers et ses barrières. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’écueil de Kurt Lewin : a ne pas tenir compte de l’aspect inconscient, on gomme le fantasme => mise en scène dans laquelle on est acteur : Nos représentations. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA NOTION DE CRISTALISATION / PROCESSUS DE CHANGEMENT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 étapes :*<o:p></o:p>

    a) restructuration du champ perceptif<o:p></o:p>

    b) réduction de la tension<o:p></o:p>

    c) Possibilité de changement<o:p></o:p>

    Changement qu’un petit groupe peut entraîner le changement du gd groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec le concept « Changement » : « Résistance au changement » <o:p></o:p>

    Ce qui oblige les responsables à réfléchir sur les possibilités de changement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Changement : organisation publiques : organisation privées : gros problèmes de mise en place d’une nouvelle organisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     La plus grande difficulté, c’est de faire changer les gens, mais comme ns sommes dans un monde en changement, le changement est nécessaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    * 1) Décristalliser : informer, expliquer, sensibiliser<o:p></o:p>

    2) Changer : Déplacer les résistances et réduire les tensions<o:p></o:p>

    3) Recristalliser : Créer un nouvel équilibre satisfaisant pour les membres du groupe et consolider ce nouvel état.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si le changement remet en question les habitudes culturelles acquises au cours de l’enfance et donc qu’il atteint un étayage de la personnalité, alors il risque d’être difficile à installer lors d’une communication dans le groupe. Sauf à envisager un groupe psychothérapeutique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le changement tel que l’explique Kurt Lewin ne touche que les couches superficielles de la personnalité ainsi que les comportement identificatoires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout changement suppose que le groupe se retrouve dans une « bonne forme » et une nouvelle organisation satisfaisante pour le groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    L’EXPERIENCE SUR LES CLIMATS<o:p></o:p>

    Lippit – White – Lewin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Climat : Mode de fonctionnement et de la direction <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Climat<o:p></o:p>

    Autocratique<o:p></o:p>

    Démocratique<o:p></o:p>

    Laisser-faire<o:p></o:p>

    Description<o:p></o:p>

    Organisation définie de l’extérieur par l’expérimentateur qui a donné au préalable objectif et moyen pour la réalisation des buts, c’est-à-dire avec des éléments conscients.<o:p></o:p>

    (on ne laisse pas les membres imaginer)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Interaction des personnes pour trouver une organisation optimale. L’expérimentateur définie avec les enfants but / moyens / répartition des taches.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’expérimentateur n’intervient pas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Résultats<o:p></o:p>

    Médiocre avec une très bonne efficacité, mais peu d’enthousiasme, réalisation poussive (arrive au but car poussé par …)<o:p></o:p>

    Bon<o:p></o:p>

    Niveau de production et de satisfaction élevé.<o:p></o:p>

    Mauvais, peu efficaces<o:p></o:p>

    Interaction / Emotions<o:p></o:p>

    Tendues.<o:p></o:p>

    Frustration.<o:p></o:p>

    Oscillation entre apathie et agressivité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les relations entre les membres sont fondées sur la coopération avec réduction de tension.<o:p></o:p>

    Tensions, frustration, agressivité.<o:p></o:p>

    Sentiment d’échec.<o:p></o:p>

    Départ de<o:p></o:p>

    L’expérimentateur<o:p></o:p>

    Tâche interrompue, le groupe est dit Non - Autonome<o:p></o:p>

    Poursuivie : Autonomie<o:p></o:p>

    Interrompue.<o:p></o:p>

    Non-autonome<o:p></o:p>



    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conclusion : Groupe démocratique : forme idéale d’organisation : Répond aux valeurs idéologiques ambiantes et aux comportement intériorisées de l’éducation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Modèles et Valeurs intériorisées donne la « bonne forme » pour un groupe quant à son organisation. Elle répond à un équilibre momentané des forces mises en jeu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Attention : lié au contexte : fin de la GM2 : conception politique de la démocratie très forte..<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4 – La psychanalyse des groupes<o:p></o:p>

    DG restreints 1968 Anzieu : fondateur de la psychanalyse des groupes.<o:p></o:p>

    Inconscient groupal qui animerait le groupe, à condition d’avoir des idéaux communs.<o:p></o:p>

    Groupe fondé sur un fantasme collectif => émulation du groupe devient, en psychanalyse : « l’illusion du groupe ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    B – Les contextes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1 – Contexte de type idéaliste<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Contexte des démocraties occidentales face aux petits groupes.<o:p></o:p>

    ð    les concepts de sciences sociales correspondent souvent à des prises de conscience de problèmes de société actuels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La DG naît en 1944 avec K. Lewin, en pleine GM2.<o:p></o:p>

    La théorie qu’il développe est la révision d’un postulat individualiste => toute conduite humaine est la résultante de forces psychologiques individuelles et de forces propres au groupe d’appartenance cher à la personne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les études sur la DG avaient pour but de comprendre le fascisme, le nazisme … et sa force de conviction, de persuasion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lewin, Lippit et Whyte travaillent sur le groupe artificiel <o:p></o:p>

    ð    Montre la supériorité du climat démocratique, sur le pouvoir autoritaire et laxiste.<o:p></o:p>

    ð    Plus particulièrement sur l’efficacité du travail et le plaisir de travailler.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le concept de groupe restreint est très valorisé dans la recherche fondamentale et appliquée aux USA et en occident.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les années 50 60, on trouve de nombreuses publications de langue anglaise sur les méthodes de formations de groupe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le T-Group <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 – Le communisme et le groupe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    URSS, années 50 : Système politique rend le tout petit groupe suspect, sur fond de méfiance étatique.<o:p></o:p>

    ð    On attribut au groupe restreint un pouvoir de persuasion des foules qui pourrait être nuisible au communisme<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 – La conception anarchique du petit groupe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Années 60-70 : le groupe est conçu comme :<o:p></o:p>

    -         Autogérer<o:p></o:p>

    -         Membres égaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le groupe est un moyen de réaliser des désirs communs aux membres du groupe.<o:p></o:p>

    L’expert ou le maître est au service du groupe, choisit par le groupe et révocable.<o:p></o:p>

    ð    Démocratie directe et Utopie sociétaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans cette optique anarchiste la DG est une technique révolutionnaire dont le but est de désinstitutionaliser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    4 – Les évolutions techniques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En physique, la dynamique est la relation entre les forces et les mouvements et donc la DG est la science des lois qui relient les conduites d’un groupe au système de force agissant à l’intérieur.<o:p></o:p>

    ð    définit d’un groupe restreint.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    C – Les Applications <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La DG se particularise avec des travaux sur la famille, la classe scolaire, la bande de délinquant, la sociométrie de Moreno.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Moreno : <o:p></o:p>

    Pionnier de la psychothérapie de groupe et du mouvement psychodramatique « théâtre thérapeutique » qui repose sur la théorie du rôle «  le théâtre impromptu ».<o:p></o:p>

    Moreno travaille avec un groupe de prostituée pour les réinsérer => femmes perdues qui ont conscience de l’être.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     Le regard qui nous interprète est extraordinairement important dans la DG.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour que la DG fonctionne => obligation d’être névrosé : processus de développement psycho affectif normal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : Avancée par étapes de combat.<o:p></o:p>

    Enfant : contraintes pour manger, pour faire ses besoins<o:p></o:p>

                  Partage de l’affection de la mère<o:p></o:p>

    ð    Habitude de gestion des conflits pendant le développement car :<o:p></o:p>

    ·        Promesse d’amour<o:p></o:p>

    ·        Promesse de socialisation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Forteresse vide » (Bettelheim) : enfermé en soi : pas de contrainte. => Processus psychique, solitude, subit pas les poids du regard des autres => pas de projet social.<o:p></o:p>

    ð    Pas de processus dynamique de gestion des conflits => DG pas possible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    On utilise des lois issues des recherches sur la DG pour voir comment elles régissent les phénomènes de groupe.<o:p></o:p>

    Le but est d’améliorer le fonctionnement, l’efficacité et l’autorégulation des petits groupe dans toutes les situations où ils ont des objectifs à atteindre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La DG débouche enfin sur l’étude et la mise en Œuvre des changements sociaux par le moyen des petits groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             Objectifs à atteindre :<o:p></o:p>

    Ø     Responsabilisation et autonomie<o:p></o:p>

    Ø     Maturité sociale et intégration du changement par le groupe <o:p></o:p>

    Ø     Efficacité des groupes face au changement<o:p></o:p>

    Ø     Adaptabilité des petits groupe à l’environnement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le changement : changement (volontaire) individuel par le groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etude de la publicité / marque : faire changer, convaincre la cible à l’acte d’achat. (Détournement de la persuasion)<o:p></o:p>

    Communication dite « persuasive » : marche si le récepteur est « consentant », ou inconscient => images subliminales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Groupe de thérapie par la parole.<o:p></o:p>

    2 thèmes centraux :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1) Le groupe primaire est un antidote à la massification sociale par la réintégration de la personne dans les relations humaines.<o:p></o:p>

    ð    Basée sur les sentiments d’appartenance au groupe<o:p></o:p>

    ð    Solidarité et échanges de même but, normes, idéaux …<o:p></o:p>

    2) L’appropriation de la vérité<o:p></o:p>

    ð    Tâche collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le contexte est plutôt celui de la division scientifique de travail, l’anonymat, la communication de masse, la civilisation urbaine dans lesquels la DG a pu émerger.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expériences sur les climats entraînent des études sur :<o:p></o:p>

    o       Les modes de management (Leadership)<o:p></o:p>

    o       Le plaisir au travail (importance, considération, cf. Mayo)<o:p></o:p>


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  • LA REUNION PROFESSIONNELLE<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)historique sur le discours<o:p></o:p>

    A l’origine, les grands orateurs grecs, latins, possédaient et pratiquaient la rhétorique, ou art du discours. Le discours suppose l’oralité. La rhétorique connaît ses jours de gloire à la période hellénistique (Grèce antique)et constitue le degré supérieur de l’enseignement jusqu’à la fin de l’Antiquité. La rhétorique latine apparaît au Ier siècle avant JC à coté de la rhétorique grecque. Privée peu à peu de ses fins politique elle devient une fin en soi, une sorte d’art pour l’art, l’art du beau langage, de l’éloquence.<o:p></o:p>

    On distingue 5 parties dans la théorie de l’art oratoire :<o:p></o:p>

    -inventio (idées, matière, arguments)<o:p></o:p>

    -dispositio (structure, plan, composition du discours)<o:p></o:p>

    -elocutio (style, image, rythme, art de la periode)<o:p></o:p>

    -actio (gestuelle, mimique)<o:p></o:p>

    -memoria ( moyens memotechnique  de ne pas se tromper, de retrouver les choses à dire)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aristote a composé un traité de rhétorique ou il fait la distinction entre deux sorte de preuves :<o:p></o:p>

    -preuves extérieurs à l’art (témoignages)<o:p></o:p>

    -preuves produites par l’art (démonstration, charisme, méthode)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)l’argumentation<o:p></o:p>

    Elle désigne à la fois la manière de présenter et de disposer les arguments et l’ensemble d’argument pris un par un.<o:p></o:p>

    L’argument peut être un raisonnement destiné à défendre une thèse ou à en réfuter une autre. C’est une action qui présente un raisonnement dans une situation de communication afin de convaincre et ou persuader.<o:p></o:p>

             A)Distinction entre convaincre et persuader<o:p></o:p>

    a)convaincre, c’est amener l’autre, les autres, le destinataire, le public à penser comme moi au moyen d’arguments logique qui s’adressent à sa raison, à son esprit, à ses compétences intellectuelles.<o:p></o:p>

    b)persuader, c’est influencer l’autre par des moyens plus insidieux qui agissent sur sa sensibilité, son cœur, sa capacité à s’émouvoir. Ce seront les procédés de style destinés à séduire comme de belles images d’opposition, d’énumération ou bien des information plus ou moins vive, des mimiques, attitudes, gestes cad le langage para verbal qui appuie les effets. Le tout est destiné à impressionner l’autre pour qu’il ne puisse pas réagie.<o:p></o:p>

    Il est conditionné, on l’a ému, indigné, ravi, et « il marche avec moi ».<o:p></o:p>

    Donc, l’opération séduction est réussie. Voilà ce qu’il faut être capable de faire et voilà ce à quoi il faut résister.  On a donc la situation suivante : un orateur, détenteur solitaire d’une opinion et va tenter de la faire passer à un public. C’est le phénomène du leadership. Il faut trois conditions :<o:p></o:p>

    -le talent, habilité de l’orateur<o:p></o:p>

    -validité de l’opinion<o:p></o:p>

    -prise en compte du système de valeur du public<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             B)Distinction entre l’opinion et connaissance scientifique<o:p></o:p>

    a)l’opinion est du coté du vraisemblable, de la subjectivité. C’est un point de vue mais qui en suppose un autre, tout aussi subjectif que le premier. L’opinion est du coté du jugement personnel, de la prise de position.<o:p></o:p>

    b)la connaissance scientifique, elle s’impose d’elle même à tous, et ne joue pas sur les mêmes domaines. Si elle est refusée à tord par certains, c’est qu’ils n’y ont pas accès et qu’ils croient supérieur leur opinion car ils ont assimilé par erreur la connaissance scientifique à une opinion différente de la leur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             C) Distinction argumentation et démonstration<o:p></o:p>

    a)l’argumentation vise à influencer dans un contexte psychosociologique, elle recourt à des arguments plus ou moins forts, valable ou non, adapté à l’auditoire destinataire. Ils se fondent sur des opinions.<o:p></o:p>

    b) la démonstration, en revanche, est une déduction visant à prouver la vérité ou la probabilité concluable de sa conclusion à partir de prémisses, admises comme vraies ou probable. Les prémisses sont les propositions placées au début d’un raisonnement. La démonstration se déroule de façon abstraite, indépendante, elle dépasse largement le champs de l’argumentation, une démonstration fournit des preuves, contraignantes alors que l’argumentation présente des raisons pour ou contre une thèse déterminée. On peut donc opposer l’argumentation à la preuve, car si un argument peut être réfuté par un autre argument, une preuve ne peut pas l’être. Elle s’impose d’elle même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

             D)L’acte d’argumenter<o:p></o:p>

    Comporte un contenu, ce sont les arguments, et un contenant, c’est le moule argumentatif, cad la forme de la thèse avancée et celle de la thèse réfutée.<o:p></o:p>

    a)Les arguments<o:p></o:p>

    ex : « il faut opérer  car X a déjà subi une intervention » argument par l’exemple.<o:p></o:p>

    Ex : »Il faut opérer car le professeur l’a dit » argument d’autorité<o:p></o:p>

    Ex : « il faut opérer car dans ce cas les études scientifique montre que c’est la seule solution »<o:p></o:p>

    Argument par la preuve<o:p></o:p>

    b) le moule argumentatif             <o:p></o:p>

    1-soit on réfute la thèse adverse et on défend la thèse avancée<o:p></o:p>

    2-soit on ne fait que défendre la thèse soutenue<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    E)Efficacité de l’argumentation<o:p></o:p>

    Pour qu’une argumentation réussie, il faut :<o:p></o:p>

    1-connaître son auditoire, ses désirs, ses peurs, ses valeurs<o:p></o:p>

    2-se présenter comme son défenseur, son délégué, non seulement on partage son point de vue mais encore on s’en fait le champion.<o:p></o:p>

    3-il faut éveiller la curiosité du destinataire pour les proposition qu’on avance, et viser sur le désir du changement.<o:p></o:p>

    4-il convient de flatter l’adversaire en rappelant son ouverture d’esprit même si on la sait inexistante. On le force ainsi à y penser.<o:p></o:p>


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  • Synopsis :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Une femme déclare s’être fait violé pendant la nuit et une enquête commence. L’ex petit ami de celle-ci est déclaré coupable alors que celui-ci clame son innocence. Il va finir en prison alors qu’il n’a rien fait.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène à scène :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 1, Extérieur nuit, sur un balcon face à une porte fenêtre<o:p></o:p>

    Des mains gantées essayent d’ouvrir la porte fenêtre avec un pied de biche. La porte cède. Les mains poussent la porte et la personne rentre et referme la porte. Tout est noir. Un bruit de verre brisé. <o:p></o:p>

    Claire crie :« Mais… qu’est-ce que ? Qui est là ? »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 2, Intérieur nuit, dans une chambre<o:p></o:p>

    Un lit au fond à gauche, face à une porte-fenêtre. Une bibliothèque couvre le mur de droite et une TV y est incrustée, ainsi qu’un ordinateur. <o:p></o:p>

    A coté du lit, des débris de verre. Encore à coté, un couteau, avec du sang dessus.<o:p></o:p>

    Claire, jeune femme brune, est en pleurs. Elle porte un peignoir en soie déchiré.<o:p></o:p>

    A coté de son lit à droite, il y a une table de chevet et sur celle-ci un téléphone. Claire prend le combiné et compose un numéro de téléphone.<o:p></o:p>

    « Allo, la police ! C’est horrible ! Je viens de me faire violer ! Chez moi ! Venez vite. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 3, Interieur nuit, dans la chambre de Claire.<o:p></o:p>

    Deux policiers sont aux cotés de Claire. L’un d’eux lui pose des questions tandis que l’autre ramasse le couteau pour le mettre dans un sachet.<o:p></o:p>

    « Je sais que c’est dur d’en parler, Mlle Signon, mais il faut tout de même raconter tout ce que vous avez pu retenir. Pour les besoins de l’enquête, » dit l’Inspecteur Malard, le policier à ses cotés. Celui-ci est brun, grand, avec une moustache. Un grand imperméable sur ses épaules.<o:p></o:p>

    « Tout était dans le noir, dit Claire, ses paroles entrecoupées de sanglot. Je n’ai rien vu. J’entendais juste son souffle rauque. Il a murmuré pendant… Il me menaçait du couteau. Il m’a coupé au cou… Il… Oh c’est horrible ! <o:p></o:p>

    - Il est entré par la ? », demande l’officier Grove, l’autre policier, en regardant la porte-fenêtre.<o:p></o:p>

    « Oui, c’est bien cela… dit Claire.<o:p></o:p>

    -Bien, nous trouverons le coupable, Mlle, même si les indices sont maigres, nous ferons tout pour retrouver ce salaud, dit Malard.<o:p></o:p>

    -Je… , dit Claire, en éclatant en sanglot.<o:p></o:p>

    «-Qu’y a-t-il ? demande Malard.<o:p></o:p>

    -Ce souffle rauque… ces murmures… quelque chose me dit que je les ai déjà entendu. Et… je crois… oh non IL n’aurait jamais os酠» dit Claire<o:p></o:p>

    -Il ? dit Grove. Vous pensez connaître l’ignoble personnage qui aurait fait cela ?<o:p></o:p>

    -Je suis sortie récemment avec un homme… Mais notre relation a tourné au cauchemar. Je l’ai quitté avant que cela ne devienne ingérable. Il était…<o:p></o:p>

    -Alors nous avons une piste. Nous allons laisser un homme en bas de votre immeuble, un policier qui veillera sur vous. Dormez, si vous le pouvez. Demain, nous vous donnerons les résultats des analyses effectuées. Au revoir, et ne vous inquiétez pas, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir. » dit Malard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 4, Extérieur jour, devant une porte de maison.<o:p></o:p>

    Malard tend la main vers la sonnette de la porte et sonne. Il se retourne et fait signe à Grove de la tête de s’approcher de lui. La porte s’entre ouvre et un homme apparaît.<o:p></o:p>

    « Que voulez-vous ? demande Patrice.<o:p></o:p>

    -Nous sommes de la police, dit Malard en lui montrant sa carte, nous avons quelques questions à vous poser Monsieur. »<o:p></o:p>

    La porte s’ouvre en plein et Patrice leur fait signe d’entrer. Celui-ci est blond, petit et chétif, les yeux bleus. Malard et Grove entrent et s’assied dans le canapé que Patrice leur présente.<o:p></o:p>

    « Que puis-je faire pour la police ? demande-t-il.<o:p></o:p>

    -Nous voudrions savoir ce que vous avez fait samedi soir, dit Malard.<o:p></o:p>

    -J’étais ici, j’ai travaillé jusqu’à minuit, j’étais fatigué alors je suis rentré directement et me suis couché. Pourquoi ces questions ? Que c’est-il passé ?<o:p></o:p>

    -C’est au sujet de Mlle Signon Claire. Vous la connaissez nous a-t-elle dit, dit Grove.<o:p></o:p>

    -Oui, je la connais. Nous sommes sortis ensemble mais avons rompu récemment. Il lui est arrivé quelque chose ?<o:p></o:p>

    -Exactement. Elle s’est fait violé dans la nuit de samedi à dimanche, dit Grove.<o:p></o:p>

    -Merde ! Mais en quoi cela me concerne-t-il ? dit Patrice.<o:p></o:p>

    -Toutes les preuves sont contre vous. Nous avons retrouvé diverses empreintes vous appartenant. Vous n’avez pas d’alibi solide. Elle pense vous avoir reconnu. Tout cela suffit pour que nous puissions vous placer en garde à vue, dit Malard, se levant avec les menottes.<o:p></o:p>

    -Non mais, je n’ai rien fait, non vous n’avez pas le droit, non ! dit Patrice.<o:p></o:p>

    -Et pourtant si. Suivez-nous, vous pourrez appeler votre avocat quand nous serons au commissariat, dit Grove, en sortant de la maison, et entraînant Patrice.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 5, Intérieur jour, chambre de Claire.<o:p></o:p>

    Patrice et Claire sont en train de manger, en regardant la tv. Claire rit et pousse du coude Patrice, qui fait tomber son couteau. Celui-ci rit aussi et se penche vers elle pour l’embrasser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 6, Interieur jour, au commissariat de police<o:p></o:p>

    Deux hommes se trouvent derrière une vitre santin et regardent la salle d’interrogatoire où se trouve Malard et Patrice. Patrice se tient les deux mains dans les cheveux, l’air malheureux. Il est assis, et garde le regard fixé sur le verre a demi rempli d’eau. Malard est debout en face de lui.<o:p></o:p>

    Les deux hommes qui fixent la scène murmurent entre eux.<o:p></o:p>

    L’un d’eux dit : « c’est à cause de salaud comme cela que je regrette que la peine de mort n’existe plus. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 7 Interieur jour, dans la salle d’interrogatoire<o:p></o:p>

    « Pourquoi avez-vous rompu alors ? demande Malard.<o:p></o:p>

    -Je l’ai rencontré il y a deux mois. Et il y a un mois, j’ai rencontré sa sœur, ou plus exactement, je l’ai revu. Je la connaissais car nous étions déjà sorti ensemble. Et je suis retombé amoureux d’elle. C’est pour cela que j’ai rompu avec Claire depuis quatre jours. Mais jamais, oh grand jamais je n’aurais voulu la violer ! Demandez à sa sœur ! Non mais quelle galère… non, comment peut-elle m’accuser de cela, non…<o:p></o:p>

    -Tout vous accuse. Votre alibi ne tient pas la route, le couteau qui l’a menacée contient vos empreintes, même la porte fenêtre les a ! dit Malard.<o:p></o:p>

    -Mais… je … j’ai fait la cuisine dimanche dernier chez elle… elle ne l’aura peut être pas lavé… la porte fenêtre, je l’ai réparé ! et je vous jure que je suis innocent, je suis rentré directement du travail, murmura Patrice.<o:p></o:p>

    -Quant à sa sœur, nous ne la trouvons pas. Nous ne savons pas où elle se trouve. Avouez, plutôt que de nous faire retarder l’enquête ! Si vous avouez, peut-être que la cours vous aura à la bonne ! » crie Malard.<o:p></o:p>

    Patrice croise les bras sur la table et met la tête dedans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 8, Extérieur nuit, devant le porte d’entrée de Patrice.<o:p></o:p>

    Patrice et une jeune femme blonde, s’enlacent. Ils s’embrassent. Un cri les sépare. Ils se retournent. Ils voient Claire partirent en courant. La jeune femme part en courant dans la même direction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 9, Interieur jour, dans la chambre de Claire.<o:p></o:p>

    Claire est assise devant son ordinateur, le sourire aux lèvres. Sur son écran d’ordinateur, une fenêtre de dialogue.<o:p></o:p>

    « Désolée pour ta fenêtre. Je n’avais plus la clé. Tu as prévenu Patrice que je partais ? » écrit le pseudonyme « Angelotte ». <o:p></o:p>

    « Bien sur, sœurette. Je n’aurais pas oublié. Tu reviens quand ? » écrit Claire.<o:p></o:p>

    « Je ne pense pas revenir. Je ne voulais pas te faire de mal. Je ne voulais pas que cette histoire prenne tant d’ampleur. Je t’aime trop ma sœur pour te faire le moindre mal. Bon, mon avion repart de Singapour dans une heure. Je vais payer le cyber-café et dès qu’il y a une autre escale, je me connecte. A bientôt, soeurette. » dit « Angelotte ».<o:p></o:p>

    « A bientôt, ma sœur » dit Claire.<o:p></o:p>

    Claire se lève de la chaise de son bureau. Elle a le sourire aux lèvres.  Le téléphone sonne. Elle souffle et émet un sanglot. Elle décroche, et dans une voix rauque dit : « Allo ? » et pleurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 10, Interieur jour, dans un tribunal<o:p></o:p>

    Claire est assise, aux cotés de son avocat. Elle pleure en silence. Patrice est au banc des accusés. Son visage est blafard. Les juges font leur entrée dans la salle du tribunal. Tout le monde dans la salle se lève. <o:p></o:p>

    « Dans l’affaire numéro 303-706, Mlle Signon contre Mr Ernst. Compte tenu du fait qu’aucune des preuves qui nous ont été présenté n’ont été réfuté, compte tenu des faits présentés à la cours durant cette affaire, nous décrétons Mr Ernst Patrice coupable du viol avec préméditation de Mlle Signon. Il devra faire 10 ans de prison dont deux ans avec sursis.  L’affaire est close. »<o:p></o:p>

    Patrice s’affaisse sur sa chaise. Il pleure. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scène 11, Exterieur jour, Face au tribunal<o:p></o:p>

    Claire sort du palais de justice. Elle sert la main à son avocat et descend les escaliers. Patrice sort du tribunal, menotté et suivi de près par deux policiers. Claire le regarde et Patrice la regarde aussi. Celle-ci sourit et puis rit d’un rire franc, et s’en va, le sourire aux lèvres.<o:p></o:p>

    « Salope !! » hurle Patrice.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Imprégnation psychosocial dès le début de la vie.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Ce qui m’arrive vient de mon système parental, et à un moment, on va vouloir sortir de ce système, car on en rencontre d’autres (ex : crise d’adolescence)<o:p></o:p>

    On s’oppose à un système de référant et de normes qui dans notre temps n’est plus d’actualité.<o:p></o:p>

    Chaque groupe à une histoire, une vie. Etre présent, c’est faire partie d’un décor, statique.
    notre manière de se représenter (habit, etc) entraîne déjà le début des a priori, des affinités, d’une interaction meme si statique à l’autre.<o:p></o:p>

    Au départ, on se signifie déjà à l’autre avec notre corps.<o:p></o:p>

    Il y a des têtes qu’on aime et qu’on aime pas, consciemment et inconsciemment, renvoi en fait vers une histoire que l’on a inscrit depuis l’enfance, quelqu’un avec qui on s’entendait ou pas, on était mal à l’aise.<o:p></o:p>

    En dynamique de groupe, on se retrouve tous en cercle, un au centre.<o:p></o:p>

    Ce qui participe au début dans l’interaction, c’est la place du corps. Et là, commence une communication circulaire. On a une identité de nom.<o:p></o:p>

    On regarde dans les yeux pour se soulager du reste, pour être assurer.<o:p></o:p>

    C’est ma relation avec mon corps qui va se dégager avec les autres, car ils nous regardent, nous interprètent. Le regard des autres est extrêmement important.<o:p></o:p>

    Que va-t-il se passer en cours ?<o:p></o:p>

    Quel rapport y-a-t-il entre le cours et le TD ?<o:p></o:p>

    En quoi est-ce une dynamique de groupe ? Comment se positionne-t-on ? Pourquoi ? <o:p></o:p>

    Il faut analyser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Définition de la dynamique de groupe<o:p></o:p>

    SCIENTIFIQUE<o:p></o:p>

    L’ensemble des phénomènes psychosociaux dans les petits groupes et l’étude des lois naturelles qui les régissent.<o:p></o:p>

    C’est la science de ses phénomènes dans un groupe dit primaire.<o:p></o:p>

    Identification de ses lois  internes ,plusieurs points d’étude :<o:p></o:p>

    -relation entre le groupe primaire et son environnement.<o:p></o:p>

    -les inter influences sont susceptible de modifier le groupe et l’environnement.<o:p></o:p>

    -influence du groupe primaire sur le comportement suivant le regard posé du groupe sur l’individu. Ce sont les autres qui m’assigne une place. Quand il y a convergence entre la place que je veux et celle que les autres m’assigne. S’il y a divergence, ce sont les autres qui veulent m’assigner une place que je ne veux pas, donc je m’y oppose et crée donc des tensions.<o:p></o:p>

    -étude de la vie affective des groupes= le vécu groupal. Il y est différent de la somme des sentiments ressenti par les individus qui composent le groupe.<o:p></o:p>

    -étude des facteurs de cohésion et de dissociation à l’intérieur des groupes primaires à ses facteurs étant associés à la temporalité qui assure l’existence du groupe.<o:p></o:p>

    METHODE ET UTILISATION<o:p></o:p>

    C’est aussi en même temps une méthode de groupe pour agir voir soigner la personnalité, pour que le groupe agisse sur l’individu, pour que les petits groupes agissent sur les grands groupes.<o:p></o:p>

    Ex : alcoolique anonyme<o:p></o:p>

    Va exercer une action psychologique qui oriente l’individu et le groupe vers des phénomènes de changement par le moyen du groupe<o:p></o:p>

    On aboutit à des groupes d’influence et groupe de manipulation. Ce sont des recherches qui ont amenés les études sur la manipulation mais ont aussi enclenché la méfiance du public vis à vis des psychosociologues.<o:p></o:p>

    On utilise ces méthodes pour soigner les troubles de la personnalité, on utilise des méthodes psychothérapeutiques interpersonnelles dans un groupe pour le diagnostique du trouble et son traitement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour que la dynamique de groupe fonctionne, on doit être névrosé. Il faut que l’on est un équilibre névrotique.<o:p></o:p>

    Dans un parcours psychotique, on ne se soucie pas du regard des autres, donc pas de dynamique de groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On utilise des lois issue des recherches sur la dynamique de groupe pour voir comment elles régissent les phénomènes de groupe. Le but est d’améliorer le fonctionnement, l’efficacité et l’autorégulation des petits groupes dans toutes les situations ou ils ont des objectifs à atteindre (comité, groupe de travail, commission).<o:p></o:p>

    La dynamique de groupe débouche enfin sur l’étude et la mise en œuvre des changements sociaux, par le moyen des petits groupes. Les objectifs à atteindre sont la responsabilisation et l’autonomie des personnes, la maturité sociale et l’intégration du changement par le groupe, l’efficacité du groupe face aux changements, l’adaptabilité des petits groupes à l’environnement.<o:p></o:p>

    En conclusion, ces deux axes sont constitutifs de la dynamique de groupe et interdépendants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE GROUPE PRIMAIRE<o:p></o:p>

    Dans l’histoire de la dynamique de groupe on a pu constater l’émergence de la réalité sociale (ex : association).<o:p></o:p>

    Pour qu’un groupe soit primaire.<o:p></o:p>

    -si leur découpage du groupe ne correspond pas à une catégorie abstraite (ex ; les fumeurs, les blondes, ne sont pas des groupes primaires)<o:p></o:p>

    -a une catégorie démographique :<o:p></o:p>

             -age, sexe, activité<o:p></o:p>

             -à une réalité économique, sociologique<o:p></o:p>

             -à des réalités socioculturelle<o:p></o:p>

    -le groupe primaire est limité par le nombre, c’est un groupe restreint.<o:p></o:p>

    -le groupe primaire est un groupe ou chacun se connaît et se reconnaît et peut établir avec les autres des relations personnelles. On note l’existence de relation de chacun avec tous (au moins par le regard)<o:p></o:p>

    -Le groupe primaire constitue une unité psychologique spécifique qui rend les membres solidaires par rapport à l’environnement naturel ou social.<o:p></o:p>

    Par opposition il y a les groupes secondaires caractérisé par des relations indirects, sentiments d’appartenance globale, communication par intermédiaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • COURS 1 :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Pdg de TF1 a fait une déclaration en été 2004, qui devait rester confidentielle, qui contenait ce message :<o:p></o:p>

    Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau humain soit disponible (diverti, amusé, intéressé) et TF1 s’engage à divertir son public car le message publicitaire (MP) doit être compris.<o:p></o:p>

    Les images publicitaires sont partout : TV, journal, Radio, panneau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La première chose à savoir, concerne une tension, une chose qui paraît contradictoire dans la relation humaine.<o:p></o:p>

    Réalité n’est jamais toute blanche ou noire, paradoxale. On cherche la sensation du vivre ensemble, tout en affirmant son individualité.<o:p></o:p>

    A partir de là, on se dit qu’une théorie doit être contré par une autre.<o:p></o:p>

    Cette dimension culturelle de la publicité s’inscrit entre deux pôles :<o:p></o:p>

    àculture : TF1 nous fait consommer « jusqu’à la mort », la mort elle-même étant devenue un objet de consommation.<o:p></o:p>

    Pour la pub, tout objet est susceptible d’être de consommation.<o:p></o:p>

    Le but de la pub, c’est le contraire d’un but humaniste, permettre à une entreprise d’augmenter.<o:p></o:p>

    Cette génération est né dans la publicité.<o:p></o:p>

    C’est l’obsession du faire consommer plus.<o:p></o:p>

    à mouvement se lève, transfrontalier, constituer de personne qui refuse la pub, qui dise que les images publicitaires sont des images d’asservissement et d’esclavage.<o:p></o:p>

    Les mouvements importants sont :        -No Pub<o:p></o:p>

                                                            -KLEIN qui a écrit « NO LOGO »<o:p></o:p>

    Ces mouvements permettent de comprendre que contester la publicité, c’est faire de la politique, analyser la publicité, c’est dire que c’est l’idée que tout peut se vendre (ils sont contre la marchandisation du monde).<o:p></o:p>

    Ce n’est pas l’être humain qui est fait pour l’économie mais l’économie qui est faite pour l’être humain ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec la publicité, on s’inscrit dans la politique, et si on contre celle-ci, on fait baisser l’économie.<o:p></o:p>

    Alors, un retour en arrière est-il possible ?<o:p></o:p>

    Peut-on moins consommer ? Peut-on échapper au toujours plus ?<o:p></o:p>

    MAC LUHAN à profétiser l’impact de la TV sur nos vie : « Massage dans le message ».<o:p></o:p>

    Le médium, c’est le message.<o:p></o:p>

    Veut dire que peut importe le contenu, ce qui compte, c’est la fonction calmante, édifiante du contenant, il faut qu’il circule.<o:p></o:p>

    Cette sollicitation permanente a créé en nous une résistance, passive mais là.<o:p></o:p>

    On peut militer dans les moments ou bien se créer une carapace. <o:p></o:p>

    Tous les MP sont faire pour percer un trou dans cette carapace, à nous toucher.<o:p></o:p>

    La publicité, jusqu’à présent, a été et est encore une communication de masse, individu pris dans de grands secteurs de communication et aujourd’hui, on arrive à la publicité sur internet.<o:p></o:p>

    Impact publicitaire d’internet va en grandissant, tandis que l’impact de la publicité classique est toujours aussi dominante.<o:p></o:p>

    Publicité est une technique de persuasion collective.<o:p></o:p>

    Elle élabore des procédures, des moyens de nous persuader.<o:p></o:p>

    Convaincre à échanger des arguments, interpelle intelligence<o:p></o:p>

    Persuaderà touche prioritairement les émotions, en utilisant des chemins de traverse n’a qu’un but, déclencher l’acte d’achat.<o:p></o:p>

    On est dans la propagande politique, qui se diffuse dans nos têtes et joue au plus profond de nous.<o:p></o:p>

    On se voit tel que la publicité veut que nous nous voyons.<o:p></o:p>

    Publicité nous impose le corps de référence.<o:p></o:p>

    C’est loin d’être quelque chose qui fabrique des objets, elle fabrique NOTRE mode de vie, nous pousse à rentrer dans un rôle façonné par la publicité.<o:p></o:p>

    On joue des rôles de genre.<o:p></o:p>

    La publicité peut renforcer les stéréotypes sociaux, elle est très peu révolutionnaire, elle est conformant.<o:p></o:p>

    On se retrouve face à des enjeux anthropologiques majeurs. Elle a changé nos vies, a eu des conséquences sur des dimensions que l’on ne voit pas.<o:p></o:p>

    Dans la publicité, deux métiers : les créatifs et les directeurs artistiques.<o:p></o:p>

    Si l’on dit que la pub nous manipule, ca veut dire qu’on est en charge à nous maintenant à manipuler et à se service de la publicité.<o:p></o:p>

    On pose les éléments d’une anthropologie de la publicité.<o:p></o:p>

    Essaie de comprendre comment les êtres humains agissent.<o:p></o:p>

    1ère chose, la publicité, c’est un acte sociale et culturel.<o:p></o:p>

    2ème chose, si aujourd’hui, on veut comprendre quelque chose à l’être humain (ses rêves, ses pensées), il faut regarder les MP.<o:p></o:p>

    Publicitaires utilisent la psychologie et la sociologie pour nous atteindre.<o:p></o:p>

    La publicité nous tend un miroir à idée importante. Pourquoi ?<o:p></o:p>

    Car on croit qu’on regarde la publicité mais c’est elle qui nous regarde (idem pour la Tv.<o:p></o:p>

    La médiamétrie, sondage, toutes ces batteries de test servent à nous observer au plus près de ce que nous sommes, ou tout du moins c’est ce qu’elle dit faire.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui, ce que la publicité mesure, c’est moins ce que nous sommes vraiment que ce que nous pensons et devenons sous l’effet de la publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : il y a une semaine MLTV et FREE vont faire parti d’un panel de médiamétrie. Animateur donc, verra que le taux d’audience augmente ou baisse et pourra gérer en fonction. Cela veut dire que ce « piège » de la mesure d’audience aura un impact considérable sur le programme.<o:p></o:p>

    On a affaire au passage de la civilisation dans le numérique. Modification à court terme mais considérable.<o:p></o:p>

    La publicité fabrique une fausse demande et les sondages interrogent cette fausse demande.<o:p></o:p>

    Enfant= prescripteur (qui va déclencher plus l’achat que n’importe qui d’autre).<o:p></o:p>

    Ce qui signifie donc que les enfants sont très tot confronté à la publicité. La plub exerce un pouvoir de fascination sur notre cerveau au sens biologique du terme (vitesse, rythme). Tout est fait pour que attention du cerveau soit capté.<o:p></o:p>

    Publicistes connaissent tout des évolutions des neurosciences.<o:p></o:p>

    Ex : entre Marketing et pub. LOGAN destiné aux pays de l’est. Renault a fait une folie. La commercialisé en France. Lorsqu’elle est arrivée, a été prise d’assaut par concessionnaire et a donc penser que menace pour autre voiture. Donc, Renault a dit pas de pub. En interrogeant les gens, nombreux étaient ceux qui la voulait.<o:p></o:p>

    Cette exemple montre qu’on ne part pas des besoins des gens mais on part a partir de besoin CREE au niveau financier.<o:p></o:p>

    Fabrique de fausses valeurs , faux besoin d’objets fragile qu’il faut vit changé.<o:p></o:p>

    En prenant du recul, pub a changé de notre vie.<o:p></o:p>

    Notre langage (beaucoup de ce que l’on dit provient de la pub : ex : il faut positiver, de carrefour)<o:p></o:p>

    Pub nous fait adopter langage pseudo cool, spontané, cherche a faire sortir la Carte Bleu spontanément, achat d’impulsion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A changé la séparation entre être et avoir. Elle l’a accentué. Marché économique, relationnelle pèse plus que ce que l’on est au fond de nous. Notre société hypocritement, fabrique une tension, entre idée de revenir à des valeurs simples (que la publicité utilise) et en même temps dans un monde très futuriste (portable 3G, etc). Publicité va nous forcer à nous situé socialement comme des dominants, or, pour la publicité, être dominant, c’est posséder le plus grand nombre d’objet possible.<o:p></o:p>

     Notre pire, ennemi, le manque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Cours 2 :<o:p></o:p>

    Tout ce que la pub a changé<o:p></o:p>

    Tout ce qu’elle change au niveau des structures mentales et sociales (vu dans le cours précédent)<o:p></o:p>

    Culte de la vitesse et culte de la jeunesse<o:p></o:p>

    Mais il existe aussi le culte de la beauté
    -culte de la beauté
    articulé à celui de la santé (très important, car la beauté qui est vantée par les publicitaires n’est pas n’importe quelle beauté)<o:p></o:p>

    C’est une beauté esthétique, beauté vantée par les pub, recherche de belles formes, beauté qui est également présentée comme saine, <o:p></o:p>

    MAIS QU’EST-CE QU’UNE BEAUTE SAINE ?<o:p></o:p>

    -Elle a intégré l’hygiène de vie comme mode révélateur d’un bien être social et d’un statut social.<o:p></o:p>

    Ex : étude sur la précarité des étudiants a montré qu’elle avait un impact sur leur santé. Plus on est précaire, moins les marqueurs physiologiques, psychologiques et biologiques sont bons.<o:p></o:p>

    -En Occident, rejet de la mort<o:p></o:p>

    -Idée d’une santé parfaite (lire Le mythe de la santé parfaite, de Lucien SFEZ.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mythe de la santée parfaite veut dire que même si l’on doit mourir, autant que ce soit en meilleure santé possible et dans des conditions qui soient confortables sur le plan matériel. Beauté saine : idéalisation des corps (voir plus loin), le corps doit être performant, pour pouvoir se développer dans une dynamique de performance toujours renforcée. Pour son fonctionnement, la pub a besoin de déclencher en nous l’insatisfaction et la superficialité, qui nous permettent de passer très rapidement d’un objet à un autre = ROTATION DES MODES. Cette rotation des modes sert aux besoins économiques. Cette superficialité nous montre, à travers des études, (se rappeler de la division être/paraître) que les publicitaires fabriquent le BESOIN DE COMPENSATION. C’est faire en sorte que la consommation, toujours plus grande et d’objets plus nombreux et plus différents, serve de moyen de combler nos frustrations. Dès qu’on est plongé dans la vie sociale, on décours la FRUSTRATION. Devenir adulte, c’est gérer de mieux en mieux les frustrations. L’enfant ne sait pas gérer l’insatisfaction, il va donc se mettre en colère. La pub nous infantilise, comportement de frustration qui s’installe et ne peut être comblé que par la consommation et se nourrit ainsi elle-même n’en finit plus. Piège redoutable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour certains, la consommation est le seul mode de socialisation et le seul mode de relation, par exemple, avec ses enfants. Un enfant veut cela, il faut combler son désir, sous peine de passer pour une mauvais parent. La pub arrive à faire penser à certains qu’exercer un rôle de parent, c’est subvenir à une surconsommation totalement exagérée et superficielle. Les surendettés sont pris dans un piège du système qui fonctionne avec pour intérêt que cette rotation soit de plus en plus rapide. On en arrive à ce que les sociologues appellent un vertige mental.<o:p></o:p>

    VERTIGE MENTAL : fuite en avant dans la consommation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rupture d’équilibre dès que l’on s’arrête, d’où nécessité d’être toujours dans ce mouvement, cette rupture d’équilibre signifiant pour certains la mort sociale (ex : personnes touchées par le chômage, ils apprennent à consommer moins, à consommer moins de marque que les autres)<o:p></o:p>

    Lien entre : Amélioration de notre vie + bonne image de soi (de nous et des autres) + consommation forte = triangle de bermude. Ce triangle nous aspire un peu plus tous les jours.<o:p></o:p>

    Dernier point par rapport à ces changements : paradoxe : d’un coté, la pub développe la MEMORISATION qui est liée au produit vanté dans le message publicitaire. De l’autre, elle travaille à l’étayage de la mémoire, la pub travaille à nous faire retenir des choses superficielles (les pubs) au détriment de choses beaucoup plus importantes.<o:p></o:p>

    Travail de la mémoire et de l’oubli. Elle nous force à oublier deux choses : les produits précédents et les concurrents.<o:p></o:p>

    Ces techniques perverses mais sont très intéressantes.<o:p></o:p>

    Cette mémoire fonctionne essentiellement sur es affect et l’émotionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre impact très important de la pub accompagné par le mouvement économique de la mondialisation. La pub s’inscrit très très bien dans le cadre de la mondialisation. Pour fonctionner, elle a besoin de fabriquer une universalisation des modes de vie. Ex : cadre supérieur au Sénégal, à niveau de vie égale, va consommer de la même façon qu’un cadre supérieur en France. Cela veut dire qu’en Chine, explosion de la demande pour les produits français, pour les marques françaises y compris les plus prestigieuses.<o:p></o:p>

    Donc, on assiste à un NIVELEMENT par le haut des modes de vie, ce qui fait qu’à situation économique égale à chaque coin du globe, on apprend à consommer, à réagir de la même façon face à un produit. On peut dire que la pub est une RELIGION MODERNE<o:p></o:p>

    Religion, racine « religere » = relier.<o:p></o:p>

    Tous les endroits du globe sont plus ou moins exposés à autant de pub et de messages publicitaires. Les occidentaux ne sont pas les inventeurs de la pub.<o:p></o:p>

    Excès sémiologique, excès de signes surtout dans les pays asiatiques. Les signes se chevauchent les uns les autres. Pour eux en France, c’est un désert.<o:p></o:p>

    On part du principe que le message publicitaire est une théorie.<o:p></o:p>

    Théorie, racine « theorem » = observer.<o:p></o:p>

    -la pub tient un discours sur moi, moi qui suis un particulier inscrit dans un groupe spécifique. Elle parle de moi de deux facons qui l’arrangent : comme elle voudrait que je sois, un consommateur idéal. Il faut se conformer à ce que la pub attend de moi (logique de conformité) : que je consomme et que je sois faconnée par elle. Mes besoins, mes désirs vont être fabriqués par elle.<o:p></o:p>

    Désir/Besoin (différence sémantique)<o:p></o:p>

    Besoins : besoins fondamentaux, physiologiques, primaires : manger, dormir, etc.<o:p></o:p>

    Désir : tout le reste.<o:p></o:p>

    -elle me persuade. Elle parle de moi comme je voudrais devenir grâce à elle. Elle construit des faux besoins et stimule des besoins que je n’ai pas, des désirs par pression sociale que les autres ont. SYMPTOME DE LA FAMILLE RICORE, on se projette dans une famille idéal.<o:p></o:p>

    La pub retarde, elle n’admet pas trop les familles monoparentales, les familles recomposées, elle peine sur ce sujet-là. Elle n’anticipe pas, elle ne cherche pas à développer de nouvelles valeurs et des nouveaux codes. Elle surfe sur la vague.<o:p></o:p>

    -la pub fonctionne selon une dynamique de dynamisation. La pub n’est pas révolutionnaire mais normalisatrice.  Elle travaille à ancrer dans les esprits des normes, des principes, des valeurs et des croyances (ces quatre éléments constituent la socioculture). Elle travaille donc en s’appuyant sur les stéréotypes, sur des préjugés, en ce sens elle est très peu menaçante pour le système en place, elle est politiquement correcte.<o:p></o:p>

    Les homosexuels, représentent à eux seuls une forte économie, constituant ainsi un marché à part entière. Double salaire et pas d’enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Normalisation/ Idéalisation<o:p></o:p>

    La pub, c’est un peu les contes de Grimm modernes.<o:p></o:p>

    Elle construit du rêve. Univers simplifié. A tous les problèmes, une solution : consommer.<o:p></o:p>

    Cette idéalisation va s’organiser autour de plusieurs apparences :<o:p></o:p>

    -un vouloir être<o:p></o:p>

    La pub à un rapport complexe avec la volonté : elle cherche à la stimuler et à la fragiliser de manière à l’orienter vers ce qui l’intéresse. Elle nous persuade de vouloir être quelqu’un que je ne suis pas, de représenter quelqu’un que je ne suis pas.<o:p></o:p>

    -un vouloir-vouloir : la pub me fabrique un vouloir-vouloir, c’est à dire qu’elle fait en sorte que je veuille quelque chose. Elle me force à vouloir ce qu’elle me dit que c’est bon <o:p></o:p>

    -pour moi. Le message publicitaire devient donc un conseiller psychologique et physiologique, elle m’aide à faire un moral et un corps d’enfer. Elle fonctionne sur une ruse anthropologique, c’est ce que HEGHEL appelé le DESIR DU DESIR.
    Les psychosociologues ont montré que dès le début de socialisation, les enfants veulent les jouets qu’ont les autres. DESIR SOCIAL.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pub fonctionne en stimulant un double désire, contradictoire en nous :<o:p></o:p>

    -1er désir en nous : celui de se différencier des autres, désir de différenciation, expression de sa singularité.<o:p></o:p>

    -2ème désir en nous : désir de ressembler aux autres, désir de conformité, ne pas être exlu du groupe.<o:p></o:p>

    On tient la contradiction d’un phénomène interne : la mode, ROLAN BARTHES, le Système de la mode.<o:p></o:p>

    La mode me permet d’être regardé parce que je porte une coupe, des vêtements branchés. Etre dans une logique de conformité totale, donc suivre le troupeau tout en l’utilisant pour me distinguer des autres.<o:p></o:p>

    Pulsions, désirs (réseaux organisés de pulsions) qui s’affrontent dans notre psychisme dans notre complexité.<o:p></o:p>

    Puisque la pub fait semblant de nous regarder. Qu’est-ce qu’elle regarde ?<o:p></o:p>

    Pas un moment de la vie qui échappe à la pub.<o:p></o:p>

    C’est nouveau dans l’histoire de nos cultures. Instances en train de nous regarder faire ces choses et ainsi nous représenter après.<o:p></o:p>

    Art/Photo/Cinéma<o:p></o:p>

    La pub s’inscrit dans ce mouvement : appréhension de moi même et des autres. L’image est centrale.<o:p></o:p>

    Quel est le régime publicitaire auquel l’image est contrainte ? Spécificité de la pub en 4 éléments :<o:p></o:p>

    -la pub est omniprésente, elle est partout. Elle envahit notre champ de vision. <o:p></o:p>

    -elle st répétitive. C’est un TUNNEL PUBLICITAIRE. On s’engouffre dans quelque chose dont on ne sort que dans longtemps. Elle nous isole de la réalité pour nous mettre dans sa réalité. MONDE D’ILLUSION. Monde où l’on est immergé malgré nous.<o:p></o:p>

    -elle est vertigineusement rapide. Elle se saisit de l’air du temps. Il faut que nous soyons dans notre temps selon elle, donc on s’aligne sur cette rapidité.<o:p></o:p>

    -elle est fugace, il reste très peu de choses d’elle, c’est une écume qui apparaît et disparaît comme les reçacles de la mer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour arriver à faire tout ce que la prof a dit jusqu’à maintenant, il faut mettre en place des techniques te des disciplines : la psychologie et la sociologie. <o:p></o:p>

    La professionnalisation de la pub est récente. Elle démarre aux EU vers 1900 et en France vers 1930 (techniciens vers années 60). Vocabulaire américain ou anglais. ADVERTISING. Pub différente du marketing, elle arrive en bout de chaîne. Faire connaître son existence en public.<o:p></o:p>

    Si le marketing est l’art de vendre, le rôle de la pub est de faire vendre. Dans ce faire, il y a ce qui nécessite connaissances psychologiques, créer des conditions favorables à l’acte d’achat, il faut donc connaître parfaitement les modes psychiques des individus.<o:p></o:p>

    A ces effets, plusieurs type de pub :<o:p></o:p>

    -pub commerciale : faire vendre un produit, une personne ou une idée<o:p></o:p>

    -pub institutionnelle : développement de la notoriété d’une institution (organisme privé ou public)<o:p></o:p>

    NOTORIETE : degré de connaissance qu’un public possède à propos d’un produit, donc de quelqu’un ou d’une idée.<o:p></o:p>

    L’image de marque : ensemble des élaborations symboliques  et des représentations sociales et culturelles qui sont rattachées à un produit, une personne, une idée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’organisme ou la personne qui va payer pour le message publicitaire, c’est l’annonceur. Il est à l’origine de l’annonce du message.<o:p></o:p>

    Le SEGMENT DE POPULATION visé par la stratégie publicitaire, c’est la CIBLE. Le plus petit segment s’appelle le CŒUR DE CIBLE.<o:p></o:p>

    Conquérir un cerveau nouveau amène la DIVIDENDE.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cible définie par les critères suivants :<o:p></o:p>

    -l’âge<o:p></o:p>

    -le sexe<o:p></o:p>

    -CSP<o:p></o:p>

    -les revenus<o:p></o:p>

    -zone géographique<o:p></o:p>

    -fréquence des achats<o:p></o:p>

    -les critères psychosociologiques<o:p></o:p>

    -le niveau socioculturel<o:p></o:p>

    -le niveau d’éducation et d’instruction<o:p></o:p>

    -les styles de vie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’information contenue est le message. Peut revêtir 2 formes différentes :<o:p></o:p>

    -forme iconique<o:p></o:p>

    -forme linguistique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le message peut être différent selon les modes d’expressions choisies.<o:p></o:p>

    Il existe deux familles de messages :<o:p></o:p>

    -soft selling : pub douce, rassurante<o:p></o:p>

    -hard selling : pub dure, agressive, provocante<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une ligne géographique qui sépare ces deux cultures publicitaires .<o:p></o:p>

    Au Nord de l’Europe, Australie, pays anglosaxons, la pub n’a pas froid aux yeux, ils n’ont pas peur du corps, de la sexualité, ils sont beaucoup moins frileux.<o:p></o:p>

    La culture publicitaire française est frileuse et est atachée à des anciennes valeurs et elle est conservatrice.<o:p></o:p>

    Pour acheminer la pub jusqu’à nous, il faut des moteurs, des véhicules qui sont les 5 grands médias :<o:p></o:p>

    -Ciné, TV, affichage, Radio, Presse Ecrite.<o:p></o:p>

    La pub veut nous toucher plus finement que ça. Donc, chaque média est différent en supports :<o:p></o:p>

    Exemples : TF1 support, TV média. NRJ support, radio média.<o:p></o:p>

    Chaque média a son langage et ses codes propres.<o:p></o:p>

    L’ensemble des messages publicitaires peut être séparé en 2 familles :<o:p></o:p>

    -messages connotatifs<o:p></o:p>

    -messages dénotatifs<o:p></o:p>

    Distinction par Barthes dès 1970. Chaque fois que dans un message publicitaire, il utilise des arguments fondés sur des raisonnements, message dénotatif. Quand je fabrique tout au long du spot (image animée ou fixe), une atmosphère, une ambiance va agir comme un mode de reconnaissance et en fabriquant du laisser aller, message connotatif émotionnel, esthétique, affectif.<o:p></o:p>



    <o:p> </o:p>

    COURS 3 : Les constituants du message publicitaire.<o:p></o:p>

    3 formats TV : 8, 30, 60 secondes. A base d’image fixe ou mobile.
    Démonstratif connotatif.<o:p></o:p>

    Langage utilité dans la pub : celui-ci à la particularité d’utilité, un grand nombre de mots pleins (qui ont un sens par eux-même), des mots outils (ceuq ui accompagnent les mots pleins)<o:p></o:p>

    1-La pub étant cher, a besoin de restreindre sa place et son temps, donc concision, donc utilisation de beaucoup de mots plein.<o:p></o:p>

    2-2sortes de mots pleins : les mots miracles qui ont un sens par eux même et qui est plus fort que d’autre mot. Concentre des capacités de représentation plus <o:p></o:p>

    forte.<o:p></o:p>

    (ex : futur, famille).<o:p></o:p>

    Il faut apprendre à construire des messages qui atteignent le psychisme de la cible. Constituer de 3 éléments majeurs :<o:p></o:p>

    1-L’EYE CATCHER<o:p></o:p>

    Accroche est constitué par une petite phrase courte, dont le but est d’attraper le regard ou l’oreille (ex : C’est moi Cajoline).<o:p></o:p>

    2-le CORPS DU TEXTE<o:p></o:p>

    Contient argumentation de la pub<o:p></o:p>

    3-le SLOGAN<o:p></o:p>

    Sa fonction est lié à l’origine du mot (mot non gréco latin, mot galéique, du celte, SUAGH-BHAIKT, signifiant cri d’armée)donc slogan joue le rôle de fédérateur, agressif, conquérant. Il a plusieurs techniques pour faire slogan<o:p></o:p>

    àcelle du jeu de mot, de la versification, une phrase récurrente tout au lons des années de l’existence du produit (ex : DUCROS et son slogan) et nouveaux slogans sont apparu (ex : LOREALT : « parce que je le vaut bien »)<o:p></o:p>

    C’est une phrase clin d’œil, une phrase que l’on retient. S’adresse à la cible en la valorisant, en la mettant à égalité avec les gens la représentant. Efficacité du message, slogan.<o:p></o:p>

    Les processus psychologiques utilisés par les publicitaires pour déclenchés l’ensemble de la chaîne qui les intéresse du moment où la publicité est vu jusqu’au moment d’acheter.<o:p></o:p>

    Récupération de travaux de chercheur : chaque individu possède au moins 4 tendances psychologique : la publicité les récupère et les combine, car elles varient.<o:p></o:p>

    Tendance de la plus primaire à la moins primaire :<o:p></o:p>

    àégoïste : tout ce qui concerne notre vie psychique interne : conservation, domination. Est partagé par ensemble d’individu, plus ou moins importantes selon le type.<o:p></o:p>

    Ex : publicité Channel et parfum EGOISTE<o:p></o:p>

    Ex : publicité l’OREAL et parce que je le vaut bien (aussi de l’être tendance)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    àégoaltruiste : mariage entre égoïsme et altruisme. Apparaît chaque fois que nous sommes en relation avec autres individu mais aussi chaque fois que nous sommes jugés par les autres. C’est la tendance interface. <o:p></o:p>

    Publicitaire joue avec les mess sur amour propre, compétition, ambition.<o:p></o:p>

    Ex : pub sur ordinateur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    àaltruiste : nous rattache à d’autres individus, pour qui nous allons éprouver sentiments et émotions (tendresse, amour, passions, haine). Cette tendance  va être trouvé autour de produit qui ont changé de tendresse.<o:p></o:p>

    Ex : pub sur voiture, passé en 10 ans de tendance, égoïste vers une tendance, altruiste. Accompagné par le changement des formes du design, ovoïde, agressif, qui vont vers des formes arrondies, passage d’outil de compétition, vers outils de protections. Axe psychologique de travail évolue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    à Idéaliste : nous rattache à des idées supérieurs, principes. On retrouve le sentiment du devoir qui s’inscrit dans l’obligation. Amour de la science, de la connaissance, du beau, esthétique.<o:p></o:p>

    On la retrouve rarement tout seule dans des message qui la véhicule entièrement, tendance présente accompagne toutes les autres (sauf égoïste)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Problème du publicitaire : identifié la tendance qui prévaut pour la cible choisie, en fonction de tous les critères (voir cours 2). Quel est le support qui va permettre de toucher cette cible sachant qu’en fonction du support on a affaire a telle ou telle tendance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 éléments importants : émotions, passions, désirs.<o:p></o:p>

    Tous les chercheurs ont montré que les messages les mieux mémorisés été les plus forts en émotions. Lien entre mémoire et impact émotionnel.<o:p></o:p>

    Emotion : plusieurs choses : provocation, choc, heurter esprit.<o:p></o:p>

    On peut choquer de 2 façons : un avec image. Deux, en utilisant dissonance cognitive. C’est une technique connaissance des principes d’un ensemble de personne, d’aller à contre sens de ceux-ci. Qu’est-ce qui s’opère ? Une destabilisation psychologique. Quand il est destabilisé, il est vulnérable, et c’est à ce moment là qu’on peut envoyer une idée nouvelle, nouvelle facon de penser.<o:p></o:p>

    Technique de manipulation formidable. Utilisé par quelqu’un de bienveillant, ok malveillant, nok.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce que le désir ? Le banquet de Platon. Il définit le désir comme un manque, je ne peux pas désirer ce que j’ai, ce que je suis. Le désir désigne un processus conatif. A partir de là, la pub va travailler de la manière suivant : va établir une hiérarchie entre 3 sortes de désirs :<o:p></o:p>

    -évidents (le dit clairement)<o:p></o:p>

    -latents ( sous la surface)<o:p></o:p>

    -inexistants (que nous n’avons pas)<o:p></o:p>

    Chaque fois que communication publicitaire a essayé de vendre un produit dont le désir était inexistant, celui-ci s’est cassé la gueule, a été retiré de la vente.<o:p></o:p>

    Désire ne se fabrique pas. C’est le produit de la vie psychique du client.<o:p></o:p>

    Travail publicitaire consiste à faire émerger désir latent, faire changer les désirs de catégories, afin de faire consommer. Lorsqu’un désir devient évident, il faut trouver comment transformer ce désir évident devienne nécessaire.<o:p></o:p>

    On est donc forcément victime de manipulation, la pub est donc dangereuse, manipulatrice, d’autant qu’une société comme la notre consiste à utiliser les comportements d’achat comme réponse à la frustration que nous connaissons dans les autres domaines.<o:p></o:p>

    Une frustration va être compenser par un achat d’impulsion, chose qui au début de la pub n’existait pas.<o:p></o:p>

    Détail des grandes familles de mécanisme physique permette à la pub d’agir.<o:p></o:p>

    3familles :<o:p></o:p>

    1-mécanisme psycho-rationel<o:p></o:p>

    Utilisé de manières moins importantes que les deux autres. Ce mécanisme est synthétisé dans une formule, la formule AIDA. Va permettre de construire des messages sur 4 étapes clés qui vont toucher notre psychisme à 4 endroits différents (cognitif)<o:p></o:p>

    -attention (niveau perception)<o:p></o:p>

    -intérêt (cognition se met en place)<o:p></o:p>

    -désir potentiel ou réel<o:p></o:p>

    -acte d’achat<o:p></o:p>

    Surtout utilisé pour des produits particuliers dans lesquels nous investissons très peu de charge émotionnels, produits industriels : ménage, vaisselle, lessive.<o:p></o:p>

    Egalement utilisé par produit fournissant preuve<o:p></o:p>

    Ex : chat qui va vers produit plutôt qu’un autre<o:p></o:p>

    Ex : homme collé au plafond par colle forte<o:p></o:p>

    Ces messages publicitaires vont travailler à faire admettre par la cible un raisonnement simple et efficace.<o:p></o:p>

    2-mécanisme psycho-pseudo-rationnel<o:p></o:p>

    Beaucoup plus suubtile. Ils avancent en cachant leur intention. Message qui feigne le rationnel, alors qu’en fait ils sont émotionnels. Pourquoi ? A quoi cela sert-il ? On s’apercoit qu’ilisé un argumentaire rationnel permet deux choses :<o:p></o:p>

    -rassurer la cible (quand ça à l’air rationnel, je peux avec ma propre cognition, agir)<o:p></o:p>

    -c’est rassurant car ça a l’air logique<o:p></o:p>

    Avantage de ces messages : déculpabilisation de la cible. Pourquoi ? On se fait plaisir tout en se disant que c’est nécessaire. Très difficile à obtenir, car autour de produit inutile. Va permettre à l’individu de ne pas penser que ce qu’il achète c’est inutile.<o:p></o:p>

    Ex : ACTIMEL : prouvé que ça ne fait rien<o:p></o:p>

    3-mécanisme psycho-émotionnel<o:p></o:p>

    Tout le travail consiste à faire surgir le désir latent d’un produit (donc un désir évident c’est le méca rationnel et latent méca émotionnel)<o:p></o:p>

    Il s’agit de faire surgir le désir de 2 façons.<o:p></o:p>

    -on crée autour du produit une ambiance, un climat, on installe un décor tout à fait normal.<o:p></o:p>

    -on va fabriquer une personnalité au produit, sachant que celle-ci doit correspondre aux attentes de la cible.<o:p></o:p>

    Ex : Parfum JP Gautier.<o:p></o:p>

    On joue sur décor, sur idée de complémentarité, idée de masculin, féminin. Produit prend en charge aspiration de la cible à être double et complémentaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces processus d’ordre émotionnel vont travailler sur une autre logique que rationnel, une logique d’affection, des sentiments. Nous installe dans une logique affective. Celle-ci va conduire les publicitaires dans leur message à sur-utiliser deux choses :<o:p></o:p>

    -utiliser la force de l’image (coté droit du cerveau) et les mots (coté gauche)<o:p></o:p>

    -utiliser prioritairement les mots miracles.<o:p></o:p>

    Prégnance de l’image et du mot ; maximum de la puissance du mécanisme psychologique.<o:p></o:p>

    A l’intérieur de cela, il existe deux types de processus :<o:p></o:p>

    1-mécaniques synthétiques<o:p></o:p>

    Dans ces mecanismes, on va trouver message publicitaire à la base d’un des trois éléments :<o:p></o:p>

    -la démonstration ; il fait appelle à notre raison objective et impersonnelle, dans sa capacité universel à raisonner<o:p></o:p>

    -la persuasion s’adresse uniquement à notre personnalité affective et peut donner slogan absurde : ex : Pamper : « Même mouillés, ils sont secs » <o:p></o:p>

    Autre ex : Bébé utilisé dans Evian.<o:p></o:p>

    Aucun texte, très peu de musique, très populaire :<o:p></o:p>

    -la révélation : ce sont des messages qui agissent en utilisant la soudaineté, coté tempétueux, rapide, qui ont un impact assez fort qui fait que l’on ne comprend pas trop<o:p></o:p>

    2-mécanique synthético automatique<o:p></o:p>

    Deux familles :<o:p></o:p>

    a)la suggestion de docilité.<o:p></o:p>

    Basé sur une expérience extrêmement importent d’un chercheur américain, MILLGRAM. Essaye d’évaluer impact de l’autorité sur psychisme. Jusqu’ou individu peut il aller lorsqu’il accepte de recevoir ordre que lui donne une autorité. Permet de comprendre qu’il existe une vulnérabilité chez individu, face à l’autorité ? C’est récupérer dans toutes les publicités où l’on voit quelqu’un d’expert dire que son produit est le meilleur.<o:p></o:p>

    b) limitation de quelqu’un, son comportement.<o:p></o:p>

    Cherche à susciter de la part de la cible visé un comportement identique aux personnes représentées, fondé sur la starification.


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