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LE JOURNAL TELEVISE<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Chapitre 1 : historique de la télévision<o:p></o:p>
Première présentation de programmes : exposition universelle de Paris en 1910 (réémetteur : la Tour Eiffel).
Premiers programmes réguliers : 1940
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Jusquen 2001, la télévision fonctionne selon la technique des lignes (lignes de points de couleurs rouge, vert, bleu, noir et blanc). Cest lil qui reconstitue limage (819 lignes).
Cest une succession de photos (24 images / seconde). Lil distingue 4 à 5 images / seconde.
Depuis 2001 : écrans numériques, vraies images.
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Dans les années 60, on sinterroge sur le statut de la télévision : en effet, de plus en plus de foyers séquipent (aujourdhui, seulement 0,7% des français na pas la télé). A lépoque, jusquen 1962, cest le Ministère des Postes qui dirige la télé. A partir de 1962, cest la RTF (remplacée par lORTF un peu plus tard)
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En 1973, il existe 2 chaînes : Télévision Française 1 et Antenne 2. Ces chaînes, publiques, sont donc en possession de lEtat (financement : redevances). En 1974, lORTF éclate en sociétés concurrentes : Télévision Française 1, Antenne 2 et FR3. Désormais, les chaînes ont leurs propres directeurs. Cest le début de la concurrence entre chaînes. Les chaînes publiques sont payées à 100% par la publicité.
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Jusquen 1984, la Gauche est au pouvoir. Pour amuser les gens, on crée Canal +, chaîne privée (cest André Rousset qui en est chargé). Avantage dune chaîne privée : elle nest pas touchée par le « cahier des charges » du service publique. Car les chaînes publiques ont des obligations, telles que le JT.
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1987 : loi de privatisation de TF1, dite loi Léotard. Création de la 5 (Silvio Berlusconi).
1989 : création de Métropole 6 (M6). Son actionnaire majoritaire : un groupe allemand, Berthelmann (RTL).
1992 : la 5 fait faillite. La Cinquième la remplace quelques années plus tard, puis France 5 (à visée documentaire et éducative, chaîne publique)
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Le PAF persiste dans cet équilibre pendant une dizaine dannées.
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2000 : Câble et satellite. Multitude de chaînes (selon lorientation de la parabole).
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Chapitre 2 : la TV, comment ça marche ?<o:p></o:p>
On choisit les technologies selon la distance et le coût.
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Chaque caméra est reliée au car-régie. Le réalisateur choisit sur ses écrans (correspondant à chaque caméra) la meilleure image.
Pour la diffusion, 2 techniques :
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· La technique hertzienne : la parabole envoie les informations par les ondes, selon une fréquence, au réémetteur (chez nous, le Pic de lOurs). Puis en région, le réémetteur diffuse les images dans les foyers (réémetteur diffuseur). Quand le programme est national, les informations sont envoyées à Paris par lintermédiaire de plusieurs réémetteurs, qui réémet pour toute la France.
Inconvénient : technique pas très rapide. Décalage à limage de 1 à 2 secondes sur la France entière.
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· La technique du satellite : (Canal +) Le satellite diffuse sur la parabole (de Canal +) qui diffuse pour toute la France. Les satellites tournent en même temps que la terre, ils sont dits « géostationnaires », sont placés à 36 000 km de la Terre.
Inconvénient : technique chère.
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Chapitre 3 : la TV humainement<o:p></o:p>
Il existe 150 métiers à France 2. Les métiers de la télé sont donc très divers.
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Longtemps on a été dans une ère agricole (jusquen 1850).
1850 à 1980 : ère industrielle
1980 : ère des services (secteur tertiaire)
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Exemples de métiers :
Caméraman (JRI et OPV)
Régisseur
Monteur
Scripte
Traducteur
Animateur pré-émission
Preneur de son (OPS)
Les métiers de lorganisation (assistante de production par exemple)
Etc
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En ce qui concerne le JT :
Journalistes statutaires
Pigistes
Rédacteur en chef
Directeur de linformation
Les fonctions techniques (réalisateur, assistant réalisateur, scripte)
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Chapitre 4 : Les téléspectateurs<o:p></o:p>
60 à 70 % des Français regardent tous les jours la télévision. En France Métropolitaine, on compte 62 millions dhabitants. 2 millions ne parlent pas français et ne sont donc pas aptes à suivre les programmes télévisés. 1% ne na pas la télé.
Total de la cible captive potentielle : 56 millions.
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La TV française est lobjet détudes permanentes. Laudience est calculée minute par minute (quantitativement et qualitativement). La connaître est capitale pour le financement des chaînes (qui vivent majoritairement de la publicité, exclusivement pour TF1).
Cest Médiamétrie qui soccupe de ce calcul.
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Chaînes les plus regardées en 2005 :
TF1 32%
France 2 20%
M6/FR3 14%
Arte 2%
Canal + 3%
France 5 4%
Autres 25%
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Cest TF1 qui a le plus gros chiffre daffaire, suivie de Canal +, dM6, de France 3 et de France 2.
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Différentes sortes de J.T.<o:p></o:p>
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§ Régional
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§ National
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§ Thématique
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Le 1er journal régional apparaît en 1972-73. Il sadresse au bassin régional. Le journal régional est un mélange entre Nice-Matin et le « look » dun journal national.
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Journal thématique : sur Eurosport, Arte Il ressemble aux premiers journaux des 50s.
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Le J.T. est très codifié.
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Contenu<o:p></o:p>
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- Générique
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- Présentateur
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- Titres (comme en presse écrite) sauf dans le journal de 12 min
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- 1er reportage (ouverture) : information principale
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- Sujets : durée codifiée. Entre 50 sec et 4 min. Mais le sujet le plus long nest pas forcément le plus important.
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Le sujet<o:p></o:p>
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Rendez-vous à limage
<v:line id=_x0000_s1059 style="Z-INDEX: 34; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,81.2pt" from="184.75pt,81.2pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1037 style="Z-INDEX: 12; POSITION: absolute" to="220.25pt,38.6pt" from="149.25pt,24.4pt" o:allowincell="f"></v:line><v:oval id=_x0000_s1058 style="MARGIN-TOP: 223.2pt; Z-INDEX: 33; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1057 style="MARGIN-TOP: 173.5pt; Z-INDEX: 32; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1056 style="MARGIN-TOP: 123.8pt; Z-INDEX: 31; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1055 style="MARGIN-TOP: 74.1pt; Z-INDEX: 30; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1054 style="MARGIN-TOP: 24.4pt; Z-INDEX: 29; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:shape id=_x0000_s1053 style="MARGIN-TOP: 45.7pt; Z-INDEX: 28; MARGIN-LEFT: 156.35pt; WIDTH: 56.8pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 28.4pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>Interview
INFORMATION<o:p></o:p>
EMOTION<o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1034 style="Z-INDEX: 9; POSITION: absolute" to="184.75pt,239pt" from="184.75pt,208.6pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1035 style="MARGIN-TOP: 239.9pt; Z-INDEX: 10; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 35.5pt" o:allowincell="f"></v:rect><v:line id=_x0000_s1061 style="Z-INDEX: 36; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,262.1pt" from="191.85pt,262.1pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1062 style="MARGIN-TOP: 247.45pt; Z-INDEX: 37; MARGIN-LEFT: 255.75pt; WIDTH: 113.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 35.5pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>
Plateau
</v:textbox></v:shape><v:line id=_x0000_s1063 style="Z-INDEX: 38; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,15.65pt" from="184.75pt,15.65pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1064 style="MARGIN-TOP: 5.5pt; Z-INDEX: 39; MARGIN-LEFT: 255.75pt; WIDTH: 106.5pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>Droite de limage
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RDV à limage : moment où ce que dit le journaliste rencontre limage. Le commentaire ne paraphrase pas limage, il sappuie de temps en temps sur limage. Le raccord à limage raccroche lattention du spectateur.
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Dun côté il y a limage, de lautre il y a linformation mêlée à lémotion.
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<v:line id=_x0000_s1065 style="Z-INDEX: 40; POSITION: absolute; flip: y" to="64.05pt,102.75pt" from="64.05pt,10.45pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1066 style="Z-INDEX: 41; POSITION: absolute" to="177.65pt,105.9pt" from="64.05pt,105.9pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1067 style="MARGIN-TOP: 10.45pt; Z-INDEX: 42; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 28.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>
-
</v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1068 style="MARGIN-TOP: 91.25pt; Z-INDEX: 43; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>+
+
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IMPORTANCE
PROXIMITE (spatio-temporelle)
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<v:shape id=_x0000_s1073 style="MARGIN-TOP: 0.75pt; Z-INDEX: 48; MARGIN-LEFT: 21.45pt; WIDTH: 149.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>
Schéma de Henri Laborit<o:p></o:p>
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Ce schéma permet détablir un classement des sujets.
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Angle : Façon dont on décide de traiter un sujet. <o:p></o:p>
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Les sujets sont construits différemment.
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Les types de sujets :
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§ Le reportage<o:p></o:p>
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§ Lencadré<o:p></o:p>
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§ Les archives<o:p></o:p>
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§ Le « Off »<o:p></o:p>
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§ Lavant-sujet<o:p></o:p>
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§ La brève
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Le reportage
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- Factuel (sujet sans angle)
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- Sujet à angle
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- Portrait
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Il est réalisé par le JRI et lOPS.
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Lencadré
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Il apporte des données économiques, chiffrées. Il a recours à linfographie.
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Le Off
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Quelques courtes images commentées par le présentateur (20 sec). Cest une forme de respiration.
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Lavant-sujet
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On se sert dimages darchives pour parler de quelque chose qui va avoir lieu.
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La brève
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Comme un Off mais sans les images (10 sec).
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Le journal tout en images (12 minutes)
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Pas de titres. Il a tendance à banaliser linformation car tout est au même niveau.
Il est plus rapide et moins cher à réaliser.
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Le fond
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- Sport
- Politique
- Fait divers
- Culture
- Social-économique
- Société
- International
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Chaque chaîne a sa propre répartition.
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Les sujets télévisés<o:p></o:p>
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Le conducteur, cest lordre, le sommaire du journal. Cest un document interne.
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Responsable dédition : Cest la haute main technique sur ce qui va être diffusé. Il donne un avis technique (qualité technique, problème de son et dimage).
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Réalisateur : Il choisit la palette dimages, les caméras. Cest le metteur en scène dune émission en direct.
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Assistant dédition : Il soccupe de lincrustation.
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Scripte : Elle prend note du temps que dure le sujet, sil faut accélérer, ralentir Elle est responsable de la durée de lémission.
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Sur le conducteur, on voit que lémission dure 1 min 02 en plus : cest beaucoup, car sur ce temps ont peut-être été achetées des tranches de pub, et ces tranches de pub sont destinées à un espace précis.
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La durée dun sujet se situe entre 40 s et 4 min (dossier).
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Le factuel décrit uniquement des faits, il peut être court. Tandis que le dossier doit être exhaustif sur un problème, il est plus long. Donc la durée nest pas proportionnelle à limportance du sujet. La durée est davantage liée à la complexité du sujet.
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Le temps barré est le temps plateau. Cest le présentateur qui parle.
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MIX : sujet mixé, reportage, sujet prêt à être diffusé.
ANIM : Infographistes
SON : sonore. Comme une interview (souvent plus courte)
OFF TITRES : au début.
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Temps plateau : lancement du sujet
Temps sujet : lancement + temps K7
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Dans un reportage, il y a des interviews.
LINTERVIEW<o:p></o:p>
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<v:oval id=_x0000_s1074 style="MARGIN-TOP: 147.85pt; Z-INDEX: 49; MARGIN-LEFT: 191.85pt; WIDTH: 78.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 78.1pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1075 style="MARGIN-TOP: 96.35pt; Z-INDEX: 50; MARGIN-LEFT: 149.25pt; WIDTH: 163.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 170.4pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1076 style="MARGIN-TOP: 52.4pt; Z-INDEX: 51; MARGIN-LEFT: 113.75pt; WIDTH: 241.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 255.6pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1077 style="MARGIN-TOP: 23.1pt; Z-INDEX: 52; MARGIN-LEFT: 85.35pt; WIDTH: 305.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 319.5pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1078 style="MARGIN-TOP: 1.35pt; Z-INDEX: 53; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 383.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 369.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1079 style="MARGIN-TOP: 184.25pt; Z-INDEX: 54; MARGIN-LEFT: 198.95pt; WIDTH: 7.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 7.1pt" o:allowincell="f" fillcolor="black"></v:oval><v:shape id=_x0000_s1080 style="MARGIN-TOP: 169.6pt; Z-INDEX: 55; MARGIN-LEFT: 213.15pt; WIDTH: 49.7pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 42.6pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>
RECIT<o:p></o:p>
Accusé<o:p></o:p>
Victime
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</v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1081 style="MARGIN-TOP: 228.65pt; Z-INDEX: 56; MARGIN-LEFT: 184.75pt; WIDTH: 99.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>TEMOIGNAGE<o:p></o:p>
EXPERTISE<o:p></o:p>
COMMENTAIRE<o:p></o:p>
MICRO-TROTTOIRS<o:p></o:p>
Mari, famille, voisins
Avocat
Assistante sociale
Mères de famille, etc
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Il y a 2 types de sonores :
- Le récit ou le témoignage, présent dans tous les cas<o:p></o:p>
- Lexpertise ou le commentaire
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LENCHAINEMENT DES EVENEMENTS / LA CHRONOLOGIE<o:p></o:p>
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Lespace est très important :
Localisation
Espace / temps
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Il y a le où et le quand, mais également la notion de contexte qui représente le travail du journaliste.
<o:p> </o:p>
Le journaliste doit expliquer linformation, il doit apporter des données quon ne peut avoir dans le cercle. Cest au journaliste de décrypter linformation. Evoquer toutes les hypothèses ne suffit pas, ce quil faut, cest le contexte. La TV rend visible le contexte. Le journaliste à lobligation de lexhaustivité du contexte. Cette exhaustivité est difficile en 50 secondes, doù lintérêt des dossiers, et des magazines dinformation.
<o:p> </o:p>
Le commentaire est différent selon les personnes, doù limportance de la présentation des interviewés.
<o:p> </o:p>
Il est obligatoire davoir les positions pour un débat contradictoire. Lavis de la dernière personne est favorisé. Lordre des intervenants nest pas neutre. Même inconsciemment, on peut sentir lopinion de celui qui a fait le sujet.
<o:p> </o:p>
Quels types de sujets à la TV ?<o:p></o:p>
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5 types :
· factuel
· encadré (données infographiques, sujet très court)
· dossier (sujet exhaustif qui ne vise pas à démontrer)
· portrait (3 types) :
=>en situation (illustre une problématique. Ex : PACS)
=>nécro / biographique
=>contradictoire (confrontation entre 2 personnes)
· enquête (démarche journalistique qui vise à une démonstration, faits qui étayent une théorie)
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Il existe un certain nombre de codes dans le JT :
<o:p> </o:p>
- Générique
- Présentateur
- Décors (se ressemblent tous quels que soient les chaînes. 2 logiques : on doit voir de la modernité et de la transparence. La technologie a un côté rassurant dans un JT)
- Titres
- Ouverture (1er sujet)
- Sujets TV
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Etude de limage et du raisonnement du sujet TV
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Forme
Image :
=>1ère piste vidéo
=>2ème piste vidéo complémentaire
<o:p> </o:p>
Son :
=>Audio 1 : versions commentées par le journaliste
=>Audio 2 : Version Internationale (ambiances et interviews éventuelles)
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Audio 1 représente 75% du message.
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Il est très important de coordonner son et image (synchronisation). La technique permet davoir concordance de temps entre les lèvres et les paroles. Le « Time code » permet de synchroniser image et son.
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Fond
Les sujets sont menés par une équipe de reportage :
Caméraman (JRI)
Preneur de son
Monteur
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La carte de presse
1 loi à connaître : larticle L761 (législative votée par le Parlement R= règlementaire, na pas été votée), du 29 avril 1881
<o:p> </o:p>
« Est journaliste celui qui a pour préoccupation principale, régulière et rétribuée lexercice de la profession »
<o:p> </o:p>
Principale : plus de 50% de son revenu
Régulière : au moins 3 mois consécutifs
Rétribuée : payé selon les normes en vigueur
<o:p> </o:p>
L761.2 : la carte de presse constate cette situation.
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On peut la perdre si elle ne tient pas un des principes pré-cités. Mais même e, action de diffamation on ne peut pas la perdre.
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Il y a actuellement + de 100 000 cartes de presse en France. Cest une carte didentité de journaliste professionnel, avec un n° qui suit le journaliste à vie.
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Exception : Les pigistes<o:p></o:p>
Un pigiste est un extra. Il a un statut occasionnel, précaire. Il est en CDD.
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L761-35 : le pigiste est un travailleur indépendant et à ce titre il na pas de clause dexclusivité (il peut travailler pour plusieurs médias)
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L761-16 : Il bénéficie de la clause de conscience (pour tous les journalistes). La clause de conscience peut être apposée dans 3 cas :
La cession
La cessation (travailler dans le même groupe mais plus dans le même journal)
Le changement dorientation notable de manière à nuire aux intérêts moraux du journaliste (modification de la ligne éditoriale)
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Les indemnités
La fiche de paie a la valeur dun contrat de travail. Elle donne un certain nombre de droits :
Cotisations
Assurance-maladie, protection sociale
Possibilité de rompre le contrat de travail
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Si on est licencié pour des raisons économiques, les indemnités de licenciement correspondront à 1 mois de salaire par année dancienneté. Exceptés les journalistes qui auront droit à 2 mois de salaire par année dancienneté.
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Délits du journaliste
Il existe pour le journaliste des délits qui nexistent pas pour dautres professions :
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Linjure publique
La diffamation (porter atteinte à lhonneur de quelquun)
Lattaque contre les corps constitués (institutions, administrations, justice, Eglise ). On considère que cette nuisance trouble lordre public.
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Si le journaliste na pas les preuves du contraire, il est condamné, ainsi que le directeur de la publication. En effet, le directeur de la publication est poursuivi de manière solidaire. Le journaliste engage la responsabilité de la chaîne entière.
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Le contenu
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Un JT de 30 minutes contient 5 à 6 titres. Pour les gros événements, on réduit le nombre de titres.
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On donne la propriété aux actualités françaises. Un seul titre étranger (importance de la proximité avec le spectateur). Mais parfois, limportance dun sujet à létranger peut supplanter des sujets français.
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Chaque titre dure environ 20 secondes (Off).
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On présente chaque personne avant quelle ne sexprime.
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Le rdv à limage : il y a 75% de linformation dans limage, et 25% dans le commentaire.
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Il existe 3 essentielles sortes de journalistes spécialisés (envoyés spéciaux) :
Economie
Médecine
Judiciaire
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Sur France 2, il y a également un spécialiste en politique et un spécialiste de la politique étrangère.
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Attention : dans un JT, il faut bien distinguer les conséquences des causes.
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Etude de Jean Mauduit :
Lorsquun sujet exprime une opinion on estime que 3% des téléspectateurs peuvent être influencés par lopinion donnée. En revanche, dans tous les cas, lorsqu lopinion exprimée est inverse à celle du téléspectateur, il pense quil est manipulé. Dans beaucoup de démocraties on retrouve ces pourcentages.
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Google : Charte de Munich
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Il est interdit de rentrer avec une caméra dans une salle daudience en France. On a des dessinateurs de presse.
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Lorsquon commente une décision de justice, on le fait face à la caméra, car on est pénalement tenu responsable de ses propos.
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On ne rentre jamais une caméra sur une scène de crime.
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Règle absolue pour les média AV :
Ø En temps de vie politique normale : règle des trois tiers
Ø Equité
Ø Campagne électorale : égalité
Ø Veille et jour des élections : on ne parle pas de politique (plus de prise de parole dhommes politiques)
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votre commentaire -
Anthropologie visuelle<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Anthropologie : approche générale de lhomme en fonction détudes comparatives entre différentes sociétés.
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Ethnographie : Etude des données dune culture grâce aux techniques de la trace (écriture, film)
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Ethnologie : étude dun groupe social.
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Lapproche ethnologique en général est basé sur lapproche des sciences exactes, les démarches méthodologiques sur lobjet nous donne des informations (on relève des données quensuite on organise, on interprète). Le problème est que le chercheur est un homme culturel : comment peut-il donc être objectif ? Car le scientifique est objectif.
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Quels types de données lanthropologue va-t-il acquérir ?
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Terrain : lieu de recherche.
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On distingue lanthropologie culturelle / sociale de lanthropologie physique et biologique (qui traite des morphologies).
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Lanthropologie et lethnologie sont nées dun intérêt exotique. Je regarde les autres populations que je trouve bien différentes. Lethnologue, à partir de la moitié du 19ème, sintéresse à lAutre.
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A notre époque nous sommes conscients de la difficulté de cette relation avec lautre à cause de la mondialisation. Nous sommes de plus en plus en contact. Les contacts ont de tout temps existé, mais ce qui change, cest la fréquence et lintensité de ces contacts. Ce contact a changé au fur et à mesure des époques. Avant, les sociétés étaient plus isolées (de isola : île). Les moyens de transport ont eu une grande influence sur les peuples. Avant, les hommes voyageaient par terre ou par mer. Les forêts, qui peu à peu disparaissent, ont une implication forte dans léquilibre écologique. Jadis et encore aujourdhui, des peuples vivent dans cette écologie. Nous sommes porteurs de virus, tout comme les autres peuples le sont.
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Les Empires coloniaux à la fin du 19ème siècle impliquent de nouvelles modalités de rencontrer lautre, en position de colonisateurs. Il faut connaître ces cultures pour mieux les gérer, et pour ce faire, le gouvernement débloque des fonds.
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Par la suite, les ethnologues se démarqueront de la colonisation. Ils sont aujourdhui de grands défenseurs de laltérité.
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Le colonialisme a des racines très anciennes : depuis la découverte de lAmérique, qui est une forme de colonialisme. Le colonialisme a différentes manières de sexprimer :
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- Le colonialisme militaire (conquête physique)
- Le colonialisme économique (système économique auquel les autres sont obligés de se plier)
- Le colonialisme culturel
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Pour arriver à conquérir lautre, il faut le faire par la culture (lautre se dit que les nouvelles règles sociales sont les bonnes).
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Aujourdhui on assiste à une homogénéisation des cultures. LAmérique lors de sa découverte était culturellement très différente. Mais on ne sest pas préoccupé de comprendre cette culture.
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La religion est lun des premiers facteurs de domination par la culture.
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La rencontre avec lAutre déstabilise. A lépoque, accepter la différence de lautre était synonyme de faiblesse par rapport à notre identité. La diversité était une menace. On appelle ces peuples des sauvages, des primitifs, des animaux, pas des humains. Ils nauraient pas atteint le stade de lhomme. Les colonisateurs sappuient sur la théorie évolutionniste darwinienne. Les occidentaux pensent que ces peuples ne sont pas à la même échelle biologique de lévolution de lhomme.
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Il est plus facile de dominer des civilisations qui ne sont pas « au même stade », qui sont « en demande de civilisation ». Le colonisateur a besoin de justifier ses conquêtes. Il se sent investi dune « mission civilisatrice » ; or il nest pas dans la bonne perspective. Les valeurs morales de lOccident sinscrivent dans le monde judéo-chrétien. Les colonisateurs vont pousser les autres peuples à se convertir. Ils prennent des Noirs en Afrique pour les exporter en Amérique.
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Certaines cultures sont exterminées, soit elle disparaît englobée dans une autre, soit des populations entières meurent.
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Mais la diversité est une richesse. Perdre une culture est une perte pour lhumanité.
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Syncrétisme : les rencontres fusionnent. La danse est une des expressions culturelles les plus fortes.
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Les ethnologues font des études dites « de terrain ». Ils ne sintéressent pas, à lorigine, aux sociétés « complexes » (sociétés technologiques), mais à des petites populations qui partagent les mêmes cultures. On parle de cultures au pluiel car chaque groupe qui partage une série de traits culturels va constituer une culture. Ces cultures changent et peuvent mourir.
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Ce qui compte pour identifier la population, cest ce quon appelle la différence ou la distance culturelle. Il y a un chercheur (un occidental, au XIXème siècle) et une population humaine à étudier qui est caractérisée par une grande distance culturelle. La sociologie, par contre, va étudier le pays même du chercheur. Il ny a pas cette distance culturelle.
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Lethnologue va donc étudier des populations petites et éloignées. Il va les identifier par différence avec la société occidentale. Ces cultures transmettent leurs connaissances par loralité. Sans écritures, on les a longtemps considérées comme des cultures « sans histoire ». Pour la population occidentale, une société qui nécrit pas na pas dhistoire. De plus, elles sont fermés sur leurs propres traditions.
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Définition de culture par Tylor, dans Primitive Culture, 1871<o:p></o:p>
« Un ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, lart, les murs, les droits, les coutumes, ainsi que toutes disposition ou usage acquis par lomme vivant en société. »<o:p></o:p>
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Culture et société sont liés. La société est un groupe dhomme vivant ensemble et qui partage une culture. On peut avoir des microsociétés dans les sociétés. Les grands Etats accueillent des microsociétés, cest-à-dire de multiples couches de cultures. Toute culture est extrêmement complexe, il ny a pas quun seul trait.
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Marcel Mauss est le fondateur de lethnologie et lanthropologie françaises. Cest lui qui lance lidée quil nexiste pas de société, de culture simple. Il a utilisé lethnographie des autres, a réuni ce travail et a réalisé des études comparatives.
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Il pense quil y a différents degrés de complexité. Les sociétés primitives sont dune complexité différente de celle de la société occidentale.
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Il introduit le concept de « fait social total » : cest lidée que la culture est un ensemble et quon ne peut comprendre un aspect quen ne prenant en compte que la totalité dune culture. Certains faits de cultures sont des miroirs de lensemble de la culture. Un seul aspect est lié à tous les autres aspects dune culture. Il y a une interrelation des différents traits. Cest en cela quelle est complexe.
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Un chercheur ne juge pas, il fait des interprétations scientifiques. Il faut faire la différence entre lethnocentrisme et le relativisme culturel.
Ethnocentrisme : Centré sur sa propre ethnie.
Relativisme culturel : il faut regarder les cultures relativement à elles-mêmes. Chaque culture se tient dans son propre univers comme un ensemble.
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La culture est un système. Selon Lévi-Strauss, cest une structure qui communique (structuralisme). Le structuralisme commence en linguistique.
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Il y a des limites aux études comparatives. On peut trouver des traits de culture identiques aux nôtres sans pour autant avoir la même signification.
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Lethnographe utilise la méthode de lobservation participante.
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Il y a différentes catégories. Il y a des objets de culture matériels (une cuiller). Quand on les met dans un musée, on les transforme, lobjet devient « création » par le chercheur. Lobjet devient une donnée, un objet emblématique dune classe dobjets. Si un objet subit des transformations, loralité doit en subir encore plus.
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Le chercheur doit garder une distance dans son observation (pour comprendre par différence), tout en annulant la distance physique (processus de participation). Il fait des séjours de très longues durées. Il participe dune certaine manière à la vie dune population. Mais il ne doit pas franchir le seuil de la distance culturelle.
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Le problème de lethnologie, cest que cest un homme qui regarde un homme (même nature). Le chercheur est de plus en plus impliqué. Malinowski verbalise la méthode de lobservation participante. Il la décrit dans Les argonautes du Pacifique :
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Lethnologue, pour arriver à rentrer de plus en plus en contact avec les indigènes, doit se couper de sa culture. Il doit se mettre en difficulté. Il a besoin de solitude, disolement, pour pouvoir accomplir le processus dimmersion. Le besoin de communication amène le chercheur à être obligé de créer des liens avec la population étudiée. Il va essayer de trouver des informateurs. Lethnologue, sur le terrain, est un médiateur. A force, les indigènes shabituent à la présence de lethnologue. Sa présence ne les perturbe plus, ils sont à laise et vont vraiment vivre comme ils en ont lhabitude.
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Lobjet témoigne de certaines cultures : cest ce quon appelle la « culture matérielle ». La relation avec les gens étudiés est au centre de tout le travail de lanthropologue.
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On peut transformer des informations visuelles ou sonores en données. Lenregistrement fixe ces données durablement.
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Il y a des typologies de chercheurs qui se spécialisent dans certaines aires culturelles (africaniste, océaniste ). Les monographies se préoccupent dune seule culture. Mais on soupçonne ces monographies dêtre un peu superficielles.
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On peut étudier une culture selon différents angles : par exemple, il existe lanthropologie politique et lanthropologie de la parenté.
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Les études comparatives source et sujet sont des études systématiques, qui tracent le système en général (par exemple la parenté). On compare les mêmes aspects dans des populations différentes.
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Il existe des études pluridisciplinaires, où par exemple la musicologie ou la botanique sassocient à lethnologie (ethnomédecine).
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Lanthropologie visuelle est une méthode denquête à laide dun instrument qui permet denregistrer visuellement. On met donc laccent sur le visuel (anthropologie filmique).
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Lanthropologie visuelle est née à la moitié du 19ème siècle. Cest lépoque où la photo est inventée. Les équipes scientifiques lutilisent donc. La photo est intégrée à lappareillage du chercheur. Lanthropologie visuelle commence avec la photo.
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Quelques années après, lutilisation du cinéma provoque un gros débat disciplinaire. Lanthropologie visuelle a une toute petite place au sein de la discipline. Elle saffranchira avec beaucoup de difficultés.
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A la fin du 19ème naît le cinématographe, qui débute sur limpulsion des préoccupations scientifiques : saisir le mouvement. Le réalisme de la représentation cinématographique connaît un grand succès public. Les appareils de cinéma se répandent rapidement. Ces nouvelles techniques suscitent un engouement pour aller chercher des images dailleurs.
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Mais le cinématographe est difficile techniquement.
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Les premières caméras, avant que le langage cinématographique napparaisse, sont considérées comme des appareils photo qui enregistrent le mouvement.
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Le cinéma a un côté théâtral, il hérite du spectacle, dautant plus que le cinéma de fiction se met en place rapidement. La fiction prend une place beaucoup plus importante que le cinéma documentaire. En même temps, se développe la complexité du montage qui constitue un langage.
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On se méfie donc de cet instrument en tant quinstrument de recherche.
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Margaret Mead est l plus médiatisée et connue des anthropologues. Elle va continuer à utiliser cinéma et photo pendant ses recherches. Son approche est culturaliste. Cest lune des premières savantes à faire des études de genre (gender studies). Ce sont essentiellement des femmes qui ont développé ces études.
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Son maître se nomme Franz Boas, fondateur de lanthropologie américaine. Il a une approche évolutionniste. Pour lui, la culture prime toujours sur le côté biologique. Les hommes sont déterminés plus par leur culture que par la biologie.
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Mead a une formation de psychologie, ce qui explique certains aspects de son approche. Puis elle étudie lethnologie sous la direction de Boas. Mead était fascinée par la culture de lOcéanie. Elle fera un travail sur la crise dadolescence, qui selon elle serait culturelle, non pas biologique. Elle fera létude « Devenir adulte à Samoa » (dans les îles du Pacifique).
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Mead démontre que cest la culture qui forme le caractère des gens. Les petits enfants intègrent des informations culturelles par communication non-verbale par leur mère. Par exemple, selon les cultures, on est plus ou moins jaloux. Le caractère se structure dans les premiers âges.
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Les enfants mis vis à vis dun nouveau-né réagiront différemment selon la manière dont la mère leur fait partager cette nouvelle attention. Par exemple, en Nouvelle Guinée, la mère est très permissive.
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On dénote également des réactions différentes vis-à-vis de la douleur.
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Mead utilise dans ses recherches le visuel fixe et animé. Elle réalise des études comparatives, càd quun même aspect est comparé dans 2 cultures différentes (ex : la jalousie qui se développe différemment selon les cultures). Mead continue à utiliser le cinéma même si dautres anthropologues lont abandonné.
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Il faut savoir utiliser le matériel (la caméra est un moyen de recherche ET de communication). Il faut savoir le gérer sur le terrain. Dans le cas de Mead, cest son mari Gregory Bateson lopérateur.
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Mais il ne faut pas que la caméra change les images (présence du scientifique et du matériel imposant). Connaître, cest une action. Comment serait cet objet sil ny avait pas eu cette action du scientifique ?
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Le chercheur est toujours un élément étranger. Sa propre insertion ne doit pas trop modifier les attitudes des gens quil étudie (souci dobjectivité). Lobjectivité scientifique nexiste probablement pas mais cest une tendance. La méthode utilisée doit tendre vers une objectivité. Pour un mathématicien, cest plus facile, car lhumain, le sujet, ne rentre pas en ligne de compte.
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Le chercheur doit avoir une conscience pleine du problème.
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La caméra va donc être un élément en plus qui va modifier la structure du regard, de lobservation et la nature de lobjet détude (gens filmés).
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La caméra apporte la profilmie : càd une modification du comportement des gens étudiés à la présence du film, à lélément filmique.
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Il y a dans le cinéma un autre aspect problématique : la restitution. Car la recherche est communiquée. Cest une variante du texte écrit, qui accompagne la prise de vue. La caméra est un moyen complémentaire, bien que parfois principal dans lappareillage de lethnologue.
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Il faut considérer la complémentarité des différents moyens pour communiquer les résultats. Il faut connaître les différents moyens à utiliser, juger quel est le meilleur selon la situation (articulation des relations qui sinstaurent entre parole et image).
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Un aspect de cette relation entre la parole et limage a été mis en évidence depuis Mead par Mead elle-même, puis repris par Claudine de France (théoricienne de lanthropologie filmique) : cette discipline est menée par le verbal. Lhabitude de communiquer verbalement dans ce domaine fait obstacle à lintroduction dautres moyens de recherche.
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De plus, faire un film coûte cher. Et le financement de la production de recherches anthropologiques demande beaucoup détapes.
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Ø Les moyens de communication scientifique influencent les choix de la recherche scientifique.<o:p></o:p>
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Le texte scientifique, dun côté est plein de subjectivité. Et la communication scientifique est une condition par rapport à la recherche qui la précède (la communication scientifique suit la recherche).
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Le verbal nest pas le mieux adapté à la communication de la recherche. Lobservation directe doit être enregistrée, car la science est une uvre collective qui fait partie du corps social.
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- Relation image / parole<o:p></o:p>
- Objectivité<o:p></o:p>
- Profilmie<o:p></o:p>
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Si on veut faire une production cinématographique selon les normes des productions courantes cinématographiques, on se retrouve sur le terrain en compagnie dune équipe technique cinématographique. Donc la perturbation au niveau de lenquête est plus importante que quand le chercheur vient tout seul sur le lieu étudié.
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De plus, les personnes de léquipe technique nont rien à voir ni avec le chercheur ni avec le peuple étudié. La lumière, le son nécessitent du matériel encombrant physiquement. Il devient donc très difficile de faire oublier la présence de la caméra. Puis les personnes de léquipe technique ont une profession qui ne les amène pas du tout à respecter certaines normes et habitudes de lobservation participante. La profilmie est donc accentuée au maximum à cause dun groupe hétérogène. La normalisation qui fait partie des enjeux du chercheur est complètement bouleversée par la présence de ce groupe étranger et hétérogène.
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Les ethnologues sont souvent sollicités pour des productions documentaires télévisuelles et cinématographiques. Lanthropologue devient un consultant scientifique. Les compétences restent séparées.
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La mise en scène est fortement impliquée dans le film puisquon communique la recherche. Il faut donc faire des choix de mise en scène.
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A lépoque de Mead (30s), la durée de prise de vue est très courte ce qui influe sur la manière de monter. Les chargeurs nont que quelques minutes dautonomie.
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Les plans sont muets. Les caméras sont plus légères dans le cas de Mead mais elles ne peuvent pas enregistrer le son. Les commentaires sont enregistrés après-coup : ils sont un point fondamental.
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Document filmique : recherche conduite dans les 30s par Marcel Griaule, ethnologue français, avec la collaboration de plusieurs chercheurs : « Dakar-Djibouti ».
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« LAfrique fantôme » : carnet de voyage en Afrique. Michel Leiris faisait partie de cette expédition. Lexpédition est faite sous le patronage du Ministère des Colonies.
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La recherche amène Griaule et son équipe en contact avec la population la plus filmée par les ethnologues : le Dogon. Ces images ont aujourdhui une valeur de document historique.
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Griaule ne se préoccupe pas du tout de la caméra, contrairement à Mead. Il na aucune compétence dans ce domaine. Cest un caméraman professionnel qui sen occupe.
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Le discours est élaboré par la communication scientifique grand public.
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2 films vus en cours : « Au pays des Dogons » et « sous le masque noir » (1938).
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Le style de réalisation correspond à des choix méthodologiques. Dans les 30s, époque des 2 films, il y a de nouvelles caméras, plus légères. Ce sont des caméras 16 mm. La vidéo apparaîtra dans les 70s 80s. Les prises de son externes sont intégrées au montage en post-synchronisation.
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Dans les 60s apparaissent les magnétophones qui envoient des signaux aux caméras pour synchroniser. Les rushes sont muets.
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Les caméras en 16 mm sont équipées de chargeurs 10 min après la 2GM.
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Les stratégies de mise en scène entre Mead et Griaule sont différentes. Le film de Mead paraît très scientifique, celui de Griaule est plus dans la vulgarisation grand public.
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Au niveau des images, Mead choisit une thématique précise. Elle sattache à une observation guidée par son hypothèse scientifique, pour voir si le caractère est réellement influencé dans lenfance par les adultes. Quant à Griaule, il prend plusieurs aspects de la société et les met ensemble dans un temps bref. Le film tend à vouloir tout dire dune société. La prise de vue est morcelée. Le 2ème film, sur les masques Dogons, est plus spécifique.
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Le son est indispensable dans ce type de film, puisquil est destiné à la communication. Sans commentaire, on ne peut pas tout comprendre, surtout dans le film de Griaule, très dispersé.
Le commentaire na pas été réalisé par Griaule, pour ce film, il est simple conseiller scientifique. La musique, dans le film de Griaule, est arabisante, exotique.
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Pour Mead, la caméra doit être sur un pied fixe relativement distant des êtres observés, pour que le champ soit large et peu mobile. Pour elle, le peuple étudié doit oublier la présence de la caméra.
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Jean Rouch
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Il est mondialement reconnu dans le milieu du film ethnographique. Contrairement à Mead, il assume la caméra du chercheur. Pour Rouch, la caméra nest pas nest pas sur pied car elle est fixée, gênée. Elle est portée par le cinéaste ethnologue. Cest ce quon appelle la méthode de la caméra participante. La caméra a le statut de lethnologue. Elle permet dobtenir des points dobservation impossibles à obtenir sans caméra.
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Pour le peuple qui accepte cette double présence, il est question de temps et dhabitude. La participation peut aussi être à lorigine de comportements profilmiques assumés pour Rouch comme révélateurs. On se rapproche de cinéma-vérité.
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Lethnologue est présent dans lévénement. Pour Rouch, la caméra a une fonction de catalyseur, délément déclencheur.
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Les commentaires de Rouch sont très caractéristiques
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Rouch a étudié les phénomènes de transe.
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On distingue 2 types de films ethnographiques :
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- Les films dexposition<o:p></o:p>
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- Les films dexploration<o:p></o:p>
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Les styles de mise en scène sont variés.
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Exposition : Lethnographe a déjà fait sa recherche avec dautres outils. Il communique ses résultats. Le film est donc fait a posteriori de la recherche. Dans ce cas, lethnologue fait appel à un professionnel.
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Exploration : La recherche est faite à laide de la caméra. La caméra est un instrument de recherche, le film en est le résultat. Cest un moyen dexploration. Dans ce cas on parle danthropologue-cinéaste.
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Il y a beaucoup de passerelles envisageables entre ces 2 typologies. Dans tout film on a une part dexposition et dexploration.
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Le film est une trace mnémonique : la mémoire enregistrée filmiquement est un support réitéré. On confie la mémorisation au rush.
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Le commentaire scientifique qui accompagne le film est très critiqué par la cinématographie documentaire. Rouch lui-même est très critique. Car le commentaire influence profondément la vision.
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Lautocommentaire est fait par les personnes filmées elles-mêmes, cest un procédé parfois utilisé.
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Rouch fait toujours un commentaire. Son style de réalisation est très marqué par le style de son commentaire. « Dama DAmbara » est linformateur de Griaule. Rouch revoit la transmission des mythes dogons et des rituels funéraires dans « Enchanter la mort ». Rouch revoit ce rituel filmé par Griaule 40 ans avant. Il commente à partir des récits de Griaule dans son livre.
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Rouch traite les phénomènes de transe :
La transe de la transmission (populations déportées en Amérique)
La transe chamanique, où la musique et la danse tiennent une fonction majeure (le chaman est un guérisseur)
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La transe serait toujours en nous. Mais dans nos sociétés, elle est refoulée. Elle ressort à la suite de grands chocs.
La transe
Est un état modifié de la conscience et un rituel
Est un phénomène ethnologique, social
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Lhomme cherche à avoir toujours en lui cet état de liberté, en opposition au monde actuel. Cest une échelle pour sortir dune condition.
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Cet extase est atteint par le biais du chant et de la danse (techniques du corps). Cet état second est comparable au début dun orgasme. Cet état est utilisé en psychiatrie et en ethnopsychiatrie, où là il est individuel.
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Ces langages symboliques nous habitent en profondeur. Cet état est une aspiration de lêtre humain. Les sociétés occidentales retrouvent sans le savoir ces traditions, par lintermédiaire de la danse. Lors de ces rituels, Dieu ou les dieux deviennent vivants.
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Pour obtenir cet état, le rythme a une dimension essentielle dans ces manifestations. La rythmique arrive par lauditif et par le corps. Cest le noyau de toute forme de danses.
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Ce rituel est un partage de croyances. Le sang est symboliquement un moyen de communication fort, qui symbolise la vie comme la mort. La base du symbole, cest le transfert dun objet sur un autre. Ici, par le sang se fait symbole du sacrifice originel.
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Les manifestations corporelles sont organisées par une sorte de parcours. Ces représentations sont théâtralisées. Le rituel est interprété par des acteurs.
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Les traditions populaires
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Cette discipline parallèle est née entre le 19ème et le 20ème siècle. Folk fait partie de ces chercheurs. Attention, cette discipline est à ne pas confondre avec la sociologie.
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On parle ici des différences entre classes sociales. Les milieux sont porteurs de différentes cultures qui sont liées à leurs modes de travail (paysans, ouvriers ).
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Van Gennep va réaliser des études.
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Par exemple, la notion de rite de passage va marquer tous les passages dun état à un autre dans le même groupe social. Lindividu prend un statut différent à certaines étapes de sa vie (mariage).
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Dans les études du folklore, on va étudier les expressions musicales. Cet élément est omniprésent comme expression culturelle. Symboliquement, cest très important dans toute société. Parfois des traditions disparaissent mais les traditions musicales persistent.
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Les ethnomusicologues font létude musicologique des musiques ethniques.
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Bartok est un compositeur de musique hongrois. Il se ressource des morceaux de Chopin, de Brahms, de Liszt, pour les réintégrer à sa pratique musicale.
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Lintérêt des compositeurs hongrois et roumains correspond à un contexte sociopolitique particulier : certains Etats sémancipent.
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Lauthenticité originelle dune culture est liée à un lieu, qui peut devenir suivant les poques ou les endroits un enjeu. Cest donc la revendication dune indépendance sociopolitique. Une identité nationale devait être supportée par une culture authentique.
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Lindépendance sociopolitique est associe à une identité culturelle. La reconnaissance indentitaire passe par :
Ø La retrouvaille<o:p></o:p>
Ø La reconstruction
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Cet aspect prend encore plus de place chez Bartok.
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Mais il faut garder une trace. La musique est conservée par la retranscription. Les corpus musicaux sont transcrits par des chercheurs savants, compositeurs ou non. Car, notamment en Hongrie ou en Roumanie à cette époque, on est dans un contexte de tradition orale.
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La transcription est un élément majeur.
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Dun point de vue technique, le phonographe va aider les ethnomusicologues. Car il garde la mémoire de ces expression de culture orale. Il faut que ces études soient communiquées pour être transmises.
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Koltan Kodaly est un assistant de Bartok.
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Bartok regarde les différents niveaux dexpression de musique populaire. Pour lui il est clair quil existe une seule véritable authentique musique originelle hongroise : la musique paysanne. Il a ici un point de vue dethnologue quil nest pas : il parle de copénétration contextuelle de lexécution musicale dans la musique de tradition orale.
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Le milieu citadin retrouve des influences de la musique hongroise, mais elle est transformée.
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<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="162pt,4.2pt" from="90pt,4.2pt"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line>Contexte original contexte citadin = transformation
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La musique tzigane est porteuse didentité. Elle sapproprie un contexte musical local et le réinterprète (syncrétisme avec leur propre musique).
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Il y a des passeurs (comme les tziganes) qui transmettent la musique du contexte paysan au contexte citadin (contact frontalier).
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Alan Lomax étudie les racines du jazz. La musique noire américaine est une tradition dorigine africaine. Les conditions de travail de lesclavage vont conserver certains noyaux de leur culture.
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La langue
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Toute culture communique pour sexprimer. La langue est un facteur de communication. Lanthropologie rencontre donc la linguistique. Communiquer, cest sexprimer de quelque manière par son comportement (verbal ou non verbal), de manière à ce que quelquun le reçoive. Il faut que ces codes fonctionnent au sein du groupe social.
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Il ny a pas que la langue, il y a aussi des codes de comportement que lon partage : on partage une culture. Les traits de culture sont des codes.
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Mais la langue en tant que facteur premier de communication sétend dans un groupe très large de population, au-delà des diversités culturelles.
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Yves Winkin a été lun des rares à écrire sur lanthropologie de la communication. Edward Sapir, ethnologue et linguiste, fait la charnière entre les deux disciplines. Le langage ne correspond quà une partie.
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La langue est elle-même un fait culturel. Cest un objet détude pour lanthropologie. La langue est un système signifiant très important pour comprendre le fonctionnement social.
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Associé à la langue, il y a toujours un code comportemental (gestuelle) qui accompagne la parole. Les codes sont indépendants de la langue (gestuelle). Cest un code secret et compliqué que tout le monde comprend sans quil ne soit expliqué nulle part. Il y aurait un tas de systèmes de communication transmis culturellement et ni explicités ni verbalement identifiés. Ces codes secrets ne sont pas rationnalisés.
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Depuis 1931 se multiplient les techniques de communication. Attention à ne pas assimiler la communication aux techniques qui lemploient. Mais elles permettent den élargir le champ.
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Ward : approche découte « Goodenough »<o:p></o:p>
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Le chercheur appartient à lanthropologie cognitive.
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La culture dune société consiste en tout ce quil faut savoir ou croire pour se conduire de manière acceptable pour les membres de cette société. <o:p></o:p>
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Interrelation avec les autres membres sociaux. Les autres doivent me reconnaître comme membre. Ces formes de communication vont toucher aux aspects identitaires.
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Ø Appartenir = être identifié à <o:p></o:p>
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On na pas une identité mais une multitude didentités, de contextes dans lesquels les parties didentité se manifestent. Cette reconnaissance identitaire se fait en communauté. Il faut un groupe de référence.
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Lidentité se définit à chaque fois dans un contexte précis, dans laquelle lindividu se trouve. Lidentité est relative au contexte.
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Birdwistell dresse une étude des aspects communicatifs (60s). Pour lui les techniques du corps doivent être prises en compte en tant que comportements culturels signifiants. Lapprentissage est transmis rationnellement au sein du groupe social dappartenance.
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Erwin Goffman 1973 : mise en scène de la vie quotidienne.
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Chaque groupe primitif, prisonnier ou malade, développe une vie propre qui devient normale dès quon la connaît de lintérieur (partage dun même contexte). Chaque individu apprend et partage au quotidien des modes qui deviennent normaux. Pour appartenir au groupe, il faut se soumettre à ces contingences qui marquent lexistence quotidienne. Cest en cela quon parle de « mise en scène ».
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Au quotidien, le comportement corporel et linguistique peut être regardé comme une mise en scène. Cest un jeu dacteurs car on interprète le rôle quon veut / quon doit interpréter dans ce contexte précis.
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Pour Clothilde de France, le film ethnographique est une auto-mise en scène. Son approche est proche de celle de Goffman. Attention : à ne pas confondre avec la profilmie (où le comportement est modifié à cause de la présence de la caméra).
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Le cinéaste doit décider dans quelles mesures la mise en scène du film rend compte lauto-mise en scène. Le cinéma documentaire nest pas une direction dacteurs. Le choix de la mise en scène peut mettre en valeur certains aspects de lauto-mise en scène.
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Lapproche structuraliste (Lévy-Strauss)<o:p></o:p>
Le structuralisme, à lorigine appliqué à la linguistique, est appliqué à lethnologie. Il désigne à la base la phonétique, la sémantique qui attache la signification aux phonèmes. La mise en séquence donne le sens.
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Cest en 1945 que CLS expose sa théorie pour la première fois. Dans une culture ou une société, lexistence de faits semblables est équivalent à ce qui gère la structure de la langue. Des signes se structurent dans un système. Les phénomènes observables résultent de lois générales cachées. Ces lois ne sont pas explicitées ni rationnalisées.
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Cest la parenté le noyau fondamental : cest là que se transmettent ces signes. Cela crée un ensemble significatif. Par exemple : la femme est faite pour la reproduction.
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Cf Leach (pluralisation, systématisation)
votre commentaire -
Cyberlittérature<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
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On parle de littérature numérique, de-criture.
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I. Historique<o:p></o:p>
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A. La littérature générative<o:p></o:p>
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La littérature générative est créée par Théo Lutz en 1959. Dans les 60s sont réalisées plusieurs expériences.
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Voir www.charabia.net
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Brion Gysin
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Il y a un ensemble de combinaisons possibles, selon laxe paradigmatique et laxe syntagmatique.
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Bernard Magné fait lun des premiers colloques sur la littérature et lordinateur.
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Lauteur programme le lexique et cest lordinateur qui crée le texte.
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1982 : groupe « lAlamo ».
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B. La poésie cinétique ou animée<o:p></o:p>
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Julien dAbrigeon www.tapin.free.fr<o:p></o:p>
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Doc(k)s Alire<o:p></o:p>
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Elle joue avec linteractivité (hypertexte)
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C. Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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Le premier hypertexte de fiction est sur disquette. Il a été inventé par Michael Joyce en 1985 (Afternoon a story). Il y a 20 débuts et différents parcours possibles (voir Les 24h dAdrien). Cela ressemble aux romans où vous êtes le héros.
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D. Internet et la cyberlittérature<o:p></o:p>
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David Christoffel : le spam-art
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Ecriture collective où chacun écrit une page
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Autobiographie (journal en ligne, mais pas un blog)
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Christophe Bruno : Net-art / Google-Art<o:p></o:p>
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Chaque genre nouveau est permis par une nouvelle technique.
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II. Bibliographie<o:p></o:p>
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Hypertextes espaces virtuels de lecture et décriture<o:p></o:p>
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Régine Robin Cybermigrances, traversées fugitives<o:p></o:p>
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Texte, hypertexte, hypermédia Que sais-je ?<o:p></o:p>
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1er ouvrage sur lhypertexte : G.P. Landow Hypertexte 2.0<o:p></o:p>
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Formule(s) Littérature numérique, et caetera<o:p></o:p>
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Solaris : http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/solaris/index.html
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Text-e : www.text-e.org<o:p></o:p>
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Archivesic : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr<o:p></o:p>
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III. Définitions<o:p></o:p>
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e-criture voir e-criture.org : créé par Xavier Malbreil. La césure représente la rupture avec la tradition littéraire.
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Cyberlittérature vient de cyberespace (créé par William Gibson)
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Chp 1 La littérature générative<o:p></o:p>
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La machine à produire du texte est anticipée dans Les Voyages de Gulliver par Swift.
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Dans la littérature générative, le texte est calculé par lordinateur à partir dun programme conçu par lhomme.
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La littérature combinatoire existe sur papier depuis bien longtemps. Dans la littérature générative, les combinaisons sont calculées par lordinateur.
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La combinatoire est une branche des mathématiques fondée par Leibniz au 18ème siècle.
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Cette production laisse la place au hasard. Mais lauteur de littérature générative doit anticiper ce qui doit sortir, il doit connaître toutes les combinaisons.
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Les auteurs veulent souligner le non-sens de la langue. Larbitraire du signe tourne en rond. On voudrait avoir une expression originale alors que souvent on utilise une expression toute faite.
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Cest contre le classicisme de la poésie que la littérature moderne existe.
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« Les ordinateurs sont comme la plupart des outils, sourds, aveugles et incroyablement stupides. Si stupides, en réalité, quils ne peuvent pas imaginer comment faire une faute une fois puisquils ont été programmés à faire ce quon attend deux. Ce qui les rend différents des autres outils. Imaginons un marteau qui une fois programmé va construire une table pourrait agir de son propre fait, sans possibilité dendommager ou de fendre le bois. Cela laisserait le charpentier libre de se concentrer sur le design de la table et de ne pas soccuper des difficultés de lexécution » (Dick Higgins)<o:p></o:p>
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Tzara, en parlant des auteurs classiques, dit qu « ils servaient la guerre ». Il pense que « lart nest pas sérieux ». Lart et la littérature sont vus sous un angle ludique. Dada crée des poèmes ludiques, des collages. Duchamp prend des objets de la vie courante et en fait ses « readymades ». Cest la même chose pour les poèmes dada. On prend des mots auxquels on donne un sens différent.<o:p></o:p>
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Le mouvement futuriste à également joué avec les mots.<o:p></o:p>
Marinetti « Mots en liberté » 1913<o:p></o:p>
Klebnikov « La conjuration par le rire »<o:p></o:p>
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Ils veulent dire que tout ce quon peut dire a déjà été dit. Les expressions sont figées. Nous sommes pris dans les discours. Les mouvements modernes refusent les stéréotypes.<o:p></o:p>
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Apollinaire « Lundi, rue Christine » dans Calligrammes, 1925<o:p></o:p>
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André Breton signe le manifeste du surréalisme en 1924. Il considère lécriture automatique comme la langue à létat pur, la libération des mots du carcan du sens. On a la volonté de rendre le pouvoir aux mots.<o:p></o:p>
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Les futuriste veulent modifier les mots mais Breton préfère les assembler autrement.<o:p></o:p>
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Desnos qualifie nos mots de « mots cuits ». Il met en scène labsurdité de nos expressions dans « Cétait un bon copain ».<o:p></o:p>
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Prévert « Cortège »<o:p></o:p>
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LOulipo (1967) a procédé aux 1ers essais de littérature générative (Ouvroir de Littérature Potentielle Queneau). LOulipo refuse le surréalisme quil considère comme une fausse liberté ( car nous sommes menés par lInconscient). Queneau dit que la littérature se travaille, il se donne des règles, des contraintes au départ. Le poète est un artisan comme un autre.<o:p></o:p>
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Queneau est romancier et poète passionné de mathématiques. LOulipo est composé de littéraires et de scientifiques. Ses membres ont également un intérêt pour lécriture combinatoire.<o:p></o:p>
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Ex : Le S+7, Cent mille milliards de poèmes (1014 possibilités), plus tard édition électronique<o:p></o:p>
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Queneau démystifie la poésie. Il dit être inspiré par les livres denfants.<o:p></o:p>
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Queneau « La disparition » 1969<o:p></o:p>
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Il y a 2 types de littératures combinatoires :<o:p></o:p>
- Exponentielle (cent mille milliards de poèmes)<o:p></o:p>
- Factorielle (Brion Gysin « I am what I am »)<o:p></o:p>
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LOulipo aura une influence car il aura pratiqué lui-même la littérature combinatoire et générative.<o:p></o:p>
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1975 : Europalia de Bruxelles (expériences de littérature combinatoire)<o:p></o:p>
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1982 : lAlamo (sous-branche de lOulipo) crée des revues et organise des colloques. Il met lordinateur au service de la littérature.<o:p></o:p>
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1986 : les Immatériaux. Moment charnière de la littérature générative.<o:p></o:p>
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LOulipo crée un générateur de poèmes damour.<o:p></o:p>
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Au début, on a commencé par des formes brèves (Benabou : proverbes). Marcel Bénabou est membre de lOulipo. Il a écrit Un aphorisme peut en cacher un autre ou encore Aphorismes artificiels. Ce sont des exemples de littérature combinatoire. Dans les 70s, Balpe programme des Haïkus car cest une forme brève, dans Haïkus et rengas. Puis Balpe a expérimenté des textes plus longs avec la production automatique de romans.
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Infolipo : S+7 par ordinateur. Ambroise Barras fait partie de lInfolipo.
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Centon (textes déjà écrits combinés) : Bernard Magné et son générateur de journal intime. Il combine des passages de journaux intimes préexistants.<o:p></o:p>
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Jacques Roubaud La prothèse poétique : « Un texte de Rimbaudelaire ». La littérature combinatoire ou générative peut faire référence à dautres genres de littérature.
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Aujourdhui : JP Balpe et www.charabia.net où lon peut produire son propre texte.
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Edgar Acevedo Cafe : mise en page générative.
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Sujet : La littérature générative est-elle une littérature ?<o:p></o:p>
Ø La littérature générative est-elle une création personnelle ?<o:p></o:p>
Lauteur crée un programme. « Lauteur est un méta-auteur » Balpe. Les auteurs sont issus dun mouvement littéraire. Sinscrit dans une histoire littéraire. Cest lhomme qui programme le logiciel. Mais dhabitude, la littérature a un sens.
Ø Littérature ou dispositif ?<o:p></o:p>
Le support de lecture nest pas spécifiquement numérique. Mais de quoi lauteur est-il lauteur ? Du programme ? Gysin se fait aider de programmateurs, il ne travaille pas tout seul. Bodeau est informaticien.
Ø Quelle est la valeur de la littérature générative ?<o:p></o:p>
Cette littérature est-elle novatrice ? Elle emprunte pourtant à des genres antérieurs. Mais dans Cybernétique et fantasme », Italo Calvino fantasme sur lidée que lordinateur crée hasard et dysfonctionnement.
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Chp 2 : la poésie cinétique<o:p></o:p>
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I. Historique<o:p></o:p>
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Stéphane Mallarmé utilise la double page, les mots sont répartis en constellation. La lecture nest pas seulement linéaire. « Un coup de dé jamais nabolira le hasard ».
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En 1897, Mallarmé exploite les possibilités des mots sur la double page. Il utilise les majuscules, les caractères gras, le blanc de la page. Cest une innovation : la poésie spatiale.
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Mallarmé sest inspiré des journaux, il est préoccupé par leur flux. Mallarmé se demande la place de la poésie.
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Cette évolution a été permise par lhistoire de la poésie :
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19ème siècle : le poème en prose, le vers libre.
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Avant, le blanc marquait la fin du vers. Puis il est libéré par la prose, inventée par Aloysius Bertrand. Le blanc prend un rôle visuel.
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Apollinaire : poésie figurée « Les Calligrammes »
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Futuristes ; mots en liberté de Marinetti. Il utilise beaucoup la typographie. Les futuristes voulaient dépasser les clivages des arts. Ex : mots dans les tableaux. Volonté de libérer les mots quand ils sont prononcés. Volonté dassumer la dimension sonore du langage (poésie sonore).
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Dada a beaucoup travaillé sur la typographie. Tzara reprend lesthétique des prospectus.
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Raoul Haussmann : OFF, poème-affiche, ABCD
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On est à la recherche dune poésie abstraite.
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Kurt Schwitters : Merz « Ursonate »
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Après-guerre, différents courants de poésie :
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- Poésie concrète, née au Brésil dans les 50s en réponse à lArt Concret : recherche visuelle et sonore.
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- Poésie visuelle, dimension spatiale du poème. Les tenants de ce genre insistent sur la présence de limage alors que ceux de la poésie concrète sy opposent.
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- Poésie sonore.
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Henri Chopin est le poète fondateur de la poésie sonore en France. Il est suivi par Bernard Heidsieck : « Machine à mots », « Ecriture collage » (1928). A cette époque, cest le début de la bande magnétique. On peut utiliser des supports audio.
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La filiation entre ces mouvements et la poésie cinétique est directe.<o:p></o:p>
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Julien BLAINE, fondateur de DOC(K)S, fait de la poésie visuelle
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François DUFRENE est un Nouveau Réaliste qui utilise le procédé de collage des affiches. Il sessaiera également à la poésie sonore.
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Ø Ces hommes sont à la recherche dune abstraction poétique.<o:p></o:p>
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Une partie des fondateurs de la poésie visuelle a inventé la poésie cinétique.
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- Recherche sur les supports. Les supports numériques permettent damener des choses nouvelles. La poésie cinétique en est laboutissement.<o:p></o:p>
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- Le numérique crée de nouvelles dimensions (espace, temps)<o:p></o:p>
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- On gagne une dimension hypertextuelle et une dimension sonore.<o:p></o:p>
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DOC(K)S naît en 1976 par BLAINE (poésie visuelle). Puis cette revue est reprise sous forme numérique par un collectif, Akhénaton, qui la renommée
DOC(K)S. On y trouve de la poésie cinétique. Akhénaton est fondé par Philippe Castellin (relations texte-image) et Jean Terregrosa (plasticien). Ils expérimentent beaucoup de choses, par exemple le vidéo-poème « Mad Object ».<o:p> </o:p>
La revue ALIRE est fondée par LAIRE (Claude Maillard, Tibor Papp, Philippe Bootz).
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Annie Abrahams : poésie cinétique, « Alone », « Comprendre ». Cest une réflexion en acte sur la difficulté de communication.
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Loss Pequeño Glazier
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Roberto Gilli
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La poésie cinétique joue sur la limite entre sens et non-sens. On retourne du côté visuel de la lettre.
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Patrick-Henri BURGAUD (Alire) cherche à frustrer le lecteur. Il travaille sur linteractivité et joue avec linvisibilité.
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Philippe BOOTZ « La série des U » : selon la machine, luvre nest pas la même. Ce texte est métatextuel (le texte parle de lui-même).
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Tibor PAPP
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Idée que quelque soit la version on a toujours une uvre.
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Alexandre GHERBAN (1948) : « La colonie », « Communicant ».
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II. Réflexions sur la poésie cinétique<o:p></o:p>
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Les poètes concrets sont opposés à lintroduction dimages. La poésie cinétique appartient-elle à la littérature ? On est à la frontière entre arts visuels et arts de lécriture. Les clivages entre les arts sont remis en question. On joue avec les limites de la littérature.
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Avec la poésie cinétique, on revient à lunité minimale, la lettre et le son.
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Cette littérature va dans le sens de lart. Elle va avec lévolution de notre langue : jeux avec les sons et dessins. Adulte, on oublie cette dimension sonore des mots.
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Cette dimension visuelle et sonore rend cette littérature plus « palpable ».
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Jakobson : « La fonction poétique consiste à rendre sensible le côté palpable des signes ». Cest ainsi que même la littérature traditionnelle joue avec les allitérations, les rimes (retour de son). Finalement, on joue depuis longtemps avec cette dimension sonore dans la poésie.
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Ces mots qui bougent sont une compensation par rapport à lenfance.
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Où est le corps du lecteur et celui de lauteur ?
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Ø Nouvelle relation avec la littérature<o:p></o:p>
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Le lecteur a une place particulière.
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Lultime tendance de la poésie numérique est le croisement des arts.
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Les mouvements de poésies concrètes exaltent le support. Mais le support numérique est double :
- Mémoire<o:p></o:p>
- Lecture<o:p></o:p>
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Dès le début de la poésie cinétique, on a une exploitation de ces caractéristiques.
Le support est imité.
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Constats :<o:p></o:p>
Þ Lecture sur écran
Þ Situation spatio-temporelle
Þ Plus possible de négliger les processus multimédia (conception algorithmique)
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Le poème na plus lieu dêtre sans ordinateur (et sans public). Cest un « système de signification mobile » (Eduardo Kac)
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Cet art est éphémère. Il vieillit très vite comme les logiciels. Il nexiste que dans la lecture et a peu de chances de perdurer dans lavenir.
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On sent dans ce genre une volonté dabstraction : la lettre, le son sont considérés individuellement. Individuellement, lécriture part du dessin ; or on a oublié la valeur visuelle des lettres. La poésie cinétique tente de nous ramener à cette valeur visuelle.
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Ø La poésie cinétique met laccent sur le visuel aux dépens du sens.<o:p></o:p>
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III. Quelques poètes contemporains<o:p></o:p>
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a) Julien dAbrigeon<o:p></o:p>
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Webmaster du site T.A.P.I.N.
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« Horde dordre et dhorreur » : le lecteur écrit son propre texte grâce à une liste de mots donnée. Il fait une expérience de sens.
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« Proposition dun voyage temporel » : la position du lecteur est différente, on le fait réfléchir sur ce quest le texte et la lecture sur Internet aujourdhui.
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« Big Bang » met en valeur le côté plastique des lettres.
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« Colon » : Jeux de mots sur « ingérer », « digérer », « ingérable ». Le corps est saisi à travers les images. On a un nouveau rapport au corps avec limagerie médicale.
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b) Xavier Malbreil<o:p></o:p>
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Il ne fait pas que de la poésie animée.
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« Poèmes en quatre dimensions » : ce poème est spécialement écrit pour une machine. Il reprend « le Cratyle » de Socrate qui sinterroge sur lorigine des mots. Pour lui, lusage des mots est logique. Pour Hermogène le langage est conventionnel.
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Ce poème est hypertextuel. Il se découvre avec les yeux et avec les mains.
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Les lettres ne ressemblent à rien. On devrait nommer les choses avec des dessins qui leur ressemblent. Il y aurait peut-être moins de problèmes de communication. « Quand les mots ne faisaient quun avec les choses ». On se demande si le thème du poème est lamour ou le langage.
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Ø Volonté de naïveté<o:p></o:p>
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Cest la mise en page qui donne son sens au texte.
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Citation : « Le mur du temps altère le sens des mots »
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Marie Belisle (cf site cas limite)<o:p></o:p>
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« Alter Ego » est un texte réversible. Il y a 2 textes lun sur lautre.
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« Figures » est inspiré du Nombre dor (« Figures variables »). Le texte sagrandit à des dimensions variables.
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« Versants » : textes bi-directionnels. Mais lanimation est limitée.
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Lanimation permet de mettre en valeur ajouts et dimension temporelle de lécriture de Marie Belisle.
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Conclusion<o:p></o:p>
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Quelle place la poésie cinétique réserve-t-elle au lecteur ?
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Lecteur ou spectateur ?
Un lecteur actif
Un lecteur réflexif confronté à des expériences limites
Relation directe entre lecteur et producteur / écrivain.
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Chp 3 : Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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Inventeur : Michael Joyce en 1982. En 1985, il écrit : « Afternoon, a story » qui remporte un énorme succès.
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- Définition de lhypertexte<o:p></o:p>
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Lhypertexte est un ensemble de nuds connectés par des liens (P. Lévy). Il sagit dune structure réticulaire, non linéaire.
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- Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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« Days in a day » Pierrick le Calvez. http://www.1h05.com/diad<o:p></o:p>
Cet hypertexte est très visuel. On y trouve des considérations sur la société de consommation.
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Pierre Fineltin « Les 24 heures dAdrien » http://pofineltin.free.fr
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Les deux parlent de moments de la journée, une histoire se déroule. Le premier est visuel, lautre textuel.
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- Lintervention de linteractivité<o:p></o:p>
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Histoire : signifié
Récit : signifiant (discours, texte narratif)
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Le lecteur change lhistoire elle-même.
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Captage Production « Le bal du Prince » www.captage.com
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Ici on joue avec la limite entre la littérature et le jeu. Le lecteur intervient.
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« Non Roman » de Lucie de Boutiny raconte la vie dun couple un soir. On peut passer du point de vue de lhomme à celui de la femme. Ici, on na pas le choix de lordre des événements (pas le bouton « précédent »)
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Le lecteur intervient dans lordre du récit (non linéarité). Il y a des jeux avec le rythme du texte (pauses, ellipses, temps récit=temps réel ) et sur la confrontation des points de vue (focalisation).
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Chercher dans Google : Edward Amiga / Fred Romano.
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Nous sommes témoins des pensées des personnages. On sidentifie à eux. Lauteur est un méta-auteur, et le lecteur « lect-acteur » (Weissberg)
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Mais le choix de lordre menace lhistoire elle-même (days in a day). Comment lauteur peut-il donner des repères au lecteur ?
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www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html
Anne-Cécile Brandenbourger utilise les clichés, ce qui peut être une autre façon de donner des repères.
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Par ex : l « Les 24h dAdrien » utilise également les clichés, ce qui va à lencontre de lidée quon a en général de la littérature. De plus, on a la possibilité décrire à lauteur pour quil change une page.
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- Des cyberfictions<o:p></o:p>
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Internet permet le jeu réalité/fiction.
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www.0m1.com, serial letters, livre des morts
Dans « Serial letters », lauteur reprend les clichés de la littérature policière. Luvre se présente comme « une parodie cauchemardesque de parodies criminelles ».
Le lecteur semble devenir un personnage de la fiction. La fiction nous fait réfléchir sur le sens de la vie.
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Malbreil « Le livre des morts » est très sombre.
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Dans lhypertexte de fiction la relation fiction / réalité est très forte. Les cyberfictions jouent de ces frontières. Avec Amiga, par ex, le lecteur est appelé à jouer un rôle.
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Dans « Non Roman », de Lucie de Boutiny, on me suggère décrire à un personnage de fiction (Jesus Chanchada). Si on clique sur le logo de Global Tv, on tombe sur le site officiel de CNN.
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Dans « les 24 heures dAdrien » de Fineltin, on tombe sur le site réel de la Sorbonne, lieu de la fiction. Cela nous fait réfléchir sur Internet car nous ne sommes jamais sûrs de ce qui peut se passer derrière. On trouve une dimension critique très présente : Non-Roman critique notre société contemporaine (la vie de couple, la consommation, le rôle de la TV qui nous rend voyeurs, la culture, lécriture ).
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Les pages sont hétéroclites, les textes très divers. Le discours est polyphonique (Bakhtine). « Tout texte est un intertexte » (Barthe)
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« Lhypertexte, qui est fondamentalement un système intertextuel, peut mettre en valeur lintertextualité dune manière toute différente, des textes livresques, rivés à la page. »
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Le paratexte (introduction du site) met en scène une lecture plus quune histoire.
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http://pages.total.net/~amnesie
Cest une uvre limite qui nest presque plus quun paratexte, ceszt un commentaire de lhypertexte de fiction.
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« Serial letters » conduit à critiquer la littérature numérique elle-même. Lauteur y critique lunivers des ordinateurs.
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Lhypertexte de fiction est un anti-roman.
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Lhypertexte de fiction va-t-il renouveler lart de la fiction ?
Intro : la fiction a toujours existé. Quand un art nouveau apparaît (BD, ciné), il se saisit de la fiction. Et lhypertexte ?
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I/ Aspects novateurs
Lintervention de linteractivité (jeux vidéos). Pb : sagit-il toujours de récit ? (bal du prince)
Modalités nouvelles de la narration : ordre, rythme au choix, changement au niveau de la focalisation (points de vue de plusieurs personnes), cadre (frame), multifenêtrage, lien.
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II/ Récits problématiques
Mise en péril : plurilinéarité, il faut des repères. Recours à des clichés.
Nécessité dêtre programmeur ou dengager quelquun
Support non commercial pas très rentable
Illusion de mise en scène
Fictions critiques (réflexion)
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Certes la réception des hypertextes de fiction est encore à construire (R. Robin), mais elles vont permettre aux romanciers de se poser des questions. Le rôle critique de lht de fiction va-t-il bouleverser la fiction ?
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Immemory (Chris Marker), un hypertexte non fictionnel mais autofictionnel
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Il a été produit par le centre Baubourg, cest une installation qui contient ce CD ROM..
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Chris Marker est aussi connu comme photographe.
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Il nous incite à rentrer dans les images. Cet hypertexte est multilinéaire. Certains liens qui se retrouvent dun bout à lautre peuvent susciter un sentiment dégarement.
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Chris marker, ici, se constitue des archives personnelles (possibilité de le faire facilement aujourdhui grâce à lordinateur). Il essaie de structurer cet ensemble de documents (mythe de la géographie).
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Les arts de la mémoire ont existé durant lAntiquité. Cest une méthode mnémonique qui est utilisée ici par Marker.
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Et hypertexte nest pas autobiographique mais plutôt autofictionnel.
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Philippe Lejeune est un grand spécialiste de lautobio (pacte autobiographique).
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Pour Lacan, lidée dune sincérité autobiographique est remise en question, par la présence de linconscient et le sentiment didentité qui est un leurre (stade du miroir).
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Lautofiction (Serge Doubrovsky, fils) et lautobio sont dhabitude un privilège réservé aux grands de ce monde.
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« Roland Barthes par Roland Barthes » : idée que lécriture de soi peut passer par une description romanesque.
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Hugo, dans « Les Contemplations » : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous »
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La fragmentation est structurelle dans lhypertexte.
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chat : choix madeleines / cinéma (Vertigo) « le chat véridique » : « ce nest pas lui qui a pris cette photo » (dans « Fées »)
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Les différentes rubriques : Musée / mémoire / photo / voyage / cinéma / poésie / guerre
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Autres exemples :
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Fenêtres qui présentent les associations didées dune personne (Myriam Bernardi, « Ce qui me passe par la tête »). Présence du pacte autobiographique.
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Renaud Camus « Vaisseaux brûlés » : structure réticulaire et tabulaire (numérotation). Cest un hypertexte, pas un hypermédia. Le pacte autobiographique est présent.
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Lautobiographie en ligne
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Ph. Lejeune « Cher Ecran », avant lapparition des blogs.
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A) Une diffusion spécifique
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Léditeur est une instance de tri. Internet permet la liberté.
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Ono-dit-Biot : « Le journal de lénervé » (janvier à septembre 1997)
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Tout le monde peut me lire.
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Evelyne Broudoux : pose la question du statut de lauteur. On donne lautoritativité à de simples anonymes.
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http://journalintime.com (idée de communauté virtuelle)
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Lejeune : www.autopacte.org
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Possibilité avec Internet de créer un journal intime collectif (travail descriptif).
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B) Le pacte autobiographique
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Se pose la question de lidentité et de la vérité (on ne sait pas qui se cache derrière un hyprtexte autobio). Certains renvoient à des photos (ex : blogs). La photo prend sa valeur dattestation.
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Le pacte autobiographie est souvent entraîné dans une dimension autofictionnelle (le « cybersoi » de Régine Robin). Jeux avec lidentité.
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www.desordre.net (15 novembre)
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Emmanuelle est réelle (photo). Cet hypertexte est un jeu avec les témoignages de autobio (manipulation due à la narration). En fait il raconte ce quil a imaginé (jeu réalité / fiction).
Transgression du pacte autobiographique.
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Avant, le journal était publié après la mort (distance dans le temps + tri).
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Lautobio en ligne a moins de distance (autocensure).
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Mais lobligation des diaristes est décrire régulièrement.
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C) Les blogs
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Le blog détient un contenu intime dans un cadre commercial. Cf bloc-note du désordre.
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Il dénote un certain narcissisme (Miss Zabeele)
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Le blog est de lordre de la prise de parole et de la communication.
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Philippe de Jonckeere
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CONCLUSION
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I. Un réseau de blogs : « La disparition du Général Proust » de JP Balpe
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http://generalproust.oldiblog.com
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Il sagit dune hyperfiction diffusée sur plusieurs sites. Cest un ensemble fictionnel.
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Mail il est difficile de faire le lien entre chacun. Lensemble est discontinu.
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Dans cette fiction, Balpe reprend des nom de personnages de Proust (Oriane, Charlus)
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Le blog en principe utilise peu les liens. Mais là, Balpe met en réseau des blogs pour constituer une hyperfiction (questionnement : vrai / faux blogs).
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définit lhypertexte.
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Hodges : « La vie de Jean-Pierre Balpe »
Hodges y raconte que Balpe est lamant dun personnage de livre de Proust (questionnement réalité / fiction).
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cest une uvre collective.
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Mise en valeur du caractère éphémère du blog.
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II. Bilan sur la littérature numérique
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Réflexion :
Le lecteur est actif, il participe.
Il peut être lui-même personnage (bal du prince).
Il devient coauteur.
Il participe au succès de luvre : click, bouche-à-oreille.
Il a un peu une fonction déditeur (il choisit si luvre lui plaît ou non)
Il est critique, peut donner son avis, changer une page (24h dAdrien). Il peut aider lauteur.
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Lauteur : la littérature est banalisée.
Lauteur a plus de liberté dans les moyens dexpression.
Lauteur est un méta-auteur. Est-il lauteur dun dispositif ou dune littérature ?
Lauteur est son propre éditeur. Nimporte qui peut publier son texte (ex : certains blogs)
Dimension utopique : tout le monde devient auteur. Notion de partage. Il na plus de reconnaissance sociale, ce qui a un impact sur la qualité des textes.
Cela pose la question du statut, de la légitimité de lauteur (Evelyne Broudoux, autoritativité)
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Essai de dissertation
- Lauteur
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- Les fonctionnements sociaux sur internet. Auteur-éditeur. Autoritativité.
- Le cybersoi (R. Robin). On utilise un pseudo. On ne sait jamais vraiment qui se cache derrière lécran et les auteurs jouent de cette ambiguïté sur lidentité. Ex : bloc-note du désordre
- Un méta-auteur. Ex : littérature générative, uvres collectives (comme www.repohistory.org/circulation.html ) Lauteur crée-t-il un texte ou un dispositif ?
- Le lecteur
- Un lecteur actif : il agit et simplique, peut décider du sens quil veut donner à lhistoire. Il intervient dans cette histoire. Ex : Edward Amiga. Le lecteur est un lectacteur (JL Weissberg), par opposition à lidée de co-auteur (ex : non-roman, par Lucie de Boutiny). Dans Les 24h dAdrien, des textes sinsèrent dans lhypertexte. Dans Le livre des morts, on peut changer les données de lhistoire (nom, prénom, dernière chose avant de mourir). Les communautés virtuelles participent au succès de luvre : ce sont les instances de légitimation (en allant sur les liens).
- Une liberté : Par ex dans lhypertexte de fiction, on a le choix. Mais cest une pseudo-liberté. La structure réticulaire peut perdre le lecteur. Les meilleurs hypertextes tirent parti de cette structure labyrinthique (ex : Chris Marker, Immemory).
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- Le texte
- Littérature ou dispositif ?
- Un texte hypermédiatique. Le texte change de nature avec lhypertexte. Ce nest plus un texte à proprement parler (multifenêtrage, uvre collective)
- Des uvres souvent virtuelles. Avec la diffusion sur internet, le texte varie dans le temps (problème des traces et de la disparition possible de ces uvres).
- Question de valeur (R. Robin) : la littérature numérique a déçu. Cest un art fragmentaire. Ce genre va bien pour les textes courts, moins bien pour la fiction. Quant au filtrage, est-il suffisant ? Parfois, le plus important, cest que luvre devient un lieu déchange. But littéraire ? ou échange par lécriture (au sens de Balpe) ? Nelson Goodman distongue les différents types dart. Balpe pose la question : lhypertexte est-il copiable ? Car cest plutôt la programmation qui est copiable.
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Notes sur Immemory :
Parfois on clique et on fait apparaître du texte.
Réflexion su le cinéma et les femmes qui a appris lamour à lauteur quand il avait 7 ans.
Jeanne darc et Dracula, héros de lenfance de lauteur.
Chat : confidences de lauteur.
Photos de voyage : littérature ?
Film Ran (Japon) : avec le chat, on peut cliquer pour en savoir plus.
La mémoire : photos des événements marquants de lhistoire (traces guerre dAlgérie, mur de Berlin, Paris en état de siège, Bidonvilles à Paris dans les 60s)
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2 commentaires -
I.Introduction : ce qui a changé depuis Internet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Internet a mis 6 ans pour conquérir des millions de gens, alors que la TV a mis 30 ans.
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Aujourdhui, on poste et on est vus par des millions de gens. Les journalistes nont plus le monopole de linformation. Les gens sinforment entre eux. Nimporte qui peut publier sur le net. Le journaliste doit être polyvalent.
Ex : Voir Kensington sur dailymotion.
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Protocole TCP / IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol.
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Internet est une connexion des réseaux.
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HTML (Burners Lee) : Hyper Text Mark up Language.<o:p></o:p>
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Connexion des contenus.
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Blogs : On connecte les gens.
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Ladresse IP est une série de chiffres unique au monde. Mais il ny a plus assez de chiffre, donc on crée le protocole IPV6. Tout ce qui est électrique aura une adresse IP, ce qui va démultiplier les interactions avec la machine.
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Voir « Second Life » : un reporter de Reuter va couvrir ce monde virtuel.
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Changement de la notion de distance / du rapport à lespace<o:p></o:p>
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GoogleEarth, Webcams, forums, etc : On peut aller virtuellement à lautre bout du monde sans bouger de chez soi.
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CHANGEMENT DU RAPPORT AU TEMPS<o:p></o:p>
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Avec Internet intervient lidée dimmédiateté. Avec Internet, on ne doit pas perdre de temps (Catastrophe du Tsunami : il y avait déjà des blogs 2h après pour demander des dons).
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La publication est rapide (photos amateurs dans Parisist ou Flickr).
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On nest plus dans une notion de périodicité (comme les journaux papier) mais dans une notion de Flux.
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Malheureusement, le journalisme Web ne pratique pas encore suffisamment lactualisation.
Le site du Nouvel Observateur est lun des seuls qui fait des mises à jour permanentes (alors que la version papier est hebdomadaire). Google news également met à jour régulièrement ses informations.
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Avec Internet, on nest plus dans ce rapport « respectueux » au journaliste : on trouve tout et nimporte quoi.
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LE CHANGEMENT DE MODE DINDEXATION<o:p></o:p>
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En bibliothèque, il sagissait dune classification thématique conventionnelle.
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Aujourdhui, avec Google, on classe par backlinks (liens entrants). Plus il y a de liens entrants, plus Google considère que le site est pertinent.
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(Pour avoir les liens entrants, taper dans le moteur de recherche : link : [adresse]).
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Plus il y a de liens et plus on monte dans le moteur.
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A la classification thématique dantan on oppose la classification privée daujourdhui.
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Google (17 millions de visiteurs par mois) indexe la totalité des sites et de leurs contenus. Il indexe le savoir numérique le plus large possible pour en tirer profit.
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De plus, dans les sites et les blogs notamment, on a une classification entre privé / public / personnel (Flickr, Youtube, Myspace).
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Le problème de lExpress.fr est quil vend trop de publicité (CPM) mais quil ne remonte pas dans Google. Aujourdhui, la personne qui écrit doit savoir tout faire, il doit penser au moteur de recherche.
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On oppose 2 catégories :
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Lorganisation taxinomique (organisation du contenu)
Lorganisation folksonomique (indexation par les utilisateurs)
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Les gens « taguent » leurs contenus pour les mettre en ligne. Sur Flickr, par exemple.
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Le Tag Cloud (littéralement nuage de tags) est une liste de tags : plus on poste avec un mot-clef, plus le mot-clef va être écrit gros. Lordre est chronologique, le mode de classification est encore grossier mais il permet de se déplacer dans les contenus qui ont le même tag (dailymotion par exemple).
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Auparavant, si javais besoin de photos, javais besoin dun photographe. Aujourdhui, je vais sur Flickr.
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CHANGEMENT DE MODE DARCHIVAGE<o:p></o:p>
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Internet archive tout (archive.com, « Groupes » dans Google archive les forums de discussion).
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La moyenne de lecteurs des Skyblogs est de 1 par jour. Les critiques de profs et de parents reste dans les caches de Google.
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CHANGEMENT DU RAPPORT A LINFORMATION<o:p></o:p>
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Internet est le centre de gravité de linformation. Les statistiques montrent que le web prend des parts de marché.
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DEMANDE DE VALEUR AJOUTEE<o:p></o:p>
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Services
Contenu
Transparence
Valeur dusage
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II. 2006 : une société connectée. Quelques chiffres<o:p></o:p>
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37% des français sont connectés en haut-débit à domicile (médiamétrie)
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53,7% des 11 ans et + sont connectés. En septembre 2006 : 28 millions de Français connectés (+ 12 % depuis septembre 2005)
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9 internautes sur 10 sont connectés en haut débit.
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13 millions de foyers ont un micro-ordinateur (52 %), et 42 % de ces foyers ont internet.
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Profil des internautes en France : 52% hommes, 48% femmes.
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Internet nest pas un moyen de communication élitiste.
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On est dans une amateurisation de masse (mass amateurization). Léquipement numérique permet une capacité de production de contenu audiovisuel démultipliée. Nous sommes tous des créateurs de contenus (Flickr : contenus numériques à lorigine personnels disponibles par tout le monde, Scooplive).
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Aujourdhui, tout le monde a la possibilité de créer un blog (nanopublication). La blogosphère double tous les 6 mois. On compte 55 millions de blogs actuellement.
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Aujourdhui, la notion de confidentialité est à réinventer car on laisse des traces.
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Voir affaire AOL sur www.chryde.net.
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III.La presse est morte, vive la presse !<o:p></o:p>
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Nous sommes dans lère du portail. dna.fr : prototype du mauvais site.
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La plupart des journaux (comme Libération) exploitent le papier jusquau maximum. Mais la vente de journaux papiers baisse de plus en plus. Ils ne pisent que très peu sur la version web (par exemple : les titres de Paris Match ne sont pas du tout hiérarchisés.
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La force du gratuit, cest quil sait trouver son lecteur. Le réseau dimplantation est différent de la presse traditionnelle (métro : dans la rue). Nous vivons les derniers instants de la presse payante.
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Les faux débats :
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Cannibalisation : craint que les gens nachètent pas la version payante.
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Bimédia : mais il y a une convergence aujourdhui. Le journaliste doit savoir tout faire (cross-média)
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Payant / gratuit
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Cf Blog<o:p></o:p>
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IV.Qui paye ? les revenus de la presse en ligne<o:p></o:p>
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Dune part :
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- Economie de moyens (journalistes polyvalents)
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Dautre part
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- Les jeunes ne sont pas prêts à payer sur internet.
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Le tout payant : le Parisien web
Le gratuit en partie : lemonde.fr, echos.fr
Le gratuit :20 minutes
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Le modèle payant :<o:p></o:p>
Avantages : rémunération par les utilisateurs
Inconvénients : on laisse du public de côté
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Le modèle gratuit :<o:p></o:p>
Avantages : grande distribution, les encarts publicitaires sont donc vendus très cher.
Inconvénients (pour le lecteur) : Publicité
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Les parties des sites qui sont payantes ne montent pas dans les moteurs car il ny a pas daudience.
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La rémunération :<o:p></o:p>
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CPM Coût Pour Mille : Rémunération dès que la page est vue 1000 fois (donc il faut du trafic pour vendre)
Addwords (CPC Coût Par Click) : Cest de la publicité contextuelle (annonces Google en fonction du contenu). Google Adsense est la première régie publicitaire dInternet.
CPA Coût Par Achat : services associés, petites annonces, sites denchère (Ebay)
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Le format Blog est une manière contemporaine de faire du journalisme.
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V. Les modes de lecture multimédias :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ou comment les internautes lisent une page web ?
<o:p> </o:p>
On distingue le mode recherche du mode consommation.
<o:p> </o:p>
Le mode recherche :<o:p></o:p>
Cest la page daccueil, où il y a une grande quantité de liens quil faut hiérarchiser (blocs thématiques). Linternaute est à la recherche dune information.
<o:p> </o:p>
Le site de la BBC est un bon exemple pour sa hiérarchie.
<o:p> </o:p>
Le mode consommation :<o:p></o:p>
Mais 79% des gens lisent en diagonal, et 16% mot à mot. Donc le texte doit être lisible et consommable. Les paragraphes doivent être distincts (pyramide inversée).
<o:p> </o:p>
Le texte ne doit pas prendre plus de la moitié de la largeur de lécran. Le texte doit être écrit en sombre sur fond clair, en police Arial ou Verdana (simple).
<o:p> </o:p>
Lecture en F : Les zones chaudes correspondent aux fixations occulaires.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:group id=_x0000_s1026 style="WIDTH: 270pt; HEIGHT: 135pt; mso-position-horizontal-relative: char; mso-position-vertical-relative: line" coordsize="4320,2160" coordorigin="3785,9788" editas="canvas"><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1027 style="LEFT: 3785px; WIDTH: 4320px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 2160px" o:preferrelative="f" type="#_x0000_t75"><v:fill o:detectmouseclick="t"></v:fill><v:path o:connecttype="none" o:extrusionok="t"></v:path><o:lock v:ext="edit" text="t"></o:lock></v:shape><v:oval id=_x0000_s1028 style="LEFT: 3929px; WIDTH: 432px; POSITION: absolute; TOP: 10076px; HEIGHT: 432px"></v:oval><v:line id=_x0000_s1029 style="POSITION: absolute" to="7673,10220" from="4361,10220"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1030 style="POSITION: absolute" to="4074,11804" from="4073,10508"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shapetype id=_x0000_t202 path="m,l,21600r21600,l21600,xe" o:spt="202" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1031 style="LEFT: 4505px; WIDTH: 2880px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>
JE MINTERESSE
</v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1032 style="LEFT: 4073px; WIDTH: 2304px; POSITION: absolute; TOP: 11084px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>JE RECHERCHE
<o:p> </o:p>
Les mots-clés sont dans les 2-3 premiers mots.
<o:p> </o:p>
- On lit 25 moins vite à lécran
- Les internautes scrollent
- Les internautes consultent plusieurs sites en même temps
Doù lintérêt de faire court.
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VI. Architecture de linformation cf pwt<o:p></o:p>
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Le rubriquage structure le site.
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On va du synthétique vers lexhaustif.
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On doit laisser voir ce quil y a en profondeur. Le titre doit être assez informatif : Titre + accroche, puis titre + chapô + article.
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Les commentaires des internautes sont une valeur ajoutée. Le lecteur se sent valorisé.
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Aujourdhui, on publie a priori (alors quavant on vérifiait larticle avant publication).
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Plus il y a de contenu plus il y a de pages de pub. Ne pas oublier que 30% des visites viennent de Google (avant on choisissait son journal en kiosque selon son orientation politique).
<o:p> </o:p>
On va chercher le lecteur dans le moteur de recherche
On actualise le contenu
On a une information de qualité
On va essayer de générer un trafic via une participation communautaire (commentaires, avis sur les articles)
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VI. Le Web 2.0<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les critères du Web 2.0 :
<o:p> </o:p>
- Simplicité de création du profil
- Personnalisation de linterface
- Autoindexation (tags)
- Espace privé/partagé/public
- Communauté qui valide (plus de validation préalable par le directeur de publication, modification a posteriori, proposer à la communauté de signaler les abus)
- Différents formats personnalisables de diffusion (ex : RSS cf pwt)
<o:p> </o:p>
Le RSS : linfo est disponible sous un format XML. Facilité de réappropriation du contenu.
<o:p> </o:p>
Avenir dOutlook : on lira nos mails sous format RSS.
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Le blog : est un site web composé darticles classés par date et par catégories.
Permaliens : chaque article a une adresse.
La possibilité de laisser des commentaires rend loutil informel
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Trackback : Bloc A ó Bloc B
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On traite dune autre manière lactualité dans un blog. On propose des questions, on traite des à-côtés. Cest une forme de journalisme complémentaire. On est plus dans le mode de léchange.
<o:p> </o:p>
La presse peut sinspirer de cette logique communautaire pour générer du trafic.
<o:p> </o:p>
Mais la logique communautaire est-elle une concurrence ou un atout pour les sites de presse ? Car chaque blog devient un média. Mon blog est au plus près de la réalité. Existe-t-il un journalisme citoyen ? Il existe aujourdhui dautre moyens dinformations que les médias traditionnels. => nanopublication.
<o:p> </o:p>
On peut considérer que tout le monde peut publier, informer, fabriquer de linformation.
<o:p> </o:p>
Différence entre médias citoyens et traditionnels :<o:p></o:p>
Les seconds sont des professionnels qui obéissent à une charte de déontologie, une méthode. Le citoyen informe selon ses opinions. Il est bénévole. Il na pas le recul pour vérifier linformation.
<o:p> </o:p>
On parlera donc plutôt de média participatif. Le journalisme reste dépositaire de qualité et dexigence. Quant aux médias participatifs, il nest pas obligé de plaire aux gens. Ils sont des aiguillons des grands médias. Il ny a pas dopposition franche entre les 2, lun sappuie sur lautre (ex : mayetic).
<o:p> </o:p>
VII. Dans quels cas utilise-t-on internet pour faire son métier ?<o:p></o:p>
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Par ex, on rédige un article sur les hôtels : on peut aller sur les pages jaunes, GoogleEarth, les webcams, Flickr, les forums. On peut contextualiser. Pour se renseigner sur lauteur dun site, on peut aller sur gandi.fr (toute personne qui dépose un nom de domaine).
<o:p> </o:p>
On peut faire de la veille sur technorati ou sur blogsearch.google.com.
<o:p> </o:p>
Aujourdhui, le journaliste doit maîtriser technique, culture et esprit critique.
<o:p> </o:p>
Les outils pour faire le métier de journaliste dans lavenir :
Améliorer prises de vue, son
Podcasts
Créer son propre blog
Photos en ligne (Flickr)
Vidéo (dailymotion, Youtube)
RSS<o:p></o:p>
http://ronez.typepad.com/cours
www.lexpress.fr<o:p></o:p>
Dans Google : taper inurl : « view/index.shtml qui donne accès aux webcams
www.spqr.fr/docs/tableau_de_bord.pdf
www.elpais.es (actualisé en temps réel)
http://blogs.lexpress.fr/elysee2007
http://birenbaum.blog.20minutes.fr
registrar : www.gandi.net
votre commentaire -
Aspects juridiques de la communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mail prof : frederic.garcia.avocat@caramail.com<o:p></o:p>
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INTRODUCTION<o:p></o:p>
Il existe 2 sortes de juges :
- Le siège (il est assis et décide de la peine)
- Le parquet (il est debout et décide ou non de la poursuite) également nommé procureur de la République
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Le Conseil Constitutionnel vérifient si les lois respectent la Constitution (exemple prof : loi femmes cheveux longs blonds et raides. Nuit à la liberté de la femme).
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Directive : texte directement applicable dans le Droit Français.
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Crime : Cour dAssises
Délit : Correctionnelle
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Les fondements du droit de la communication<o:p></o:p>
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La Déclaration des Droits de lHomme et du Citoyen du 26 août 1789 est lune des grandes sources nationales du droit de la communication. Elle affirme la liberté dexpression.
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Loi du 29 juillet 1881 Liberté de la presse
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Loi du 30 septembre 1986 Liberté de la communication audiovisuelle.
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Déclaration Universelle des Droits de lHomme 10 décembre 1848
<o:p> </o:p>
Pacte International relatif au droit civil et politique 16 décembre 1966
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Convention Européenne des Droits de lHomme 4 décembre 1950
<o:p> </o:p>
Convention du Conseil de lEurope sur la TSF 5 mai 1989
<o:p> </o:p>
En matière de presse écrite, la sanction sera donnée par les tribunaux. Les textes applicables sont principalement des lois sous le contrôle de la bonne application.
En matière daudiovisuel (TV et Radio), la sanction sera donnée par le CSA, administration indépendante de lEtat (Autorité Administrative Indépendante).
<o:p> </o:p>
Nous étudierons 5 thèmes :
<o:p> </o:p>
Þ Le droit à linformation
<o:p> </o:p>
Þ Le droit de la presse
<o:p> </o:p>
Þ Le droit de la télévision
<o:p> </o:p>
Þ Le droit de la publicité
<o:p> </o:p>
Þ Le CSA
<o:p> </o:p>
I. Le droit à linformation
1) la protection du droit à linformation
a) la protection de linformation
<o:p> </o:p>
On protège linformation par un certain nombre de règles regroupées en 2 points :
<o:p> </o:p>
§ Le principe du pluralisme de linformation<o:p></o:p>
§ Le principe de lhonnêteté de linformation<o:p></o:p>
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a)1. Le principe du pluralisme de linformation<o:p></o:p>
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Le pluralisme politique<o:p></o:p>
La règle des trois tiers<o:p></o:p>
On a essayé de mettre en place un pluralisme politique. En matière de TV et de radio, on assure le pluralisme politique par la règle des trois tiers : le temps dantenne doit être également réparti. 1/3 représente la majorité, 1/3 lopposition, 1/3 le gouvernement. Cest le CSA qui juge qui est dans la majorité ou lopposition.
<o:p> </o:p>
Le Président de la République est en dehors de la règle des trois tiers.<o:p></o:p>
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Le trois tiers nest pas appliqué en période délection.<o:p></o:p>
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Le droit de communication du gouvernement<o:p></o:p>
Le Premier Ministre a le droit à tout moment de diffuser une déclaration ou un message sur les chaînes publiques (France Télévision).
<o:p> </o:p>
Les autres partis politiques disposent dun droit de réplique.
<o:p> </o:p>
Les émissions dexpression directe<o:p></o:p>
Tous les partis politiques y ont droit, seulement sur les chaînes publiques. Ces partis politiques doivent former un groupe délus à lAssemblée Nationale ou au Sénat.
<o:p> </o:p>
Le pluralisme syndical<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les syndicats ont droit aux émissions dexpression directe sur les chaînes publiques, à condition quils soient représentatifs à léchelle nationale. Cest le CSA qui juge sils sont représentatifs ou non. Il sappuie sur le Conseil dEtat.
<o:p> </o:p>
Le droit de réponse<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En presse écrite<o:p></o:p>
Toute personne physique ou morale désignée dans un journal ou suffisamment désignée a le droit dadresser une réponse qui sera publiée dans le journal à la même place et dans les mêmes caractères.
Si le journal refuse il est puni par une contravention de 5ème classe (la plus lourde) qui équivaut à 1500 damende.
<o:p> </o:p>
Dans laudiovisuel<o:p></o:p>
La personne a un droit de réponse également mais il est plus restrictif (temps dantenne).
Ce droit de réponse est ouvert à la personne qui estime que ce qui a été dit sur elle-même est susceptible de nuire à son honneur.
<o:p> </o:p>
a) 2. Le principe de lhonnêteté de linformation<o:p></o:p>
Ce principe ne vise que les chaînes TV et la radio (loi du 30 sep 1986 libéralisant le secteur audiovisuel).
Le CSA incluse dans ses conditions contractuelles des clauses. Ce sont des principes symboliques, les informations doivent être exactes. Le journaliste est obligé de vérifier lexactitude de ses sources.
Le CSA peut sanctionner la société.<o:p></o:p>
Interdiction des procédés de nature à induire en erreur le téléspectateur, par la manipulation des images ou par des procédés de scénarisation (ou lon doit spécifier quil sagit dune reconstitution, une image de synthèse ).
<o:p> </o:p>
La presse a un droit de rectification. Un dépositaire de lautorité publique a également la capacité de corriger les propos tenus et en rapport avec sa fonction (très peu utilisé).
<o:p> </o:p>
b) La protection du journaliste
<o:p> </o:p>
Définition : Daprès le Code du Travail, est journaliste celui qui a pour occupation principale, régulière et rémunérée de fournir des informations pour des publications quotidiennes ou périodiques pour une agence de presse ou pour un média à vocation dinformation (Tous ceux qui ont la carte de presse sont journalistes mais tous les journalistes nont pas de carte de presse, pour son obtention il faut la demander en préfecture).
Cela intéresse le droit social et fiscal.
<o:p> </o:p>
Pour le protéger, on lui reconnaît un secret professionnel et on lui accorde des privilèges sociaux et professionnels.
<o:p> </o:p>
Secret professionnel :
<o:p> </o:p>
§ Le journaliste a le droit de décider des informations quil rendra publiques.
<o:p> </o:p>
§ Il nest pas tenu de donner obligatoirement le nom de ses sources, sauf dans les cas sensibles (là où il se rend complice dun acte réprimé par la loi, où il y a non-assistance à personne en danger).
<o:p> </o:p>
§ La justice a la possibilité de réquisitionner des locaux de presse ou le domicile du journaliste, mais à la différence du citoyen normal, la perquisition est faite par un magistrat et non par un policier (limitation des fuites).
Privilèges sociaux :
<o:p> </o:p>
§ Abattements fiscaux<o:p></o:p>
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§ Paiement de tout travail commandé<o:p></o:p>
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§ Paiement de droits dauteurs en cas de seconde parution<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
§ Clause de conscience : Il y a des dispositions dans le contrat du journaliste, dordre public (la loi limpose même si non mentionné dans le contrat). Cette clause permet dans des cas spécifiques au journaliste de démissionner et de faire comme sil était licencié. Par ex : le journal change dorientation.
<o:p> </o:p>
2) Les limites au droit à linformation
Il y a 2 grandes motivations pour limiter ce droit :
<o:p> </o:p>
§ Le respect des personnes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
§ Le respect de lordre public<o:p></o:p>
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<o:p> </o:p>
Le respect des personnes
Il y a 2 types de motifs :
<o:p> </o:p>
§ Le délit de diffamation et dinsulte<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
§ Le respect du droit à limage et à la vie privée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
a.1. Le délit de diffamation et dinsulte<o:p></o:p>
=> La diffamation<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Eléments constitutifs de la diffamation (date de 1881 à propos général, presse et AV) :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Toute allégation ou imputation dun fait précis et déterminé qui porte atteinte à lhonneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé.
<o:p> </o:p>
Ø Même une hypothèse ou un soupçon (atteinte à lhonneur : personnel, à la considération : atteinte à limage)
<o:p> </o:p>
Ø Victime identifiable (personne physique ou morale)
<o:p> </o:p>
Ø Intention coupable : on présume quon est de mauvaise foi, contrairement à dhabitude)
<o:p> </o:p>
Ø Diffamation publique (la diffamation non publique nest pas un délit, donc contravention)
<o:p> </o:p>
Comment sen sortir ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ø On amène la preuve quun des éléments constitutifs nest pas présent
<o:p> </o:p>
Ø Lexception de vérité (montrer la preuve que ce quon a dit est vrai)
<o:p> </o:p>
La sanction du délit de diffamation<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
6 mois demprisonnement et amende jusquà 12000 .
<o:p> </o:p>
=> Le délit dinjure publique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il est aussi valable pour laudiovisuel.
<o:p> </o:p>
Quest-ce quun délit dinjure ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme limputation daucun fait est une injure.
<o:p> </o:p>
Eléments constitutifs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Caractère blessant du propos
<o:p> </o:p>
Ø Imputation daucun fait
<o:p> </o:p>
Ø Victime déterminée ou déterminable
<o:p> </o:p>
Ø Intention coupable
<o:p> </o:p>
Comment sen sortir<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Prouver quun des éléments constitutifs nest pas réuni
<o:p> </o:p>
Excuse de provocation (réaction aux agissements de la personne injuriée)
<o:p> </o:p>
Sanction<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2 mois demprisonnement ou amende : 45 à 12 000
<o:p> </o:p>
=> Les délits de diffamation ou dinjure spéciaux<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Certaines catégories de personnes / institutions sont protégées. Diffamer ou injurier certaines fonctions est plus gravement puni : jusquà 45 000 damende. Concerne également la race / la nationalité / la religion / le handicap / envers les morts.
a.2. Le respect du droit à limage et à la vie privée<o:p></o:p>
A lorigine de linterdiction : lArticle 9 du Code Civil (1970).
<o:p> </o:p>
=> Latteinte du droit à limage<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Altérer la personnalité de quelquun en prenant une photo de lui sans son accord, ou en utilisant cette photo ou en diffusant cette photo. Limite : dans une foule.
<o:p> </o:p>
=> La protection de la vie privée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Obtenir, enregistrer, diffuser des éléments dinformation qui se rapportent à lintimité sans avoir le consentement de la personne.
<o:p> </o:p>
b) La protection de lordre public
<o:p> </o:p>
On protège lordre public par la mise en place de 5 types de délit, chaque délit étant une limite à linformation.
<o:p> </o:p>
b.1. La provocation au crime ou au délit
<o:p> </o:p>
v Provocation directe, cest inciter autrui à réaliser une infraction déterminée. Cest puni différemment suivant si la provocation est suivi des faits ou non (complice ou coauteur donc même peine que celui qui a commis le crime). Jusquà 5 ans demprisonnement et 45000 non suivi des faits.
<o:p> </o:p>
v Provocation indirecte, cest faire lapologie de crimes ou de délits (avis ou chants séditieux)
<o:p> </o:p>
v Provocation aux crimes ou aux délits spéciaux : Incitation à la haine raciale, à la discrimination. Jusquà 45000 damende.
<o:p> </o:p>
v Provocation qui consiste à détourner les militaires de leurs devoirs (directe) : 5 ans demprisonnement.
<o:p> </o:p>
b.2. Délits contre autorité
<o:p> </o:p>
v Offense au Président de la République
<o:p> </o:p>
v Offense au Chef dEtat, de gouvernement et au Ministre des Affaires Etrangères
<o:p> </o:p>
v Outrage contre les diplomates étrangers
<o:p> </o:p>
b.3. Délit de provocation au suicide
<o:p> </o:p>
v Provocation au suicide directe. Peine différente si suivie des faits
<o:p> </o:p>
v Provocation ou publicité en faveur de procédés ou de produits préconisés pour se donner la mort
<o:p> </o:p>
b.4. Délit de fausse nouvelle
<o:p> </o:p>
Publication, diffusion, reproduction par quelque moyen que ce soit dune information dont on sait quelle est fausse et qui va troubler lordre public.
<o:p> </o:p>
Eléments constitutifs :
- Nouvelle fausse
- Intention coupable
- Trouble de lordre public
<o:p> </o:p>
Jusquà 3 ans demprisonnement, 45000 damende.
<o:p> </o:p>
b.5. Délits liés à la protection dintérêts supérieurs
<o:p> </o:p>
Cas particuliers en rapport avec la protection de lordre public (enregistrer un procès, diffuser cette information). Critique dune décision de justice, révélation de lidentité de délinquants ou de victimes mineurs.
<o:p> </o:p>
II. Le droit de la presse
<o:p> </o:p>
1) Lencadrement du principe de liberté de la presse
<o:p> </o:p>
a) Conditions pour publication dun journal
<o:p> </o:p>
2 conditions :
<o:p> </o:p>
=> La déclaration préalable : Formalité administrative pénalement sanctionnée. Ecrit qui contient les différentes informations relatives au journal. Titre du journal, périodes de publication, nom du directeur de la publication, le propriétaire du journal, ladresse de limprimerie. Déposé auprès du Procureur de la République. Sanction pénale à la clé.
=> 3 types de dépôts préalables :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
v Le dépôt légal : Obligation pour le journal de déposer un certain nombre dexemplaires de chaque numéro. Ne pas le faire est un délit.
<o:p> </o:p>
v Le dépôt judiciaire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
v Le dépôt administratif à la Préfecture<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sanction pénale.
<o:p> </o:p>
b) Les limites au principe de liberté de la presse
<o:p> </o:p>
4 raisons pour lesquelles on peut limiter la presse
<o:p> </o:p>
=> La protection de la jeunesse<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2 cas :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Publication destinée à la jeunesse. On contrôle les statuts (statut légal obligatoire), contrôle administratif renforcé. Interdiction de présenter sous un jour favorable le vol, le banditisme, le mensonge, la paresse, la lâcheté Contenu de bonne moralité. Possibilité dinterdire la publication.
<o:p> </o:p>
Ø Publication qui présente un danger pour la jeunesse (non destinée à la jeunesse) comme les publications pornographiques, violentes. Interdiction de les vendre, de les proposer, de les donner, de les échanger avec des mineurs. Sanctions pénales. Possibilité dinterdire la publication.
<o:p> </o:p>
2) Le contrôle des publications étrangères
<o:p> </o:p>
La loi de 1989 correspond à la liberté de la presse française. La législation est particulière pour la presse étrangère. Le Ministre de lIntérieur a la possibilité dinterdire les publications étrangères, pour : menace à lordre public, atteinte aux bonne murs sans passer par un tribunal.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publication étrangère ne vise pas les journaux imprimés en Union Européenne.
<o:p> </o:p>
3) La police administrative de la presse
<o:p> </o:p>
La police applique des règles de police administrative (fonctionnaire, préfet) ou judiciaire (juge). La presse étant diffusée sur la voie publique, elle est soumise au tribunal administratif qui régit lordre public.
<o:p> </o:p>
- La publication peut être interdite, car si elle est jetée dans la rue, cest un trouble de lordre public.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Saisie du juge<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
4) Le régime spécialisé de la presse pendant les périodes exceptionnelles
<o:p> </o:p>
- Le gouvernement décrète létat de siège (loi de 1849 lorsque lon est assiégé)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Le gouvernement décrète létat durgence (texte de 1955 plus vaste que létat de siège, révoltes, manifestations qui dégénèrent)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Constitution de 1958 (art 16) : possibilité de conférer au président de la République les pleins pouvoirs.<o:p></o:p>
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Dans ces 3 cadres : qui dit pleins pouvoirs dit pouvoir dinterdire tous les journaux. Il ny a aucun contrôle pendant cette période.<o:p></o:p>
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IV) La recherche dune information écrite de qualité
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On essaie de forcer la presse à rechercher des informations de qualité.
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Ø Le principe de transparence de lentreprise de presse<o:p></o:p>
Ø Le principe de pluralisme des entreprises de presse<o:p></o:p>
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1) Le principe de transparence de lentreprise de presse
Un certain nombre de règles visent à la transparence de lentreprise, elle-même et vis-à-vis des lecteurs.
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Elle-même :<o:p></o:p>
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- Interdiction du prête-nom<o:p></o:p>
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- Le caractère nominatif des actions<o:p></o:p>
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- La communication des comptes (liberté de consulter les comptes de la société et de savoir qui est propriétaire de quoi)<o:p></o:p>
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Aux lecteurs :<o:p></o:p>
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- Obligation pour lentreprise de presse de préciser à ses lecteurs le nom du propriétaire, des renseignements sur la société, le nom du directeur de la publication Ses représentants légaux, ses principaux associés et ladresse de limprimeur.<o:p></o:p>
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- Information obligatoire du lecteur sur la cession des droits sociaux, la cession de plus de 33% du capital.<o:p></o:p>
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- La transparence de la publicité. Faux articles interdits, sauf si mention (publireportage).<o:p></o:p>
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2) Le principe de pluralisme des entreprises de presse
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- Impossibilité pour une personne physique ou morale de détenir plus de 30% des publications dinformation sur le territoire national (notion de contrôle)
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- Règle qui limite les possibilités de participations étrangères. Une personne physique ou morale de nationalité étrangère ne peut pas détenir plus de 20% dune entreprise de presse. Cette règle ne vise pas lUnion Européenne. Interdiction du financement par les puissances étrangères (influence le journal)
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III. Publicité : droit de la communication
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On ne peut pas gérer une entreprise de presse / radio / TV sans sintéresser à la publicité. La publicité concourt au principe de la liberté de communication.
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1) Les limites au principe de liberté de la publicité
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2 grandes raisons de limiter le principe de liberté de la publicité :
§ La protection de la santé publique<o:p></o:p>
§ La protection des consommateurs<o:p></o:p>
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a) La protection de la santé publique
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Restriction en matière dalcool et de tabac.
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Pour lalcool, quasi interdiction de principe qui provient de la loi Evin. La publicité pour lalcool est interdite partout où elle nest pas expressément autorisée.
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- Presse écrite à lexception des publications destinées à la jeunesse<o:p></o:p>
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- Radio : encadrée dans tranches horaires spéciales pour que les enfants ne puissent pas entendre.<o:p></o:p>
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La publicité pour lalcool est autorisée sous forme daffiches et daffichettes sur les points de vente, les véhicules de livraison à loccasion de fêtes.
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Le message :<o:p></o:p>
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Le message ne doit contenir que des informations objectives et vérifiables. Ex : le degré dalcool, la provenance, la manière de fabriquer, la manière de boire lalcool.
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La sanction est très lourde : 75000 damende. Possibilité de porter lamende jusquà 50% du coût de la campagne.
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Pour le tabac : Interdiction de principe. Pas de publicité quelque soit le support.
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Sauf :
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- Les enseignes des débits de tabac<o:p></o:p>
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- Les affichettes à lintérieur du débit de tabac (ne doivent pas être visibles de lextérieur)<o:p></o:p>
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Même sanction que pour lalcool.
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b) La protection du consommateur
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Ø Interdiction de la publicité mensongère<o:p></o:p>
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Ø Réglementation de la publicité comparative<o:p></o:p>
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b. 1 Linterdiction de la publicité mensongère
Définie dans le Code de la Consommation : publicité de nature à induire volontairement en erreur le consommateur.
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Même sanction que pour le tabac et lalcool.
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b. 2 La réglementation de la publicité comparative
La publicité comparative est permise seulement en se comparant sur la base déléments objectifs vérifiables.
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Avant de diffuser la publicité, il faut informer celui à qui on se compare. Celui qui est comparé peut ainsi réagir.
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Même sanction.
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2) réglementation de la publicité à la TV
3 points :
a) Règles déontologiques de la publicité à la TV
Interdiction de la publicité clandestine : présentation verbale, visuelle à lintérieur dun programme TV, de produits et de services dans un but publicitaire. Il faut quil y ait intention. Il y a une distinction entre direct et différé : une émission en direct ne risque rien. La sanction est prise par le CSA (amende plus ou moins élevée)
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- Interdiction de la publicité pour certains secteurs : alcool, tabac, assistance juridiques, cinéma, presse écrite, grande distribution. Cela protège le consommateur ou certains acteur économiques.
ð Réglementation du contenu du message publicitaire : fidèle aux bonnes murs
ð Message publicitaire encadré dans un message qui prévient que cest de la publicité, reconnaissable visuellement et acoustiquement.
ð Interdiction daugmenter le volume moyen pendant la pub (décret 1992)
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· La réglementation des coupures pub : Ensemble des règles qui expliques quels sont les programmes quon a / quon n a pas le droit de couper par des pages de publicité, selon le secteur public ou privé (films, téléfilms). Pour toutes les autres émissions on peut faire des coupures à la condition que cela corresponde à une coupure naturelle (ex : talk-shows en plusieurs morceaux). Exception : le JT, pas de coupures pub. Matches de foot, compétitions sportives, émissions consacrées aux enfants.
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- Durée des écrans pub et quantité :<o:p></o:p>
=>limitation de la durée dun écran pub (différent selon privé
ou public
=> quantité de pub au max par heure et par jour. Pour Canal+,
limitation quand diffusion en clair
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3) La réglementation du parrainage et du téléachat
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a) parrainage
Toute contribution dune entreprise / financement dune émission de télé afin de promouvoir nom / marque / image / activités / réalisations (décret 1992).
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Il est permis à la TV sous 5 conditions :
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Le parrain ne doit pas influencer le contenu de lémission parrainée.
§ Pas dincitation directe à la vente<o:p></o:p>
§ On indique clairement que lémission est parrainée par x<o:p></o:p>
§ Certaines émissions ne peuvent pas être parrainées (JT, émissions dinformation politique)<o:p></o:p>
§ Certains annonceurs ne peuvent pas parrainer : ceux qui sont exclus de la publicité à la TV (sous contrôle du CSA Sanctions financières)<o:p></o:p>
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a) le téléachat
Ø On ne peut pas nimporte quel jour / heure. La durée est limitée.<o:p></o:p>
Ø On les annonce clairement.<o:p></o:p>
Ø Il est soumis au droit de la consommation (garantie)<o:p></o:p>
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IV. La télévision
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1) comment on émet un chaîne TV en France
Nécessaire obtention dune autorisation pour occuper une fréquence. La fréquence, les ondes hertziennes passent par le domaine public, càd tout le monde, et à lEtat. Le bien sert un intérêt général. Donc on na pas une utilisation privée dun bien utile à tous. Ce bien est inaliénable, impossible à vendre et à saisir.
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On a la possibilité dutiliser le domaine public à des fins privées sous réserve dune concession, accordée ou non ici par le CSA.
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Pour obtenir une autorisation, il y a :
Ø Une procédure « normale »
Ø Des procédures exceptionnelles
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a) Procédure normale
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Etape 1 : appel à candidature.<o:p></o:p>
Annonce officielle du CSA qui ouvre une période réservée aux candidats. Cest lui qui précise quel type de chaîne il cherche. Seule une société peut présenter un projet.
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Etape 2 : 1er tri<o:p></o:p>
Une fois la période terminée, le CSA fait un premier tri dans lequel il va écarter les projets fantaisistes ou avec impossibilité juridique.
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Etape 3 : laudition
Audition de chaque candidat par le CSA. Exposé écrit et oral du projet. Réponse aux questions des membres du CSA. Tout le monde est mis en concurrence.
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Etape 4 : un candidat est retenu
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Etape 5 : signature dune convention<o:p></o:p>
Elle donne la totalité des règles auxquelles la nouvelle chaîne de TV sengage à obéir (diffamation, honnêteté ) et dautres engagements (type de chaîne). Lautorisation est valable 10 ans.
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b) Procédures exceptionnelles
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Le renouvellement de lautorisation
1 an avant la fin de lautorisation, le CSA informe la chaîne en question si elle a le droit ou non à la procédure simplifiée. Exceptions : mauvaise chaîne, ou lEtat fait jouer sn droit de propriété.
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Sengage ensuite une période de 6 mois pendant lesquels on doit signer une nouvelle convention. Elle doit être signée 6 mois avant les 10 ans. Plus tard, on doit repasser par la procédure normale.
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La procédure simplifiée autorise la chaîne à émettre pendant 5 ans, et la chaîne a droit à 2 procédures simplifiées.
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Lexercice dun droit de priorité
Consiste pour le CSA à attribuer une fréquence supplémentaire au groupe France Télévision parce que cette chaîne supplémentaire serait nécessaire à accomplir sa mission de service public.
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Les longueurs dondes sont un bien commun, elles servent lintérêt général.
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Cest avec cette procédure quArte et La Cinquième ont été créées.
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Les télévisions temporaires
Le CSA peut attribuer une longueur donde pour une chaîne de TV temporaire, la limite étant 6 mois. Cette chaîne temporaire ne peut être renouvelée de façon immédiate.
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3) La limite de la concentration dans laudiovisuel
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Cest une conséquence du capitalisme : la libre concurrence. Mais un concurrent peut semparer de tos les autres et avoir le monopole, doù quelques limites.
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Il y a 2 types de règles françaises :
- La limitation de type capitalistique<o:p></o:p>
- La limitation au cumul dautorisations<o:p></o:p>
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a) la limitation de type capitalistique
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Limitation des participations au sein dune même société
Une même personne physique ou morale ne peut pas détenir plus de 49% du capital ou des droits de vote dune société titulaire du droit démettre (réalité économique).
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Limitation des participations au sein de différentes sociétés
Règles pour limiter pour une même personne physique ou morale, lapport du capital ou de droit de vote quelle a le droit de posséder dans plusieurs sociétés qui sont titulaires dune autorisation démettre.
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On ne peut pas accumuler lapport de capital dans différentes sociétés.
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La limitation des participations étrangères
Une personne physique ou morale étrangère ne peut pas posséder plus de 20% du capital ou du droit de vote dans une société qui a lautorisation démettre (sous réserve des accords internationaux).
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b) La limitation au cumul dautorisations
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Monomédia
Une société titulaire dune autorisation démettre au plan national ne peut pas en même temps émettre au plan national ne peut pas en même temps détenir une autorisation démettre pour une autre chaîne nationale ou locale.
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On peut cumuler plusieurs autorisations pour des chaînes locales en fonction du nombre de téléspectateurs. Au-delà de 6 millions de téléspectateurs, on est en national.
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Multimédia
Règles pour éviter le cumul des autorisations démettre dans différents média.
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3) Lobligation de production et de diffusion pour les chaînes de TV
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Il existe pour les chaînes de TV des obligations en matière de diffusion et de production envers des uvres cinématographiques et télévisuelles.
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uvre cinématographique
Une uvre cinématographique en droit français, est un film qui a obtenu un visa dexploitation (diffusion dans les salles). Il faut que cette uvre ait une durée dau moins 1h.
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uvre audiovisuelle
Une uvre audiovisuelle en droit français représente toute émission de fiction, magazine, vidéo-clip, concert, spectacle filmé.
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Audiovisuel / cinéma français
Il sagit dun critère linguistique. A partir du moment où une uvre est tournée principalement en langue française elle est considérée comme francophone.
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Audiovisuel ou cinéma européen
Provient dun pays membre de lUnion Européenne ou un pays européen avec lequel avec lequel la France a signé un traité de protection des uvres européennes dont le but est de favoriser la diffusion des uvres de ce pays de lUE dans la réciprocité.
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a) obligations de diffusion
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Au moins 40% duvres cinématographiques / audiovisuelles francophones.
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Au moins 60% duvres cinématographiques / audiovisuelles européennes. Sachant que la France fait partie de lUE.
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Ces chiffres sont une moyenne annuelle quil faut respecter aux heures de grande écoute.
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Conditions de diffusion des uvres cinématographiques
Elles font lobjet de règles distinctes :
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Les chaînes en clair<o:p></o:p>
- Les chaînes en clair ne peuvent pas diffuser plus de 192 uvres cinéma / AV.
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- Il nest pas permis de diffuser les uvres cinématographiques tous les jours : mercredi soir, vendredi soir et samedi soir, pour protéger le cinéma.
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- Délai pour passer sur la chaîne après diffusion en salle : 3 ans après avoir obtenu le visa dexploitation.
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Limites : <o:p></o:p>
ð Le visa est parfois demandé bien longtemps après que le film soit passé en salles.
ð Possibilité de dérogation par le Ministre de la Culture.
ð Le film peut être diffusé pendant longtemps en salle.
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Canal+ (chaîne de cinéma)<o:p></o:p>
Les uvres cinématographiques sont cryptées pour protéger les exploitations
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La chaîne peut diffuser, entre midi et minuit, maximum 360 uvres ciné par an de plus dune heure pour 6 diffusions par film, dont une en version originale. Eventuellement une septième est autorisée si elle est faite avec sous-titrage pour sourds et malentendants.
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Entre minuit et midi : 120 uvres par an.
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b) Les obligations de production
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En clair
· Les chaînes ont lobligation de consacrer 3% du chiffre daffaire de lannée précédente à la production duvres cinématographiques, dont 2,5 dexpression française. Limite : une chaîne TV ne peut pas financer plus de la moitié du coût total de luvre (pour ne pas contrôler un bien culturel.
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· Consacrer au moins 15% du chiffre daffaire de lannée précédente à la production duvres audiovisuelles dexpression française.
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· Une partie de la production doit aller vers la production indépendante. Ex : sagas. Contrôle du contenu.
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Canal+
Doit financer une part importante : 25% de son chiffre daffaire de lannée précédente consacré aux uvres dexpression française.
V) Le CSA
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Conseil Supérieur de lAudiovisuel. Il est créé en 1989 mais succédait à la CNCL (Commission Nationale pour la Communication et les Libertés créée en 198-, qui elle-même succédait à la HACA (Haute autorisation de la Communication Audiovisuelle).
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En 81, La Gauche libéralise TV et Radio, elle a besoin dun gardien pour gérer. La droite critique le système, à son retour en 86 elle change le système.
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La Gauche, en 88, remet en place une autre Institution moins proche de lEtat en place (donc meilleure impartialité).
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Cette institution a à la fois des pouvoirs administratifs tout en étant indépendante de lEtat. Appartient à une catégorie juridique : les AAI (Autorisation Administrative Indépendante).
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Càd une autorité créée par lEtat avec les pouvoirs de ladministration sans être soumise au gouvernement.
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Les membres du CSA ont un statut particulier, copié sur le statut des membres du Conseil Constitutionnel. 9 membres dont lun est président :
3 choisis par le Président de la République (dont le pdt du CSA)
3 choisis par le président de lAssemblée Nationale
3 choisis par le président du Sénat.
Il y a 300 fonctionnaires sous la direction des 9 membres.
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- Ils sont nommés pour 6 ans et renouvelables par tiers.
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- Leur mandat nest ni révocable ni renouvelable.
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- Le membre ne peut pas en même temps exercer un pouvoir électif (pas élu politique) et ne peut pas avoir un quelconque métier.
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- Il ne peut pas posséder des actions dans lAV.
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- Une fois quon a été membre du CSA on ne peut pas pendant 5 ans être rémunéré par une société qui uvre dans le secteur audiovisuel.
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- Quand on est / on a été membre (pendant un an) on ne peut pas discuter les ordres du CSA (les décisions sont prises par vote).
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a) Budgets et services du CSA
cest le CSA qui détermine le budget dont il a besoin. Les pouvoirs politiques ne peuvent pas attribuer au CSA un budget égal à 0.
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c) Autorité du CSA
- Un certain nombre de pouvoirs sont typiquement administratifs. Le CSA peut sanctionner sans passer par le tribunal.
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- Il peut suspendre lautorisation démettre pour un max dun mois sur la totalité des programmes ou sur un programme unique visé.
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- Il peut réduire lautorisation démettre dun an maximum.
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- Il peut retirer lautorisation démettre pure et simple dans des cas bien déterminés, en cas de modifications substantielles des programmes qui font quon modifie le type de chaîne (par rapport à lautorisation du CSA
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- Il peut forcer à insérer une communication à lantenne.
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- Sanction pécuniaire limitée à 3% du chiffre daffaire et 5% en cas de récidive.
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