• LE JOURNAL TELEVISE<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chapitre 1 : historique de la télévision<o:p></o:p>

    Première présentation de programmes : exposition universelle de Paris en 1910 (réémetteur : la Tour Eiffel).

    Premiers programmes réguliers : 1940

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’en 2001, la télévision fonctionne selon la technique des lignes (lignes de points de couleurs rouge, vert, bleu, noir et blanc). C’est l’œil qui reconstitue l’image (819 lignes).

    C’est une succession de photos (24 images / seconde). L’œil distingue 4 à 5 images / seconde.

    Depuis 2001 : écrans numériques, vraies images.

    <o:p> </o:p>

    Dans les années 60, on s’interroge sur le statut de la télévision : en effet, de plus en plus de foyers s’équipent (aujourd’hui, seulement 0,7% des français n’a pas la télé). A l’époque, jusqu’en 1962, c’est le Ministère des Postes qui dirige la télé. A partir de 1962, c’est la RTF (remplacée par l’ORTF un peu plus tard)

    <o:p> </o:p>

    En 1973, il existe 2 chaînes : Télévision Française 1 et Antenne 2. Ces chaînes, publiques, sont donc en possession de l’Etat (financement : redevances). En 1974, l’ORTF éclate en sociétés concurrentes : Télévision Française 1, Antenne 2 et FR3. Désormais, les chaînes ont leurs propres directeurs. C’est le début de la concurrence entre chaînes. Les chaînes publiques sont payées à 100% par la publicité.

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’en 1984, la Gauche est au pouvoir. Pour amuser les gens, on crée Canal +, chaîne privée (c’est André Rousset qui en est chargé). Avantage d’une chaîne privée : elle n’est pas touchée par le « cahier des charges » du service publique. Car les chaînes publiques ont des obligations, telles que le JT.

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    1987 : loi de privatisation de TF1, dite loi Léotard. Création de la 5 (Silvio Berlusconi).

    1989 : création de Métropole 6 (M6). Son actionnaire majoritaire : un groupe allemand, Berthelmann (RTL).

    1992 : la 5 fait faillite. La Cinquième la remplace quelques années plus tard, puis France 5 (à visée documentaire et éducative, chaîne publique)

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    Le PAF persiste dans cet équilibre pendant une dizaine d’années.

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    2000 : Câble et satellite. Multitude de chaînes (selon l’orientation de la parabole).

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    Chapitre 2 : la TV, comment ça marche ?<o:p></o:p>

    On choisit les technologies selon la distance et le coût.

    <o:p> </o:p>

    Chaque caméra est reliée au car-régie. Le réalisateur choisit sur ses écrans (correspondant à chaque caméra) la meilleure image.



    Pour la diffusion, 2 techniques :

    <o:p> </o:p>

    ·        La technique hertzienne : la parabole envoie les informations par les ondes, selon une fréquence, au réémetteur (chez nous, le Pic de l’Ours). Puis en région, le réémetteur diffuse les images dans les foyers (réémetteur – diffuseur). Quand le programme est national, les informations sont envoyées à Paris par l’intermédiaire de plusieurs réémetteurs, qui réémet pour toute la France.

                Inconvénient : technique pas très rapide. Décalage à l’image de 1 à 2 secondes sur la France entière.

    <o:p> </o:p>

    ·        La technique du satellite : (Canal +) Le satellite diffuse sur la parabole (de Canal +) qui diffuse pour toute la France. Les satellites tournent en même temps que la terre, ils sont dits « géostationnaires », sont placés à 36 000 km de la Terre.

                Inconvénient : technique chère.

    <o:p> </o:p>

    Chapitre 3 : la TV humainement<o:p></o:p>

    Il existe 150 métiers à France 2. Les métiers de la télé sont donc très divers.

    <o:p> </o:p>

    Longtemps on a été dans une ère agricole (jusqu’en 1850).

    1850 à 1980 : ère industrielle

    1980 : ère des services (secteur tertiaire)

    <o:p> </o:p>

    Exemples de métiers :

    Caméraman (JRI et OPV)

    Régisseur

    Monteur

    Scripte

    Traducteur

    Animateur pré-émission

    Preneur de son (OPS)

    Les métiers de l’organisation (assistante de production par exemple)

    Etc…

    <o:p> </o:p>

    En ce qui concerne le JT :

    Journalistes statutaires

    Pigistes

    Rédacteur en chef

    Directeur de l’information

    Les fonctions techniques (réalisateur, assistant réalisateur, scripte)

    <o:p> </o:p>

    Chapitre 4 : Les téléspectateurs<o:p></o:p>

    60 à 70 % des Français regardent tous les jours la télévision. En France Métropolitaine, on compte 62 millions d’habitants. 2 millions ne parlent pas français et ne sont donc pas aptes à suivre les programmes télévisés. 1% ne n’a pas la télé.

    Total de la cible captive potentielle : 56 millions.

    <o:p> </o:p>

    La TV française est l’objet d’études permanentes. L’audience est calculée minute par minute (quantitativement et qualitativement). La connaître est capitale pour le financement des chaînes (qui vivent majoritairement de la publicité, exclusivement pour TF1).

    C’est Médiamétrie qui s’occupe de ce calcul.

    <o:p> </o:p>

    Chaînes les plus regardées en 2005 :

    TF1                                                   32%

    France 2                                            20%

    M6/FR3                                            14%

    Arte                                                  2%

    Canal +                                             3%

    France 5                                            4%

    Autres                                               25%

    <o:p> </o:p>

    C’est TF1 qui a le plus gros chiffre d’affaire, suivie de Canal +, d’M6, de France 3 et de France 2.

    <o:p> </o:p>

    Différentes sortes de J.T.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Régional

    <o:p> </o:p>

    §         National

    <o:p> </o:p>

    §         Thématique

    <o:p> </o:p>

    Le 1er journal régional apparaît en 1972-73. Il s’adresse au bassin régional. Le journal régional est un mélange entre Nice-Matin et le « look » d’un journal national.

    <o:p> </o:p>

    Journal thématique : sur Eurosport, Arte… Il ressemble aux premiers journaux des 50’s.

    <o:p> </o:p>

    Le J.T. est très codifié.

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    Contenu<o:p></o:p>

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    -         Générique

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    -         Présentateur

    <o:p> </o:p>

    -         Titres (comme en presse écrite) sauf dans le journal de 12 min

    <o:p> </o:p>

    -         1er reportage (ouverture) : information principale

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    -         Sujets : durée codifiée. Entre 50 sec et 4 min. Mais le sujet le plus long n’est pas forcément le plus important.

    <o:p> </o:p>

    Le sujet<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t202 path="m,l,21600r21600,l21600,xe" o:spt="202" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1060 style="MARGIN-TOP: 67pt; Z-INDEX: 35; MARGIN-LEFT: 255.75pt; WIDTH: 113.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 28.4pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>

    Rendez-vous à l’image

    <v:line id=_x0000_s1059 style="Z-INDEX: 34; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,81.2pt" from="184.75pt,81.2pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1037 style="Z-INDEX: 12; POSITION: absolute" to="220.25pt,38.6pt" from="149.25pt,24.4pt" o:allowincell="f"></v:line><v:oval id=_x0000_s1058 style="MARGIN-TOP: 223.2pt; Z-INDEX: 33; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1057 style="MARGIN-TOP: 173.5pt; Z-INDEX: 32; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1056 style="MARGIN-TOP: 123.8pt; Z-INDEX: 31; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1055 style="MARGIN-TOP: 74.1pt; Z-INDEX: 30; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1054 style="MARGIN-TOP: 24.4pt; Z-INDEX: 29; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 14.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:shape id=_x0000_s1053 style="MARGIN-TOP: 45.7pt; Z-INDEX: 28; MARGIN-LEFT: 156.35pt; WIDTH: 56.8pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 28.4pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>

    Interview

    <v:shape id=_x0000_s1051 style="MARGIN-TOP: 31.5pt; Z-INDEX: 26; MARGIN-LEFT: 49.85pt; WIDTH: 92.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>

    INFORMATION<o:p></o:p>

    <v:shape id=_x0000_s1052 style="MARGIN-TOP: 31.5pt; Z-INDEX: 27; MARGIN-LEFT: 248.65pt; WIDTH: 99.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>

    EMOTION<o:p></o:p>

    <v:line id=_x0000_s1050 style="Z-INDEX: 25; POSITION: absolute; flip: x" to="220.25pt,244.5pt" from="184.75pt,237.4pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1049 style="Z-INDEX: 24; POSITION: absolute; flip: x" to="220.25pt,194.8pt" from="184.75pt,187.7pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1048 style="Z-INDEX: 23; POSITION: absolute; flip: x" to="220.25pt,145.1pt" from="184.75pt,138pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1047 style="Z-INDEX: 22; POSITION: absolute; flip: x" to="220.25pt,95.4pt" from="184.75pt,88.3pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1046 style="Z-INDEX: 21; POSITION: absolute" to="220.25pt,237.4pt" from="149.25pt,223.2pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1044 style="Z-INDEX: 19; POSITION: absolute" to="220.25pt,138pt" from="149.25pt,123.8pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1045 style="Z-INDEX: 20; POSITION: absolute" to="220.25pt,187.7pt" from="149.25pt,173.5pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1043 style="Z-INDEX: 18; POSITION: absolute" to="220.25pt,88.3pt" from="149.25pt,74.1pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1042 style="Z-INDEX: 17; POSITION: absolute; flip: x" to="184.75pt,223.2pt" from="149.25pt,216.1pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1041 style="Z-INDEX: 16; POSITION: absolute; flip: x" to="184.75pt,173.5pt" from="149.25pt,166.4pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1040 style="Z-INDEX: 15; POSITION: absolute; flip: x" to="184.75pt,123.8pt" from="149.25pt,116.7pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1039 style="Z-INDEX: 14; POSITION: absolute; flip: x" to="184.75pt,74.1pt" from="149.25pt,67pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1038 style="Z-INDEX: 13; POSITION: absolute; flip: x" to="220.25pt,45.7pt" from="184.75pt,38.6pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1036 style="Z-INDEX: 11; POSITION: absolute; flip: x" to="184.75pt,24.4pt" from="149.25pt,17.3pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1033 style="MARGIN-TOP: 194.8pt; Z-INDEX: 8; MARGIN-LEFT: 163.45pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" o:allowincell="f"></v:rect><v:line id=_x0000_s1032 style="Z-INDEX: 7; POSITION: absolute" to="184.75pt,194.8pt" from="184.75pt,166.4pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1031 style="MARGIN-TOP: 145.1pt; Z-INDEX: 6; MARGIN-LEFT: 163.45pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" o:allowincell="f"></v:rect><v:line id=_x0000_s1030 style="Z-INDEX: 5; POSITION: absolute" to="184.75pt,145.1pt" from="184.75pt,116.7pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1029 style="MARGIN-TOP: 95.4pt; Z-INDEX: 4; MARGIN-LEFT: 163.45pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" o:allowincell="f"></v:rect><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; POSITION: absolute" to="184.75pt,45.7pt" from="184.75pt,17.3pt" o:allowincell="f"></v:line><v:line id=_x0000_s1028 style="Z-INDEX: 3; POSITION: absolute" to="184.75pt,95.4pt" from="184.75pt,67pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1027 style="MARGIN-TOP: 45.7pt; Z-INDEX: 2; MARGIN-LEFT: 163.45pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" o:allowincell="f"></v:rect>1min30 : c’est le format de base du reportage TV. Il se termine par un plateau.

    <v:line id=_x0000_s1034 style="Z-INDEX: 9; POSITION: absolute" to="184.75pt,239pt" from="184.75pt,208.6pt" o:allowincell="f"></v:line><v:rect id=_x0000_s1035 style="MARGIN-TOP: 239.9pt; Z-INDEX: 10; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 14.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 35.5pt" o:allowincell="f"></v:rect><v:line id=_x0000_s1061 style="Z-INDEX: 36; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,262.1pt" from="191.85pt,262.1pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1062 style="MARGIN-TOP: 247.45pt; Z-INDEX: 37; MARGIN-LEFT: 255.75pt; WIDTH: 113.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 35.5pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Plateau

    </v:textbox></v:shape><v:line id=_x0000_s1063 style="Z-INDEX: 38; POSITION: absolute; flip: x" to="255.75pt,15.65pt" from="184.75pt,15.65pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1064 style="MARGIN-TOP: 5.5pt; Z-INDEX: 39; MARGIN-LEFT: 255.75pt; WIDTH: 106.5pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Droite de l’image

    </v:textbox></v:shape><o:p> </o:p>

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    RDV à l’image : moment où ce que dit le journaliste rencontre l’image. Le commentaire ne paraphrase pas l’image, il s’appuie de temps en temps sur l’image. Le raccord à l’image raccroche l’attention du spectateur.

    <o:p> </o:p>

    D’un côté il y a l’image, de l’autre il y a l’information mêlée à l’émotion.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:line id=_x0000_s1065 style="Z-INDEX: 40; POSITION: absolute; flip: y" to="64.05pt,102.75pt" from="64.05pt,10.45pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1066 style="Z-INDEX: 41; POSITION: absolute" to="177.65pt,105.9pt" from="64.05pt,105.9pt" o:allowincell="f"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1067 style="MARGIN-TOP: 10.45pt; Z-INDEX: 42; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 28.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    -

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1068 style="MARGIN-TOP: 91.25pt; Z-INDEX: 43; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    +

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1069 style="MARGIN-TOP: 106.6pt; Z-INDEX: 44; MARGIN-LEFT: 56.95pt; WIDTH: 42.6pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    +

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1070 style="MARGIN-TOP: 106.6pt; Z-INDEX: 45; MARGIN-LEFT: 156.35pt; WIDTH: 28.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    -

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1071 style="MARGIN-TOP: 2.15pt; Z-INDEX: 46; MARGIN-LEFT: 64.05pt; WIDTH: 85.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    IMPORTANCE

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1072 style="MARGIN-TOP: 72.7pt; Z-INDEX: 47; MARGIN-LEFT: 113.75pt; WIDTH: 149.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    PROXIMITE (spatio-temporelle)

    </v:textbox></v:shape><o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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    <v:shape id=_x0000_s1073 style="MARGIN-TOP: 0.75pt; Z-INDEX: 48; MARGIN-LEFT: 21.45pt; WIDTH: 149.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"></v:shape>

    Schéma de Henri Laborit<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    Ce schéma permet d’établir un classement des sujets.

    <o:p> </o:p>

    Angle : Façon dont on décide de traiter un sujet. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les sujets sont construits différemment.

    <o:p> </o:p>

    Les types de sujets :

    <o:p> </o:p>

    §         Le reportage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         L’encadré<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Les archives<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Le « Off »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         L’avant-sujet<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         La brève

    <o:p> </o:p>

    Le reportage

    <o:p> </o:p>

    -         Factuel (sujet sans angle)

    <o:p> </o:p>

    -         Sujet à angle

    <o:p> </o:p>

    -         Portrait

    <o:p> </o:p>

    Il est réalisé par le JRI et l’OPS.

    <o:p> </o:p>

    L’encadré

    <o:p> </o:p>

    Il apporte des données économiques, chiffrées. Il a recours à l’infographie.

    <o:p> </o:p>

    Le Off

    <o:p> </o:p>

    Quelques courtes images commentées par le présentateur (20 sec). C’est une forme de respiration.

    <o:p> </o:p>

    L’avant-sujet

    <o:p> </o:p>

    On se sert d’images d’archives pour parler de quelque chose qui va avoir lieu.

    <o:p> </o:p>

    La brève

    <o:p> </o:p>

    Comme un Off mais sans les images (10 sec).

    <o:p> </o:p>

    Le journal tout en images (12 minutes)

    <o:p> </o:p>

    Pas de titres. Il a tendance à banaliser l’information car tout est au même niveau.

    Il est plus rapide et moins cher à réaliser.

    <o:p> </o:p>

    Le fond

    <o:p> </o:p>

    -         Sport

    -         Politique

    -         Fait divers

    -         Culture

    -         Social-économique

    -         Société

    -         International

    <o:p> </o:p>

    Chaque chaîne a sa propre répartition.

    <o:p> </o:p>

    Les sujets télévisés<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le conducteur, c’est l’ordre, le sommaire du journal. C’est un document interne.

    <o:p> </o:p>

    Responsable d’édition : C’est la haute main technique sur ce qui va être diffusé. Il donne un avis technique (qualité technique, problème de son et d’image).

    <o:p> </o:p>

    Réalisateur : Il choisit la palette d’images, les caméras. C’est le metteur en scène d’une émission en direct.

    <o:p> </o:p>

    Assistant d’édition : Il s’occupe de l’incrustation.

    <o:p> </o:p>

    Scripte : Elle prend note du temps que dure le sujet, s’il faut accélérer, ralentir… Elle est responsable de la durée de l’émission.

    <o:p> </o:p>

    Sur le conducteur, on voit que l’émission dure 1 min 02 en plus : c’est beaucoup, car sur ce temps ont peut-être été achetées des tranches de pub, et ces tranches de pub sont destinées à un espace précis.

    <o:p> </o:p>

    La durée d’un sujet se situe entre 40 s et 4 min (dossier).

    <o:p> </o:p>

    Le factuel décrit uniquement des faits, il peut être court. Tandis que le dossier doit être exhaustif sur un problème, il est plus long. Donc la durée n’est pas proportionnelle à l’importance du sujet. La durée est davantage liée à la complexité du sujet.

    <o:p> </o:p>

    Le temps barré est le temps plateau. C’est le présentateur qui parle.

    <o:p> </o:p>

    MIX : sujet mixé, reportage, sujet prêt à être diffusé.

    ANIM : Infographistes

    SON : sonore. Comme une interview (souvent plus courte)

    OFF TITRES : au début.

    <o:p> </o:p>

    Temps plateau : lancement du sujet

    Temps sujet : lancement + temps K7

    <o:p> </o:p>

    Dans un reportage, il y a des interviews.



    L’INTERVIEW<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:oval id=_x0000_s1074 style="MARGIN-TOP: 147.85pt; Z-INDEX: 49; MARGIN-LEFT: 191.85pt; WIDTH: 78.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 78.1pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1075 style="MARGIN-TOP: 96.35pt; Z-INDEX: 50; MARGIN-LEFT: 149.25pt; WIDTH: 163.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 170.4pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1076 style="MARGIN-TOP: 52.4pt; Z-INDEX: 51; MARGIN-LEFT: 113.75pt; WIDTH: 241.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 255.6pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1077 style="MARGIN-TOP: 23.1pt; Z-INDEX: 52; MARGIN-LEFT: 85.35pt; WIDTH: 305.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 319.5pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1078 style="MARGIN-TOP: 1.35pt; Z-INDEX: 53; MARGIN-LEFT: 42.75pt; WIDTH: 383.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 369.2pt" filled="f" o:allowincell="f"></v:oval><v:oval id=_x0000_s1079 style="MARGIN-TOP: 184.25pt; Z-INDEX: 54; MARGIN-LEFT: 198.95pt; WIDTH: 7.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 7.1pt" o:allowincell="f" fillcolor="black"></v:oval><v:shape id=_x0000_s1080 style="MARGIN-TOP: 169.6pt; Z-INDEX: 55; MARGIN-LEFT: 213.15pt; WIDTH: 49.7pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 42.6pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    RECIT<o:p></o:p>

    Accusé<o:p></o:p>

    Victime

    <o:p> </o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1081 style="MARGIN-TOP: 228.65pt; Z-INDEX: 56; MARGIN-LEFT: 184.75pt; WIDTH: 99.4pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    TEMOIGNAGE<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1082 style="MARGIN-TOP: 263.7pt; Z-INDEX: 57; MARGIN-LEFT: 198pt; WIDTH: 92.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 47.45pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>

    EXPERTISE<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1083 style="MARGIN-TOP: 323.7pt; Z-INDEX: 58; MARGIN-LEFT: 170.55pt; WIDTH: 127.8pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 28.4pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    COMMENTAIRE<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1084 style="MARGIN-TOP: 353pt; Z-INDEX: 59; MARGIN-LEFT: 163.45pt; WIDTH: 163.3pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    MICRO-TROTTOIRS<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1085 style="MARGIN-TOP: 111pt; Z-INDEX: 60; MARGIN-LEFT: 191.85pt; WIDTH: 85.2pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 35.5pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Mari, famille, voisins

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1086 style="MARGIN-TOP: 59.95pt; Z-INDEX: 61; MARGIN-LEFT: 198.95pt; WIDTH: 78.1pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 28.4pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Avocat

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1087 style="MARGIN-TOP: 30.65pt; Z-INDEX: 62; MARGIN-LEFT: 184.75pt; WIDTH: 106.5pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Assistante sociale

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1088 style="MARGIN-TOP: 1.35pt; Z-INDEX: 63; MARGIN-LEFT: 177.65pt; WIDTH: 120.7pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 21.3pt" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202" o:allowincell="f"><v:textbox>

    Mères de famille, etc

    </v:textbox></v:shape><o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    Il y a 2 types de sonores :

    -         Le récit ou le témoignage, présent dans tous les cas<o:p></o:p>

    -         L’expertise ou le commentaire

    <o:p> </o:p>

    L’ENCHAINEMENT DES EVENEMENTS / LA CHRONOLOGIE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’espace est très important :

    Localisation

    Espace / temps

    <o:p> </o:p>

    Il y a le et le quand, mais également la notion de contexte qui représente le travail du journaliste.

    <o:p> </o:p>

    Le journaliste doit expliquer l’information, il doit apporter des données qu’on ne peut avoir dans le cercle. C’est au journaliste de décrypter l’information. Evoquer toutes les hypothèses ne suffit pas, ce qu’il faut, c’est le contexte. La TV rend visible le contexte. Le journaliste à l’obligation de l’exhaustivité du contexte. Cette exhaustivité est difficile en 50 secondes, d’où l’intérêt des dossiers, et des magazines d’information.

    <o:p> </o:p>

    Le commentaire est différent selon les personnes, d’où l’importance de la présentation des interviewés.

    <o:p> </o:p>

    Il est obligatoire d’avoir les positions pour un débat contradictoire. L’avis de la dernière personne est favorisé. L’ordre des intervenants n’est pas neutre. Même inconsciemment, on peut sentir l’opinion de celui qui a fait le sujet.

    <o:p> </o:p>

    Quels types de sujets à la TV ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5 types :

    ·        factuel

    ·        encadré (données infographiques, sujet très court)

    ·        dossier (sujet exhaustif qui ne vise pas à démontrer)

    ·        portrait (3 types) :

                               =>en situation (illustre une problématique. Ex : PACS)

                               =>nécro / biographique

                               =>contradictoire (confrontation entre 2 personnes)

    ·        enquête (démarche journalistique qui vise à une démonstration, faits qui étayent une théorie)

    <o:p> </o:p>

    Il existe un certain nombre de codes dans le JT :

    <o:p> </o:p>

    • Générique
    • Présentateur
    • Décors (se ressemblent tous quels que soient les chaînes. 2 logiques : on doit voir de la modernité et de la transparence. La technologie a un côté rassurant dans un JT)
    • Titres
    • Ouverture (1er sujet)
    • Sujets TV

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etude de l’image et du raisonnement du sujet TV

    <o:p> </o:p>

    Forme

    Image :

                               =>1ère piste vidéo

                               =>2ème piste vidéo complémentaire

    <o:p> </o:p>

    Son :

                               =>Audio 1 : versions commentées par le journaliste

                               =>Audio 2 : Version Internationale (ambiances et interviews éventuelles)

    <o:p> </o:p>

    Audio 1 représente 75% du message.

    <o:p> </o:p>

    Il est très important de coordonner son et image (synchronisation). La technique permet d’avoir concordance de temps entre les lèvres et les paroles. Le « Time code » permet de synchroniser image et son.

    <o:p> </o:p>

    Fond

    Les sujets sont menés par une équipe de reportage :

    Caméraman (JRI)

    Preneur de son

    Monteur

    <o:p> </o:p>

    La carte de presse

    1 loi à connaître : l’article L761 (législative votée par le Parlement – R= règlementaire, n’a pas été votée), du 29 avril 1881

    <o:p> </o:p>

    « Est journaliste celui qui a pour préoccupation principale, régulière et rétribuée l’exercice de la profession »

    <o:p> </o:p>

    Principale : plus de 50% de son revenu

    Régulière : au moins 3 mois consécutifs

    Rétribuée : payé selon les normes en vigueur

    <o:p> </o:p>

    L761.2 : la carte de presse constate cette situation.

    <o:p> </o:p>

    On peut la perdre si elle ne tient pas un des principes pré-cités. Mais même e, action de diffamation on ne peut pas la perdre.

    <o:p> </o:p>

    Il y a actuellement + de 100 000 cartes de presse en France. C’est une carte d’identité de journaliste professionnel, avec un n° qui suit le journaliste à vie.

    <o:p> </o:p>

    Exception : Les pigistes<o:p></o:p>

    Un pigiste est un extra. Il a un statut occasionnel, précaire. Il est en CDD.

    <o:p> </o:p>

    L761-35 : le pigiste est un travailleur indépendant et à ce titre il n’a pas de clause d’exclusivité (il peut travailler pour plusieurs médias)

    <o:p> </o:p>

    L761-16 : Il bénéficie de la clause de conscience (pour tous les journalistes). La clause de conscience peut être apposée dans 3 cas :

    La cession

    La cessation (travailler dans le même groupe mais plus dans le même journal)

    Le changement d’orientation notable de manière à nuire aux intérêts moraux du journaliste (modification de la ligne éditoriale)

    <o:p> </o:p>

    Les indemnités

    La fiche de paie a la valeur d’un contrat de travail. Elle donne un certain nombre de droits :

    Cotisations

    Assurance-maladie, protection sociale

    Possibilité de rompre le contrat de travail

    <o:p> </o:p>

    Si on est licencié pour des raisons économiques, les indemnités de licenciement correspondront à 1 mois de salaire par année d’ancienneté. Exceptés les journalistes qui auront droit à 2 mois de salaire par année d’ancienneté.

    <o:p> </o:p>

    Délits du journaliste

    Il existe pour le journaliste des délits qui n’existent pas pour d’autres professions :

    <o:p> </o:p>

    L’injure publique

    La diffamation (porter atteinte à l’honneur de quelqu’un)

    L’attaque contre les corps constitués (institutions, administrations, justice, Eglise…). On considère que cette nuisance trouble l’ordre public.

    <o:p> </o:p>

    Si le journaliste n’a pas les preuves du contraire, il est condamné, ainsi que le directeur de la publication. En effet, le directeur de la publication est poursuivi de manière solidaire. Le journaliste engage la responsabilité de la chaîne entière.

    <o:p> </o:p>

    Le contenu

    <o:p> </o:p>

    Un JT de 30 minutes contient 5 à 6 titres. Pour les gros événements, on réduit le nombre de titres.

    <o:p> </o:p>

    On donne la propriété aux actualités françaises. Un seul titre étranger (importance  de la proximité avec le spectateur). Mais parfois, l’importance d’un sujet à l’étranger peut supplanter des sujets français.

    <o:p> </o:p>

    Chaque titre dure environ 20 secondes (Off).

    <o:p> </o:p>

    On présente chaque personne avant qu’elle ne s’exprime.

    <o:p> </o:p>

    Le rdv à l’image : il y a 75% de l’information dans l’image, et 25% dans le commentaire.

    <o:p> </o:p>

    Il existe 3 essentielles sortes de journalistes spécialisés (envoyés spéciaux) :

    Economie

    Médecine

    Judiciaire

    <o:p> </o:p>

    Sur France 2, il  y a également un spécialiste en politique et un spécialiste de la politique étrangère.

    <o:p> </o:p>

    Attention : dans un JT, il faut bien distinguer les conséquences des causes.

    <o:p> </o:p>

    Etude de Jean Mauduit :

    Lorsqu’un sujet exprime une opinion on estime que 3% des téléspectateurs peuvent être influencés par l’opinion donnée. En revanche, dans tous les cas, lorsqu’ l’opinion exprimée est inverse à celle du téléspectateur, il pense qu’il est manipulé. Dans beaucoup de démocraties on retrouve ces pourcentages.

    <o:p> </o:p>

    Google : Charte de Munich

    <o:p> </o:p>

    Il est interdit de rentrer avec une caméra dans une salle d’audience en France. On a des dessinateurs de presse.

    <o:p> </o:p>

    Lorsqu’on commente une décision de justice, on le fait face à la caméra, car on est pénalement tenu responsable de ses propos.

    <o:p> </o:p>

    On ne rentre jamais une caméra sur une scène de crime.

    <o:p> </o:p>

    Règle absolue pour les média AV :

    Ø      En temps de vie politique normale : règle des trois tiers

    Ø      Equité

    Ø      Campagne électorale : égalité

    Ø      Veille et jour des élections : on ne parle pas de politique (plus de prise de parole d’hommes politiques)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>





    votre commentaire
  • Anthropologie visuelle<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Anthropologie : approche générale de l’homme en fonction d’études comparatives entre différentes sociétés.

    <o:p> </o:p>

    Ethnographie : Etude des données d’une culture grâce aux techniques de la trace (écriture, film)

    <o:p> </o:p>

    Ethnologie : étude d’un groupe social.

    <o:p> </o:p>

    L’approche ethnologique en général est basé sur l’approche des sciences exactes, les démarches méthodologiques sur l’objet nous donne des informations (on relève des données qu’ensuite on organise, on interprète). Le problème est que le chercheur est un homme culturel : comment peut-il donc être objectif ? Car le scientifique est objectif.

    <o:p> </o:p>

    Quels types de données l’anthropologue va-t-il acquérir ?

    <o:p> </o:p>

    Terrain : lieu de recherche.

    <o:p> </o:p>

    On distingue l’anthropologie culturelle / sociale de l’anthropologie physique et biologique (qui traite des morphologies).

    <o:p> </o:p>

    L’anthropologie et l’ethnologie sont nées d’un intérêt exotique. Je regarde les autres populations que je trouve bien différentes. L’ethnologue, à partir de la moitié du 19ème, s’intéresse à l’Autre.

    <o:p> </o:p>

    A notre époque nous sommes conscients de la difficulté de cette relation avec l’autre à cause de la mondialisation. Nous sommes de plus en plus en contact. Les contacts ont de tout temps existé, mais ce qui change, c’est la fréquence et l’intensité de ces contacts. Ce contact a changé au fur et à mesure des époques. Avant, les sociétés étaient plus isolées (de isola : île). Les moyens de transport ont eu une grande influence sur les peuples. Avant, les hommes voyageaient par terre ou par mer. Les forêts, qui peu à peu disparaissent, ont une implication forte dans l’équilibre écologique. Jadis et encore aujourd’hui, des peuples vivent dans cette écologie. Nous sommes porteurs de virus, tout comme les autres peuples le sont.

    <o:p> </o:p>

    Les Empires coloniaux à la fin du 19ème siècle impliquent de nouvelles modalités de rencontrer l’autre, en position de colonisateurs. Il faut connaître ces cultures pour mieux les gérer, et pour ce faire, le gouvernement débloque des fonds.

    <o:p> </o:p>

    Par la suite, les ethnologues se démarqueront de la colonisation. Ils sont aujourd’hui de grands défenseurs de l’altérité.

    <o:p> </o:p>

    Le colonialisme a des racines très anciennes : depuis la découverte de l’Amérique, qui est une forme de colonialisme. Le colonialisme a différentes manières de s’exprimer :

    <o:p> </o:p>

    • Le colonialisme militaire (conquête physique)
    • Le colonialisme économique (système économique auquel les autres sont obligés de se plier)
    • Le colonialisme culturel

    <o:p> </o:p>

    Pour arriver à conquérir l’autre, il faut le faire par la culture (l’autre se dit que les nouvelles règles sociales sont les bonnes).

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui on assiste à une homogénéisation des cultures. L’Amérique lors de sa découverte était culturellement très différente. Mais on ne s’est pas préoccupé de comprendre cette culture.

    <o:p> </o:p>

    La religion est l’un des premiers facteurs de domination par la culture.

    <o:p> </o:p>

    La rencontre avec l’Autre déstabilise. A l’époque, accepter la différence de l’autre était synonyme de faiblesse par rapport à notre identité. La diversité était une menace. On appelle ces peuples des sauvages, des primitifs, des animaux, pas des humains. Ils n’auraient pas atteint le stade de l’homme. Les colonisateurs s’appuient sur la théorie évolutionniste darwinienne. Les occidentaux pensent que ces peuples ne sont pas à la même échelle biologique de l’évolution de l’homme.

    <o:p> </o:p>

    Il est plus facile de dominer des civilisations qui ne sont pas « au même stade », qui sont « en demande de civilisation ». Le colonisateur a besoin de justifier ses conquêtes. Il se sent investi d’une « mission civilisatrice » ; or il n’est pas dans la bonne perspective. Les valeurs morales de l’Occident s’inscrivent dans le monde judéo-chrétien. Les colonisateurs vont pousser les autres peuples à se convertir. Ils prennent des Noirs en Afrique pour les exporter en Amérique.

    <o:p> </o:p>

    Certaines cultures sont exterminées, soit elle disparaît englobée dans une autre, soit des populations entières meurent.

    <o:p> </o:p>

    Mais la diversité est une richesse. Perdre une culture est une perte pour l’humanité.

    <o:p> </o:p>

    Syncrétisme : les rencontres fusionnent. La danse est une des expressions culturelles les plus fortes.

    <o:p> </o:p>

    Les ethnologues font des études dites « de terrain ». Ils ne s’intéressent pas, à l’origine, aux sociétés « complexes » (sociétés technologiques), mais à des petites populations qui partagent les mêmes cultures. On parle de cultures au pluiel car chaque groupe qui partage une série de traits culturels va constituer une culture. Ces cultures changent et peuvent mourir.

    <o:p> </o:p>

    Ce qui compte pour identifier la population, c’est ce qu’on appelle la différence ou la distance culturelle. Il y a un chercheur (un occidental, au XIXème siècle) et une population humaine à étudier qui est caractérisée par une grande distance culturelle. La sociologie, par contre, va étudier le pays même du chercheur. Il n’y a pas cette distance culturelle.

    <o:p> </o:p>

    L’ethnologue va donc étudier des populations petites et éloignées. Il va les identifier par différence avec la société occidentale. Ces cultures transmettent leurs connaissances par l’oralité. Sans écritures, on les a longtemps considérées comme des cultures « sans histoire ». Pour la population occidentale, une société qui n’écrit pas n’a pas d’histoire. De plus, elles sont fermés sur leurs propres traditions.

    <o:p> </o:p>

    Définition de culture par Tylor, dans Primitive Culture, 1871<o:p></o:p>

    « Un ensemble complexe incluant les savoirs, les croyances, l’art, les mœurs, les droits, les coutumes, ainsi que toutes disposition ou usage acquis par l’omme vivant en société. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Culture et société sont liés. La société est un groupe d’homme vivant ensemble et qui partage une culture. On peut avoir des microsociétés dans les sociétés. Les grands Etats accueillent des microsociétés, c’est-à-dire de multiples couches de cultures. Toute culture est extrêmement complexe, il n’y a pas qu’un seul trait.

    <o:p> </o:p>

    Marcel Mauss est le fondateur de l’ethnologie et l’anthropologie françaises. C’est lui qui lance l’idée qu’il n’existe pas de société, de culture simple. Il a utilisé l’ethnographie des autres, a réuni ce travail et a réalisé des études comparatives.

    <o:p> </o:p>

    Il pense qu’il y a différents degrés de complexité. Les sociétés primitives sont d’une complexité différente de celle de la société occidentale.

    <o:p> </o:p>

    Il introduit le concept de « fait social total » : c’est l’idée que la culture est un ensemble et qu’on ne peut comprendre un aspect qu’en ne prenant en compte que la totalité d’une culture. Certains faits de cultures sont des miroirs de l’ensemble de la culture. Un seul aspect est lié à tous les autres aspects d’une culture. Il y a une interrelation des différents traits. C’est en cela qu’elle est complexe.

    <o:p> </o:p>

    Un chercheur ne juge pas, il fait des interprétations scientifiques. Il faut faire la différence entre l’ethnocentrisme et le relativisme culturel.

    Ethnocentrisme : Centré sur sa propre ethnie.

    Relativisme culturel : il faut regarder les cultures relativement à elles-mêmes. Chaque culture se tient dans son propre univers comme un ensemble.

    <o:p> </o:p>

    La culture est un système. Selon Lévi-Strauss, c’est une structure qui communique (structuralisme). Le structuralisme commence en linguistique.

    <o:p> </o:p>

    Il y a des limites aux études comparatives. On peut trouver des traits de culture identiques aux nôtres sans pour autant avoir la même signification.

    <o:p> </o:p>

    L’ethnographe utilise la méthode de l’observation participante.

    <o:p> </o:p>

    Il y a différentes catégories. Il y a des objets de culture matériels (une cuiller). Quand on les met dans un musée, on les transforme, l’objet devient « création » par le chercheur. L’objet devient une donnée, un objet emblématique d’une classe d’objets. Si un objet subit des transformations, l’oralité doit en subir encore plus.

    <o:p> </o:p>

    Le chercheur doit garder une distance dans son observation (pour comprendre par différence), tout en annulant la distance physique (processus de participation). Il fait des séjours de très longues durées. Il participe d’une certaine manière à la vie d’une population. Mais il ne doit pas franchir le seuil de la distance culturelle.

    <o:p> </o:p>

    Le problème de l’ethnologie, c’est que c’est un homme qui regarde un homme (même nature). Le chercheur est de plus en plus impliqué. Malinowski verbalise la méthode de l’observation participante. Il la décrit dans Les argonautes du Pacifique :

    <o:p> </o:p>

    L’ethnologue, pour arriver à rentrer de plus en plus en contact avec les indigènes, doit se couper de sa culture. Il doit se mettre en difficulté. Il a besoin de solitude, d’isolement, pour pouvoir accomplir le processus d’immersion. Le besoin de communication amène le chercheur à être obligé de créer des liens avec la population étudiée. Il va essayer de trouver des informateurs. L’ethnologue, sur le terrain, est un médiateur. A force, les indigènes s’habituent à la présence de l’ethnologue. Sa présence ne les perturbe plus, ils sont à l’aise et vont vraiment vivre comme ils en ont l’habitude.

    <o:p> </o:p>

    L’objet témoigne de certaines cultures : c’est ce qu’on appelle la « culture matérielle ». La relation avec les gens étudiés est au centre de tout le travail de l’anthropologue.

    <o:p> </o:p>

    On peut transformer des informations visuelles ou sonores en données. L’enregistrement fixe ces données durablement.

    <o:p> </o:p>

    Il y a des typologies de chercheurs qui se spécialisent dans certaines aires culturelles (africaniste, océaniste…). Les monographies se préoccupent d’une seule culture. Mais on soupçonne ces monographies d’être un peu superficielles.

    <o:p> </o:p>

    On peut étudier une culture selon différents angles : par exemple, il existe l’anthropologie politique et l’anthropologie de la parenté.

    <o:p> </o:p>

    Les études comparatives source et sujet sont des études systématiques, qui tracent le système en général (par exemple la parenté). On compare les mêmes aspects dans des populations différentes.

    <o:p> </o:p>

    Il existe des études pluridisciplinaires, où par exemple la musicologie ou la botanique s’associent à l’ethnologie (ethnomédecine).

    <o:p> </o:p>

    L’anthropologie visuelle est une méthode d’enquête à l’aide d’un instrument qui permet d’enregistrer visuellement. On met donc l’accent sur le visuel (anthropologie filmique).

    <o:p> </o:p>

    L’anthropologie visuelle est née à la moitié du 19ème siècle. C’est l’époque où la photo est inventée. Les équipes scientifiques l’utilisent donc. La photo est intégrée à l’appareillage du chercheur. L’anthropologie visuelle commence avec la photo.

    <o:p> </o:p>

    Quelques années après, l’utilisation du cinéma provoque un gros débat disciplinaire. L’anthropologie visuelle a une toute petite place au sein de la discipline. Elle s’affranchira avec beaucoup de difficultés.

    <o:p> </o:p>

    A la fin du 19ème naît le cinématographe, qui débute sur l’impulsion des préoccupations scientifiques : saisir le mouvement. Le réalisme de la représentation cinématographique connaît un grand succès public. Les appareils de cinéma se répandent rapidement. Ces nouvelles techniques suscitent un engouement pour aller chercher des images d’ailleurs.

    <o:p> </o:p>

    Mais le cinématographe est difficile techniquement.

    <o:p> </o:p>

    Les premières caméras, avant que le langage cinématographique n’apparaisse, sont considérées comme des appareils photo qui enregistrent le mouvement.

    <o:p> </o:p>

    Le cinéma a un côté théâtral, il hérite du spectacle, d’autant plus que le cinéma de fiction se met en place rapidement. La fiction prend une place beaucoup plus importante que le cinéma documentaire. En même temps, se développe la complexité du montage qui constitue un langage.

    <o:p> </o:p>

    On se méfie donc de cet instrument en tant qu’instrument de recherche.

    <o:p> </o:p>

    Margaret Mead est l plus médiatisée et connue des anthropologues. Elle va continuer à utiliser cinéma et photo pendant ses recherches. Son approche est culturaliste. C’est l’une des premières savantes à faire des études de genre (gender studies). Ce sont essentiellement des femmes qui ont développé ces études.

    <o:p> </o:p>

    Son maître se nomme Franz Boas, fondateur de l’anthropologie américaine. Il a une approche évolutionniste. Pour lui, la culture prime toujours sur le côté biologique. Les hommes sont déterminés plus par leur culture que par la biologie.

    <o:p> </o:p>

    Mead a une formation de psychologie, ce qui explique certains aspects de son approche. Puis elle étudie l’ethnologie sous la direction de Boas. Mead était fascinée par la culture de l’Océanie. Elle fera un travail sur la crise d’adolescence, qui selon elle serait culturelle, non pas biologique. Elle fera l’étude « Devenir adulte à Samoa » (dans les îles du Pacifique).

    <o:p> </o:p>

    Mead démontre que c’est la culture qui forme le caractère des gens. Les petits enfants intègrent des informations culturelles par communication non-verbale par leur mère. Par exemple, selon les cultures, on est plus ou moins jaloux. Le caractère se structure dans les premiers âges.

    <o:p> </o:p>

    Les enfants mis vis à vis d’un nouveau-né réagiront différemment selon la manière dont la mère leur fait partager cette nouvelle attention. Par exemple, en Nouvelle Guinée, la mère est très permissive.

    <o:p> </o:p>

    On dénote également des réactions différentes vis-à-vis de la douleur.

    <o:p> </o:p>

    Mead utilise dans ses recherches le visuel fixe et animé. Elle réalise des études comparatives, càd qu’un même aspect est comparé dans 2 cultures différentes (ex : la jalousie qui se développe différemment selon les cultures). Mead continue à utiliser le cinéma même si d’autres anthropologues l’ont abandonné.

    <o:p> </o:p>

    Il faut savoir utiliser le matériel (la caméra est un moyen de recherche ET de communication). Il faut savoir le gérer sur le terrain. Dans le cas de Mead, c’est son mari Gregory Bateson l’opérateur.

    <o:p> </o:p>

    Mais il ne faut pas que la caméra change les images (présence du scientifique et du matériel imposant). Connaître, c’est une action. Comment serait cet objet s’il n’y avait pas eu cette action du scientifique ?

    <o:p> </o:p>

    Le chercheur est toujours un élément étranger. Sa propre insertion ne doit pas trop modifier les attitudes des gens qu’il étudie (souci d’objectivité). L’objectivité scientifique n’existe probablement pas mais c’est une tendance. La méthode utilisée doit tendre vers une objectivité. Pour un mathématicien, c’est plus facile, car l’humain, le sujet, ne rentre pas en ligne de compte.

    <o:p> </o:p>

    Le chercheur doit avoir une conscience pleine du problème.

    <o:p> </o:p>

    La caméra va donc être un élément en plus qui va modifier la structure du regard, de l’observation et la nature de l’objet d’étude (gens filmés).

    <o:p> </o:p>

    La caméra apporte la profilmie : càd une modification du comportement des gens étudiés à la présence du film, à l’élément filmique.

    <o:p> </o:p>

    Il y a dans le cinéma un autre aspect problématique : la restitution. Car la recherche est communiquée. C’est une variante du texte écrit, qui accompagne la prise de vue. La caméra est un moyen complémentaire, bien que parfois principal dans l’appareillage de l’ethnologue.

    <o:p> </o:p>

    Il faut considérer la complémentarité des différents moyens pour communiquer les résultats. Il faut connaître les différents moyens à utiliser, juger quel est le meilleur selon la situation (articulation des relations qui s’instaurent entre parole et image).

    <o:p> </o:p>

    Un aspect de cette relation entre la parole et l’image a été mis en évidence depuis Mead par Mead elle-même, puis repris par Claudine de France (théoricienne de l’anthropologie filmique) : cette discipline est menée par le verbal. L’habitude de communiquer verbalement dans ce domaine fait obstacle à l’introduction d’autres moyens de recherche.

    <o:p> </o:p>

    De plus, faire un film coûte cher. Et le financement de la production de recherches anthropologiques demande beaucoup d’étapes.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Les moyens de communication scientifique influencent les choix de la recherche scientifique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le texte scientifique, d’un côté est plein de subjectivité. Et la communication scientifique est une condition par rapport à la recherche qui la précède (la communication scientifique suit la recherche).

    <o:p> </o:p>

    Le verbal n’est pas le mieux adapté à la communication de la recherche. L’observation directe doit être enregistrée, car la science est une œuvre collective qui fait partie du corps social.

    <o:p> </o:p>

    -        Relation image / parole<o:p></o:p>

    -        Objectivité<o:p></o:p>

    -        Profilmie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si on veut faire une production cinématographique selon les normes des productions courantes cinématographiques, on se retrouve sur le terrain en compagnie d’une équipe technique cinématographique. Donc la perturbation au niveau de l’enquête est plus importante que quand le chercheur vient tout seul sur le lieu étudié.

    <o:p> </o:p>

    De plus, les personnes de l’équipe technique n’ont rien à voir ni avec le chercheur ni avec le peuple étudié. La lumière, le son nécessitent du matériel encombrant physiquement. Il devient donc très difficile de faire oublier la présence de la caméra. Puis les personnes de l’équipe technique ont une profession qui ne les amène pas du tout à respecter certaines normes et habitudes de l’observation participante. La profilmie est donc accentuée au maximum à cause d’un groupe hétérogène. La normalisation qui fait partie des enjeux du chercheur est complètement bouleversée par la présence de ce groupe étranger et hétérogène.

    <o:p> </o:p>

    Les ethnologues sont souvent sollicités pour des productions documentaires télévisuelles et cinématographiques. L’anthropologue devient un consultant scientifique. Les compétences restent séparées.

    <o:p> </o:p>

    La mise en scène est fortement impliquée dans le film puisqu’on communique la recherche. Il faut donc faire des choix de mise en scène.

    <o:p> </o:p>

    A l’époque de Mead (30’s), la durée de prise de vue est très courte ce qui influe sur la manière de monter. Les chargeurs n’ont que quelques minutes d’autonomie.

    <o:p> </o:p>

    Les plans sont muets. Les caméras sont plus légères dans le cas de Mead mais elles ne peuvent pas enregistrer le son. Les commentaires sont enregistrés après-coup : ils sont un point fondamental.

    <o:p> </o:p>

    Document filmique : recherche conduite dans les 30’s par Marcel Griaule, ethnologue français, avec la collaboration de plusieurs chercheurs : « Dakar-Djibouti ».

    <o:p> </o:p>

    « L’Afrique fantôme » : carnet de voyage en Afrique. Michel Leiris faisait partie de cette expédition. L’expédition est faite sous le patronage du Ministère des Colonies.

    <o:p> </o:p>

    La recherche amène Griaule et son équipe en contact avec la population la plus filmée par les ethnologues : le Dogon. Ces images ont aujourd’hui une valeur de document historique.

    <o:p> </o:p>

    Griaule ne se préoccupe pas du tout de la caméra, contrairement à Mead. Il n’a aucune compétence dans ce domaine. C’est un caméraman professionnel qui s’en occupe.

    <o:p> </o:p>

    Le discours est élaboré par la communication scientifique grand public.

    <o:p> </o:p>

    2 films vus en cours : « Au pays des Dogons » et « sous le masque noir » (1938).

    <o:p> </o:p>

    Le style de réalisation correspond à des choix méthodologiques. Dans les 30’s, époque des 2 films, il y a de nouvelles caméras, plus légères. Ce sont des caméras 16 mm. La vidéo apparaîtra dans les 70’s – 80’s. Les prises de son externes sont intégrées au montage en post-synchronisation.

    <o:p> </o:p>

    Dans les 60’s apparaissent les magnétophones qui envoient des signaux aux caméras pour synchroniser. Les rushes sont muets.

    <o:p> </o:p>

    Les caméras en 16 mm sont équipées de chargeurs 10 min après la 2GM.

    <o:p> </o:p>

    Les stratégies de mise en scène entre Mead et Griaule sont différentes. Le film de Mead paraît très scientifique, celui de Griaule est plus dans la vulgarisation grand public.

    <o:p> </o:p>

    Au niveau des images, Mead choisit une thématique précise. Elle s’attache à une observation guidée par son hypothèse scientifique, pour voir si le caractère est réellement influencé dans l’enfance par les adultes. Quant à Griaule, il prend plusieurs aspects de la société et les met ensemble dans un temps bref. Le film tend à vouloir tout dire d’une société. La prise de vue est morcelée. Le 2ème film, sur les masques Dogons, est plus spécifique.

    <o:p> </o:p>

    Le son est indispensable dans ce type de film, puisqu’il est destiné à la communication. Sans commentaire, on ne peut pas tout comprendre, surtout dans le film de Griaule, très dispersé.

    Le commentaire n’a pas été réalisé par Griaule, pour ce film, il est simple conseiller scientifique. La musique, dans le film de Griaule, est arabisante, exotique.

    <o:p> </o:p>

    Pour Mead, la caméra doit être sur un pied fixe relativement distant des êtres observés, pour que le champ soit large et peu mobile. Pour elle, le peuple étudié doit oublier la présence de la caméra.

    <o:p> </o:p>

    Jean Rouch

    <o:p> </o:p>

    Il est mondialement reconnu dans le milieu du film ethnographique. Contrairement à Mead, il assume la caméra du chercheur. Pour Rouch, la caméra n’est pas n’est pas sur pied car elle est fixée, gênée. Elle est portée par le cinéaste ethnologue. C’est ce qu’on appelle la méthode de la caméra participante. La caméra a le statut de l’ethnologue. Elle permet d’obtenir des points d’observation impossibles à obtenir sans caméra.

    <o:p> </o:p>

    Pour le peuple qui accepte cette double présence, il est question de temps et d’habitude. La participation peut aussi être à l’origine de comportements profilmiques assumés pour Rouch comme révélateurs. On se rapproche de cinéma-vérité.

    <o:p> </o:p>

    L’ethnologue est présent dans l’événement. Pour Rouch, la caméra a une fonction de catalyseur, d’élément déclencheur.

    <o:p> </o:p>

    Les commentaires de Rouch sont très caractéristiques

    <o:p> </o:p>

    Rouch a étudié les phénomènes de transe.

    <o:p> </o:p>

    On distingue 2 types de films ethnographiques :

    <o:p> </o:p>

    • Les films d’exposition<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Les films d’exploration<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les styles de mise en scène sont variés.

    <o:p> </o:p>

    Exposition : L’ethnographe a déjà fait sa recherche avec d’autres outils. Il communique ses résultats. Le film est donc fait a posteriori de la recherche. Dans ce cas, l’ethnologue fait appel à un professionnel.

    <o:p> </o:p>

    Exploration : La recherche est faite à l’aide de la caméra. La caméra est un instrument de recherche, le film en est le résultat. C’est un moyen d’exploration. Dans ce cas on parle d’anthropologue-cinéaste.

    <o:p> </o:p>

    Il y a beaucoup de passerelles envisageables entre ces 2 typologies. Dans tout film on a une part d’exposition et d’exploration.

    <o:p> </o:p>

    Le film est une trace mnémonique : la mémoire enregistrée filmiquement est un support réitéré. On confie la mémorisation au rush.

    <o:p> </o:p>

    Le commentaire scientifique qui accompagne le film est très critiqué par la cinématographie documentaire. Rouch lui-même est très critique. Car le commentaire influence profondément la vision.

    <o:p> </o:p>

    L’autocommentaire est fait par les personnes filmées elles-mêmes, c’est un procédé parfois utilisé.

    <o:p> </o:p>

    Rouch fait toujours un commentaire. Son style de réalisation est très marqué par le style de son commentaire. « Dama D’Ambara » est l’informateur de Griaule. Rouch revoit la transmission des mythes dogons et des rituels funéraires dans « Enchanter la mort ». Rouch revoit ce rituel filmé par Griaule 40 ans avant. Il commente à partir des récits de Griaule dans son livre.

    <o:p> </o:p>

    Rouch traite les phénomènes de transe :

    La transe de la transmission (populations déportées en Amérique)

    La transe chamanique, où la musique et la danse tiennent une fonction majeure (le chaman est un guérisseur)

    <o:p> </o:p>

    La transe serait toujours en nous. Mais dans nos sociétés, elle est refoulée. Elle ressort à la suite de grands chocs.

    La transe

    Est un état modifié de la conscience et un rituel

    Est un phénomène ethnologique, social

    <o:p> </o:p>

    L’homme cherche à avoir toujours en lui cet état de liberté, en opposition au monde actuel. C’est une échelle pour sortir d’une condition.

    <o:p> </o:p>

    Cet extase est atteint par le biais du chant et de la danse (techniques du corps). Cet état second est comparable au début d’un orgasme. Cet état est utilisé en psychiatrie et en ethnopsychiatrie, où là il est individuel.

    <o:p> </o:p>

    Ces langages symboliques nous habitent en profondeur. Cet état est une aspiration de l’être humain. Les sociétés occidentales retrouvent sans le savoir ces traditions, par l’intermédiaire de la danse. Lors de ces rituels, Dieu ou les dieux deviennent vivants.

    <o:p> </o:p>

    Pour obtenir cet état, le rythme a une dimension essentielle dans ces manifestations. La rythmique arrive par l’auditif et par le corps. C’est le noyau de toute forme de danses.

    <o:p> </o:p>

    Ce rituel est un partage de croyances. Le sang est symboliquement un moyen de communication fort, qui symbolise la vie comme la mort. La base du symbole, c’est le transfert d’un objet sur un autre. Ici, par le sang se fait symbole du sacrifice originel.

    <o:p> </o:p>

    Les manifestations corporelles sont organisées par une sorte de parcours. Ces représentations sont théâtralisées. Le rituel est interprété par des acteurs.

    <o:p> </o:p>

    Les traditions populaires

    <o:p> </o:p>

    Cette discipline parallèle est née entre le 19ème et le 20ème siècle. Folk fait partie de ces chercheurs. Attention, cette discipline est à ne pas confondre avec la sociologie.

    <o:p> </o:p>

    On parle ici des différences entre classes sociales. Les milieux sont porteurs de différentes cultures qui sont liées à leurs modes de travail (paysans, ouvriers…).

    <o:p> </o:p>

    Van Gennep va réaliser des études.

    <o:p> </o:p>

    Par exemple, la notion de rite de passage va marquer tous les passages d’un état à un autre dans le même groupe social. L’individu prend un statut différent à certaines étapes de sa vie (mariage).

    <o:p> </o:p>

    Dans les études du folklore, on va étudier les expressions musicales. Cet élément est omniprésent comme expression culturelle. Symboliquement, c’est très important dans toute société. Parfois des traditions disparaissent mais les traditions musicales persistent.

    <o:p> </o:p>

    Les ethnomusicologues font l’étude musicologique des musiques ethniques.

    <o:p> </o:p>

    Bartok est un compositeur de musique hongrois. Il se ressource des morceaux de Chopin, de Brahms, de Liszt, pour les réintégrer à sa pratique musicale.

    <o:p> </o:p>

    L’intérêt des compositeurs hongrois et roumains correspond à un contexte sociopolitique particulier : certains Etats s’émancipent.

    <o:p> </o:p>

    L’authenticité originelle d’une culture est liée à un lieu, qui peut devenir suivant les poques ou les endroits un enjeu. C’est donc la revendication d’une indépendance sociopolitique. Une identité nationale devait être supportée par une culture authentique.

    <o:p> </o:p>

    L’indépendance sociopolitique est associe à une identité culturelle. La reconnaissance indentitaire passe par :

    Ø      La retrouvaille<o:p></o:p>

    Ø      La reconstruction

    <o:p> </o:p>

    Cet aspect prend encore plus de place chez Bartok.

    <o:p> </o:p>

    Mais il faut garder une trace. La musique est conservée par la retranscription. Les corpus musicaux sont transcrits par des chercheurs savants, compositeurs ou non. Car, notamment en Hongrie ou en Roumanie à cette époque, on est dans un contexte de tradition orale.

    <o:p> </o:p>

    La transcription est un élément majeur.

    <o:p> </o:p>

    D’un point de vue technique, le phonographe va aider les ethnomusicologues. Car il garde la mémoire de ces expression de culture orale. Il faut que ces études soient communiquées pour être transmises.

    <o:p> </o:p>

    Koltan Kodaly est un assistant de Bartok.

    <o:p> </o:p>

    Bartok regarde les différents niveaux d’expression de musique populaire. Pour lui il est clair qu’il existe une seule véritable authentique musique originelle hongroise : la musique paysanne. Il a ici un point de vue d’ethnologue qu’il n’est pas : il parle de copénétration contextuelle de l’exécution musicale dans la musique de tradition orale.

    <o:p> </o:p>

    Le milieu citadin retrouve des influences de la musique hongroise, mais elle est transformée.

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="162pt,4.2pt" from="90pt,4.2pt"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line>Contexte original                                contexte citadin                            = transformation

    <o:p> </o:p>

    La musique tzigane est porteuse d’identité. Elle s’approprie un contexte musical local et le réinterprète (syncrétisme avec leur propre musique).

    <o:p> </o:p>

    Il y a des passeurs (comme les tziganes) qui transmettent la musique du contexte paysan au contexte citadin (contact frontalier).

    <o:p> </o:p>

    Alan Lomax étudie les racines du jazz. La musique noire américaine est une tradition d’origine africaine. Les conditions de travail de l’esclavage vont conserver certains noyaux de leur culture.

    <o:p> </o:p>

    La langue

    <o:p> </o:p>

    Toute culture communique pour s’exprimer. La langue est un facteur de communication. L’anthropologie rencontre donc la linguistique. Communiquer, c’est s’exprimer de quelque manière par son comportement (verbal ou non verbal), de manière à ce que quelqu’un le reçoive. Il faut que ces codes fonctionnent au sein du groupe social.

    <o:p> </o:p>

    Il n’y a pas que la langue, il y a aussi des codes de comportement que l’on partage : on partage une culture. Les traits de culture sont des codes.

    <o:p> </o:p>

    Mais la langue en tant que facteur premier de communication s’étend dans un groupe très large de population, au-delà des diversités culturelles.

    <o:p> </o:p>

    Yves Winkin a été l’un des rares à écrire sur l’anthropologie de la communication. Edward Sapir, ethnologue et linguiste, fait la charnière entre les deux disciplines. Le langage ne correspond qu’à une partie.

    <o:p> </o:p>

    La langue est elle-même un fait culturel. C’est un objet d’étude pour l’anthropologie. La langue est un système signifiant très important pour comprendre le fonctionnement social.

    <o:p> </o:p>

    Associé à la langue, il y a toujours un code comportemental (gestuelle) qui accompagne la parole. Les codes sont indépendants de la langue (gestuelle). C’est un code secret et compliqué que tout le monde comprend sans qu’il ne soit expliqué nulle part. Il y aurait un tas de systèmes de communication transmis culturellement et ni explicités ni verbalement identifiés. Ces codes secrets ne sont pas rationnalisés.

    <o:p> </o:p>

    Depuis 1931 se multiplient les techniques de communication. Attention à ne pas assimiler la communication aux techniques qui l’emploient. Mais elles permettent d’en élargir le champ.

    <o:p> </o:p>

    Ward : approche d’écoute « Goodenough »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le chercheur appartient à l’anthropologie cognitive.

    <o:p> </o:p>

    La culture d’une société consiste en tout ce qu’il faut savoir ou croire pour se conduire de manière acceptable pour les membres de cette société. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Interrelation avec les autres membres sociaux. Les autres doivent me reconnaître comme membre. Ces formes de communication vont toucher aux aspects identitaires.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Appartenir = être identifié à <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On n’a pas une identité mais une multitude d’identités, de contextes dans lesquels les parties d’identité se manifestent. Cette reconnaissance identitaire se fait en communauté. Il faut un groupe de référence.

    <o:p> </o:p>

    L’identité se définit à chaque fois dans un contexte précis, dans laquelle l’individu se trouve. L’identité est relative au contexte.

    <o:p> </o:p>

    Birdwistell dresse une étude des aspects communicatifs (60’s). Pour lui les techniques du corps doivent être prises en compte en tant que comportements culturels signifiants. L’apprentissage est transmis rationnellement au sein du groupe social d’appartenance.

    <o:p> </o:p>

    Erwin Goffman – 1973 : mise en scène de la vie quotidienne.

    <o:p> </o:p>

    Chaque groupe primitif, prisonnier ou malade, développe une vie propre qui devient normale dès qu’on la connaît de l’intérieur (partage d’un même contexte). Chaque individu apprend et partage au quotidien des modes qui deviennent normaux. Pour appartenir au groupe, il faut se soumettre à ces contingences qui marquent l’existence quotidienne. C’est en cela qu’on parle de « mise en scène ».

    <o:p> </o:p>

    Au quotidien, le comportement corporel et linguistique peut être regardé comme une mise en scène. C’est un jeu d’acteurs car on interprète le rôle qu’on veut / qu’on doit interpréter dans ce contexte précis.

    <o:p> </o:p>

    Pour Clothilde de France, le film ethnographique est une auto-mise en scène. Son approche est proche de celle de Goffman. Attention : à ne pas confondre avec la profilmie (où le comportement est modifié à cause de la présence de la caméra).

    <o:p> </o:p>

    Le cinéaste doit décider dans quelles mesures la mise en scène du film rend compte l’auto-mise en scène. Le cinéma documentaire n’est pas une direction d’acteurs. Le choix de la mise en scène peut mettre en valeur certains aspects de l’auto-mise en scène.

    <o:p> </o:p>

    L’approche structuraliste (Lévy-Strauss)<o:p></o:p>

    Le structuralisme, à l’origine appliqué à la linguistique, est appliqué à l’ethnologie. Il désigne à la base la phonétique, la sémantique qui attache la signification aux phonèmes. La mise en séquence donne le sens.

    <o:p> </o:p>

    C’est en 1945 que CLS expose sa théorie pour la première fois. Dans une culture ou une société, l’existence de faits semblables est équivalent à ce qui gère la structure de la langue. Des signes se structurent dans un système. Les phénomènes observables résultent de lois générales cachées. Ces lois ne sont pas explicitées ni rationnalisées.

    <o:p> </o:p>

    C’est la parenté le noyau fondamental : c’est là que se transmettent ces signes. Cela crée un ensemble significatif. Par exemple : la femme est faite pour la reproduction.

    <o:p> </o:p>

    Cf Leach (pluralisation, systématisation)


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  • Cyberlittérature<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On parle de littérature numérique, d’e-criture.

    <o:p> </o:p>

    I.                   Historique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A. La littérature générative<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La littérature générative est créée par Théo Lutz en 1959. Dans les 60’s sont réalisées plusieurs expériences.

    <o:p> </o:p>

    Voir www.charabia.net

    <o:p> </o:p>

    Brion Gysin

    <o:p> </o:p>

    Il y a un ensemble de combinaisons possibles, selon l’axe paradigmatique et l’axe syntagmatique.

    <o:p> </o:p>

    Bernard Magné fait l’un des premiers colloques sur la littérature et l’ordinateur.

    <o:p> </o:p>

    http://magneb.club.fr

    <o:p> </o:p>

    L’auteur programme le lexique et c’est l’ordinateur qui crée le texte.

    <o:p> </o:p>

    1982 : groupe « l’Alamo ».

    <o:p> </o:p>

    B. La poésie cinétique ou animée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Julien d’Abrigeon www.tapin.free.fr<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Doc(k)s „Alire“<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle joue avec l’interactivité (hypertexte)

    <o:p> </o:p>

    C. L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le premier hypertexte de fiction est sur disquette. Il a été inventé par Michael Joyce en 1985 (Afternoon a story). Il y a 20 débuts et différents parcours possibles (voir Les 24h d’Adrien). Cela ressemble aux romans où vous êtes le héros.

    <o:p> </o:p>

    D. Internet et la cyberlittérature<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    David Christoffel : le spam-art

    <o:p> </o:p>

    Ecriture collective où chacun écrit une page

    <o:p> </o:p>

    Autobiographie (journal en ligne, mais pas un blog)

    <o:p> </o:p>

    Christophe Bruno : Net-art / Google-Art<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque genre nouveau est permis par une nouvelle technique.

    <o:p> </o:p>

    II.                Bibliographie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hypertextes – espaces virtuels de lecture et d’écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Régine Robin – Cybermigrances, traversées fugitives<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Texte, hypertexte, hypermédia – Que sais-je ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1er ouvrage sur l’hypertexte : G.P. Landow – Hypertexte 2.0<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Formule(s) – Littérature numérique, et caetera<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Solaris : http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/solaris/index.html

    <o:p> </o:p>

    Text-e : www.text-e.org<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Archivesic : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III.             Définitions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    e-criture voir e-criture.org : créé par Xavier Malbreil. La césure représente la rupture avec la tradition littéraire.

    <o:p> </o:p>

    Cyberlittérature vient de cyberespace (créé par William Gibson)

    <o:p> </o:p>

    Chp 1 La littérature générative<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La machine à produire du texte est anticipée dans Les Voyages de Gulliver par Swift.

    <o:p> </o:p>

    Dans la littérature générative, le texte est calculé par l’ordinateur à partir d’un programme conçu par l’homme.

    <o:p> </o:p>

    La littérature combinatoire existe sur papier depuis bien longtemps. Dans la littérature générative, les combinaisons sont calculées par l’ordinateur.

    <o:p> </o:p>

    La combinatoire est une branche des mathématiques fondée par Leibniz au 18ème siècle.

    <o:p> </o:p>

    Cette production laisse la place au hasard. Mais l’auteur de littérature générative doit anticiper ce qui doit sortir, il doit connaître toutes les combinaisons.

    <o:p> </o:p>

    Les auteurs veulent souligner le non-sens de la langue. L’arbitraire du signe tourne en rond. On voudrait avoir une expression originale alors que souvent on utilise une expression toute faite.

    <o:p> </o:p>

    C’est contre le classicisme de la poésie que la littérature moderne existe.

    <o:p> </o:p>

    « Les ordinateurs sont comme la plupart des outils, sourds, aveugles et incroyablement stupides. Si stupides, en réalité, qu’ils ne peuvent pas imaginer comment faire une faute une fois puisqu’ils ont été programmés à faire ce qu’on attend d’eux. Ce qui les rend différents des autres outils. Imaginons un marteau qui une fois programmé va construire une table pourrait agir de son propre fait, sans possibilité d’endommager ou de fendre le bois. Cela laisserait le charpentier libre de se concentrer sur le design de la table et de ne pas s’occuper des difficultés de l’exécution » (Dick Higgins)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tzara, en parlant des auteurs classiques, dit qu’ « ils servaient la guerre ». Il pense que « l’art n’est pas sérieux ». L’art et la littérature sont vus sous un angle ludique. Dada crée des poèmes ludiques, des collages. Duchamp prend des objets de la vie courante et en fait ses « readymades ». C’est la même chose pour les poèmes dada. On prend des mots auxquels on donne un sens différent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mouvement futuriste à également joué avec les mots.<o:p></o:p>

    Marinetti « Mots en liberté » 1913<o:p></o:p>

    Klebnikov « La conjuration par le rire »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils veulent dire que tout ce qu’on peut dire a déjà été dit. Les expressions sont figées. Nous sommes pris dans les discours. Les mouvements modernes refusent les stéréotypes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Apollinaire « Lundi, rue Christine » dans Calligrammes, 1925<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    André Breton signe le manifeste du surréalisme en 1924. Il considère l’écriture automatique comme la langue à l’état pur, la libération des mots du carcan du sens. On a la volonté de rendre le pouvoir aux mots.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les futuriste veulent modifier les mots mais Breton préfère les assembler autrement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Desnos qualifie nos mots de « mots cuits ». Il met en scène l’absurdité de nos expressions dans « C’était un bon copain ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prévert « Cortège »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo (1967) a procédé aux 1ers essais de littérature générative (Ouvroir de Littérature Potentielle – Queneau). L’Oulipo refuse le surréalisme qu’il considère comme une fausse liberté ( car nous sommes menés par l’Inconscient). Queneau dit que la littérature se travaille, il se donne des règles, des contraintes au départ. Le poète est un artisan comme un autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau est romancier et poète passionné de mathématiques. L’Oulipo est composé de littéraires et de scientifiques. Ses membres ont également un intérêt pour l’écriture combinatoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Le S+7, Cent mille milliards de poèmes (1014 possibilités), plus tard édition électronique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau démystifie la poésie. Il dit être inspiré par les livres d’enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau « La disparition » 1969<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 2 types de littératures combinatoires :<o:p></o:p>

    -        Exponentielle (cent mille milliards de poèmes)<o:p></o:p>

    -        Factorielle (Brion Gysin « I am what I am »)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo aura une influence car il aura pratiqué lui-même la littérature combinatoire et générative.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1975 : Europalia de Bruxelles (expériences de littérature combinatoire)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1982 : l’Alamo (sous-branche de l’Oulipo) crée des revues et organise des colloques. Il met l’ordinateur au service de la littérature.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1986 : les Immatériaux. Moment charnière de la littérature générative.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo crée un générateur de poèmes d’amour.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au début, on a commencé par des formes brèves (Benabou : proverbes). Marcel Bénabou est membre de l’Oulipo. Il a écrit Un aphorisme peut en cacher un autre ou encore Aphorismes artificiels. Ce sont des exemples de littérature combinatoire. Dans les 70’s, Balpe programme des Haïkus car c’est une forme brève, dans Haïkus et rengas. Puis Balpe a expérimenté des textes plus longs avec la production automatique de romans.

    <o:p> </o:p>

    Infolipo : S+7 par ordinateur. Ambroise Barras fait partie de l’Infolipo.

    <o:p> </o:p>

    Centon (textes déjà écrits combinés) : Bernard Magné et son générateur de journal intime. Il combine des passages de journaux intimes préexistants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jacques Roubaud La prothèse poétique : « Un texte de Rimbaudelaire ». La littérature combinatoire ou générative peut faire référence à d’autres genres de littérature.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui : JP Balpe et www.charabia.net où l’on peut produire son propre texte.

    <o:p> </o:p>

    Edgar Acevedo – Cafe : mise en page générative.

    <o:p> </o:p>

    Sujet : La littérature générative est-elle une littérature ?<o:p></o:p>

    Ø      La littérature générative est-elle une création personnelle ?<o:p></o:p>

    L’auteur crée un programme. « L’auteur est un méta-auteur » Balpe. Les auteurs sont issus d’un mouvement littéraire. S’inscrit dans une histoire littéraire. C’est l’homme qui programme le logiciel. Mais d’habitude, la littérature a un sens.

    Ø      Littérature ou dispositif ?<o:p></o:p>

    Le support de lecture n’est pas spécifiquement numérique. Mais de quoi l’auteur est-il l’auteur ? Du programme ? Gysin se fait aider de programmateurs, il ne travaille pas tout seul. Bodeau est informaticien.

    Ø      Quelle est la valeur de la littérature générative ?<o:p></o:p>

    Cette littérature est-elle novatrice ? Elle emprunte pourtant à des genres antérieurs. Mais dans Cybernétique et fantasme », Italo Calvino fantasme sur l’idée que l’ordinateur crée hasard et dysfonctionnement.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Chp 2 : la poésie cinétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I. Historique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stéphane Mallarmé utilise la double page, les mots sont répartis en constellation. La lecture n’est pas seulement linéaire. « Un coup de dé jamais n’abolira le hasard ».

    <o:p> </o:p>

    En 1897, Mallarmé exploite les possibilités des mots sur la double page. Il utilise les majuscules, les caractères gras, le blanc de la page. C’est une innovation : la poésie spatiale.

    <o:p> </o:p>

    Mallarmé s’est inspiré des journaux, il est préoccupé par leur flux. Mallarmé se demande la place de la poésie.

    <o:p> </o:p>

    Cette évolution a été permise par l’histoire de la poésie :

    <o:p> </o:p>

    19ème siècle : le poème en prose, le vers libre.

    <o:p> </o:p>

    Avant, le blanc marquait la fin du vers. Puis il est libéré par la prose, inventée par Aloysius Bertrand. Le blanc prend un rôle visuel.

    <o:p> </o:p>

    Apollinaire : poésie figurée « Les Calligrammes »

    <o:p> </o:p>

    Futuristes ; mots en liberté de Marinetti. Il utilise beaucoup la typographie. Les futuristes voulaient dépasser les clivages des arts. Ex : mots dans les tableaux. Volonté de libérer les mots quand ils sont prononcés. Volonté d’assumer la dimension sonore du langage (poésie sonore).

    <o:p> </o:p>

    Dada a beaucoup travaillé sur la typographie. Tzara reprend l’esthétique des prospectus.

    <o:p> </o:p>

    Raoul Haussmann : OFF, poème-affiche, ABCD

    <o:p> </o:p>

    On est à la recherche d’une poésie abstraite.

    <o:p> </o:p>

    Kurt Schwitters : Merz « Ursonate »

    <o:p> </o:p>

    Après-guerre, différents courants de poésie :

    <o:p> </o:p>

    • Poésie concrète, née au Brésil dans les 50’s en réponse à l’Art Concret : recherche visuelle et sonore.

    <o:p> </o:p>

    • Poésie visuelle, dimension spatiale du poème. Les tenants de ce genre insistent sur la présence de l’image alors que ceux de la poésie concrète s’y opposent.

    <o:p> </o:p>

    • Poésie sonore.

    <o:p> </o:p>

    Henri Chopin est le poète fondateur de la poésie sonore en France. Il est suivi par Bernard Heidsieck : « Machine à mots », « Ecriture collage » (1928). A cette époque, c’est le début de la bande magnétique. On peut utiliser des supports audio.

    <o:p> </o:p>

    La filiation entre ces mouvements et la poésie cinétique est directe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Julien BLAINE, fondateur de DOC(K)’S, fait de la poésie visuelle

    <o:p> </o:p>

    François DUFRENE est un Nouveau Réaliste qui utilise le procédé de collage des affiches. Il s’essaiera également à la poésie sonore.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Ces hommes sont à la recherche d’une abstraction poétique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une partie des fondateurs de la poésie visuelle a inventé la poésie cinétique.

    <o:p> </o:p>

    • Recherche sur les supports. Les supports numériques permettent d’amener des choses nouvelles. La poésie cinétique en est l’aboutissement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Le numérique crée de nouvelles dimensions (espace, temps)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • On gagne une dimension hypertextuelle et une dimension sonore.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    DOC(K)S naît en 1976 par BLAINE (poésie visuelle). Puis cette revue est reprise sous forme numérique par un collectif, Akhénaton, qui l’a renommée DOC(K)S. On y trouve de la poésie cinétique. Akhénaton est fondé par Philippe Castellin (relations texte-image) et Jean Terregrosa (plasticien). Ils expérimentent beaucoup de choses, par exemple le vidéo-poème « Mad Object ».

    <o:p> </o:p>

    La revue ALIRE est fondée par LAIRE (Claude Maillard, Tibor Papp, Philippe Bootz).

    <o:p> </o:p>

    Annie Abrahams : poésie cinétique, « Alone », « Comprendre ». C’est une réflexion en acte sur la difficulté de communication.

    <o:p> </o:p>

    Loss Pequeño Glazier

    <o:p> </o:p>

    Roberto Gilli

    <o:p> </o:p>

    La poésie cinétique joue sur la limite entre sens et non-sens. On retourne du côté visuel de la lettre.

    <o:p> </o:p>

    Patrick-Henri BURGAUD (Alire) cherche à frustrer le lecteur. Il travaille sur l’interactivité et joue avec l’invisibilité.

    <o:p> </o:p>

    Philippe BOOTZ « La série des U » : selon la machine, l’œuvre n’est pas la même. Ce texte est métatextuel (le texte parle de lui-même).

    <o:p> </o:p>

    Tibor PAPP

    <o:p> </o:p>

    Idée que quelque soit la version on a toujours une œuvre.

    <o:p> </o:p>

    Alexandre GHERBAN (1948) : « La colonie », « Communicant ».

    <o:p> </o:p>

    II. Réflexions sur la poésie cinétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les poètes concrets sont opposés à l’introduction d’images. La poésie cinétique appartient-elle à la littérature ? On est à la frontière entre arts visuels et arts de l’écriture. Les clivages entre les arts sont remis en question. On joue avec les limites de la littérature.

    <o:p> </o:p>

    Avec la poésie cinétique, on revient à l’unité minimale, la lettre et le son.

    <o:p> </o:p>

    Cette littérature va dans le sens de l’art. Elle va avec l’évolution de notre langue : jeux avec les sons et dessins. Adulte, on oublie cette dimension sonore des mots.

    <o:p> </o:p>

    Cette dimension visuelle et sonore rend cette littérature plus « palpable ».

    <o:p> </o:p>

    Jakobson : « La fonction poétique consiste à rendre sensible le côté palpable des signes ». C’est ainsi que même la littérature traditionnelle joue avec les allitérations, les rimes (retour de son). Finalement, on joue depuis longtemps avec cette dimension sonore dans la poésie.

    <o:p> </o:p>

    Ces mots qui bougent sont une compensation par rapport à l’enfance.

    <o:p> </o:p>

    Où est le corps du lecteur et celui de l’auteur ?

    <o:p> </o:p>

    Ø      Nouvelle relation avec la littérature<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur a une place particulière.

    <o:p> </o:p>

    L’ultime tendance de la poésie numérique est le croisement des arts.

    <o:p> </o:p>

    Les mouvements de poésies concrètes exaltent le support. Mais le support numérique est double :

    -        Mémoire<o:p></o:p>

    -        Lecture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dès le début de la poésie cinétique, on a une exploitation de ces caractéristiques.

    Le support est imité.

    <o:p> </o:p>

    Constats :<o:p></o:p>

    Þ    Lecture sur écran

    Þ    Situation spatio-temporelle

    Þ    Plus possible de négliger les processus multimédia (conception algorithmique)

    <o:p> </o:p>

    Le poème n’a plus lieu d’être sans ordinateur (et sans public). C’est un « système de signification mobile » (Eduardo Kac)

    <o:p> </o:p>

    Cet art est éphémère. Il vieillit très vite comme les logiciels. Il n’existe que dans la lecture et a peu de chances de perdurer dans l’avenir.

    <o:p> </o:p>

    On sent dans ce genre une volonté d’abstraction : la lettre, le son sont considérés individuellement. Individuellement, l’écriture part du dessin ; or on a oublié la valeur visuelle des lettres. La poésie cinétique tente de nous ramener à cette valeur visuelle.

    <o:p> </o:p>

    Ø      La poésie cinétique met l’accent sur le visuel aux dépens du sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III. Quelques poètes contemporains<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a) Julien d’Abrigeon<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Webmaster du site T.A.P.I.N.

    <o:p> </o:p>

    « Horde d’ordre et d’horreur » : le lecteur écrit son propre texte grâce à une liste de mots donnée. Il fait une expérience de sens.

    <o:p> </o:p>

    « Proposition d’un voyage temporel » : la position du lecteur est différente, on le fait réfléchir sur ce qu’est le texte et la lecture sur Internet aujourd’hui.

    <o:p> </o:p>

    « Big Bang » met en valeur le côté plastique des lettres.

    <o:p> </o:p>

    « Colon » : Jeux de mots sur « ingérer », « digérer », « ingérable ». Le corps est saisi à travers les images. On a un nouveau rapport au corps avec l’imagerie médicale.

    <o:p> </o:p>

    b) Xavier Malbreil<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    www.0m1.com

    Il ne fait pas que de la poésie animée.

    <o:p> </o:p>

    « Poèmes en quatre dimensions » : ce poème est spécialement écrit pour une machine. Il reprend « le Cratyle » de Socrate qui s’interroge sur l’origine des mots. Pour lui, l’usage des mots est logique. Pour Hermogène le langage est conventionnel.

    <o:p> </o:p>

    Ce poème est hypertextuel. Il se découvre avec les yeux et avec les mains.

    <o:p> </o:p>

    Les lettres ne ressemblent à rien. On devrait nommer les choses avec des dessins qui leur ressemblent. Il y aurait peut-être moins de problèmes de communication. « Quand les mots ne faisaient qu’un avec les choses… ». On se demande si le thème du poème est l’amour ou le langage.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Volonté de naïveté<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la mise en page qui donne son sens au texte.

    <o:p> </o:p>

    Citation : « Le mur du temps altère le sens des mots »

    <o:p> </o:p>

    Marie Belisle (cf site – cas limite)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Alter Ego » est un texte réversible. Il y a 2 textes l’un sur l’autre.

    <o:p> </o:p>

    « Figures » est inspiré du Nombre d’or (« Figures variables »). Le texte s’agrandit à des dimensions variables.

    <o:p> </o:p>

    « Versants » : textes bi-directionnels. Mais l’animation est limitée.

    <o:p> </o:p>

    L’animation permet de mettre en valeur ajouts et dimension temporelle de l’écriture de Marie Belisle.

    <o:p> </o:p>

    Conclusion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quelle place la poésie cinétique réserve-t-elle au lecteur ?

    <o:p> </o:p>

    Lecteur ou spectateur ?

    Un lecteur actif

    Un lecteur réflexif confronté à des expériences limites

    Relation directe entre lecteur et producteur / écrivain.

    <o:p> </o:p>

    Chp 3 : L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Inventeur : Michael Joyce en 1982. En 1985, il écrit : « Afternoon, a story » qui remporte un énorme succès.

    <o:p> </o:p>

    1. Définition de l’hypertexte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’hypertexte est un ensemble de nœuds connectés par des liens (P. Lévy). Il s’agit d’une structure réticulaire, non linéaire.

    <o:p> </o:p>

    1. L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Days in a day » Pierrick le Calvez. http://www.1h05.com/diad<o:p></o:p>

    Cet hypertexte est très visuel. On y trouve des considérations sur la société de consommation.

    <o:p> </o:p>

    Pierre Fineltin « Les 24 heures d’Adrien » http://pofineltin.free.fr

    <o:p> </o:p>

    Les deux parlent de moments de la journée, une histoire se déroule. Le premier est visuel, l’autre textuel.

    <o:p> </o:p>

    1. L’intervention de l’interactivité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire : signifié

    Récit : signifiant (discours, texte narratif)

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur change l’histoire elle-même.

    <o:p> </o:p>

    Captage Production « Le bal du Prince » www.captage.com

    <o:p> </o:p>

    Ici on joue avec la limite entre la littérature et le jeu. Le lecteur intervient.

    <o:p> </o:p>

    « Non Roman » de Lucie de Boutiny raconte la vie d’un couple un soir. On peut passer du point de vue de l’homme à celui de la femme. Ici, on n’a pas le choix de l’ordre des événements (pas le bouton « précédent »)

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur intervient dans l’ordre du récit (non linéarité). Il y a des jeux avec le rythme du texte (pauses, ellipses, temps récit=temps réel…) et sur la confrontation des points de vue (focalisation).

    <o:p> </o:p>

    Chercher dans Google : Edward Amiga / Fred Romano.

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes témoins des pensées des personnages. On s’identifie à eux. L’auteur est un méta-auteur, et le lecteur « lect-acteur » (Weissberg)

    <o:p> </o:p>

    Mais le choix de l’ordre menace l’histoire elle-même (days in a day). Comment l’auteur peut-il donner des repères au lecteur ?

    <o:p> </o:p>

    www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html

    Anne-Cécile Brandenbourger utilise les clichés, ce qui peut être une autre façon de donner des repères.

    <o:p> </o:p>

    Par ex : l’ « Les 24h d’Adrien » utilise également les clichés, ce qui va à l’encontre de l’idée qu’on a en général de la littérature. De plus, on a la possibilité d’écrire à l’auteur pour qu’il change une page.

    <o:p> </o:p>

    1. Des cyberfictions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet permet le jeu réalité/fiction.

    <o:p> </o:p>

    www.0m1.com, serial letters, livre des morts

    Dans « Serial letters », l’auteur reprend les clichés de la littérature policière. L’œuvre se présente comme « une parodie cauchemardesque de parodies criminelles ».

    Le lecteur semble devenir un personnage de la fiction. La fiction nous fait réfléchir sur le sens de la vie.

    <o:p> </o:p>

    Malbreil « Le livre des morts » est très sombre.

    <o:p> </o:p>

    Dans l’hypertexte de fiction la relation fiction / réalité est très forte. Les cyberfictions jouent de ces frontières. Avec Amiga, par ex, le lecteur est appelé à jouer un rôle.

    <o:p> </o:p>

    Dans « Non Roman », de Lucie de Boutiny, on me suggère d’écrire à un personnage de fiction (Jesus Chanchada). Si on clique sur le logo de Global Tv, on tombe sur le site officiel de CNN.

    <o:p> </o:p>

    Dans « les 24 heures d’Adrien » de Fineltin, on tombe sur le site réel de la Sorbonne, lieu de la fiction. Cela nous fait réfléchir sur Internet car nous ne sommes jamais sûrs de ce qui peut se passer derrière. On trouve une dimension critique très présente : Non-Roman critique notre société contemporaine (la vie de couple, la consommation, le rôle de la TV qui nous rend voyeurs, la culture, l’écriture…).

    <o:p> </o:p>

    Les pages sont hétéroclites, les textes très divers. Le discours est polyphonique (Bakhtine). « Tout texte est un intertexte » (Barthe)

    <o:p> </o:p>

    « L’hypertexte, qui est fondamentalement un système intertextuel, peut mettre en valeur l’intertextualité d’une manière toute différente, des textes livresques, rivés à la page. »

    <o:p> </o:p>

    Le paratexte (introduction du site) met en scène une lecture plus qu’une histoire.

    <o:p> </o:p>

    http://pages.total.net/~amnesie

    C’est une œuvre limite qui n’est presque plus qu’un paratexte, c’eszt un commentaire de l’hypertexte de fiction.

    <o:p> </o:p>

    « Serial letters » conduit à critiquer la littérature numérique elle-même. L’auteur y critique l’univers des ordinateurs.

    <o:p> </o:p>

    L’hypertexte de fiction est un anti-roman.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’hypertexte de fiction va-t-il renouveler l’art de la fiction ?

    Intro : la fiction a toujours existé. Quand un art  nouveau apparaît (BD, ciné), il se saisit de la fiction. Et l’hypertexte ?

    <o:p> </o:p>

    I/ Aspects novateurs

    L’intervention de l’interactivité (jeux vidéos). Pb : s’agit-il toujours de récit ? (bal du prince)

    Modalités nouvelles de la narration : ordre, rythme au choix, changement au niveau de la focalisation (points de vue de plusieurs personnes), cadre (frame), multifenêtrage, lien.

    <o:p> </o:p>

    II/ Récits problématiques

    Mise en péril : plurilinéarité, il faut des repères. Recours à des clichés.

    Nécessité d’être programmeur ou d’engager quelqu’un

    Support non commercial pas très rentable

    Illusion de mise en scène

    Fictions critiques (réflexion)

    <o:p> </o:p>

    Certes la réception des hypertextes de fiction est encore à construire (R. Robin), mais elles vont permettre aux romanciers de se poser des questions. Le rôle critique de l’ht de fiction va-t-il bouleverser la fiction ?

    <o:p> </o:p>

    Immemory (Chris Marker), un hypertexte non fictionnel mais autofictionnel

    <o:p> </o:p>

    Il a été produit par le centre Baubourg, c’est une installation qui contient ce CD ROM..

    <o:p> </o:p>

    Chris Marker est aussi connu comme photographe.

    <o:p> </o:p>

    Il nous incite à rentrer dans les images. Cet hypertexte est multilinéaire. Certains liens qui se retrouvent d’un bout à l’autre peuvent susciter un sentiment d’égarement.

    <o:p> </o:p>

    Chris marker, ici, se constitue des archives personnelles (possibilité de le faire facilement aujourd’hui grâce à l’ordinateur). Il essaie de structurer cet ensemble de documents (mythe de la géographie).

    <o:p> </o:p>

    Les arts de la mémoire ont existé durant l’Antiquité. C’est une méthode mnémonique qui est utilisée ici par Marker.

    <o:p> </o:p>

    Et hypertexte n’est pas autobiographique mais plutôt autofictionnel.

    <o:p> </o:p>

    Philippe Lejeune est un grand spécialiste de l’autobio (pacte autobiographique).

    <o:p> </o:p>

    Pour Lacan, l’idée d’une sincérité autobiographique est remise en question, par la présence de l’inconscient et le sentiment d’identité qui est un leurre (stade du miroir).

    <o:p> </o:p>

    L’autofiction  (Serge Doubrovsky, fils) et l’autobio sont d’habitude un privilège réservé aux grands de ce monde.

    <o:p> </o:p>

    « Roland Barthes par Roland Barthes » : idée que l’écriture de soi peut passer par une description romanesque.

    <o:p> </o:p>

    Hugo, dans « Les Contemplations » : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous »

    <o:p> </o:p>

    La fragmentation est structurelle dans l’hypertexte.

    <o:p> </o:p>

    chat : choix madeleines / cinéma (Vertigo) – « le chat véridique » : « ce n’est pas lui qui a pris cette photo » (dans « Fées »)

    <o:p> </o:p>

    Les différentes rubriques : Musée / mémoire / photo / voyage / cinéma / poésie / guerre

    <o:p> </o:p>

    Autres exemples :

    <o:p> </o:p>

    http://souvent.mongolo.org

    Fenêtres qui présentent les associations d’idées d’une personne (Myriam Bernardi, « Ce qui me passe par la tête »). Présence du pacte autobiographique.

    <o:p> </o:p>

    Renaud Camus « Vaisseaux brûlés » : structure réticulaire et tabulaire (numérotation). C’est un hypertexte, pas un hypermédia. Le pacte autobiographique est présent.

    <o:p> </o:p>

    L’autobiographie en ligne

    <o:p> </o:p>

    Ph. Lejeune « Cher Ecran… », avant l’apparition des blogs.

    <o:p> </o:p>

    A)    Une diffusion spécifique

    <o:p> </o:p>

    L’éditeur est une instance de tri. Internet permet la liberté.

    <o:p> </o:p>

    Ono-dit-Biot : « Le journal de l’énervé » (janvier à septembre 1997)

    <o:p> </o:p>

    Tout le monde peut me lire.

    <o:p> </o:p>

    Evelyne Broudoux : pose la question du statut de l’auteur. On donne l’autoritativité à de simples anonymes.

    <o:p> </o:p>

    http://journalintime.com (idée de communauté virtuelle)

    <o:p> </o:p>

    Lejeune : www.autopacte.org

    http://sitapa.free.fr

    <o:p> </o:p>

    Possibilité avec Internet de créer un journal intime collectif (travail descriptif).

    <o:p> </o:p>

    B)    Le pacte autobiographique

    <o:p> </o:p>

    www.autopacte.org

    <o:p> </o:p>

    Se pose la question de l’identité et de la vérité (on ne sait pas qui se cache derrière un hyprtexte autobio). Certains renvoient à des photos (ex : blogs). La photo prend sa valeur d’attestation.

    <o:p> </o:p>

    Le pacte autobiographie est souvent entraîné dans une dimension autofictionnelle (le « cybersoi » de Régine Robin). Jeux avec l’identité.

    <o:p> </o:p>

    www.desordre.net (15 novembre)

    <o:p> </o:p>

    Emmanuelle est réelle (photo). Cet hypertexte est un jeu avec les témoignages de autobio (manipulation due à la narration). En fait il raconte ce qu’il a imaginé (jeu réalité / fiction).

    Transgression du pacte autobiographique.

    <o:p> </o:p>

    Avant, le journal était publié après la mort (distance dans le temps + tri).

    <o:p> </o:p>

    L’autobio en ligne a moins de distance (autocensure).

    <o:p> </o:p>

    Mais l’obligation des diaristes est d’écrire régulièrement.

    <o:p> </o:p>

    C)    Les blogs

    <o:p> </o:p>

    Le blog détient un contenu intime dans un cadre commercial. Cf bloc-note du désordre.

    <o:p> </o:p>

    Il dénote un certain narcissisme (Miss Zabeele)

    <o:p> </o:p>

    Le blog est de l’ordre de la prise de parole et de la communication.

    <o:p> </o:p>

    Philippe de Jonckeere

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    CONCLUSION

    <o:p> </o:p>

    I. Un réseau de blogs : « La disparition du Général Proust » de JP Balpe

    <o:p> </o:p>

    http://generalproust.oldiblog.com

    <o:p> </o:p>

    Il s’agit d’une hyperfiction diffusée sur plusieurs sites. C’est un ensemble fictionnel.

    <o:p> </o:p>

    Mail il est difficile de faire le lien entre chacun. L’ensemble est discontinu.

    <o:p> </o:p>

    Dans cette fiction, Balpe reprend des nom de personnages de Proust (Oriane, Charlus)

    <o:p> </o:p>

    Le blog en principe utilise peu les liens. Mais là, Balpe met en réseau des blogs pour constituer une hyperfiction (questionnement : vrai / faux blogs).

    <o:p> </o:p>

    http://hyperfiction.blogs.com

    définit l’hypertexte.

    <o:p> </o:p>

    Hodges : « La vie de Jean-Pierre Balpe »

    Hodges y raconte que Balpe est l’amant d’un personnage de livre de Proust (questionnement réalité / fiction).

    http://jpbalpe.blogdrive.com

    <o:p> </o:p>

    http://romans.over-blog.com

    c’est une œuvre collective.

    <o:p> </o:p>

    Mise en valeur du caractère éphémère du blog.

    <o:p> </o:p>

    II. Bilan sur la littérature numérique

    <o:p> </o:p>

    Réflexion :

    Le lecteur est actif, il participe.

    Il peut être lui-même personnage (bal du prince).

    Il devient coauteur.

    Il participe au succès de l’œuvre : click, bouche-à-oreille.

    Il a un peu une fonction d’éditeur (il choisit si l’œuvre lui plaît ou non)

    Il est critique, peut donner son avis, changer une page (24h d’Adrien). Il peut aider l’auteur.

    <o:p> </o:p>

    L’auteur : la littérature est banalisée.

    L’auteur a plus de liberté dans les moyens d’expression.

    L’auteur est un méta-auteur. Est-il l’auteur d’un dispositif ou d’une littérature ?

    L’auteur est son propre éditeur. N’importe qui peut publier son texte (ex : certains blogs)

    Dimension utopique : tout le monde devient auteur. Notion de partage. Il n’a plus de reconnaissance sociale, ce qui a un impact sur la qualité des textes.

    Cela pose la question du statut, de la légitimité de l’auteur (Evelyne Broudoux, autoritativité)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Essai de dissertation

    1. L’auteur

    <o:p> </o:p>

      1. Les fonctionnements sociaux sur internet. Auteur-éditeur. Autoritativité.
      2. Le cybersoi (R. Robin). On utilise un pseudo. On ne sait jamais vraiment qui se cache derrière l’écran et les auteurs jouent de cette ambiguïté sur l’identité. Ex : bloc-note du désordre
      3. Un méta-auteur. Ex : littérature générative, œuvres collectives (comme www.repohistory.org/circulation.html ) L’auteur crée-t-il un texte ou un dispositif ?
    1. Le lecteur
      1. Un lecteur actif : il agit et s’implique, peut décider du sens qu’il veut donner à l’histoire. Il intervient dans cette histoire. Ex : Edward Amiga. Le lecteur est un lectacteur (JL Weissberg), par opposition à l’idée de co-auteur (ex : non-roman, par Lucie de Boutiny). Dans Les 24h d’Adrien, des textes s’insèrent dans l’hypertexte. Dans Le livre des morts, on peut changer les données de l’histoire (nom, prénom, dernière chose avant de mourir). Les communautés virtuelles participent au succès de l’œuvre : ce sont les instances de légitimation (en allant sur les liens).
      2. Une liberté : Par ex dans l’hypertexte de fiction, on a le choix. Mais c’est une pseudo-liberté. La structure réticulaire peut perdre le lecteur. Les meilleurs hypertextes tirent parti de cette structure labyrinthique (ex : Chris Marker, Immemory).

    <o:p> </o:p>

    1. Le texte
      1. Littérature ou dispositif ?
      2. Un texte hypermédiatique. Le texte change de nature avec l’hypertexte. Ce n’est plus un texte à proprement parler (multifenêtrage, œuvre collective)
      3. Des œuvres souvent virtuelles. Avec la diffusion sur internet, le texte varie dans le temps (problème des traces et de la disparition possible de ces œuvres).
      4. Question de valeur (R. Robin) : la littérature numérique a déçu. C’est un art fragmentaire. Ce genre va bien pour les textes courts, moins bien pour la fiction. Quant au filtrage, est-il suffisant ? Parfois, le plus important, c’est que l’œuvre devient un lieu d’échange. But littéraire ? ou échange par l’écriture (au sens de Balpe) ? Nelson Goodman distongue les différents types d’art. Balpe pose la question : l’hypertexte est-il copiable ? Car c’est plutôt la programmation qui est copiable.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Notes sur Immemory :

    Parfois on clique et on fait apparaître du texte.

    Réflexion su le cinéma et les femmes qui a appris l’amour à l’auteur quand il avait 7 ans.

    Jeanne d’arc et Dracula, héros de l’enfance de l’auteur.

    Chat : confidences de l’auteur.

    Photos de voyage : littérature ?

    Film Ran (Japon) : avec le chat, on peut cliquer pour en savoir plus.

    La mémoire : photos des événements marquants de l’histoire (traces guerre d’Algérie, mur de Berlin, Paris en état de siège, Bidonvilles à Paris dans les 60’s)

    <o:p> </o:p>


    2 commentaires
  • I.Introduction : ce qui a changé depuis Internet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet a mis 6 ans pour conquérir des millions de gens, alors que la TV a mis 30 ans.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, on poste et on est vus par des millions de gens. Les journalistes n’ont plus le monopole de l’information. Les gens s’informent entre eux. N’importe qui peut publier sur le net. Le journaliste doit être polyvalent.

    Ex : Voir Kensington sur dailymotion.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Protocole TCP / IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol.

    <o:p> </o:p>

    Internet est une connexion des réseaux.

    <o:p> </o:p>

    HTML (Burners Lee) : Hyper Text Mark up Language.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Connexion des contenus.

    <o:p> </o:p>

    Blogs : On connecte les gens.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’adresse IP est une série de chiffres unique au monde. Mais il n’y a plus assez de chiffre, donc on crée le protocole IPV6. Tout ce qui est électrique aura une adresse IP, ce qui va démultiplier les interactions avec la machine.

    <o:p> </o:p>

    Voir « Second Life » : un reporter de Reuter va couvrir ce monde virtuel.

    <o:p> </o:p>

    Changement de la notion de distance / du rapport à l’espace<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    GoogleEarth, Webcams, forums, etc : On peut aller virtuellement à l’autre bout du monde sans bouger de chez soi.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DU RAPPORT AU TEMPS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec Internet intervient l’idée d’immédiateté. Avec Internet, on ne doit pas perdre de temps (Catastrophe du Tsunami : il y avait déjà des blogs 2h après pour demander des dons).

    <o:p> </o:p>

    La publication est rapide (photos amateurs dans Parisist ou Flickr).

    <o:p> </o:p>

    On n’est plus dans une notion de périodicité (comme les journaux papier) mais dans une notion de Flux.

    <o:p> </o:p>

    Malheureusement, le journalisme Web ne pratique pas encore suffisamment l’actualisation.

    Le site du Nouvel Observateur est l’un des seuls qui fait des mises à jour permanentes (alors que la version papier est hebdomadaire). Google news également met à jour régulièrement ses informations.

    <o:p> </o:p>

    Avec Internet, on n’est plus dans ce rapport « respectueux » au journaliste : on trouve tout et n’importe quoi.

    <o:p> </o:p>

    LE CHANGEMENT DE MODE D’INDEXATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En bibliothèque, il s’agissait d’une classification thématique conventionnelle.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, avec Google, on classe par backlinks (liens entrants). Plus il y a de liens entrants, plus Google considère que le site est pertinent.

    <o:p> </o:p>

    (Pour avoir les liens entrants, taper dans le moteur de recherche : link : [adresse]).

    <o:p> </o:p>

    Plus il y a de liens et plus on monte dans le moteur.

    <o:p> </o:p>

    A la classification thématique d’antan on oppose la classification privée d’aujourd’hui.

    <o:p> </o:p>

    Google (17 millions de visiteurs par mois) indexe la totalité des sites et de leurs contenus. Il indexe le savoir numérique le plus large possible pour en tirer profit.

    <o:p> </o:p>

    De plus, dans les sites et les blogs notamment, on a une classification entre privé / public / personnel (Flickr, Youtube, Myspace).

    <o:p> </o:p>

    Le problème de l’Express.fr est qu’il vend trop de publicité (CPM) mais qu’il ne remonte pas dans Google. Aujourd’hui, la personne qui écrit doit savoir tout faire, il doit penser au moteur de recherche.

    <o:p> </o:p>

    On oppose 2 catégories :

    <o:p> </o:p>

    L’organisation taxinomique (organisation du contenu)

    L’organisation folksonomique (indexation par les utilisateurs)

    <o:p> </o:p>

    Les gens « taguent » leurs contenus pour les mettre en ligne. Sur Flickr, par exemple.

    <o:p> </o:p>

    Le Tag Cloud (littéralement nuage de tags) est une liste de tags : plus on poste avec un mot-clef, plus le mot-clef va être écrit gros. L’ordre est chronologique, le mode de classification est encore grossier mais il permet de se déplacer dans les contenus qui ont le même tag (dailymotion par exemple).

    <o:p> </o:p>

    Auparavant, si j’avais besoin de photos, j’avais besoin d’un photographe. Aujourd’hui, je vais sur Flickr.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DE MODE D’ARCHIVAGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet archive tout (archive.com, « Groupes » dans Google archive les forums de discussion).

    <o:p> </o:p>

    La moyenne de lecteurs des Skyblogs est de 1 par jour. Les critiques de profs et de parents reste dans les caches de Google.

    <o:p> </o:p>

    CHANGEMENT DU RAPPORT A L’INFORMATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet est le centre de gravité de l’information. Les statistiques montrent que le web prend des parts de marché.

    <o:p> </o:p>

    DEMANDE DE VALEUR AJOUTEE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Services

    Contenu

    Transparence

    Valeur d’usage

    <o:p> </o:p>

    II. 2006 : une société connectée. Quelques chiffres<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    37% des français sont connectés en haut-débit à domicile (médiamétrie)

    <o:p> </o:p>

    53,7% des 11 ans et + sont connectés. En septembre 2006 : 28 millions de Français connectés (+ 12 % depuis septembre 2005)

    <o:p> </o:p>

    9 internautes sur 10 sont connectés en haut débit.

    <o:p> </o:p>

    13 millions de foyers ont un micro-ordinateur (52 %), et 42 % de ces foyers ont internet.

    <o:p> </o:p>

    Profil des internautes en France : 52% hommes, 48% femmes.

    <o:p> </o:p>

    Internet n’est pas un moyen de communication élitiste.

    <o:p> </o:p>

    On est dans une amateurisation de masse (mass amateurization). L’équipement numérique permet une capacité de production de contenu audiovisuel démultipliée. Nous sommes tous des créateurs de contenus (Flickr : contenus numériques à l’origine personnels disponibles par tout le monde, Scooplive).

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, tout le monde a la possibilité de créer un blog (nanopublication). La blogosphère double tous les 6 mois. On compte 55 millions de blogs actuellement.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, la notion de confidentialité est à réinventer car on laisse des traces.

    <o:p> </o:p>

    Voir affaire AOL sur www.chryde.net.

    <o:p> </o:p>

    III.La presse est morte, vive la presse !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes dans l’ère du portail. dna.fr : prototype du mauvais site.

    <o:p> </o:p>

    La plupart des journaux (comme Libération) exploitent le papier jusqu’au maximum. Mais la vente de journaux papiers baisse de plus en plus. Ils ne pisent que très peu sur la version web (par exemple : les titres de Paris Match ne sont pas du tout hiérarchisés.

    <o:p> </o:p>

    La force du gratuit, c’est qu’il sait trouver son lecteur. Le réseau d’implantation est différent de la presse traditionnelle (métro : dans la rue). Nous vivons les derniers instants de la presse payante.

    <o:p> </o:p>

    Les faux débats :

    <o:p> </o:p>

    Cannibalisation : craint que les gens n’achètent pas la version payante.

    <o:p> </o:p>

    Bimédia : mais il y a une convergence aujourd’hui. Le journaliste doit savoir tout faire (cross-média)

    <o:p> </o:p>

    Payant / gratuit

    <o:p> </o:p>

    Cf Blog<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV.Qui paye ? les revenus de la presse en ligne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’une part :

    <o:p> </o:p>

    • Economie de moyens (journalistes polyvalents)

    <o:p> </o:p>

    D’autre part

    <o:p> </o:p>

    • Les jeunes ne sont pas prêts à payer sur internet.

    <o:p> </o:p>

    Le tout payant : le Parisien web

    Le gratuit en partie : lemonde.fr, echos.fr

    Le gratuit :20 minutes

    <o:p> </o:p>

    Le modèle payant :<o:p></o:p>

    Avantages : rémunération par les utilisateurs

    Inconvénients : on laisse du public de côté

    <o:p> </o:p>

    Le modèle gratuit :<o:p></o:p>

    Avantages : grande distribution, les encarts publicitaires sont donc vendus très cher.

    Inconvénients (pour le lecteur) : Publicité

    <o:p> </o:p>

    Les parties des sites qui sont payantes ne montent pas dans les moteurs car il n’y a pas d’audience.

    <o:p> </o:p>

    La rémunération :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CPM – Coût Pour Mille : Rémunération dès que la page est vue 1000 fois (donc il faut du trafic pour vendre)

    Addwords (CPC – Coût Par Click) : C’est de la publicité contextuelle (annonces Google – en fonction du contenu). Google Adsense est la première régie publicitaire d’Internet.

    CPA – Coût Par Achat : services associés, petites annonces, sites d’enchère (Ebay)

    <o:p> </o:p>

    Le format Blog est une manière contemporaine de faire du journalisme.

    <o:p> </o:p>

    V. Les modes de lecture multimédias :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ou comment les internautes lisent une page web ?

    <o:p> </o:p>

    On distingue le mode recherche du mode consommation.

    <o:p> </o:p>

    Le mode recherche :<o:p></o:p>

    C’est la page d’accueil, où il y a une grande quantité de liens qu’il faut hiérarchiser (blocs thématiques). L’internaute est à la recherche d’une information.

    <o:p> </o:p>

    Le site de la BBC est un bon exemple pour sa hiérarchie.

    <o:p> </o:p>

    Le mode consommation :<o:p></o:p>

    Mais 79% des gens lisent en diagonal, et 16% mot à mot. Donc le texte doit être lisible et consommable. Les paragraphes doivent être distincts (pyramide inversée).

    <o:p> </o:p>

    Le texte ne doit pas prendre plus de la moitié de la largeur de l’écran. Le texte doit être écrit en sombre sur fond clair, en police Arial ou Verdana (simple).

    <o:p> </o:p>

    Lecture en F : Les zones chaudes correspondent aux fixations occulaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:group id=_x0000_s1026 style="WIDTH: 270pt; HEIGHT: 135pt; mso-position-horizontal-relative: char; mso-position-vertical-relative: line" coordsize="4320,2160" coordorigin="3785,9788" editas="canvas"><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1027 style="LEFT: 3785px; WIDTH: 4320px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 2160px" o:preferrelative="f" type="#_x0000_t75"><v:fill o:detectmouseclick="t"></v:fill><v:path o:connecttype="none" o:extrusionok="t"></v:path><o:lock v:ext="edit" text="t"></o:lock></v:shape><v:oval id=_x0000_s1028 style="LEFT: 3929px; WIDTH: 432px; POSITION: absolute; TOP: 10076px; HEIGHT: 432px"></v:oval><v:line id=_x0000_s1029 style="POSITION: absolute" to="7673,10220" from="4361,10220"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:line id=_x0000_s1030 style="POSITION: absolute" to="4074,11804" from="4073,10508"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shapetype id=_x0000_t202 path="m,l,21600r21600,l21600,xe" o:spt="202" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1031 style="LEFT: 4505px; WIDTH: 2880px; POSITION: absolute; TOP: 9788px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>

    JE M’INTERESSE

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1032 style="LEFT: 4073px; WIDTH: 2304px; POSITION: absolute; TOP: 11084px; HEIGHT: 432px" stroked="f" filled="f" type="#_x0000_t202"><v:textbox>

    JE RECHERCHE

    </v:textbox></v:shape><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="none"></w:wrap><w:anchorlock></w:anchorlock></v:group><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les mots-clés sont dans les 2-3 premiers mots.

    <o:p> </o:p>

    • On lit 25 moins vite à l’écran
    • Les internautes scrollent
    • Les internautes consultent plusieurs sites en même temps

                                                             

    D’où l’intérêt de faire court.

    <o:p> </o:p>

    VI. Architecture de l’information cf pwt<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le rubriquage structure le site.

    <o:p> </o:p>

    On va du synthétique vers l’exhaustif.

    <o:p> </o:p>

    On doit laisser voir ce qu’il y a en profondeur. Le titre doit être assez informatif : Titre + accroche, puis titre + chapô + article.

    <o:p> </o:p>

    Les commentaires des internautes sont une valeur ajoutée. Le lecteur se sent valorisé.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, on publie a priori (alors qu’avant on vérifiait l’article avant publication).

    <o:p> </o:p>

    Plus il y a de contenu plus il y a de pages de pub. Ne pas oublier que 30% des visites viennent de Google (avant on choisissait son journal en kiosque selon son orientation politique).

    <o:p> </o:p>

    On va chercher le lecteur dans le moteur de recherche

    On actualise le contenu

    On a une information de qualité

    On va essayer de générer un trafic via une participation communautaire (commentaires, avis sur les articles)



    <o:p> </o:p>

    VI. Le Web 2.0<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les critères du Web 2.0 :

    <o:p> </o:p>

    -        Simplicité de création du profil

    -        Personnalisation de l’interface

    -        Autoindexation (tags)

    -        Espace privé/partagé/public

    -        Communauté qui valide (plus de validation préalable par le directeur de publication, modification a posteriori, proposer à la communauté de signaler les abus)

    -        Différents formats personnalisables de diffusion (ex : RSS cf pwt)

    <o:p> </o:p>

    Le RSS : l’info est disponible sous un format XML. Facilité de réappropriation du contenu.

    <o:p> </o:p>

    Avenir d’Outlook : on lira nos mails sous format RSS.

    <o:p> </o:p>

    Le blog : est un site web composé d’articles classés par date et par catégories.

    Permaliens : chaque article a une adresse.

    La possibilité de laisser des commentaires rend l’outil informel

    <o:p> </o:p>

    Trackback : Bloc A ó Bloc B

    <o:p> </o:p>

    On traite d’une autre manière l’actualité dans un blog. On propose des questions, on traite des à-côtés. C’est une forme de journalisme complémentaire. On est plus dans le mode de l’échange.

    <o:p> </o:p>

    La presse peut s’inspirer de cette logique communautaire pour générer du trafic.

    <o:p> </o:p>

    Mais la logique communautaire est-elle une concurrence ou un atout pour les sites de presse ? Car chaque blog devient un média. Mon blog est au plus près de la réalité. Existe-t-il un journalisme citoyen ? Il existe aujourd’hui d’autre moyens d’informations que les médias traditionnels. => nanopublication.

    <o:p> </o:p>

    On peut considérer que tout le monde peut publier, informer, fabriquer de l’information.

    <o:p> </o:p>

    Différence entre médias citoyens et traditionnels :<o:p></o:p>

    Les seconds sont des professionnels qui obéissent à une charte de déontologie, une méthode. Le citoyen informe selon ses opinions. Il est bénévole. Il n’a pas le recul pour vérifier l’information.

    <o:p> </o:p>

    On parlera donc plutôt de média participatif. Le journalisme reste dépositaire de qualité et d’exigence. Quant aux médias participatifs, il n’est pas obligé de plaire aux gens. Ils sont des aiguillons des grands médias. Il n’y a pas d’opposition franche entre les 2, l’un s’appuie sur l’autre (ex : mayetic).

    <o:p> </o:p>

    VII. Dans quels cas utilise-t-on internet pour faire son métier ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par ex, on rédige un article sur les hôtels : on peut aller sur les pages jaunes, GoogleEarth, les webcams, Flickr, les forums. On peut contextualiser. Pour se renseigner sur l’auteur d’un site, on peut aller sur gandi.fr (toute personne qui dépose un nom de domaine).

    <o:p> </o:p>

    On peut faire de la veille sur technorati ou sur blogsearch.google.com.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, le journaliste doit maîtriser technique, culture et esprit critique.

    <o:p> </o:p>

    Les outils pour faire le métier de journaliste dans l’avenir :

    Améliorer prises de vue, son

    Podcasts

    Créer son propre blog

    Photos en ligne (Flickr)

    Vidéo (dailymotion, Youtube)

    RSS<o:p></o:p>

     

    joel.ronez@gmail.com

    http://ronez.typepad.com/cours

    http://blog.ronez.net

    www.dailymotion.com

    http://mediacafe.blogspot.com

    www.parisist.com

    www.flickr.com

    www.nouvelobs.com

    http://news.google.fr

    www.lexpress.fr<o:p></o:p>

    Dans Google : taper inurl : « view/index.shtml” qui donne accès aux webcams

    www.archive.com

    www.scooplive.com

    www.technorati.com

    www.chryde.net

    www.dna.fr

    www.parismatch.com

    www.liberation.fr

    www.francesoir.fr

    www.dna.fr

    www.spqr.fr/docs/tableau_de_bord.pdf

    http://news.bbc.co.uk

    www.kamini.fr

    http://clement.blogs.com

    www.elpais.es (actualisé en temps réel)

    www.wikio.fr

    www.loiclemeur.com/france

    http://blogs.lexpress.fr/elysee2007

    http://birenbaum.blog.20minutes.fr

    registrar : www.gandi.net

    www.societe.com

    http://blogsearch.google.com

     


    votre commentaire
  • Aspects juridiques de la communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mail prof : frederic.garcia.avocat@caramail.com<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    INTRODUCTION<o:p></o:p>

     

    Il existe 2 sortes de juges :

    • Le siège (il est assis et décide de la peine)
    • Le parquet (il est debout et décide ou non de la poursuite) également nommé procureur de la République

    <o:p> </o:p>

    Le Conseil Constitutionnel vérifient si les lois respectent la Constitution (exemple prof : loi femmes cheveux longs blonds et raides. Nuit à la liberté de la femme).

    <o:p> </o:p>

    Directive : texte directement applicable dans le Droit Français.

    <o:p> </o:p>

    Crime : Cour d’Assises

    Délit : Correctionnelle

    <o:p> </o:p>

    Les fondements du droit de la communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 est l’une des grandes sources nationales du droit de la communication. Elle affirme la liberté d’expression.

    <o:p> </o:p>

    Loi du 29 juillet 1881 – Liberté de la presse

    <o:p> </o:p>

    Loi du 30 septembre 1986 – Liberté de la communication audiovisuelle.

    <o:p> </o:p>

    Déclaration Universelle des Droits de l’Homme – 10 décembre 1848

    <o:p> </o:p>

    Pacte International relatif au droit civil et politique – 16 décembre 1966

    <o:p> </o:p>

    Convention Européenne des Droits de l’Homme – 4 décembre 1950

    <o:p> </o:p>

    Convention du Conseil de l’Europe sur la TSF – 5 mai 1989

    <o:p> </o:p>

    En matière de presse écrite, la sanction sera donnée par les tribunaux. Les textes applicables sont principalement des lois sous le contrôle de la bonne application.

    En matière d’audiovisuel (TV et Radio), la sanction sera donnée par le CSA, administration indépendante de l’Etat (Autorité Administrative Indépendante).

    <o:p> </o:p>

    Nous étudierons 5 thèmes :

    <o:p> </o:p>

    Þ          Le droit à l’information

    <o:p> </o:p>

    Þ          Le droit de la presse

    <o:p> </o:p>

    Þ          Le droit de la télévision

    <o:p> </o:p>

    Þ          Le droit de la publicité

    <o:p> </o:p>

    Þ          Le CSA

    <o:p> </o:p>



    I. Le droit à l’information

    1) la protection du droit à l’information

    a) la protection de l’information

    <o:p> </o:p>

    On protège l’information par un certain nombre de règles regroupées en 2 points :

    <o:p> </o:p>

    §         Le principe du pluralisme de l’information<o:p></o:p>

    §         Le principe de l’honnêteté de l’information<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     a)1. Le principe du pluralisme de l’information<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le pluralisme politique<o:p></o:p>

    La règle des trois tiers<o:p></o:p>

    On a essayé de mettre en place un pluralisme politique. En matière de TV et de radio, on assure le pluralisme politique par la règle des trois tiers : le temps d’antenne doit être également réparti. 1/3 représente la majorité, 1/3 l’opposition, 1/3 le gouvernement. C’est le CSA qui juge qui est dans la majorité ou l’opposition.

    <o:p> </o:p>

    Le Président de la République est en dehors de la règle des trois tiers.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le trois tiers n’est pas appliqué en période d’élection.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le droit de communication du gouvernement<o:p></o:p>

    Le Premier Ministre a le droit à tout moment de diffuser une déclaration ou un message sur les chaînes publiques (France Télévision).

    <o:p> </o:p>

    Les autres partis politiques disposent d’un droit de réplique.

    <o:p> </o:p>

    Les émissions d’expression directe<o:p></o:p>

    Tous les partis politiques y ont droit, seulement sur les chaînes publiques. Ces partis politiques doivent former un groupe d’élus à l’Assemblée Nationale ou au Sénat.

    <o:p> </o:p>

    Le pluralisme syndical<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les syndicats ont droit aux émissions d’expression directe sur les chaînes publiques, à condition qu’ils soient représentatifs à l’échelle nationale. C’est le CSA qui juge s’ils sont représentatifs ou non. Il s’appuie sur le Conseil d’Etat.

    <o:p> </o:p>

    Le droit de réponse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En presse écrite<o:p></o:p>

    Toute personne physique ou morale désignée dans un journal ou suffisamment désignée a le droit d’adresser une réponse qui sera publiée dans le journal à la même place et dans les mêmes caractères.

    Si le journal refuse il est puni par une contravention de 5ème classe (la plus lourde) qui équivaut à 1500€ d’amende.

    <o:p> </o:p>

    Dans l’audiovisuel<o:p></o:p>

    La personne a un droit de réponse également mais il est plus restrictif (temps d’antenne).

    Ce droit de réponse est ouvert à la personne qui estime que ce qui a été dit sur elle-même est susceptible de nuire à son honneur.

    <o:p> </o:p>

    a) 2. Le principe de l’honnêteté de l’information<o:p></o:p>

               

                Ce principe ne vise que les chaînes TV et la radio (loi du 30 sep 1986 libéralisant le secteur audiovisuel).

    Le CSA incluse dans ses conditions contractuelles des clauses. Ce sont des principes symboliques, les informations doivent être exactes. Le journaliste est obligé de vérifier l’exactitude de ses sources.

    Le CSA peut sanctionner la société.<o:p></o:p>

    Interdiction des procédés de nature à induire en erreur le téléspectateur, par la manipulation des images ou par des procédés de scénarisation (ou l’on doit spécifier qu’il s’agit d’une reconstitution, une image de synthèse…).

    <o:p> </o:p>

    La presse a un droit de rectification. Un dépositaire de l’autorité publique a également la capacité de corriger les propos tenus et en rapport avec sa fonction (très peu utilisé).

    <o:p> </o:p>

    b) La protection du journaliste

    <o:p> </o:p>

    Définition : D’après le Code du Travail, est journaliste celui qui a pour occupation principale, régulière et rémunérée de fournir des informations pour des publications quotidiennes ou périodiques pour une agence de presse ou pour un média à vocation d’information (Tous ceux qui ont la carte de presse sont journalistes mais tous les journalistes n’ont pas de carte de presse, pour son obtention il faut la demander en préfecture).

    Cela intéresse le droit social et fiscal.

    <o:p> </o:p>

    Pour le protéger, on lui reconnaît un secret professionnel et on lui accorde des privilèges sociaux et professionnels.

    <o:p> </o:p>

    Secret professionnel :

    <o:p> </o:p>

    §         Le journaliste a le droit de décider des informations qu’il rendra publiques.

    <o:p> </o:p>

    §         Il n’est pas tenu de donner obligatoirement le nom de ses sources, sauf dans les cas sensibles (là où il se rend complice d’un acte réprimé par la loi, où il y a non-assistance à personne en danger).

    <o:p> </o:p>

    §         La justice a la possibilité de réquisitionner des locaux de presse ou le domicile du journaliste, mais à la différence du citoyen normal, la perquisition est faite par un magistrat et non par un policier (limitation des fuites).



    Privilèges sociaux :

    <o:p> </o:p>

    §         Abattements fiscaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Paiement de tout travail commandé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Paiement de droits d’auteurs en cas de seconde parution<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Clause de conscience : Il y a des dispositions dans le contrat du journaliste, d’ordre public (la loi l’impose même si non mentionné dans le contrat). Cette clause permet dans des cas spécifiques au journaliste de démissionner et de faire comme s’il était licencié. Par ex : le journal change d’orientation.

    <o:p> </o:p>

    2) Les limites au droit à l’information

    Il y a 2 grandes motivations pour limiter ce droit :

    <o:p> </o:p>

    §         Le respect des personnes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Le respect de l’ordre public<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le respect des personnes

    Il y a 2 types de motifs :

    <o:p> </o:p>

    §         Le délit de diffamation et d’insulte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    §         Le respect du droit à l’image et à la vie privée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a.1. Le délit de diffamation et d’insulte<o:p></o:p>

    => La diffamation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eléments constitutifs de la diffamation (date de 1881 – à propos général, presse et AV) :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      Toute allégation ou imputation d’un fait précis et déterminé qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Même une hypothèse ou un soupçon (atteinte à l’honneur : personnel, à la considération : atteinte à l’image)

    <o:p> </o:p>

    Ø      Victime identifiable (personne physique ou morale)

    <o:p> </o:p>

    Ø      Intention coupable : on présume qu’on est de mauvaise foi, contrairement à d’habitude)

    <o:p> </o:p>

    Ø      Diffamation publique (la diffamation non publique n’est pas un délit, donc contravention)

    <o:p> </o:p>

    Comment s’en sortir ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      On amène la preuve qu’un des éléments constitutifs n’est pas présent

    <o:p> </o:p>

    Ø      L’exception de vérité (montrer la preuve que ce qu’on a dit est vrai)

    <o:p> </o:p>

    La sanction du délit de diffamation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    6 mois d’emprisonnement et amende jusqu’à 12000 €.

    <o:p> </o:p>

    => Le délit d’injure publique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est aussi valable pour l’audiovisuel.

    <o:p> </o:p>

    Qu’est-ce qu’un délit d’injure ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure.

    <o:p> </o:p>

    Eléments constitutifs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      Caractère blessant du propos

    <o:p> </o:p>

    Ø      Imputation d’aucun fait

    <o:p> </o:p>

    Ø      Victime déterminée ou déterminable

    <o:p> </o:p>

    Ø      Intention coupable

    <o:p> </o:p>

    Comment s’en sortir<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prouver qu’un des éléments constitutifs n’est pas réuni

    <o:p> </o:p>

    Excuse de provocation (réaction aux agissements de la personne injuriée)

    <o:p> </o:p>

    Sanction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 mois d’emprisonnement ou amende : 45 à 12 000 €



    <o:p> </o:p>

    => Les délits de diffamation ou d’injure spéciaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Certaines catégories de personnes / institutions sont protégées. Diffamer ou injurier certaines fonctions est plus gravement puni : jusqu’à 45 000 € d’amende. Concerne également la race / la nationalité / la religion / le handicap / envers les morts.

    a.2. Le respect du droit à l’image et à la vie privée<o:p></o:p>

    A l’origine de l’interdiction : l’Article 9 du Code Civil (1970).

    <o:p> </o:p>

    => L’atteinte du droit à l’image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Altérer la personnalité de quelqu’un en prenant une photo de lui sans son accord, ou en utilisant cette photo ou en diffusant cette photo. Limite : dans une foule.

    <o:p> </o:p>

    => La protection de la vie privée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Obtenir, enregistrer, diffuser des éléments d’information qui se rapportent à l’intimité sans avoir le consentement de la personne.

    <o:p> </o:p>

    b) La protection de l’ordre public

    <o:p> </o:p>

    On protège l’ordre public par la mise en place de 5 types de délit, chaque délit étant une limite à l’information.

    <o:p> </o:p>

    b.1. La provocation au crime ou au délit

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation directe, c’est inciter autrui à réaliser une infraction déterminée. C’est puni différemment suivant si la provocation est suivi des faits ou non (complice ou coauteur donc même peine que celui qui a commis le crime). Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 45000€ non suivi des faits.

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation indirecte, c’est faire l’apologie de crimes ou de délits (avis ou chants séditieux)

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation aux crimes ou aux délits spéciaux : Incitation à la haine raciale, à la discrimination. Jusqu’à 45000€ d’amende.

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation qui consiste à détourner les militaires de leurs devoirs (directe) : 5 ans d’emprisonnement.

    <o:p> </o:p>

    b.2. Délits contre autorité

    <o:p> </o:p>

    v     Offense au Président de la République

    <o:p> </o:p>

    v     Offense au Chef d’Etat, de gouvernement et au Ministre des Affaires Etrangères

    <o:p> </o:p>

    v     Outrage contre les diplomates étrangers

    <o:p> </o:p>

    b.3. Délit de provocation au suicide

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation au suicide directe. Peine différente si suivie des faits

    <o:p> </o:p>

    v     Provocation ou publicité en faveur de procédés ou de produits préconisés pour se donner la mort

    <o:p> </o:p>

    b.4. Délit de fausse nouvelle

    <o:p> </o:p>

    Publication, diffusion, reproduction par quelque moyen que ce soit d’une information dont on sait qu’elle est fausse et qui va troubler l’ordre public.

    <o:p> </o:p>

    Eléments constitutifs :

    -        Nouvelle fausse

    -        Intention coupable

    -        Trouble de l’ordre public

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement, 45000€ d’amende.

    <o:p> </o:p>

    b.5. Délits liés à la protection d’intérêts supérieurs

    <o:p> </o:p>

    Cas particuliers en rapport avec la protection de l’ordre public (enregistrer un procès, diffuser cette information). Critique d’une décision de justice, révélation de l’identité de délinquants ou de victimes mineurs.

    <o:p> </o:p>

    II. Le droit de la presse

    <o:p> </o:p>

    1) L’encadrement du principe de liberté de la presse

    <o:p> </o:p>

    a) Conditions pour publication d’un journal

    <o:p> </o:p>

    2 conditions :

    <o:p> </o:p>

    => La déclaration préalable : Formalité administrative pénalement sanctionnée. Ecrit qui contient les différentes informations relatives au journal. Titre du journal, périodes de publication, nom du directeur de la publication, le propriétaire du journal, l’adresse de l’imprimerie. Déposé auprès du Procureur de la République. Sanction pénale à la clé.

    => 3 types de dépôts préalables :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    v     Le dépôt légal : Obligation pour le journal de déposer un certain nombre d’exemplaires de chaque numéro. Ne pas le faire est un délit.

    <o:p> </o:p>

    v     Le dépôt judiciaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    v     Le dépôt administratif à la Préfecture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sanction pénale.

    <o:p> </o:p>

    b) Les limites au principe de liberté de la presse

    <o:p> </o:p>

    4 raisons pour lesquelles on peut limiter la presse

    <o:p> </o:p>

    => La protection de la jeunesse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 cas :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      Publication destinée à la jeunesse. On contrôle les statuts (statut légal obligatoire), contrôle administratif renforcé. Interdiction de présenter sous un jour favorable le vol, le banditisme, le mensonge, la paresse, la lâcheté… Contenu de bonne moralité. Possibilité d’interdire la publication.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Publication qui présente un danger pour la jeunesse (non destinée à la jeunesse) comme les publications pornographiques, violentes. Interdiction de les vendre, de les proposer, de les donner, de les échanger avec des mineurs. Sanctions pénales. Possibilité d’interdire la publication.

    <o:p> </o:p>

    2) Le contrôle des publications étrangères

    <o:p> </o:p>

    La loi de 1989 correspond à la liberté de la presse française. La législation est particulière pour la presse étrangère. Le Ministre de l’Intérieur a la possibilité d’interdire les publications étrangères, pour : menace à l’ordre public, atteinte aux bonne mœurs… sans passer par un tribunal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publication étrangère ne vise pas les journaux imprimés en Union Européenne.

    <o:p> </o:p>

    3) La police administrative de la presse

    <o:p> </o:p>

    La police applique des règles de police administrative (fonctionnaire, préfet) ou judiciaire (juge). La presse étant diffusée sur la voie publique, elle est soumise au tribunal administratif qui régit l’ordre public.

    <o:p> </o:p>

    • La publication peut être interdite, car si elle est jetée dans la rue, c’est un trouble de l’ordre public.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Saisie du juge<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4) Le régime spécialisé de la presse pendant les périodes exceptionnelles

    <o:p> </o:p>

    -        Le gouvernement décrète l’état de siège (loi de 1849 – lorsque l’on est assiégé)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Le gouvernement décrète l’état d’urgence (texte de 1955 – plus vaste que l’état de siège, révoltes, manifestations qui dégénèrent)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Constitution de 1958 (art 16) : possibilité de conférer au président de la République les pleins pouvoirs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans ces 3 cadres : qui dit pleins pouvoirs dit pouvoir d’interdire tous les journaux. Il n’y a aucun contrôle pendant cette période.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) La recherche d’une information écrite de qualité

    <o:p> </o:p>

    On essaie de forcer la presse à rechercher des informations de qualité.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Le principe de transparence de l’entreprise de presse<o:p></o:p>

    Ø      Le principe de pluralisme des entreprises de presse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    Le principe de transparence de l’entreprise de presse

    Un certain nombre de règles visent à la transparence de l’entreprise, elle-même et vis-à-vis des lecteurs.

    <o:p> </o:p>

    Elle-même :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Interdiction du prête-nom<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Le caractère nominatif des actions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • La communication des comptes (liberté de consulter les comptes de la société et de savoir qui est propriétaire de quoi)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aux lecteurs :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Obligation pour l’entreprise de presse de préciser à ses lecteurs le nom du propriétaire, des renseignements sur la société, le nom du directeur de la publication… Ses représentants légaux, ses principaux associés et l’adresse de l’imprimeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Information obligatoire du lecteur sur la cession des droits sociaux, la cession de plus de 33% du capital.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        La transparence de la publicité. Faux articles interdits, sauf si mention (publireportage).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le principe de pluralisme des entreprises de presse

    <o:p> </o:p>

    -        Impossibilité pour une personne physique ou morale de détenir plus de 30% des publications d’information sur le territoire national (notion de contrôle)

    <o:p> </o:p>

    -        Règle qui limite les possibilités de participations étrangères. Une personne physique ou morale de nationalité étrangère ne peut pas détenir plus de 20% d’une entreprise de presse. Cette règle ne vise pas l’Union Européenne. Interdiction du financement par les puissances étrangères (influence le journal)

    <o:p> </o:p>

    III. Publicité : droit de la communication

    <o:p> </o:p>

    On ne peut pas gérer une entreprise de presse / radio / TV sans s’intéresser à la publicité. La publicité concourt au principe de la liberté de communication.

    <o:p> </o:p>

    1)    Les limites au principe de liberté de la publicité

    <o:p> </o:p>

    2 grandes raisons de limiter le principe de liberté de la publicité :

    §         La protection de la santé publique<o:p></o:p>

    §         La protection des consommateurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)      La protection de la santé publique

    <o:p> </o:p>

    Restriction en matière d’alcool et de tabac.

    <o:p> </o:p>

    Pour l’alcool, quasi interdiction de principe qui provient de la loi Evin. La publicité pour l’alcool est interdite partout où elle n’est pas expressément autorisée.

    <o:p> </o:p>

    • Presse écrite à l’exception des publications destinées à la jeunesse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Radio : encadrée dans tranches horaires spéciales pour que les enfants ne puissent pas entendre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La publicité pour l’alcool est autorisée sous forme d’affiches et d’affichettes sur les points de vente, les véhicules de livraison à l’occasion de fêtes.

    <o:p> </o:p>

    Le message :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le message ne doit contenir que des informations objectives et vérifiables. Ex : le degré d’alcool, la provenance, la manière de fabriquer, la manière de boire l’alcool.

    <o:p> </o:p>

    La sanction est très lourde : 75000 € d’amende. Possibilité de porter l’amende jusqu’à 50% du coût de la campagne.

    <o:p> </o:p>

    Pour le tabac : Interdiction de principe. Pas de publicité quelque soit le support.

    <o:p> </o:p>

    Sauf :

    <o:p> </o:p>

    • Les enseignes des débits de tabac<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Les affichettes à l’intérieur du débit de tabac (ne doivent pas être visibles de l’extérieur)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Même sanction que pour l’alcool.

    <o:p> </o:p>

    b)      La protection du consommateur

    <o:p> </o:p>

    Ø      Interdiction de la publicité mensongère<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø      Réglementation de la publicité comparative<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b. 1 L’interdiction de la publicité mensongère

    Définie dans le Code de la Consommation : publicité de nature à induire volontairement en erreur le consommateur.

    <o:p> </o:p>

    Même sanction que pour le tabac et l’alcool.

    <o:p> </o:p>

    b. 2 La réglementation de la publicité comparative

    La publicité comparative est permise seulement en se comparant sur la base d’éléments objectifs vérifiables.

    <o:p> </o:p>

    Avant de diffuser la publicité, il faut informer celui à qui on se compare. Celui qui est comparé peut ainsi réagir.

    <o:p> </o:p>

    Même sanction.

    <o:p> </o:p>

    2)    réglementation de la publicité à la TV

    3 points :

    a) Règles déontologiques de la publicité à la TV

    Interdiction de la publicité clandestine : présentation verbale, visuelle à l’intérieur d’un programme TV, de produits et de services dans un but publicitaire. Il faut qu’il y ait intention. Il y a une distinction entre direct et différé : une émission en direct ne risque rien. La sanction est prise par le CSA (amende plus ou moins élevée)

    <o:p> </o:p>

    • Interdiction de la publicité pour certains secteurs : alcool, tabac, assistance juridiques, cinéma, presse écrite, grande distribution. Cela protège le consommateur ou certains acteur économiques.

    ð     Réglementation du contenu du message publicitaire : fidèle aux bonnes mœurs

    ð     Message publicitaire encadré dans un message qui prévient que c’est de la publicité, reconnaissable visuellement et acoustiquement.

    ð     Interdiction d’augmenter le volume moyen pendant la pub (décret 1992)

    <o:p> </o:p>

    ·        La réglementation des coupures pub : Ensemble des règles qui expliques quels sont les programmes qu’on a / qu’on n’ a pas le droit de couper par des pages de publicité, selon le secteur public ou privé (films, téléfilms). Pour toutes les autres émissions on peut faire des coupures à la condition que cela corresponde à une coupure naturelle (ex : talk-shows en plusieurs morceaux). Exception : le JT, pas de coupures pub. Matches de foot, compétitions sportives, émissions consacrées aux enfants.

    <o:p> </o:p>

    • Durée des écrans pub et quantité :<o:p></o:p>

                                                       =>limitation de la durée d’un écran pub (différent selon privé

                                                       ou public

                                                       => quantité de pub au max par heure et par jour. Pour Canal+,

                                                       limitation quand diffusion en clair

    <o:p> </o:p>

    3) La réglementation du parrainage et du téléachat

    <o:p> </o:p>

    a) parrainage

    Toute contribution d’une entreprise / financement d’une émission de télé afin de promouvoir nom / marque / image / activités / réalisations (décret 1992).

    <o:p> </o:p>

    Il est permis à la TV sous 5 conditions :

    <o:p> </o:p>

    Le parrain ne doit pas influencer le contenu de l’émission parrainée.

    §         Pas d’incitation directe à la vente<o:p></o:p>

    §         On indique clairement que l’émission est parrainée par x<o:p></o:p>

    §         Certaines émissions ne peuvent pas être parrainées (JT, émissions d’information politique)<o:p></o:p>

    §         Certains annonceurs ne peuvent pas parrainer : ceux qui sont exclus de la publicité à la TV (sous contrôle du CSA – Sanctions financières)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)    le téléachat

    Ø      On ne peut pas n’importe quel jour / heure. La durée est limitée.<o:p></o:p>

    Ø      On les annonce clairement.<o:p></o:p>

    Ø      Il est soumis au droit de la consommation (garantie)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    IV. La télévision

    <o:p> </o:p>

    1) comment on émet un chaîne TV en France

    Nécessaire obtention d’une autorisation pour occuper une fréquence. La fréquence, les ondes hertziennes passent par le domaine public, càd tout le monde, et à l’Etat. Le bien sert un intérêt général. Donc on n’a pas une utilisation privée d’un bien utile à tous. Ce bien est inaliénable, impossible à vendre et à saisir.

    <o:p> </o:p>

    On a la possibilité d’utiliser le domaine public à des fins privées sous réserve d’une concession, accordée ou non ici par le CSA.

    <o:p> </o:p>

    Pour obtenir une autorisation, il y a :

    Ø      Une procédure « normale »

    Ø      Des procédures exceptionnelles

    <o:p> </o:p>

    a)      Procédure normale

    <o:p> </o:p>

    Etape 1 : appel à candidature.<o:p></o:p>

    Annonce officielle du CSA qui ouvre une période réservée aux candidats. C’est lui qui précise quel type de chaîne il cherche. Seule une société peut présenter un projet.

    <o:p> </o:p>

    Etape 2 : 1er tri<o:p></o:p>

    Une fois la période terminée, le CSA fait un premier tri dans lequel il va écarter les projets fantaisistes ou avec impossibilité juridique.

    <o:p> </o:p>

    Etape 3 : l’audition

    Audition de chaque candidat par le CSA. Exposé écrit et oral du projet. Réponse aux questions des membres du CSA. Tout le monde est mis en concurrence.

    <o:p> </o:p>

    Etape 4 : un candidat est retenu

    <o:p> </o:p>

    Etape 5 : signature d’une convention<o:p></o:p>

    Elle donne la totalité des règles auxquelles la nouvelle chaîne de TV s’engage à obéir (diffamation, honnêteté…) et d’autres engagements (type de chaîne). L’autorisation est valable 10 ans.

    <o:p> </o:p>

    b)      Procédures exceptionnelles

    <o:p> </o:p>

    Le renouvellement de l’autorisation

    1 an avant la fin de l’autorisation, le CSA informe la chaîne en question si elle a le droit ou non à la procédure simplifiée. Exceptions : mauvaise chaîne, ou l’Etat fait jouer sn droit de propriété.

    <o:p> </o:p>

    S’engage ensuite une période de 6 mois pendant lesquels on doit signer une nouvelle convention. Elle doit être signée 6 mois avant les 10 ans. Plus tard, on doit repasser par la procédure normale.

    <o:p> </o:p>

    La procédure simplifiée autorise la chaîne à émettre pendant 5 ans, et la chaîne a droit à 2 procédures simplifiées.

    <o:p> </o:p>

    L’exercice d’un droit de priorité

    Consiste pour le CSA à attribuer une fréquence supplémentaire au groupe France Télévision parce que cette chaîne supplémentaire serait nécessaire à accomplir sa mission de service public.

    <o:p> </o:p>

    Les longueurs d’ondes sont un bien commun, elles servent l’intérêt général.

    <o:p> </o:p>

    C’est avec cette procédure qu’Arte et La Cinquième ont été créées.

    <o:p> </o:p>

    Les télévisions temporaires

    Le CSA peut attribuer une longueur d’onde pour une chaîne de TV temporaire, la limite étant 6 mois. Cette chaîne temporaire ne peut être renouvelée de façon immédiate.

    <o:p> </o:p>

    3)    La limite de la concentration dans l’audiovisuel

    <o:p> </o:p>

    C’est une conséquence du capitalisme : la libre concurrence. Mais un concurrent peut s’emparer de tos les autres et avoir le monopole, d’où quelques limites.

    <o:p> </o:p>

    Il y a 2 types de règles françaises :

    • La limitation de type capitalistique<o:p></o:p>
    • La limitation au cumul d’autorisations<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)      la limitation de type capitalistique

    <o:p> </o:p>

    Limitation des participations au sein d’une même société

    Une même personne physique ou morale ne peut pas détenir plus de 49% du capital ou des droits de vote d’une société titulaire du droit d’émettre (réalité économique).

    <o:p> </o:p>

    Limitation des participations au sein de différentes sociétés

    Règles pour limiter pour une même personne physique ou morale, l’apport du capital ou de droit de vote qu’elle a le droit de posséder dans plusieurs sociétés qui sont titulaires d’une autorisation d’émettre.

    <o:p> </o:p>

    On ne peut pas accumuler l’apport de capital dans différentes sociétés.

    <o:p> </o:p>

    La limitation des participations étrangères

    Une personne physique ou morale étrangère ne peut pas posséder plus de 20% du capital ou du droit de vote dans une société qui a l’autorisation d’émettre (sous réserve des accords internationaux).

    <o:p> </o:p>

    b)      La limitation au cumul d’autorisations

    <o:p> </o:p>

    Monomédia

    Une société titulaire d’une autorisation d’émettre au plan national ne peut pas en même temps émettre au plan national ne peut pas en même temps détenir une autorisation d’émettre pour une autre chaîne nationale ou locale.

    <o:p> </o:p>

    On peut cumuler plusieurs autorisations pour des chaînes locales en fonction du nombre de téléspectateurs. Au-delà de 6 millions de téléspectateurs, on est en national.

    <o:p> </o:p>

    Multimédia

    Règles pour éviter le cumul des autorisations d’émettre dans différents média.

    <o:p> </o:p>

    3)    L’obligation de production et de diffusion pour les chaînes de TV

    <o:p> </o:p>

    Il existe pour les chaînes de TV des obligations en matière de diffusion et de production envers des œuvres cinématographiques et télévisuelles.

    <o:p> </o:p>

    Œuvre cinématographique

    Une œuvre cinématographique en droit français, est un film qui a obtenu un visa d’exploitation (diffusion dans les salles). Il faut que cette œuvre ait une durée d’au moins 1h.

    <o:p> </o:p>

    Œuvre audiovisuelle

    Une œuvre audiovisuelle en droit français représente toute émission de fiction, magazine, vidéo-clip, concert, spectacle filmé.

    <o:p> </o:p>

    Audiovisuel / cinéma français

    Il s’agit d’un critère linguistique. A partir du moment où une œuvre est tournée principalement en langue française elle est considérée comme francophone.

    <o:p> </o:p>

    Audiovisuel ou cinéma européen

    Provient d’un pays membre de l’Union Européenne ou un pays européen avec lequel avec lequel la France a signé un traité de protection des œuvres européennes dont le but est de favoriser la diffusion des œuvres de ce pays de l’UE dans la réciprocité.

    <o:p> </o:p>

    a)      obligations de diffusion

    <o:p> </o:p>

    Au moins 40% d’œuvres cinématographiques / audiovisuelles francophones.

    <o:p> </o:p>

    Au moins 60% d’œuvres cinématographiques / audiovisuelles européennes. Sachant que la France fait partie de l’UE.

    <o:p> </o:p>

    Ces chiffres sont une moyenne annuelle qu’il faut respecter aux heures de grande écoute.

    <o:p> </o:p>

    Conditions de diffusion des œuvres cinématographiques

    Elles font l’objet de règles distinctes :

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    Les chaînes en clair<o:p></o:p>

    -        Les chaînes en clair ne peuvent pas diffuser plus de 192 œuvres cinéma / AV.

    <o:p> </o:p>

    -        Il n’est pas permis de diffuser les œuvres cinématographiques tous les jours : mercredi soir, vendredi soir et samedi soir, pour protéger le cinéma.

    <o:p> </o:p>

    -        Délai pour passer sur la chaîne après diffusion en salle : 3 ans après avoir obtenu le visa d’exploitation.

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    Limites : <o:p></o:p>

    ð     Le visa est parfois demandé bien longtemps après que le film soit passé en salles.

    ð     Possibilité de dérogation par le Ministre de la Culture.

    ð     Le film peut être diffusé pendant longtemps en salle.

    <o:p> </o:p>

    Canal+ (chaîne de cinéma)<o:p></o:p>

    Les œuvres cinématographiques sont cryptées pour protéger les exploitations

    <o:p> </o:p>

    La chaîne peut diffuser, entre midi et minuit, maximum 360 œuvres ciné par an de plus d’une heure pour 6 diffusions par film, dont une en version originale. Eventuellement une septième est autorisée si elle est faite avec sous-titrage pour sourds et malentendants.

    <o:p> </o:p>

    Entre minuit et midi : 120 œuvres par an.

    <o:p> </o:p>

    b)      Les obligations de production

    <o:p> </o:p>

    En clair

    ·        Les chaînes ont l’obligation de consacrer 3% du chiffre d’affaire de l’année précédente à la production d’œuvres cinématographiques, dont 2,5 d’expression française. Limite : une chaîne TV ne peut pas financer plus de la moitié du coût total de l’œuvre (pour ne pas contrôler un bien culturel.

    <o:p> </o:p>

    ·        Consacrer au moins 15% du chiffre d’affaire de l’année précédente à la production d’œuvres audiovisuelles d’expression française.

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    ·        Une partie de la production doit aller vers la production indépendante. Ex : sagas. Contrôle du contenu.

    <o:p> </o:p>

    Canal+

    Doit financer une part importante : 25% de son chiffre d’affaire de l’année précédente consacré aux œuvres d’expression française.



    V) Le CSA

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    Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Il est créé en 1989 mais succédait à la CNCL (Commission Nationale pour la Communication et les Libertés créée en 198-, qui elle-même succédait à la HACA (Haute autorisation de la Communication Audiovisuelle).

    <o:p> </o:p>

    En 81, La Gauche libéralise TV et Radio, elle a besoin d’un gardien pour gérer. La droite critique le système, à son retour en 86 elle change le système.

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    La Gauche, en 88, remet en place une autre Institution moins proche de l’Etat en place (donc meilleure impartialité).

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    Cette institution a à la fois des pouvoirs administratifs tout en étant indépendante de l’Etat. Appartient à une catégorie juridique : les AAI (Autorisation Administrative Indépendante).

    <o:p> </o:p>

    Càd une autorité créée par l’Etat avec les pouvoirs de l’administration sans être soumise au gouvernement.

    <o:p> </o:p>

    Les membres du CSA ont un statut particulier, copié sur le statut des membres du Conseil Constitutionnel. 9 membres dont l’un est président :

    3 choisis par le Président de la République (dont le pdt du CSA)

    3 choisis par le président de l’Assemblée Nationale

    3 choisis par le président du Sénat.

    Il y a 300 fonctionnaires sous la direction des 9 membres.

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    -        Ils sont nommés pour 6 ans et renouvelables par tiers.

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    -        Leur mandat n’est ni révocable ni renouvelable.

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    -        Le membre ne peut pas en même temps exercer un pouvoir électif (pas élu politique) et ne peut pas avoir un quelconque métier.

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    -        Il ne peut pas posséder des actions dans l’AV.

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    -        Une fois qu’on a été membre du CSA on ne peut pas pendant 5 ans être rémunéré par une société qui œuvre dans le secteur audiovisuel.

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    -        Quand on est / on a été membre (pendant un an) on ne peut pas discuter les ordres du CSA (les décisions sont prises par vote).

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    a) Budgets et services du CSA

    c’est le CSA qui détermine le budget dont il a besoin. Les pouvoirs politiques ne peuvent pas attribuer au CSA un budget égal à 0.

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    c)      Autorité du CSA

    -        Un certain nombre de pouvoirs sont typiquement administratifs. Le CSA peut sanctionner sans passer par le tribunal.

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    -        Il peut suspendre l’autorisation d’émettre pour un max d’un mois sur la totalité des programmes ou sur un programme unique visé.

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    -        Il peut réduire l’autorisation d’émettre d’un an maximum.

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    -        Il peut retirer l’autorisation d’émettre pure et simple dans des cas bien déterminés, en cas de modifications substantielles des programmes qui font qu’on modifie le type de chaîne (par rapport à l’autorisation du CSA

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    -        Il peut forcer à insérer une communication à l’antenne.

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    -        Sanction pécuniaire limitée à 3% du chiffre d’affaire et 5% en cas de récidive.

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