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Cours de puyette 2005
I-LE JOURNALISME (Jisme)<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
1) un métier de médiation<o:p></o:p>
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Comment définir le Jisme ?<o:p></o:p>
Apparu avant révolution pour désigner confection des nouvelles autant que le contenu des journaux (jaux).<o:p></o:p>
Longtemps dévalorisé, il sest imposé dans la seconde moitié du Xxème s comme exercice dune profession.<o:p></o:p>
Le jisme consiste à recueillir et à traiter des informations à destinations dun public (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes).<o:p></o:p>
Ce métier comporte deux pays indissociables :<o:p></o:p>
1-réception et recherche des informations<o:p></o:p>
2- leur mise en forme (écrit, parlé, télévisé)<o:p></o:p>
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Il ne faut jamais oublié le destinataire, qui lui fait confiance. Le jisme est un métier de la communication. Il travaille au service du public. Il nest pas source de la nouvelle, ne fait que la répercuter, la livrer à dautres sous une forme accessible qui est journalistique (jtique).<o:p></o:p>
Dans la masse des informations disponibles, il choisit en permanence. Avec la matière première dune nouvelle souvent complexe et confuse, il construit un article quil sefforce de rédiger le plus clairement possible. Ainsi saccomplit la médiation.<o:p></o:p>
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On peut se poser une question à propos dinternet (net)<o:p></o:p>
Le net serait-il la réponse au rêve dune information accessible à tous en direct ?<o:p></o:p>
On assiste à une multitude de données, de sources consultable à domicile.<o:p></o:p>
Le problème est comment sy retrouver ? Et surtout comment éviter les manipulation, comment faire le partage entre informations et intox ?<o:p></o:p>
La valeur ajoutée du jisme na jamais été aussi évidente, à savoir, chercher, vérifier, trier. Rendre informatique utile et digeste.<o:p></o:p>
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2) un savoir faire.<o:p></o:p>
Savoir informer correctement est un vrai métier. Cest une expertise qui assure lauthentification de la nouvelle. Il garantie ou lecteur la valeur de linformation.<o:p></o:p>
Le journal (jal) est en principe digne de foi. <o:p></o:p>
Jisme fait un véritable travail de création :<o:p></o:p>
-corrélation des faits pour produire analyse <o:p></o:p>
-observation minutieuse du réel pour y puiser un reportage<o:p></o:p>
-recherche patiente dune vérité dans lenquête<o:p></o:p>
-capacité à faire exprimer par une interviewer le meilleur de sa pensée<o:p></o:p>
-utilisation de ses connaissances pour un commentaire pertinent<o:p></o:p>
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Produit fini est le résultat dune démarche intellectuelle et il sadresse à lintellect du destinataire, grâce à un savoir faire<o:p></o:p>
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3)les vertus de lécrit<o:p></o:p>
Sans écriture, il ny a pas de jisme, y compris dans laudiovisuel. Lécrit papier possède un pouvoir et des qualités que nont pas limage et le son. Notamment la capacité de mettre celui qui lit dans un processus mental différent fondé sur un acte réfléxif, le cheminement intellectuel et non sur un acte réactif émotionnel.<o:p></o:p>
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Lécrit journalistique (jistique) a dautres vertus :<o:p></o:p>
-la souplesse et la clarté, en effet le lecteur est apte à faire sa propre sélection, apte à adapter son propre mode de lecture. Il ny a pas de linéarité mais organisation, il y a la possibilité de vision densemble. Le jal est un tout dans les mains<o:p></o:p>
-le plaisir, le feuilletage, la prise en main, la relation à ce journal, à quelque chose de sensuel, participe au plaisir de la lecture.<o:p></o:p>
-la conservation : lécrit peut se conserver, cest du solide.<o:p></o:p>
-universalité : si la forme visuelle varie, si le style des articles est différent, en revanche la structuration de la lecture, et la mise en forme des textes reposent sur les mêmes bases. Au fond, il y a un code de lecteur qui est un langage universel (rubrique, article, titre, illustration, légende). Une grande importance à la forme, celle de larticle fini et de sa mise en page. La qualité de lécriture est primordiale.<o:p></o:p>
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4)Le jisme à la française<o:p></o:p>
Il na pas toujours été un métier de médiation. Il a longtemps été au confluant de la littérature et de la politique. Son autonomie sest construite tardivement, au cours du Xxème s, aiguillonnée par linfluence des anglo-saxons, plus proche de la simple narration des faits. Cest ainsi quil sest complètement extirpé de la gangue littéraire et politique. On a même fait des établissements de formation. Ainsi, deux écoles de jisme réputée, une a Paris et lautre à Lilles.<o:p></o:p>
Ce système médiatique interagit avec le politique, le social, léconomique, le culturel mais le jiste est passé dacteur de la vie sociale à observateur.<o:p></o:p>
Du coup, la primauté est accordée aux faits et le commentaire est relégué au second plan. Aujourdhui, la connaissance des règles et techniques est un avantage indiscutable pour être un bon jiste (alors quavant, il sapprenait sur le tas).<o:p></o:p>
Toutefois, le jiste na pas coupé tous les points avec les origines. Il a conservé la qualité de lécriture, celle de la langue, et dailleurs cette écriture jistique a inspiré de nombreux romanciers et essayistes. Elle est avant tout une écriture de la communication.<o:p></o:p>
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5)Le rôle social des jistes<o:p></o:p>
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La circulation de linformation est nécessaire à la vie en société. Pour lorganisation du corps social, lexercice de la démocratie et finalement toute activité humaine a besoin dinformation. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de l a besoin dinformation. La fonction informative permet à chacun de mieux vivre dans les différents compartiments de son existence (profession, familiale, civique). Au fond, la diffusion de linformation favorise lexercice de la citoyenneté. Pour cela, les jistes doivent avoir une indépendance desprit : carte de journaliste (1936), la clause de conscience, en sont aujourdhui les signes les plus concrets.<o:p></o:p>
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6)Des milliers de journaux, un seul jisme.<o:p></o:p>
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Depuis la seconde moitié du siècle dernier, la presse sest considérablement amplifié, et développé et diversifié.<o:p></o:p>
-la diminution du nombre et de linfluence des quotidiens dit dinformation général et politique.<o:p></o:p>
-parallèlement à cela, montée en puissance de la presse périodique, spécialisée à destination des jaux dentreprise, dinstitution et dassociation. Il y a ce que lon appelle la presse déditeur, presse dassociation, dentreprises, presses dinstitution.<o:p></o:p>
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7)une profession diversifiée<o:p></o:p>
Il existe bien des facons dêtre jiste :<o:p></o:p>
-les encartés (ou pas). Si lentreprise a le statut déditeur de presse et si les revenus proviennent du jisme, on pourra obtenir la carte de presse<o:p></o:p>
Cette profession ne se limite pas au jiste titulaire de la carte et notamment presque tous ceux qui travaillent pour la presse dinstitution et dentreprise.<o:p></o:p>
-les mensualisé et pigistes<o:p></o:p>
on peut exercé ce métier sans être attaché une seule entreprise. La pige, cest ce que lon libre au coup par coup. Le terme désigne aussi la rémunération qui sy attache. Il y a deux sortes de pigistes : ceux qui sont déjà employé dans un journal et mais qui pige pour dautres, et ceux qui ne sont pas salarié mensualisé dun seul journal. En groupe, un journaliste sur cinq.<o:p></o:p>
Le travail de pigistes régulier à trois caractéristiques majeures :<o:p></o:p>
1)il est solitaire<o:p></o:p>
2)ces revenus ne sont pas fixe.<o:p></o:p>
3)il nécessite des capacités dimagination.<o:p></o:p>
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-les debout ou assis<o:p></o:p>
Il y a dun coté ceux qui pratiquent assis au bureau et ceux qui quittent le bureau.<o:p></o:p>
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-les sédentaires et les nomades<o:p></o:p>
Certains jistes font toute leur carrière dans le même journal et dans la même rubrique. Dautres changent dentreprises, bougent, sadaptent à des facons de faire, à des publics, à des orientations rédactionnelles parfois fortes éloignées.<o:p></o:p>
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-Les spécialistes et les polyvalents<o:p></o:p>
La plupart des journalistes ajoutent à leur compétence professionnel général , une compétence spécifiques dans un domaine particulier. A linverse, une minorité de jistes sont polyvalents.<o:p></o:p>
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-les vedettes et les soutiers<o:p></o:p>
les vedettes sont celles du petit écran ou star des interviews politiques, présentent les journaux télévisés ou même les envoyés spéciaux.<o:p></o:p>
La presse écrite a aussi ses vedettes, même si elles sont moins connues.
mais limmense majorité des jistes professionnels sont dobscurs, des sans grades, ils ne tirent pas de gloire particulière.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
8) un métier en évolution<o:p></o:p>
La pratique a évolué. On en est plus au temps de la gazette (1ère fois en 1631, en France par Renaudot)<o:p></o:p>
Le nombre titulaire de la carte professionnel a quintuplé en 50 ans. 4facteurs dominent les évolutions actuelles :<o:p></o:p>
1-la diversification des média. Montée en puissance de la presse dentreprise, des institution, explosion de la radio, installation de la TV.<o:p></o:p>
2-la massification de linformation.<o:p></o:p>
Cest le phénomène le plus important. Le nombre dinformation en provenance de tous les secteurs dactivité a augmenté de façons incalculables, et surtout, mondialisation des informations par intermédiaire du réseau internet. Il en résulte un accroissement énorme de la quantité dinformation.<o:p></o:p>
3-Accroissement du niveau dinstruction de la population. Scolarité obligatoire jusquà 16ans et les lecteurs sont devenus plus exigeants, il faut même ajouter à cela la nécessité par les journalistes du Xxème s de pratiquer au moins langlais.<o:p></o:p>
4-les techniques ne cessent de se perfectionner. La grande révolution de linformation ne fait que commencer. Ordinateur personnel est devenu la bonne à tout faire. A tout cela sajoute lusage du téléphone mobile, de lordinateur portable, qui on fait oublier lun des problèmes qui a été autrefois de trouver une cabine pour dicter larticle à la secrétaire.<o:p></o:p>
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9) Qualité et aptitudes du bon jiste.<o:p></o:p>
Le jisme est une profession exigeant car soumis à un résultat. In fine (a la fin), cest le lecteur qui décide de la valeur du produite.<o:p></o:p>
Quels sont les qualités et avantages du bon jiste ? Les plus importants sont :<o:p></o:p>
-bonne connaissance du français.<o:p></o:p>
-la pratique de langlais (écrit et parlé)<o:p></o:p>
-la curiosité et fraîcheur desprit, pour sintéresser à tout et avoir envie de savoir.<o:p></o:p>
-la rapidité de compréhension (capacité à comprendre, travailler vite et beaucoup)<o:p></o:p>
-doit faire preuve douverture aux autres (sociabilité)<o:p></o:p>
-esprit danalyse et de synthèse<o:p></o:p>
-faire preuve dhumilité, de modestie (doit respecter les autres, faits, lecteurs, doit accepter critique)<o:p></o:p>
-la rigueur (objectivité)<o:p></o:p>
-la créativité<o:p></o:p>
-la disponibilité (actualité ne sarrête pas donc risque de passer à coté dun sujet)<o:p></o:p>
-adaptabilité (aux genres, situation, mode de vie, voyage)<o:p></o:p>
-persévérance (ne doit pas céder aux découragements)<o:p></o:p>
-une bonne santé<o:p></o:p>
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II- ECRIRE POUR DES LECTEURS <o:p></o:p>
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Le jiste nécrit pas pour lui mais pour le lecteur.<o:p></o:p>
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1) Informer, cest choisir<o:p></o:p>
Tout journal procède une série de choix. Il y a 4 bonnes raisons pour le faire ! <o:p></o:p>
1-la surabondance de linformation<o:p></o:p>
le lecteur attend de son journal quil fasse le tri à sa place, quil lui propose sa sélection et quil lui indique une hiérarchie.<o:p></o:p>
2-le temps dont dispose le lecteur. Ce temps est limité. On estime que lhabitué régional consacre en général une demi heure<o:p></o:p>
3-linteret du lecteur.<o:p></o:p>
Il nous renvoit à la loi de proximité (à voir plus loin).<o:p></o:p>
4-les objectifs du journal<o:p></o:p>
Peuvent être politiques, commerciaux, de managment. On ne doit jamais oublier que le jal est une entreprise commerciale et que ces choix ne sont pas neutres.<o:p></o:p>
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A travers ces choix de bases, quimpose lattitude général du lecteur, va se construire lidentité du jal, son originalité, sa spécificité. La démarche jistique, parce quelle prend en compte dabord le lecteur, ensuite le sujet et non linverse, est plus proche de celle du pédagogue que celle du cherche scientifique.<o:p></o:p>
Le jiste a un objectif defficacité par rapport à son public.<o:p></o:p>
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2)les choix du rédacteur<o:p></o:p>
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La pratique professionnelle est une succession de choix personnel.<o:p></o:p>
1-choix de ses sources<o:p></o:p>
2-choix dun angle sous lequel il traitera lévénément.<o:p></o:p>
3-choix dinformation <o:p></o:p>
4-choix dun type darticle (synthèse, interview, reportage )<o:p></o:p>
5-choix dune longueur (adaptée à son sujet. Souvent, longueur imposée par la maquette de base)<o:p></o:p>
6-choix dun plan (va régler construction logique de larticle, enchainement des paragraphes)<o:p></o:p>
7-choix dun style décriture et dun tout (palette large).<o:p></o:p>
8-choix dun titre<o:p></o:p>
9-choix dillutration<o:p></o:p>
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2) les choix du lecteur<o:p></o:p>
Une pratique commune à tous les lecteurs, cest le feuilletage. <o:p></o:p>
Comment procède-t-il ? Souvent, il commence par la une, eta tendance ensuite a sauté à la dernière page. Ensuite il parcourt lintérieur en sarretant sur les éléments visuel qui accroche. Cest le premier niveau de lecture. Formé par titre de la page une, bandeau de rubrique, la titraille (titre, sur et sous, gros), les illustrations, les signatures, les rdv et le sommaire (tout début du quotidien). Ces éléments vont permettre un premier choix.<o:p></o:p>
Puis deuxième niveau de lecture, celui de la lecture rapide.<o:p></o:p>
Se fonde sur le chapeau (orientation principal et accroches, placé à lintérieur du texte, les encadrés, (txt lié à larticle), attaque de larticle (dernière phrase), légende dillustration. Ce deuxième niveau de lecture suffit au lecteur pressé. Il sarrête à cette étape.<o:p></o:p>
Troisième niveau de lecture : lecture approfondie :<o:p></o:p>
Archi densemble est essentielle pour créer habitude de lecture et dans chaque page, les éléments visuels (place, grosseur, etc.) déterminent largement laccès au texte.<o:p></o:p>
Les trois niveaux de lecture sont indépendants les uns des autres.<o:p></o:p>
Conséquences : -on doit répéter linformation (dans le titre, chapeau, début article) -on ne doit pas enchaîner un chapeau sur un titre, sont indépendant, ni début dun article sur un chapeau, notamment emploi de ladj démonstratif « ce » employé par débutant ou non professionnel.<o:p></o:p>
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4)Le message essentiel<o:p></o:p>
Un article de presse est enserré dans une contrainte de place important. On calibre les articles en feuiller (environs 150 signes comprenant espace ponctuation et lettres) La plupart des articles de presse en dehors des brèves qui sont très courts sont compris entre un et quatre feuillets, il faut se limiter et restreindre langle, donc choisir dans les informations.<o:p></o:p>
Autre donnée : concentration du lecteur. Le lecteur ne retiendra de larticle quune seule information, une seule idée forte. Cette information centrale, cest le message essentiel. Principe fondateur de lécriture jistique est de choisir un message essentiel, dont va découler langle de larticle dans lequel vont sorganiser grâce au plan. Les informations retenues. Le titre de larticle, chapeau, début de larticle devront sinscrire systématiquement dans cet angle. On distingue dans la pratique deux catégories de messages essentiels :<o:p></o:p>
1-le message essentiel du fait dactualité, constitué par la réponse au questions de référence (qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ?)<o:p></o:p>
2- le message essentiel de larticle de synthèse, denquête, dopinions, de reportage à délivré un message au lecteur. Idée centrale doit être claire et précise pour construire autour delle un article fort.<o:p></o:p>
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5)les grandes fonction du journal<o:p></o:p>
Le véritable patron du jiste cest le lecteur. Que recherche-t-il dans le jal ? 5 fonctions importantes :<o:p></o:p>
1-fonction dusage et de service <o:p></o:p>
2-fonction de rêve et de distraction<o:p></o:p>
3-fonction didentification et dintégration (lecteur doit avoir limpression de faire partie dun ensemble, partie du jal, caractère affectif, se sent intégrer à un groupe social)<o:p></o:p>
4-fonction miroir (lecteur aime quon parle de lui. Il veut retrouver dans le jal une partie de son univers)<o:p></o:p>
5-fonction critique (attend de son jal quil transcrive lactualité et toute actualité, pas seulement celle fabriquer par les services de communication. Jiste a un role sociale, celui de traquer la vérité.<o:p></o:p>
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6)Quoi de neuf docteur ?<o:p></o:p>
Une des attentes du lecteur qui ne varie pas, est la question : Quoi de neuf ?<o:p></o:p>
Pour quun fait nouveau accède au statut de nouvelle, il faut quil est été jugé interessant. Par qui ? <o:p></o:p>
àla compétence du jiste qui doit savoir apprécier la valeur de linformation. <o:p></o:p>
à les choix de léquipe jistique ou de la rédaction dans son ensemble. <o:p></o:p>
à les normes imposées par le système médiatique qui fonctionne comme un gigantesque réseau de remontée dinformation. <o:p></o:p>
à le public auquel on sadresse. Un fait nouveau peut être important pour une catégorie de lecteur et pas pour dautres.<o:p></o:p>
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7)la loi de proximité<o:p></o:p>
Dune manière général, ce qui est intéressant pour le public, ce qui le touche cest ce qui est le plus proche de lui. Cest ce que les jistes appellent la loi de proximité. Cette loi a plusieurs composantes :<o:p></o:p>
1-lactualité (on est plus réceptif à des événements, situations qui se produisent dans le moment présent. On sintéresse à ce qui est nouveau, pas ce qui dure.<o:p></o:p>
2-les grands instincts (cad tout ce qui concerne lêtre humain dans ces dimensions fondamentales. Ex : instinct vital, lamour, plaisir, mort, haine, violence)<o:p></o:p>
3-la géographie : le lecteur sinteresse à ce qui est géographiquement le plus proche de lui, sa ville, sa région, son pays, par décision, cest ce quon appelle la loi du mort kilomètre, on minimise un événement lointain même si cest dramatique<o:p></o:p>
4-le groupe socioprofessionnel : pas besoin didentité et de rattachement<o:p></o:p>
5-appartenance socioculturelle<o:p></o:p>
6-la vie quotidienne : en rapport avec gestes et préoccupation de chaque jour, les 6magasines les plus achetés sont des magasine de programme TV<o:p></o:p>
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8)Un jal facile à vivre<o:p></o:p>
Il faut se mettre à la portée du lecteur. La lecture ne doit pas être une corvée. Le jiste est donc nécessairement un vulgarisateur, un pédagogue, doit sefforcer de clarifier, simplifier, expliquer, on a besoin de sa médiation. Il doit en quelque sorte prédigéré les aliments quil donne à gouter au lecteur. Pour cela, il y a un certain nombre de règle :<o:p></o:p>
-il doit raconter des histoires (en effet, un article nest pas un compte rendu dexpérience scientifique ni un rapport administratif.<o:p></o:p>
Il faut raconter des histoires, mettre en scènes des personnages, décrire les choses de la vie. Ex : le lecteur aime lire son jal favori une belle narration de math de football.<o:p></o:p>
-lennui naquit un jour de luniformité. Ne pas ennuyer le lecteur, donc faire varier les sujets, contenu, varier les modes décriture, cad les angles et les genres jistique, varier la présentation, aspect visuel. En effet, le lecteur a besoin de cette diversité dapproche, a besoin dêtre surpris. Le jisme est donc un métier où la créativité et limagination occupent une grande place.<o:p></o:p>
9)Garder la confiance de ces lecteurs<o:p></o:p>
Une relation forte sétablit entre récepteur et émetteur dinformation, ou laffectif à sa part. On ne demande au jiste lobjectivité mais lhonnêteté, cad la pratique scrupuleuse du métier. 3 manquements peuvent détruire la confiance : <o:p></o:p>
1-linexactitude (des fautes, des nouvelles mal orthographiés, des faits « à peu près » ou faux. Aussi le B.A BA du métier de jiste, cest la vérification, doit se documenter, vérifier ses sources.<o:p></o:p>
2-la mauvaise qualité de linformation qui donne naissance à des articles creux ou gonflé. Le lecteur en veut pour son argent.<o:p></o:p>
3-les entorses à la déontologie.<o:p></o:p>
Ex : être à la fois juge et parti. <o:p></o:p>
2ème ex : promotion et non information<o:p></o:p>
3ème ex : touche de largent ou avantages en nature pour rédiger larticle.<o:p></o:p>
4ème ex : non respect de la vie privée<o:p></o:p>
5ème ex : plagiat.<o:p></o:p>
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III- ECRIRE POUR SINFORMER<o:p></o:p>
Le jisme, cest la vie. Une vie divers et infinie. Dans la multitude de fait, quest-ce qui va etre de linformation ? Un des critères est que cette nouvelle est destinée à un public, à des lecteurs et ceci doivent pouvoir y accéder facilement, se lapproprier. Ce qui distingue le langage jistique cest quil est un langage de communication. Ce qui est donc important, cest la manière et le contenu. Le lecteur a besoin dêtre informé, cest ce qui le pousse à acheter. Aussi faut-il lui offrir une prose agréable.<o:p></o:p>
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1) Prendre en compte le lecteur<o:p></o:p>
Quelles sont les caractéristique de linformation jistique ?<o:p></o:p>
1-Elle doit être la plus complète et la plus précise possible<o:p></o:p>
2-Elle doit présenter un interet humain.<o:p></o:p>
Linformation est tout le contraire de labstrait, la théorie et du concept.<o:p></o:p>
3-Information jistique doit surprendre le lecteur par un sujet aucquel il ne sattend pas ou un angle original de traitement. <o:p></o:p>
4-Elle ne doit pas non plus inventer. Information jistique est la description de la réalité social, pas sa reconstitution. Imaginaire na rien à faire ici.<o:p></o:p>
5-il doit y avoir une mise en forme jistique pour que le lecteur y accède sans difficulté.<o:p></o:p>
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2)informations pratiques<o:p></o:p>
Première fonction du jal est celle de lusage et du service, ce quil est convenu dappeler informations pratiques. Un jal fonctionne comme un guichet de renseignement. On trouvera en effet dans un jal les horaires de spectacle, les coordonnés dassociation cité dans un article, le bulletin météo France et même les programmes TV. Si on prend un jal comme « LETUDIANT », mensuel, celui-ci sest fait depuis vingt ans champion dans linformations pratique pour les lycéens et étudiants.<o:p></o:p>
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2) La caisse de résonance des évolutions sociales<o:p></o:p>
Au dela ou derrière les faits dactualités, il y a les situations. Certains types darticle au genre jistique sont plus appropriés pour en rendre compte :<o:p></o:p>
-Le reportage (description)<o:p></o:p>
-lenquête (investigation)<o:p></o:p>
-linterview (qui retranscrit une opinion)<o:p></o:p>
-analyse<o:p></o:p>
Le jiste doit être attentif à sasir les evolutions sociales à travers actualités de tous les jours. Peut on se fier seulement à ses intuitions, à ses capacités personnelles danalyses. On notera que les jistes, font de plus en plus appelle ouvertement aux experts, notamment universitaire ou chercheur pour expliquer au public des faits à leurs places. Les jistes ne font le plus souvent que donner du retentissement à des faits en les portant à la connaissance du public et en leur donnant de limportance. On pourrait dire pour schématiser le jisme quil dévoile, dramatise, amplifie.<o:p></o:p>
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4)organisation en rubrique<o:p></o:p>
Pour que cette richesse informative soit accessible aux lecteurs, il faut une organisation de lespace rédactionnel. Cest larchitecture du jal qui définit la succession des rubriques, le contenu précis de ces rubriques, décidé par léquipe rédactionnelle ou le comité de redaction sapelle un chemin de fer. Sans cette organisation qui imprime aussi une hiérarchie, le lecteur serait totalement désorienté. Le rubriquage permet de créer une habitude de lecture qui facilite lusage régulier du quotidien ou du périodique et quil ne convient ensuite de ne pas bousculer pour ne pas risquer un rejet du lecteur.<o:p></o:p>
Conséquence de lorganisation en rubrique : les jistes sont appelés le plus souvent à se spécialiser dans un domaine<o:p></o:p>
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5)Information, explication, commentaires<o:p></o:p>
La fonction du jisme est de porter les faits à la connaissance du public, mais aussi démettre des jugements. Information et commentaire, le lecteur aime quil soit bien distinct mais le jisme français a longtemps pratiqué lamalgame. <o:p></o:p>
Pour quelle soit utile, une information brut doit être accompagné de compléments indispensable à sa compréhension par des lecteurs. Le rédacteur apporte cette première valeur ajouté. Il veut aller plus loin dans son travail et en apporter 2autres !<o:p></o:p>
àvaleur ajoutée de lexplication, de lanalyser grâce à ces connaissances, ces compétences, sa culture.<o:p></o:p>
à valeur ajoutée du commentaire, son opinion, la référence à ses convictions, ces valeurs quil partage.<o:p></o:p>
Information, explication commentaire : Si le premier terme est la base, le deuxième permet au rédacteur de mettre en perspective et de donner du sens, le lecteur en a besoin. Ces taches sont plus importantes que le commentaire.<o:p></o:p>
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