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ANALYSE DES REPRESENTATIONS AUDIOVISUELLES<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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« Lesthétique du film », impression de réalité au cinéma, écrits de Metz.<o:p></o:p>
Audiovisuel : représentation filmique englobant image et son , mais la télé nen fait pas parti il sagit de 2 éléments séparés , représentation filmique et représentation dimage qui sallie . On parle daudiovisuel depuis les années 1930 ; accélération exponentiel nous sommes sollicités par beaucoup dimages , des le plus jeune age nous sommes confrontés avec des images , journaux, télévision , cest donc un composant majeur de la communication des êtres humains entre eux <o:p></o:p>
La représentation visuelle précède lécriture de langue, elle est plus ancienne, en même temps la communication visuelle a une spécificité qui est celle dutiliser des canaux de communication plus naturelle, elle peut être comprise sans enseignements spécifiques <o:p></o:p>
Analyser : décomposer les éléments dun ensemble, on mes décompose pour mieux les identifier, analyser cest important mais cest une opération mentale et la réalité ne se présente pas de cette manière, cest une opération compacte. <o:p></o:p>
Représenter : contient le sens profond du mot, aller dans la source linguistique du mot, refaire laction de présenter. La représentation est un mot général utilisé dans plusieurs domaines, rendre présent a nouveau quelque chose dune manière différente que la chose en elle-même, il y a beaucoup de représentations qui sont une mise en scène tel que le théâtre, le référent de la représentation peut être aussi bien réel ou imaginaire, toute représentation qui passe par le corps on les appelle « représentations fugaces » elles ne restent pas mais juste dans notre mémoire.<o:p></o:p>
Les techniques de la trace : laisser un signe quelque part, on va reconnaître une technique de la trace dune technique de la représentation par le fait quelle reste, dans la matière (support) cest ce quon appelle support de représentation. Pour quune trace soit tracer sur un support permanent dans le temps il faut une technique, un outil et un savoir faire.<o:p></o:p>
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ANDRE LEROI GOURHAN : « le geste et la parole » paléo ethnologue, dans son livre il commence à tracer les grandes lignes de lévolution de lespèce. Il essaye de déduire toute la structure des sociétés historiques. A partir de lhomo sapiens stabilité physique, néanmoins il y a un changement au niveau de la culture et du développement technique. Il y a des modifications adaptives au milieu ou chaque espèce vit : spécialisation chaque espèce va développer quelques capacités physiques pour être bon dans une technique, redressement de lhumain du au développement de la parole, la main devient de plus en plus capable de geste et accomplie dautres fonctions .Il développe alors des techniques manuelles, mais la vue est aussi importante dans la technique car on contrôle le geste. Il y a eu une mise en place de lutilisation des objets et des savoirs faire pour amener au développement dune culture : corps social .Lhomme contrairement à lanimal a peu développé des spécialisations au niveau physique mais surtout au cerveau , lhomme est alors spécialisé dans la généralisation car il est capable de tout faire , lhomme crée ses techniques en dehors à lextérieur de son corps qui se développe à un certain moment de son évolution ; le geste est laction de lhomme sur loutil . Il développe se corps social qui est la résultante dun ensemble de population et de lévolution de la mémoire collective « un savoir communiqué et transmis ». La communication est une communication de limmédiateté et de temps pour une transmission de savoir qui va constituer toute la culture qui est transmise par le corps social <o:p></o:p>
A un certain moment commence a apparaître les techniques de la trace, nous sommes a 35000 avant JC , on commence à trouver des signes ( sur les grottes, parois) , ce sont les premiers signes de communication tracés qui sont interprétés avec difficulté , ce sont des signes qui communiquent , cest la main qui trace , mais le visage contrôle, la vue guide le geste et le cerveau opère cest la vue qui a cette tache de diriger .Dans les techniques de la trace et dans toutes les techniques en général la vue est protagoniste quand on trace et quand on regardes les traces . la vue commence a être perçu comme un médium très important de communication , certains signes montrent une analogie avec des choses réelles il y a des signes relativement abstrait, restreint mais passage fondamental entre signe abstrait et signe analogique <o:p></o:p>
Abstrait : Il faut avoir un code de décryptage, toute représentation qui a une analogie communique immédiatement et directement grâce à cette analogie, au référent. on se sert de lobjet de référence pou comprendre le sens su tracé ce qui a voulu être communiqué , les 1er signes sont une forme décriture , la communication écrite reste dans le temps contrairement à la communication orale ; communication écrite : valeur esthétique et aussi une technique qui aboutit à lécriture <o:p></o:p>
Il y a un cheminement dans le développement de lécriture, il y a de gros changements qui sappuient sur signes analogiques mais aussi abstrait ; les 2 systèmes sont mélangés. Dans notre société il y a séparation entre ces 2 systèmes mais ils inter agissent <o:p></o:p>
Lart commence avec ce quon appelle lart abstrait, il se réfère plus au langage qua lart figuratif <o:p></o:p>
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Signes analogiques : quelque chose de proche, connu dans la réalité ce quon appelle un référent qui peut être précis et concret ou vague. <o:p></o:p>
Les représentations picturales sont avant tout utilisés pour communiquer avec 2 systèmes : analogique et non analogique, cest le système non analogique qui se développe pour arriver a des formes décriture actuelle , lécriture dans notre civilisation va devenir non analogique, elle se développe dans lespace , elle est linéaire, cest une écriture phonétique , le son est représenté en tant que tel , on ne représente plus la chose que lon veut signifier , on code les sons du langage du langage parle , on fait des conventions . <o:p></o:p>
A chaque arrivé dun nouveau média, il y a de nouvelle fonction, chacun doit prendre sa place dans la société et se libérer de ces anciennes fonctions que le futur média va occuper, il suit le même schéma <o:p></o:p>
Réalisme de la représentation<o:p></o:p>
Il ne faut pas confondre réalité et<réel et réalisme et réalité, « la représentation de toutes ses formes nest pas le réel » GOMBRICH ERNST<o:p></o:p>
La représentation est réelle, elle a sa représentation propre à elle (photo est pas réelle juste le personnage), on appelle réelle tout ce qui tombe sous lexpérience lors dun état de conscience que nous vivons au quotidien, nous vivons au quotidien 2 états de conscience : le réel éveillé et le rêve dans le sommeil <o:p></o:p>
Il est difficile de définir le réel mais il existe, la représentation par définition nest pas le réel, elle nest pas même pas une copie du réel dans le sens quelle nest pas une duplication, la représentation ne représente que certains aspects de sont référent réel <o:p></o:p>
Pourquoi il y a-t-il un courant philosophique qui nie lexistence du réel ? <o:p></o:p>
On peut dire quelle est la preuve scientifique que par ex une table existe, il ny a pas de preuve scientifique au delà de lexpérience que lon a. Chaque personne a la preuve de sa propre expérience du réel, ce qui permet lexpérience cest la perception, je perçois le réel par mes 5 sens, nous avons des expériences perceptives de ce que nous appelons réel et nous lions notre connaissance du réel à cette expérience. Nous percevons lobjet de la représentation, ce qui est représenté et cela nous renvoie a une expérience perceptive à des connaissances que jai, « la représentation nest donc pas une réplique exacte dune chose réelle mais elle est capable de nous faire lexpérience illusoire de la réalité » GOMBRICH <o:p></o:p>
Quest ce qui fait lanalogie avec le réel ? Nous percevons le réel a travers nos sens et connaissons ces caractéristiques, lobjet réel possède ces qualités, caractéristiques qui tombe sur notre perception réceptive. Comme je connais tout cela, lors de mon expérience personnel je reconnais donc je nai pas besoin de faire toute lexpérience perceptive je peux évoquer la conception globale dune chose à travers seulement une partie de lobjet (ex : le jaune évoque le citron, nos sens entre en action inconsciemment) <o:p></o:p>
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Rodolphe ARNHEIM, son livre « la pensée visuelle » avec létude de la psychologie de la perception. La perception est un acte intelligent, dans le sens que lintelligence guide la perception, il ny a pas de schéma cognitif qui soit capable de synthétiser les éléments qui nous permet de reconnaître cette perception, ce sont des schémas déjà interprétés. Naturellement chacun apporte des informations, notre culture a privilégié la vue et louie donc les représentations concrètes ont été élaborés sur la base de ces organes , il ny a pas encore la représentation olfactive , une perception est un indice de quelque chose qui est présent ou qui a été présent . Nous percevons un tas dinformations sans sen rendre compte, on absorbe des informations sen être conscient, en même tant on fait une sélection sur les informations pertinentes, cette sélectivité est une des 1er fonction de lintelligence de la perception, sélection de ce qui est utile. La diversité, le changement attire lattention dune manière générale, ce que nous voyons cest aussi une suggestion des autres perceptions et nous arrivons à la preuve que nous pouvons nous tromper <o:p></o:p>
Toutes ces fonctions qui sont un jeu dans la représentation du réel sont un jeu dans la perception de la représentation .La vue a été longtemps et même encore comme le médium principal de la pensée, comprendre et voir sont presque synonyme, voir cest en même temps connaître. Ce nest pas un hasard si les représentations ce sont manifestés sur le plan visuel, les représentations sur dautres organes sont plus tardives, ensuite récemment on commence a enregistré les sons. Aujourdhui nous avons transposé certains aspects de la vision et de laudition, on na besoin de très peu de traits pour reconnaître quelque chose cest la schématisation, nous sommes face a des schémas mentales qui permettent de reconnaître et ce qui compte cest cette représentation mentale qui se crée suite à une perception (ex : arbre on ne perçoit pas de la même façon un arbre, différent vert) <o:p></o:p>
GESTALT « lesprit pour raisonner doit accomplir 2 fonctions recueillir linformation et lélaborer », ces 2 fonctions ne sont pas séparables, les opérations cognitives (pensée) ne sont pas autre chose que la perception, mais sont daprès GESTALT, des ingrédients de la perception donc percevoir cest pensée, cest une opération de lintelligence. Avec cognitive je me réfère a toutes les opérations mentales qui interviennent dans ce processus de recevoir, emmagasiner linformation et pensée active cest à dire apprendre, toute action intelligente est une activité dons toute action perceptive est un comportement active <o:p></o:p>
ARNHEIM « voir cest créer des images, des représentations mentales », limage mentale se construit en conséquence de représentation visuelle par notre cerveau, la capacité dimaginer est la capacité de fermer des images sans stimulus externe. Les représentations mentales sont former par la rencontre de la perception visuelle ou par notre esprit, limage qui représente au delà de la perception à une activité intellectuelle importante, de même pour le rêve. Quand on rêve on a des images qui ne sont pas construit par un stimulus, le rêve est un autre état de la conscience : hors ces différentes représentations par image corresponde à des différents états du réel. <o:p></o:p>
Quest ce que limage ? Cest difficile à définir car on rentre dans le mental est celui-ci na pas un statut fiable, lévocation de toutes connaissances va se condenser dans une image <o:p></o:p>
Limportance de la perception quand on reçoit une communication audiovisuelle, par le visuelle certaines caractéristiques du réel passe par la perception, on complète ensuite par ce quon connaît , notre intelligence , donc laspect de complètement, joue beaucoup sur la représentation du cadre <o:p></o:p>
Champ et hors champ : le champ est un espace, délimité cest ce qui est véritablement sous les yeux de la perception visuelle, il y a une relation entre champ et hors champ et limage mentale est faite avec se complément de hors champ doù la relation, le hors champ est suggéré par rapport a ce qui est véritable à voir dans le champs. Dans le cinéma la relation champ, hors champs disparaît avec les mouvements <o:p></o:p>
Il y a des influences dans la relation champs et hors champs :<o:p></o:p>
- Il y a une condition minimale pour recevoir une perception visuelle : la lumière<o:p></o:p>
- On voit les formes par différence, si il ny a pas de différente forme dans le champ on ne voit que la couleur donc il faut que la forme se détache sur le fond, relation de la forme avec les fonds est obligatoire <o:p></o:p>
Il y aussi dautres conditions outre celle quon a vu lié à lespace pour la perception <o:p></o:p>
Lespace ne peut indiquer le temps de manière précise mais il suggère toujours sa propre relation au temps, dans la réalité lespace et le temps est indissociable .La dimension temporelle est suggéré par ce qui est présenté dans le champs mais les conditions de réception sont dans le réel donc le temps existe forcément, le récepteur utilise un temps pour sa réception aussi appelé temps de lecture de limage qui dépend de plusieurs facteurs. <o:p></o:p>
Cest lappareil photographique qui produit les images mais pas forcément car juste derrière il y a les hommes pour le faire fonctionner <o:p></o:p>
Réception mécanique : change la relation de lartiste, ce qui fait que le spectateur doit adapter son il selon le support. La photographie mémorise, transmet dune manière différente de la peinture. Pour la 1er fois dans les médias de représentation de limage, la relation entre représentation et référent réel change, la technique a besoin de la présence du référent réel pour représenter (contrairement au peintre) .Lessentiel de la photo est de ratifier ce quelle représente, le langage est par nature fonctionnel donc dans la photo le pouvoir dauthentification prime le pouvoir de la représentation. De nos jours nous sommes en train de changer cet élément de représentation, on peut reconstituer des personnes et les faire percevoir comme si elles étaient réel. Le statut de la relation entre réfèrent réel et représentation est a nouveau en train de changer car les ordinateurs nont plus besoin de référent pour représenter , il y a eu une époque ou le pouvoir dauthentification a primé cest de linvention de la photo à nos jours , la photo a été inventé en développement artistique ce qui nest pas le cas du cinéma qui est inventé dans la poussée scientifique , la perception dune photo face à la perception dune peinture est différent , donc lillusion du réel a fortement augmenté <o:p></o:p>
Le cinéma est la vie car ce qui est envie est en mouvement, lillusion du mouvement donne un réalisme car quelque chose bouge, cest le temps présent <o:p></o:p>
Le mouvement a besoin dun temps pour se développer, avec le cinéma le spectateur nest pas libre par le choix de lecture, cest le cinéaste qui limpose.Le cinéma va assez tôt rejoindre la scène théâtrale pour devenir le cinéma de fiction<o:p></o:p>
Au départ on voulait comprendre par ex le mouvement des chevaux (voir cinéma muet) <o:p></o:p>
La variation du tournage a une conséquence sur la projection, création du ralentit ou de laccélération<o:p></o:p>
Le projecteur modifie le résultat filmique, cétait au début de laventure, maintenant on modifie le temps du tournage ou au montage, le cinéma permet de rendre la vue plus puissante car le rendu est difficilement perçu par lil, le mouvement en lui-même est ce qui caractérise le cinéma, il est immatériel, une matière crée le mouvement <o:p></o:p>
Lillusion de perception est donnée complètement, 100% de qualité visuelle, cest le cinématographe qui nous donne toutes ces qualités.<o:p></o:p>
Christian Metz évoque les indices de réalité et les différents degrés de ces indices, au cinéma le degré de fidélité est très élevé<o:p></o:p>
Le temps au cinéma commence à être présent : <o:p></o:p>
Réception cinématographique : conditions particulières, immersion dans une salle sombre, cette vision en salle à un antécédent proche : le théâtre, représentation collective en même temps un spectateur individuel.<o:p></o:p>
Cest un processus psychologique particulier et très important, une fois quune habitude de projection est prise, elle se poursuit ; le spectateur va soublier et oublier la condition réelle (cest-à-dire la salle de cinéma) et on est projeté dans lécran.<o:p></o:p>
Cest le cinéma surtout de fiction qui engage un nouveau langage ; langage cinématographique (basé sur des outils), différent de la langue parlée <o:p></o:p>
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La condition psychologique du spectateur est aidée par sa condition physique dans laquelle il se trouve.Forme complexe didentification, dabord celle avec la caméra ; lil, la perception visuelle est celle de la caméra <o:p></o:p>
A ses débuts, le cinématographe est perçu comme lil très puissant, la capacité de lhomme a voir se transforme.<o:p></o:p>
La 1er identification : il/caméra, point de vue pour regarder réel, expérience même dune vision <o:p></o:p>
Adhésion audiovisuelle : <o:p></o:p>
Au cinéma on ne raconte pas tout court, on raconte dune certaine manière ; mise en scène choisie<o:p></o:p>
Photogramme : unité technique <o:p></o:p>
Lunité minimale au cinéma est un plan : ce qui est enregistré en continuité temps réel, temps filmique.Entre 2 plans, on perd le contrôle du temps réel, entre le plan 1 et 2 le temps filmique est continu <o:p></o:p>
Dans le courant réaliste, on a tendance à ne pas couper le plan pour certifier ce quil sest vraiment passé, la représentation visuelle au cinéma est représentée par le temps filmique. <o:p></o:p>
Le cadrage est fondamental à lélément de base, chaque média hérite du média précédent.<o:p></o:p>
Le média élabore son langage lorsquil se détache du média photo. Entre le 1er film et les suivants, il y a une modification dans la façon de travailler, gérer les raccords de plans <o:p></o:p>
Les réalisateurs vont comprendre les autres possibilités du cinéma avec la mobilité de la caméra, cela éloigne le cinéma de photo.<o:p></o:p>
Cette illusion du mouvement : <o:p></o:p>
La mobilisation de la caméra peut être faite de 2 manières<o:p></o:p>
- Bouger la caméra grâce aux outils mobiles <o:p></o:p>
- Comprendre que lon peut donner une cohérence des éléments filmés <o:p></o:p>
Griffith et Eisenstein, père du montage, Eisenstein prend conscience du montage en regardant des pictogrammes japonais, on prend des éléments pour les mettre en série il pense que lon peut faire la même chose au cinéma, dans une série organisée, un élément prend une signification particulière au milieu dune série organisée <o:p></o:p>
La signification dun plan au cinéma nest pas seulement ce que le plan dis lui-même mais aussi sa place dans la chaîne, séquence. <o:p></o:p>
Position que le plan occupe dans la série : invention du montage, structure du montage qui donne sa ressemblance au langage, cest la plus grande découverte même encore aujourdhui , cest une prise de conscience<o:p></o:p>
Le multimédia succède au cinéma, la structure linéaire a évolué avec lintroduction du DVD, vidéo dans les foyers, on choisit notre lecture, dans le multimédia, il y a linteraction différente pas possible avec le cinéma.<o:p></o:p>
Le montage de Eisenstein est dit symbolique (non réaliste) , on peut être dans une tendance réaliste ou dans une tendance à la Eisenstein ou la signification devient plus forte <o:p></o:p>
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La diègèse ou lunivers diégètique <o:p></o:p>
Le cinéma va commencer à raconter dans le document ou cinéma de fiction, dans les 2 cas il y a une illusion de la réalité<o:p></o:p>
Temps de narration filmique, tous ces éléments qui constituent le film appartiennent à lunivers diégètique, on raconte au spectateur lhistoire dans lespace temps, le spectateur se projette dans la diègèse du film.<o:p></o:p>
Bine que lil du spectateur sidentifie à la caméra, dans lunivers diégètique le spectateur sidentifie aux personnages de lécran.Processus psychologique de transfert qui cette fois se projette dans le personnage. Lexpérience cinématographique est une expérience daltérité qui ressemble un rêve, notre conscience est projetée dans une autre réalité <o:p></o:p>
Cinéma documentaire : Robert Flaherty père du documentaire aux USA et Dziga Vertov père du documentaire en URSS <o:p></o:p>
Flaherty : les nuits dans Nanook en 1922<o:p></o:p>
Flaherty influence le cinéma documentaire et ethnographique, il rencontre des esquimaux et en fait un documentaire. La méthode de Flaherty : manière de réaliser, il filme lui-même et simprègne de la réalité, il construit son film avec les esquimaux, la vie quotidienne est retranscrite à lécran, cette méthode donne une sensation réaliste et naturelle donc montage réaliste <o:p></o:p>
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3 niveaux de compréhension dun film : <o:p></o:p>
- Analogie photographique<o:p></o:p>
- Signification, la narrativité crée par la diègèse<o:p></o:p>
- Ensemble de symboles, expression du rythme par le montage, langage du cinéma <o:p></o:p>
Dziga Vertov (représentation non réaliste), intéressé par le réel, il met en scène des acteurs, à travers son film « lhomme à la caméra », il rend hommage à lil devenu caméra.Le cinéma en URSS est perçu comme un art majeur par Lénine, il y a un soutien politique et administratif, il y a une grande liberté dans le sens des images avec lui.<o:p></o:p>
Selon Vertov, le cinéma est un moyen de voir la réalité différemment, il film des petits morceaux du réel pour montrer comment lil de la caméra peut nous montrer quelle nous fait voir ceci différemment.<o:p></o:p>
A partir dune représentation réelle, on peut faire surgir des vérités sur le réel, cinéma vérité <o:p></o:p>
Ne pas oublier que le cinéma est une représentation, une illusion, cest un art.<o:p></o:p>
La mise en scène est de différents niveaux, elle peut avoir un sens théâtrale (cinéma de fiction), ce niveau là certains cinéma peuvent sans passer comme le cinéma documentaire, quand on parle de mise en scène on parle de langage.<o:p></o:p>
Dans le cinéma muet le son est représenté par hallucination (à travers des éléments producteurs de son) mais grâce au rythme des images, au montage, sensation auditive.<o:p></o:p>
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Le passage au son <o:p></o:p>
La représentation du son (dans la technique de la trace) pouvait se faire de manière graphique avec la notation de note, dans la deuxième moitié du XXème siècle, des instruments mécaniques, phonographique.<o:p></o:p>
Le cinéma muet, a crée son langage propre, résiste à appliquer cette nouvelle invention qui permettrait dassocier limage au son <o:p></o:p>
1er raison : artistique car le cinéma est déjà un art, cest lart de la narration par limage en il communique par langage universel, limage na pas de barrière linguistique, tout cela nest plus possible du moment que le son sassocie à limage, le son en tant que parole arrive avec son moyen de signification mais il y a un problème dans le cinéma parlant (bruits, musique, paroles).le bruit ne dérange pas cela permet de sapprocher du réel ajouter un bruit à limage donne du réalisme or lart cinématographique de lépoque e veut pas être tuer par la parole , 30 ans après sa création certains disent que le cinéma est mort avec la parole (Eisenstein).<o:p></o:p>
Tout ce qui apporte plus de réalise met en danger le cinéma en tant quart, la parole conditionne limage, limage est plus coincée avec la parole car besoin de temps pour se développer.<o:p></o:p>
La musique est un héritage du Muet, elle avait fonction daccompagner le fil en donnant une atmosphère, elle est entrée comme accompagnement des images, elle nest pas dans la diègèse car elle ne fait pas partie de la représentation, la musique est autre niveau de signification, un moyen de communication au niveau émotionnel, on écoute la musique dune certaine manière en fonction de notre culture <o:p></o:p>
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Perception auditive <o:p></o:p>
Un son est immatériel, cest un indicateur de la matière, son produit par une source sonore matérielle, il se développe sur la notion de temps il indique lespace car il indique une source que lon localise.Depuis la reproduction du son on est dans lécoute du second niveau. Dans la représentation du son au cinéma, ce qui importe cest la relation image et son, cest une association qui crée une interprétation <o:p></o:p>
Au cinéma on peut avoir la source représentée à limage donc le son fait parti de lunivers diégètique.<o:p></o:p>
Dans les années 20, on parle avec insistance du cinéma sonore, il y a un autre problème, les acteurs muets ne sont pas forcément des acteurs parlants, ils sont des acteurs du visuel, lacteur muet a déployé des moyens gestuels pour communiquer, théâtralisation gestuelle (Chaplin) <o:p></o:p>
Lintroduction du son est progressive (extrait de chantons sous la pluie) <o:p></o:p>
Au début du cinéma parlant, la post synchronisation va émerger pour permettre une meilleure qualité, musique Off est conservée dans le film mais il y a un autre son Off cest la voix Off utilisée dans les documents.<o:p></o:p>
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Christian Metz e la sémiologie <o:p></o:p>
2 catégories de signification : image et son <o:p></o:p>
Limage reproduit lintégralité des mouvements, de même pour le son mais il y a une différence entre lécoute du 1er niveau et du second, ce nest pas une copie parfaite du mouvement <o:p></o:p>
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votre commentaire -
MEDIA ET COMMUNICATION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Alain Ehrenberg, « lindividu incertain » essai en 1995, met en évidence une forme de décomposition de la société contemporaine en parallèle le rôle des médias.<o:p></o:p>
Pascal Blanchar, ce qui fait lactualité aujourdhui, est la difficulté qua la France dintégrer le passé colonial ou post colonial, « fracture coloniale »<o:p></o:p>
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On ne peut pas séparer lorchestration médiatique de ces phénomènes liés au simple fait que si les hommes nont pas de mémoire lhistoire en a. En lespace de 35ans, la société a évolué de manière singulière dans ces modes de sociabilité, la façon dexprimer les liens sociaux a évolué sous linfluence dun sociologue psychanalyste qui a annoncé comme étant une crise de la culture, communication et sociabilité en 1970. Paradoxalement lavancée des technologies de linformation et communication, au lieu de facilité a fait voler en éclat, éclat marqué par des stratégies communautaires qui ne sont que lindice dune fragmentation sociale. En 1970 la distinction quon faisait dune perspective marxiste, entre société et culture se trouve nuancé <o:p></o:p>
Société : hétérogénéité des individus, distinction<o:p></o:p>
Culture : homogénéité, rassemblement <o:p></o:p>
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Il y a aujourdhui avec la venue des minorités culturelle, une hétérogénéité de la culture donc la culture nest pas un facteur dhomogénéité sauf pour des groupes humains constitués.la rencontre entre différente culture est source de richesse.<o:p></o:p>
Tous les phénomènes de scénarisation de célébration mémorielle (but rappeler le souvenir de quelquun), la multiplication de ces cérémonies faisait un immense décor de mémoire.Les mouvements de réunion collective destinée une célébration collective, naissent et se développent dans un contexte économique, sociale et culturel de crise , ce qui a suscité en terme de célébration collective orchestré par les médias au 11 septembre, les modèles avaient été construits et transmis bien avant, dans une occasion qui signé par lAmérique au moment du sida. <o:p></o:p>
Ces modèles sont une pratique sociale et spectacularisation du lien social, modèle de mise en scène du collectif qui avait fait leur preuve dans une situation antérieure.<o:p></o:p>
Ce sont multipliés à partir des années 90, des célébrations collectives de deuil, comme une espèce de mortification collective, nos sociétés nont pas cessaient de redire comme une incantation quil fallait grader la mémoire.<o:p></o:p>
Aujourdhui peut être on se dit quil sagissait dexpier une mémoire collective dans laquelle au 1er plan se trouvait la figure de lautre, létranger, du différent.On peut se demander si cette exploitation et une exploitation du mémorielle collectif qui est une pratique conjuratoire.<o:p></o:p>
Se pose la question de létrangéité au sein de la société pour se rapprocher de lidentité, tout ce qui relève de la problématique de lidentité est en cause, identité sociale, culturelle, sexuelle.<o:p></o:p>
A cela sajoute le rôle, la place qua pris lesthétique, le look. Toute cette énorme machine narcissique na cessé de se développer aujourdhui avec des effets dont on risque de mesurer les conséquences dans 10ans.Brouillage entre privé et public (blog sur Internet, émission télé réalité), on ne peut les éviter.<o:p></o:p>
Le narcissisme ambiant oblige à 40ans, avec la chirurgie esthétique, les produis de beauté Il y a une soumission qui part dun modèle de corps parfait de jeunesse, on peut et doit vivre avec un peu de narcissisme en soi, le pire est de ne pas être narcissique en soi mais en avoir trop cest sengager dans une course qui font de nous des stars, gens artificiels, derrière cet artifice il y a un creux, un vide.<o:p></o:p>
Etant donné lincertitude dans laquelle les individus évoluent, ils ont besoin de croire quils sont « aimables », (milieu familial, social), tout cet ensemble ne fait que fortifier limage, mais aussi les obligations et contraintes.<o:p></o:p>
Se pose la question, est ce que je vis vraiment ma vie, est ce que je ne vis pas par précuration et si cest le cas qui me donne ces précurations ? <o:p></o:p>
Cette narcissisation, de manière significative au niveau des médias, produit des modèles esthétiques qui sont aussi des modèles culturels.<o:p></o:p>
Au cours de lannée 2003, on va voir et rendre public « vogue homme internationale », TCHADORE avec en couverture le champion de boxe avec dans sa bouche un ensemble de 120 diamants de chez quartier, cela est passé totalement inaperçu, si je montre cet exemple, cest pour montrer à quel point à la fois la fracture sociale révélé comme la fracture coloniale infiltre des domaines de représentations par excellence, récupéré sous le couvert de lesthétique du luxe.<o:p></o:p>
=) Il y a toute une catégorie de la population issus de milieu défavorisé, dont les origines et culture ne sont pas celles de la terre, il y a un déplacement vers le luxe, à la fois une histoire sociale, culturelle et une mémoire et la marque de linfiltration de lart et de la culture au sens restreint, on ne lattentait pas et il sert décran et de filtre.<o:p></o:p>
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Fulchignoni 1969 =) cinéaste, sociologue, directeur des médias de LUNESCO, cest le 1er qui se soit posé les bonnes questions sur le destin de laudio visuel dans la société, il publie la « civilisation de limage » 1969, réflexion sur le rôle des médias.<o:p></o:p>
A partir de la 2ème moitié du XXème siècle, une civilisation de limage se met en place, cette civilisation ne va pas que marquer la montée en puissance des moyens et supports de laudio visuel mais elle va signer limportance de limage que lon peut avoir de soi même.<o:p></o:p>
Milan Kundera =) « limmortalité », il pense que les médias sont au service du pouvoir : culture collective de masse : imagologie.<o:p></o:p>
Imagologie =) une idéologie est un système de contrainte de la société contemporaine, il repère les liens qui saffirment au fil du temps qui relie le pouvoir politique et médiatique. Les imagologues existaient avant la création des puissantes institutions, aujourdhui limagologue ne dissimile plus son travail au contraire il lexplique.Limagologie a remporté une victoire sur lidéologie.Il met aussi en relief la diversité des pratiques dusage de limage, celle-ci va à partir des années 80 devenir une culture collective.<o:p></o:p>
Avec la fin du 20ème siècle, on arrive à une apogée de ce quon peut appelé le temps de narcisme, il va saccentué avec linvasion dans le voilier, aussi marquante que le tourne disque qui devient une sorte de miroir illusoire de sa propre pensée avec tout une dimension auto érotique indiscutable.Le paradoxe simpose très vite, en même temps que la demande « de pouvoir voir lautre et être vu » est très claire. (Blog, webcam), ce tout à lécran marque aussi limpérialisme dune image de lhomme et de la femme dite post moderne.<o:p></o:p>
Sinterroger sur les modes de technique aujourdhui cest voir lévolution, les nouvelles technologies servent de pouvoir de leurre, elle instaure lillusion dans la communication et linteraction.Les médias de communication, lordinateur, technique et appareils associes au technologies nouvelles deviennent rapidement ce que Jean Baudrillard a appelé « un exposant social ».<o:p></o:p>
Ce qui est à faire, le look sont des facteurs déchanges (stratégie de lapparence) = maîtriser un spectacle de soi même (aussi dans les entreprises), cela favorise certaines formes de discrimination : espace où lon peut tout montrer « les stratégies fatales ».<o:p></o:p>
Baudrillard fait le procès de la société de consommation, de sa consommation de lapparence/ théâtralité médiatique politique, social, dévoilement du corps.Cest ainsi que lon pourra parler de lavènement et de laffirmation de ce quon appel LODIO VISUEL (honte du manque de pudeur).<o:p></o:p>
« Les stratégies fatales » sont publiées en 1986, aujourdhui et depuis longtemps on assiste à des télés visuelles avec des réalités shows. <o:p></o:p>
Il y a une conversion hystérique du social :<o:p></o:p>
- Lhystérie est par définition une maladie de théâtralité, une atteinte qui se caractérise par une tendance majeure jusqu'à la pathologie, une tendance à faire son cinéma<o:p></o:p>
- Lhystérie atteint le corps du sujet et elle touche le corps en ce lieu précis de son existence qui est celui de se sexualité et de toute lhistoire que peut connaître un corps par rapport à la séduction<o:p></o:p>
- Lhystérie est une maladie de genre qui atteint surtout les femmes, lhystérie quil sagit dune femme ou dun homme est de nature à semer le doute en lautre sur une question fondamentale qui est celle « de lidentité sexuelle ». Cette conversion hystérique social cest une mise en accusation et conversion dune sorte de pathologie collective, cest la mise en relief dun règlement du social caractérisé par la toute puissance du sein des interactions sociales de lapparence, en résonance dans lexpression du look, et cette version de lhystérie sociale va donner aux interactions une sorte de règle implicite ou il est clair quil ny a pas de rencontre si il ny a pas capacité, pouvoir de séduction.<o:p></o:p>
La TV va devenir lespace privilégié de cette conversion de lhystérie sociale.<o:p></o:p>
La TV est le principal mémoire, miroir de série dévénement passé, elle ne va pas cesser du produire de souvenir, dinscrire et de laisser des traces.<o:p></o:p>
La TV et le magnétoscope vont engendrer des pratiques singulières et familières centré autour de lenregistrement. Le film TOMMY, est un essai sur à la fois ladolescence et relation parental/ enfant.Cest une critique sur la société américaine, la façon dont lAmérique a utilisé les médias de masse en particulier la TV.<o:p></o:p>
Rapport entre voir, toucher, manger, cest donc une période où la TV à sa façon reflète létat davancement dune société et contribue à construire cette société. <o:p></o:p>
Le corps est séquestré et en même temps il devient une source de préoccupation, limage du corps na jamais était lobjet dautant dattention, dune mise en scène théâtralisé, cest aussi bien le corps de lhomme ou de la femme, de la beauté et de la santé.<o:p></o:p>
On oublie trop souvent le fait que au moment où éclate de manière choquante la pandémie du sida cest au moment où il y a une érection du corps objet, carte visite dune image esthétique.Durant la pandémie du sida « corps » et « sexe », objets quon ne peut toucher sans que soit remis en cause lintégrité de notre santé en terme de maladie ou de mort.<o:p></o:p>
Le sida met comme une mise en accusation des catégories de population, une minorité de couleur de peau, mise en accusation de différences ethnologique.<o:p></o:p>
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Le temps de narcisse est un temps qui se développe au moment en France, ou il y a un processus dindividualisation, il sagit en tant quindividu dassurer son propre destin, plus de possibilité de se tourner vers les cardes institutionnels qui nous protégez, nous donnez un sentiment dappartenance collective. Il ne faut en aucun cas mépriser ce qui sinstalle dans les médias, en particulier les réalités shows, ils ont une fonction indiscutable, ce sont des symptômes de létat et de lévolution de nos sociétés, ce sont les signes témoins de la France de notre désir à la fois convoité et haie, tous les modèles socio culturels et institutionnels qui existent aux USA. <o:p></o:p>
Nous sommes malgré nous entraînez dans des formes de placage de modèle culturel, on assiste aujourdhui à un décalage concernant les applications des usages, des néo technologies , tout à fait analogue à celui quon a connu dans les années 70-80 par rapport aux pratiques de laudio visuel.<o:p></o:p>
Il y a une liberté dans le sens dune créativité possible aux USA quil ny ai jamais eu en France, grande liberté dinvention de recherche, quantité de moyen mis à disposition pour la recherche.Ce décalage ont le ressent aussi pour le développement des technologies dites nouvelles dinformation et de communication, du coté de linfographie, lAmérique se dispute un certain nombres dinfographistes français.<o:p></o:p>
Les modèles américains, les produits culturels des USA ont une capacité daccrochage.<o:p></o:p>
· La culture est un secteur de la vie culturel particulier, la transmission nécessite un minimum de complicité, on nest pas toujours capable didentifier quels sont les facteurs de cette identité. Aussi bien dans les secteurs de lart que dans les secteurs industriels, la question dimage de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>
· Coté communication, un certain nombre déléments qui rentre en tant que composante de notre individualité prenne de plus en plus dimportance.<o:p></o:p>
· Une voix ça se travail, les muscles de notre vocalisation se travaillent mais en même temps si la voix est une carte didentité sonore cest aussi lun des meilleurs support phonique dun jeu identitaire<o:p></o:p>
Comment nier que la voix nimplique pas toute une corporéité du langage, il ny a pas de voix sans corps, il y a incontestablement à cause des clichés répétitifs que lon trouve dans les représentations sociales de la voix des décalages majeurs.<o:p></o:p>
Il y a des schémas sonores de représentation du sujet (histoire de la voix, confusion avec un homme robuste, grand et Mr Geoffrey) <o:p></o:p>
Nous avons une quantité de clichés qui nous ont était transmis à travers lhistoire, lévolution de la création qui est un domaine, celui du champ.<o:p></o:p>
A travers des émissions, chansons vont se transmettre, attaché à des rôles sociaux, des types de voies, des genres aussi bien masculin que féminin.<o:p></o:p>
Il y a un domaine dans lequel on a su distribué très tôt des voies et à travers ces voies, des rôles : cest lopéra.<o:p></o:p>
A partir des années 50, au lendemain de la seconde guerre mondiale, il y a des certaines femmes qui vont harmoniser à représenter des voies essentielles que ce soit en chant ou de lentretien de linterview, de la communication ou conversion à la radio.Cest au cours de la 2ème G.M, quune voix va se faire entendre à la radio, les radios vont constituer un support de communication privilégié.<o:p></o:p>
Quand on est dans la souffrance, solitude, une voie prend une dimension singulière. <o:p></o:p>
Cest un des domaines de la vie humaine où la question de différence de sexe se pose, de manière éclatante. Les hommes nous voila pris un jour dans les moments de lado dans un filet, ce quon appelle la Mue.<o:p></o:p>
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1874 : « lart poétique », courant du symbolisme qui se développe, Verlaine<o:p></o:p>
1871 : Rimbaud écrit un sonnet « voyelle » <o:p></o:p>
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=) para langage : tout ce qui reste ou quil règne du langage lorsquon ne considère plus son sens et son contenu mais la manière dont il sactualise dans le langage.<o:p></o:p>
La mue cest ce quon dit pour un serpent, cest une perte, dépouille, les hommes sont dépouillés dune voir première en même temps quils perdent leur enfance.Cest une rupture sociale<o:p></o:p>
Hypothèse : parce que lhomme perd sa voie, il la recherche, la poursuie entre les grilles dune portée musicale.<o:p></o:p>
Castration =) manière de maintenir cruellement une sorte de paradis car une enfance est toujours un paradis. <o:p></o:p>
Une voix est faite dun certains nombres dattributs qui fondent sa personnalité, son identité (réelle, sexuelle, victime). La voix a 2 aspects : <o:p></o:p>
- Voix comme indice dune personnalité : qui je suis, doù je viens, comment jai étais élevé<o:p></o:p>
- Voix comme indice de létat et de la nature de nos émotions <o:p></o:p>
Les ruptures sont de indices précieux tel que la stabilité dune personne, sa capacité à tenir face une adversité.<o:p></o:p>
Les variations auxquelles sont soumises les voix, ont une importance particulière pas simplement au niveau communicationnel mais dun point de vue méta communicationnel (communication sur la relation). <o:p></o:p>
La voix a mobilisé toute une technologie pour détecter le mensonge.Lidée quil y a une voix de la vérité, du mensonge est une idée qui se prolonge aujourdhui.Parmi ceux qui vont faire avancer les études sur la voix déterminante, il faut compter des chercheurs anglo saxon, « Klaus Schener » , ces 1er travaux commencent au début des années 1970.<o:p></o:p>
1970 =) aux E.U développement des recherches de la communication non verbale. Il y a un lien entre les recherches sur la communication non verbale et verbale, cest au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que se situe le para langage.<o:p></o:p>
Une attention particulière était porté à la voix y compris dans les échanges quon savait écouté, il sagissait de ne rien laisser passé dans sa voix.Les travaux véritablement scientifique se sont fait en 1970 notamment en raison de léquipement disponible.<o:p></o:p>
Principaux traits qui caractérisent le para langage :<o:p></o:p>
- la hauteur de la voix =) désigne les parties dune séquence verbale dans lesquelles votre voix change de hauteur<o:p></o:p>
- lintensité =) les moments où la voix augmente le volume car ce qui se rencontre dans notre discours mérite dêtre sortie comme un diamant sur le plan sonore <o:p></o:p>
- le rythme =) ce nest pas la vitesse, cest quelque chose sue lon saisie sur la durée, la vitesse on la saisie dans linstant<o:p></o:p>
les chercheurs ont cherché toute une série deffets et dans cette série rentre les effets de larynx rentre dans ces effets les enrouements, ces effets sont liés à la contraction de la gorge et qui donne une voix éraillée, ces moments déraillement ont été considérés comme des moments clés.<o:p></o:p>
La voix cest ce qui nous conduit au fredonnement, chant, à la musique, cest la 1er et pour certain le seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.Donc la différence du sexe passe par dun coté la perte dune voix denfance pour les hommes et du coté du féminin la continuité dune voix denfance.<o:p></o:p>
Si la psychanalyse a inventé le complexe doedipe et quil vise en particulier les garçons, ce nest pas au hasard, les rapports qui unissent la voix et lidentité sexuelle sont des rapports déterminants.<o:p></o:p>
Freud =) a écrit « lanatomie cest le destin » et dans cette idée il semble dire que selon le sexe qui nous est donné à notre naissance quelque chose dans notre destin se trouve déjà tracé.Il écrit aussi « toute psychologie est aussi une psychologie sociale ».Dans la formule lanatomie cest le destin », il faut y voir le destin que trace politique, société et culture avant même que nous puissions en décider nous même.La société, les sociétés avec des nuances particulières, ont des attentes dans le rôle masculin et féminin que doivent remplir les individus. <o:p></o:p>
=) A travers « la transsexualité », la question du féminin et masculin, la question danatomie auquel aucun un individu pourrait échapper, prend des nuances singulières, un choc.Cette dimension sociale qui fonde le destin dun individu anatomiquement déterminé, il ne faut oublier que tout lappareil phonatoire, système que représente nos cordes vocales, au fil de notre croissance, cet appareil est façonné, tout cela rentre dans ce quon peut appelé notre anatomie donc ce quon est capable de produire phonétiquement.<o:p></o:p>
Notre voix est aussi un des facteurs dominants de notre propre histoire. Lunivers du sonore est habité par autant de clichés que lunivers visuel, schéma pré fabriqué socialement et culturellement.<o:p></o:p>
Donc notre vie est soumise au même titre que notre apparence physique, socialement et culturellement orchestré, attente vis-à-vis du comportement, dans la communication et linteraction. Dans lunivers sonore ; comme dans certain autre, on considère que tout ça est artificiellement construit, les femmes ont une stabilité que les hommes nont pas, ils doivent accepter leur moment de chaos. La mue, survient au moment où se manifeste les signes de ce qui relève de la virilité ou féminité, où moment où le corps se transforme cela donne à la voix une corporéité, une intégration à la voix.<o:p></o:p>
Il faut des circonstances particulière pour quun homme entende surgisse une voix qui est la voix dun enfant alors que la femme a toujours à disposition cette voix qui na jamais cessé de flirter avec lenfance.ce sont les différences sur lesquels la communication humaine a fondé : ses normes et règles.<o:p></o:p>
Il y a à la fois toute une grammaire et vocabulaire comportemental associé à tout les jeux, possibilités des voix des hommes et femmes sauf une maîtrise absolue, la voix va être un des organes les plus sensiblement affectable, elle va se faire consciemment ou inconsciemment lun des supports privilégiés dexpression, de diffusion, de marqueur sonore témoignant de la gamme des émotions possibles même lorsque le corps est sous contrôle, quon doit garder un comportement attendu malgré cela, cest la voix qui va trahir.<o:p></o:p>
La voix en tant que communication va porter les signes majeurs dun climat dans linteraction, elle va servir consciemment ou inconsciemment à réguler certaines situations sociales et donc cela signifie quune attention particulière est portée à la voix.<o:p></o:p>
Au même titre quon sarrange avec notre corps, on sarrange avec notre voix.Il y a une sorte de contact narcissique avec lindividu et ses reflets (visuel, sonore), on sarrange pour arriver si ce nest à saimer, au moins à saccepter.<o:p></o:p>
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Les supports de cours de Joel Ronez sont dispo là!
Je n'ai pas recopié ces cours sur ordi, donc si quelqu'un les a... qu'il n'hésite pas à me les envoyer !
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Cours 1
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Problématiques
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Quelle place lindignation, la compassion, mais aussi lattendrissement, la révolte ou la réaction identificatrice laisse-t-elle à lintelligence, à la réflexion et à laction, lengagement qui sen suit ?<o:p></o:p>
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Les Images de souffrance appellent-elle à la Réflexion ou à lAction ?
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ð Quelle représentation [réflexive, analytique] nous formons nous de ces images, de lévènement à travers ce type dimage.
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Ne rendent-t-elles pas problématique une juste représentation ? Sont-elles éclairantes à idée correcte ? Ou rendent-elles la juste représentation difficile ? <o:p></o:p>
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ð Quel lien les représentations de latroce établissent-elles avec le texte ou la voix qui laccompagne ?
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Une image est toujours accompagnée dun texte, que ce soit une légende, un commentaire ou une « voix-off ». Et quand le texte est absent, cela signifie quand même une volonté particulière du réalisateur ou du diffuseur.<o:p></o:p>
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Le texte induit notre adhésion ou notre rejet
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ð Comment penser la réaction deffroi ?
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Effroi : Etre effrayé par une scène, être paralysé : suspend de ses capacité interprétatives.<o:p></o:p>
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Lémotion face aux images dactualité
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Accumulation dimages choc qui pourraient heurter les « personnes sensibles »
Contradiction : blasés par les images à moins de réaction à Accoutumance à lirreprésentable.
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Anthropologie :
Deux formes dendurance :
- à la douleur physique
- face à la représentation de la souffrance
La première a diminué, alors que la seconde a beaucoup augmenté.
A tel point quon se demande si la vision dimage choc ne fait pas naître en nous un certain plaisir à voir lhorreur
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Les images sont actuellement en charge de gommer, daffaiblir, la violence de la guerre, maladie, mort, folie <o:p></o:p>
Créent-elles toujours un effet de dévoilement, de prise de conscience ? Non, mais cela a pour effet de reculer la présence de tous ces maux <o:p></o:p>
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Jamais les images nont été aussi violentes, et jamais leur effet na été aussi faible.
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ð Quel est le pouvoir des images, comment nous affectent-elles ?
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La photo aujourdhui
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Milieu effervescent :
Développement économique et culturel spectaculaire.
Des lieux : festivals, magazines, galeries, écoles, études, formation, Musées
Dans léconomie : augmentation des prix et des ventes publiques
Dans les usages : Augmentation des pratiques et surtout, diversification des moyens et des objets :
§ appareil argentique, numérique, téléphones
§ utilisé par la police, les géographes, les pro et les particuliers.
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Photo dactualité : Catégorie photo / vidéo est en train de sestomper : photo de film ; vidéo sur photos
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Laurent Greilsamer : « souriez ! Vous êtes filmé ! »
Ex : attentats de Londres : images individuelles.
Ni pro ni amateurs à « ils filment comme ils respirent »
- « Lusage privé de limage met en cause le statut du photographe professionnel »
o « amateur » : non sens
- « Limage nest plus un objet politique dès lors que tout est photographique »
- « Cette image perd sa vertu » plus de puissance symbolique ni morale à tout et nimporte quoi
- « Comme si limage était, par nature, virtuelle » à plus de consistance (numérique) à pas de corps
- « Ni document, ni preuve, une image sans conséquence »
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Le floutage de limage dactualité
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Droit à limage à code civil
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3 avril 2006. Le Monde : Pascal Santi
Images de casseurs anti-CPE à dans « Match » à veut assumer la publication et donc pas flouter.
AFP floute car elle veut respecter la loi.
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Mais selon les médis, lattitude est différentes à attitude par rapport à la violence nest pas la même.<o:p></o:p>
ð La loi ne précise pas la nature de la violence à flouter ou non <o:p></o:p>
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« photo-torche » : « le photographe nest pas un symbole de vertu, de moralité. Il rend compte de leffet de sidération, de paralysie à porte de la conscience périphérique. Uniquement »
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« La Madone de Baltalah » par Hocine Zaourar
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<v:rect id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 1.65pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 180pt; WIDTH: 261pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 126pt"></v:rect>
Image même de la souffrance à Symbolique de la seconde guerre dAlgérie à Image de guerre civile. Accusée de trucage, de mise en scène, trop parfaite pour être vraie, registre iconologique de la vierge en pleur, dans le monde Arabe
La légende comportait une erreur : se ne sont pas ses fils quelle a perdu, mais la famille de son frère.
<v:shape id=_x0000_i1027 style="WIDTH: 179.25pt; HEIGHT: 128.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="madone%20de%20baltalah" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.png"></v:imagedata></v:shape><o:p> </o:p>
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La femme a porté plainte (sous la pression de son gouvernement et de sa famille argent) pour atteinte à limage. 5 ans de procès, non lieu mais Zaourar est interdit de photo en Algérie.
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- Ma suspicion, le doute entoure limage. Mise en cause car fragilité de limage de lActualité à déformation.<o:p></o:p>
- Limage ne vaut que par rapport à sa légende à justification mais remise en cause aussi.<o:p></o:p>
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« Le cauchemar de Darwin » de Sauper. Documentaire.
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<v:shape id=_x0000_i1028 style="WIDTH: 252pt; HEIGHT: 168pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="17" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image006.jpg"></v:imagedata></v:shape>
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Sujet : ravage commis par lintroduction dun poisson dans le Lac Victoria en Afrique.
à Réalité selon son point de vue, mais investigation pas suffisante
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Image documentaire : préalable : Non, ce nest pas nécessairement limage du réel à Toujours un parti pris.<o:p></o:p>
Pas le privilège de la vérité, cest un point de vue.<o:p></o:p>
Commentaire de limage : pas catégorique.<o:p></o:p>
Documentaire : Construction subjective, mais pas fiction, ni enquête scientifique <o:p></o:p>
à Manipulation ?<o:p></o:p>
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Documentaire de référence :
R. Flaherty. Nanook et L. Bunel : Terrasse sans pain 1933
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Dans les deux cas : les réalisateurs ont montré que tout image est dabord une représentation, une reconstruction de la réalité. Un état, non pas du monde, mais du rapport du cinéaste au monde quil filme ou quil photographie.
Enjeux idéologiques, moraux, culturels de lépoque. Tout image, tout film documentaire est donc un mensonge dont on peut, au mieux espérer quil soit mit au service dune vérité.<o:p></o:p>
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Humaniste Humanitaire
à Il sagit de lhomme, à qui on va apporter quelque chose, une aide. « Humanisme » de Sartre.
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Photo humaniste<o:p></o:p>
Photo humanitaire<o:p></o:p>
30-50 : montre lêtre humain confronté à des évènements (guerre, misère, travail, fête).
Noir & blanc, format classique.
Vision du monde positive
Doisneau, Cartier-Bresson
Met en scène lêtre humain broyé par une situation qui le dépasse et le transforme en victime.
à Montrer la situation de détresse.
Montrer que quelque soit la situation, lhumain garde sa dignité et être à même dagir
Tremblement de terre, Charnier, Kamikazes
Témoigne dans tous les cas de la position de la victime.
Regardeur pas censé venir au secours du sujet car tous logés à la même enseigne.
Provoquer une action daide, de soutien (financier, moral ). Hors cette photo ne dit quun seul aspect de la situation, celui le plus susceptible de provoquer une situation humanitaire
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Cest la photo humanitaire qui a pris le dessus :
à Développement de lAction à plusieurs aspects.
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- Succès de cette imaginaire, ne se comprend que par rapport à léchec des idéologies humanistes. (communisme )<o:p></o:p>
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Beaucoup dimages de catastrophes, de désastre, sans quune idéologie humaniste puisse résoudre le problème. Plus dadhésion collective à une cause mais conscience individuelle.
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Chacun est sommé de réagir, pas de conscience politique. Causes pas souvent mentionnées.
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- Photo de Philippe Blenkinsop (in Vu) Laos et Cambodge.
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<v:shape id=_x0000_i1029 style="WIDTH: 249.75pt; HEIGHT: 252pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="16" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg"></v:imagedata></v:shape>
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Image ne dit rien des causes, pas connaissance de la situation à que pour transmettre leffroi à signer un chèque pour que la guerre civile soit stoppée.
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- Afghanistan : tremblements de terre : un ONG console un habitant. Esthétique de limage : humaniste.
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Limite de la photo humanitaire : <o:p></o:p>
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- fait appel à notre conscience dêtre humain, conscience universaliste. Sollicitude.
- Fait pour exalter les sentiments communautaristes les plus étroits. Détresse à Exciter la défense dune communauté contre une autre.
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Hannah Arendt : « La politique de la pitié » : hypocrisie parfaite car prend pas en compte les causes de la scène et les rapports de force politiques. Dans Essai sur la révolution, 1967.<o:p></o:p>
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Question posée par Boltanski :
ð A quelles conditions, le spectacle de la souffrance à distance, par médias interposés est-il moralement acceptable ?<o:p></o:p>
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à Une prise de conscience ne peut pas naître dune image qui se limiterait à la provocation dun choc émotionnelle ou une réaction aveugle.
Nécessité de garder la « bonne distance » face aux images.
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Sartre : « la mauvaise foi » : humanitaire : je suis dans la même impuissance que la personne qui souffre.
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Certaines photos ont valeur de preuve.
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Limage de lAfrique est un bon exemple de lextraordinaire simplification de limagerie médiatique. Elle est toujours montrée par la famine et la guerre civile.
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« Politique de la pitié » dans un essai sur la révolution.
2 types de révolution : Europe / USA. Aux USA, la liberté est plus essentielle quen Europe.
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Le spectacle et lobservation du malheureux pas celui qui nen partage pas les souffrances aux USA est valorisé. Politique de la pitié lemporte sur celle de la justice jusquà la fin du XVIII : pitié quen dehors du politique.
« Autrement dit, pitié et compassion sont des notions assez neuves aux USA ».
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Pitié / Compassion
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Compassion : dirigée vers un être singulier. Chaque cas est particulier, pas de généralisation. Souvent peu loquace. Cest la réponse visible à lexpression de la souffrance. Résumée en un geste.
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Pitié : éloquente, bavarde en émotion et généralisée. Intègre la Distance
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Arendt : récit des 3 réactions face à la souffrance : le prêtre, le militaire et le « Bon Samaritain ».
Miséricorde : disposition objective à soulager la détresse dautrui. à Le bon Samaritain. Acte libre, perso, qui nappelle pas de témoin. Mais il na pas de raison socio, pro -> en dehors du cadre social, Action qui relève de son fort intérieur.
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Selon Kant, la pitié manque de proportion.
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Hypersensibilité, processus dexhibition du malheur, doit, pour être opérant, faire en sorte que lenfant puisse apparaître comme nimporte quel autre, y compris le notre.
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Gang des barbares à très précis, ponctuel, localisé, mais Capacité de généralisation.
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Interdit de la réalité vécue telle quelle. Description pur et simple comme exclue. Limage est toujours en retard, inadéquate, lobjectivisme trouve sa limite dans lindécence, linhumanité, lobscénité, la barbarie.
Toute image est asymétrique par rapport au réel. Elle concerne, dans bien des cas, un spectateur qui devrait être considéré comme détaché. Cependant, comment ce spectateur va-t-il prendre parti ? Il faut créer les conditions de lurgence.
Limage de la souffrance exige des personnes qui en sont témoin de prendre parti, fait et cause sengager pour palier à la souffrance.
Par ces fameuses conditions, il faut que le spectateur prenne parti. Non comme un voyeur mais depuis un processus moral qui consiste à légitimer limage par laction. Il ne faut pas seulement solliciter lémotion chez le spectateur mais aussi limpartialité, le désintérêt et la sympathie, voire lempathie.
Limaginaire joue un très grand rôle. Mais il est de plus en plus difficile de sympathiser dans un monde ou le communautarisme sévit. Les médias favorisent des réactions didentification communautaristes, en contradiction avec fonction des savoirs et contextes.
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Plusieurs topos de limage :
· La dénonciation : le spectateur sindigne : colère à parole pour simuler une action
à Orienter la réaction vers le Persécuteur à coupable.
· Le sentiment : Attitude de compassion par rapport au malheureux
à Attendrissement, pitié à hypocrisie ( ?)
· Lesthétique : Ce quil y a de « forcément sublime » (Margueritte Duras) dans lhorreur. Frappés par la dimension formelle. Trouve une certaine beauté dans lhorreur.
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Cours 2 : La photo documentaire
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Photo qui prend en compte la réalisation sociale qui comporte souffrance, pauvreté, misère
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Début photo : 1830 : photographie représentait des individus sur les lieux de travail, dans la rue, autant dans des circonstances quotidiennes, que la guerre, que le drame
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Typologie : Recensement par type dans la société.
Misère, pauvreté, guerre Statut de ces images très divers.
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Carte postale, pro, amateur, Art et reportage
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USA : cest dans les années 20-30 que se précise la notion de photographie documentaire.
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Une des premières tâches de la photo documentaire est la description.
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Elle a pour objet de convaincre les récepteurs de la gravité de la situation sociale. Attirer lattention, sensibiliser Mise en lumière et traitement du problème social. à « Picture Problem » USA.
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W. Scott : Documentaire et Expression dans les années 30 aux USA.
Définition d limage documentaire : « le documentaire traite de lexpérience réelle, non imaginaire dindividus appartenant, généralement à un groupe de faible niveau économique et social [à par conséquent inférieur à celui du public au quel le message sadresse] et traite cette expérience de façon à rendre « vive », « humaine » et le plus souvent, poignante pour le public ».
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Documentaire met en évidence : le réel : condition concret dans lesquels les individus vivent.
à Comment rendre compte de la vie réelle des gens ? : Problème toujours dactualité.
à Problème méthodologique, dans quelles conditions ?
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Les histoires de la photo privilégient, pour définir ce style documentaire, la situation des années 20-30 à période de dépression suite au crack de Wall Street qui fait sombrer léconomie USA et entraîne la première crise mondiale.
Pendant cette période : Etat et Associations caritatives avec un double but :
Ø Faire vivre les photographes, lindustrie photo
Ø Sensibiliser le public.
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ð commandes de 35 à 42 (Roosevelt) FSA (Farm Security Administration) met au service dune narration le document photographique à Commandes dhistoires.
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Raconter des histoires avec des images « story »
à Partialité, neutralité pour parvenir à des images visibles, compréhensibles.
à Simplification du cadrage : - privilégie la frontalité
- mettre laccent sur la centralité du motif.
à Toujours au centre, en face.
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Pas danecdote. Personnages statiques à Clarté + netteté.
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Tout cela chasse la mise en scène émotionnelle : pas de pathos ni de théâtralité. Refus du sentimentalisme.
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Limage est conçue pour être visualisée dans un série (à la mode dans les magasines)
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Image : neutre, série à Histoire avec des images « neutres » (paradoxe)
Histoire de la photo du document social.
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Image de 1847 « Les Charbonniers » de Louis Adolf Humbert de Mollard. Mise en scène : temps de pose est si long que la photo exclue le document « sur le vif ».
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Un des premiers à prêter attention à la misère des petits métiers de Paris et le travail des enfants.
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ð Dans ce document « de théâtre », une notion documentaire et sociale.<o:p></o:p>
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Sur un mode romantique : « Louis Dodier en prisonnier » Image fictive : représentation du prisonnier. Cependant, cette image, en dépit de son caractère pittoresque, est une bonne représentation des conditions de vie réelle du prisonnier.
Cette photo rend possible le reportage en prison.
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Dans les enquêtes :
Henry Fox Talbot en 1840 : photographie des paysans à ils posent dans des « tenues du Dimanche ». Il faudra attendre un certain temps avant quils soient représentés à louvrage et que les photographies soient fidèles.
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David Octavius Hill et Adamson 1843 : « pêcheurs » : forme danoblissement du pêcheur. Dans la peinture : éléments dune représentation de la pêche, ici, portrait de pêcheur.
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à Conséquence Majeure de la photo documentaire : prend en considération, indépendamment de la classe sociale, des personnages anonymes et donner de chacun une vision qui le constitue comme individualité, chose qui était jusqualors réservée à laristocratie.
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ð élément essentiel : démocratique : tout le monde accède à limage à partir des années 1840
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1848 : D.O.Hill et Adamson : « Les poissonnières » : image de rue assez peu posée à première vision assez proche de la réalité. Banlieue de Londres.
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Usages : peu diffusé dans les année 1840 : rencontre le public plus tard, dans les musées, mais utilisés comme modèles pour les gravures de presse jusquen 1920 : disparition de cette pratique.
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T.OSullivan : Bataille de Gettysburg : soldat mort dans une tranchée.
Jusquen 1830 (guerre dEspagne), les photographes de guerre sont décevantes du point de vue de laction et de lengagement spectaculaire.
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Il faut attendre que les appareils photo soient mobiles à 1914-18.
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1863 : appareil encombrants : peut photographier que les morts, les dégâts ou les pauses des campements.
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à Impact considérable sur la représentation que le grand public se fait de la guerre. Le sommet de la photo de guerre sur le vif est le Viêt-Nam à instant même de laction, de la mort. Depuis cette guerre, la règle, pour les gouvernements consiste à interdire au photographe le champ de bataille.
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Ici : - réalité crue dun enfant mort au combat
- gros plan : exception car habitude de plan large : 2 groupe qui saffrontent alors quici : histoire individuelle.
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2° image : mort à la même bataille : 2 effet au moins
- Emouvoir, toucher le public
- Donner de lévènement une vision concrète qui se définie parfois comme neutre, clinique, chirurgicale, à valeur de constat.
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Limage de la mort ne rend pas compte des conditions qui ont conduit la mort du soldat.
Autre grande dimension de la photographie documentaire :
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1862 : photo desclaves. Enjeux de la guerre civile USA, entre autre : Nord Abolitionniste, Sud : esclavagiste.
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OSullivan : du Nord : photo relève pas seulement du documentaire, mais ambition de propagande : misère des esclaves noirs.
Ici : pouvoir de suggestion tout à fait évident à gravure dans la presse.
Dautre part, aspect essentiel de la nation américaine : Présence des immigrés, très grand nombre dethnie.
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« Zuni » : origine russe. Révèle aux USA le caléidoscope de leur nation.
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Photo de Curtis :
« Indien » : chassés mais encore en USA dans des réserves.
à Met à jour un aspect fondamental de la photo documentaire : Se donne pour objet darchiver la planète. Préserver par limage des paysages, des personnages, des architectures dont on sait quils sont voués à la disparition ou à la transformation.
à Photo réuni des indices dun réalité vouée à la destruction.
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Il en va de même pour les photo du début : XX qui partent sur les traces des géographes.
Flaherty : années 20-30 : Nanook, Tabu, Lhomme dAran
Population considérée comme menacée. Le photographe et le cinéaste documentaire se livre à une enquête « avant décès » et révèle au public une autre dimension de ces populations jusque là considérée comme vivant dans des paradis hors industrie. Pour la première fois, ils mettent en cause les clichés liés aux peuples « primitifs ». Pour contredire cette conception, ils montrent à quels point ces populations développent une culture des savoirs faire qui nont rien à envier à la culture occidentale. à Changement de vision :
Moins supérieur, moins méprisante.
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1903 : Indien Navajo par Thomas Vroman qui a réalisé, de manière systématique des reportages sur les tribus indiennes plus paysage à photographié non pour la qualité pittoresque, mais comme un territoire, un élément devant aider à la compréhension dun peuple.
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Image : grande étendue, grand ciel.
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Tout autre perception de la réalité documentaire : Johns Barmardo, 1905 : montre un enfant habillé élégamment. à Studio de photographe alors que le projet de Barmardo est singulier : montrer la situation des enfants aux USA : immigration des enfants se traduit par leur abandon sur la voix publique. Barmardo qui est aussi médecin, est engagé dans cette cause. Fait des photo « avant / après » pour montrer le profit quil y a a placer ces enfants dans des institution.
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Thomas Hannan : Ilots insalubres considérés de nos jours comme de belles photo USA.
Images USA urbaine fin XX. Mission très simple des grands romanciers comme Dickens ou Hugo à sensibiliser les pouvoirs publics.
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J. Riis : seconde moitié XIX. Ecrivain, célèbre comme beaucoup de photographe de cette époque, rencontre la photo. Ecrit des articles en faveur des déshérités.
à Conférence sur la misère. La conférence est très importante en USA pour la cause sociale.
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Il va photographier pour illustrer ses conférences à Usage dune technique photo très utile pour les lieux sombres : le Flash. Il permet de montrer des aspects moins communs, normalement invisibles puisque dans lombre et de prendre les photos « par surprise » à pas le temps de composer une attitude è Authentification.
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Enfants dans la rue. Mise en scène ? Riis demande dadopter des pauses dramatiques, dramatisées.
Montrer la vie des quartiers pour la presse locale, et toucher le public de ses conférences.
La presse locale rapporte que « ses auditeurs gémissaient, sévanouissaient et interpellaient Riis ».
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Travail dans les ateliers de couture grâce au Flash à pas une image sophistiquée, esthétique, pas plus que dans les bidonvilles de New York.
à 1855 : image inédite.
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De nos jours banal, mais « plein soleil » à sensibilité de la pellicule photo le permet à peine à ce moment.
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Elle est lindice dune réalité prise sur le vif :
- immigrant Russe dans sa cabane. maison.
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Riis est lancêtre de Weege : années 40 : accident, crimes auxiliaire de la police.
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Lewis Hine : 1909 : filature : travail des enfants à obsédé par les conditions de travail aux USA, à limage de Zola. Dénonce les conditions de vie des enfants.
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Portraits à la gloire des enfants au travail : courage et endurance : petite taille contraste avec la taille des machines.
« Hommes et machines » : dénonciation et éloge de la société industrielle. Faire en sorte que la machine soie accompagnée de mesures humanitaires.
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Lien dynamique entre lhomme et la machine. Mais aussi enfants : moins élogieux.
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Hine : plus dambition : pas seulement montrer les hommes au travail, mais aussi la réalité dans une ville entière à portrait de Pittsburg.
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Photo de groupe : Frontale. Ce type de photo ne peut se comprendre que dans un ensemble dimage, reportage global.
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A Sander : 1910-34 : regroupe systématiquement ses photos. Partisan de la « photo exacte » à photo qui montre lindividu dans son rôle social.
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Pas poétique, pas de surprise. Portrait de lAllemagne à travers les différents types dhomme et de métier. « 3 paysans en chemin vers le bal ».
à Ce qui est émouvant, outre sa netteté et sa luminosité, cest la date : 1913 à mort à la guerre ?
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Le maçon : limage rempli une fonction symbolique. à Photo de face : regard.
Pâtissier : personne qui incarne pleinement sa fonction sociale.
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Pour Sander, les individus sont pleinement définis par leur place dans société.
à Documentaire sociale sadresse dabord à cela.
à Psychologie vient toujours après.
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Stéréotype : se banalise, sédulcore en devenant un standard.
Type : dans typologie : avec plus de nuances.
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(Homme dans rue) Ecrivain de 1930 qui ressemble étrangement à Kafka. (cireur)
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La photo documentaire se donne un certain style avec Sander. Frontalité, neutralité, netteté, caractère statique. à Absence totale, au max, dambiguïté.
Moins de décor à personnage central.
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2 frères paysans : photo par Sander ; ce qui fait la force de ces images.
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Ce qui fait leur actualité, cest sentiment de présence quelles produisent è proximité très grande à Emotion.<o:p></o:p>
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Emotion débarrassée de la narration à devant un homme dont on sait que la vie cest passée mais nest plus
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USA : Crack de 29 (image bourse) à survient après leuphorie de laprès GM1. Se traduit pas un replis sur soi, xénophobie, limitation de limmigration, spéculation boursière effrénée. Crack : crise sans précédent.
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ð Prise de conscience de la misère des paysans.
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Walker Evans : Grand acteur de la photo documentaire de ces années. Un des plus grand photographe du monde.
Projet initial : entreprise politique : faire connaître le travail de la FSA, dont il est membre.
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Comment les agents de la FSA interviennent : (photo) discute avec un fermier.
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Arthur Rothstein : « Tempête de sable à Cimaron » 1936. Célèbre car montre sur un mode quasi allégorique la fragilité des paysans USA.
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- photo denfant Alabama seul dans le désert
- photo de jeune fille black
ð enfants : vecteur importants du message social jusquà nos jours.<o:p></o:p>
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Margaret Bourke-White : enquête sur la situation des noirs aux USA.
Caricature : affiche : sourire blanc et file dattente de noir.
Image réunies dans un album photo : Your have seen their faces. Ouvrage fait une grande place à la photo à inédit dans lhistoire des médias. Mais encore considérée comme lillustration du texte.
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B. Abbott : Changing New York : photo doit contribuer à la compréhension exhaustive dun territoire.
Chaque image est commentée des ces plus infimes détails. à Légende identifie tous les éléments, tous les détails à pousse le but dexhaustivité de la photo documentaire, plus que des descriptions.
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W. Ballhaus : photo du chômage de lAllemagne pré-hitlérienne. (Foule, femme qui pleure, métiers de rue).
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Roman Vishniac : Vue du ghetto de Berlin année 30 : calvaire des juifs.
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ð Les photos prennent une dimension allégorique forte.<o:p></o:p>
Le pari dexhaustivité de la photo documentaire se donne des objectifs inédits.<o:p></o:p>
Ex : considérer la journée dune femme de ménage, dun marin, dun enfant comme le sujet de documentaire, du reportage.
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à Séquence temporelle qui va trouver sa traduction dans un reportage dont les images sont légendées. à Emprunt à la littérature (ex Zweig)
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Cadre temporel qui explique ceux de Bill Brandt : USA, an 30.
ex : 1930 à Londres : journée dun marin, ou dune femme de chambre.
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Ces reportages ont une vertu : sortir les individus des stéréotypes à réalité plus complexe.<o:p></o:p>
Documentaire social se donne un cadre temporel, des limites qui pourraient faire croire quil stéréotype, révèle en réalité la diversité des rapports sociaux, la complexité des individus.
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Brandt a une vision très noire de la réalité sociale
Photo de mineur : à la pause repas. Tête noire : produit pas une photo misérabiliste.
Dit autre chose : si la photo est une mise en scène (lumière, maquillage ), dans ce cas, le mineur nous renvoie limage de ce quil revendique dêtre : un mineur à la gueule noire
à Pas démotion de type compassionnel mais fait prendre conscience dune réalité singulière dans la quelle les individus assument leurs rôles.
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Eugène Smith : Le grand photographe de Reportage. Réalise en 49 pour Life un reportage célèbre consacré à un médecin de campagne. Reste dans lhistoire car pendant plusieurs semaines, Smith suit sa vie, ne le quitte plus. à Vie quotidienne dun métier spécifique.
Environ 20 pages, toutes les photo sont commentées.
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(Chapeau) Force quasi-cinématographique de limage.
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Smith na pas fait posé : toujours là au bon moment. Lumière, qualité du cadrage, force expressive quasi un film.
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(Infirmière qui donne le bain, Japon)
Image célèbre car comme madone de Baltalah, le reportage donne lieu à une image qui renvoie à des représentations de sculpture, de peinture reconnaissables dans notre iconographie esthétique et sentimentale. Vierge et corps du christ.
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Walter Evans : Début années 30, à 28 ans, après un séjour à Paris en 1927. Grand lecteur de Flaubert : réalisme « non apparition de lauteur », « rejet de la subjectivité ».
Utilise la Chambre, photographie New York 1935-43 : grand moment de FSA.
Sud USA : le plus important reportage photo sur un territoire.<o:p></o:p>
Jusquà ce que le gouvernement, face à la crise, fasse appel aux scientifiques (cartographe, éco, socio ). Pour la première fois : sollicite des photographes comme Walter Evans.
Portrait de la société paysanne : il veut dresser un Tableau.
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ð Met laccent sur la pauvreté,
ð Et la nécessité de mettre entre parenthèses la sensibilité du photographe
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Ces photo vont être critiquées par les pouvoirs public car :
- trop déprimantes, misérabilistes
- images se prêtent trop, en dépits de la neutralité affichée, à une version sentimentale : topique de lattendrissement.
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Evans : témoin qui entend ne pas donner des images recomposées à simplification de limage (rue)
(Maison) : photo darchitecture, de face, sans population à prête à disparaître .
(Famille) : Alignées, pas de recomposition.
Elément paradoxal : fascination : image de la misère mais aussi photo magnifique è grandeur, noblesse, dignité, gravité. Pas seulement victime mais acteurs dun drame<o:p></o:p>
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(Détail dun intérieur) :
- composition absolue : verticale, lumière, qualité des gris è belle
- précise, honnête : rend compte de lintérieur Tel quil est : cest linverse d »une mise en scène <o:p></o:p>
Mais forme desthétique : esthétique pauvre, de lélémentaire, du dénuement. Simplicité de la « Nature Morte » à Garantie dune représentation qui se veut la moins falsificatrice possible. <o:p></o:p>
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Autre manière de procéder pour éviter la falsification : début des années 40 : gens dans le métro. Réalisées à linsu des utilisateurs, des sujets. Anonymes, sans légendes. Lappareil ne ressemble pas à un appareil photo. Cache lobjectif.
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Photo présentées en grille : Cest le photographe très connu qui entreprend de réaliser des photo proche du photomaton : mécanique. Il pousse la logique de limpersonnalité, du rejet de la subjectivité : à linsu des gens, sans intervention esthétique qui se tiendrait au plus prêt de ce quest lêtre humain quand il ne compose pas un personnage social, sans interaction (contrairement au portrait : relation entre objet et photographe.
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ð Compréhension du genre : permettre de comprendre lobjectif jamais atteint :
§ Se tenir au plus prés du monde et
§ Faire comme sil en était absent.
ð Dévisager la société sans quelle sen aperçoive à relier le thème dune représentation « Telle quelle est » au thème d »une représentation sans sujet, sans code, sans intervention subjective
ð Photomaton, télésurveillance ?
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