• ANALYSE DES REPRESENTATIONS AUDIOVISUELLES<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    « L’esthétique du film », impression de réalité au cinéma, écrits de Metz.<o:p></o:p>

    Audiovisuel : représentation filmique englobant image et son , mais la télé n’en fait pas parti il s’agit de 2 éléments séparés , représentation filmique et représentation d’image qui s’allie . On parle d’audiovisuel depuis les années 1930 ; accélération exponentiel nous sommes sollicités par beaucoup d’images , des le plus jeune age nous sommes confrontés avec des images , journaux, télévision , c’est donc un composant majeur de la communication des êtres humains entre eux <o:p></o:p>

    La représentation visuelle précède l’écriture de langue, elle est plus ancienne, en même temps la communication visuelle a une spécificité qui est celle d’utiliser des canaux de communication plus naturelle, elle peut être comprise sans enseignements spécifiques <o:p></o:p>

    Analyser : décomposer les éléments d’un ensemble, on mes décompose pour mieux les identifier, analyser c’est important mais c’est une opération mentale et la réalité ne se présente pas de cette manière, c’est une opération compacte. <o:p></o:p>

    Représenter : contient le sens profond du mot, aller dans la source linguistique du mot, refaire l’action de présenter. La représentation est un mot général utilisé dans plusieurs domaines, rendre présent a nouveau quelque chose d’une manière différente que la chose en elle-même, il y a beaucoup de représentations qui sont une mise en scène tel que le théâtre, le référent de la représentation peut être aussi bien réel ou imaginaire, toute représentation qui passe par le corps on les appelle « représentations fugaces » elles ne restent pas mais juste dans notre mémoire.<o:p></o:p>

    Les techniques de la trace : laisser un signe quelque part, on va reconnaître une technique de la trace d’une technique de la représentation par le fait qu’elle reste, dans la matière (support) c’est ce qu’on appelle support de représentation. Pour qu’une trace soit tracer sur un support permanent dans le temps il faut une technique, un outil et un savoir faire.<o:p></o:p>

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    ANDRE LEROI GOURHAN : « le geste et la parole » paléo ethnologue, dans son livre il commence à tracer les grandes lignes de l’évolution de l’espèce. Il essaye de déduire toute la structure des sociétés historiques. A partir de l’homo sapiens stabilité physique, néanmoins il y a un changement au niveau de la culture et du développement technique. Il y a des modifications adaptives au milieu ou chaque espèce vit : spécialisation chaque espèce va développer quelques capacités physiques pour être bon dans une technique, redressement de l’humain du au développement de la parole, la main devient de plus en plus capable de geste et accomplie d’autres fonctions .Il développe alors des techniques manuelles, mais la vue est aussi importante dans la technique car on contrôle le geste. Il y a eu une mise en place de l’utilisation des objets et des savoirs faire pour amener au développement d’une culture : corps social .L’homme contrairement à l’animal a peu développé des spécialisations au niveau physique mais surtout au cerveau , l’homme est alors spécialisé dans la généralisation car il est capable de tout faire , l’homme crée ses techniques en dehors à l’extérieur de son corps qui se développe à un certain moment de son évolution ; le geste est l’action de l’homme sur l’outil . Il développe se corps social qui est la résultante d’un ensemble de population et de l’évolution de la mémoire collective «  un savoir communiqué et transmis ». La communication est une communication de l’immédiateté et de temps pour une transmission de savoir qui va constituer toute la culture qui est transmise par le corps social <o:p></o:p>

    A un certain moment commence a apparaître les techniques de la trace, nous sommes a 35000 avant JC , on commence à trouver des signes ( sur les grottes, parois) , ce sont les premiers signes de communication tracés qui sont interprétés avec difficulté , ce sont des signes qui communiquent , c’est la main qui trace , mais le visage contrôle, la vue guide le geste et le cerveau opère c’est la vue qui a cette tache de diriger .Dans les techniques de la trace et dans toutes les techniques en général la vue est protagoniste quand on trace et quand on regardes les traces . la vue commence a être perçu comme un médium très important de communication , certains signes montrent une analogie avec des choses réelles il y a des signes relativement abstrait, restreint mais passage fondamental entre signe abstrait et signe analogique <o:p></o:p>

    Abstrait : Il faut avoir un code de décryptage, toute représentation qui a une analogie communique immédiatement et directement grâce à cette analogie, au référent. on se sert de l’objet de référence pou comprendre le sens su tracé ce qui a voulu être communiqué , les 1er signes sont une forme d’écriture , la communication écrite reste dans le temps contrairement à la communication orale ; communication écrite : valeur esthétique et aussi une technique qui aboutit à l’écriture <o:p></o:p>

    Il y a un cheminement dans le développement de l’écriture, il y a de gros changements qui s’appuient sur signes analogiques mais aussi abstrait ; les 2 systèmes sont mélangés. Dans notre société il y a séparation entre ces 2 systèmes mais ils inter agissent <o:p></o:p>

    L’art commence avec ce qu’on appelle l’art abstrait, il se réfère plus au langage qu’a l’art figuratif <o:p></o:p>

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    Signes analogiques : quelque chose de proche, connu dans la réalité ce qu’on appelle un référent qui peut être précis et concret ou vague. <o:p></o:p>

    Les représentations picturales sont avant tout utilisés pour communiquer avec 2 systèmes : analogique et non analogique, c’est le système non analogique qui se développe pour arriver a des formes d’écriture actuelle , l’écriture dans notre civilisation va devenir non analogique, elle se développe dans l’espace , elle est linéaire, c’est une écriture phonétique , le son est représenté en tant que tel , on ne représente plus la chose que l’on veut signifier , on code les sons du langage du langage parle , on fait des conventions . <o:p></o:p>

    A chaque arrivé d’un nouveau média, il y a de nouvelle fonction, chacun doit prendre sa place dans la société et se libérer de ces anciennes fonctions que le futur média va occuper, il suit le même schéma <o:p></o:p>

    Réalisme de la représentation<o:p></o:p>

    Il ne faut pas confondre réalité et<réel et réalisme et réalité, « la représentation de toutes ses formes n’est pas le réel » GOMBRICH ERNST<o:p></o:p>

    La représentation est réelle, elle a sa représentation propre à elle (photo est pas réelle juste le personnage), on appelle réelle tout ce qui tombe sous l’expérience lors d’un état de conscience que nous vivons au quotidien, nous vivons au quotidien 2 états de conscience : le réel éveillé et le rêve dans le sommeil <o:p></o:p>

    Il est difficile de définir le réel mais il existe, la représentation par définition n’est pas le réel, elle n’est pas même pas une copie du réel dans le sens qu’elle n’est pas une duplication, la représentation ne représente que certains aspects de sont référent réel <o:p></o:p>

    Pourquoi il y a-t-il un courant philosophique qui nie l’existence du réel ? <o:p></o:p>

    On peut dire  qu’elle est la preuve scientifique que par ex une table existe, il n’y a pas de preuve scientifique au delà de l’expérience que l’on a. Chaque personne a la preuve de sa propre expérience du réel, ce qui permet l’expérience c’est la perception, je perçois le réel par mes 5 sens, nous avons des expériences perceptives de ce que nous appelons réel et nous lions notre connaissance du réel à cette expérience. Nous percevons l’objet de la représentation, ce qui est représenté et cela nous renvoie a une expérience perceptive à des connaissances que j’ai, « la représentation n’est donc pas une réplique exacte d’une chose réelle mais elle est capable de nous faire l’expérience illusoire de la réalité » GOMBRICH <o:p></o:p>

    Qu’est ce qui fait l’analogie avec le réel ? Nous percevons le réel a travers nos sens et connaissons ces caractéristiques, l’objet réel possède ces qualités, caractéristiques qui tombe sur notre perception réceptive. Comme je connais tout cela, lors de mon expérience personnel je reconnais donc je n’ai pas besoin de faire toute l’expérience perceptive je peux évoquer la conception globale d’une chose à travers seulement une partie de l’objet (ex : le jaune évoque le citron, nos sens entre en action inconsciemment)  <o:p></o:p>

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    Rodolphe ARNHEIM, son livre « la pensée visuelle » avec l’étude de la psychologie de la perception. La perception est un acte intelligent, dans le sens que l’intelligence guide la perception, il n’y a pas de schéma cognitif qui soit capable de synthétiser les éléments qui nous permet de reconnaître cette perception, ce sont des schémas déjà interprétés. Naturellement chacun apporte des informations, notre culture a privilégié la vue et l’ouie donc les représentations concrètes ont été élaborés sur la base de ces organes , il n’y a pas encore la représentation olfactive , une perception est un indice de quelque chose qui est présent ou qui a été présent . Nous percevons un tas d’informations sans s’en rendre compte, on absorbe des informations s’en être conscient, en même tant on fait une sélection sur les informations pertinentes, cette sélectivité est une des 1er fonction de l’intelligence de la perception, sélection de ce qui est utile. La diversité, le changement attire l’attention d’une manière générale, ce que nous voyons c’est aussi une suggestion des autres perceptions et nous arrivons à la preuve que nous pouvons nous tromper <o:p></o:p>

    Toutes ces fonctions qui sont un jeu dans la représentation du réel sont un jeu dans la perception de la représentation  .La vue a été longtemps et même encore comme le médium principal de la pensée, comprendre et voir sont presque synonyme, voir c’est en même temps connaître. Ce n’est pas un hasard si les représentations ce sont manifestés sur le plan visuel, les représentations sur d’autres organes sont plus tardives, ensuite récemment on commence a enregistré les sons. Aujourd’hui nous avons transposé certains aspects de la vision et de l’audition, on na besoin de très peu de traits pour reconnaître quelque chose c’est la schématisation, nous sommes face a des schémas mentales qui permettent de reconnaître et ce qui compte c’est cette représentation mentale qui se crée suite à une perception (ex : arbre on ne perçoit pas de la même façon un arbre, différent vert) <o:p></o:p>

    GESTALT «  l’esprit pour raisonner doit accomplir 2 fonctions recueillir l’information et l’élaborer », ces 2 fonctions ne sont pas séparables, les opérations cognitives (pensée) ne sont pas autre chose que la perception, mais sont d’après GESTALT, des ingrédients de la perception donc percevoir c’est pensée, c’est une opération de l’intelligence. Avec cognitive je me réfère a toutes les opérations mentales qui interviennent dans ce processus de recevoir, emmagasiner l’information et pensée active c’est à dire apprendre, toute action intelligente est une activité dons toute action perceptive est un comportement active  <o:p></o:p>

    ARNHEIM « voir c’est créer des images, des représentations mentales », l’image mentale se construit en conséquence de représentation visuelle par notre cerveau, la capacité d’imaginer est la capacité de fermer des images sans stimulus externe. Les représentations mentales sont former par la rencontre de la perception visuelle ou par notre esprit, l’image qui représente au delà de la perception à une activité intellectuelle importante, de même pour le rêve. Quand on rêve on a des images qui ne sont pas construit par un stimulus, le rêve est un autre état de la conscience : hors ces différentes représentations par image corresponde à des différents états du réel. <o:p></o:p>

    Qu’est ce que l’image ? C’est difficile à définir car on rentre dans le mental est celui-ci n’a pas un statut fiable, l’évocation de toutes connaissances va se condenser dans une image <o:p></o:p>

    L’importance de la perception quand on reçoit une communication audiovisuelle, par le visuelle certaines caractéristiques du réel passe par la perception, on complète ensuite par ce qu’on connaît , notre intelligence , donc l’aspect de complètement, joue beaucoup sur la représentation du cadre <o:p></o:p>

    Champ et hors champ : le champ est un espace, délimité c’est ce qui est véritablement sous les yeux de la perception visuelle, il y a une relation entre champ et hors champ et l’image mentale est faite avec se complément de hors champ d’où la relation, le hors champ est suggéré par rapport a ce qui est véritable à voir dans le champs. Dans le cinéma la relation champ, hors champs disparaît avec les mouvements <o:p></o:p>

    Il y a des influences dans la relation champs et hors champs :<o:p></o:p>

    • Il y a une condition minimale pour recevoir une perception visuelle : la lumière<o:p></o:p>
    • On voit les formes par différence, si il n’y a pas de différente forme dans le champ on ne voit que la couleur donc il faut que la forme se détache sur le fond, relation de la forme avec les fonds est obligatoire <o:p></o:p>

    Il y aussi d’autres conditions outre celle qu’on a vu lié à l’espace pour la perception  <o:p></o:p>

    L’espace ne peut indiquer le temps de manière précise mais il suggère toujours sa propre relation au temps, dans la réalité l’espace et le temps est indissociable .La dimension temporelle est suggéré par ce qui est présenté dans le champs mais les conditions de réception sont dans le réel donc le temps existe forcément, le récepteur utilise un temps pour sa réception aussi appelé temps de lecture de l’image qui dépend de plusieurs facteurs. <o:p></o:p>

    C’est l’appareil photographique qui produit les images mais pas forcément car juste derrière il y a les hommes pour le faire fonctionner <o:p></o:p>

    Réception mécanique : change la relation de l’artiste, ce qui fait que le spectateur doit adapter son œil selon le support. La photographie mémorise, transmet d’une manière différente de la peinture. Pour la 1er fois dans les médias de représentation de l’image, la relation entre représentation et référent réel change, la technique a besoin de la présence du référent réel pour représenter (contrairement au peintre) .L’essentiel de la photo est de ratifier ce qu’elle représente, le langage est par nature fonctionnel donc dans la photo le pouvoir d’authentification prime le pouvoir de la représentation. De nos jours nous sommes en train de changer cet élément de représentation, on peut reconstituer des personnes et les faire percevoir comme si elles étaient réel. Le statut de la relation entre réfèrent réel et représentation est a nouveau en train de changer car les ordinateurs n’ont plus besoin de référent pour représenter , il y a eu une époque ou le pouvoir d’authentification a primé c’est de l’invention de la photo à nos jours , la photo a été inventé en développement artistique ce qui n’est pas le cas du cinéma qui est inventé dans la poussée scientifique , la perception d’une photo face à la perception d’une peinture est différent , donc l’illusion du réel a fortement augmenté  <o:p></o:p>

    Le cinéma est la vie car ce qui est envie est en mouvement, l’illusion du mouvement donne un réalisme car quelque chose bouge, c’est le temps présent <o:p></o:p>

    Le mouvement a besoin d’un temps pour se développer, avec le cinéma le spectateur n’est pas libre par le choix de lecture, c’est le cinéaste qui l’impose.Le cinéma va assez tôt rejoindre la scène théâtrale pour devenir le cinéma de fiction<o:p></o:p>

    Au départ on voulait comprendre par ex le mouvement des chevaux (voir cinéma muet) <o:p></o:p>

    La variation du tournage a une conséquence sur la projection, création du ralentit ou de l’accélération<o:p></o:p>

    Le projecteur modifie le résultat filmique, c’était au début de l’aventure, maintenant on modifie le temps du tournage ou au montage, le cinéma permet de rendre la vue plus puissante car le rendu est difficilement perçu par l’œil, le mouvement en lui-même est ce qui caractérise le cinéma, il est immatériel, une matière crée le mouvement  <o:p></o:p>

    L’illusion de perception est donnée complètement, 100% de qualité visuelle, c’est le cinématographe qui nous donne toutes ces qualités.<o:p></o:p>

    Christian Metz évoque les indices de réalité et les différents degrés de ces indices, au cinéma le degré de fidélité est très élevé<o:p></o:p>

    Le temps au cinéma commence à être présent : <o:p></o:p>

    Réception cinématographique : conditions particulières, immersion dans une salle sombre, cette vision en salle à un antécédent proche : le théâtre, représentation collective en même temps un spectateur individuel.<o:p></o:p>

    C’est un processus psychologique particulier et très important, une fois qu’une habitude de projection est prise, elle se poursuit ; le spectateur va s’oublier et oublier la condition réelle (c’est-à-dire la salle de cinéma) et on est projeté dans l’écran.<o:p></o:p>

    C’est le cinéma surtout de fiction qui engage un nouveau langage ; langage cinématographique (basé sur des outils), différent de la langue parlée <o:p></o:p>

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    La condition psychologique du spectateur est aidée par sa condition physique dans laquelle il se trouve.Forme complexe d’identification, d’abord celle avec la caméra ; l’œil, la perception visuelle est celle de la caméra <o:p></o:p>

    A ses débuts, le cinématographe est perçu comme l’œil très puissant, la capacité de l’homme a voir se transforme.<o:p></o:p>

    La 1er identification : œil/caméra, point de vue pour regarder réel, expérience même d’une vision  <o:p></o:p>

    Adhésion audiovisuelle : <o:p></o:p>

    Au cinéma on ne raconte pas tout court, on raconte d’une certaine manière ; mise en scène choisie<o:p></o:p>

    Photogramme : unité technique <o:p></o:p>

    L’unité minimale au cinéma est un plan : ce qui est enregistré en continuité temps réel, temps filmique.Entre 2 plans, on perd le contrôle du temps réel, entre le plan 1 et 2 le temps filmique est continu <o:p></o:p>

    Dans le courant réaliste, on a tendance à ne pas couper le plan pour certifier ce qu’il s’est vraiment passé, la représentation visuelle au cinéma est représentée par le temps filmique. <o:p></o:p>

    Le cadrage est fondamental à l’élément de base, chaque média hérite du média précédent.<o:p></o:p>

    Le média élabore son langage lorsqu’il se détache du média photo. Entre le 1er film et les suivants, il y a une modification dans la façon de travailler, gérer les raccords de plans…<o:p></o:p>

    Les réalisateurs vont comprendre les autres possibilités du cinéma avec la mobilité de la caméra, cela éloigne le cinéma de photo.<o:p></o:p>

    Cette illusion du mouvement : <o:p></o:p>

    La mobilisation de la caméra peut être faite de 2 manières<o:p></o:p>

    • Bouger la caméra grâce aux outils mobiles <o:p></o:p>
    • Comprendre que l’on peut donner une cohérence des éléments filmés <o:p></o:p>

    Griffith et Eisenstein, père du montage, Eisenstein prend conscience du montage en regardant des pictogrammes japonais, on prend des éléments pour les mettre en série il pense que l’on peut faire la même chose au cinéma, dans une série organisée, un élément prend une signification particulière au milieu d’une série organisée <o:p></o:p>

    La signification d’un plan au cinéma n’est pas seulement ce que le plan dis lui-même mais aussi sa place dans la chaîne, séquence.  <o:p></o:p>

    Position que le plan occupe dans la série : invention du montage, structure du montage qui donne sa ressemblance au langage, c’est la plus grande découverte même encore aujourd’hui , c’est une prise de conscience<o:p></o:p>

    Le multimédia succède au cinéma, la structure linéaire a évolué avec l’introduction du DVD, vidéo dans les foyers, on choisit notre lecture, dans le multimédia, il y a l’interaction différente pas possible avec le cinéma.<o:p></o:p>

    Le montage de Eisenstein est dit symbolique (non réaliste) , on peut être dans une tendance réaliste ou dans une tendance à la Eisenstein ou la signification devient plus forte <o:p></o:p>

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    La diègèse ou l’univers diégètique   <o:p></o:p>

    Le cinéma va commencer à raconter dans le document ou cinéma de fiction, dans les 2 cas il y a une illusion de la réalité<o:p></o:p>

    Temps de narration filmique, tous ces éléments qui constituent le film appartiennent à l’univers diégètique, on raconte au spectateur l’histoire dans l’espace temps, le spectateur se projette dans la diègèse du film.<o:p></o:p>

    Bine que l’œil du spectateur s’identifie à la caméra, dans l’univers diégètique le spectateur s’identifie aux personnages de l’écran.Processus psychologique de transfert qui cette fois se projette dans le personnage. L’expérience cinématographique est une expérience d’altérité qui ressemble  un rêve, notre conscience est projetée dans une autre réalité <o:p></o:p>

    Cinéma documentaire : Robert Flaherty père du documentaire aux USA et Dziga Vertov père du documentaire en URSS <o:p></o:p>

    Flaherty : les nuits dans Nanook en 1922<o:p></o:p>

    Flaherty influence le cinéma documentaire et ethnographique, il rencontre des esquimaux et en fait un documentaire. La méthode de Flaherty : manière de réaliser, il filme lui-même et s’imprègne de la réalité, il construit son film avec les esquimaux, la vie quotidienne est retranscrite à l’écran, cette méthode donne une sensation réaliste et naturelle donc montage réaliste <o:p></o:p>

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    3 niveaux de compréhension d’un film : <o:p></o:p>

    • Analogie photographique<o:p></o:p>
    • Signification, la narrativité crée par la diègèse<o:p></o:p>
    • Ensemble de symboles, expression du rythme par le montage, langage du cinéma <o:p></o:p>

    Dziga Vertov (représentation non réaliste), intéressé par le réel, il met en scène des acteurs, à travers son film «  l’homme à la caméra », il rend hommage à l’œil devenu caméra.Le cinéma en URSS est perçu comme un art majeur par Lénine, il y a un soutien politique et administratif, il y a une grande liberté dans le sens des images avec lui.<o:p></o:p>

    Selon Vertov, le cinéma est un moyen de voir la réalité différemment, il film des petits morceaux du réel pour montrer comment l’œil de la caméra peut nous montrer qu’elle nous fait voir ceci différemment.<o:p></o:p>

    A partir d’une représentation réelle, on peut faire surgir des vérités sur le réel, cinéma vérité  <o:p></o:p>

    Ne pas oublier que le cinéma est une représentation, une illusion, c’est un art.<o:p></o:p>

    La mise en scène est de différents niveaux, elle peut avoir un sens théâtrale (cinéma de fiction), ce niveau là certains cinéma peuvent sans passer comme le cinéma documentaire, quand on parle de mise en scène on parle de langage.<o:p></o:p>

    Dans le cinéma muet le son est représenté par hallucination (à travers des éléments producteurs de son) mais grâce au rythme des images, au montage, sensation auditive.<o:p></o:p>

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    Le passage au son   <o:p></o:p>

    La représentation du son (dans la technique de la trace) pouvait se faire de manière graphique avec la notation de note, dans la deuxième moitié du XXème siècle, des instruments mécaniques, phonographique.<o:p></o:p>

    Le cinéma muet, a crée son langage propre, résiste à appliquer cette nouvelle invention qui permettrait d’associer l’image au son <o:p></o:p>

    1er raison : artistique car le cinéma est déjà un art, c’est l’art de la narration par l’image en il communique par langage universel, l’image n’a pas de barrière linguistique, tout cela n’est plus possible du moment que le son s’associe à l’image, le son en tant que parole arrive avec son moyen de signification mais il y a un problème dans le cinéma parlant (bruits, musique, paroles).le bruit ne dérange pas cela permet de s’approcher du réel ajouter un bruit à l’image donne du réalisme or l’art cinématographique de l’époque e veut pas être tuer par la parole , 30 ans après sa création certains disent que le cinéma est mort avec la parole (Eisenstein).<o:p></o:p>

    Tout ce qui apporte plus de réalise met en danger le cinéma en tant qu’art, la parole conditionne l’image, l’image est plus coincée avec la parole car besoin de temps pour se développer.<o:p></o:p>

    La musique est un héritage du Muet, elle avait fonction d’accompagner le fil en donnant une atmosphère, elle est entrée comme accompagnement des images, elle n’est pas dans la diègèse car elle ne fait pas partie de la représentation, la musique est autre niveau de signification, un moyen de communication au niveau émotionnel, on écoute la musique d’une certaine manière en fonction de notre culture <o:p></o:p>

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    Perception auditive     <o:p></o:p>

    Un son est immatériel, c’est un indicateur de la matière, son produit par une source sonore matérielle, il se développe sur la notion de temps il indique l’espace car il indique une source que l’on localise.Depuis la reproduction du son on est dans l’écoute du second niveau. Dans la représentation du son au cinéma, ce qui importe c’est la relation image et son, c’est une association qui crée une interprétation    <o:p></o:p>

    Au cinéma on peut avoir la source représentée à l’image donc le son fait parti de l’univers diégètique.<o:p></o:p>

    Dans les années 20, on parle avec insistance du cinéma sonore, il y a un autre problème, les acteurs muets ne sont pas forcément des acteurs parlants, ils sont des acteurs du visuel, l’acteur muet a déployé des moyens gestuels pour communiquer, théâtralisation gestuelle (Chaplin) <o:p></o:p>

    L’introduction du son est progressive (extrait de chantons sous la pluie) <o:p></o:p>

    Au début du cinéma parlant, la post synchronisation va émerger pour permettre une meilleure qualité, musique Off est conservée dans le film mais il y a un autre son Off c’est la voix Off utilisée dans les documents.<o:p></o:p>

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    Christian Metz e la sémiologie <o:p></o:p>

    2 catégories de signification : image et son <o:p></o:p>

    L’image reproduit l’intégralité des mouvements, de même pour le son mais il y a une différence entre l’écoute du 1er niveau et du second, ce n’est pas une copie parfaite du mouvement <o:p></o:p>

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  • MEDIA ET COMMUNICATION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Alain Ehrenberg, « l’individu incertain » essai en 1995, met en évidence une forme de décomposition de la société contemporaine en parallèle le rôle des médias.<o:p></o:p>

    Pascal Blanchar, ce qui fait l’actualité aujourd’hui, est la difficulté qu’a la France d’intégrer le passé colonial ou post colonial, « fracture coloniale »<o:p></o:p>

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    On ne peut pas séparer l’orchestration médiatique de ces phénomènes liés au simple fait que si les hommes n’ont pas de mémoire l’histoire en a. En l’espace de 35ans, la société a évolué de manière singulière dans ces modes de sociabilité, la façon d’exprimer les liens sociaux a évolué sous l’influence d’un sociologue psychanalyste qui a annoncé comme étant une crise de la culture, communication et sociabilité en 1970. Paradoxalement l’avancée des technologies de l’information et communication, au lieu de facilité a fait voler en éclat, éclat marqué par des stratégies communautaires qui ne sont que l’indice d’une fragmentation sociale. En 1970 la distinction qu’on faisait d’une perspective marxiste, entre société et culture se trouve nuancé  <o:p></o:p>

    Société : hétérogénéité des individus, distinction<o:p></o:p>

    Culture : homogénéité, rassemblement <o:p></o:p>

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    Il y a aujourd’hui avec la venue des minorités culturelle, une hétérogénéité de la culture donc la culture n’est pas un facteur d’homogénéité sauf pour des groupes humains constitués.la rencontre entre différente culture est source de richesse.<o:p></o:p>

    Tous les phénomènes de scénarisation de célébration mémorielle (but rappeler le souvenir de quelqu’un), la multiplication de ces cérémonies faisait un immense décor de mémoire.Les mouvements de réunion collective destinée une célébration collective, naissent et se développent dans un contexte économique, sociale et culturel de crise , ce qui a suscité en terme de célébration collective orchestré par les médias au 11 septembre, les modèles avaient été construits et transmis bien avant, dans une occasion qui signé par l’Amérique au moment du sida. <o:p></o:p>

    Ces modèles sont une pratique sociale et spectacularisation du lien social, modèle de mise en scène du collectif qui avait fait leur preuve dans une situation antérieure.<o:p></o:p>

    Ce sont multipliés à partir des années  90, des célébrations collectives de deuil, comme une espèce de mortification collective, nos sociétés n’ont pas cessaient de redire comme une incantation qu’il fallait grader la mémoire.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui peut être on se dit qu’il s’agissait d’expier une mémoire collective dans laquelle au 1er plan se trouvait la figure de l’autre, l’étranger, du différent.On peut se demander si cette exploitation et une exploitation  du mémorielle collectif qui est une pratique conjuratoire.<o:p></o:p>

    Se pose la question de l’étrangéité au sein de la société pour se rapprocher de l’identité, tout ce qui relève de la problématique de l’identité est en cause, identité sociale, culturelle, sexuelle.<o:p></o:p>

    A cela s’ajoute le rôle, la place qu’a pris l’esthétique, le look. Toute cette énorme machine narcissique n’a cessé de se développer aujourd’hui avec des effets dont on risque de mesurer les conséquences dans 10ans.Brouillage entre privé et public (blog sur Internet, émission télé réalité), on ne peut les éviter.<o:p></o:p>

    Le narcissisme ambiant oblige à 40ans, avec la chirurgie esthétique, les produis de beauté… Il y a une soumission qui part d’un modèle de corps parfait de jeunesse, on peut et doit vivre avec un peu de narcissisme en soi, le pire est de ne pas être narcissique en soi mais en avoir trop c’est s’engager dans une course qui font de nous des stars, gens artificiels, derrière cet artifice il y a un creux, un vide.<o:p></o:p>

    Etant donné l’incertitude dans laquelle les individus évoluent, ils ont besoin de croire qu’ils sont « aimables », (milieu familial, social), tout cet ensemble ne fait que fortifier l’image, mais aussi les obligations et contraintes.<o:p></o:p>

    Se pose la question, est ce que je vis vraiment ma vie, est ce que je ne vis pas par précuration et si c’est le cas qui me donne ces précurations ? <o:p></o:p>

    Cette narcissisation, de manière significative au niveau des médias, produit des modèles esthétiques qui sont aussi des modèles culturels.<o:p></o:p>

    Au cours de l’année 2003, on va voir et rendre public « vogue homme internationale », TCH’ADORE avec en couverture le champion de boxe avec dans sa bouche un ensemble de 120 diamants de chez quartier, cela est passé totalement inaperçu, si je montre cet exemple, c’est pour montrer à quel point à la fois la fracture sociale révélé comme la fracture coloniale infiltre des domaines de représentations par excellence, récupéré sous le couvert de l’esthétique du luxe.<o:p></o:p>

    =) Il y a toute une catégorie de la population issus de milieu défavorisé, dont les origines et culture ne sont pas celles de la terre, il y a un déplacement vers le luxe, à la fois une histoire sociale, culturelle et une mémoire et la marque de l’infiltration de l’art et de la culture au sens restreint, on ne l’attentait pas et il sert d’écran et de filtre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fulchignoni 1969 =)  cinéaste, sociologue, directeur des médias de L’UNESCO, c’est le 1er qui se soit posé les bonnes questions sur le destin de l’audio visuel dans la société, il publie la « civilisation de l’image » 1969, réflexion sur le rôle des médias.<o:p></o:p>

    A partir de la 2ème moitié du XXème siècle, une civilisation de l’image se met en place, cette civilisation ne va pas que marquer la montée en puissance des moyens et supports de l’audio visuel mais elle va signer l’importance de l’image que l’on peut avoir de soi même.<o:p></o:p>

    Milan Kundera =)  « l’immortalité », il pense que les médias sont au service du pouvoir : culture collective de masse : imagologie.<o:p></o:p>

    Imagologie =) une idéologie est un système de contrainte de la société contemporaine, il repère les liens qui s’affirment au fil du temps qui relie le pouvoir politique et médiatique. Les imagologues existaient avant la création des puissantes institutions, aujourd’hui l’imagologue ne dissimile plus son travail au contraire il l’explique.L’imagologie a remporté une victoire sur l’idéologie.Il met aussi en relief la diversité des pratiques d’usage de l’image, celle-ci va à partir des années 80 devenir une culture collective.<o:p></o:p>

    Avec la fin du 20ème siècle, on arrive à une apogée de ce qu’on peut appelé le temps de narcisme, il va s’accentué avec l’invasion dans le voilier, aussi marquante que le tourne disque qui devient une sorte de miroir illusoire de sa propre pensée avec tout une dimension auto érotique indiscutable.Le paradoxe s’impose très vite, en même temps que la demande «  de pouvoir voir l’autre et être vu » est très claire. (Blog, webcam), ce tout à l’écran marque aussi l’impérialisme d’une image de l’homme et de la femme dite post moderne.<o:p></o:p>

    S’interroger sur les modes de technique aujourd’hui c’est voir l’évolution, les nouvelles technologies servent de pouvoir de leurre, elle instaure l’illusion dans la communication et l’interaction.Les médias de communication, l’ordinateur, technique et appareils associes au technologies nouvelles deviennent rapidement ce que Jean Baudrillard  a appelé « un exposant social ».<o:p></o:p>

    Ce qui est à faire, le look sont des facteurs d’échanges (stratégie de l’apparence) = maîtriser un spectacle de soi même (aussi dans les entreprises), cela favorise certaines formes de discrimination : espace où l’on peut tout montrer «  les stratégies fatales ».<o:p></o:p>

    Baudrillard fait le procès de la société de consommation, de sa consommation de l’apparence/ théâtralité médiatique politique, social, dévoilement du corps.C’est ainsi que l’on pourra parler de l’avènement et de l’affirmation de ce qu’on appel L’ODIO VISUEL (honte du manque de pudeur).<o:p></o:p>

    « Les stratégies fatales » sont publiées en 1986, aujourd’hui et depuis longtemps on assiste à des télés visuelles avec des réalités shows. <o:p></o:p>

    Il y a une conversion hystérique du social :<o:p></o:p>

    • L’hystérie est par définition une maladie de théâtralité, une atteinte qui se caractérise par une tendance majeure jusqu'à la pathologie, une tendance à faire son cinéma<o:p></o:p>
    • L’hystérie atteint le corps du sujet et elle touche le corps en ce lieu précis de son existence qui est celui de se sexualité et de toute l’histoire que peut connaître un corps par rapport à la séduction<o:p></o:p>
    • L’hystérie est une maladie de genre qui atteint surtout les femmes, l’hystérie qu’il s’agit d’une femme ou d’un homme est de nature à semer le doute en l’autre sur une question fondamentale qui est celle «  de l’identité sexuelle ». Cette conversion hystérique social c’est une mise en accusation et conversion d’une sorte de pathologie collective, c’est la mise en relief d’un règlement du social caractérisé par la toute puissance du sein des interactions sociales de l’apparence, en résonance dans l’expression du look, et cette version de l’hystérie sociale va donner aux interactions une sorte de règle implicite ou il est clair qu’il n’y a pas de rencontre si il n’y a pas capacité, pouvoir de séduction.<o:p></o:p>

    La TV va devenir l’espace privilégié de cette conversion de l’hystérie sociale.<o:p></o:p>

    La TV est le principal mémoire, miroir de série d’événement passé, elle ne va pas cesser du produire de souvenir, d’inscrire et de laisser des traces.<o:p></o:p>

    La TV et le magnétoscope vont engendrer des pratiques singulières et familières centré autour de l’enregistrement. Le film TOMMY, est un essai sur à la fois l’adolescence et relation parental/ enfant.C’est une critique sur la société américaine, la façon dont l’Amérique a utilisé les médias de masse en particulier la TV.<o:p></o:p>

    Rapport entre voir, toucher, manger, c’est donc une période où la TV à sa façon reflète l’état d’avancement d’une société et contribue à construire cette société. <o:p></o:p>

    Le corps est séquestré et en même temps il devient une source de préoccupation, l’image du corps n’a jamais était l’objet d’autant d’attention, d’une mise en scène théâtralisé, c’est aussi bien le corps de l’homme ou de la femme, de la beauté et de la santé.<o:p></o:p>

    On oublie trop souvent le fait que au moment où éclate de manière choquante la pandémie du sida c’est au moment où il y a une érection du corps objet, carte visite d’une image esthétique.Durant la pandémie du sida « corps » et « sexe », objets qu’on ne peut toucher sans que soit remis en cause l’intégrité de notre santé en terme de maladie ou de mort.<o:p></o:p>

    Le sida met comme une mise en accusation des catégories de population, une minorité de couleur de peau, mise en accusation de différences ethnologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le temps de narcisse est un temps qui se développe au moment en France, ou il y a un processus d’individualisation, il s’agit en tant qu’individu d’assurer son propre destin, plus de possibilité de se tourner vers les cardes institutionnels qui nous protégez, nous donnez un sentiment d’appartenance collective. Il ne faut en aucun cas mépriser ce qui s’installe dans les médias, en particulier les réalités shows, ils ont une fonction indiscutable, ce sont des symptômes de l’état et de l’évolution de nos sociétés, ce sont les signes témoins de la France de notre désir à la fois convoité et haie, tous les modèles socio culturels et institutionnels qui existent aux USA. <o:p></o:p>

    Nous sommes malgré nous entraînez dans des formes de placage de modèle culturel, on assiste aujourd’hui à un décalage concernant les applications des usages, des néo technologies , tout à fait analogue à celui qu’on a connu dans les années 70-80 par rapport aux pratiques de l’audio visuel.<o:p></o:p>

    Il y a une liberté dans le sens d’une créativité possible aux USA qu’il n’y ai jamais eu en France, grande liberté d’invention de recherche, quantité de moyen mis à disposition pour la recherche.Ce décalage ont le ressent aussi pour le développement des technologies dites nouvelles d’information et de communication, du coté de l’infographie, l’Amérique se dispute un certain nombres d’infographistes français.<o:p></o:p>

    Les modèles américains, les produits culturels des USA ont une capacité d’accrochage.<o:p></o:p>

    ·         La culture est un secteur de la vie culturel particulier, la transmission nécessite un minimum de complicité, on n’est pas toujours capable d’identifier quels sont les facteurs de cette identité. Aussi bien dans les secteurs de l’art que dans les secteurs industriels, la question d’image de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>

    ·         Coté communication, un certain nombre d’éléments qui rentre en tant que composante de notre individualité prenne de plus en plus d’importance.<o:p></o:p>

    ·         Une voix ça se travail, les muscles de notre vocalisation se travaillent mais en même temps si la voix est une carte d’identité sonore c’est aussi l’un des meilleurs support phonique d’un jeu identitaire<o:p></o:p>

    Comment nier que la voix n’implique pas toute une corporéité du langage, il n’y a pas de voix sans corps, il y a incontestablement à cause des clichés répétitifs que l’on trouve dans les représentations sociales de la voix des décalages majeurs.<o:p></o:p>

    Il y a des schémas sonores de représentation du sujet (histoire de la voix, confusion avec un homme robuste, grand et Mr Geoffrey) <o:p></o:p>

    Nous avons une quantité de clichés qui nous ont était transmis à travers l’histoire, l’évolution de la création qui est un domaine, celui du champ.<o:p></o:p>

    A travers des émissions, chansons vont se transmettre, attaché à des rôles sociaux, des types de voies, des genres aussi bien masculin que féminin.<o:p></o:p>

    Il y a un domaine dans lequel on a su distribué très tôt des voies et à travers ces voies, des rôles : c’est l’opéra.<o:p></o:p>

    A partir des années 50, au lendemain de la seconde guerre mondiale, il y a des certaines femmes qui vont harmoniser à représenter des voies essentielles que ce soit en chant ou de l’entretien de l’interview, de la communication ou conversion à la radio.C’est au cours de la 2ème G.M, qu’une voix va se faire entendre à la radio, les radios vont constituer un support de communication privilégié.<o:p></o:p>

    Quand on est dans la souffrance, solitude, une voie prend une dimension singulière.  <o:p></o:p>

    C’est un des domaines de la vie humaine où la question de différence de sexe se pose, de manière éclatante. Les hommes nous voila pris un jour dans les moments de l’ado dans un filet, ce qu’on appelle la Mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1874 : « l’art poétique », courant du symbolisme qui se développe, Verlaine<o:p></o:p>

    1871 : Rimbaud écrit un sonnet « voyelle » <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    =) para langage : tout ce qui reste ou qu’il règne du langage lorsqu’on ne considère plus son sens et son contenu mais la manière dont il s’actualise dans le langage.<o:p></o:p>

    La mue c’est ce qu’on dit pour un serpent, c’est une perte, dépouille, les hommes sont dépouillés d’une voir première en même temps qu’ils perdent leur enfance.C’est une rupture sociale<o:p></o:p>

    Hypothèse : parce que l’homme perd sa voie, il la recherche, la poursuie entre les grilles d’une portée musicale.<o:p></o:p>

    Castration =) manière de maintenir cruellement une sorte de paradis car une enfance est toujours un paradis. <o:p></o:p>

    Une voix est faite d’un certains nombres d’attributs qui fondent sa personnalité, son identité (réelle, sexuelle, victime). La voix a 2 aspects : <o:p></o:p>

    • Voix comme indice d’une personnalité : qui je suis, d’où je viens, comment j’ai étais élevé<o:p></o:p>
    • Voix comme indice de l’état et de la nature de nos émotions <o:p></o:p>

    Les ruptures sont de indices précieux tel que la stabilité d’une personne, sa capacité à tenir face une adversité.<o:p></o:p>

    Les variations auxquelles sont soumises les voix, ont une importance particulière pas simplement au niveau communicationnel mais d’un point de vue méta communicationnel (communication sur la relation). <o:p></o:p>

    La voix a mobilisé toute une technologie pour détecter le mensonge.L’idée qu’il y a une voix de la vérité, du mensonge est une idée qui se prolonge aujourd’hui.Parmi ceux qui vont faire avancer les études sur la voix déterminante, il faut compter des chercheurs anglo saxon, « Klaus Schener » , ces 1er travaux commencent au début des années 1970.<o:p></o:p>

    1970 =) aux E.U développement des recherches de la communication non verbale. Il y a un lien entre les recherches sur la communication non verbale et verbale, c’est au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que se situe le para langage.<o:p></o:p>

    Une attention particulière était porté à la voix y compris dans les échanges qu’on savait écouté, il s’agissait de ne rien laisser passé dans sa voix.Les travaux véritablement scientifique se sont fait en 1970 notamment en raison de l’équipement disponible.<o:p></o:p>

    Principaux traits qui caractérisent le para langage :<o:p></o:p>

    1. la hauteur de la voix =) désigne les parties d’une séquence verbale dans lesquelles votre voix change de hauteur<o:p></o:p>
    2. l’intensité =) les moments où la voix augmente le volume car ce qui se rencontre dans notre discours mérite d’être sortie comme un diamant sur le plan sonore <o:p></o:p>
    3. le rythme =) ce n’est pas la vitesse, c’est quelque chose sue l’on saisie sur la durée, la vitesse on l’a saisie dans l’instant<o:p></o:p>

    les chercheurs ont cherché toute une série d’effets et dans cette série rentre les effets de larynx  rentre dans ces effets les enrouements, ces effets sont liés à la contraction de la gorge et qui donne une voix éraillée, ces moments d’éraillement ont été considérés comme des moments clés.<o:p></o:p>

    La voix c’est ce qui nous conduit au fredonnement, chant, à la musique, c’est la 1er et pour certain le seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.Donc la différence du sexe passe par d’un coté la perte d’une voix d’enfance pour les hommes et du coté du féminin la continuité d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    Si la psychanalyse a inventé le complexe d’oedipe et qu’il vise en particulier les garçons, ce n’est pas au hasard, les rapports qui unissent la voix et l’identité sexuelle sont des rapports déterminants.<o:p></o:p>

    Freud =) a écrit « l’anatomie c’est le destin » et dans cette idée il semble dire que selon le sexe qui nous est donné à notre naissance quelque chose dans notre destin se trouve déjà tracé.Il écrit aussi « toute psychologie est aussi une psychologie sociale ».Dans la formule ‘l’anatomie c’est le destin », il faut y voir le destin que trace politique, société et culture avant même que nous puissions en décider nous même.La société, les sociétés avec des nuances particulières, ont des attentes dans le rôle masculin et féminin que doivent remplir les individus. <o:p></o:p>

    =) A travers « la transsexualité », la question du féminin et masculin, la question d’anatomie auquel aucun un individu pourrait échapper, prend des nuances singulières, un choc.Cette dimension sociale qui fonde le destin d’un individu anatomiquement déterminé, il ne faut oublier que tout l’appareil phonatoire, système que représente nos cordes vocales, au fil de notre croissance, cet appareil est façonné, tout cela rentre dans ce qu’on peut appelé notre anatomie donc ce qu’on est capable de produire phonétiquement.<o:p></o:p>

    Notre voix est aussi un des facteurs dominants de notre propre histoire. L’univers du sonore est habité par autant de clichés que l’univers visuel, schéma pré fabriqué socialement et culturellement.<o:p></o:p>

    Donc notre vie est soumise au même titre que notre apparence physique, socialement et culturellement orchestré, attente vis-à-vis du comportement, dans la communication et l’interaction. Dans l’univers sonore ; comme dans certain autre, on considère que tout ça est artificiellement construit, les femmes ont une stabilité que les hommes n’ont pas, ils doivent accepter leur moment de chaos. La mue, survient au moment où se manifeste les signes de ce qui relève de la virilité ou féminité, où moment où le corps se transforme cela donne à la voix une corporéité, une intégration à la voix.<o:p></o:p>

    Il faut des circonstances particulière pour qu’un homme entende surgisse une voix qui est la voix d’un enfant alors que la femme a toujours à disposition cette voix qui n’a jamais cessé de flirter avec l’enfance.ce sont les différences sur lesquels la communication humaine a fondé : ses normes et règles.<o:p></o:p>

    Il y a à la fois toute une grammaire et vocabulaire comportemental associé à tout les jeux, possibilités des voix des hommes et femmes sauf une maîtrise absolue, la voix va être un des organes les plus sensiblement affectable, elle va se faire consciemment ou inconsciemment l’un des supports privilégiés d’expression, de diffusion, de marqueur sonore témoignant de la gamme des émotions possibles même lorsque le corps est sous contrôle, qu’on doit garder un comportement attendu malgré cela, c’est la voix qui va trahir.<o:p></o:p>

    La voix en tant que communication va porter les signes majeurs d’un climat dans l’interaction, elle va servir consciemment ou inconsciemment à réguler certaines situations sociales et donc cela signifie qu’une attention particulière  est portée à la voix.<o:p></o:p>

    Au même titre qu’on s’arrange avec notre corps, on s’arrange avec notre voix.Il y a une sorte de contact narcissique avec l’individu et ses reflets (visuel, sonore), on s’arrange pour arriver si ce n’est à s’aimer, au moins à s’accepter.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Les supports de cours de Joel Ronez sont dispo !

    Je n'ai pas recopié ces cours sur ordi, donc si quelqu'un les a... qu'il n'hésite pas à me les envoyer !


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  • Voici un lien trés interssant pour approfondir le cours de Mme Bertini !

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  • Cours 1

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Problématiques

    <o:p> </o:p>

    Quelle place l’indignation, la compassion, mais aussi l’attendrissement, la révolte ou la réaction identificatrice laisse-t-elle à l’intelligence, à la réflexion et à l’action, l’engagement qui s’en suit ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Images de souffrance appellent-elle à la Réflexion ou à l’Action ?

    <o:p> </o:p>

    ð     Quelle représentation [réflexive, analytique] nous formons nous de ces images, de l’évènement à travers ce type d’image.

    <o:p> </o:p>

    Ne rendent-t-elles pas problématique une juste représentation ? Sont-elles éclairantes à idée correcte ? Ou rendent-elles la juste représentation difficile ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Quel lien les représentations de l’atroce établissent-elles avec le texte ou la voix qui l’accompagne ?

    <o:p> </o:p>

    Une image est toujours accompagnée d’un texte, que ce soit une légende, un commentaire ou une « voix-off ». Et quand le texte est absent, cela signifie quand même une volonté particulière du réalisateur ou du diffuseur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le texte induit notre adhésion ou notre rejet …

    <o:p> </o:p>

    ð     Comment penser la réaction d’effroi ?

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Effroi : Etre effrayé par une scène, être paralysé : suspend de ses capacité interprétatives.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’émotion face aux images d’actualité

    <o:p> </o:p>

    Accumulation d’images choc qui pourraient heurter les « personnes sensibles »…

    Contradiction : blasés par les images à moins de réaction à Accoutumance à l’irreprésentable.

    <o:p> </o:p>

    Anthropologie :

    Deux formes d’endurance :

    -         à la douleur physique

    -         face à la représentation de la souffrance

    La première a diminué, alors que la seconde a beaucoup augmenté.

    A tel point qu’on se demande si la vision d’image choc ne fait pas naître en nous un certain plaisir à voir l’horreur…

    <o:p> </o:p>

    Les images sont actuellement en charge de gommer, d’affaiblir, la violence de la guerre, maladie, mort, folie …<o:p></o:p>

    Créent-elles toujours un effet de dévoilement, de prise de conscience ? Non, mais cela a pour effet de reculer la présence de tous ces maux…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jamais les images n’ont été aussi violentes, et jamais leur effet n’a été aussi faible.

    <o:p> </o:p>

    ð     Quel est le pouvoir des images, comment nous affectent-elles ?

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 184.5pt; HEIGHT: 147.75pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="02" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg"></v:imagedata></v:shape><v:shape id=_x0000_i1026 style="WIDTH: 256.5pt; HEIGHT: 2in" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="03" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.jpg"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    La photo aujourd’hui

    <o:p> </o:p>

    Milieu effervescent :

    Développement économique et culturel spectaculaire.

    Des lieux : festivals, magazines, galeries, écoles, études, formation, Musées…

    Dans l’économie : augmentation des prix et des ventes publiques

    Dans les usages : Augmentation des pratiques et surtout, diversification des moyens et des objets :

    §         appareil argentique, numérique, téléphones…

    §         utilisé par la police, les géographes, les pro et les particuliers.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photo d’actualité : Catégorie photo / vidéo est en train de s’estomper : photo de film ; vidéo sur photos…

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Laurent Greilsamer : « souriez ! Vous êtes filmé ! »

    Ex : attentats de Londres : images individuelles.

    Ni pro ni amateurs à « ils filment comme ils respirent »

    -         « L’usage privé de l’image met en cause le statut du photographe professionnel »

    o       « amateur » : non sens

    -         « L’image n’est plus un objet politique dès lors que tout est photographique »

    -         « Cette image perd sa vertu » plus de puissance symbolique ni morale à tout et n’importe quoi

    -         « Comme si l’image était, par nature, virtuelle » à plus de consistance (numérique) à pas de corps

    -         « Ni document, ni preuve, une image sans conséquence »

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le floutage de l’image d’actualité

    <o:p> </o:p>

    Droit à l’image à code civil

    <o:p> </o:p>

    3 avril 2006. Le Monde : Pascal Santi

    Images de casseurs anti-CPE à dans « Match » à veut assumer la publication et donc pas flouter.

    AFP floute car elle veut respecter la loi.

    <o:p> </o:p>

    Mais selon les médis, l’attitude est différentes à attitude par rapport à la violence n’est pas la même.<o:p></o:p>

    ð     La loi ne précise pas la nature de la violence à flouter ou non … <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « photo-torche » : « le photographe n’est pas un symbole de vertu, de moralité. Il rend compte de l’effet de sidération, de paralysie à porte de la conscience périphérique. Uniquement »

    <o:p> </o:p>

    « La Madone de Baltalah » par Hocine Zaourar

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:rect id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 1.65pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 180pt; WIDTH: 261pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 126pt"></v:rect>

    Image même de la souffrance à Symbolique de la seconde guerre d’Algérie à Image de guerre civile. Accusée de trucage, de mise en scène, trop parfaite pour être vraie, registre iconologique de la vierge en pleur, dans le monde Arabe…

    La légende comportait une erreur : se ne sont pas ses fils qu’elle a perdu, mais la famille de son frère.

    <v:shape id=_x0000_i1027 style="WIDTH: 179.25pt; HEIGHT: 128.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="madone%20de%20baltalah" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.png"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La femme a porté plainte (sous la pression de son gouvernement et de sa famille … argent) pour atteinte à l’image. 5 ans de procès, non lieu mais Zaourar est interdit de photo en Algérie.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Ma suspicion, le doute entoure l’image. Mise en cause car fragilité de l’image de l’Actualité à déformation.<o:p></o:p>

    -         L’image ne vaut que par rapport à sa légende à justification mais remise en cause aussi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le cauchemar de Darwin » de Sauper. Documentaire.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_i1028 style="WIDTH: 252pt; HEIGHT: 168pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="17" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image006.jpg"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    Sujet : ravage commis par l’introduction d’un poisson dans le Lac Victoria en Afrique.

    à Réalité selon son point de vue, mais investigation pas suffisante…

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image documentaire : préalable : Non, ce n’est pas nécessairement l’image du réel à Toujours un parti pris.<o:p></o:p>

    Pas le privilège de la vérité, c’est un point de vue.<o:p></o:p>

    Commentaire de l’image : pas catégorique.<o:p></o:p>

    Documentaire : Construction subjective, mais pas fiction, ni enquête scientifique <o:p></o:p>

    à Manipulation ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Documentaire de référence :

    R. Flaherty. Nanook et L. Bunel : Terrasse sans pain 1933

    <o:p> </o:p>

    Dans les deux cas : les réalisateurs ont montré que tout image est d’abord une représentation, une reconstruction de la réalité. Un état, non pas du monde, mais du rapport du cinéaste au monde qu’il filme ou qu’il photographie.

    Enjeux idéologiques, moraux, culturels de l’époque. Tout image, tout film documentaire est donc un mensonge dont on peut, au mieux espérer qu’il soit mit au service d’une vérité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Humaniste – Humanitaire

    à Il s’agit de l’homme, à qui on va apporter quelque chose, une aide. « Humanisme » de Sartre.

    <o:p> </o:p>

    Photo humaniste<o:p></o:p>

    Photo humanitaire<o:p></o:p>

    30-50 : montre l’être humain confronté à des évènements (guerre, misère, travail, fête).

    Noir & blanc, format classique.

    Vision du monde positive

    Doisneau, Cartier-Bresson

    Met en scène l’être humain broyé par une situation qui le dépasse et le transforme en victime.

    à Montrer la situation de détresse.

    Montrer que quelque soit la situation, l’humain garde sa dignité et être à même d’agir

    Tremblement de terre, Charnier, Kamikazes…

    Témoigne dans tous les cas de la position de la victime.

    Regardeur pas censé venir au secours du sujet car tous logés à la même enseigne.

    Provoquer une action d’aide, de soutien (financier, moral…). Hors cette photo ne dit qu’un seul aspect de la situation, celui le plus susceptible de provoquer une situation humanitaire

    <o:p> </o:p>

    C’est la photo humanitaire qui a pris le dessus :

    à Développement de l’Action à plusieurs aspects.

    <o:p> </o:p>

    -         Succès de cette imaginaire, ne se comprend que par rapport à l’échec des idéologies humanistes. (communisme…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Beaucoup d’images de catastrophes, de désastre, sans qu’une idéologie humaniste puisse résoudre le problème. Plus d’adhésion collective à une cause mais conscience individuelle.

    <o:p> </o:p>

    Chacun est sommé de réagir, pas de conscience politique. Causes pas souvent mentionnées.

    <o:p> </o:p>

    -         Photo de Philippe Blenkinsop (in Vu) Laos et Cambodge.

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id=_x0000_i1029 style="WIDTH: 249.75pt; HEIGHT: 252pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="16" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg"></v:imagedata></v:shape>

    <o:p> </o:p>

    Image ne dit rien des causes, pas connaissance de la situation à que pour transmettre l’effroi à signer un chèque pour que la guerre civile soit stoppée.

    <o:p> </o:p>

    -         Afghanistan : tremblements de terre : un ONG console un habitant. Esthétique de l’image : humaniste.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Limite de la photo humanitaire : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         fait appel à notre conscience d’être humain, conscience universaliste. Sollicitude.

    -         Fait pour exalter les sentiments communautaristes les plus étroits. Détresse à Exciter la défense d’une communauté contre une autre.

    <o:p> </o:p>

    Hannah Arendt : « La politique de la pitié » : hypocrisie parfaite car prend pas en compte les causes de la scène et les rapports de force politiques. Dans Essai sur la révolution, 1967.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Question posée par Boltanski :

    ð     A quelles conditions, le spectacle de la souffrance à distance, par médias interposés est-il moralement acceptable ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    à Une prise de conscience ne peut pas naître d’une image qui se limiterait à la provocation d’un choc émotionnelle ou une réaction aveugle.

    Nécessité de garder la « bonne distance » face aux images.

    <o:p> </o:p>

    Sartre : «  la mauvaise foi » : humanitaire : je suis dans la même impuissance que la personne qui souffre.

    <o:p> </o:p>

    Certaines photos ont valeur de preuve.

    <o:p> </o:p>

    L’image de l’Afrique est un bon exemple de l’extraordinaire simplification de l’imagerie médiatique. Elle est toujours montrée par la famine et la guerre civile.

    <o:p> </o:p>

    « Politique de la pitié » dans un essai sur la révolution.

    2 types de révolution : Europe / USA. Aux USA, la liberté est plus essentielle qu’en Europe.

    <o:p> </o:p>

    Le spectacle et l’observation du malheureux pas celui qui n’en partage pas les souffrances aux USA est valorisé. Politique de la pitié l’emporte sur celle de la justice jusqu’à la fin du XVIII : pitié qu’en dehors du politique.

    « Autrement dit, pitié et compassion sont des notions assez neuves aux USA ».

    <o:p> </o:p>

    Pitié / Compassion

    <o:p> </o:p>

    Compassion : dirigée vers un être singulier. Chaque cas est particulier, pas de généralisation. Souvent peu loquace. C’est la réponse visible à l’expression de la souffrance. Résumée en un geste.

    <o:p> </o:p>

    Pitié : éloquente, bavarde en émotion et généralisée. Intègre la Distance

    <o:p> </o:p>

    Arendt : récit des 3 réactions face à la souffrance : le prêtre, le militaire et le « Bon Samaritain ».

    Miséricorde : disposition objective à soulager la détresse d’autrui. à Le bon Samaritain. Acte libre, perso, qui n’appelle pas de témoin. Mais il n’a pas de raison socio, pro… -> en dehors du cadre social, Action qui relève de son fort intérieur.

    <o:p> </o:p>

    Selon Kant, la pitié manque de proportion.

    <o:p> </o:p>

    Hypersensibilité, processus d’exhibition du malheur, doit, pour être opérant, faire en sorte que l’enfant puisse apparaître comme n’importe quel autre, y compris le notre.

    <o:p> </o:p>

    Gang des barbares à très précis, ponctuel, localisé, mais Capacité de généralisation.

    <o:p> </o:p>

    Interdit de la réalité vécue telle quelle. Description pur et simple comme exclue. L’image est toujours en retard, inadéquate, l’objectivisme trouve sa limite dans l’indécence, l’inhumanité, l’obscénité, la barbarie.

    Toute image est asymétrique par rapport au réel. Elle concerne, dans bien des cas, un spectateur qui devrait être considéré comme détaché. Cependant, comment ce spectateur va-t-il prendre parti ? Il faut créer les conditions de l’urgence.

                L’image de la souffrance exige des personnes qui en sont témoin de prendre parti, fait et cause s’engager pour palier à la souffrance.

                Par ces fameuses conditions, il faut que le spectateur prenne parti. Non comme un voyeur mais depuis un processus moral qui consiste à légitimer l’image par l’action. Il ne faut pas seulement solliciter l’émotion chez le spectateur mais aussi l’impartialité, le désintérêt et la sympathie, voire l’empathie.

                L’imaginaire joue un très grand rôle. Mais il est de plus en plus difficile de sympathiser dans un monde ou le communautarisme sévit. Les médias favorisent des réactions d’identification communautaristes, en contradiction avec fonction des savoirs et contextes.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs topos de l’image :

    ·        La dénonciation : le spectateur s’indigne : colère à parole pour simuler une action

    à Orienter la réaction vers le Persécuteur à coupable.

    ·        Le sentiment : Attitude de compassion par rapport au malheureux

    à Attendrissement, pitié à hypocrisie ( ?)

    ·        L’esthétique : Ce qu’il y a de « forcément sublime » (Margueritte Duras) dans l’horreur. Frappés par la dimension formelle. Trouve une certaine beauté dans l’horreur.

    <o:p> </o:p>



    Cours 2 : La photo documentaire

    <o:p> </o:p>

    Photo qui prend en compte la réalisation sociale qui comporte souffrance, pauvreté, misère…

    <o:p> </o:p>

    Début photo : 1830 : photographie représentait des individus sur les lieux de travail, dans la rue, autant dans des circonstances quotidiennes, que la guerre, que le drame…

    <o:p> </o:p>

    Typologie : Recensement par type dans la société.

    Misère, pauvreté, guerre… Statut de ces images très divers.

    <o:p> </o:p>

    Carte postale, pro, amateur, Art et reportage…

    <o:p> </o:p>

    USA : c’est dans les années 20-30 que se précise la notion de photographie documentaire.

    <o:p> </o:p>

    Une des premières tâches de la photo documentaire est la description.

    <o:p> </o:p>

    Elle a pour objet de convaincre les récepteurs de la gravité de la situation sociale. Attirer l’attention, sensibiliser… Mise en lumière et traitement du problème social. à « Picture Problem » USA.

    <o:p> </o:p>

    W. Scott : Documentaire et Expression dans les années 30 aux USA.

    Définition d l’image documentaire : « le documentaire traite de l’expérience réelle, non imaginaire d’individus appartenant, généralement à un groupe de faible niveau économique et social [à par conséquent inférieur à celui du public au quel le message s’adresse] et traite cette expérience de façon à rendre « vive », « humaine » et le plus souvent, poignante pour le public ».

    <o:p> </o:p>

    Documentaire met en évidence : le réel : condition concret dans lesquels les individus vivent.

    à Comment rendre compte de la vie réelle des gens ? : Problème toujours d’actualité.

                            à Problème méthodologique, dans quelles conditions ?

    <o:p> </o:p>

    Les histoires de la photo privilégient, pour définir ce style documentaire, la situation des années 20-30 à période de dépression suite au crack de Wall Street qui fait sombrer l’économie USA et entraîne la première crise mondiale.

    Pendant cette période : Etat et Associations caritatives avec un double but :

    Ø      Faire vivre les photographes, l’industrie photo

    Ø      Sensibiliser le public.

    <o:p> </o:p>

    ð     commandes de 35 à 42 (Roosevelt) FSA (Farm Security Administration) met au service d’une narration le document photographique à Commandes d’histoires.

    <o:p> </o:p>

    Raconter des histoires avec des images « story… »

    à Partialité, neutralité pour parvenir à des images visibles, compréhensibles.

                à Simplification du cadrage : - privilégie la frontalité

                                                                 - mettre l’accent sur la centralité du motif.

                                                                                      à Toujours au centre, en face.

    <o:p> </o:p>

    Pas d’anecdote. Personnages statiques à Clarté + netteté.

    <o:p> </o:p>

    Tout cela chasse la mise en scène émotionnelle : pas de pathos ni de théâtralité. Refus du sentimentalisme.

    <o:p> </o:p>

    L’image est conçue pour être visualisée dans un série (à la mode dans les magasines)

    <o:p> </o:p>

    Image : neutre, série à Histoire avec des images « neutres » (paradoxe)

    Histoire de la photo du document social.

    <o:p> </o:p>

    Image de 1847 «  Les Charbonniers » de Louis Adolf Humbert de Mollard. Mise en scène : temps de pose est si long que la photo exclue le document « sur le vif ».

    <o:p> </o:p>

    Un des premiers à prêter attention à la misère des petits métiers de Paris et le travail des enfants.

    <o:p> </o:p>

    ð     Dans ce document «  de théâtre », une notion documentaire et sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur un mode romantique : « Louis Dodier en prisonnier » Image fictive : représentation du prisonnier. Cependant, cette image, en dépit de son caractère pittoresque, est une bonne représentation des conditions de vie réelle du prisonnier.

    Cette photo rend possible le reportage en prison.

    <o:p> </o:p>

    Dans les enquêtes :

    Henry Fox Talbot en 1840 : photographie des paysans à ils posent dans des « tenues du Dimanche ». Il faudra attendre un certain temps avant qu’ils soient représentés à l’ouvrage et que les photographies soient fidèles.

    <o:p> </o:p>

    David Octavius Hill et Adamson 1843 : « pêcheurs » : forme d’anoblissement du pêcheur. Dans la peinture : éléments d’une représentation de la pêche, ici, portrait de pêcheur.

    <o:p> </o:p>

    à Conséquence Majeure de la photo documentaire : prend en considération, indépendamment de la classe sociale, des personnages anonymes et donner de chacun une vision qui le constitue comme individualité, chose qui était jusqu’alors réservée à l’aristocratie.

    <o:p> </o:p>

    ð     élément essentiel : démocratique : tout le monde accède à l’image à partir des années 1840

    <o:p> </o:p>

    1848 : D.O.Hill et Adamson : « Les poissonnières » : image de rue assez peu posée à première vision assez proche de la réalité. Banlieue de Londres.

    <o:p> </o:p>

    Usages : peu diffusé dans les année 1840 : rencontre le public plus tard, dans les musées, mais utilisés comme modèles pour les gravures de presse jusqu’en 1920 : disparition de cette pratique.

    <o:p> </o:p>

    T.O’Sullivan : Bataille de Gettysburg : soldat mort dans une tranchée.

    Jusqu’en 1830 (guerre d’Espagne), les photographes de guerre sont décevantes du point de vue de l’action et de l’engagement spectaculaire.

    <o:p> </o:p>

    Il faut attendre que les appareils photo soient mobiles à 1914-18.

    <o:p> </o:p>

    1863 : appareil encombrants : peut photographier que les morts, les dégâts ou les pauses des campements.

    <o:p> </o:p>

    à Impact considérable sur la représentation que le grand public se fait de la guerre. Le sommet de la photo de guerre sur le vif est le Viêt-Nam à instant même de l’action, de la mort. Depuis cette guerre, la règle, pour les gouvernements consiste à interdire au photographe le champ de bataille.

    <o:p> </o:p>

    Ici : -    réalité crue d’un enfant mort au combat

    -         gros plan : exception car habitude de plan large : 2 groupe qui s’affrontent alors qu’ici : histoire individuelle.

    <o:p> </o:p>

    2° image : mort à la même bataille : 2 effet au moins 

    -         Emouvoir, toucher le public

    -         Donner de l’évènement une vision concrète qui se définie parfois comme neutre, clinique, chirurgicale, à valeur de constat.

    <o:p> </o:p>

    L’image de la mort ne rend pas compte des conditions qui ont conduit la mort du soldat.

    Autre grande dimension de la photographie documentaire :

    <o:p> </o:p>

    1862 : photo d’esclaves. Enjeux de la guerre civile USA, entre autre : Nord Abolitionniste, Sud : esclavagiste.

    <o:p> </o:p>

    O’Sullivan : du Nord : photo relève pas seulement du documentaire, mais ambition de propagande : misère des esclaves noirs.

    Ici : pouvoir de suggestion tout à fait évident à gravure dans la presse.

    D’autre part, aspect essentiel de la nation américaine : Présence des immigrés, très grand nombre d’ethnie.

    <o:p> </o:p>

    « Zuni » : origine russe. Révèle aux USA le caléidoscope de leur nation.

    <o:p> </o:p>

    Photo de Curtis :

    « Indien » : chassés mais encore en USA dans des réserves.

    à Met à jour un aspect fondamental de la photo documentaire : Se donne pour objet d’archiver la planète. Préserver par l’image des paysages, des personnages, des architectures dont on sait qu’ils sont voués à la disparition ou à la transformation.

    à Photo réuni des indices d’un réalité vouée à la destruction.

    <o:p> </o:p>

    Il en va de même pour les photo du début : XX qui partent sur les traces des géographes.

    Flaherty : années 20-30 : Nanook, Tabu, L’homme d’Aran…

    Population considérée comme menacée. Le photographe et le cinéaste documentaire se livre à une enquête « avant décès » et révèle au public une autre dimension de ces populations jusque là considérée comme vivant dans des paradis hors industrie. Pour la première fois, ils mettent en cause les clichés liés aux peuples « primitifs ». Pour contredire cette conception, ils montrent à quels point ces populations développent une culture des savoirs faire qui n’ont rien à envier à la culture occidentale. à Changement de vision :

    Moins supérieur, moins méprisante.

    <o:p> </o:p>

    1903 : Indien Navajo par Thomas Vroman qui a réalisé, de manière systématique des reportages sur les tribus indiennes plus paysage à photographié non pour la qualité pittoresque, mais comme un territoire, un élément devant aider à la compréhension d’un peuple.

    <o:p> </o:p>

    Image : grande étendue, grand ciel.

    <o:p> </o:p>

    Tout autre perception de la réalité documentaire : Johns Barmardo, 1905 : montre un enfant habillé élégamment. à Studio de photographe alors que le projet de Barmardo est singulier : montrer la situation des enfants aux USA : immigration des enfants se traduit par leur abandon sur la voix publique. Barmardo qui est aussi médecin, est engagé dans cette cause. Fait des photo « avant / après » pour montrer le profit qu’il y a a placer ces enfants dans des institution.

    <o:p> </o:p>

    Thomas Hannan : Ilots insalubres considérés de nos jours comme de belles photo USA.

    Images USA urbaine fin XX. Mission très simple des grands romanciers comme Dickens ou Hugo à sensibiliser les pouvoirs publics.

    <o:p> </o:p>

    J. Riis : seconde moitié XIX. Ecrivain, célèbre comme beaucoup de photographe de cette époque, rencontre la photo. Ecrit des articles en faveur des déshérités.

    à Conférence sur la misère. La conférence est très importante en USA pour la cause sociale.

    <o:p> </o:p>

    Il va photographier pour illustrer ses conférences à Usage d’une technique photo très utile pour les lieux sombres : le Flash. Il permet de montrer des aspects moins communs, normalement invisibles puisque dans l’ombre et de prendre les photos « par surprise » à pas le temps de composer une attitude è Authentification.

    <o:p> </o:p>

    Enfants dans la rue. Mise en scène ? Riis demande d’adopter des pauses dramatiques, dramatisées.

    Montrer la vie des quartiers pour la presse locale, et toucher le public de ses conférences.

    La presse locale rapporte que « ses auditeurs gémissaient, s’évanouissaient et interpellaient Riis ».

    <o:p> </o:p>

    Travail dans les ateliers de couture grâce au Flash à pas une image sophistiquée, esthétique, pas plus que dans les bidonvilles de New York.

    à 1855 : image inédite.

    <o:p> </o:p>

    De nos jours banal, mais « plein soleil » à sensibilité de la pellicule photo le permet à peine à ce moment.

    <o:p> </o:p>

    Elle est l’indice d’une réalité prise sur le vif :

    - immigrant Russe dans sa cabane. – maison.

    <o:p> </o:p>

    Riis est l’ancêtre de Weege : années 40 : accident, crimes … auxiliaire de la police.

    <o:p> </o:p>

    Lewis Hine : 1909 : filature : travail des enfants à obsédé par les conditions de travail aux USA, à l’image de Zola. Dénonce les conditions de vie des enfants.

    <o:p> </o:p>

    Portraits à la gloire des enfants au travail : courage et endurance : petite taille contraste avec la taille des machines.

    « Hommes et machines » : dénonciation et éloge de la société industrielle. Faire en sorte que la machine soie accompagnée de mesures humanitaires.

    <o:p> </o:p>

    Lien dynamique entre l’homme et la machine. Mais aussi enfants : moins élogieux.

    <o:p> </o:p>

    Hine : plus d’ambition : pas seulement montrer les hommes au travail, mais aussi la réalité dans une ville entière à portrait de Pittsburg.

    <o:p> </o:p>

    Photo de groupe : Frontale. Ce type de photo ne peut se comprendre que dans un ensemble d’image, reportage global.

    <o:p> </o:p>

    A Sander : 1910-34 : regroupe systématiquement ses photos. Partisan de la « photo exacte » à photo qui montre l’individu dans son rôle social.

    <o:p> </o:p>

    Pas poétique, pas de surprise. Portrait de l’Allemagne à travers les différents types d’homme et de métier. « 3 paysans en chemin vers le bal ».

    à Ce qui est émouvant, outre sa netteté et sa luminosité, c’est la date : 1913 à mort à la guerre ?

    <o:p> </o:p>

    Le maçon : l’image rempli une fonction symbolique. à Photo de face : regard.

    Pâtissier : personne qui incarne pleinement sa fonction sociale.

    <o:p> </o:p>

    Pour Sander, les individus sont pleinement définis par leur place dans société.

    à Documentaire sociale s’adresse d’abord à cela.

    à Psychologie vient toujours après.

    <o:p> </o:p>

    Stéréotype : se banalise, s’édulcore en devenant un standard.

    Type : dans typologie : avec plus de nuances.

    <o:p> </o:p>

    (Homme dans rue) Ecrivain de 1930 qui ressemble étrangement à Kafka. (cireur)

    <o:p> </o:p>

    La photo documentaire se donne un certain style avec Sander. Frontalité, neutralité, netteté, caractère statique. à Absence totale, au max, d’ambiguïté.

    Moins de décor à personnage central.

    <o:p> </o:p>

    2 frères paysans : photo par Sander ; ce qui fait la force de ces images.

    <o:p> </o:p>

    Ce qui fait leur actualité, c’est sentiment de présence qu’elles produisent è proximité très grande à Emotion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Emotion débarrassée de la narration à devant un homme dont on sait que la vie c’est passée mais n’est plus…

    <o:p> </o:p>

    USA : Crack de 29 (image bourse) à survient après l’euphorie de l’après GM1. Se traduit pas un replis sur soi, xénophobie, limitation de l’immigration, spéculation boursière effrénée. Crack : crise sans précédent.

    <o:p> </o:p>

    ð     Prise de conscience de la misère des paysans.

    <o:p> </o:p>

    Walker Evans : Grand acteur de la photo documentaire de ces années. Un des plus grand photographe du monde.

    Projet initial : entreprise politique : faire connaître le travail de la FSA, dont il est membre.

    <o:p> </o:p>

    Comment les agents  de la FSA interviennent : (photo) discute avec un fermier.

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    Arthur Rothstein : « Tempête de sable à Cimaron » 1936. Célèbre car montre sur un mode quasi allégorique la fragilité des paysans USA.

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    -         photo d’enfant Alabama seul dans le désert

    -         photo de jeune fille black

    ð     enfants : vecteur importants du message social jusqu’à nos jours.<o:p></o:p>

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    Margaret Bourke-White : enquête sur la situation des noirs aux USA.

    Caricature : affiche : sourire blanc et file d’attente de noir.

    Image réunies dans un album photo : Your have seen their faces. Ouvrage fait une grande place à la photo à inédit dans l’histoire des médias. Mais encore considérée comme l’illustration du texte.

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    B. Abbott : Changing New York : photo doit contribuer à la compréhension exhaustive d’un territoire.

    Chaque image est commentée des ces plus infimes détails. à Légende identifie tous les éléments, tous les détails à pousse le but d’exhaustivité de la photo documentaire, plus que des descriptions.

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    W. Ballhaus : photo du chômage de l’Allemagne pré-hitlérienne. (Foule, femme qui pleure, métiers de rue).

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    Roman Vishniac : Vue du ghetto de Berlin année 30 : calvaire des juifs.

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    ð     Les photos prennent une dimension allégorique forte.<o:p></o:p>

    Le pari d’exhaustivité de la photo documentaire se donne des objectifs inédits.<o:p></o:p>

    Ex : considérer la journée d’une femme de ménage, d’un marin, d’un enfant comme le sujet de documentaire, du reportage.

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    à Séquence temporelle qui va trouver sa traduction dans un reportage dont les images sont légendées. à Emprunt à la littérature (ex Zweig)

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    Cadre temporel qui explique ceux de Bill Brandt : USA, an 30.

    ex : 1930 à Londres : journée d’un marin, ou d’une femme de chambre.

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    Ces reportages ont une vertu : sortir les individus des stéréotypes à réalité plus complexe.<o:p></o:p>

    Documentaire social se donne un cadre temporel, des limites qui pourraient faire croire qu’il stéréotype, révèle en réalité la diversité des rapports sociaux, la complexité des individus.

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    Brandt a une vision très noire de la réalité sociale

    Photo de mineur : à la pause repas. Tête noire : produit pas une photo misérabiliste.

    Dit autre chose : si la photo est une mise en scène (lumière, maquillage…), dans ce cas, le mineur nous renvoie l’image de ce qu’il revendique d’être : un mineur à la gueule noire

    à Pas d’émotion de type compassionnel mais fait prendre conscience d’une réalité singulière dans la quelle les individus assument leurs rôles.

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    Eugène Smith : Le grand photographe de Reportage. Réalise en 49 pour Life un reportage célèbre consacré à un médecin de campagne. Reste dans l’histoire car pendant plusieurs semaines, Smith suit sa vie, ne le quitte plus. à Vie quotidienne d’un métier spécifique.

    Environ 20 pages, toutes les photo sont commentées.

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    (Chapeau) Force quasi-cinématographique de l’image.

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    Smith n’a pas fait posé : toujours là ‘au bon moment’. Lumière, qualité du cadrage, force expressive… quasi un film.

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    (Infirmière qui donne le bain, Japon)

    Image célèbre car comme madone de Baltalah, le reportage donne lieu à une image qui renvoie à des représentations de sculpture, de peinture… reconnaissables dans notre iconographie esthétique et sentimentale. Vierge et corps du christ.

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    Walter Evans : Début années 30, à 28 ans, après un séjour à Paris en 1927. Grand lecteur de Flaubert : réalisme « non apparition de l’auteur », « rejet de la subjectivité ».

    Utilise la Chambre, photographie New York 1935-43 : grand moment de FSA.

    Sud USA : le plus important reportage photo sur un territoire.<o:p></o:p>

    Jusqu’à ce que le gouvernement, face à la crise, fasse appel aux scientifiques (cartographe, éco, socio…). Pour la première fois : sollicite des photographes comme Walter Evans.

    Portrait de la société paysanne : il veut dresser un Tableau.

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    ð     Met l’accent sur la pauvreté,

    ð     Et la nécessité de mettre entre parenthèses la sensibilité du photographe

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    Ces photo vont être critiquées par les pouvoirs public car :

    -         trop déprimantes, misérabilistes

    -         images se prêtent trop, en dépits de la neutralité affichée, à une version sentimentale : topique de l’attendrissement.

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    Evans : témoin qui entend ne pas donner des images recomposées à simplification de l’image (rue)

    (Maison) : photo d’architecture, de face, sans population à prête à disparaître .

    (Famille) : Alignées, pas de recomposition.

    Elément paradoxal : fascination : image de la misère mais aussi photo magnifique è grandeur, noblesse, dignité, gravité. Pas seulement victime mais acteurs d’un drame<o:p></o:p>

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    (Détail d’un intérieur) :

    -         composition absolue : verticale, lumière, qualité des gris è belle

    -         précise, honnête : rend compte de l’intérieur Tel qu’il est : c’est l’inverse d »une mise en scène <o:p></o:p>

    Mais forme d’esthétique : esthétique pauvre, de l’élémentaire, du dénuement. Simplicité de la « Nature Morte » à Garantie d’une représentation qui se veut la moins falsificatrice possible. <o:p></o:p>

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    Autre manière de procéder pour éviter la falsification : début des années 40 : gens dans le métro. Réalisées à l’insu des utilisateurs, des sujets. Anonymes, sans légendes. L’appareil ne ressemble pas à un appareil photo. Cache l’objectif.

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    Photo présentées en grille : C’est le photographe très connu qui entreprend de réaliser des photo proche du photomaton : mécanique. Il pousse la logique de l’impersonnalité, du rejet de la subjectivité : à l’insu des gens, sans intervention esthétique qui se tiendrait au plus prêt de ce qu’est l’être humain quand il ne compose pas un personnage social, sans interaction (contrairement au portrait : relation entre objet et photographe.

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    ð     Compréhension du genre : permettre de comprendre l’objectif jamais atteint :

    §         Se tenir au plus prés du monde et

    §         Faire comme s’il en était absent.

    ð     Dévisager la société sans qu’elle s’en aperçoive à relier le thème d’une représentation « Telle qu’elle est » au thème d »une représentation sans sujet, sans code, sans intervention subjective

    ð     Photomaton, télésurveillance … ?

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