• Cours L2 (vanessa)

    MEDIA ET COMMUNICATION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Alain Ehrenberg, « l’individu incertain » essai en 1995, met en évidence une forme de décomposition de la société contemporaine en parallèle le rôle des médias.<o:p></o:p>

    Pascal Blanchar, ce qui fait l’actualité aujourd’hui, est la difficulté qu’a la France d’intégrer le passé colonial ou post colonial, « fracture coloniale »<o:p></o:p>

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    On ne peut pas séparer l’orchestration médiatique de ces phénomènes liés au simple fait que si les hommes n’ont pas de mémoire l’histoire en a. En l’espace de 35ans, la société a évolué de manière singulière dans ces modes de sociabilité, la façon d’exprimer les liens sociaux a évolué sous l’influence d’un sociologue psychanalyste qui a annoncé comme étant une crise de la culture, communication et sociabilité en 1970. Paradoxalement l’avancée des technologies de l’information et communication, au lieu de facilité a fait voler en éclat, éclat marqué par des stratégies communautaires qui ne sont que l’indice d’une fragmentation sociale. En 1970 la distinction qu’on faisait d’une perspective marxiste, entre société et culture se trouve nuancé  <o:p></o:p>

    Société : hétérogénéité des individus, distinction<o:p></o:p>

    Culture : homogénéité, rassemblement <o:p></o:p>

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    Il y a aujourd’hui avec la venue des minorités culturelle, une hétérogénéité de la culture donc la culture n’est pas un facteur d’homogénéité sauf pour des groupes humains constitués.la rencontre entre différente culture est source de richesse.<o:p></o:p>

    Tous les phénomènes de scénarisation de célébration mémorielle (but rappeler le souvenir de quelqu’un), la multiplication de ces cérémonies faisait un immense décor de mémoire.Les mouvements de réunion collective destinée une célébration collective, naissent et se développent dans un contexte économique, sociale et culturel de crise , ce qui a suscité en terme de célébration collective orchestré par les médias au 11 septembre, les modèles avaient été construits et transmis bien avant, dans une occasion qui signé par l’Amérique au moment du sida. <o:p></o:p>

    Ces modèles sont une pratique sociale et spectacularisation du lien social, modèle de mise en scène du collectif qui avait fait leur preuve dans une situation antérieure.<o:p></o:p>

    Ce sont multipliés à partir des années  90, des célébrations collectives de deuil, comme une espèce de mortification collective, nos sociétés n’ont pas cessaient de redire comme une incantation qu’il fallait grader la mémoire.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui peut être on se dit qu’il s’agissait d’expier une mémoire collective dans laquelle au 1er plan se trouvait la figure de l’autre, l’étranger, du différent.On peut se demander si cette exploitation et une exploitation  du mémorielle collectif qui est une pratique conjuratoire.<o:p></o:p>

    Se pose la question de l’étrangéité au sein de la société pour se rapprocher de l’identité, tout ce qui relève de la problématique de l’identité est en cause, identité sociale, culturelle, sexuelle.<o:p></o:p>

    A cela s’ajoute le rôle, la place qu’a pris l’esthétique, le look. Toute cette énorme machine narcissique n’a cessé de se développer aujourd’hui avec des effets dont on risque de mesurer les conséquences dans 10ans.Brouillage entre privé et public (blog sur Internet, émission télé réalité), on ne peut les éviter.<o:p></o:p>

    Le narcissisme ambiant oblige à 40ans, avec la chirurgie esthétique, les produis de beauté… Il y a une soumission qui part d’un modèle de corps parfait de jeunesse, on peut et doit vivre avec un peu de narcissisme en soi, le pire est de ne pas être narcissique en soi mais en avoir trop c’est s’engager dans une course qui font de nous des stars, gens artificiels, derrière cet artifice il y a un creux, un vide.<o:p></o:p>

    Etant donné l’incertitude dans laquelle les individus évoluent, ils ont besoin de croire qu’ils sont « aimables », (milieu familial, social), tout cet ensemble ne fait que fortifier l’image, mais aussi les obligations et contraintes.<o:p></o:p>

    Se pose la question, est ce que je vis vraiment ma vie, est ce que je ne vis pas par précuration et si c’est le cas qui me donne ces précurations ? <o:p></o:p>

    Cette narcissisation, de manière significative au niveau des médias, produit des modèles esthétiques qui sont aussi des modèles culturels.<o:p></o:p>

    Au cours de l’année 2003, on va voir et rendre public « vogue homme internationale », TCH’ADORE avec en couverture le champion de boxe avec dans sa bouche un ensemble de 120 diamants de chez quartier, cela est passé totalement inaperçu, si je montre cet exemple, c’est pour montrer à quel point à la fois la fracture sociale révélé comme la fracture coloniale infiltre des domaines de représentations par excellence, récupéré sous le couvert de l’esthétique du luxe.<o:p></o:p>

    =) Il y a toute une catégorie de la population issus de milieu défavorisé, dont les origines et culture ne sont pas celles de la terre, il y a un déplacement vers le luxe, à la fois une histoire sociale, culturelle et une mémoire et la marque de l’infiltration de l’art et de la culture au sens restreint, on ne l’attentait pas et il sert d’écran et de filtre.<o:p></o:p>

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    Fulchignoni 1969 =)  cinéaste, sociologue, directeur des médias de L’UNESCO, c’est le 1er qui se soit posé les bonnes questions sur le destin de l’audio visuel dans la société, il publie la « civilisation de l’image » 1969, réflexion sur le rôle des médias.<o:p></o:p>

    A partir de la 2ème moitié du XXème siècle, une civilisation de l’image se met en place, cette civilisation ne va pas que marquer la montée en puissance des moyens et supports de l’audio visuel mais elle va signer l’importance de l’image que l’on peut avoir de soi même.<o:p></o:p>

    Milan Kundera =)  « l’immortalité », il pense que les médias sont au service du pouvoir : culture collective de masse : imagologie.<o:p></o:p>

    Imagologie =) une idéologie est un système de contrainte de la société contemporaine, il repère les liens qui s’affirment au fil du temps qui relie le pouvoir politique et médiatique. Les imagologues existaient avant la création des puissantes institutions, aujourd’hui l’imagologue ne dissimile plus son travail au contraire il l’explique.L’imagologie a remporté une victoire sur l’idéologie.Il met aussi en relief la diversité des pratiques d’usage de l’image, celle-ci va à partir des années 80 devenir une culture collective.<o:p></o:p>

    Avec la fin du 20ème siècle, on arrive à une apogée de ce qu’on peut appelé le temps de narcisme, il va s’accentué avec l’invasion dans le voilier, aussi marquante que le tourne disque qui devient une sorte de miroir illusoire de sa propre pensée avec tout une dimension auto érotique indiscutable.Le paradoxe s’impose très vite, en même temps que la demande «  de pouvoir voir l’autre et être vu » est très claire. (Blog, webcam), ce tout à l’écran marque aussi l’impérialisme d’une image de l’homme et de la femme dite post moderne.<o:p></o:p>

    S’interroger sur les modes de technique aujourd’hui c’est voir l’évolution, les nouvelles technologies servent de pouvoir de leurre, elle instaure l’illusion dans la communication et l’interaction.Les médias de communication, l’ordinateur, technique et appareils associes au technologies nouvelles deviennent rapidement ce que Jean Baudrillard  a appelé « un exposant social ».<o:p></o:p>

    Ce qui est à faire, le look sont des facteurs d’échanges (stratégie de l’apparence) = maîtriser un spectacle de soi même (aussi dans les entreprises), cela favorise certaines formes de discrimination : espace où l’on peut tout montrer «  les stratégies fatales ».<o:p></o:p>

    Baudrillard fait le procès de la société de consommation, de sa consommation de l’apparence/ théâtralité médiatique politique, social, dévoilement du corps.C’est ainsi que l’on pourra parler de l’avènement et de l’affirmation de ce qu’on appel L’ODIO VISUEL (honte du manque de pudeur).<o:p></o:p>

    « Les stratégies fatales » sont publiées en 1986, aujourd’hui et depuis longtemps on assiste à des télés visuelles avec des réalités shows. <o:p></o:p>

    Il y a une conversion hystérique du social :<o:p></o:p>

    • L’hystérie est par définition une maladie de théâtralité, une atteinte qui se caractérise par une tendance majeure jusqu'à la pathologie, une tendance à faire son cinéma<o:p></o:p>
    • L’hystérie atteint le corps du sujet et elle touche le corps en ce lieu précis de son existence qui est celui de se sexualité et de toute l’histoire que peut connaître un corps par rapport à la séduction<o:p></o:p>
    • L’hystérie est une maladie de genre qui atteint surtout les femmes, l’hystérie qu’il s’agit d’une femme ou d’un homme est de nature à semer le doute en l’autre sur une question fondamentale qui est celle «  de l’identité sexuelle ». Cette conversion hystérique social c’est une mise en accusation et conversion d’une sorte de pathologie collective, c’est la mise en relief d’un règlement du social caractérisé par la toute puissance du sein des interactions sociales de l’apparence, en résonance dans l’expression du look, et cette version de l’hystérie sociale va donner aux interactions une sorte de règle implicite ou il est clair qu’il n’y a pas de rencontre si il n’y a pas capacité, pouvoir de séduction.<o:p></o:p>

    La TV va devenir l’espace privilégié de cette conversion de l’hystérie sociale.<o:p></o:p>

    La TV est le principal mémoire, miroir de série d’événement passé, elle ne va pas cesser du produire de souvenir, d’inscrire et de laisser des traces.<o:p></o:p>

    La TV et le magnétoscope vont engendrer des pratiques singulières et familières centré autour de l’enregistrement. Le film TOMMY, est un essai sur à la fois l’adolescence et relation parental/ enfant.C’est une critique sur la société américaine, la façon dont l’Amérique a utilisé les médias de masse en particulier la TV.<o:p></o:p>

    Rapport entre voir, toucher, manger, c’est donc une période où la TV à sa façon reflète l’état d’avancement d’une société et contribue à construire cette société. <o:p></o:p>

    Le corps est séquestré et en même temps il devient une source de préoccupation, l’image du corps n’a jamais était l’objet d’autant d’attention, d’une mise en scène théâtralisé, c’est aussi bien le corps de l’homme ou de la femme, de la beauté et de la santé.<o:p></o:p>

    On oublie trop souvent le fait que au moment où éclate de manière choquante la pandémie du sida c’est au moment où il y a une érection du corps objet, carte visite d’une image esthétique.Durant la pandémie du sida « corps » et « sexe », objets qu’on ne peut toucher sans que soit remis en cause l’intégrité de notre santé en terme de maladie ou de mort.<o:p></o:p>

    Le sida met comme une mise en accusation des catégories de population, une minorité de couleur de peau, mise en accusation de différences ethnologique.<o:p></o:p>

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    Le temps de narcisse est un temps qui se développe au moment en France, ou il y a un processus d’individualisation, il s’agit en tant qu’individu d’assurer son propre destin, plus de possibilité de se tourner vers les cardes institutionnels qui nous protégez, nous donnez un sentiment d’appartenance collective. Il ne faut en aucun cas mépriser ce qui s’installe dans les médias, en particulier les réalités shows, ils ont une fonction indiscutable, ce sont des symptômes de l’état et de l’évolution de nos sociétés, ce sont les signes témoins de la France de notre désir à la fois convoité et haie, tous les modèles socio culturels et institutionnels qui existent aux USA. <o:p></o:p>

    Nous sommes malgré nous entraînez dans des formes de placage de modèle culturel, on assiste aujourd’hui à un décalage concernant les applications des usages, des néo technologies , tout à fait analogue à celui qu’on a connu dans les années 70-80 par rapport aux pratiques de l’audio visuel.<o:p></o:p>

    Il y a une liberté dans le sens d’une créativité possible aux USA qu’il n’y ai jamais eu en France, grande liberté d’invention de recherche, quantité de moyen mis à disposition pour la recherche.Ce décalage ont le ressent aussi pour le développement des technologies dites nouvelles d’information et de communication, du coté de l’infographie, l’Amérique se dispute un certain nombres d’infographistes français.<o:p></o:p>

    Les modèles américains, les produits culturels des USA ont une capacité d’accrochage.<o:p></o:p>

    ·         La culture est un secteur de la vie culturel particulier, la transmission nécessite un minimum de complicité, on n’est pas toujours capable d’identifier quels sont les facteurs de cette identité. Aussi bien dans les secteurs de l’art que dans les secteurs industriels, la question d’image de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>

    ·         Coté communication, un certain nombre d’éléments qui rentre en tant que composante de notre individualité prenne de plus en plus d’importance.<o:p></o:p>

    ·         Une voix ça se travail, les muscles de notre vocalisation se travaillent mais en même temps si la voix est une carte d’identité sonore c’est aussi l’un des meilleurs support phonique d’un jeu identitaire<o:p></o:p>

    Comment nier que la voix n’implique pas toute une corporéité du langage, il n’y a pas de voix sans corps, il y a incontestablement à cause des clichés répétitifs que l’on trouve dans les représentations sociales de la voix des décalages majeurs.<o:p></o:p>

    Il y a des schémas sonores de représentation du sujet (histoire de la voix, confusion avec un homme robuste, grand et Mr Geoffrey) <o:p></o:p>

    Nous avons une quantité de clichés qui nous ont était transmis à travers l’histoire, l’évolution de la création qui est un domaine, celui du champ.<o:p></o:p>

    A travers des émissions, chansons vont se transmettre, attaché à des rôles sociaux, des types de voies, des genres aussi bien masculin que féminin.<o:p></o:p>

    Il y a un domaine dans lequel on a su distribué très tôt des voies et à travers ces voies, des rôles : c’est l’opéra.<o:p></o:p>

    A partir des années 50, au lendemain de la seconde guerre mondiale, il y a des certaines femmes qui vont harmoniser à représenter des voies essentielles que ce soit en chant ou de l’entretien de l’interview, de la communication ou conversion à la radio.C’est au cours de la 2ème G.M, qu’une voix va se faire entendre à la radio, les radios vont constituer un support de communication privilégié.<o:p></o:p>

    Quand on est dans la souffrance, solitude, une voie prend une dimension singulière.  <o:p></o:p>

    C’est un des domaines de la vie humaine où la question de différence de sexe se pose, de manière éclatante. Les hommes nous voila pris un jour dans les moments de l’ado dans un filet, ce qu’on appelle la Mue.<o:p></o:p>

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    1874 : « l’art poétique », courant du symbolisme qui se développe, Verlaine<o:p></o:p>

    1871 : Rimbaud écrit un sonnet « voyelle » <o:p></o:p>

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    =) para langage : tout ce qui reste ou qu’il règne du langage lorsqu’on ne considère plus son sens et son contenu mais la manière dont il s’actualise dans le langage.<o:p></o:p>

    La mue c’est ce qu’on dit pour un serpent, c’est une perte, dépouille, les hommes sont dépouillés d’une voir première en même temps qu’ils perdent leur enfance.C’est une rupture sociale<o:p></o:p>

    Hypothèse : parce que l’homme perd sa voie, il la recherche, la poursuie entre les grilles d’une portée musicale.<o:p></o:p>

    Castration =) manière de maintenir cruellement une sorte de paradis car une enfance est toujours un paradis. <o:p></o:p>

    Une voix est faite d’un certains nombres d’attributs qui fondent sa personnalité, son identité (réelle, sexuelle, victime). La voix a 2 aspects : <o:p></o:p>

    • Voix comme indice d’une personnalité : qui je suis, d’où je viens, comment j’ai étais élevé<o:p></o:p>
    • Voix comme indice de l’état et de la nature de nos émotions <o:p></o:p>

    Les ruptures sont de indices précieux tel que la stabilité d’une personne, sa capacité à tenir face une adversité.<o:p></o:p>

    Les variations auxquelles sont soumises les voix, ont une importance particulière pas simplement au niveau communicationnel mais d’un point de vue méta communicationnel (communication sur la relation). <o:p></o:p>

    La voix a mobilisé toute une technologie pour détecter le mensonge.L’idée qu’il y a une voix de la vérité, du mensonge est une idée qui se prolonge aujourd’hui.Parmi ceux qui vont faire avancer les études sur la voix déterminante, il faut compter des chercheurs anglo saxon, « Klaus Schener » , ces 1er travaux commencent au début des années 1970.<o:p></o:p>

    1970 =) aux E.U développement des recherches de la communication non verbale. Il y a un lien entre les recherches sur la communication non verbale et verbale, c’est au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que se situe le para langage.<o:p></o:p>

    Une attention particulière était porté à la voix y compris dans les échanges qu’on savait écouté, il s’agissait de ne rien laisser passé dans sa voix.Les travaux véritablement scientifique se sont fait en 1970 notamment en raison de l’équipement disponible.<o:p></o:p>

    Principaux traits qui caractérisent le para langage :<o:p></o:p>

    1. la hauteur de la voix =) désigne les parties d’une séquence verbale dans lesquelles votre voix change de hauteur<o:p></o:p>
    2. l’intensité =) les moments où la voix augmente le volume car ce qui se rencontre dans notre discours mérite d’être sortie comme un diamant sur le plan sonore <o:p></o:p>
    3. le rythme =) ce n’est pas la vitesse, c’est quelque chose sue l’on saisie sur la durée, la vitesse on l’a saisie dans l’instant<o:p></o:p>

    les chercheurs ont cherché toute une série d’effets et dans cette série rentre les effets de larynx  rentre dans ces effets les enrouements, ces effets sont liés à la contraction de la gorge et qui donne une voix éraillée, ces moments d’éraillement ont été considérés comme des moments clés.<o:p></o:p>

    La voix c’est ce qui nous conduit au fredonnement, chant, à la musique, c’est la 1er et pour certain le seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.Donc la différence du sexe passe par d’un coté la perte d’une voix d’enfance pour les hommes et du coté du féminin la continuité d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    Si la psychanalyse a inventé le complexe d’oedipe et qu’il vise en particulier les garçons, ce n’est pas au hasard, les rapports qui unissent la voix et l’identité sexuelle sont des rapports déterminants.<o:p></o:p>

    Freud =) a écrit « l’anatomie c’est le destin » et dans cette idée il semble dire que selon le sexe qui nous est donné à notre naissance quelque chose dans notre destin se trouve déjà tracé.Il écrit aussi « toute psychologie est aussi une psychologie sociale ».Dans la formule ‘l’anatomie c’est le destin », il faut y voir le destin que trace politique, société et culture avant même que nous puissions en décider nous même.La société, les sociétés avec des nuances particulières, ont des attentes dans le rôle masculin et féminin que doivent remplir les individus. <o:p></o:p>

    =) A travers « la transsexualité », la question du féminin et masculin, la question d’anatomie auquel aucun un individu pourrait échapper, prend des nuances singulières, un choc.Cette dimension sociale qui fonde le destin d’un individu anatomiquement déterminé, il ne faut oublier que tout l’appareil phonatoire, système que représente nos cordes vocales, au fil de notre croissance, cet appareil est façonné, tout cela rentre dans ce qu’on peut appelé notre anatomie donc ce qu’on est capable de produire phonétiquement.<o:p></o:p>

    Notre voix est aussi un des facteurs dominants de notre propre histoire. L’univers du sonore est habité par autant de clichés que l’univers visuel, schéma pré fabriqué socialement et culturellement.<o:p></o:p>

    Donc notre vie est soumise au même titre que notre apparence physique, socialement et culturellement orchestré, attente vis-à-vis du comportement, dans la communication et l’interaction. Dans l’univers sonore ; comme dans certain autre, on considère que tout ça est artificiellement construit, les femmes ont une stabilité que les hommes n’ont pas, ils doivent accepter leur moment de chaos. La mue, survient au moment où se manifeste les signes de ce qui relève de la virilité ou féminité, où moment où le corps se transforme cela donne à la voix une corporéité, une intégration à la voix.<o:p></o:p>

    Il faut des circonstances particulière pour qu’un homme entende surgisse une voix qui est la voix d’un enfant alors que la femme a toujours à disposition cette voix qui n’a jamais cessé de flirter avec l’enfance.ce sont les différences sur lesquels la communication humaine a fondé : ses normes et règles.<o:p></o:p>

    Il y a à la fois toute une grammaire et vocabulaire comportemental associé à tout les jeux, possibilités des voix des hommes et femmes sauf une maîtrise absolue, la voix va être un des organes les plus sensiblement affectable, elle va se faire consciemment ou inconsciemment l’un des supports privilégiés d’expression, de diffusion, de marqueur sonore témoignant de la gamme des émotions possibles même lorsque le corps est sous contrôle, qu’on doit garder un comportement attendu malgré cela, c’est la voix qui va trahir.<o:p></o:p>

    La voix en tant que communication va porter les signes majeurs d’un climat dans l’interaction, elle va servir consciemment ou inconsciemment à réguler certaines situations sociales et donc cela signifie qu’une attention particulière  est portée à la voix.<o:p></o:p>

    Au même titre qu’on s’arrange avec notre corps, on s’arrange avec notre voix.Il y a une sorte de contact narcissique avec l’individu et ses reflets (visuel, sonore), on s’arrange pour arriver si ce n’est à s’aimer, au moins à s’accepter.<o:p></o:p>

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