• Aspects Particuliers de la communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Mr Geffroy<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    28/09/05<o:p></o:p>

    Partiel :<o:p></o:p>

    - Eviter autant que possible le Hors Sujet (2/20 !)<o:p></o:p>

    - Le sujet comporte plusieurs séquences. Diviser l’énoncé, de sorte à ce que chaque séquence comporte une partie de l’idée > permet la construction d’un plan (impératif) et des articulations logiques entre les parties.<o:p></o:p>

    - Oublier les mots et les phrases du cours, employer des mots personnels, même si on a l’impression que notre expression est moins bonne que celle du professeur.<o:p></o:p>

    - Pas de « copie mosaïque » dans lesquelles sont juxtaposées des fragments de textes appris par cœur : c’est ce qui arrive quand on n’a pas de plan. <o:p></o:p>

    - Ne pas ressortir le cours.<o:p></o:p>

    - Ne pas rendre de Brouillons et pas de fin de devoirs à la va-vite !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’INCONSCIENT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction<o:p></o:p>

    Lecture de Julia Kristera, extrait de « étrangers à nous même ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous avons chacun en nous un « étranger » qui sommeille. Une fois réveillé, on comprend combien il est familier, combien il a su se travestir (dans le temps, la forme, le sexe, le nom).<o:p></o:p>

    Cet étranger ne manque jamais de signaler sa présence en nous faisant faire des choses incroyables. Il n’est pas locataire qu’en nous, il peut loger en d’autres, son territoire est le territoire des mots. Il sait jouer avec ces mots.<o:p></o:p>

    Les échanges de sons et de regards sont des moments de communication particuliers, mais quand on échange des mots, on essaie de mettre la puce à l’oreille : de faire deviner l’implicite à l’interlocuteur, et c’est là que l’étranger sait faire son jeu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A moins de se boucher les oreilles telles les bonnes sœurs on ne peut pas échapper à cette « puce ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Origine de « la puce à l’oreille » <o:p></o:p>

    - <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Fontaine">La Fontaine</st1:PersonName> :  « fille qui pense à son amant absent, toute la nuit dit-on, a la puce à l’oreille ». C’est un tic des « démangeaisons amoureuses ».<o:p></o:p>

    - 1546 : Rabelais évoque le moment où panurge se fixe o l’oreille droite un anneau où est fixé un chaton et dit : « j’ai puce en l’oreille, je me veux marié ». La puce à l’oreille a donc toujours eu une connotation sexuelle à travers les âges.<o:p></o:p>

    - Versailles, à l’époque des « orgies » dans les cours d’Europe, on capture un morpion e la belle et on le met dans un chaton en médaillon.<o:p></o:p>

    Et notre étranger a un rapport indéniable avec notre vie sexuelle, ce qui nous motive c’est de vouloir savoir, « ça – voir » pourquoi l’autre n’a pas la même chose que nous entre les jambes (c’est là la première puce à l’oreille)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’oreille… <o:p></o:p>

    Depuis longtemps, l’oreille a toujours été comparée au coquillage concha veneris (l’oreille de vénus) , d’où le rapport évident entre oreille et sexe. Cf Lucras (98-55av JC) : ce coquillage était utilisé pour fabriquer une teinture naturelle, <st1:PersonName ProductID="la Pourpre">la Pourpre</st1:PersonName> (rouge sang), c’est la couleur sui marquera la royauté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec cette puce à l’oreille on voit que les mots n’ont aucune innocence. <o:p></o:p>

    De nos histoires singulières, l’étranger sait se faire son chemin, jusqu’à notre prénom car chaque prénom à une histoire que l’étranger connaît. Et s’il ne chemine pas parmi les mots, l’étranger parcours d’autres voies, ainsi sans savoir pourquoi notre corps réagit. :<o:p></o:p>

    Ce qui n’est pas dans les mots se dira par les mots, et le corps dans son expression est particulièrement violent. <o:p></o:p>

    Cet étranger nous est tout puissant, il peut décider de notre mort sociale, cet étranger c’est L’INCONSCIENT (notion, concept dont la découverte se fait à la fin du 19ème).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’hypothèse de l’inconscient par Sigmund FREUD naît à Vienne. C’est la période de Sissi qui règne sur un empire étrange et un mari qui lui permet tout. Elle n’apparaît que peu et ne se laisse pas toucher à peau nue.<o:p></o:p>

    Elizabeth d’Autriche passe sa vie à voyager avec le même rituel : bagages + chevaux + domestiques + ne boit que du lait… elle meurt au cours de ces voyages d’une balle adressée à l’empereur. On trouvera après sa mort une collection cachée des plus belles filles des cours d’Europe : une passion inavouée. Puis on vit alors des jeunes femmes en pleine santé tomber dans les pommes au milieu de bals, en crise d’hystérie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1985 ; Freud publie un ouvrage avec un collègue médecin : « étude sur l’hystérie », définie comme Maladie de la femme et maladie du 18ème. Mais aujourd’hui les statistiques sont claires : 3/5 hystériques sont des hommes.<o:p></o:p>

    Et c’est grâce à l’hystérie que Freud va découvrir l’existence et le rôle de l’inconscient dans la façon qu’il a de structurer nos communications.<o:p></o:p>

    C’est aussi grâce à l’hystérie que Freud découvrir la méthode par la parole : <st1:PersonName ProductID="la Psychanalyse">la Psychanalyse</st1:PersonName> !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1923, Freud apprend son cancer de la mâchoire, ironie pour celui qui a inventé la cure par la parole. Il supportera la douleur et son « monstre » (prothèse buccale en fer) jusqu’à sa mort en 1939.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’hystérique ne passe jamais inaperçu. Souvent il/elle est étonnement beau et sait séduire ; mais il a une devise :<o:p></o:p>

    « noli me tangere » « ne me touche pas » (citation de Jesus)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Viatique du jour (phrase avec laquelle on s’en va, paquetage pour le voyage vers le monde des morts) : quel est le premier Extra terrestre de l’homme ? <st1:PersonName ProductID="la Femme.">la Femme.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    05/10/05<o:p></o:p>

    Lorsque l’inconscient surgit, il vient installer dans la vie quotidienne une différence. On peut tous un jour « péter les plombs », cela signifie qu’on a tous en nous une « folie ordinaire ».<o:p></o:p>

    Et cette folie peut faire basculer les choses à tout moment.<o:p></o:p>

    L’inconscient, lui, vient nous visiter pendant le sommeil.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Daniel Cardin et Tony Lainé (deux psychiatres & psychanalystes) ont travaillé avec courage sur le thème de l’inconscient. Ils ont pu conclure, entre autres, que les « fous » possédaient une certaine Lucidité, parfois incroyable de justesse (Cf « la raison du plus fou » de Cardin et Lainé).<o:p></o:p>

    Etre conscient de cette lucidité qui est la leur nous permettra de les voir différemment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De la même manière « psychopathologie de la vie quotidienne », de Freud (à lire !!!), traite des moments simples de la vie quotidienne, des indices qui témoignent de notre inconscient.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quel est le premier extra terrestre de l’homme ? C’est <st1:PersonName ProductID="la Femme.">la Femme.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    La première femme d’Adam, Lilith, avait un sexe sur le front, elle couchait avec ses fils puis les tuait. C’était une « amante religieuse ».<o:p></o:p>

    Aucun autre être n’a créé autant de fantasmes que <st1:PersonName ProductID="la Femme">la Femme</st1:PersonName>, jusqu’aux Vamps des 50’s à Lara Croft, Lilith représente la beauté des femmes, la beauté du Diable. Ainsi, au moyen âge, une femme trop belle était jugée suspecte.<o:p></o:p>

    Dans tous les médias se crée l’image de la femme prédatrice : une chevelure longue et une pléïade d’artifices qui font de <st1:PersonName ProductID="la Femme">la Femme</st1:PersonName> un félin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’homme a depuis le début créé 3 archétypes de femmes : <st1:PersonName ProductID="la M│re">la Mère</st1:PersonName>, <st1:PersonName ProductID="la Vierge">la Vierge</st1:PersonName>, <st1:PersonName ProductID="la Putain. Ce"><st1:PersonName ProductID="la Putain.">la Putain.</st1:PersonName> Ce</st1:PersonName> sont nos propres fantasmes mis en scènes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



     

    12/10/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’INCONSCIENT ET LE PRENOM<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture de « l’enfant de sable » (collection Point)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans le désir et l’attente de nos parents, de leurs rêves, de la famille, on attend un enfant.<o:p></o:p>

    L’enfant ne naît  pas toujours  où et quand il le faut.<o:p></o:p>

    Quoiqu’il en soit, il restera des traces… traces de l’attente d’une fille plutôt qu’un garçon, de la rupture des parents, de l’enfant censé réparer un couple, etc.<o:p></o:p>

    L’inconscient familial est un moyen de laisser des inscriptions, des traces qui ressurgiront plus tard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Principal lieu d’inscription de cet inconscient : Le Prénom.<o:p></o:p>

    Pour les raisons vues ci-dessus, un prénom peut être très chargé (attention aux prénoms à double sens : Dominique, Emmanuelle…). Un autre cas est celui de l’enfant qui naît après la mort de son grand frère ou grande sœur :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’inconscient dans le prénom d’un homme : Van Gogh<o:p></o:p>

    C’est le cas de Vincent Van Gog, dont la mère avait accouché d’un petit Vincent Willem VG un an avant la naissance du VVG que nous connaissons. De plus ses parents l’amenaient souvent rendre hommage à son grand frère qu’il ne connut pas, sur sa tombe. Autre traumatisme : la mort du petit frère de VVG en 1900, il lui reste alors un grand frère : Théo. <o:p></o:p>

    Tous deux vont alors grandir dans l’austérité patriarcale. Puis VVG va tomber amoureux d’une prostituée, déjà, enceinte à sa rencontre, et qui mourra en donnant naissance à cet enfant.<o:p></o:p>

    Jusqu’à sa propre mort, le père de VVG lui fera la morale quand à sa liaison avec une putain – il lui dira : « tu m’assassines ».<o:p></o:p>

    Puis un jour de Noël, où Théo vient d’annoncer ses fiançailles, VVG envoie ce message à son frère : « ne me cherchez pas, le parricide quitte la maison » et ce me même jour, il se coupe l’oreille. Il dépose l’oreille dans un linge et le donne à Rachel (Virginie de son vrai nom), une prostituée de sa rue. Sur son mur, écrit en lettre de sang, on pourra lire « je suis le St espritr, je suis un sain d’esprit ». VVG enverra la note de blanchisserie à son frère « payer pour laver ce linge tâché de sang, 12,50F ».<o:p></o:p>

    Suite à sa mutilation, VVG luttera 6 jours contre la mort avant de succomber. A sa mort, Théo devient un vieillard, perd ses fonctions motrices et doit rentrer en maison spécialisée, la maison Willem.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    → Hypothèse de la source de la folie lucide de VVG : Vincent a toujours porté en lui une culpabilité inconsciente, comme s’il avait pris la place d’un mort.<o:p></o:p>

    L’oreille que VVG s’est taillée peut être assimilée à un fœtus, un enfant dont il se serait lui-même accouché, ou plutôt délivré.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au même titre, Salvador Dali a perdu son frère jumeau à la naissance.<o:p></o:p>

    Mais tous ces personnages (Sissi, VVG, le « noli me tangere », etc.) peuvent être liés.<o:p></o:p>

    Au cours de notre vie, nous vivons de multiples expériences et émotions, parmi lesquelles certaines sont agréables, indifférentes ou alors trop difficiles à supporter.<o:p></o:p>

    Ces expériences difficiles vont être rangées en nous même, dans un dépôt secret. Ce lieu secret contient nos expériences, et celles qui nous ont été transmises, des choses qui ne nous appartiennent pas, mais dont nous sommes les porteurs : ce lieu c’est l’inconscient<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A ce propos, Freud a distingué :<o:p></o:p>

    Le MOI : lieu où se négocie notre conscience<o:p></o:p>

    Le ça : lieu de dépôt caché<o:p></o:p>

    Le SURMOI : là où on trouve règles, normes & contraintes qui nous font nous intégrer à la vie collective.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a un surmoi archaïque ; qui puise dans une certaine partie de nous, au plus profond de l’inconscient qui est un chaos indescriptible : une masse de réactions, sensations, pensées…<o:p></o:p>

    Enter le « ça » et le surmoi se trouvent des filtres, censés amortir les choses, mais qui s’avèrent parfois inutiles, tant les chocs sont violents et destructeurs : on parle alors de traumatisme psychique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un traumatisme psychique est la destruction de ce système de défense, sa dissolution > c’est là qu’on risque de laisser le passage libre à la folie.<o:p></o:p>

    On a beau dire « ça se tasse », tout fini par faire surface un jour.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment définir l’inconscient ???<o:p></o:p>

    L’inconscient se sert de tous les moyens et toutes les ruses, alors comment le définir ?<o:p></o:p>

    « L’inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc, ou occupé par un mensonge. C’est le chapitre censuré, mais la vérité peut être retrouvée, le plus souvent déjà parce qu’elle est écrite ailleurs »<o:p></o:p>

    Jacques Lacan « écrits 1 » - page 136<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Selon Lacan, les premiers lieux d’inscription des traces de l’inconscient (laisser des traces c’est communiquer et laisser des signes de son passage) sont les monuments, c'est-à-dire le corps. Certains écrivent même sur leur corps pour retrouver ces traces, considérant qu’une maladie peut être une écriture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exemple de la posture voûtée : le « centre du père », inscription dans notre squelette de l’emprise et de la domination de l’autorité ; la peur fait que le sternum est rentré pour garder toutes les émotions à l’intérieur (sternum = partie du corps où on pose d’instinct la main pour rassurer un enfant).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon corps, comme moi, a une mémoire, et un jour il raconte ses propres souvenirs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    19/10/05<o:p></o:p>

    <st1:PersonName ProductID="LA MEMOIRE DU"><st1:PersonName ProductID="LA MEMOIRE">LA MEMOIRE</st1:PersonName> DU</st1:PersonName> CORPS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : « le petit donneur d’offrandes ».<o:p></o:p>

    Il y a des manières pour le corps de dire des vérités surprenantes<o:p></o:p>

    Ex : des 70’s aux 90’s on a découvert 2 choses dans le « bien être fitness ».<o:p></o:p>

    A l’époque la chose importante n’était pas d’avoir des tablettes de chocolat mais de découvrir son corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1ère chose : la nudité en tant que délivrance du corps<o:p></o:p>

    2ème chose : on découvre les vertus de la groupalité. Il y eut les « sex-groups » (mis en groupe, on doit éviter de témoigner toutes émotions, y compris l’érection) ; les « massages californiens » ; la « gesthal thérapie ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire de mr Geffroy :<o:p></o:p>

    - un homme invité à participer à un groupe de psychodrame<o:p></o:p>

    - pris de crises d’asthme à la simple vue d’un homme et d’une femme dans la position où, enfant, lui est sa cousine furent surpris par son père alors que sa cousine lui montrait son sexe. A cet instant son père lui dit : « tu es un cochon ! » et lui répèteras toute son enfance, ce qui a déclenché ses crises d’asthmes.<o:p></o:p>

    - pendant la thérapie de groupe, allongé sur le dos, il s’est mis à hurler jusqu’à ce que la responsable appelle un docteur.<o:p></o:p>

    - puis un participant au groupe, ayant compris le problème, s’est avancé et a mimé le geste du coupage du cordon ombilical. A cet instant, l’homme s’est mis à pousser des cris de nourrissons.<o:p></o:p>

    - après visionnage de la vidéo du groupe de thérapie, l’homme ne se souvenait même pas avoir fait cela.<o:p></o:p>

    > On est dans le cas du Psychodrame de naissance, mais cet homme ne savait rien du tout sur sa naissance. Le corps lui en a gardé un souvenir, on a su que sa naissance avait faillit causer la mort de sa mère et de lui-même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces inscriptions dans notre monument qu’est notre corps peuvent conserver des épisodes complètement oubliés. Le plus souvent ce sont les SONS, qui viennent rappeler des bruits qui réveillent chez l’adulte de tels souvenirs. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IL N’Y A DE REALITES QUE CELLE QUE L’ON VIT PERSONELLEMENT : la réalité d’un parent trop attentionné n’est pas celle de l’enfant, le lieu d’inscription moyen est mon corps, un monde de sensation et vibrations. Mais il ne suffit pas simplement de relever ces signes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire n°2.<o:p></o:p>

    Un couple, ayant perdu leur premier enfant : une fille décédée par mort subite du nourrisson. Puis ils ont eu 2 garçons et une petite fille.<o:p></o:p>

    Cette dernière manquait de mourir avec des crises (yeux révulsés ; teint blanc ; etc) à chaque contrariété (dispute avec son frère pour un jouet par exemple). <o:p></o:p>

    Mais cet enfant n’avait pas un regard d’enfant, son regard flottait. Son père, la croyant épileptique, disait : elle n’a rien.<o:p></o:p>

    Mais c’est parents ne lui avaient jamais expliqué pourquoi une bougie brûle toujours chez eux à coté du portrait d’un enfant, pourquoi ce portait est dans un médaillon et dans leur chambre, pourquoi les lapsus, pourquoi elle porte un prénom en A comme sa défunte sœur.<o:p></o:p>

    Il apparut aussi que la mère portait une lourde culpabilité pour la mort de sa fille. Il a fallu une mise au point et que la mère dise « je sais que tu sais ce qui s’est passé, on arrête là ! ». De cet instant la jeune file a arrêté ces crises.<o:p></o:p>

    Elle portait en elle la mort de sa grande sœur et avait compris qu’en trompant la mort, ce que redoutait le plus ses parents, elle obtiendrait d’eux ce qu’elle voudrait.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    27/10/05<o:p></o:p>

    Les documents d’archive. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : Milan Kundera : « l’immortalité » : essai à travers un roman sur le pouvoir de l’image et des images intérieures/extérieures, sur la séduction, la mémoire. Kundera invente le mot « imagologie » qui est le discours sur l’image et l’idéologie de l’image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si l’inconscient est marqué par un blanc, il y a tentation permanente de remplir ce blanc, d’y faire apparaître des figures, sachant que nous vivons avec un mécanisme : notre mémoire. <o:p></o:p>

    Elle contribue à essayer de remplir ce blanc, qui est parfois un noir, plein d’images, de parfums, de sensations qui les accompagnent : ce sont les Souvenirs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La période de la vie où on enregistre le plus est celle de la découverte, de beaucoup de première fois ; c’est l’enfance mais comme la mémoire est une compagne rusée, vers 30 ans on se rend compte que :<o:p></o:p>

    - on a de plus en plus de souvenirs de l’enfance qui reviennent.<o:p></o:p>

    - plus on vieillit, plus on a de souvenirs lointains, mais on se pose souvent la question : est ce bien arrivé, ou me l’a-t-on raconté ? La plupart des souvenirs sont vagues, mais certains sont extrêmement précis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette vérité se trouve inscrite dans le monument (corps) mais aussi dans ce qu’on appelle les « documents d’archive ». Mais un souvenir peut en cacher un autre ! Dans ce jeu de dissimulation, ce qui est en cause c’est un objet de désir, un désir, un désir refoulé. Si les images et le son de ce souvenir sont trop bons, c’est ce qu’on appelle un « souvenir écran », qui a une définition incomparable et qui s’impose avec beaucoup de force pour cacher un autre souvenir, que je ne veux pas me rappeler. C’est comme nous projeter un film tellement captivant qu’on en oublie ce qu’il y a derrière. Ces souvenirs d’enfance ont des analogies dans avec le rêve, ils recèlent une part d’incertitude, un peu comme les modifications subîtes par les vieilles photos, pour nous il y a un sentiment d’avoir vécu tout cela ou pas.<o:p></o:p>

    Nos incertitudes sont d’autant plus grandes qu’on s’était occupé à cet apprentissage, qu’on a tendance à oublier certains évènements. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais qui vient nous les rappeler ? Ce sont les parents qui, aussi, racontent des évènements passés. Puisque c’est un discours du père te de la mère on les imprime plus fortement. Certains de ces récits portent l’empreinte d’arrangements.<o:p></o:p>

    Ex : la blessure à la tête de Mr Geffroy.<o:p></o:p>

    N’ayant aucun souvenir il questionnait sa mère qui répondait « te souviens tu de ton manteau de fourrure blanc ? Il était plein de sang »… mais rien de plus.<o:p></o:p>

    Puis un jour, Mr Geffroy a fait tomber une boîte de photo :<o:p></o:p>

    - tiens voilà le manteau blanc ! dit sa mère. La photo représentait le petit Yannick en manteau blanc.<o:p></o:p>

    - c’est quoi le manteau blanc maman ?<o:p></o:p>

    - tu ne pourras jamais comprendre… tu étais tombé, je courrais avec toi dans les bras, personne ne m’aidait et le sang coulait. J’ai toujours une culpabilité.<o:p></o:p>

    - mais de quoi ? Tu m’as sauvé ! Tu m’as amené à l’hôpital.<o:p></o:p>

    - Oui, quelqu’un nous y a emmenés…<o:p></o:p>

    La réponse à cette question viendra d’un commerçant du quartier, après la mort des parents Geffroy : <o:p></o:p>

    Ce jour là il y avait un chantier sous les fenêtres de la maison. Mme Geffroy prévoyait de sortir avec le petit Yannick mais changea d’avis : « on sortira plus tard. Si tu veux, vas jouer » et elle lui mit son manteau blanc. Dans les travaux se trouvait un trou avec des planches. Adepte des jeux d’équilibre, le petit Yannick ne put s’empêcher de vouloir traverser les planches qui surplombaient le trou. Une planche bascula et l’enfant se tomba tête première sur un bloc de pierre au fond de la cavité. Dans cette rue très fréquentée, les quidams ont rapidement crié, faisant arriver Mme Geffroy au pas de course. Elle ne descendit  pas seule.<o:p></o:p>

    Mme Geffroy était accompagné d’un homme qui n’était autre que le père naturel du petit Yannick. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voilà comment on peut construire un souvenir derrière l’histoire et le souvenir d’un manteau blanc. <o:p></o:p>

    Il y a des liens entre les monuments et ces documents d’archives, comme cette cicatrice sur le crâne de Mr Geffroy qui témoigne de cet acte censuré. <o:p></o:p>

    Les monuments peuvent recueillir des inscriptions provenant des documents d’archive. Notre corps est tout à fait capable d’imprimer ce qui est lié à un souvenir d’enfance, et peut être à un souvenir écran. Un écran agit comme un bouclier, comme un gilet part balle, il constitue par définition un système de défense. Dès qu’in arrive à le décrypter en tant qu’écran, il se révèle comme un arsenal. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi somme nous autant défendus ? Pour être hermétiques aux irruptions de l’inconscient !<o:p></o:p>

    Il faut éviter ce genre de choses qui seraient une épreuve terrible. Nous avons donc besoin d’un système de défense, mais attention : parfois c’est une famille entière qui en a besoin, et il se forme alors une complicité inconsciente pour éviter de fragmenter cette famille. L’une des fonctions majeures de ces systèmes de défense singuliers et collectifs, c’est de permettre le maintien du lien et de permettre cette liaison logique à tout prix : c’est la continuité. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une famille n’hésite pas à broder et repriser lorsque la trame laisse paraître trop de fond, quand il y a un risque de voir monter à la surface ce qu’on s’emploie à laisser au fond, dans l’ombre depuis des générations. C’est ainsi que soudain, depuis la crypte qu’est le caveau familial peut surgir un fantôme, un spectre qui peut être mutin ou dévorateur, qui peut aller jusqu’à éloigner les membres du cercle familial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’évolution sémantique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est le 3ème espace où la vérité peut être écrite (1 : monument, 2 : docs d’archive), c’est selon Lacan : l’Evolution Sémantique.<o:p></o:p>

    C’est l’évolution des systèmes de signes qui nous caractérisent. Ces signes sont linguistiques (langage, expression verbale, vocabulaire). Ce qui fait signe c’est le système des apparences : les vêtements qui parlent en premier par exemple. <o:p></o:p>

    → L’évolution sémantique est la façon de changer d’apparence au fur et à mesure de l’histoire de notre vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est aussi l’évolution de notre caractère : humeurs, réactions, manière d’être seul avec nous même. <o:p></o:p>

    Dans ce qui constitue notre caractère il y a la relation qu’on entretient avec nous même.<o:p></o:p>

    Exemple des tics de langage. Certains tics sont facilement identifiables, on voit tout de suite qu’ils viennent d’un ami. <o:p></o:p>

    Il y a cette façon d’adopter un style et une façon de parler et d’être dans les familles monoparentales, que l’enfant prend du parent qu’il ne fréquente pas ou peu. Ce transfert n’est pas explicable par des théories, c’est de l’ordre du sémantique. Cela dépend de « l’amour restant » = quand 2  individus se séparent, ce qui survit à l’intérieur de l’un et de l’autre et qui a tellement besoin de survivre, qu’il ne lui reste que le chemin du refoulement. <o:p></o:p>

    Vu que l’inconscient trouve toujours le moyen de communiquer, on peut partir de l’hypothèse que, dans de nombreux cas, c’est l’amour restant qui sert de voie de transmission consciente de manière d’être (langages, mouvements) et cela jusqu’à des extrêmes : il y a parfois une telle volonté d’identification, qu’on est prêt sans le savoir à reproduire au détail près le destin de nos géniteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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    02/11/05<o:p></o:p>

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     Héros et contes de l’enfance : les enveloppes psychiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Citation : si ce que je dis est vrai, c’est que les poètes en auront déjà parlé. D.W.Winnicott<o:p></o:p>

    Lecture : Amélie Notomb « Métaphysique des tubes » - Albin Michel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a dans notre enfance des épreuves de la réalité qu’un enfant a du mal à comprendre. La réalité étant trop cruelle, il lui reste le refuge de la fiction (légendes, contes de fée…). On remarque que l’enfant choisit certaines fictions plus que d’autres, et qu’il les redemandera plus souvent.<o:p></o:p>

    Les héros et personnages de ces légendes sont en réalité des personnages clé pour l’enfant, car il a la capacité de choisir ses héros et de s’y identifier (surtout si la réalité est dure) parfois sans vouloir le dire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Légendes et contes de fée font partie des enveloppes psychiques qui sont des récits qui ont le pouvoir de nous contenir et de nous protéger. Aujourd’hui, « consommasse » oblige, le choix des enfants est faussé, forcé par la publicité. Mais c’est un domaine où les parents ne peuvent pas choisir pour l’enfant<o:p></o:p>

    Attention : ces choix ne sont pas toujours volontaires, l’enfant pouvant être porté par une histoire ou un conte. <o:p></o:p>

    On est surpris quand on découvre les raisons qui ont poussé les enfants à l’identification, à s’envelopper.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire Mister Geff’ !!!<o:p></o:p>

    Une petite fille très sage et  effacée. En été il la vit habillée de longues manches et d’un col, un jour caniculaire du mois d’août. Plus tard, lors d’une consultation la petite fille jouait avec un jeu de quille dans le même accoutrement, elle transpirait.<o:p></o:p>

    Au bout d’un moment sa mère lui dit : « tu arrêtes ! » mais malgré sa sagesse, elle n’arrêta pas.<o:p></o:p>

    - je ne vais pas le répéter ! Viens t’asseoir et je te lirais l’histoire.<o:p></o:p>

    - quelle histoire ? demanda Mr Geffroy.<o:p></o:p>

    - Peau d’âne…<o:p></o:p>

    Quel était le rapport ?<o:p></o:p>

    - qu’est ce que cachent ses vêtements ? Peau d’âne vie bien  cachée sous la peau d’un âne ?<o:p></o:p>

    - oui, bien sur, dans le conte, répondit la mère…<o:p></o:p>

    - non ! je vous parle de votre fille.<o:p></o:p>

    - et bien, depuis toute petite ma fille a des allergies, elle a honte d’être couverte de boutons, et moi aussi.<o:p></o:p>

    - mais de quoi ?<o:p></o:p>

    - moi aussi j’ai eu honte, encore aujourd’hui je fais des allergies sans savoir pourquoi, c’est gênant, mon médecin me dit que c’est le stress.<o:p></o:p>

    Cette petite fille était la 3ème génération de filles à allergies cutanées dans la famille. En remontant l’histoire on a trouvé un livre de contes transmis de génération en génération, ainsi qu’une grand-mère qui n’avait jamais pu toucher ses enfants, ne supportant pas le contact et qui les habillait en conséquence. <o:p></o:p>

    > c’est la clé de la transmission de symptologie cutanée, mais aussi d’une figure héroïque imaginaire : la princesse peau d’âne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans tous ces lieux de la vérité écrite ailleurs, il y a les traditions et les légendes : sources et créations collectives, appelées à occuper certaines places privilégiées dans le destin singulier des individus. A travers des contes, traditions (etc) un enfant ou un adulte peut vivre sous une forme héroïsée et l’on sait que certaines de ces légendes peuvent sauver ou aider à mieux aller certains enfants <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire avant de dormir et la demande qui suit « recommence ! », signifient que les légendes permettent à un enfant d’élaborer et de faire avancer certaines difficultés qu’il vit dans son inconscient<o:p></o:p>

    Les choses que nous faisons dans ce domaine obéissent à des stratégies inconscientes. Tout ce qui est contact cutané (caresses, câlins, bisous familiaux) nous est transmis, et certaines familles ne se touchent même pas.<o:p></o:p>

    Dans ce domaine là ça nous est transmis (ou pas), mais il y a aussi des familles dans lesquelles on s’aime très fort mais parfois un des 2 parents (ou les 2) est incapable d’exprimer cet amour , certaines personnes ont des difficultés à être tendres et en souffre de ne rien dire. Le corps est des points d’appui majeur de votre vie psychique. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme certains contes, cette incapacité tactile, qui peut devenir un handicap, nous vient de la personne qui nous a élevé et qui elle-même en était incapable. Ce phénomène passe de plus en plus par les pères.  Ces personnes peuvent avoir les « mains mortes » mais ne sont pas capables d’aimer, il leur manque juste un langage. Les racines de ce handicap sont en grande partie inconscientes. Ces êtres témoignent peu leurs émotions, ce sont souvent des gens qu’on a envie de connaître : « si cette personne ne peut exprimer ses sentiment, avec moi ça va changer ! » <o:p></o:p>

    → C’est un défi bercé d’illusions car les raisons à la base de ce comportement ont des racines très compliquées. Ces rencontres sont des impasses, des quêtes désespérées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nos héros d’enfance ne sont pas innocents dans notre histoire. A travers ces contes de notre enfance apparaissent des enjeux aussi importants que ceux mis à jour par les jeux de rôle.<o:p></o:p>

    Qui jouons nous ? qui voulons nous jouer ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qui se passe sur la scène de la fiction n’est pas étranger à ce qui se passe sur celle de la réalité. C’est une réalité qui joue un rôle déterminant dans les jeux socio-ordinaires de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’exemple de Mister Geff’.<o:p></o:p>

    Une grande partie de son enfance, Mr Geffroy a du supporter les va et viens de sa mère à l’hôpital, craignant constamment de devenir orphelin. Pendant toute cette période de doute, jusqu’à ce que sa mère soit guérie, le petit yannick passait ses journées à regarder Bambi et à en lire le livre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le plaisir que peut avoir un enfant à traverser un conte est un plaisir unique car c’est le moment où l’enfant exorcise tout ce qui pourrait lui arriver. Il construit un scénario catastrophe, et là il a une sécurité double : quelqu’un qui l’accompagne (le lecteur), il peut vivre en toute liberté le pire et savoir qu’il en sortira indemne > ce phénomène est le principe sur lequel repose l’apprentissage, le développement de la symbolisation.<o:p></o:p>

    C’est dans le jeu qu’il peut vivre des joies et des peurs sans qu’elles soient réelles et que l’enfant apprend que des choses ne sont pas réelles mais qu’elles peuvent exister avec un pouvoir d’existence : les symboles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les légendes il ya des éléme,nts et des personnage sscénarisés qui contiennent des pouvoirs symboliques qui varient suivant les cultures et les traditions. Malgré ça, qu’un conte soit russe, arabe ou africain on trouvera toujours un équivalent français commun > les légendes et contes ont une capacité d’enfance.<o:p></o:p>

    Comme les mythes, traditions et légendes reflètent l’enfance des peuples on sait que le mythe n’est rien d’autre qu’un rêve collectif. Contes et légendes sont aussi des récits sélectifs. Chacun d’entre nous, suivant le moment de notre histoire, nous ne trouvons pas toujours les mêmes éléments dans ce pot commun, on y pioche ce qui peut le mieux nous contenir : « nous pouvons vivre des expériences qu’on souhaite ou qu’on redoute qu’on ne pourrait, qu’on ne pourrait pas vivre dans la réalité. La seule réalité où l’on peut les vivre = cette part de réalité subjective que recèlent ces légendes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    (A l’occasion essayer de faire un panoramique rétrospectif de nos héros qu’on a fréquenté à différents moments de notre vie et se poser la question : quel épisode du conte m’a le plus passionné ? pourquoi ?)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Citation de André Breton : <o:p></o:p>

    « Le hasard qui nous glace devant un livre d’enfant, un objet, un film, etc… qui fait qu’on est à nouveau au contact du légendaire de notre vie imaginaire sont des rencontres très importantes ». <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



     

    23/11/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : « la psychanalyse des contes de fées »<o:p></o:p>

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    Les Traces<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Imaginons un film où certains passages n’ont ni image ni son, cela crée une rupture dans le récit d’une séquence donnée. Sauf pour Alzheimer, nous ne supportons pas certains moments de notre histoire que nous ne pouvons relater. Dans la logique de notre histoire, nous devons effectuer des raccords : ces raccords sont les traces, selon Lacan. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Parfois la rupture est petite > le raccord n’est alors pas dur à faire. Mais il y a des périodes de notre vie qui nous obligent à faire ce raccord, mais pour lesquels on doit, en plus, inventer. Dans le meilleur des cas, c’est nous qui inventons. <o:p></o:p>

    Toute invention représente une distorsion de la réalité. Quand on tente de raccorder deux moments d’histoire, le fragment qu’on crée pour les relier est une distorsion par rapport au réel et à la logique inconsciente que structure en nous le récit et le déroulement de notre histoire. <o:p></o:p>

    Ces distorsions ont une importance, ne serait-ce que pour l’effort fourni pour fabriquer le maillon manquant : c’est à ce moment que l’inconscient est à l’œuvre. Les choses et les personnages inventés sont des signes dont il faut découvrir le déchiffrage.<o:p></o:p>

    Quand dans le parcours du récit d’une vie, on arrive à distinguer les raccords, on se rend compte qu’il y a un lien entre les éléments raccordés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais ces traces peuvent être marquées par d’autres que nous. On a repéré des raccords à travers des Albums de Famille. Il peut y avoir des absences de photo d’un enfant. Or dans le récit, on voit bien qu’il n’y a pas de manque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1960, des travaux ont été faits sur des minorités américaines, on a vu que dans la plupart des albums de famille, il manquait des photos des enfants entre 12 et 18 ans, comme s’ils n’avaient pas été dignes d’être représentés. Ces périodes correspondent à l’adolescence, c'est à dire à la transformation de l’image de l’individu ; d’où la difficulté à accepter l image de cet enfant qui n’en est plus un, dont le corps change.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ►Notre façon de conduire le récit, d’organiser les traces du réel, sont tributaires de la façon dont nos parents acceptent et refusent des périodes de notre vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mr Geffroy a questionné des familles sur l’absence de photos de leurs enfants, on lui répond : « oui mais on faisait moins de photos, on restait moins avec les enfants »… puis on se rend compte que le regard s’était absenté, comme si ce qu’il y avait à voir dans les enfants n’était pas regardable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les traces sont des indices majeurs à partir desquels on peut décrypter une partie de l’histoire de l’individu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evolution Sémantique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Ceci répond aux stocks et aux acceptations du vocabulaire qui m’est particulier comme au style de ma vie et à mon caractère » (le style de notre vie : façon de s’habiller, se coiffer, de parler, de faire l’amour).<o:p></o:p>

    Evolution sémantique : comment depuis l’enfance, on a su réaliser certains gestes, accepter certains contacts, nos choix sexuels, façon de toucher une peau, façon de sentir un contact, en n’oubliant jamais que le contact est sa façon d’évoluer n’est pas innée. Il y a des gens qui nous ont appris la façon de faire les gestes (non pas les gestes eux-mêmes), une façon de tenir la distance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’évolution sémantique est aussi la façon de concevoir le sens de certains mots. Un malentendu naît souvent d’une différence d’acceptation du sens d’un mot > certains mots sont des sources de quiproquos. Si certains mots ont un sens bien particulier pour nous, ils sont autant de signes et de marqueurs de quelque chose de notre histoire, mais il y a toujours une partie obscure, secrète et lointaine. Ces mots qui nous sont bien particuliers jouent un rôle de signe d’appel dans la communication. <o:p></o:p>

    On va avoir l’illusion d’une familiarité avec une personne, une impression de rencontre exceptionnelle parce que l’autre donne le même sens aux mots. Attention à l’effet de miroir qui recèle parfois les sources de ce qui fondra un jour la séparation. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le langage <o:p></o:p>

    C’est l’un des plus puissants vecteurs de la communication de notre propre inconscient, et de notre inconscient vers l’inconscient de l’autre. Dans les mots il n’y a pas que l’expression, il y a aussi des messages inconscients : c’est de la transmission. Cette transmission peut s’opérer sur plusieurs générations ; parfois par d’autres moyens que les mots.<o:p></o:p>

    Ex : regarder les cadeaux faits dans le temps par un ami précieux > les cadeaux peuvent devenir une communication sur la relation, qui recèle d’éléments inconscients.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rappels<o:p></o:p>

    → L’inconscient n’est pas l’inconscience.<o:p></o:p>

    → L’inconscient n’est pas simplement ce dont on ne se souvient pas, mais c’est ce dont on ne se souvient pas parce qu’on l’a refoulé ! les oublis sont le résultat de l’inconscient.<o:p></o:p>

    → S’il est vrai que l’inconscient se manifeste toujours (l’inconscient ignore le temps), le rendez vous avec lui aura lieu quoiqu’il arrive > certains évènements arrivent, et à un instant précis, ce qui nous étonne encore plus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand quelque chose d’important nous surprend, c’est qu’il y a avait déjà des paliers préparatoires, un chemin tracé, une voie ouverte > quand on tente de revenir sur le passé, on se rend compte que l’inconscient a donné prise à l’ascension du phénomène et que ces prises seules ont permis que se reproduise l’évènement au moment donné.<o:p></o:p>

    Ainsi, pour certains accidents routiers, il y a quelque chose chez les survivants qui dit que ce n’est peut être pas un accident, soit on laisse courir, soit on cherche à se rappeler quelles sont les circonstances qui nous poussent à pense que ce n’est pas un accident. <o:p></o:p>

    Ce doute peut être une pensée que l’individu n’avait plus envie de vivre.<o:p></o:p>

    C’est en partie pour ça qu’une technique de l’étude de l’inconscient est « l’association libre » , qui met à jour des processus d’enchaînement. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    24/11/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : « l’individu incertain »- Poche.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Construction de l’individu et « relais » socio-culturels : « l’individu incertain »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui certains relais et intermédiaires ont perdu leurs fonctions : famille, religion, Etat, Armée. Ils assuraient autrefois une unité au-delà des différences dans les liens sociaux. L’individu ne peut plus s’attacher au collectif mais à un destin personnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Moins un individu a d’enveloppe, plus il est vulnérable > crée l’incertitude d’être et de devenir. Nous sommes tous de plus en plus fragiles et cette fragilité nous plonge malgré nous dans des situations de crise, d’autant plus fortes que la société demande à l’homme de se réaliser, mais de en plus d’être rentable !<o:p></o:p>

    Déjà que nous sommes seuls, il faut en plus que notre travail soit rentable. Cette société amène rapidement à la discrimination entre ceux qui sont rentables et ceux qui ne le sont pas. En plus, dans la tradition de la culture humaine, les sociétés dites avancées ont décidé quelles catégories de population sont rentables (!) : les majorités, qui s’opposent aujourd’hui aux minorités > il est difficile pour des minorités de faire entendre le destin d’un individu et non d’un collectif.<o:p></o:p>

    Dans cette atmosphère, la vulnérabilité de l’individu est accrue : le destin d’un individu donne aujourd’hui beaucoup plus la part belle à l’inconscient individuel, qui se nourrit d’un inconscient collectif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce dont il faudra se souvenir dans la prochaine décennie, c’est que cet inconscient collectif (et ce que l’individu en retire et en évite), est caractérisé par une influence déterminante des traits, des caractéristiques propres à une culture. Ce qui distingue les sociétés les unes des autres, c’est un certain nombre de données et de facteurs d’influence.<o:p></o:p>

    La mondialisation ne vas pas atténuer ces influences, mais au contraire précipiter ces stratégies collectives identitaires.<o:p></o:p>

    « L’individu incertain » n’a pas l’appui d’un fond collectif qu’il peut utiliser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les enjeux des conflits actuels court avec force une espèce de jalousie des sociétés avancées envers celles qui ne le sont pas, sur l’impression que ces sociétés plus proches du traditionnelle ont plus la possibilité de ne pas laisser l’individu seul face à son destin.<o:p></o:p>

    Plus nous nous retrouvons menacés dans notre identité, plus ce qui a marqué notre petite histoire trouve l’occasion de s’exprimer. Nos sociétés évoluées sont celles de la dépression nerveuse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les décalages dans la communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : il y a d’autres contextes que celui de la fac pour communiquer > on ne communique pas de la même façon suivant les contextes. L’un des effets des incertitudes de l’individu est de brouiller ce qui distingue un contexte d’un autre. La nécessité de s’affirmer pousse à franchir les frontières entre les contextes > c’est un autre symptôme des individus d’aujourd’hui. Ça va avec la tentation de mettre à l’épreuve des codes caractéristiques de différents contextes.<o:p></o:p>

    Cette incertitude équivaut à une fragilité supplémentaire, elle affecte un système, des forces et des repères intérieurs susceptibles de nous protéger et de faire en sorte que les réalités ne soient pas vécues à vif ; qu’elles puissent être filtrées. Ce système permet d’éviter traumatismes ; blessures ; ruptures…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous travaillons depuis la naissance de construire et défendre ce système/bouclier/écran. Ce système de défense est quelque chose d’essentiel ; d’autant plus menacé que son efficacité dépend de la possibilité qui nous est donnée de traverser temps et expériences en conservant le sentiment que nous restons le maître.<o:p></o:p>

    Si on se donne des armes pour affronter la réalité, que pouvons nous faire avec ce qui est dans notre inconscient ? notre inconscient est un des premiers concernés pour ce système de défense Si notre système de défense présente des failles, l’inconscient va faire irruption en profitant des moments d’instabilité du système, en faisant effraction là et quand il peut.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    → Rappel : c’est quand les mots manquent que le corps parle ; certaines maladies sont du langage et poussant jusqu’au point où le corps doit se taire > m      ladies létales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cependant, même s’il y a des formes de communication qui assurent le relais de la parole, ce sont les mots qui les premiers supports. Nous n’avons pas tous la possibilité d’avoir une action sur les choses.<o:p></o:p>

    Nous sommes tous inachevés, et c’est pourquoi nous avons peu d’emprise dans le monde dans lequel nous arrivons. Le premier outil dont on se sert est la vocalisation, puis la verbalisation. Et le langage est ce dont se sert le plus l’inconscient, parce que la fonction majeure du langage est de remplacer ce qui est absent, de faire exister quand les choses n’existent pas. C’est la raison pour laquelle nos mots ne sont pas indifférents : il sont toujours associés et cernés par le travail que souhaite opérer l’inconscient.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voilà pourquoi Lacn dit :<o:p></o:p>

    1 ► « on tient dans sa gorge, parfois jusqu’à la rage, la matérialité des choses »<o:p></o:p>

    2 ► « L’inconscient est structuré comme un langage »<o:p></o:p>

    3 ► « Derrière ce qui est nommé, ce qu’il y a est innommable » : s’il est vrai que certains mots sont puissants, ils vont donc être les cibles majeures des tentatives d’effraction de l’inconscient.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’où l’importance des lapsus, …<o:p></o:p>

    …qui font respirer l’inconscient de temps en temps. Le problème est que l’inconscient prend parfois l’air dans des circonstances où l’on préférerait qu’il ferme se gueule car on sait très bien qu’on n’a pas le pouvoir de décider si « ça » sort ou pas.<o:p></o:p>

    Un lapsus est un fragment de discours qu’on ne fait et souhaite pas faire. C’est le témoignage parfois gênant de la suite que pourrait avoir notre discours ici et maintenant, et d’une suite qu’on ne veut surtout pas voir arriver.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est une trahison, le lapsus est bien sur révélateur, mais de quoi ?...<o:p></o:p>

    Le lapsus est révélateur d’un état de la relation de la personne avec laquelle je communique > cela relève de la « méta-communication » qui est le niveau de communication auquel s’exprime, avant le contenu, l’état de la relation entre les individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    30/11/05<o:p></o:p>

    L’inconscient et le langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Delphine Seyrig<o:p></o:p>

     Cette femme est une actrice qui a joué au cinéma le rôle d’une femme atteint d’un cancer et qui avait peu de temps devant elle. Curieusement, 15 ans plus tard, elle se retrouve en réalité dans cette situation. Marguerite Duras qui l’a accompagnée jusqu’à la mort témoignera exprimer des œuvres se nourrissant de ces histoires.<o:p></o:p>

    Duras  a eu plusieurs vies, certaines vécues, d’autres non, mais qui faisait toutes partie d’une groupalité à l’intérieur d’elle-même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture de Yann Andrea Steiner. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce Yann est une personne réelle, qui a vécu avec Duras, l’a aimée, mais qui n’a jamais eu avec elle de rapports charnels. Cet étrange couple fait surgir chez Duras deux personnages :<o:p></o:p>

    - Une jeune fille, dans laquelle M.Duras se retrouve<o:p></o:p>

    - Un enfant, dans lequel on retrouve Yann.<o:p></o:p>

    Ce personnage de l’enfant qui ne répond pas, qui semble libre de tout et de voir qu’on ne le voit pas, ressemble à l’inconscient.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    → Tout ce que cherche en nous l’inconscient c’est qu’on ne le voit pas, qu’il n’ait pas à dire pourquoi, qu’il puisse exister en ignorant ce qu’il engendre, provoque et crée. Car l’inconscient ignore le temps dans ses 2 perspectives :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - le temps au sens des années<o:p></o:p>

    - il ignore le temps et montre l’ignorance d’une manière particulière : quand il se manifeste, l’inconscient peut rassembler, comme un peintre, dans couleurs, des éléments de notre vie complètement disparus.<o:p></o:p>

    - L’inconscient ignore le temps puisqu’il fait ressurgir des souvenirs oubliés et parce qu’il est capable d’attendre avec une infinie patience, parfois même jusqu’à la mort et peut à tout moment trouver le moyen de faire irruption.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire De Mr Geffroy.<o:p></o:p>

    Yannick Geffroy accompagnait un de ses amis dans ses derniers jours A la volonté du malade, il lui administrait régulièrement des doses de morphine, dont l’effet est de plonger la personne dans des moments de conscience particuliers, de l’ordre, de l’ordre de l’hallucination avec perte du sens de la réalité immédiate.<o:p></o:p>

    En pleine discussion avec Yannick, cette personne s’est soudainement mise à fixer le plafond et à sourire comme un enfant.<o:p></o:p>

    - Qu’est ce que tu vois ? demanda Yannick<o:p></o:p>

     - …<o:p></o:p>

    - Qu’est ce que tu vois ??? Dis le moi !<o:p></o:p>

     - Ne t’inquiète pas Yannick, c’est très marrant ce que je viens de voir ! olalalala !<o:p></o:p>

     - Mais, dis moi !<o:p></o:p>

    - …. Olalalala ! Ce que je viens de voir ! olalala ! Répondait le malade en agitant la main, ce qui lui fit perdre son alliance.<o:p></o:p>

     - Ton alliance est partie, lui fit remarquer Yannick.<o:p></o:p>

    - C’est tout à fait normal… tu vas me donner une cigarette.<o:p></o:p>

     - Oui, mais à condition que tu remettes ton alliance.<o:p></o:p>

    - Mais pourquoi ? Prends là donc toi ! <o:p></o:p>

     - Non ! Remets là !<o:p></o:p>

    - Tu veux me remettre mon alliance pour me l’enlever de mon cadavre ?<o:p></o:p>

     - …<o:p></o:p>

    Pendant cette scène se trouvait à côté la femme du malade (de 30 ans sa cadette) qui portait la même alliance. Yannick avait écrit à cette femme auparavant « le jour où tu sens qu’il va trop mal, appelle moi ». Elle n’a jamais écrit, mais le malade lui l’a fait. Mr Geffroy vint alors d’une manière clandestine. Le voyant arriver, le malade pleura. Yannick aussi pleura, puisque cet homme, il le considérait comme son père.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand il a perdu son alliance, Yannick savait à quoi correspondait les paroles du malade et son geste. Ce geste était conscient mais involontaire. Yannick savait que c’était un message transmis d’une manière inconsciente, alors qu’il voulait que ce soit quelque chose de conscient. Yannick avait compris ce que signifiait cette alliance. Ce sont là des traces que laisse l’inconscient, qui surgissent même en fin de vie. <o:p></o:p>

    Cet homme était un ami depuis 30 ans, avec qui Yannick vivait et avec qui il avait compris qu’il avait une « alliance » différente de celle que l’homme entretenait avec sa femme ou son fils.<o:p></o:p>

    L’homme disait « bien sûr j’ai aimé j’ai aimé mon fils, j’étais son père, mais jamais autant que j’ai pu t’aimer toi, yannick ». Leur lien était différent de tous les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces traces que laisse l’inconscient sont des SIGNES, il  y a un message qui est délivré. Certains de ces messages sont cryptés : nous n’avons pas accès à leur sens. Lacan dit « la foule déclenche l’hystérie, le groupe est hystérogène ». Mais qu’il s’agisse d’un geste, d’une action, d’un mot, il y a toujours message, c'est à dire langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi ce qui relève de l’inconscient appartient-il au langage ? <o:p></o:p>

    Pourquoi l’inconscient se sert-il autant du langage ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ● Nous naissons sans langage, un enfant est un « Infans » (In+Fari = sans parole), quelqu’un qui ne parle pas et qui a besoin de quelqu’un pour parler avec lui. Un enfant n’a pas d’interprète, ce sont ses parents qui parlent pour lui, il apprend les mots de quelqu’un d’autre. Au d »but il imite les sons, puis les produit. <o:p></o:p>

    En même temps que le contenu conscient du langage peut nous être transmis un contenu inconscient.<o:p></o:p>

    ● Le besoin qu’on a de dire ; de parler, de nommer, vient d’une nécessité findamentale : nous ne pouvons pas toujours avoir les choses et les êtres en notre possession, à portée de main. <o:p></o:p>

    La langage rend présent ce qui est absent, il redonne la vie à ce qui a disparu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment est il alors possible que l’inconscient (qui contient les plus belles échapées, les plus belles dérobades) ne prenne pas le langage comme voie d’actualisation, d’expression et de communication ? (Cf les lapsus : plus on commet de lapsus, au mieux fonctionne notre inconscient).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    01/12/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : Bernard Paillard « L’épidémie, carnet d’un sociologue » - 1994 – Stock<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1- Inconscient et sexualité& <o:p></o:p>

    2- les mécanismes d’expressions de l’inconscient.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans l’expansion médiatique du Sida, les médias ont gonflé ce qui appartenait à des peurs collectives. On en a oublié le Sida (loi des 3 H : Homosexualité ; Héroïnomane ; Haïtiens).<o:p></o:p>

    De ces 3 H, qui causaient soucis, un petit quelque chose est resté dans le phénomène du SIDA : le fait que les gens qui ne sont pas homos puissent être atteints par le virus. On pensait à l’époque que seuls les hommes étaient transmetteurs, puis on a constaté qu’il ne fallait pas catégoriser trop vite. <o:p></o:p>

    Paillard dit que cela montre que quelque chose de la libération sexuelle de la fin de 60’s n’a pas disparu, quelque chose en relation avec le Vatican. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Morale et  religion font bon ménage, c’est ainsi que dans certains pays, on refuse de constater le sida, laissant se mettre en place de vrais génocides. De façon silencieuse, dans certains pays, on cache les séropositifs (certains pays du magreb). Le Sida touche à l’un des phénomènes directeurs de ce monde : la sexualité. Si le Sida a été objet de rumeurs si puissant, c’est parce qu’avec lui et la sexualité se posait le problème des désirs conscient et inconscients.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Sida marque le retour du refoulé. Ce qui touche à la sexualité est souvent refoulé dans l’inconscient, sachant que la sexualité traverse notre histoire depuis la naissance. On prêt l’innocence aux enfants, dont une des vertus est d’être curieux de tout →  parfois les découvertes sexuelles (mots, gestes,etc) se font trop jeune et trop brutalement.<o:p></o:p>

    Il arrive aussi qu’un simple contact avec un adulte (sans mauvaise intention) suffise à faire surgir « fantasmes » et émotions chez l’enfant, qui ne sont pas toujours acceptables. Certaine sensations sont sources d’un tel plaisir, dans de telles circonstances, que la seule solution est de les enfermer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    → L’inconscient ne contient pas que de la douleur, mais aussi des plaisirs extrêmes, qui deviendront plus tard « interdits ». ce qui signifie que la morale, les adultes, etc… travaillent pour que cela soitr refoulé, alors qu’à la base ce n’est pas un problème, et pour que ces sentiments refoulés deviennent justifiés. <o:p></o:p>

    Les sorties de l’inconscient sont parfois des débordements de l’incontenable, de ce qui est interdit ; il est alors trop tard pour vivre ce qui avait été refoulé. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Lapsus<o:p></o:p>

    → Pour toute manifestation de l’inconscient du genre « oui, ça s’est passé aux dernières érections présidentielles ! » … nous savons tous faire de la mise en scène, mais tout dépend du contexte. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour comprendre le mécanisme il faut accepter que nous ne pouvons pas tout contrôler, il y a des échappées possibles, il y a des phénomènes verbaux et non verbaux ou comportementaux qui font irruption sous une forme inattendue ou dans des situations non-prévues. Or les lapsus, les actes manqués sont des phénomènes dont le caractère majeur est d’être surprenant ! Ils se produisent quand on ne s’y attend pas, il y a des situations où l’on « baisse la garde », où l’on n’est pas assez vigilant (en cas de fatigue ou pendant le sommeil).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Certaines personnes ont peur d’être observées pendant leur sommeil, car le moment où l’on dort est aussi celui de l’abandon. On est alors livré à une perte de conscience, de contrôle, et on est livré à tout ce qui peut s’échapper de nous. <o:p></o:p>

    C’est le moment où nous sommes le moins défendus dans l’esprit et le corps. Certains lieux du corps, en les touchant, sont des déclencheurs des voies royales pour l’inconscient : le rêve !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tous les accidents qui font notre psychopathologie de la vie quotidienne fonctionne sur les mêmes principes, sur un certain nombre de mécanismes :ceux du rêve. C'est à dire qu’un oubli de nom, un lapsus, un acte manqué, un acte inconscient veulent dire que notre inconscient profite d’une baisse d’un état de vigilance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un des nombreux phénomènes spécifiques au rêve : la condensation.<o:p></o:p>

    C’est un embouteillage de plusieurs signifiants, mais aussi une convergence et un compactage de plusieurs personnages, figures et actions. C’est pourquoi, au souvenir d’un rêve, on ne reconnaît pas toujours les personnes. La condensation est la réunion en une seule figure de plusieurs acteurs, plusieurs êtres, y compris des gens qu’on n’a jamais vu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quand on commet un lapsus, on s’aperçoit qu’il y a dans le mot, soit des sonorités, soit un habillage avec des morceaux d’autres mots. Les mots qui constituent un lapsus renvoient à une ou plusieurs sens et sont associés à plusieurs phénomènes inconscients. Le mot à lui seul contient toute une chaîne d’associations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les actes manqués<o:p></o:p>

    On peut faire oublier un lapsus, mais pas un acte manqué ! <o:p></o:p>

    L’acte manqué est un discours réussit de l’inconscient, mais tous les oublis et actes manqués ne sont pas inconscients, les actes manqués ne le sont plus quand ils ne relèvent pas de l’inconscient. Tout lapsus, par contre, est révélateur et porte ne lui une signification cachée. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il faut mesurer comment s’est caché l’inconscient, sa façon de s’habiller pour se montrer à nous même, c’est identifiable. Mais la raison pour laquelle il se cache, et le contenu inconscient sont beaucoup plus difficiles à interpréter. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    07/12/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lecture : « Le mendiant » de Victor Hugo.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’inconscient dans la collectivité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi avons-nous inventé le Père Noël ?<o:p></o:p>

    Les légendes de Noël font partie des contes, légendes et mythes dans lesquels chacun (séparément), plusieurs (collectivement) sont capables de retrouver des éléments fondamentaux à travers lesquels peuvent se construire notre enfance.<o:p></o:p>

    Le Père Noël est un personnage plus « familial » que « familier ». C’est un personnage mythique qui est associé dans certains pays à Saint Nicolas. <o:p></o:p>

    Entre eux, il y a deux univers légendaires, à la fois analogues et différents : St Nicolas et le Père Noël sont exploité économiquement et socialement pour innocenter des pratiques « du vertige » ; de l’excès du corps (nourriture) et de l’esprit (ébriété). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toutes ces pratiques sont l’occasion pour des éléments inconscients de faire leur chemin. Trop manger et trop boire a un effet indiscutable qui est le même pour tous : <st1:PersonName ProductID="LA BAISSE DU"><st1:PersonName ProductID="LA BAISSE">LA BAISSE</st1:PersonName> DU</st1:PersonName> SEUIL DE TOLERANCE. <o:p></o:p>

    Les gardiens de l’inconscient sont alors assoupis, « la voie est libre ».<o:p></o:p>

    L’approche des fêtes de fin d’année est une période pendant laquelle beaucoup de gens « choisissent de mourir ». on ne comprend pas les raisons de cette précipitation vers la mort (suicide, laisser aller à la maladie), comme si c’était un chemin pour lequel ils ne trouvent la force qu’à ce moment là…<o:p></o:p>

    Il n’y a aucun moyen que ne puisse pas s’offrir l’inconscient pour communiquer ! S’il le veut, l’inconscient peut ainsi aller jusqu’à emprunter le chemin de la mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un acte manqué est un acte que l’on accompli parce que le désir qu’on a de le faire est plus fort que l’interdiction de le réaliser. C’est un acte pris entre la force d’expression et la censure qu’il nous est nécessaire de maintenir car le sens profond de l’acte est un sens qu’on ne peut pas admettre ou accepter, qui dépasse nos capacités, et pourtant « il a fallu que je le fasse » ; se dit-on, étonnés.<o:p></o:p>

    Cependant, le lapsus, l’oubli, l’acte manqué est le résultat d’un dialogue interne avec moi-même, il se peut que le message que je fais passer s’adresse à quelqu’un d’autre. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’inconscient dans le groupe.<o:p></o:p>

    Le phénomène d’oubli de nom propre en commun, dans un groupe, résulte de deux causes : la solidarité et la « communauté d’être » : il est possible que certains oublis touchent des problèmes de l’inconscient d’autrui.<o:p></o:p>

    Cette complicité collective va pouvoir conduire à certains destins étranges, comme si à l’intérieur d’un groupe, il y a avait un consentement pour conduire quelqu’un jusqu’à dire ou faire quelque chose avec l’intuition obscure que c’est la seule façon de délivrer quelqu’un de quelque chose.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’histoire de Mr Geffroy<o:p></o:p>

    Il y a quelques années en ACL, un évènement a fait se rendre compte de la difficulté d’agir efficacement contre cette dynamique inconsciente du groupe. <o:p></o:p>

    Une dame très angoissée s’est présentée un jour au bureau de Yannick, concernant l’inscription de son fils :<o:p></o:p>

    - votre fils est majeur, madame, ça me gêne de recevoir les parents pour une simple inscription…<o:p></o:p>

    - Non, monsieur, je vous demande de faire attention à lui ! Surveillez le !<o:p></o:p>

    - Je peux seulement vous promettre d’être attentif.<o:p></o:p>

    Le jeune homme en question était calme, pâle et ne semblait pas dormir. Puis on a vu se constituer autour de lui un « cœur » tragique de filles compatissantes et de garçons trop aidant.<o:p></o:p>

    L’atmosphère qui se dégageait de ce groupe était impressionante d’unité, un véritable clan s’était formé. Ce clan ne venait jamais aux évènements Acl er semblait constituer un monde mystique à part. <o:p></o:p>

    On a vu ensuite se monter, comme dans un scénario, « la scène finale ». <o:p></o:p>

    L’histoire s’est achevée avec le suicide du jeune homme.<o:p></o:p>

    Ce suicide a été porté par la mère, mais aussi le petit groupe qui a inconsciemment glorifié la douleur du garçon. Ceci s’est vérifié avec la mort choisie le suicide : une mort lente et atroce (par asphyxie à l’aide d’un sac plastique), accomplie comme un devoir à remplir à la limite de l’inconscience, un sacrifice à trop d’attentes. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a un collectif auquel arrive, à un certain moment, une certaine chose, une sorte d’attente collective inconsciente.<o:p></o:p>

    Ce phénomène se produit régulièrement en entreprise où certaines personnes sont désignées par la communauté (sans que ce soit dit consciemment) à une certaine tâche. Ce genre de phénomène communicationnel, est comme sous influence, qui n’arrive pas n’importe quand : quand le groupe est uni, conscient ou pas, par un certain phénomène (dans le cas de notre étudiant, tous les étudiants de son microcosme sortaient d’un deuil).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a une solidarité inconsciente dans la manière de conduire ensemble un individu vers ce que certains nomment son « destin » (encore faut il avoir la bêtise d’admettre que la mort puisse être le destin d’un homme de 21 ans !). <o:p></o:p>

    Par contre la question qu’on peut se poser est : même si Freud admet qu’un individu fait partie d’une certaines collectivité, il n’a pas théorisé la dimension collective.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Est-ce que tous ces symptômes qui témoignent de notre psychopathologie sont toujours et uniquement destinés à essayer de nous guérir ? Ces symptômes sont ils là uniquement pour nous guérir ou ne suis-je pas le porte symptôme désigné d’un groupe ? Cette notion négative peut être lue de façon positive (le héros) qui est à un moment porté par le collectif. Et c’est bien parce qu’on sait que l’énergie collective est là qu’on se précipite pour s’identifier à ce héros. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    14/12/05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mécanisme des symptômes de la psychopathologie de la vie quotidienne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toute l’architecture de l’inconscient dans la communication passe par la psychopathologie de la vie quotidienne. Tous les symptômes (lapsus, oublis, etc.) font qu’on peut parler de l’influence de l’inconscient dans la communication.<o:p></o:p>

    Au-delà des informations échangées il y a un échange qui concerne non pas le contenu, mais les enjeux de la relation des individus qui communiquent.<o:p></o:p>

    Il y a des sujets de la communicationnels avec certaines personnes dont on ne veut pas s’avouer certaines vérités (haine, amour, etc).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a des gens dont nous ne voulons pas accepter les sentiments qu’ils nous inspirent : c’est dans ces situations qu’on commet des actes, des paroles en contradiction avec la logique de la situation > ce sont des dérapages contrôlés qui témoignent de sentiments qu’on n’ose pas s’avouer à nous même. Ainsi, il y a des gens qu’on a envie d’aimer, d’autres qu’on veut envoyer balader mais la bienséance nous empêche de le montrer, mais nous le savons intérieurement. Mais les sentiments que nous ressentons pour ces personnes sont inavouables, ils touchent à ce que nous avons refoulé, ce qu’on ne peut pas consciemment laisser passer, caché dans un lieu secret …<o:p></o:p>

       On est en plein dans le registre du travail de l’inconscient car il va y avoir un moment, un élément dans la relation qui va mettre en mouvement ce qui a été refoulé. Mais comme nous ne pouvons  pas nous l’avouer, il va se produire quelque chose dans nos  paroles, ou dans notre comportement qui ne va pas cadrer à la logique et va surgir à notre surprise.<o:p></o:p>

    D’autant plus que cette apparition ne livre jamais ce qu’elle est : ce sont toujours des transfigurations car l’inconscient surgit toujours masqué.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette surprise nous embarrasse et il nous faut un certain temps pour comprendre ce à quoi il recourt. Les situations de la communication seraient simples s’il n’existait pas entre les êtres une complicité inconsciente. <o:p></o:p>

    C’est ce qui va conditionner les réactions de l’entourage quand se produit une manifestation de l’inconscient, et aussi entraîner des phénomènes de contagion (surtout dans les cas d’oubli) en réaction à une crainte de ce qui « pourrait » surgir. Ces réactions ont des conséquences majeures, elles peuvent conduire à des sortes d’hypnose collective sous lesquelles certaines foules sont poussées à faire des actes incroyables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Notre surprise est d’autant plus grande qu’il y a des choses que nous avons oubliées. Il faut parfois des mois pour comprendre ce qui s’est passé et la compréhension est d’autant plus difficile que les retours en surface des éléments refoulés se retrouvent en fonction d’un système de liaison en chaîne : si on saisit un des maillons, on ne comprend pas toute la chaîne car si l’inconscient est masqué pour ne pas être reconnu, il va essayer de masquer aussi la façon dont chaque maillon de la chaîne est accroché aux autres !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’inconscient dans les troubles physiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a des phénomènes plus difficiles à identifier : les troubles physiques, physiologiques et fonctionnels.<o:p></o:p>

    Jusqu’où peut on soutenir l’idée que notre corps, à travers des maladies, est capable de laisser parler certaines choses que nous avons refoulées ? La maladie est elle un langage dans lequel l’inconscient a son mot à dire ?<o:p></o:p>

    Quelques soient les raisons et le moment de la maladie, est ce que quelqu’un est capable d’avoir retenu en soi des choses si fortes que le seul chemin à prendre est celui de notre corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a des maladies qui présentent à âge et diagnostics égaux des trajectoires et des destins différents. Il ne faut pas oublier que forces de vie s’opposent en permanence en nous contre des forces de mort. Mais ce n’est pas un combat, on parle de duo inséparable. Ce qui signifie qui ce qui est sous l’empire de la vie peut soudain agir sous l’empire de la mort et vice-versa. <o:p></o:p>

    C’est pourquoi certaines personnes qu’on croit condamnées se sortent de la maladie alors que d’autres non.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’à quel point peut on accepter que quelqu’un désire inconsciemment mourir ?<o:p></o:p>

    Les personnes qui sont en contact avec le « voulant mourir », en étant sincères et attentives, « savent » en fait ce que l’autre désire. C’est un savoir qui est parfois difficile à accepter, la réalité étant trop dure. <o:p></o:p>

    Parfois ce désir de mourir va de pair avec le désir de voir l’autre mourir > cette complicité inconsciente ouvre souvent la porte à la maladie et permet aux « forces de mort » de tracer leur route.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi avoir choisi de faire de la mort une figure féminine ? Exemple de la « dame de Samarkand ».<o:p></o:p>

    Samarkand était une ville de halte pour les caravanes qui traversaient l’orient. C’était une citée très animée où l’on trouvait restaurants, auberges, etc. ; un passage obligé pour les voyageurs (marchands, commerce de la soie, brigands). A Samarkand se trouvaient de superbes femmes recherchées pour leur compagnie, dont l’esprit était aussi grand que la beauté physique. Parmi ces dames, certaines étaient chargées de missions : séduire te faire succomber, obtenir des informations et enfin tuer. Les morts étaient ritualisées, dans le plaisir, par le poison, ou par épuisement puis coups de couteau dans le cœur. La dame se Samarkand est donc une femme qui a tous les attraits possibles. <o:p></o:p>

    Dame de Samarkand, dame noire, dame blanche, grande faucheuse… toutes sont des figures féminines car s’il y a un objet obscur du désir des hommes et un être qu’ils ne cessent jamais de conquérir c’est la femme ! C’est l’autre sexe, l’autre e genre qui vient poser les questions de vie et de mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a des cultures où la mort n’est pas féminine, mais elle se trouve quand même associée aux représentations de la femme. Voilà pourquoi les jeux avec la mort sont si prisés par les hommes, et certains de ces jeux sont inconscients. Certains jouent avec la mort, mais tous ceux là ont besoin de ne pas savoir qu’ils sont en train de jouer avec. Les pratiques du vertige (vitesse, drogue, sexe, adrénaline, ...) rentrent dans ces jeux là où l’on voit les autres s’étourdir par une pratique d’ouverture. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfin, il y a des émotions et sensations qu’on essaie de refouler au fond de l’inconscient parce qu’il y a une pression normative, éducationnelle ou socioculturelle qui nous y oblige. C’est là qu’est le rapport entre nos interdits, la censure extérieure et la censure faite par nos mécanismes de défense. <o:p></o:p>

    Ce qui veut dire que l’évolution de nos sociétés conduit les individus à avoir ce qu’on peut appeler une double vie, qui peut rester enfouie, ou qui peut surgir et dont les désirs conduisent jusqu’au passage à l’acte. Depuis plusieurs générations, les occasions de vivre ces vies sont de plus en plus grandes. Et même si on sait qu’un individu mène une double existence en tant que sujet lié à une collectivité, les jeux d’alliance et d’opposition entre singulier et collectif font qu’il apparaît de plus en plus que certaines formes de censures et d’interdits sont des constructions sociales, collectives et culturelles c’est pourquoi les jeux possibles de nos désirs conscients ou inconscients sont modifiés et évoluent. Mais il restera toujours des fait incontournables :<o:p></o:p>

    - il n’y a aucune autorité qu’on ne puisse pas refuser.<o:p></o:p>

    - Quelque soit la part collective de notre histoire, nous avons chacun une histoire singulière et l’information et la communication ont tendance à se reposer sur des schémas de communication. L’information et la communication ont de moins en moins la possibilité de mettre de côté l’influence de l’inconscient dans la communication, de moins en mois de mal à mettre de côté des modèles d’analyse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    → Certains d’entre nous sauront pourquoi ils sont là, ici et maintenant.<o:p></o:p>

     


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  • 1 - La Communication par l’objet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objets => interventions humaines => Messages envoyés.<o:p></o:p>

    ð    toutes intervention humaine va être interprétée, analysée, rejetée, intégrée … par les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet devient une médiation de contact entre les individus et avec la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant la mécanisation, tout objet été unique puisque de la main même de l’homme.<o:p></o:p>

    Depuis la fabrication en série : beaucoup d’objets, tous identiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conséquence de la mécanisation et de la standardisation : Entrés dans la société de consommation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce foisonnement d’objet à un certain nombre de causes :<o:p></o:p>

    1 – Naissance de la bourgeoisie<o:p></o:p>

    2 – Indiquer ce que l’on possède<o:p></o:p>

    3 – Développement de l’objet en série<o:p></o:p>

    4 – Consommation ostentatoire <o:p></o:p>

    5 – Multiplication des objets dans le même logement (TV, frigo …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet montre le statut social.<o:p></o:p>

    Nous sommes tous dans des ghettos relationnels => les objets indiquent notre système culturel => Manifestation concrète de la Culture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet perd de plus en plus de sa fonctionnalité pour acquérir une notion de socialité et de sociabilité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Designer => conçoivent les objets usuels (stylo, auto, téléphone…) dans le but précis d’envoyer un message à celui qui le désire ou qui le possède.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout objet est donc communication : Mc Luhan : « Le medium est le message ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Consommation de Masse => Communication de Masse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs aspects dans le rôle de l’objet comme mode de communication :<o:p></o:p>

    1 – Objet porteurs de Forme <o:p></o:p>

             Censée éveiller chez nous un désir d’achat.<o:p></o:p>

    2 – Objet média de contact avec les autres<o:p></o:p>

             a) Culture, social, imitation, différenciation<o:p></o:p>

             b) Interindividuel : le CADEAU<o:p></o:p>

    3 – Occasion de contact et de lien : <o:p></o:p>

             Moment d’achat : avec qui, où …<o:p></o:p>

             Choix<o:p></o:p>

             Vendeur<o:p></o:p>

             Autres consommateur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 - La consommation ostentatoire => communication ostentatoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ostentatoire = prestige => C’est l’objet qui va véhiculer le message.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le premier à avoir travailler là-dessus est T. Veblen (USA). Il écrit en 1899 La société de loisir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Raconte la vie de la Bourgeoisie USA : comment le phénomène de loisir (= oisiveté) à travers la bourgeoisie<o:p></o:p>

    ð    La femme ne doit pas travailler, simplement faire valoir du statut de l’homme => c’est la femme qui montre son argent (vêtements, bijoux…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’oisiveté se traduit par la préservation de l’ordre hiérarchique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous devons toujours créer ou manifester du Désir => c’est pour ça que tous les objets sont liés au désir (robinets doivent rappeler le désir).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prestige => Ostentatoire => Consommation peut être envisagée comme un destin social affectant certains groupe et certaines classes c'est à dire qu’il y a des classes qui créent des modèles et d’autre qui vont chercher à se les approprier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment fonctionne ce phénomène de Modèle Culturel (=> Veblen).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modèle Dominant                                                               Modèle Dominé<o:p></o:p>

    => a le fric :                                    <o:p></o:p>

    Classe haute et Artistes        Classe moyenne                      Classe + basse                                                                  <o:p></o:p>

     => Création                          <= Appropriation                   <= Appropriation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exception : « Street ware » : parti de la classe Basse => Haute, mais elle est passée par le filtre des créateurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous allons de plus en plus dans le simulacre fonctionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout objet se doit de manifester une communication avec un groupe social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet fonctionnel s’affuble d’inutilité. L’important c’est de savoir lire au-delà de l’évidence et à travers l’apparente spontanéité des comportements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La consommation Ostentatoire et de la hiérarchie sociale est un travail symbolique de la production sociale, c'est à dire qu’on les fabrique comme une sorte de preuve de valeur sociale. La consommation est la fin de la jouissance et de l’usage des objets.<o:p></o:p>

    Nous sommes dans une économie complètement différente :<o:p></o:p>

    Avant, la terre produisait et le travail qui créait la richesse.<o:p></o:p>

    Avec l’arrivée du capital au 19°s ce n’est plus la terre mais le capital qui produit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec la consommation, on passe du stade de « jouir » au « faire jouir »<o:p></o:p>

                                                            Et du « savoir » au « faire savoir ».<o:p></o:p>

                                                                      (Action)         (Production)<o:p></o:p>

    ð    Production d’échange. L’homme de consommation° => dispositif d’objet simulacre => signes caractéristiques qui doivent indiquer le « Bonheur »<o:p></o:p>

    ð    De même pour la communication :<o:p></o:p>

    Système Technique incroyable pour la communication => mais n’empêche pas les gens d’être malheureux par le manque de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    3 – La communication par l’environnement <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si on part du principe que le statut social d’un individu est déterminé d’après le standard des biens culturels qui l’environnent, on doit pouvoir déterminer et mettre en place une hiérarchie, une échelle de toutes les habitations, environnement proche (appart, maison…)<o:p></o:p>

    ð    Structure familiale et sociale de la communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Selon les différentes époques, les structures d’ameublement, d’éclairage, de chauffage… ont changé et sont devenues des Systèmes sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objets fonctionnels / Non fonctionnels<o:p></o:p>

    Uni fonctionnalité / Pluri fonctionnalité<o:p></o:p>

    Amovible ou inamovible <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les objets vont suivre l’évolution des membres de la famille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Les structures familiales <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Structure par pièce : bourgeoisie :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace Public par excellence :<o:p></o:p>

    Salon : pièce de réception => pas accès à la nourriture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace Privé par excellence :<o:p></o:p>

    Chambre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    2 types de toilettes : invités / privés (SdB)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    On n’amène pas n’importe qui n’importe où !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Salle à manger : <o:p></o:p>

    Table : ronde => égalité<o:p></o:p>

                Longue => places de pouvoir et d’autorité, hiérarchie des générations…<o:p></o:p>

    ð    Table crée d’elle-même différents types d’interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Buffet : Contient le SERVICE DE MARIAGE => Mariage moins important => buffet moins imposant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les meubles, comme la famille ne bouge pas dans la bourgeoisie.<o:p></o:p>

    Le couple disparaît => plus le centre de la vie => la table devient mobile ou disparaît.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cheminée : Centre d’attention : convivialité, partage, communication =< bonne ambiance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Chambre à coucher :<o:p></o:p>

    Lit : élément essentiel de l’intimité et source de reproduction.<o:p></o:p>

    Pas séparés au début => autonomie sociale => dissociation. (suaf pour le couple catholique)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Table de chevet : espace perso.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps que les relations sociales changement, l’environnement ornemental, structurel des lieux de vie changent aussi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE MIROIR ET LE PROTRAIT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objet relativement récent.<o:p></o:p>

    Galerie des Glaces - Versailles - Louis XIV <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De tout temps : image de soi façonne l’individu. <o:p></o:p>

    L’homme a toujours cherché à :<o:p></o:p>

    -         voir<o:p></o:p>

    -         laisser une trace => Portrait (plus fidèle que le miroir dans le temps)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Miroir reflète : <o:p></o:p>

    - Image de soi<o:p></o:p>

    -         Famille<o:p></o:p>

    -         Redondance<o:p></o:p>

    -         Environnement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Autant il ferme les lieux (soi, la famille…) autant de nos jours, les bais vitrée ouvrent l’espace.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Miroir et Portrait traduisent avant tout la VIE.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’HORLOGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme le miroir : image du temps, c’est la vie qui passe.<o:p></o:p>

    Coutumes : Mort : voile les miroirs, arrêtent les pendules => le temps doit s’arrêter.<o:p></o:p>

    Horloge : battement de cœur. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’horloge rythme la vie (de -  en - d’horloge dans appart ???)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE SIEGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chaise : raideur puis agréments pour en atténuer la dureté : capitonnée, basse, tournante,…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Se balancer sur sa chaise : « Je m’en balance » => communication par l’objet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Fauteuil : 1 seule personne.<o:p></o:p>

    Change la relation, peut déstabiliser ou rendre à l’aise.<o:p></o:p>

    - Canapés : plusieurs personnes<o:p></o:p>

    Communication très différente. Différentes formes (bouge, rond, spirale…)<o:p></o:p>

    4 – Les Modalités stylistiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)     Redondance / Saturation / Vides.<o:p></o:p>

    Symétrie des fenêtres, du décor.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)     L’ordre<o:p></o:p>

    Avant : paire (rideau, bougies…) => Ordre = équilibre.<o:p></o:p>

    Now : Dissymétrie, anarchie, solitude des objets. => Désordre = déstructurations, déséquilibre ?<o:p></o:p>

    3)     Le Lumière<o:p></o:p>

    Avant : Lumière = richesse, mais malgré la démocratisation de l’électricité => toujours une connotation luxueuse.<o:p></o:p>

    Ombre = peur, mais aussi intimité, sensualité.<o:p></o:p>

    Variateur : Lumière « d’ambiance »<o:p></o:p>

    Naturelle : privé, Artificielle : public<o:p></o:p>

    Milieu du spectacle => Appropriation, apprentissage pour communiquer (impressionnistes, scène …)<o:p></o:p>

    4)     L’odeur<o:p></o:p>

    Marketing : Grande Surface : compense le manque de goût par l’odeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Parfum <o:p></o:p>

    Communication inconsciente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MATERIAUX : OPPOSITION NATUREL / ARTIFICIEL<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Artificiel : construction de l’homme (souvent recréation du naturel).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eléments Naturels :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Bois : Il peut apparaître à la foi bon et sale, impropre, porteur de maladie…<o:p></o:p>

    Naturel, non traité : « provençal »<o:p></o:p>

    Artificiel ou traité : « suédois »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Verre : Transparence, pureté, anti-microbe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eléments Artificiels :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Plastique :         <o:p></o:p>

    Associé à la pauvreté car peu cher.<o:p></o:p>

    Moins fragile que le verre, plus léger que le bois.<o:p></o:p>

    Il prend ses lettres de noblesse dans le design.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Métal : Froid, ambiguïté légèreté / solidité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ciment : Hybride, plusieurs utilisations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    QUERELLE ANCIENS MODERNES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ancien => Origine, histoire, tradition …<o:p></o:p>

    Mystique du passé.<o:p></o:p>

    « Vécu » rassurant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Moderne => Nouveauté <o:p></o:p>

    Avant : neuf = réussite.<o:p></o:p>

    Mais maintenant : modernité / Ancienneté => Réussite =.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PROPRETE ET MENAGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la femme qui « fait le propre » => l’homme salit, la femme nettoie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Morale de la propreté sociale => réception dans un lieu propre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exagération => obsession du ménage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    5 – Le corps objet<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps => importance des vêtements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’apparence corporelle a toujours été un instrument de communication. <o:p></o:p>

    Dans l’apparence nous vendons notre corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’interprétation que nous faisons de la relation avec l’objet est la même avec le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un des facteurs de cette interprétation c’est l’attribution qui est faite à l’autre de communiquer avec une stratégie des apparences. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les sociétés puritaines (catho, protestante)  «l’ OBJET CORPS » est caché.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce n’est que dans une période récente (après GM2) ou Antique (Gréco-romain) qu’il est montré, idéalisé.<o:p></o:p>

    Mythe actuel du plaisir corporel et de la jouissance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’à la GM2 => Volonté de sauver son Ame => pas visible => remise en question.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet corps est donc devenu un instrument, non plus de travail, mais de relation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce n’est plus l’âme qui encadre, enveloppe l’individu, c’est la peau. => Devient un vêtement de prestige => On la soigne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout corps est investi, tout corps bénéficie d’un investissement financier pour essayer de mieux se vendre : valeur ajoutées dans les relations / SEDUCTION.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Relation narcissique indispensable puisque c’est le corps qui va monopoliser toute l’affectivité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps psychiquement et physiquement possédé, manipulé, consommé. C’est le corps qui donne le statut social. => Rapport avec la beauté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA BEAUTE FONCTIONNELLE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps  <o:p></o:p>

    ð    élément de tactique dans le rituel social. <o:p></o:p>

    ð    Beauté / Erotisation corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    «Définition … »<o:p></o:p>

    « Réduction de toute les valeurs concrètes (usage énergétique du corps, valeur gestuelle, sexuelle…) en UNE SEULE VALEUR : la valeur d’échange fonctionnel qui est lié à la jouissance et au désir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La femme, évidemment, a été la première à utiliser son esthétique et à se désigner.<o:p></o:p>

    Cet impératif de beauté est celui du « faire valoir ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Différentier la sexualité de l’érotisme :<o:p></o:p>

    Sexualité : source de fantasme, fait vendre : corps sexuel est un intermédiaire entre l’acheteur et la vente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Erotisme : support de signes du désir, avec fonction sociale d’échange.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la pub, de la culture qui a véhiculé tout ces images (avec celle de la jeunesse) => homme => virilité, Femme => féminité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toute la communication par le corps est envisagée comme une médiation ou le Corps est médiateur => repose sur un imaginaire social avec des représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant que ces représentation sociales varient selon les cultures et les époques de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE CORPOREISME<o:p></o:p>

    ð    mise en évidence du corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image spéculaire du corps est récente : 2 siècles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Invention pour voir le visage mais pas le corps entier. <o:p></o:p>

    ð    Conscience de notre corps : mitigée, partagée entre différents facteurs<o:p></o:p>

    ð    Bonne ou mauvaise, mais qui n’a pas rien à voir avec la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etudiée en psycho : <o:p></o:p>

    Dysmorphophobie : Image pas en accord avec la réalité => Conscience différente du réel<o:p></o:p>

    ð    Phobie d’avoir quelque chose de différent, pas normal et de ne pas être aimé à cause ce ça.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    (Psycho corpo : Tom Kevitz : Beaucoup travaillé dans les banlieues) <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après Guerre : phénomène du corporeisme => montée en puissance de la mise en scène du corps dans le système relationnel contemporain<o:p></o:p>

    ð    Image de l’Américain = élément de la libération.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes passé en peu de temps d’un corps sous contrôle (Tabou, Interdits…) à une libération et un accomplissement physique. Le corps moderne se doit de montrer sa libido, ses pulsions. Et la société crée des modèles relationnels factices.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Origines psychologique et psychanalytique <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour Freud, le Moi est avant tout corporel et la pulsion a des bases organiques. Nous trouvons l’accomplissement de ces pulsions dans des images et dans les fantasmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La psychanalyse est basée sur l’apparition consciente de phénomènes inconscients par la parole mais reconnaît le corps car accepte que le refoulement de la parole puisse entraîner un certain nombre de contrainte physiques/ Mais ne part pas des symptômes physiques pour travailler.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ses deux élèves : Groddeck (Le livre du ça) et Reich (La révolution sexuelle) travailleront sur le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Reich : La révolution sexuelle. Fonction de l’orgasme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conflit psychique entre le fonctionnement naturel de l’orgasme et les contraintes (société et perso).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour réprimer la jouissance des individus et en particulier la jouissance sexuelle.<o:p></o:p>

    Il va plus loin en affirmant qu’elle est la source de nombreuses maladies : <o:p></o:p>

    L’individu SOMATISE.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Flux énergétique explique des phénomènes de tensions, de décharge liées au plaisir, au non-plaisir, à la souffrance …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En Europe, il est le premier à intégrer la notion de Somatisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours, la médecine commence à reconnaître que dans toute maladie, il y a une forte dose de somatisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’autres théoriciens sont allés vers la conception organique :<o:p></o:p>

             Ex : Perls : « la notion du soi »<o:p></o:p>

                    Rogers : «  développement personnel » <o:p></o:p>

    ð    Pas de communication sans communication corporelle<o:p></o:p>

    §        Contact physique<o:p></o:p>

    §        Regard<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lowen travaille sur le manque de tendresse corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Font parti de l’école de San Francisco qui lance tous les groupes de thérapie corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mode liée à l’expression corporelle et au travail du corps. Tous les groupes basés sur la manifestation des émotions pour tenter de lutter contre le refoulement, la solitude et le manque de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il s’agissait de recréer un contact affectif passant par du Tactile et du Corporel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    6 Corps et société <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une Anthropologie du Corps<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps => Vecteurs sociaux de communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)     Les sensations <o:p></o:p>

    Chaque sujet dispose d’une échelle sensorielle qui varie en intensité et en tonalité. <o:p></o:p>

    Souvent besoin du langage pour partager les sensations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)     La gestualité d’interaction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)     Expression ritualisée pour exprimer des sentiments, c’est-à-dire qui répondent à des conventions sociales (grimaces de peur, de joie, de colère, de tristesse).<o:p></o:p>

    b)    La mise enjeu du corps qui accompagne l’acte de parole et interaction sociale (non verbal, para verbal) <o:p></o:p>

    c)     => cf. : Ray Burdwhistell : la kinésie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant que dans tout langage corporel, il y a polysémie, qui entraîne, de la part du récepteur, des erreurs d’interprétation. Elles peuvent venir de temps en temps de l’émetteur (lapsus …) mais c’est rare.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est l’ancrage du corps dans une culture et une société qui induit les lignes dominantes d’une communication, c'est-à-dire les lignes des différentes relations avec les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)     Les techniques du corps<o:p></o:p>

    Mauss met en évidence que tout est technique corporelle et qu’elles sont acquises (principalement par l’éducation)<o:p></o:p>

    Exemples : Marche, écriture, sexe, propreté, langage, mémoire des gestes (danse)…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    apprentissage Culturel ne réside pas seulement dans des mythes et légendes elle est aussi inscrite dans l’éphémère des gestes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La communication sociale corporelle quotidienne n’est pas celle de l’histoire puisque l’histoire reste avant tout de l’écrit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7 La communication par l’apparence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours, toute communication humaine est basée sur l’apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Représentation sociale,<o:p></o:p>

    -         Attitudes<o:p></o:p>

    -         Stéréotypes<o:p></o:p>

    Liés au phénomène de l’apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toutes les études sur l’interaction montrent que nous nous faisons tous une idée relativement précise dans les 3-4 minutes du premier entretien de la première rencontre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous offrons aux autres une certaine info psychosociale, sachant que nous sommes tous Emetteurs / Récepteurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’émetteur peut plus ou moins contrôler les infos qu’il veut donner.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Usage interactionnel de l’apparence comme instrument de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On fonctionne par clichés, qui parfois définissent des catégories sociaux professionnelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais l’interprétation est liée à la capacité du récepteur d’interpréter. Celle-ci est liée à son univers social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous donnons un certain nombre de traits de caractères précis, souvent liés à une projection ou un rejet affectif.<o:p></o:p>

    ð    On ne sait jamais ce qu’on déclenche chez l’autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un individu contrôle- toujours son apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jeu de masque : « Je n’ai pas de look » signifie « découvre-moi derrière mon look »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs catégories dans le choix et le contrôle du look :<o:p></o:p>

    -         L’argent<o:p></o:p>

    -         Le goût<o:p></o:p>

    -         Les détails, les objets marginaux (bijoux, piercing, tatouages …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant qu’il y a une valeur sociale ajoutée par rapport au look.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Provocation de la part de l’émetteur pour déplaire au récepteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas toujours pour plaire => Séduction<o:p></o:p>

            Aussi pour déplaire => Provocation <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On veut affirmer un certain nombre de chose ou apparaître comme un caméléon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evolution : Intégration / Originalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais l’intention de communication est toujours présente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Déguisement / Apparence = Miroir de l’être ?<o:p></o:p>

                                        Ou  = Masque de protection ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Création d’un personnage sachant que dans notre histoire, s’habiller est lié à un imaginaire qui est à l’origine lié à la mère.<o:p></o:p>

    => C’est la 1° personne qui nous habille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Ado : accord avec le personnage ou rejet complet du look imposé par la mère.<o:p></o:p>

    ð    Le vêtement, à cet âge est un moyen essentiel de communiquer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ado prend le contrôle de son identité par l’image de lui-même que lui donne le vêtement.<o:p></o:p>

    ð    cache le corps, et en même temps, lui tisse une seconde peau <o:p></o:p>

    ð    permet une succession d’identité et de projection.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Achat : Satisfaction d’un plaisir immédiat. Rapport avec le salon d’essayage et les sous vêtements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Désir de relooker l’autre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Média et communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Cours 1

    <o:p> </o:p>

    Textes qui rendent compte de l’évolution singulière de la communication :<o:p></o:p>

    -         Va au-delà des prévisions de développement<o:p></o:p>

    -         Modalité de développements pas attendus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Système Humain de plus en plus complexe, de même que leur Systèmes de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alain Ehrenberg : L’individu incertain 1995<o:p></o:p>

    « La TV rend visible nos évidences »<o:p></o:p>

    Sociologue / psychanalyste, chercheur au CNRS, nouveauté dans la vision contemporaine.<o:p></o:p>

    à Forme de décomposition dans la société humaine et le rôle des médias dans cette société. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    P. Blanchard : La fracture coloniale<o:p></o:p>

    Historien, recherches sur les mécanismes et effets de la colonisation et de l’immigration.<o:p></o:p>

    à Difficultés de la France à intégrer son passé colonial et post colonial.<o:p></o:p>

    à « Urbanisme urbain » à la mode. <o:p></o:p>

    à Pour l’auteur, les problèmes post coloniaux sont des « symptômes d’un retour du refoulement » : Le passé resurgit dans l’actualité de façon désordonnée, déstructurée.<o:p></o:p>

    ð     Revendication des enfants des colonies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les célébrations mémorielles collectives et fracture sociale

    <o:p> </o:p>

    On ne peut pas séparer :<o:p></o:p>

    -         L’orchestration médiatique et la mémoire de l’histoire<o:p></o:p>

    -         de toutes les évolutions des sociétés avancées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -   L’évolution de la façon dont les individus entrent en interaction : 1960 : qualifié de crise par un socio psychanalyste.<o:p></o:p>

    Et paradoxalement :<o:p></o:p>

    -         Les Tic, censées faciliter la communication, ne facilitent pas cette crise sociale, culturelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stratégies des communauté : fragmentation du système social<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant 70 : Société : hétérogénéité<o:p></o:p>

                       Culture ; homogénéité de ces groupes hétérogènes.<o:p></o:p>

    Depuis 70 : cette ancienne classification Société / Culture est estompée voire désuète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sensibilité des minorités culturelles : rend la culture hétérogène => Agrandi l’Ecart entre les cultures.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La rencontre de cultures différentes est enrichissante (ex : Gauguin) si elle est bien faite, si elle fait évoluer dans le bon sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fracture sociale n’a fait que se creuser.<o:p></o:p>

    Les médias ont joué un rôle considérable.<o:p></o:p>

    La multiplication des célébrations mémorielles faisait un immense décor de mémoire, comme ceux d’Hollywood, qui cachent avec talent :<o:p></o:p>

    ð     1 Mémoire en rapport avec 1 histoire collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On sait que les mouvements de Réunion, de rassemblement collectif pour des célébrations collectives naissent et se développent dans un contexte économique socioculturel en crise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les célébrations collectives orchestrées par les média après le 11 septembre ont été construites bien avant l’évènement.<o:p></o:p>

    Pendant une prise de conscience de la validité du puritanisme actif des USA et une tragédie <o:p></o:p>

    ð     1° model de célébration collective au USA : pendant la pandémie du SIDA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø     Pratique sociale et spectacularisation du lien social<o:p></o:p>

    Ø     Célébrations collectives du 11 sept reprennent les mises en scène du collectif qui avaient fait leur preuve pour le sida.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dep 90 : Célébrations Collectives de deuils étonnants.<o:p></o:p>

    ð     Sous l’influence de la fracture sociale, de ces signes de déviation sociale…<o:p></o:p>

    Avant : quand il survenait une mort étrange dans un village à silence de rigueur…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les sociétés industrielles ont multiplié comme des rites conjuratoires (de quoi ???), comme une mortification collective, des pratiques de Deuil et de cérémonie Mémorielles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Incantation : culte de la mémoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expier une mémoire collective impossible à élaborer, dans la quelle, sur le premier plan se trouvait la figure de l’autre, du différent, de l’Etranger.<o:p></o:p>

    Donc exploitation du Mémoriel collectif => pratiques bel et bien conjuratoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre paradoxe, au même moment.<o:p></o:p>

    Question de l’altérité dans la société / Question pour approcher ce qui est de l’ordre de l’identité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Qui est l’autre / Qui suis-je ?<o:p></o:p>

    Identité sociale, sexuelles, culturelle ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Contrairement au vielles illusions de Mai 68 (libération sexuelles, …).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Occultation, Ecrans devant la mémoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 20 ans : recherches sur les identités culturelles « Cultural Studies ».<o:p></o:p>

                                Etudes sur les genres hommes / femmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     illusion glamour mais jamais sur :<o:p></o:p>

    o       L’identité incertaine : homo : mariage ? Acte sexuel ? autorisés ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Travaux qui existent depuis 20 ans sur d’autre sociétés et d’autres cultures que la notre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : malaise de la civilisation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Rôle, place, fonction de l’esthétique et du look ?<o:p></o:p>

    ð      Enorme machine narcissique qui se développe avec des effets dont les conséquences seront peut-être visible dans 10 ans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Brouillage des frontières Privé / Public

    <o:p> </o:p>

    Internet : Blog : journaux intimes<o:p></o:p>

    TV : Télé réalité <o:p></o:p>

    ð     Symptômes de l’évolution de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Symbole Star Ac’ : représentation stylisée su « petit prince » de Saint Exupéry.<o:p></o:p>

    ð     Enfance en chacun de nous, enfant idéal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une des représentations les plus puissantes de nos représentations narcissiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Via le Narcissisme ambiant qui oblige :<o:p></o:p>

    -         à paraître 35 ans quand on en a 40.<o:p></o:p>

    o       Développement de la chirurgie<o:p></o:p>

    o       Développement des cosmétiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Assujétion qui se pare d’une Erotisation <o:p></o:p>

    §        Corps parfait<o:p></o:p>

    §        Jeunesse éternelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Donnée de la personnalité dont on a tous absolument besoin.<o:p></o:p>

    Mais en avoir trop, c’est se précipiter vers des miroirs aux alouettes<o:p></o:p>

    à Star au quotidien, à la petite semelle, figure artificielle…<o:p></o:p>

    (Comme les clowns qui se déshabillent : derrière : immensité du vide et de la solitude)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Besoin de croire qu’on est « Aimable »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’enfant merveilleux : famille, amis … fortifient l’image mais aussi les contraintes, les nécessités, les obligations de cet « enfant merveilleux ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vie sous contrainte (sociale, familiale …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Narcissisation produit des modèles esthétiques et culturels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 70 : exposition scandale à New-York : photographe qui a tout pour déplaire : Noir, homo, passé délinquant et drogué…<o:p></o:p>

    ð     Slogan : Black is Beautiful.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 2003 : Publication silencieuse « chic » dans vogue homme international. Titre : Cha’adore. Champion de boxe Braim Masloun avec un dentier de diamant. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Article « Six viles, 6 point de vue » : photo de scène avec des tenues de grandes marques. « Beur is Beautiful »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 549pt; HEIGHT: 308.25pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata cropright="1373f" cropleft="2716f" cropbottom="15902f" croptop="1930f" o:title="fracture%20sociale" src="file:///C:\DOCUME~1\admin\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.jpg"></v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire sociale, culturelle ; Mémoire socioculturelle et la marque de l’infiltration de l’Art et de la culture restreinte dans des domaines où on ne l’attendait pas et où il est le filtre de la tragédie contemporaine.<o:p></o:p>



     

    Cours 2

    <o:p> </o:p>

    La culture de l’image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enrico Fulchignoni 1969<o:p></o:p>

    Cinéaste / Socio / Psychosocio.<o:p></o:p>

    Direction de l’A-V à l’UNESCO. Se pose les bonnes questions sur le destin de l’A-V.<o:p></o:p>

    La civilisation de l’image<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réflexion sur les pratiques de l’image en particulier sur <o:p></o:p>

    le rôle des Média à A-V => TV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Interroge toutes perspectives ouvertes à ce moment là sur la TV.<o:p></o:p>

    -         Média de masse<o:p></o:p>

    -         Prolongement de la pratique des Self – Média : Vidéo légère à web cam à Téléphonie mobile à images sur mobiles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ecrit pendant que la civilisation de l’image se met en place.<o:p></o:p>

    ð     Ne fait pas que marquer l’augmentation des moyens et support TV mais aussi les Signes de l’importance de l’image que nous pouvons avoir de nous même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Milan Kundera 1990 : L’immortalité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si les pratiques /Usages de l’image sont des techniques du pouvoir et au service d’un Pouvoir<o:p></o:p>

    ð     Vont marquer aussi des systèmes de production de toute une culture de masse qu’il regroupe sous le terme d’imagologie : <o:p></o:p>

    o       Une idéologie et<o:p></o:p>

    o       Un système de coercition de contraintes de la société contemporaine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais il repère les liens qui ne font que s’affirmer, qui unissent le pouvoir politique et le pouvoir médiatique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voir p 171 : Texte inattendu mais juste : Politique ó Image ó Argent.<o:p></o:p>

    « L’homme politique dépend du journaliste » … « Mais de qui dépendent les journalistes ? » => Agences de publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « La vente du produit a moins d’importance qu’on ne le pense… »<o:p></o:p>

    « Les millions d’affiche de Lénine… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 100 ans en Russie : Marxisme :<o:p></o:p>

    ð     simplification de l’idéologie au maximum => Transmission : « collection de 6 ou 7 slogans »<o:p></o:p>

    ð     Idéologie => Imagologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Imagologie : publicité, conseiller en communication politique, Designer, Mode, Star (à Normes de beauté) <o:p></o:p>

    ð     dont s’inspirent toutes les branches de l’imagologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alors qu’avant, l’imagologue d’Hitler était dissimulé, de nos jours, ils sont mis au premier plan.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « L’imagologie a remporté … une victoire historique sur l’idéologie »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Diversité des usages de l’image …<o:p></o:p>

    ð     devient une culture collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le pouvoir de l’image gagne de manière contagieuse les documentaires, celles des autres pays … et surtout, l’Image de Soi.<o:p></o:p>

    Avec la fin du XX° => Apogée du temps de Narcisse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Temps de Narcisse dans la culture de l’image

    <o:p> </o:p>

    ð     Vidéo légère pour classe moyenne de vient de + en + légère (web cam à Utilité ?)<o:p></o:p>

    ð     Invasion dans les foyers des « Tournes disquette ». aussi marquante que le disque<o:p></o:p>

    o       Tournes disquette : miroir illusoire de sa propre pensée avec une dimension auto-érotique.<o:p></o:p>

    ð     « Tout à l’écran »<o:p></o:p>

    o       Rebus ne cessent de se multiplier<o:p></o:p>

    o       Impérialisme d’une image de l’homme et de la femme que l’ont va qualifier de post-moderne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paradoxe s’impose : en même temps que la demande de pouvoir être vue, de voir l’autre, de supporter la vue des autres.<o:p></o:p>

    ð     Série de pratiques dont le Minitel marque les premiers balbutiements.<o:p></o:p>

    o       Instaurent des pratiques d’échange et de communication interpersonnel virtuels.<o:p></o:p>

    o       Les NTIC développeront ce phénomène et en étendront des pouvoirs.<o:p></o:p>

    §        Les Blogs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Paradoxe s’accuse de + en + : « Je te contact, tu me contact, mais on ne se touche pas »<o:p></o:p>

    ð     Caractéristique de notre temps.<o:p></o:p>

    ð     Communications virtuelles possible MAIS chaque technique, au fil du progrès des usages, ne va pas cesser de rappeler ce qu’étaient les anciennes techniques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modes de communication => engagent la réflexion sur les modalités précédentes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Techno du leurre : illusion dans la communication, l’interaction (et l’amour ?)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les médias de communication :<o:p></o:p>

    -         ordinateurs<o:p></o:p>

    -         Mobiles<o:p></o:p>

    Deviennent rapidement ce que Baudrillard a appelé un « exposant social ».<o:p></o:p>

    Tout devient affaire de :<o:p></o:p>

    -         Pouvoir être branché<o:p></o:p>

    -         Look devient un des facteurs déterminant dans l’échange social.<o:p></o:p>

    o       Apparence / Mode<o:p></o:p>

    o       Entreprise : « crève l’écran, je t’embauche » à vidéo embauche<o:p></o:p>

    o       Défendre son look = maîtriser un show de soi même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV : Mass Media<o:p></o:p>

    ð     Espace dans lequel on peut tout montrer.<o:p></o:p>

    o       Sociologue Baudrillard 1986 : Les Stratégies Fatales<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Stratégies Fatales Baudrillard (1983)

    <o:p> </o:p>

    Fait le procès de la société de consommation mais surtout de ce qui s’impose :<o:p></o:p>

    ð     Consommation de la transparence <o:p></o:p>

    o       Théâtralité Médiatique<o:p></o:p>

    o       Pratique sociale (mode) à dévoilement du corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     A partir de ses théories, on parle de l’avènement de l’ « Odio-visuel »<o:p></o:p>

    o       Odio = honte (latin)<o:p></o:p>

    §        Manque de pudeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Baudrillard : « Notre société s’épuise à faire mourir les signes à force de dévoilement. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     « Conversion hystérique du social »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Reality show affirment cette conception => Brouillage des frontières entre public et privé.<o:p></o:p>

    o       Hystérie : <o:p></o:p>

    §        maladie de la théâtralité à atteinte caractérisée par une tendance à « faire son cinéma ».<o:p></o:p>

    §        Cible privilégiée : le CORPS du sujet : au lieux précis de la Sexualité.<o:p></o:p>

    ·        Inséparable de la séduction et de toute l’histoire que peut connaître un corps. <o:p></o:p>

    ·        Séduction perverse / Attitude simple de séduction.<o:p></o:p>

    ð     Va donner aux interactions une sorte de règle implicite, critiquée ou il est clair qu’il n’y a pas de rencontre sans capacité de séduction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La TV va devenir l’espace d’inscription de cette conversion hystérique du social.<o:p></o:p>

    ð     Marque les effets et travaille à en construire l’affirmation, l’existence, l’intensité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rappel : Avant Freud : Hystérie : maladie féminine, Freud découvre que c’est avant tout une maladie visuelle ou le sujet souffre de réminiscences.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hors, TV depuis fin 80 <o:p></o:p>

    ð     Surface de projection des transparences <o:p></o:p>

    ð     Principal Mémoire et Miroir d’une série d’évènement passés : production de souvenirs, de traces.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV et Magnéto : pratiques familiales centrées autour de l’enregistrement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Visiophagie qui fait qu’on a besoin de stocker le max d’images et de pouvoir se les projeter.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans cette société pointe clairement des liens fondamentaux : entre le ventre et les yeux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tommy Film, essai sur l’adolescence – source d’enfermement, les relations parents / enfants. Tommy a du mal avec la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Critique acerbe de la société USA => façon dont elle utilise les mass media et en particulier la TV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Scènes particulièrement parlantes :<o:p></o:p>

    -         Tommy a besoin de parler : grand-mère clouée devant sa TV : suit les publicité et utilise les produits en même temps.<o:p></o:p>

    -         Ecran explose et vomi la consommation<o:p></o:p>

    ð     Désir de manger = Voir : « Touche avec tes yeux », « les yeux plus gros que le ventre… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La guerre du faux, U Eco (1869)

    Transparence de Baudrillard reprise à son compte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TV reflet d’avancement d’une société et, simultanément, construit cette société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rapport entre voir, toucher et entendre dont la publicité se sert.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    U. Eco annonce et dénonce toute une société qui s’enfonce progressivement dans le Simulacre, l’illusion, le leurre, le FAUX.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’un média à l’autre, on essaie de ménager toutes les conditions pour que l’individu et la masse se retrouve dans un univers chatoyant mais faux à marque du Décor.<o:p></o:p>

    Mc Luhan décrit et désigne le Village Global à les relations y sont paradoxales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans La Guerre du faux, Eco le dit à sa façon : « Le corps devient inutile, on a besoin que des yeux »<o:p></o:p>

    Et si ces stratégies sont à ce point Fatales, c’est parce qu’elles ont un pouvoir que l’on a reconnu à certaines femmes en l’occurrence aux femmes fatales à Star / Vamp.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stratégies du « Plein » : image, dévoilement en abondance.<o:p></o:p>

    Dont le pouvoir secret est de nous vider, de vider la vie de la réalité au profit d’une illusion planétaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps que le corps se dévoile, qu’il devient inutile, qu’il laisse aux yeux la mission du contact, ce corps mis en retrait [séquestré] et mis en image, devient une source de préoccupation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Année 80 : croissance des pratiques du Corps et d’un mythe envahissant le XX° siècle : L’immortalité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image du corps :<o:p></o:p>

    -         Objet d’attraction<o:p></o:p>

    -         Théâtralisation<o:p></o:p>

    -         Homme et femme : mis en jeu, à l’épreuve de la « Beauté », de la « Santé ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au même moment éclate de manière choquante la pandémie du Sida.<o:p></o:p>

    ð     équivalent de l’érection de l’Objet – Corps.<o:p></o:p>

    ð     Image Esthétique, Critère des apparences à Sida éclate.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au lieu de ne toucher que les yeux, le sexe devient un objet qu’on ne peut toucher sans remettre en cause son intégrité.<o:p></o:p>

    Vie / Mort : Le corps, tel qu’il s’incarne et se désincarne à cause de la pandémie du Sida<o:p></o:p>

    -         vient contredire cette idéologie / idéalogie du « Bien-être », de la « Santé ».<o:p></o:p>

    -         vient pointer la question de la sexualité et le sida met en accusation des minorités qui pourtant, depuis longtemps, avaient trouvé les possibilités de gagner du terrain dans la convivialité social<o:p></o:p>



     

    Cours 3

    <o:p> </o:p>

    Récapitulatif

    <o:p> </o:p>

    Epoque ou les collectivités, les institutions et les instances sociales qui permettaient à l’individu de se reposer sur un sentiment d’Appartenance collectives sont de plus en plus dissoutes à plus de relais entre individus et société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le temps de Narcisse se développe donc avec un processus d’individualisation et doit assurer son propre destin, sans cadre institutionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Destin individuel quasi-slogan.<o:p></o:p>

    Média sensibles à ce phénomène.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais cette individualisation de chacun met en relief la fragilité <o:p></o:p>

    -         de l’individu<o:p></o:p>

    -         de ses liens avec les autres membres de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mouvement entraîne des formes de compétitivité, de rivalité.<o:p></o:p>

    Dans lequel l’apparence, la capacité de dompter les médias joue un rôle énorme à figure politique, mais figure de tout un chacun.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Plus il y a de déliaisons sociales, plus s’intensifie le besoin individuel de s’inscrire dans une société ou la foule à solitaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Destin collectif ne nous permet plus de tracer notre histoire, il faut arriver tout de même à l’inscrire, la doter d’une forme de visibilité.<o:p></o:p>

    ð     Visibilité de soi fait partie des stratégies narcissiques individuelle, identitaire.<o:p></o:p>

    ð     S’inscrit dans les médias<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réal TV : symptôme de l’état et de l’évolution de la société<o:p></o:p>

    ð     Signes de notre désir Convoités / Haï d’imiter tous les modèles socioculturels et institution qui existent aux USA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les modèles USA sont à la foi fascinant et détestés <o:p></o:p>

    ð     Ambivalence chronique vis-à-vis des USA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais la difficulté, c’est qu’une culture ne peut se décalquer sur un autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Décalage temporel majeur et décalage des implications des néo-technologies à analogue à celui des années 70-80 face à un ensemble de pratique de l’ A.V.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    USA a gardé, pour le meilleur comme le pire, une capacité d’enfance que nous n’osons pas avoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Labo de recherche sur la communication au USA<o:p></o:p>

    ð     Liberté dans la recherche à quantité de moyen à disposition pour la recherche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Théorie Bateson (fin 1950) : Double contrainte <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La transmission nécessite un minimum de complicité : pas toujours capable, sans recul, de les identifier mais ils existent. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans une culture industrialisée, la question de l’image de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Crève l’écran, je t’embauche »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elément de communication à certains prennent de plus en plus d’importance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Civilisation de l’image : phénomène et attribut caractéristique de nous même : <o:p></o:p>

    §         Notre voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Voix

    <o:p> </o:p>

    Passeport sonore, carte d’identité.<o:p></o:p>

    Une voix, ça se travaille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais si elle est une carte d’identité, elle est aussi un des meilleurs supports de jeu identitaire possible.<o:p></o:p>

    Mais comment nier que depuis longtemps, sous l’influence de différentes pratiques culturelles, elle n’est pas héritée de clichés socioculturels, sous l’emprise de représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La voix n’implique pas nécessairement une copropriété du langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas de voix sans corps, pas de corps sans voix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A cause de ces fixations, clichés, trouvé dans les représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Perspectives à Domaine où il peut y avoir des décalages majeurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développement de technique vidéo dans le champ social, psychologique à confrontation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Schéma sonore de représentation du sujet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Transmis à travers l’histoire et du domaine de la création à le chant à la chanson et le chant classique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tessiture de voix, registres particuliers. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Invention du téléphone, du Disque …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La radio : transmission attachée à des rôles sociaux à relation avec des types de voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Distribution des Voix, des rôles, dans l’Opéra.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Registres de voix incarne des rôles dont l’un des caractères privilégié est de ne pas appartenir seulement à la fiction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Années 50 : certaines femmes vont parvenir à représenter des voix essentielles.<o:p></o:p>

    àChant – interview – communication radio.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au cours de la GM2 : une voix va se faire entendre à la radio. A une pèriode ou les actualités ne passaient que par l’écrit (presse) la Radio devient un média privilégié.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Souffrance / solitude / incertitude <o:p></o:p>

    ð     Une voix entendue prend une dimension singulière.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : A propos de son petit fils qui avait peur la nuit et qui demande à sa mère « dit quelque chose : quand tu parles, il fait jour ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sensibilité différente à l’écoute de la vois : un des domaines ou la différence des sexes se pose de manière éclatante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homme : La Mue<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Beaucoup de femme virtuose, pas beaucoup de compositeurs. Elles échappent à la mue, pour retrouver la voix d’enfance, aucun effort … empreinte sonore exercée sur tous les petits.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



     

    Cours 4

     XIX° : poètes qui vont mettrent l’accent sur ce que le langage peut et doit receler comme nuances, modulations, dans ce rythme de parole.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Verlaine : L’art poétique 1874. Courant littéraire du symbolisme. « De la musique avant tout chose … »<o:p></o:p>

    Rimbaud : Sonnet de 1871 : « Voyelles »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Para langage : rythme, cadence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Tout ce qui reste et règne dans le langage lorsqu’on ne considère plus seulement le sens et le contenu mais aussi la manière dont il s’actualise dans la communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : élément majeur de la communication car porte cette actualisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qui pousse depuis les hommes bien plus que les femmes à créer de la musique, à composer, c’est ce qu’ils connaissent en tant qu’on : la mue.<o:p></o:p>

    Changement de peau, perte, dépouille.<o:p></o:p>

    La mue équivaut à la perte de l’enfance

    <o:p> </o:p>

    L’homme recherche, poursuit, traque entre les grilles des portées musicales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    TOUT ce que les hommes ont mis en place dans les sociétés anciennes pour garder cette voix.<o:p></o:p>

    Pour que ce timbre singulier et pur se maintienne au-delà de la mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Castration semble conforter cette hypothèse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfance toujours un paradis (au moins dans le rêve), qu’on tente de garder ou de retrouver, par la voix.<o:p></o:p>

    Les Attributs de la voix

    <o:p> </o:p>

    Personnalité, identité, accent, identité sexuelle.<o:p></o:p>

    Etude scientifique sur 2 grands aspects :<o:p></o:p>

    à Indice d’une personnalité<o:p></o:p>

    Qui je suis, d’où je viens, comment j’ai été élevée …<o:p></o:p>

    à Indice de l’état et de la nature de nos émotions<o:p></o:p>

    Colère : si la voix tient, ou si elle flanche, si elle monte dans les aigus (féminité surprenante)<o:p></o:p>

    Etat émotionnel => perte de la voix si trop fort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stabilité d’une voix => stabilité de son propriétaire. Tenir face à l’adversité.<o:p></o:p>

    Les variations des voix ont beaucoup d’importance, pas simplement au niveau communicationnel, mais aussi méta communicationnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pendant la guerre, on s’est intéressé à ceux qui pouvaient représenter un danger, un secret que la voix pouvait trahir<o:p></o:p>

    Ex : les espions et espionnes pour mettre à jour le mensonge.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mata hari : fusillée, une des plus belle femme. Sa voix est devenue un cliché : grave, de femme fatale, ensorceleuse. Piège sonore avant d’être un piège visuel.<o:p></o:p>

    Soumise à des études de voix => stabilité parfaite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chercheurs anglo-saxons ! Klaus Seherer lance les travaux fondamentaux sur la voix dans ses rapports avec les émotions.<o:p></o:p>

    Début 70 : part aux USA : développement des recherches sur la communication non verbale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lien entre les recherches sur la communication verbale et non verbale, et c’est au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que ce situe le para langage.<o:p></o:p>

    Société Bell : Téléphone USA commandite les travaux sur la voix. Pendant les guerres, surtout la GM2, le téléphone jouait un rôle déterminant (dans la communication et l’élaboration des stratégies).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Etre sur que l’on n’était pas sur écoute, que l’autre était pas un Allemand …<o:p></o:p>

    ð     Faire passer des émotions sans mots => problème graves<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais 70 : équipement technique disponible pour les recherches.<o:p></o:p>

    Les principaux traits caractéristiques su para verbal 

    La hauteur : les parties d’une séquence verbale dans les quels la voix change de hauteur.<o:p></o:p>

    « pitch-voice » : élévation, accentuation de la voix.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’intensité : voix augmente considérablement de volume, pour que les mots soient sertis de manière particulière<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le rythme : Variations, à saisir sur la durée. « Et [<-] tu es venu seul [à] ? »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La vitesse : A saisir dans l’instant. Des phrases que l’on aimerait tant ne pas prononcer par exemple.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chercheurs ont identifié tout une série d’effets.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Effets de Larynx par exemple : bas max, souffle, enrouement (chat dans la gorge) contraction de la gorge éraillée (cigarette).<o:p></o:p>

    ð     S’accompagne de représentations et de clichés sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 5<o:p></o:p>

    La voix : un instrument<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Leçon de musique, P.Quignard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : éléments essentiels de l’interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Réalité dans l’univers du sonore.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix nous conduit au fredonnement, à la musique, au chant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Premier et parfois seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Question des genres Homme / Femme<o:p></o:p>

    è  homme : perte d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    è  Femme : continuité d’une voix d’enfance.<o:p></o:p>

    Ø     Relation à la voix maternelle et paternelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psycha :

    <o:p> </o:p>

    Complexe d’Œdipe : vise en particulier les garçons.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le complexe de Jocaste pour la femme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais les rapports Voix / Identité sexuelle à rapports déterminants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : « L’anatomie c’est le destin »<o:p></o:p>

    à Il semble dire que, selon le sexe qui nous a été donné à notre naissance, quelque chose de notre destin se trouve déjà tracé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Freud : « Toute psychologie individuelle est d’abord et aussi une psychologie sociale. »<o:p></o:p>

    à Le destin que trace toute société et toute culture est celui de ce qui doit appartenir aux hommes et ce qui doit appartenir aux femmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Les sociétés ont des attentes quand aux rôles des hommes et des femmes.<o:p></o:p>

    o       Pré programmé dessiné à l’avance.<o:p></o:p>

    o       Même si on sait que ce phénomène a toujours existé.<o:p></o:p>

    ð     Ce qui mobilise certaines sociétés Occidentales : Homo – Mono parentalité – Adoption homo …<o:p></o:p>

    ð     Anatomie / Destin ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Dimension Sociale qui fonde le destin d’un individu anatomiquement déterminé.<o:p></o:p>

    o       Tout l’appareil phonatoire, le système des cordes vocales. Histoire perso, croissance …<o:p></o:p>

    §        Appareil façonné<o:p></o:p>

    o       Tout cela est l’Anatomie : Gorge  lieux de l’anatomie : ses productions sont aussi des facteurs déterminants du destin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’univers du sonore doit être considéré comme étant habité par autant de clichés / stéréotypes, comme les images.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Socialement et culturellement construits.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix : soumise, comme les apparences physiques, à des attentes sociales et culturelles orchestrées.<o:p></o:p>

    à Rôle et comportement : communication et interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les femmes ont une stabilité que n’ont pas les hommes. Leur voix reste, continuité dans le destin. Homme : cahot, mutation de la mue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mue survient quand se manifestent les signes sociaux de la virilité ou de la féminité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La voix des hommes se transforme en même temps que le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix à corporéité => intégration à l’expérience du corps essentielle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Adolescence : cahot dans le corps : règles des femmes => Univers sonore => voix des hommes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Circonstances extrêmes pour qu’un homme voit et entende soudain disparaître une voix, celle d’un enfant alors que quel que soit les circonstances, la femme voit cette voix flirter avec l’enfance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Codes symboliques : grammaire et vocabulaire comportementale associés à tous les jeux, toutes les possibilités et impossibilité des voix des hommes et des femmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sauf une maîtrise absolue, il est clair que la voix est un des organes les plus sensiblement affectables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle se fait, consciemment ou inconsciemment, l’un des supports privilégiées d’expression de diffusion, de marquer sonore témoignant de la gamme des émotions possibles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Même quand le corps est « sous contrôle » dans les situations ou on est obligé de donner un comportement convenu, attendu, la voix peut nous trahir.<o:p></o:p>

    M. Mead :

    - Position de la femme dans la société<o:p></o:p>

    - Position des minorités dans la société USA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Levi-strauss et les français ne lui ont pas pardonné d’être lesbienne à la fin de sa vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mead : traitement des enfants immigrés à l’école (petites classes) : films qui mettent en évidence la façon dont, non verbalement et para linguistiquement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les enseignants opéraient des formes de discrimination dans leur interaction avec les étrangers => Montre que ces Codes de discrimination étaient inscrit dans le corps, la corporéité des expressions corporelles, dans la voix et que de ce fait, ces formes de discrimination s’exerçaient depuis la plus petite enfance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tendance à considérer l’enfance comme une sorte de no man’s land, aseptisé, socialement neutre, incolore … car on leur prête un sentiment qui nous arrange bien.<o:p></o:p>

    ð     Innocence <o:p></o:p>

    o       sauf conduit de la bonne conscience.<o:p></o:p>

    o       Ne sait pas, ne connaît pas<o:p></o:p>

    §        Comme si : - Pas capable de comprendre<o:p></o:p>

    - adultes gagnés par leur innocence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mead a renvoyé une image des USA pas neutre vis-à-vis de l’enfance mais une société capable de faire la différence :<o:p></o:p>

    -         différence de sexe<o:p></o:p>

    -         différente ethnique à raciale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voix  - Moyen de communication qui porte les signes majeurs d’un climat dans l’interaction, d’un état singulier.<o:p></o:p>

     - Sert aussi à réguler certaines situations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Une attention tout à fait non consciente mais particulière est accordée à la voix :<o:p></o:p>

    §        Qu’est ce que véhicule notre propre voix.<o:p></o:p>

    Image de soi et voix<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On s’arrange pour voir une image qui ne nous dérange pas trop, pareil pour la voix.<o:p></o:p>

    ð     Que l’extérieur qui nous voit et qui nous entend tel qu’on est.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On ne se voit pas, on ne s’entend pas car on choisit nos façon de se voir, car on choisi de s’entendre avec nous même.<o:p></o:p>

    ð     Reflet visuels et sonores qu’on choisi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vient au monde sans rien choisir : obligé de faire des choix quant à ce qu’on veut de nous.

     Une voix doit être placée : Trouve une assise, centre de gravité sonore, ne fatigue pas et cela s’apprend.<o:p></o:p>

     


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  • Cours 1<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     (…)"Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible: c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"(sic.)

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     DIALECTIQUE STRUCTURELLE ET CULTURELLE => PARADOXE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la nature des relations humaines, la réalité est variante, paradoxale : faite de comportements contraires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Culture pub : 2 pôles en opposition : <o:p></o:p>

    Culture « TF1 » : objectif : pousser à la consommation.<o:p></o:p>

    Culture Anti-pub : Analysent l’activité publicitaire comme étant une expression de la marchandisation du monde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psychosocio : Consommation : Action quasi civique => participe à l’emploi, à la croissance de l’économie, donc au bonheur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mc Luhan : Années 60, USA, Prophétise le développement fulgurant de la TV.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le massage dans le message » : Peut importe le contenu, c’est son action apaisante qui est importante.<o:p></o:p>

     « The medium is the message » à nous apaiser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sollicitation permanente crée une forme de résistance à la  pub :<o:p></o:p>

    Carapace dangereuse => Très développée, donc les publicités se sont mise à tenter de percer cette carapace pour nous atteindre et vendre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub : Communication de masse :<o:p></o:p>

    Les individus sont pris dans de grand segment de population. (Cours courbet)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet : changement => impact encore réduit, mais les publicitaires veulent s’adapter au media intermédiaire (cours Weissberg)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub : Technique de persuasion collective :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    => Elabore des façons de persuader => Affectif, Séduction<o:p></o:p>

    Pour déclancher l’acte d’achat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    => Propagande (= se diffuser)<o:p></o:p>

    Joue au plus profond de nous : beaucoup se voient comme la pub leur a appris à se voir : Corps idéal que la pub a moyen d’imposer comme étant LE Corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le pub fabrique l’identité, le mode de vie, les relations => nous pousse à entrer dans des rôles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psychosocio : Société accepte de jouer des rôles en fonction des normes => la pub vient se rajouter à cette norme : pour renforcer, changer, s’opposer … à ce mode social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub peut être très « conformante » => Manipulation => propagande => Formatage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vision anthropologique :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Anthropo => Comment l’homme fabrique sa société,<o:p></o:p>

    Pub => le marketing va plus loin. <o:p></o:p>

    La pub change les modes de vie, mais pas seulement, elle change aussi profondément la société (messages récurrents)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Apprendre à manipuler la pub : La comprendre pour moins tomber dans ses pièges.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comprendre la pub, c’est comprendre l’homme et notre société puisqu’elle en est le miroir.<o:p></o:p>

    Occasion irremplaçable de se comprendre et de se forger.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA PUBLICITE = MIROIR DE LA SOCIETE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pub [et la TV] nous regarde. : Média-métrie : sondages, …<o:p></o:p>

    Mesure des effets des média … pour nous cerner au mieux.<o:p></o:p>

    Mesure de ce que nous sommes et de ce que nous devenons sous l’effet, l’influence de la pub.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En nous mesurant, la pub se mesure elle-même<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Projet en cours : Donner au présentateur les moyens de voir en direct les réactions de l’audimat => laisser parler ceux qui plaisent, pas ceux qui méritent d’être écoutés … !<o:p></o:p>

    Ceci va forcément changer la TV et la faire évoluer encore vers le « Mc Luhanisme »<o:p></o:p>

    Besoin ? :<o:p></o:p>

    La pub crée la demande <o:p></o:p>

    Interroge sur l’efficacité de la satisfaction qu’elle a ELLE-MEME crée <o:p></o:p>

    Résultats de réaction qu’elle a elle-même déclanché.<o:p></o:p>

    Ø    Les impacts de la pub sur la société<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LES ENFANTS ET LA PUB<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Crée une fascination très forte puisque tout est fait pour que l’attention du cerveau soit au maximum.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exemple : Logan (Renault) => Voiture destinée au pays de l’Est : 5000e. Quand le PDG décide de la commercialiser en France : 7000.<o:p></o:p>

    Prise d’assaut => met en danger les produits à peine plus performant (et bcp + cher) => PAS DE PUB !!!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CC° : Montre que le marketing et l’innovation ne dépendent pas toujours des besoins des consommateurs. La pub fabrique des désirs qui rapportent : les entreprises ne veulent pas fabriquer un besoin pérenne : fragilité, mode, normes … pour obliger le consommateur à  renouveler ses achats/<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IMPACT DE LA PUB SUR LE LANGAGE <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « il faut positiver » : invention Carrefour 1980<o:p></o:p>

    « Roventer la vie »<o:p></o:p>

    Langage jeune => spontanéité => rendre l’achat impulsif<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     - Séparation entre Etre et Avoir :<o:p></o:p>

    Accentuation de ce phénomène : Société ou l’avoir compte plus que l’être, le fond de la personnalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tension, contradiction :<o:p></o:p>

    Valeur simple, authenticité utilisée par la pub : passéiste et archaïque.<o:p></o:p>

    Valeur futuriste, technologique : « téléphone mobil « dernière génération ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub nous force à nous situer comme des dominants :<o:p></o:p>

    Posséder le plus grand nombre d’objets possibles.<o:p></o:p>

    Possèdent le pouvoir d’auto expression => Marque : forme de soumission, accord à l’expression d’un « JE » fabriqué par le message pub.<o:p></o:p>

    IMPACT DE LA PUB SUR LA NOTION DE VITESSE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Culte de la vitesse :<o:p></o:p>

    ·        Messages fourni très rapidement<o:p></o:p>

    ·        Utilisation de sons, de musiques et de rythmes rapides.<o:p></o:p>

    ·        Texte / Image / Son : utilisation syncopée, pas le tps de tout comprendre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Raison financière : 60 sec : 600 mille franc<o:p></o:p>

    Raison sociale : la pub fabrique une légitimation de l’impatience.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pub nous conditionne à soutenir notre attention durant de très courtes durées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etude : capacité de concentration de + en + faible de génération en génération.<o:p></o:p>

             <o:p></o:p>

             IMPACT SUR NOTRE COGNITION (pensée et mémoire)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On considère comme normal la rapidité du flux informationnel mais => incapacité à saisir l’information dans son sens profond.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IMPACT SUR LA CULTURE DE LA JEUNESSE

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

             <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:group id=_x0000_s1026 style="WIDTH: 392.9pt; HEIGHT: 302.45pt; mso-position-horizontal-relative: char; mso-position-vertical-relative: line" editas="canvas" coordorigin="2363,6770" coordsize="9673,7443"><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1027 style="LEFT: 2363px; WIDTH: 9673px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 7443px" o:preferrelative="f" type="#_x0000_t75"><v:fill o:detectmouseclick="t"></v:fill><v:path o:extrusionok="t" o:connecttype="none"></v:path><o:lock v:ext="edit" text="t"></o:lock></v:shape><v:rect id=_x0000_s1028 style="LEFT: 6650px; WIDTH: 1239px; POSITION: absolute; TOP: 11851px; HEIGHT: 1155px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" fillcolor="red"></v:rect><v:shapetype id=_x0000_t202 coordsize="21600,21600" o:spt="202" path="m,l,21600r21600,l21600,xe"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1029 style="LEFT: 2694px; WIDTH: 1380px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 422px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Jeunesse<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1030 style="LEFT: 7642px; WIDTH: 1436px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 422px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Perfection<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1031 style="LEFT: 5581px; WIDTH: 382px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 422px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    =<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shapetype id=_x0000_t67 coordsize="21600,21600" o:spt="67" path="m0@0l@1@0@1,0@2,0@2@0,21600@0,10800,21600xe" adj="16200,5400"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="val #0"></v:f><v:f eqn="val #1"></v:f><v:f eqn="sum height 0 #1"></v:f><v:f eqn="sum 10800 0 #1"></v:f><v:f eqn="sum width 0 #0"></v:f><v:f eqn="prod @4 @3 10800"></v:f><v:f eqn="sum width 0 @5"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="custom" o:connectlocs="10800,0;0,@0;10800,21600;21600,@0" o:connectangles="270,180,90,0" textboxrect="@1,0,@2,@6"></v:path><v:handles><v:h position="#1,#0" xrange="0,10800" yrange="0,21600"></v:h></v:handles></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1032 style="LEFT: 3106px; WIDTH: 412px; POSITION: absolute; TOP: 7315px; HEIGHT: 744px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" filled="f" type="#_x0000_t67" fillcolor="#bbe0e3"></v:shape><v:shape id=_x0000_s1033 style="LEFT: 8053px; WIDTH: 412px; POSITION: absolute; TOP: 7315px; HEIGHT: 744px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" filled="f" type="#_x0000_t67" fillcolor="#bbe0e3"></v:shape><v:shape id=_x0000_s1034 style="LEFT: 2444px; WIDTH: 1860px; POSITION: absolute; TOP: 8139px; HEIGHT: 699px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Cœur de cible :<o:p></o:p>

    15 – 25 ans<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shape id=_x0000_s1035 style="LEFT: 7310px; WIDTH: 3503px; POSITION: absolute; TOP: 8058px; HEIGHT: 884px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    -Max de moyens physiques<o:p></o:p>

    -Temps des projets, de l’avenir<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:shapetype id=_x0000_t32 coordsize="21600,21600" o:spt="32" path="m,l21600,21600e" filled="f" o:oned="t"><v:path o:connecttype="none" arrowok="t" fillok="f"></v:path><o:lock v:ext="edit" shapetype="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1036 style="LEFT: 4304px; WIDTH: 798px; POSITION: absolute; TOP: 8489px; HEIGHT: 1043px" type="#_x0000_t32" o:connectortype="straight"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:shape><v:shape id=_x0000_s1037 style="LEFT: 6485px; WIDTH: 825px; POSITION: absolute; TOP: 8500px; HEIGHT: 1118px; flip: x" type="#_x0000_t32" o:connectortype="straight"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:shape><v:shape id=_x0000_s1038 style="LEFT: 4672px; WIDTH: 2654px; POSITION: absolute; TOP: 9542px; HEIGHT: 699px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    La publicité réduit <o:p></o:p>

    ce temps de perfection<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:line id=_x0000_s1039 style="POSITION: absolute" from="9539,9130" to="9539,10861"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1040 style="LEFT: 8548px; WIDTH: 3116px; POSITION: absolute; TOP: 10944px; HEIGHT: 699px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Univers de performance :<o:p></o:p>

    Il faut être le / la meilleur(e)<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:line id=_x0000_s1041 style="POSITION: absolute; flip: x" from="7971,11605" to="8960,12346"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1042 style="LEFT: 6650px; WIDTH: 1473px; POSITION: absolute; TOP: 12015px; HEIGHT: 995px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Frustration<o:p></o:p>

    Angoisse<o:p></o:p>

    Anxiété<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:line id=_x0000_s1043 style="POSITION: absolute" from="7971,12593" to="8631,13088"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line><v:shape id=_x0000_s1044 style="LEFT: 8809px; WIDTH: 3227px; POSITION: absolute; TOP: 12759px; HEIGHT: 1289px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Traitées par la publicité<o:p></o:p>

     réinjectés dans le message <o:p></o:p>

    pour justifier les besoins<o:p></o:p>

    qu’elle construit<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:rect id=_x0000_s1045 style="LEFT: 8712px; WIDTH: 2970px; POSITION: absolute; TOP: 12677px; HEIGHT: 1236px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" filled="f" fillcolor="#bbe0e3"></v:rect><v:shapetype id=_x0000_t37 coordsize="21600,21600" o:spt="37" path="m,c10800,,21600,10800,21600,21600e" filled="f" o:oned="t"><v:path o:connecttype="none" arrowok="t" fillok="f"></v:path><o:lock v:ext="edit" shapetype="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1046 style="LEFT: 3375px; WIDTH: 3275px; POSITION: absolute; TOP: 8838px; HEIGHT: 3591px; rotation: 180" type="#_x0000_t37" adj="-35334,-147299,-35334" o:connectortype="curved"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:shape><v:shape id=_x0000_s1047 style="LEFT: 2834px; WIDTH: 2045px; POSITION: absolute; TOP: 11107px; HEIGHT: 995px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">

    Frustrations<o:p></o:p>

     les plus fortes <o:p></o:p>

    entre 15 -25 ans<o:p></o:p>

    </v:textbox></v:shape><v:rect id=_x0000_s1048 style="LEFT: 2363px; WIDTH: 1813px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 545px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" filled="f" fillcolor="#bbe0e3"></v:rect><v:rect id=_x0000_s1049 style="LEFT: 7477px; WIDTH: 1649px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 545px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" filled="f" fillcolor="#bbe0e3"></v:rect><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="none"></w:wrap><w:anchorlock></w:anchorlock></v:group><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    PUB CONSTRUIT DES SYLLOGISMES <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Logique qui peut être remise en question directement => pseudo évidence qui rassure :<o:p></o:p>

    « Vous êtes ainsi, donc vous devez … pouvez … acheter … »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Priorité de ces faux raisonnements : Ancrer <o:p></o:p>

    Force des préjugés : jugement qui arrive avant l’expérience. Fondé sur un discours pas remis en question.<o:p></o:p>

    Force des stéréotypes : segmentation de la réalité en catégories fermées qui fabriquent des modèles considérés comme constituants la structure de nos cultures.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub enfonce des portes ouvertes => Renforce leur impact => préjugés / stéréotypes => à l’origine de toutes les guerres. => Des questions à se poser. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    Cours 2<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IMPACT SUR LE CULTE DE LA BEAUTE / SANTE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Beauté Saine : intègre l’hygiène de vie comme révélateur de bien social et de statut social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evolution sociale <o:p></o:p>

    Rejet de la mort<o:p></o:p>

    Santé parfaite (Le Mythe de la santé parfaite Sfez)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Idéalisation des corps => Performance <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour fonctionner, la publicité doit déclancher :<o:p></o:p>

    ·        Superficialité<o:p></o:p>

    ·        Insatisfaction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rotation des modes => changement, dispo à voir, à avoir envie. => But Eco !!!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Besoin de compensation<o:p></o:p>

    Publicité doit faire en sorte que la consommation (toujours + grande) serve de moyen de combler nos frustrations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’enfant ne sait pas gérer la frustration, la publicité infantilise (génère des comportements de frustration, qui ne peuvent être comblés que par la consommation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fait social : sur endettement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les parents qui refusent à un enfant => « mauvais parent » socialement => piège de la consommation / publicité.<o:p></o:p>

    Psychologie : Vertige mental <o:p></o:p>

    Fuite en avant dans la consommation<o:p></o:p>

    Rupture d’équilibre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    MEMOIRE ET OUBLI<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La publicité se nourrit de la mémoire et de l’oubli :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Développe la mémoire « productive », qui fonctionne sur l’affect et l’émotionnel. <o:p></o:p>

    Et déconstruit donc la mémoire plus profonde, celle de l’essentiel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Oubli : - produit précédents (changement)<o:p></o:p>

                - produit concurrents.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    MONDIALISATION => IMPACT & INSCRIPTION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub, pour fonctionner, a besoin de l’universalisation des modes de vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nivellement des modes de vie par le haut.<o:p></o:p>

    A situation économique égale : on apprend à réagir et à consommer de la même façon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Religion ? : - religere = relier => Lien universel <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’excès sémiologique est très bien partagé : ex : Occident / Asie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1 MESSAGE PUBLICITAIRE EST 1 THEORIE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Theorein = observer<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité : discours sur moi => comme elle voudrait que je soie.<o:p></o:p>

    => Donc elle regarde un consommateur idéal, qui      doit répondre aux injonctions et se conformer => consommation façonnée par la publicité => besoins, désirs FABRIQUES.<o:p></o:p>

                                          => Comme Je voudrais être, comme Je voudrais devenir grâce à elle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deux discours qui marchent ensemble.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    >> Construit des faux besoins et travaille à stimuler des besoins (Primaires) et des désirs (tout le reste) que l’on a pas besoin au départ.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Famille Ricoré » <o:p></o:p>

    Idéale, mais n’existe quasiment plus (recomposé, monoparentale…)<o:p></o:p>

    Donc, désir universel.<o:p></o:p>

    La publicité surfe sur la vague, n’invente pas de nouvelles valeurs, se sert des anciennes pour recréer les désirs => déjà socialement intégrés !!! => Plus facile !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø    Dynamiques publicitaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA DYNAMIQUE D’IDEALISATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fabrique le rêve dans un univers simplifié à l’extrême :<o:p></o:p>

    « Tout problème a sa solution dans la consommation »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Contes de Grimm d’un nouvel Age.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    S’articule autour de plusieurs réalités et apparences<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vouloir être<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rapport complexe à a volonté => émousser, fragiliser pour l’orienter => la renforcer vers l’Acte d’Achat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle me persuade de vouloir être quelqu’un que je ne suis pas initialement, de représenter ce que je ne suis pas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vouloir vouloir<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Acte d’Achat : conflit entre :<o:p></o:p>

    la volonté du publicitaire<o:p></o:p>

    la volonté du client<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub => ce qui est bon pour moi <o:p></o:p>

    => devient un conseil psychologique, physiologique…<o:p></o:p>

    => aide à s’améliorer (performance…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ruse Anthropologique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hegel : Le désir du désir <o:p></o:p>

    Psycho socio : les désirs de l’enfant se fixent sur ce que les autres désirent <o:p></o:p>

    Publicité veut recréer ce phénomène enfantin <o:p></o:p>

     Infantilise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA DYNAMIQUE DE CONFORMISATION / NORMALISATION<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sous couvert d’une pseudo tolérance / ouverture => elle travaille sur les principes, valeurs, normes, croyances … qui fondent une socio-culture => S’appuie donc sur les stéréotypes, les préjugés, politiquement correct.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homo = « Dinks » : cible idéale : é parents = 2 salaires et pas d’enfants !<o:p></o:p>

    Secteur économique à part entière et privilégié => De gros moyens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA PUBLICITE STIMULE UN DOUBLE DESIR CONTRADICTOIRE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

        Se différencier                                 Se conformer<o:p></o:p>

    Désir de singularité                       Désir de ressemblance => rassure car offre la sécurité <o:p></o:p>

                                                                                                          de ne pas être exclu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Contradiction interne : R. Bathes : Le système de la mode.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mode => Sortie du lot : « in », différence<o:p></o:p>

             => Ressembler à tous ceux qui sont « in »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Distinction / Conformité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pulsion : désirs : niveaux organisés de pulsions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pulsions qui s’accumulent, renforcent nos paradoxes, complexifie notre psychisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø    Le système publicitaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Qu’est ce que la publicité nous regarde faire ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas un moment de la vie qui échappe à la publicité => nouveau dans l’histoire de nos cultures.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des instances étaient chargées de cette « surveillance » :<o:p></o:p>

    ART => intermédiaire : montre la vie de l’homme : peinture, photo, cinéma …<o:p></o:p>

    Image : rôle considérable dans l’appréhension de soi-même.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quelle est la spécificité du Système publicitaire ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité omniprésente, envahi le champ de vision<o:p></o:p>

    Publicité est répétitive « Tunnel publicitaire »<o:p></o:p>

    Engouffrement, isolement dans SA réalité qui est illusoire<o:p></o:p>

    Rapidité, se saisir de « l’art du temps » <o:p></o:p>

    Répétition : elle nous oblige à nous aligner à cette rapidité<o:p></o:p>

    Fugace : apparaît / disparaît<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VOCABULAIRE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les théories de la publicité : la socio et la psychologique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour mettre tout ceci au point, il faut utiliser un certain nombre de techniques et de théories.<o:p></o:p>

    USA : 1900 : début de la publicité<o:p></o:p>

    France : 1930<o:p></o:p>

    Vocabulaire de la publicité anglais<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Advertising = publicité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Marketing : ensemble, art de vendre, théories, plan<o:p></o:p>

    Publicité : faire vendre : elle arrive en bout de chaîne<o:p></o:p>

    But : créer les conditions favorables à l’acte d’achat.<o:p></o:p>

    Pour cela, il faut connaître parfaitement la cible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les styles de pub<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité commerciale :<o:p></o:p>

    ·        Vendre un produit, une personne, une idée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité institutionnelle :<o:p></o:p>

    ·        Développer la notoriété d’une institution (privée, public)<o:p></o:p>

    Améliorer l’image de la marque<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pub commerciale : Vendre un produit, un personnage, une idée.<o:p></o:p>

    Pub institutionnelle : développer la notoriété d’une institution (privée / publique)<o:p></o:p>

                                          Améliorer l’image de marque<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Notoriété : degrés de connaissance qu’un public possède à propos d’un produit, d’une personne…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image de marque : ensemble des élaborations symbolique et des représentations sociales et culturelles rattachées à un produit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Annonceur : entreprise à l’origine du message.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cible : public visé, plus petit que le segment : cœur de cible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Critère de cible : Age, Sexe, CSP, Zone géo, Fréquence d’achat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Critères psycho-socio : milieu socio-cult, niveau d’éducation et d’instruction, styles de vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Message : Information acheminée jusqu’au cerveau :<o:p></o:p>

    Iconique<o:p></o:p>

    Linguistique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    => Choix d’un mode d’expression<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Soft Selling : vente douce<o:p></o:p>

    Hard Selling : Vente dure (agressive, provocante)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ligne géo qui sépare ces 2 cultures<o:p></o:p>

    Nord Europe, Anglo-Saxon : Hard<o:p></o:p>

    Ex : 1990 : sida : campagne choc<o:p></o:p>

             En même temps en France : boomerang « Ca passera pas par moi »<o:p></o:p>

    Principes, valeurs … bien différentes.<o:p></o:p>

    France : dépassés, décalés (même l’humour fini par être barbant)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Médias : Véhicule de la pub<o:p></o:p>

    Affichage    divisés en différents                               <o:p></o:p>

    Ciné                                        Supports<o:p></o:p>

    TV    => TF1, F2, M6 …<o:p></o:p>

    Radio => France inter, RTL2 …<o:p></o:p>

    Presse         => Libé, Elle …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Possèdent tous leurs règles, leurs codes, leurs langages …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vocabulaire Guerrier :<o:p></o:p>

    Stratégie, cible, campagne : « Guerre contre nos cerveaux »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Distinction de R.Barthes :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Message connotatif :<o:p></o:p>

    Message Dénotatif :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Fabrication d’un climat autour du produit, qui, dans l’esprit de la cible, agit comme un mode de reconnaissance.<o:p></o:p>

    => Emotionnel, Esthétique, Affect.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Logique, rationalité. Vanter les mérites « réels » du produit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    <o:p> </o:p>

    Cours 3<o:p></o:p>

    Le langage de la publicité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mots pleins<o:p></o:p>

    o       Font sens par eux même<o:p></o:p>

    Mots outils<o:p></o:p>

    o       Pas de sens seul, accompagnent les mots pleins (ex : le, la, les …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité :<o:p></o:p>

    Budget : temps limité => restriction => concision => utilisation de Mots Pleins et de mots miracles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mots miracles : plein et entraînent des représentations sociales fortes (ex : ailleurs, futur, maison, …) <o:p></o:p>

    ð     Mobilisent l’imaginaire<o:p></o:p>

    ð     Appréhender le langage pour toucher<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les 3 éléments fondamentaux de la publicité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Accroche<o:p></o:p>

    « Eye-Catcher » : Petite phrase qui doit appeler des parties spécifiques des auditeurs, téléspectateurs …<o:p></o:p>

    Corps du texte :<o:p></o:p>

    Argumentaire, mécanismes psychologiques et psychophysiologiques.<o:p></o:p>

    Slogan<o:p></o:p>

    Ethymologie : Sluagh-ghaïrm : cri d’armée<o:p></o:p>

    Rôle agressif, conquérant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le slogan => Technique<o:p></o:p>

    Jeux de mots<o:p></o:p>

    Versification<o:p></o:p>

    Phrases récurrentes <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oréal<o:p></o:p>

    « Parce que je le vaut bien » : devenu un Jock<o:p></o:p>

    S’adresse à une cible très bien définie<o:p></o:p>

    Prononcé par des vedettes<o:p></o:p>

    Elle le vaut bien !         => Vous aussi !<o:p></o:p>

    Capital social     => Profite et s’approprie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LES PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sont enchaînés par la publicité pour accrocher et donner envie.<o:p></o:p>

    Chaque individu possède<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quatre tendances psychologiques de base.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1) Egoïsme <o:p></o:p>

    Vie psychique interne<o:p></o:p>

    Instinct de conservation (vie)<o:p></o:p>

    Instinct de domination (territoire, influence)<o:p></o:p>

    Ex : Chanel : « Egoïste »<o:p></o:p>

            L’Oréal : « Parce que … »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2) Ego altruisme<o:p></o:p>

    Dans les relations humaines et quand nous nous savons jugés par les autres.<o:p></o:p>

    Tendance Interface : Ego et altruisme => Pivot des relations humaines.<o:p></o:p>

    Amour propre, ambition …<o:p></o:p>

    Ex : Manpower : compétence<o:p></o:p>

           Ordi : image et territoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3) Altruisme<o:p></o:p>

    Valeurs qui nous rattachent à d’autres individus, pour lesquels nous allons ressentir des émotions.<o:p></o:p>

    Ex : voiture sont passées de égoïste à altruiste => Justifié et soutenu par les changements de Design.<o:p></o:p>

    Design phallique [Compétition] => Design arrondi [Protection]<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4) Idéalistes<o:p></o:p>

    Nous attachons à des principes supérieurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Sentiment du devoir, de l’obligation<o:p></o:p>

    Amour, science, savoir, beauté, esthétique …<o:p></o:p>

    Rarement seule.<o:p></o:p>

    Dans quasiment toutes les publicités<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le publicitaire doit repérer la tendance psychologique qui prévaut pour la cible qui est choisie.<o:p></o:p>

    Quel est le support qui va me permettre de toucher cette cible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les traitements des émotions / Passions / Désirs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tous les chercheurs ont montré que les messages que nous mémorisons le mieux étaient émotionnellement forts<o:p></o:p>

    Tristesse / Joie<o:p></o:p>

    Provocation / Choc …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 façons de choquer :<o:p></o:p>

    Hard selling<o:p></o:p>

    Dissonance cognitive<o:p></o:p>

    Après avoir pris connaissance des valeurs de la cible, on peut aller à contre sens de celle-ci. => Déstabilisation => Vulnérabilité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aspect positif<o:p></o:p>

    Aspect négatif<o:p></o:p>

    Fait avancer, évoluer les gens car il voient les choses d’une autre façon, pensent différemment<o:p></o:p>

    Permet de se remettre en question<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Manipulation facilitée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Désir<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Platon : « Je ne peux désirer que ce que je n’ai pas et ce que je ne suis pas »<o:p></o:p>

    Conatif : tendre vers quelque chose<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 sortes de désirs :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evident : « avoués » => à transformer en nécessité<o:p></o:p>

    Latent : pas directement conscient => Toute publicité veut faire émerger ces désirs latents pour les rendre Evidents => Acte d’achat.<o:p></o:p>

    Inexistants : Vente impossible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le désir ne se fabrique pas ex nihilo<o:p></o:p>

    Produit de la vie psychique de l’individu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utilisation des comportements d’achat pour répondre aux frustrations de notre vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Trois grandes familles de mécanismes psychologiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Psychologique rationnel – Pseudo rationnel – Emotionnel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1) Les processus de rationalisation <o:p></o:p>

    A = attirer l’attention<o:p></o:p>

    I = Eveiller l’intérêt<o:p></o:p>

    D = Débouche sur un Désir<o:p></o:p>

    A = Acte d’achat<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rationalisation : <o:p></o:p>

    ·        Pour les produits dans lesquels nous ne lâchons qu’une basse charge émotionnelle<o:p></o:p>

    ·        Pour les produits qui utilisent la preuve <o:p></o:p>

    Ex : lessive, boite chat, colles fortes …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·        Pour un raisonnement simple et efficace<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2) Les pseudo rationnel<o:p></o:p>

    Font semblant d’être rationnel alors qu’ils sont émotionnels<o:p></o:p>

    Argumentaire rationnel permet :<o:p></o:p>

    o       de rassurer la cible : ça a l’air logique …<o:p></o:p>

    o       de déculpabiliser la cible : obligé de se faire plaisir ex : Actimel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3) Les processus émotionnels<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð     Faire surgir les désirs latents<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les désirs Evidents se nourrissent mieux de rationnels<o:p></o:p>

             …      Latents                …               émotionnel <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    àCréation d’une ambiance, d’un climat qui va plonger la cible, dans ce temps de cerveau disponible<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    àFaçonner la personnalité du produit pour qu’elle corresponde aux attentes de la cible.<o:p></o:p>

    Ex : parfum JP Gautier : « 2 » : double et complémentaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces processus d’ordre émotionnel ont une autre logique : celle des Affects, des sentiments.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Logique Affective » qui conduit les publicitaires à sur utiliser 2 choses :<o:p></o:p>

    La force des mots : hémisphère gauche, prégnance des mots miracles.<o:p></o:p>

    La force des images : hémisphère droit, prégnance des images.<o:p></o:p>

    Emotionnel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les mécanismes synthétiques et Synthético – automatique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1) Synthétique :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1 de ces 3 éléments utilisés<o:p></o:p>

    Démonstration<o:p></o:p>

    Fait appel à notre raison objective et impersonnelle => capacité universelle à Raisonner.<o:p></o:p>

    Persuasion<o:p></o:p>

    S’adresse à notre personnalité affective.<o:p></o:p>

    Ex : « Même mouillées, ils sont secs ! »<o:p></o:p>

    Dissonance cognitive<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : publicité Evian « Be my baby » : Emerveillés par les bébés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Révélation<o:p></o:p>

    Soudaineté, rapidité<o:p></o:p>

    Censée avoir un impact fort à comprend pas toujours le sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2) Synthético Automatique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Suggestion de docilité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expérience de Millgram (1970) : « charges électriques » à Impact de l’autorité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vulnérabilité cognitive des individus face à l’autorité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’autorité prend en charge les responsabilités.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité : une personne en position d’expert suffit. Ex : dentifrice<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’imitation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Suggère un comportement identique à celui de la personne donnant le message publicitaire.<o:p></o:p>

    Vedette => Certification.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cours 4<o:p></o:p>

    Les attitudes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment et pourquoi la publicité utilise des théories de psychologique dont le but est de comprendre le fonctionnement des attitudes de la cible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Attitude : - Ensemble des prédispositions intérieures que nous éprouvons à l’égard d’un produit d’un service ou d’une idée.<o:p></o:p>

    Jugement de valeur (fondé ou non) qui pousse l’individu à réagir d’une certaine manière face au produit pour déclencher un comportement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comportement : - Action en fonction de l’attitude.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’attitude résulte d’un ensemble complexe<o:p></o:p>

    à Motivation, perception, émotion : informations acquises<o:p></o:p>

    à Facteurs sociaux culturels : CSP, revenus, hiérarchie des valeurs …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les psychologues se sont aperçus que l’attitude est l’élément déclanchant des comportements d’achat, d’action politique …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Attitudes sont le plus souvent tranchées. Les attitudes neutres n’existent pas.<o:p></o:p>

    Plutôt pour : très favorable<o:p></o:p>

    Plutôt contre : très défavorable<o:p></o:p>

    à Ce qui implique que le changement est plus dur à engendrer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 facteurs composant l’Attitude

    <o:p> </o:p>

    1) Cognitif :

    Ensemble des informations que la personne a sur un produit<o:p></o:p>

    -         Perso, chaîne d’info, bouche à oreille, familiale, presse …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2) Affectifs :

    Emotions éprouvées vis-à-vis d’un produit.<o:p></o:p>

    Marques : Emotionnelle ó Valorisation / Prestige à Impact.<o:p></o:p>

    -         Qualité esthétique, réputation, soi-disant fonctionnalité …<o:p></o:p>

    -          Sympathie / Antipathie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3) Conatif :

    Eléments qui indiquent à la personne une certaine tendance à l’acte.<o:p></o:p>

    ð    Traduire rapidement l’attitude en comportement<o:p></o:p>

    ð    Tendance à défendre ou accuser le produit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    A partir de nos Attitudes, nous créons de la continuité sociale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Attitudes rationnelles :

    -         Jugement porté<o:p></o:p>

    -         Facteur cognitif l’emporte sur les autres<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Attitudes affectives :

    -         Préjugés (à se fait a priori : avant expérience) <o:p></o:p>

    -         Ressentis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Degrés d’attitude

    <o:p> </o:p>

    Exemple :<o:p></o:p>

    -         Univers du sucre : attitude très marquée<o:p></o:p>

    -         Riz : attitude peu marquée<o:p></o:p>

    -         Voiture : très marquée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Produits libres », « produits blancs » : packaging blanc : Echec, très vite car il ne permettaient pas au conso de créer une attitude.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Conditionnement : permet au conso de « voyager »<o:p></o:p>

    §        Sans lui, pas d’achat : puérilité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Echelle des attitudes :

    -         très négative : correspond à un préjugé, à un absence d’expérience <o:p></o:p>

    -         très positive : élément rationnel, affectif … <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    plusieurs intensités.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sans intérêt jà prosélytisme : apôtre du bien fondé de quelque chose, prêt à le défendre à tt moment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nature de l’attitude<o:p></o:p>

    Comportement correspondant<o:p></o:p>

    Négatif <o:p></o:p>

    Jugement a priori<o:p></o:p>

    Neutre <o:p></o:p>

    Ignorance, non savoir<o:p></o:p>

    Positive<o:p></o:p>

    Connaissance, compréhension, conviction (ne signifie pas acte d’achat!)<o:p></o:p>

    Décisive <o:p></o:p>

    Décision (Achat ou non)<o:p></o:p>

    Prosélytisme<o:p></o:p>

    Propagande, bouche à oreille<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut avoir des Attitudes positives toute sa vie, et ne pas les transformer en comportement positif : achat empêché, freiné par argent, santé …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A l’opposé : produit qui font du mal à attitude négative, mais comportement positif (ex : clope)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le publicitaire doit fabriquer de l’incohérence.<o:p></o:p>

    ð    C’est peut-être là que réside le coté manipulateur de la pub.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle s’insinue dans l’enchaînement psychologique des individus.<o:p></o:p>

    ð    Très fragile, un rien peut modifier cette chaîne<o:p></o:p>

    ð    On pense que nos comportements sont réfléchis, rationnels, mais c’est faux !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Achats d’impulsions

    <o:p> </o:p>

    ð    Court-circuite la chaîne, pas réfléchis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø    Les Motivationnistes

    <o:p> </o:p>

    J. Martineau : chercheur des années 60.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 sortes d’études : <o:p></o:p>

    - Quantitatives <o:p></o:p>

    - Qualitatives : plus particulièrement pour les études sur la motivation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comportements marqués par 2 grandes tendances opposées :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Motivation                             -                  Freins<o:p></o:p>

                  Action selon un sens                              Ralentissent ou bloquent <o:p></o:p>

            Spécifique.                                                      nos actions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - But de ces études : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mettre en lumière les facettes de notre personnalité qui peuvent être associées au produit.<o:p></o:p>

    ð    en dégager une force au service du produit ou de la marque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le publicitaire va chercher à répondre aux Motivation les plus secrètes.<o:p></o:p>

    ð    Celle que nous ne maîtrisons pas.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les motivationnistes partent du principe qu’un grand nombre de nos actions reposent sur une dynamique inconsciente, non rationnelle. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Freud :<o:p></o:p>

    o       Inconscient personnel<o:p></o:p>

    ð    Jung : <o:p></o:p>

    o       Inconscient collectif : <o:p></o:p>

    -         Culturel<o:p></o:p>

    -         Elément universels qui transcendent les cultures => Les archétypes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La publicité doit mettre en lumière les modèles inconscients <o:p></o:p>

    ð    Véhiculés par les mots et les images.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’inconscient collectif : idée d’une nature humaine universelle (dans l’espace)<o:p></o:p>

                                                                                    Et constante (dans le temps)<o:p></o:p>

    ð    Peut être critiqué.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La stratégie du désir E. Dichter <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etude de Motivation :<o:p></o:p>

    ð    Distance entre ce qui est manifesté et ce qui est latent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce sont les Motivationnistes qui ont inventé la notion d’Image de Marque et qui ont fabriqué les outils d’optimisation => Pub.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pub fonctionne d’autant mieux qu’on ignore ses mécanismes :<o:p></o:p>

    -         plus proche de la propagande<o:p></o:p>

    -         plus proche de la manipulation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les motivationnistes ont travaillé à renforcer cette manipulation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La persuasion clandestine V. Packard<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Cours 5

    <o:p> </o:p>

    Ø    Le Neuromarketing

    <o:p> </o:p>

    ð    Les envahisseurs <o:p></o:p>

    Sont couvert d’un travail scientifique : argent en vendant les découvertes pour améliorer les pub.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Neurosciences : fonctionnement du cerveau humain <o:p></o:p>

                             Sponsorisé par les Marques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Veut comprendre si la pub du 3° siècle existe.<o:p></o:p>

    ð    « Pub subliminale » (sub – limen : en dessous du seuil)<o:p></o:p>

    o       Sous le seuil de la Conscience.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    être capable de fabriquer les messages subliminaux <o:p></o:p>

    o       Donner des messages construit, des informations sans que la conscience s’en aperçoive. <o:p></o:p>

    §        Où cela peut nous emporter ?<o:p></o:p>

    §        Où est notre liberté ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Différence entre perception, information, sensation.<o:p></o:p>

    ð    Reçoit des tonnes de perception et les transforme ou pas en informations pour les donner à la conscience.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 sortes d’information :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Iconique :

    ð    La « 25° image » : Cerveau perçoit 24 images seconde : 25° image pas perçue de la même façon … peut engendrer des choses subliminales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sonores :

    ð    « Le disque à l’envers »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour le moment, aucune recherche n’a prouvé que ces messages subliminaux soient réalisables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Temps de Cerveau » : Nous connaître assez bien pour l’utiliser.<o:p></o:p>

    Tachistoscope : suit les mouvements des yeux quand on regarde les images. La pupille va direct sur ce qui l’intéresse le plus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La pupille nous trahit : <o:p></o:p>

    Désir  à  Dilate.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Mouvement commandé par le système Neurovégétatif.<o:p></o:p>

    o       Chose qu’on ne peut pas contrôler car c’est le corps qui décide, gère.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A la base, utilisé pour juger de la fiabilité d’anciens pédophiles : images d’enfants : voir son désir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais maintenant : dans les pub depuis des années. Tous l’utilisent, plus en voix de développement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Images subliminales interdites (même si on ne sait pas si c’est possible).<o:p></o:p>

    Législateur se pose en garant de la liberté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Comment les motivationnistes ont-ils dépassé leur vision universelle et constante de l’homme ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homogénéisation progressive des pratiques humaines :<o:p></o:p>

    ð    Evolution du niveau d’instruction <o:p></o:p>

    ð    Evolution de niveau de vie<o:p></o:p>

    o       Evolution des mentalités<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A niveau de vie différent : classe sociale égales : consomment les mêmes choses.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chine : 2° puissance mondiale : plus assez de produits de consommation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous allons vers une disparition des obstacles sociaux, géographiques, culturels qui freinait nos modes de consommation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Spécificité de ces études

    <o:p> </o:p>

    Objet sur définit car il appartient à un univers psychosociologique chargé de signification.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Signification à Sémiologie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Univers à Cible ó Objet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Motivationnistes on inventé les pub connotatives.<o:p></o:p>

    ð    Univers de l’objet fabriqué<o:p></o:p>

    ð    Faire entrer cet objet dans l’univers psychosocial de la cible<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’homme : <o:p></o:p>

    -         un animal censé<o:p></o:p>

    -         en recherche de sens<o:p></o:p>

    §        construit des systèmes de sens pour en donner à ce qui n’en a pas <o:p></o:p>

    ·        Ex : religion = système symbolique<o:p></o:p>

    ·        Philo : système symbolique<o:p></o:p>

    o       2 façons d’interpréter le monde, de lui donner un sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Recherche éperdue du sens indissociable du cerveau humain.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Perte de sens : contresens : trop de sens nouveaux à gérer à la fois <o:p></o:p>

    ð    Sentiment d’être perdu DANS ces sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sémiologie

    <o:p> </o:p>

    Les motivationnistes ont tenté de construire des systèmes de navigation DANS nos systèmes symbolique.<o:p></o:p>

    ð    Produit : fonctionne avant tout comme un signe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quel signe ?

    ð    De notre personnalité<o:p></o:p>

    ð    Le goût (Kant : chose la plus complexe car : Collectif, Culturel, totalement Personnel…)<o:p></o:p>

    ð    De niveau socioculturel <o:p></o:p>

    o       Appartenance au groupe, quel qu’il soit ! [pas forcément à un milieu privilégié]<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    à Le produit doit mobiliser la motivation de Prestige <o:p></o:p>

    ð    Conduit à consommer toujours plus d’objets : signes du statut social prestigieux auquel il prétend.<o:p></o:p>

    ð    Le prestige constitue aussi une valeur d’Auto-expression.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au-delà des produits : haute culture (soirée, vernissage …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les applications des Etudes Motivationnistes

    <o:p> </o:p>

    ð    Ne construire que des messages qui mettent en valeur la cible <o:p></o:p>

    o        Promesse d’un bénéfice<o:p></o:p>

    o       Promesse toujours déculpabilisante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet doit être : - Indispensable<o:p></o:p>

    -         Valorisé/sant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Ne pas dire que les produits surgelés permettent à maman de glander.<o:p></o:p>

    Satisfactions dues à l’objet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces études ont permis de montrer le caractère majeur qui gère et dicte nos conduites :<o:p></o:p>

    ð    L’Auto expression<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Ce qui nous guide vers les produits de marque, c’est à 99% :<o:p></o:p>

    ð    Notre volonté d’exprimer<o:p></o:p>

    §        Notre personnalité telle qu’elle est<o:p></o:p>

    §        Notre personnalité telle qu’on voudrait qu’elle soit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la mesure ou les objets favorisent ou contrarient notre personnalité<o:p></o:p>

    ð    Au-delà de leur utilité (attestée ou non) ces objets ont des significations Symboliques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous consommons du symbolique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les publicités doivent :

    <o:p> </o:p>

    -         Mettre à jour ces symboles<o:p></o:p>

    -         Utiliser les codes linguistiques et visuels qui font sens<o:p></o:p>

    §        En faisant appelle à des mythes, à des œuvres littéraires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exemples de codes visuels :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hollywood cheewing gum :      <o:p></o:p>

    Système Symbolique utilisé :<o:p></o:p>

    EAU : Naissance et renaissance<o:p></o:p>

             Nous renaîtrons toujours, jeune, isolent …<o:p></o:p>

    Marlboro : <o:p></o:p>

    Virilité du personnage.<o:p></o:p>

    Tatouage : - homme : identification<o:p></o:p>

    -         femme : projection<o:p></o:p>

    ð    Fabrique du désir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dichter : Classification des symboles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 catégories de signification symbolique :

    <o:p> </o:p>

    1)     Intentionnel : Utilisé pour décrire un objet.<o:p></o:p>

    2)     Interprétatif : Chercher à provoquer des sentiments à utilise les couleurs pour les fabriquer<o:p></o:p>

    3)     Connotatif : Niveau profond, sens caché (ex : tatouage)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Cours 6

    <o:p> </o:p>

    La Communication publicitaire est tiraillée entre 2 modèles, 2 dimensions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>



    Modèle psychologique                       /<o:p></o:p>

    Psyché, individus                               /<o:p></o:p>

                                                               /<o:p></o:p>

     Modèle sociologique

    Logique d’espace social et culturel dans laquelle la psyché se déploie.<o:p></o:p>



    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Doit répondre à 2 familles d’exigence contradictoires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité soumise à un corpus de valeurs et de normes dont elle ne peut pas s’affranchir, mais seulement jouer avec.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Publicité peut rarement rompre avec les codes habituels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø    Que se passe-t-il quand elle enfreint ces normes ?

    <o:p> </o:p>

    PROVOCATION ET SCANDALE

    <o:p> </o:p>

    Les publicités Benetton

    <o:p> </o:p>

    An 80 : Alliance entre un marque de pull-over en laine : Benetton, qui veut développer son marché et un photographe Italien : Olivero Toscani.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mécanique :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Mafieux italien mort<o:p></o:p>

    -         Etalon noir qui monte une jument blanche<o:p></o:p>

    -         Curé et none qui s’embrasse<o:p></o:p>

    -         2001 : fesse : VIH<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utilisent 2 tabous : Le sacré (au sens large : religieux, corps, normes…)<o:p></o:p>

                                La sexualité<o:p></o:p>

    ð    Association des 2<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et un concept très fort : La Mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Les 3 piliers humains depuis les origines de l’humanité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les « ressorts » utilisés :

    1)     Campagnes « Hors normes »<o:p></o:p>

    2)     Détournement d’images<o:p></o:p>

    Images « civiles », vie réelle enrôlée au service d’une cause commerciale<o:p></o:p>

    3)     Mise en scène du malheur : Cadrage<o:p></o:p>

    Tragique de la vie humaine pour le plupart des publicités.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Publicité sortait du Code Euphorique <o:p></o:p>

    o       Avant : publicité = bonheur, happy …<o:p></o:p>

    Pacte Publicité – Vie heureuse cassé, remplacé par publicité – Vie tragique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Anglo-saxon : humour mais Benetton : beaucoup moins : mise en valeur du malheur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tirent la publicité vers ce que Freud appelait : « L’abandon du principe de plaisir pour le tragique de la réalité ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alors que la publicité doit faire oublier la réalité avec le plaisir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Benetton se justifie : « Regarder le monde tel qu’il est »<o:p></o:p>

    Se tient du coté politique car veut montrer le monde et de voir ce qu’on peut faire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Benetton / Toscani : politique fait violemment irruption dans la publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Le lieu où on expose les sujets graves se déplace : plus dans le lieu civique « convenu »<o:p></o:p>

    o       C’est ce qui fait l’exception de ce type de campagne : Change l’histoire de la publicité.<o:p></o:p>

    ð    Benetton / Toscani répondait aux griefs « Entreprise citoyenne » <o:p></o:p>

    à Citoyenneté à l’échelle d’un groupe <o:p></o:p>

    à Instrumentalisée dans leur publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Benetton dit qu’il joue un rôle politique, citoyen : il dénonce, met en cause => fait réfléchir => Va au-delà de l’aspect commercial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De plus, « pas de raison que la publicité soit étrangère de la vie réelle puisque ce sont des êtres humains qui la mettent au point et qui la regarde. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Monde inhumain ? <o:p></o:p>

    Benetton : « L’inhumanité est une part de l’humanité », fabriquée par les humains.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Montrer cette inhumanité : mission en tant qu’humains, les projeter dans l’expression socio culturelle de leur temps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Résultats : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Excellents jusque 2000. La population s’est lassée, ils ne veulent pas risquer de se répéter, de donner l’impression d’exploiter cette inhumanité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les chiffres de Benetton commençaient à baisser<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Relève, succession ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Très peu.<o:p></o:p>

    A peine Lafayette / Mac.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    France frileuse.<o:p></o:p>

    En ce moment, baisse des budgets publicitaires mais 45% supplémentaire d’exploitation Internet => plus prés de la logique psychologique et sociologique (à la fois)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA SOCIETE D’HYPER CONSOMMATION

    <o:p> </o:p>

    Tous les besoins fondamentaux sont satisfaits pour une grande partie de la population.<o:p></o:p>

    ð    Dans une société telle, elle doit s’inventer d’autres besoins pour augmenter leurs bénéfices.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Société qui va chercher à creuser les besoins psychologiques et sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Renforcer :

    -         le besoin de conformité<o:p></o:p>

    -         …                 différenciation<o:p></o:p>

    -         le sentiment d’appartenance à un groupe valorisé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On doit être : <o:p></o:p>

    -         Jeune<o:p></o:p>

    -         Beau<o:p></o:p>

    ·        Coca, Nescafé, Hollywood Cheewing gum...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque objet consommé nous permet de ressentir cette appartenance à un groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø    LES STYLES DE VIE

    <o:p> </o:p>

    Outils constitués par l’analyse des courants socioculturel et des styles de vie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cible : critère de classification (age, sexe …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Yankelovitch : chercheur en psychologie sociale et en Anthropologie.<o:p></o:p>

    ð    Elabore un paradigme des années 70<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Courants Socioculturel : ensemble des opinions et des attitudes qui convergent dans la même direction et dont on étudie l’évolution dans le temps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Repose sur une analyse et une mesure de la position des individus et du changement de leur position sur une échelle sociale.<o:p></o:p>

    ð    Positionnement des groupes, des individus dans le temps (évolutif)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Permet de décrire :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Les changements de société : dynamique, ouverture montrée et utilisée.<o:p></o:p>

    Tous les 5 ans : enquête approfondies à Succès ou échec d’un courant socioculturel : Mesure la pénétration moyenne de ce courant par rapport à la population générale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Place chaque groupe social qu’on cherche à connaître sur cet axe de changement pour le situer par rapport à la moyenne générale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Courant Matérialiste : <o:p></o:p>

    -         comment il pénètre la société<o:p></o:p>

    -         combien d’individus <o:p></o:p>

    -         comment se placent-ils dans la moyenne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conséquence au niveau scientifique

    <o:p> </o:p>

    1)     Permet de montrer comment les variables individuelles sont dominées par des courants collectifs :<o:p></o:p>

    Baisse de la part psychique, hausse de la part sociologique.<o:p></o:p>

    Nous sommes plus influencé par la société que nous le croyons.<o:p></o:p>

    2)     Donc le social prend le pas sur le psychologique.<o:p></o:p>

    Tout individus est jugé soit en retard soit en avance par rapport à son courant social.<o:p></o:p>

    3)     Progrès social linéaire<o:p></o:p>

    Définit de manière quantitative, en terme de socio masse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conséquence Anthropologique :

    On ne cherche plus à comprendre la cohérence singulière de l’individus à on rabat cette psychologique sur sa sociologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Les styles de vie reposent sur une théorie du social qui considère que le social est plus important que le psychologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Yankelovitch considère ces courants comme des « Tendances collectives motrices ».<o:p></o:p>

    Chaque individus se trouve défini par sen degrés de sensibilité à un courant socioculturel et à partie de cette définition, on va dégager le style de vie de cet individus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il a mis au point 5 principaux courants socioculturels relativement stables

    <o:p> </o:p>

    1)     Tendance simplificatrice <o:p></o:p>

    Contre la vie moderne, pour lutter contre son stress, ses contraintes. (Bio, Nature, Valeurs simples…)<o:p></o:p>

    2)     Tendance Rebelle<o:p></o:p>

    Rejet de l’Autorité et des normes, de l’ordre classique, de la famille, de l’Etat … des grandes institutions incarnant l’autorité.<o:p></o:p>

    3)     Tendance Tolérance / Partage<o:p></o:p>

    Permissivité, « Vivre et laisser vivre », sexualité, opposé au puritanisme.<o:p></o:p>

    4)     Tendance à l’abondance<o:p></o:p>

     « Psychologie de l’abondance », satisfaction de tous les désirs (sachant que les besoins fondamentaux sont déjà assouvis).<o:p></o:p>

    5)     Recherche une très forte stimulation des sens<o:p></o:p>

    Opposé à la banalité du quotidien. Conduites à risque (Vitesse, Toxicomanies) à 80% entre 18 et 25 ans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut se sentir appartenir à plusieurs courants.<o:p></o:p>

    ð    Nombreux styles de vie : environ une vingtaine par société.<o:p></o:p>

    o       « Socio style » : modèles de comportement, de motivation et de condition de vie qui constitue une typologie décrivant la variété d’une population donnée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En France : repris par la « Cofremca » et son directeur B.Cathelat « Socio style Système »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Meilleure application de la psychosociologie dans la publicité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La publicité s’appuie sur un double mouvement des Sciences sociales et humaines <o:p></o:p>

    ð    Dimension singularisée et dimension collective<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les individus sont animés par des facteurs psychiques rationnels et irrationnels et les publicitaires ont très bien compris ça. Pulsions conscientes et inconscientes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chacun d’entre nous déploie sa vie en négociation permanente entre Marginalité et Conformisme qui s’exprime malgré nous à l’adhésion ou au rejet de certains stéréotypes et modèles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    FICHE DE LECTURE

    <o:p> </o:p>

    M. MC Luhan : Pour comprendre les médias<o:p></o:p>

    P 261 : La Publicité<o:p></o:p>

    Comment rivaliser d’inquiétude avec le voisin ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le produit lui-même compte d’autant moins que la participation du public s’accroît »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Transformation de l’annonce en icône <o:p></o:p>

    ð    Icône : « images unifiées et condensées de nature complexe. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Idéalement, la publicité vise à établir une harmonie « programmés entre toutes les pulsions, les aspirations et les entreprises humaines. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Les annonces ne sont pas faites pour la consommation consciente. Ce sont des pilules subliminales pour l’inconscient, conçues pour provoquer une transe hypnotique, spécialement chez les sociologues »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Au lieu de nous présenter une vue ou un argument personnel, [la pub] nous propose un mode de vie qui vaut pour tout le monde ou, alors, pour personne. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Les historiens et les archéologues découvriront un jour que les annonces de notre époque constituent le reflet quotidien le plus riche et le plus fidèle qu’une société ait jamais donné de toute la gamme de ses activités »<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Le but est de rendre plus évident le processus d’exprimer par des représentations en image.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    AUDIO VISUELLE<o:p></o:p>

    à Deux composantes donc deux représentations qui peuvent aller ensemble. Il ne faut pas assimiler de suite à la TV.<o:p></o:p>

    Il s’agit de deux éléments séparés qui vont parfois ensemble.<o:p></o:p>

    Communication très forte par les images. Il y a eu une accélération exponentielle des représentations visuelles.<o:p></o:p>

    TV= éléments de la société, communication sociale. Extrêmement important socialement.<o:p></o:p>

    Audio visuel utilise des canaux de communication dits  naturels, qui peuvent être compris sans codes (ex : écriture, il faut apprend à lire, à écrire). Un dessin, dans n’importe quel endroit, si on dessine un cheval, ce sera un cheval partout. Compréhensible, sans éducation spécifique. Un film arrive à communiquer, même si on ne comprend pas le mécanisme de création de ce film.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Analyser, qu’est-ce que ça veut dire ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ANALYSE, décomposer les éléments d’un ensemble. En les séparant du tout, on arrive à mieux les identifier.<o:p></o:p>

    Ex : un visage. De quoi est-il composé ? Mais pour l’analyser, il faut le tout, après l’avoir décomposer, il faut le recomposer.<o:p></o:p>

    En analysant, j’ai fait cela de façon rationnelle, mais en décomposant, j’enlève tout, il faut que je sache que c’est un tout compact. Un visage composé d’un nez, d’une bouche, des yeux, des joues etc. Si je le décompose, je n’aurais que chaque élément séparé. Mais ainsi, ce n’est pas le tout. Ce sont des éléments constitutifs d’un visage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    REPRESENTER  c’est une composition de deux parties <o:p></o:p>

    RE –PRESENTARE<o:p></o:p>

    Présenter à nouveau. Présenter contient présent. Signifie de rendre présent. Représenter signifie donc de rendre présent à nouveau.<o:p></o:p>

    La représentation est un mot très général.<o:p></o:p>

    Il y a beaucoup de représentation qui sont une mise en scène de quelque chose (ex : représentation théâtrale).
    Référant de la représentation peut être aussi bien réel ou imaginaire, abstrait mentale.
    Toutes représentation qui passe par le corps humain, acteur, on les appelle des représentations fugaces, volatiles, sa ne reste pas.<o:p></o:p>

    Dans le cours, nous allons surtout parler des représentations qui laisse une trace persistante, restante.<o:p></o:p>

    Appelée TECHNIQUE DE LA TRACE.<o:p></o:p>

    Signifie laisser une marque, des signes, des traces.<o:p></o:p>

    Comment va-t-on reconnaître une technique de représentation de la trace par rapport aux volatiles ?<o:p></o:p>

    Tout d’abord, elle laisse une marque, sur une matière et cette matière, c’est le supporte qui garde la trace, appelé support de représentation.<o:p></o:p>

    Pour que quelques signes soient tracés sur un support permanent, je dois avoir <o:p></o:p>

    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; POSITION: absolute" to="495pt,23.05pt" from="-9pt,23.05pt"></v:line>l’instrument et le savoir faire pour la technique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rappel : Technique : tout ce qui implique outils et savoir faire<o:p></o:p>

    André Leroi-Gourhan : « le geste et la parole »<o:p></o:p>

    Dans le geste et la parole, il y a l’essence de ce qui permet à l’homme de vivre.<o:p></o:p>

    àPaléoanthropologie, paléoethnologieà va regarder par le biais de culture humaine, essaie de déduire toute la structure des sociétés préhistoriques.<o:p></o:p>

    à Trace les lignes de l’évolution de l’espèce et déduit la structure de la société historique.<o:p></o:p>

    Développement de la culture et des techniques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la formation des espèces, il y a des modifications de la structure adaptative qui sélectionne dans le milieu.<o:p></o:p>

    Les êtres vivants sont chacun spécialisé dans une capacité, s’adapte.<o:p></o:p>

    L’homme a passé toute une série d’étape dans lequel le moment ou nous nous sommes redressés (debout) libère la main et devient plus capable du geste.<o:p></o:p>

    Développement des techniques.<o:p></o:p>

    Homme commence à apprendre technique avec binôme du geste et de la parole, langage, signe.<o:p></o:p>

    Geste contrôlé par les yeux. Vue importante.<o:p></o:p>

    Socialisation, corps social de l’homme.<o:p></o:p>

    Il n’a pas vraiment développé de spécialisation physique mais il a développer le cerveau. Il peut se spécialiser dans tous les domaines, généralisation.<o:p></o:p>

    Homme créé des techniques à l’extérieur de son corps.<o:p></o:p>

    Geste= action de l’homme sur l’outils des techniques.<o:p></o:p>

    Ce corps social est donc forcément la résultante des techniques.<o:p></o:p>

    Mémoire et savoir transmis par les corps sociaux. A un moment, apparaisse parmi les techniques les techniques de la trace.<o:p></o:p>

    Premier signe de communication tracé.<o:p></o:p>

    C’est la main qui trace, ou même elle même qui est tracé.<o:p></o:p>

    C’est la vue qui a cette tache de diriger, elle est protagoniste, quand on trace et quand on regarde la trace.<o:p></o:p>

    La vue est perçue comme un médium de perception très important.<o:p></o:p>

    Moyen de communication dans un conteste rituelà premier signe de trace employé essentiellement lors de rituel religieux pour communiquer entre les hommes et les entités.<o:p></o:p>

    Comment reconnaître que les signes sont des traces humaines par la régularité des traits. Pas de traces analogiques avec quelqu’un d’observable. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les signes n’ont aucune liaison avec quelque chose de concret, donc ce sont des signes abstraits.<o:p></o:p>

    Ex :    ° ° °   et      _ _ _<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Communication universelle<o:p></o:p>

    Ces premières formes de communication sont des formes d’écriture. Il y a un référent réel dans toute communication.
    Communication écrite : technique de la trace caractéristique particulière.<o:p></o:p>

    Ce n’est pas avec une représentation réaliste que les hommes font leur culture àmélange d’analogique et de symbolique dans la représentation graphique.<o:p></o:p>

    Visualisation d’image en cours<o:p></o:p>

    « Main sur paroi »<o:p></o:p>

    « Bison »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au Xxème s, les occidentaux ont pensé  faire de l’art abstrait. <o:p></o:p>

    Le graphisme ne concurrence pas avec la représentation ingénue de la réalité mais avec l’abstrait. L’art figuratif est au début lié au langage. L’écriture est un moyen d’enregistrer un discours, le langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:line id=_x0000_s1027 style="Z-INDEX: 2; POSITION: absolute" to="495pt,7.5pt" from="-9pt,7.5pt"></v:line><o:p> </o:p>


    Analogie car figuration de ses images renvoie à quelque chose dans la réalité = le référant (peut être très concret ou très abstrait).<o:p></o:p>

    La surface, le support va devenir bi-dimensionnel. Les images vues précédemment étaient des représentations ayant la fonction de communiquer. Communique avec les deux systèmes = analogique et non analogique. Ce deuxième système se développe en arrivant aux formes actuelles (écriture alphabétique)<o:p></o:p>

    Progressivement, ces deux domaines se séparent et prennent différentes formes.<o:p></o:p>

    Ecriture linéaire de notre époque et civilisation non analogique, interpréter les signes par succession. Notre écriture est une écriture phonétique  et ses particularités sont les sos, on ne représente plus la chose que l’on veut signifier. Les sons transcrit en tant que tel. On représente la chose que l’on veut signifier.<o:p></o:p>

    Dans écriture phonétique, je code les sons du langage parlé, j’établis des conventions. Les sons d’une langue sont variés mais ils peuvent ressembler aux sons d’une autre langue et ne pas s’écrire pareil.<o:p></o:p>

    Représentation artistique va s’établir sur ce que le langage phonétique ne s’est pas accaparé.<o:p></o:p>

    La représentation analogique va faire du chemin et va accentuer son coté analogique, mais ne veut pas dire qu’elle ne va pas coexister avec le coté symbolique.<o:p></o:p>

    Même le niveau pictural continu à garder des significations analogiques et picturales.<o:p></o:p>

    Chemin de l’art occidental commence à pousser l’analogique vers le réalisme de la représentation.<o:p></o:p>

    Qu’appelle-t-on réalisation de la représentation ?<o:p></o:p>

    On doit apprendre à manier des termes proches et à ne pas confondre entre eux.<o:p></o:p>

    àRéalité, réel<o:p></o:p>

    à Vérité<o:p></o:p>

    àRéalisme<o:p></o:p>

    Tous ces termes ne doivent pas être confondu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La représentation dans toutes ses formes n’est pas le réel. En particulier un auteur GOMBRICH tient un discours sur le statut de la représentation réaliste et qui commence à mettre le doigt sur ce qu’avant tout il ne fait pas confondre que tout type de représentation n’est pas le réel.<o:p></o:p>

    C’est le référant de la représentation.<o:p></o:p>

    La représentation est réelle mais elle a sa réalité (son statut)<o:p></o:p>

    Ce qui intéresse dans la lecture de la représentation, avec les techniques, c’est : Que représente-t-elle ?<o:p></o:p>

    Support, technique, important. On s’intéresse à ce qui est reçu.  Cet aspect de la représentation à un référant réel.<o:p></o:p>

    Le référant existe dans tout type de représentation, c’est peut-être un référant imaginaire.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce que le réel ?<o:p></o:p>

    On appel le réel tout ceux qui tombe sous l’expérience dans un état de conscience que nous vivons au quotidien.
    état de conscience ? Nous avons tous deux états de conscience dans notre vie de tous les jours : 1er état de conscience : le réel , là maintenant tout de suite (drogue, état de conscience modifiée).<o:p></o:p>

    2ème état ; le rêve, quand nous donnons.<o:p></o:p>

    On peut dire aussi que dans le réel, il y a plusieurs typologie d’expérience.<o:p></o:p>

    Ex : Table est matérielle. Ce qui est ainsi, nous l’appelons réel. Mais ensuite, on peut aussi avoir affaire à l’immatérielle (ex : sou)<o:p></o:p>

    C’est à travers les idées que nous changeons tout, même le matériel.<o:p></o:p>

    La vérité, c’est encore autre chose. Peut se référer à des choses réels, idéals, aussi à des représentation mais on est dans l’ordre de jugement de valeur.<o:p></o:p>

    Y-a-t-il quelque chose qui sépare nettement la représentation abstraite de la représentation analogique ?<o:p></o:p>

    Le statut de vérité est un jeu : a un statut primaire de cette relation de vérité avec le référant, l’analogique surtout à partir des moyens des média de représentation mécanique et oblige dans sa représentation d’inscrire des traits qui renvoie à ce réel représenté. La combinaison symbolique n’a pas cette obligation.<o:p></o:p>

    Difficile de définir le réel mais partons de l’élément de base cité plus haut. La représentation n’est pas le réel, elle n’est même pas une copie du réel. <o:p></o:p>

    La représentation ne représente que certains aspects de son référant réel. Pour faire une copie, je dois transposer tous les éléments qui compose le réel. A ce moment, j’ai la copie, la duplication.<o:p></o:p>

    La représentation, quoi qu’elle soit n’est jamais une copie, même une duplication du réel.<o:p></o:p>

    Pourquoi y’a-t-il des courants philosophique qui nie le statut réel de la matière et de l’existant ? Quel est la preuve scientifique ?<o:p></o:p>

    On peut dire que cette table existe toujours.<o:p></o:p>

    On peut la toucher, la voir.<o:p></o:p>

    Mais en fermant les yeux, comment puis-je savoir qu’elle est réel, si je ne la touche et ne la voit pas.<o:p></o:p>

    On ne peut pas prouver que la table existe au delà de notre expérience, chaque sujet, chaque personne est sûr, à la preuve de sa propre expérience.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce qui me permet de faire cette expérience ? C’est tout l’apparat cognitif qui s’appelle la perception. Je perçois le réel, à travers mes cinq sens.<o:p></o:p>

    Les différents organes de perception du réel coexiste et travaille ensemble, s’influence mutuellement.<o:p></o:p>

    Nous lions notre connaissance du réel à cette expérience là.<o:p></o:p>

    ARNHEIM traite de la perception visuelle (est-ce qui nous concerne ?)<o:p></o:p>

    Pourquoi expérience prime dans statut de la réalité ? La représentation joue sur cela. Nous met dans une situation semblable de perception, nous percevons les représentation, l’objet de la représentation cad le support de la technique.
    Au delà des composantes réelles, surtout je perçois ce qui est représenté, ce qui est représenté me renvois à une expérience perceptive, soit par analogie soit par un système codé dont vous connaissez les codes.<o:p></o:p>

    Représentation est capable de nous faire faire une expérience illusoire du réel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 1 : profondeur n’existe pas dans les images plates. ILLUSION, perceptible ß perspective, c’est une illusion, c’est une manière codée, conventionnelle, manière de représenter.<o:p></o:p>

    N’est pas naturel (pas complètement analogique)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 2 : Avec le dessin, on peut voir un lapin, un canard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 3 : Caricature pour montrer qu’elle utilise beaucoup, forme symbolique qui réduit les éléments primaires à peu de trait<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 4) Nous avons besoin de quelques éléments pour reconnaître l’analogie. <o:p></o:p>

    Nous avons besoin de très peu de traits pour reconnaître. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Capacité de reconnaître par des traits minimaux un référant réel. Passage d’un cercle qui nous amène ensuite par quelques traits à reconnaître un chat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 5) Illusion optique : joue sur l’ambiguïté la représentation graphique stylisé et la symbolisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 6) Spirale, carré, illusion de profondeur de champs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 7) Représentation de la perspective, profondeur de champs, ligne de fuite vers point central.<o:p></o:p>

    Perception de quelque de plus grand au fond et plus petit devant.<o:p></o:p>

    Une fois les lignes de fuites retirées, les personnages sont aussi grands les uns que les autres.<o:p></o:p>

    Puis, en les alignant tous les trois, on s’aperçoit réellement de leur taille identique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Im 8) Image de la seconde guerre mondial. Plusieurs images de perspective.<o:p></o:p>

    Une représentation est réaliste, quand elle nous fait vivre une expérience perceptive la plus proche de celle que nous vivons en dehors de la représentation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La structure est une autre forme de représentation. Qu’est-ce qui est transposé du réel sur la surface plate ?<o:p></o:p>

    De ce réel, nous connaissons les caractéristiques<o:p></o:p>

    Ex : caractéristique d’un fruit : je le sais car je connais la forme, gout et couleur.<o:p></o:p>

    L’objet réel possède ses qualités réelles, ses caractéristiques qui tombent sur notre perception. Dans mon expérience quotidienne, je reconnais l’objet, je fais cette opération et comme je refais, je n’ai pas besoin de refaire toute l’expérience perceptive.<o:p></o:p>

    Je peux évoquer la perception globale totale de quelque chose à travers la perception de seulement une partie.<o:p></o:p>

    Le spectateur n’est pas conscient de ce processus qui l’amène à reconnaître un seul organe est touché dans la représentation d’image sur support plat, c’est la vue. Expérience visuelle.<o:p></o:p>

    Dans la représentation visuelle, je ne transpose pas d’odeur, etc.<o:p></o:p>

    Expérience visuel, peut reconnaître la matière, car elle a déjà connue.<o:p></o:p>

    La vue ne voit que des formes et des couleurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:line id=_x0000_s1028 style="Z-INDEX: 3; POSITION: absolute" to="477pt,2.5pt" from="-27pt,2.5pt"></v:line><o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    Illusion à GONBRICH à mise en perspective<o:p></o:p>

    1730à fresque en trompe l’œil dans une église.<o:p></o:p>

    Ce qui importe, c’est la perception, les représentation sont donc vu par individu avec le même instrument cognitif pour percevoir.<o:p></o:p>

    ARNHEIM à livre « la pensée visuelle »<o:p></o:p>

    Domaine de la psychologie, de la perception.<o:p></o:p>

    Fait partie d’un moment, la GESTALT qui signifie « forme »<o:p></o:p>

    Les changements consistent à dire que l’intelligence, la pensée guide la perception.<o:p></o:p>

    « On voit ce qu’on veut voir ». Ce que l’on a l’habitude de voir. A chaque fois, on REconnaît, selon schéma mental déjà acquis<o:p></o:p>

    Synthétise des éléments qui nous permet de reconnaître.<o:p></o:p>

    Pourquoi tant d’importance à la vision ?<o:p></o:p>

    Aristote dit : « sans représentation, l’activité intellectuelle est impossible ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On a des organes qui n’ont pas besoin de contact direct pour percevoir et d’autres oui.  Notre culture a privilégié la vue et la vue sur l’ouie.<o:p></o:p>

    [cours…]<o:p></o:p>

    Nous avons besoin que notre pensée soit ailleurs.<o:p></o:p>

    Nous pouvons absorber des informations sans en être conscient.<o:p></o:p>

    Nous faisons une sélection sur les perceptions qui nous arrive. Cette sélection est une marque de cette intelligence de la perception.<o:p></o:p>

    Le changement attire l’attention. Nous sommes dans un domaine analytique donc on sépare les organes de perception alors que dans la vue, la perception intelligente ne les sépare.<o:p></o:p>

    On a tendance à compléter la perception pour qu’elle corresponde à notre expérience réelle. Toutes ces fonctions sont un jeu dans la perception réel sont aussi un jeu dans la perception audiovisuelle.<o:p></o:p>

    Pourquoi la représentation de l’œuvre d’art, picturale etc, est-elle autant capable de nous impliquer. Elle évoque beaucoup d’autres aspects.<o:p></o:p>

    La vue a longtemps été considéré comme un médium pour la pensée, voir c’est synonyme de connaître, « tu as vu juste », cette primauté est donné dans beaucoup de culture, et voilà pourquoi la représentation par le médium de la vue.<o:p></o:p>

    Ensuite, récemment, va venir le son.<o:p></o:p>

    On peut se dire que n’importe quelle forme qu’elle prenne, la réalité virtuelle sera la représentation la plus réaliste et va renforcer un maximum la perception de la réalité.<o:p></o:p>

    La transposition est la base de la représentation.<o:p></o:p>

    Capacité d’abstraire par des traits minimal. Une reconnaissance possible. <o:p></o:p>

    On schématise beaucoup. Catégorie schématique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Naturellement, nous ne somme pas dans des représentations réaliste.<o:p></o:p>

    Ce qui compte c’est la représentation mentale qui suit après une représentation quelconque. <o:p></o:p>

    « Esprit pour raisonner, doit accomplir. Fonction : recueillir l’information et élaborer : ces deux fonctions sont inséparable.<o:p></o:p>

    Percevoir, c’est penser, c’est une opération d’intelligence. Les ingrédients de la perception sont cognitive.<o:p></o:p>

    Perception sensorielle, mémoire, penser, sont toutes les opérations mentales pour recevoir, élaborer l’information.<o:p></o:p>

    Opération mentale de la sphère cognitive.<o:p></o:p>

    Il n’y a pas de perception, que l’on absorbe de manière passive, nous faisons acte d’intelligence quand nous percevons.<o:p></o:p>

    Image mentale se construit en conséquence de perception mentale sans qu’il y est forcément perception visuelle.<o:p></o:p>

    Imagination : Capacité de faire des image sans stimulus visuel.<o:p></o:p>

    Image qui représente au delà de la perception a un espace très grand dans notre activité intellectuel dans notre imagination.<o:p></o:p>

    « De même pour le rêve. Quand on rêve, on a des images, des représentations mentales non construites suite à un stimulus visuel. Le rêve est un autre état de la conscience. »<o:p></o:p>

    Or, ces différentes représentations par images correspondent à différents état de relation au réel. Ou encore, à différents états de la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Glissement philosophique et théorique. On peut reconnaître une réalité, cad un état autre de conscience.<o:p></o:p>

    La représentation de la représentation mentale n’est pas quelque chose qui a un statut fort, fixe.<o:p></o:p>

    2vocation de toute autre connaissance va se condenser.<o:p></o:p>

    Quel est la typologique du statut idée ?<o:p></o:p>

    Quand on représente dans l’art, c’est une représentation par perception mentale et répond au stimulus artistiques.<o:p></o:p>

    Importance de la perception, acte intelligent.<o:p></o:p>

    Réception de l’œuvre est avant tout une perception intelligente.<o:p></o:p>

    La perception est un acte face à une représentation est de la même typologie face au réel. Mais nous savons que par le visuel seulement certaines caractéristiques passent.<o:p></o:p>

    Avec la représentation, illusion de la réalité.<o:p></o:p>

    On complète ce qui est incomplet. On ne voit qu’une partie des objets, car il y a toujours un point de vue du réel. Nous sommes dans une représentation encadrée.<o:p></o:p>

    Tout ce qui est dans ce cadre, on l’appelle dans le champs. On voit donc des objets représenté dans ce champs. On analyse le champs. Nous pouvons considéré qu’il y a un champs géométrique qui nous montre quelque chose de délimité, nous voyons ce qu’il y a sous les yeux de la perception visuel. Contenu différents champs. On rentre dans le champs, et on analyse son contenu.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce que hors champs ?<o:p></o:p>

    Dans le champs, il y a des choses perçues et des choses cachées que l’on imagine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On imagine le corps complet.<o:p></o:p>

    On complète intelligemment. C’est une véritable perception et non de l’imagination. Selon la manière dont le champs est composé, je peux avoir plus ou moins cette ouverture vers le hors champs. On choisit ou non de mettre des éléments dans le cadre, le champs.<o:p></o:p>

    Dans cette relation entre champs et hors champs, il y a des compositions ouvertes et formées. Plus elle est ouverte, plus je passe au hors champs.<o:p></o:p>

    Le hors champs est conçu à partir des éléments dans le champs.<o:p></o:p>

    Dans les images fixes, cette relation est fixe aussi. Alors qu’avec le film, cette relation change tout le temps.<o:p></o:p>

    Dans les conditions de réception de l’œuvre il y a des influences champs hors champs.<o:p></o:p>

    Le contexte dans lequel la mise en exposition est influé sur la représentation, mais ce n’est pas le hors champs.<o:p></o:p>

    Le contexte dans lequel se fait la perception n’est pas neutre. Les conditions de réception sont donc à analyser à chaque fois.<o:p></o:p>

    Il y a une manière pour recevoir une perception visuelle, concerne la lumière. Celle-ci forme, donne des couleurs aux objets et le jeu est complexe car on l’a dans la représentation car elle est soumise à ce besoin de lumière. Nous voyons les formes par différences.<o:p></o:p>

    Pour voir, il faut aussi un minimum de deux éléments pour qu’il y est perception de la forme, il faut qu’elle soit délinée, qu’elle se détache d’autres formes représenté, qui se détache d’un fond.<o:p></o:p>

    Relation forme et fond, obligatoire.<o:p></o:p>

    Ces éléments de la représentation n’ont pas qu’un sens, chacun pour soi, mais aussi de la relation qui s’instaure entre eux.<o:p></o:p>

    Tout cela à avoir avec l’espace. On pourrait penser que cela n’a pas de rapport avec le temps mais c’est faux. Il y a un rapport de l’espace avec le temps.<o:p></o:p>

    Quand on parle de perception visuel, nous sommes beaucoup plus en contact avec l’espace. La dimension temporelle est suggérée par ce qui est dans le corps, mais dans les conditions de réception, nous sommes dans le réel et là, le temps existe forcément. On a donc besoin d’un temps pour sa réception.<o:p></o:p>

    On a un temps de lecture quand on regarde un tableau chez soi qui est dirigé par le temps que l’on veut. Dans un musée, le temps de lecture n’est plus de ma volonté mais aussi celle du musée.<o:p></o:p>

    Le média de représentation.<o:p></o:p>

    L’image fixe en elle même ne réclame pas un temps de lecture qui lui est propre.<o:p></o:p>

    Chacune des représentations contient une puissance, un temps de perception qui bien sûr va dépendre de la rencontre avec le percepteur mais qui est déjà contenu dans le représenté.<o:p></o:p>

    Tout dépend de la typologie de l’œuvre.<o:p></o:p>

    Lecture d’une image n’est pas linéaire, contrairement au livre. On est attiré par ce qui fait la différence.<o:p></o:p>

    Tout ce qui est monotone est perçue vite. Le spectateur va être attirée par ce qui appelle à sa perception intelligente.<o:p></o:p>

    A une époque, première moitié du XIXème, une autre forme de représentation est inventé. Les représentations mécaniques.<o:p></o:p>

    La photographie est la première de ces typologies qui apparaissent.<o:p></o:p>

    Révolution majeure, un point qui délimite l’avant de l’après.<o:p></o:p>

    Derrière tout appareil, il y a des hommes.<o:p></o:p>

    Représentation par image, la vie est toujours action.<o:p></o:p>

    Tout l’ensemble est en jeu dans la création.  Or, la mécanique va avec la photo, développer cette dimension du regard. Le geste de la main est réduit par rapport à l’importance qu’elle avait auparavant. Permet de développer la puissance de certains organes au dehors du corps.<o:p></o:p>

    Par rapport à l’œil va développer techniques qui rend plus puissant.<o:p></o:p>

    Relation entre média de représentation et média réel.
    R.BARTHES souligne que pour la première fois, représentation par image change complètement entre représentation et référant réel.<o:p></o:p>

    Pour lui, cet aspect est le plus important de ce nouveau média. Chance car cette mécanique a besoin du référant réel pour représenter de la présence. Sans ça, pas de représentation.<o:p></o:p>

    Avant, peintre pouvait avoir modèle devant mais sans aussi. Liberté énorme. C’est à lui de décider s’il veut représenter avec beaucoup de vraisemblance avec référant réel. Mais l’appareil a besoin de réel, et cette condition va certifier le réel, avec moyen de mécanique de représentation, on certifie existence du référant.<o:p></o:p>

    RB : « L’essence de la photo est de ratifier ce qu’elle représente. Cette certitude, aucun écrit ne peut me la donner ».<o:p></o:p>

    Dans photo, le pouvoir d’authentification prime sur le pouvoir de représentation. Avec ciné d’aujourd’hui, on peur authentification. Aujourd’hui, on a la possibilité de reconstituer des personnes et de les faire percevoir comme ils étaient réel.<o:p></o:p>

    On va dans la réalité virtuelle. On est en train de changer de nouveau le statut d’authentification, avec infographie.<o:p></o:p>

    Il y aura eu dans une époque, ce que RB dit, au lieu de l’invention de la photo à maintenant. Mais dès que l’on passe dans l’infographie, on repasse au mode de représentation de la peinture. On peut imaginer que tous le genre de représentation animé ne suive pas forcément le statut qu’il y avait en peinture. Certaines représentations voudront garder ce statut d’authentification.<o:p></o:p>

    Ex : en documentaire veut certifier le réel. Les informations.<o:p></o:p>

    Photo a été inventé en développement artistique. On cherche un nouveau moyen de représentation artistique. Ce qui n’est pas le cas de l’innée qui est poussé par la science.<o:p></o:p>

    Photo va immédiatement concurrencer la peinture. La présence de ce nouveau média va changer.<o:p></o:p>

    « Tout nouveau média hérite de quelque chose du média précédent, on le transforme, et en même temps son existence va influencer le média précédent ».<o:p></o:p>

    Jusque là, le portrait été réservé au classe sociale, élevée. Donc, la représentation sociale.<o:p></o:p>

    Moyen photographique va démocratiser l’image sociale.<o:p></o:p>

    La peinture perd cette fonction. Etant privé de cette fonction, elle est libéré de celle-ci. Elle n’en a plus besoin, plus de représentation réaliste.<o:p></o:p>

    Elle se voit ouvrir une nouvelle perspective. <o:p></o:p>

    Individu, artiste est apparemment seul référant de sa créativité.<o:p></o:p>

    <v:line id=_x0000_s1030 style="Z-INDEX: 5; POSITION: absolute" to="486pt,8.7pt" from="-18pt,8.7pt"></v:line><o:p> </o:p>


    Photo à première révolution mécanique artistique de l’image<o:p></o:p>

    Cinématographe à scientifique<o:p></o:p>

    Etude du mouvement qui pousse à inventer des techniques et des machines à partir de la photo pour créer le cinématographe<o:p></o:p>

    Succession à grande vitesse de photographies àillusion du mouvement. Illusion donnée par une succession d’images, de photogrammes.<o:p></o:p>

    Cinéma premier moyen de représentation capable de reproduire le mouvement.<o:p></o:p>

    R.Barthes : temps photographique associé à la mort, quelque chose qui n’est plus.<o:p></o:p>

    Cinéma à c’est l’illusion de la vie. Cinéma vu comme un temps présent. Oui mais ce n’est pas réalité.<o:p></o:p>

    Temps imposé par le cinéaste.<o:p></o:p>

    Cinéma fiction à mode dominant<o:p></o:p>

    TR : temps réel<o:p></o:p>

    TF temps filmique<o:p></o:p>

    Le standard : 24/25 images par seconde<o:p></o:p>

    Ralentire le nombre d’images par seconde pour s’appuyer plus sur les détails , et faire un effet de style.<o:p></o:p>

    Notre œil n’est pas capable de déceler les modifications trop lentes (ex : fleur qui s’ouvre) ou trop rapides<o:p></o:p>

    Indice de réalité et différents degrés de cet indice. L’indice de réalité de mouvement au cinéma est très élevé. <o:p></o:p>

    Vision cinématographique, spectacle en salle. Antécédent dans la représentation à le théâtre.<o:p></o:p>

    Salle cinéma : les spectateurs vont s’oublier. Oublier la condition réelle, qui est en train de vivre. Transfert de sa propre conscience qui nous projette dans l’écran.<o:p></o:p>

    Conventions langagières du langage écrit mais aussi cinématographique.<o:p></o:p>

    Condition du spectateur de cinéma est aidé par cette condition physique. <o:p></o:p>

    Identification : première identification est celle de la caméra. Car on ne la voit pas quand on regarde le film. <o:p></o:p>

    Identification qui provoque une adhésion émotionnelle très forte.<o:p></o:p>

    Cadrage à on choisit un point de vue du réel.
    Raccords de plan entre chaque plan.<o:p></o:p>

    On donne du sens en ordonnant les images.<o:p></o:p>

    Griffith et Ensenstein à deux grands réalisateurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:line id=_x0000_s1031 style="Z-INDEX: 6; POSITION: absolute" to="495pt,-9pt" from="-9pt,-9pt"></v:line>L’homme à la caméra 1929<o:p></o:p>

    DZIGA VERTOV à russe à père vidéo documentaire.<o:p></o:p>

    Concept diégèse : tout ce qui appartient à l’homme va compter au monde préposé par le film.<o:p></o:p>

    Au niveau signification, film (reproduction, art, langage) opère au moins dans trois niveaux : <o:p></o:p>

    1-l’analogie (photographique) représente quelque chose que l’on percoit.<o:p></o:p>

    2- la signification qui vient de la diégèse (caméra, etc)<o:p></o:p>

    3-Par ses éléments propre de son langage : rythme des images, montage.<o:p></o:p>

    Ciné réaliste, narration réaliste, cherche à documenter le réel. <o:p></o:p>

    VERTOV met un seul acteur qui est symbole du film et fils conducteur.<o:p></o:p>

    Film de VERTOV film sur le voir, vision, capacité de voir par nouveau média . Hommage aux transformations de l’œil et bien sûr dans le contexte de l’époque, le cinéma en URSS est percu par Lenine comme un art majeur. Importance du ciné pour la culture, éducation de masse, moyen de communication de masse.<o:p></o:p>

    Ce qui peut être fait d’une manière seulement par cinéma muet : expression la plus pure du cinéma par montage image.<o:p></o:p>

    Image sans son donne une plus grande liberté de s’agencer ensemble.<o:p></o:p>

    VARTOV créé dans ce style.<o:p></o:p>

    Il s’agit toujours de réalité (ex : homme à la caméra : petit morceau de réel qui filme) En montrant en même temps comment œil caméra peut nous montrer différemment les choses : hommage à la caméra.<o:p></o:p>

    Discours sur le cinéma de VARTOV : CINEMA VERITE<o:p></o:p>

    Jean Rouge ( ?) Réactualise cinéma vérité<o:p></o:p>

    A partir de la représentation du réel, on peut faire surgir la vérité sur réel.<o:p></o:p>

    Mise en scène opère dans cinéma à plusieurs niveaux.<o:p></o:p>

    1-Est d’abord la théatralité (cinéfiction)<o:p></o:p>

    Cinéaste documentaire peut se passer de ce niveau là de mise en scène.<o:p></o:p>

    2-Langage, manière de signifier à travers montage image et son.<o:p></o:p>

    Aucun film ne peut se passer de ce niveau là, niveau construction filmique.<o:p></o:p>

    LE PASSAGE AU SON<o:p></o:p>

    La représentation du son dans le sens technique de la trace.<o:p></o:p>

    Est inventé appareil mécanique de reproduction du son (phonographe). Mais le cinéma qui est né muet a créé son langage autour de l’image, cinéma en tant qu’art et industrie résiste à appliquer à son art ces nouvelles inventions qui lui permettraient d’associer image et son.<o:p></o:p>

    Plusieurs raisons :<o:p></o:p>

    àexpression artistique : selon cette approche, cinéma est avant tou un art. Un art de narration par image.<o:p></o:p>

    Communiquer de manière universelle, car langage image n’a pas de barrière linguistique qui empêche communication entre homme de différents pays, donc cinéma est un art et un moyen de communication.<o:p></o:p>

    Plus possible du moment que son s’associe à l’image.<o:p></o:p>

    Le son en tant que parole arrive avec sa propre signification. Langage parlé le plus puissant des moyens de communication.<o:p></o:p>

    C’est moins le son en tant que parole qui dérange.<o:p></o:p>

    3catégories :         -bruit<o:p></o:p>

                                -parole<o:p></o:p>

                                -musique<o:p></o:p>

    Les sons qui peuvent être représenté sont ces trois catégories. <o:p></o:p>

    Le bruit apporte le réalisme, donc il va apporter plus de réalisme au cinéma.<o:p></o:p>

    Le cinéma ne veut pas avoir de son, donc on parle de « mort du cinéma »<o:p></o:p>

    Grande résistance de tout ce courant de cinéma sonore.<o:p></o:p>

    Art est représentation. Art est une transfiguration du réel. Il doit interprété.<o:p></o:p>

    Cinéma est en danger car trop réel. Réalité elle même n’est pas de l’art. Le grand succès du sonore est qu’il amène plus de réalisme.<o:p></o:p>

    Musique : héritage du cinéma muet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La musique devait couvrir le bruit du projecteur dans la salle.  C’était de la musique d’accompagnement, de fond et toujours là, pas dans la diégèse du film. Ne fait pas parti de l’univers dans sa représentation.<o:p></o:p>

    Musique autre univers de représentation, moyen de communication très puissant aussi.
    Chaque personne n’écoute pas la musique de la même manière.<o:p></o:p>

    Très imprudent pour utiliser une musique fortement chargé de signification.<o:p></o:p>

    Prendre en compte la perception.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce qu’un son ? C’est un immatériel mais donne indice de la matière (quelque chose a du produire ce son).<o:p></o:p>

    Le son se développe sur dimension du temps.
    A notre époque, nous écoutons le son à travers la reproduction, de second niveau, nous n’écoutons pas le son à sa source naturelle.<o:p></o:p>

    Dans représentation du son au ciné, ce qui importe c’est Qu’est-ce qu’un son ? C’est un immatériel mais donne indice de la matière (quelque chose a du produire ce son).<o:p></o:p>

    Le son se développe sur dimension du temps.
    A notre époque, nous écoutons le son à travers la reproduction, de second niveau, nous n’écoutons pas le son à sa source naturelle.<o:p></o:p>

    Dans représentation du son au ciné, ce qui importe c’est la relation entre image et son.<o:p></o:p>

    Nous n’avons pas de représentation visuel et audiovisuel dissocie mais ensemble. On ne peut pas dans AUDIO/VISUEL, on ne peut plus dire qu’image porteuse d’un signe, toute seule.<o:p></o:p>

    Association des deux créé une nouvelle signification.<o:p></o:p>

    Ciné : source représentation à l’image. Le son fait parti de l’univers diégétique. Quand la source sonore n’est pas représenté à l’image, l’analyse du son se complique.<o:p></o:p>

    On peut avoir la source caché dans le champs et le spectateur le sait.<o:p></o:p>

    Hors champs sonore n’est pas considéré comme hors champs visuel, car le son est toujours entendu. Ce qui devient hors champs c’est la source. Le hors champs sonore veut dire que l’on considère que la source est hors champs.<o:p></o:p>

    Le son est un grand indicateur de l’espace et en ciné devient un grand indice de la perception hors champs.<o:p></o:p>

    Arrivée du son dans les années 20.<o:p></o:p>

    Acteurs cinéma muet pas forcément pour ciné parlant. Ce sont des acteurs du visuel mais pas du sonore.<o:p></o:p>

    Opposant : Chaplin, les acteurs, complication avec appareils volumineux, sonore.<o:p></o:p>

    Pour éviter problème de son direct avec défaut dans cinéma fiction, on fait le son à part et après il y a un travail de post synchronisation.<o:p></o:p>

    Prise de son dans documentaire est direct.<o:p></o:p>

    Appareil devient de plus en plus léger, donc autre manière de réaliser.<o:p></o:p>

    Musique d’accompagnement conservé.<o:p></o:p>

    Voix off très utilisé dans documentaire. En fonction des commentaires, intervient fortement dans signification.<o:p></o:p>

    Idée que la voix off doit être neutre est un style très précis.<o:p></o:p>

    Sémiologie du cinéma.
    Christian Metz. Psychologie, perception filmique pour essayer de mettre ordre dans les différents éléments qui sont là pour la signification.<o:p></o:p>

    On pourrait penser qu’il y a deux groupes de significations, image et son et qui ont différents statut : indice de réel, proximité de représentation entre ce qui est représenté et objet à l’origine de la représentation réel.<o:p></o:p>

    Cette bipartition n’est pas ce qui compte réellement. On a illusion de corporalité, de la profondeur grâce à notre perception. On parle de transposition partielle.<o:p></o:p>

    Le son est reproduit au cinéma car il y a représentation total de tous les éléments.<o:p></o:p>

    Un son que l’on écoute directement est composé de timbre, de ton, ce même son on l’enregistre et on le reproduit, on ne peut pas dire que le son copié est pareil que le son original.<o:p></o:p>

    Toutes ses qualités sont reproduites. Dans ce sens qu’il parle de reproduction complète mais n’est pas pour autant copie parfaite du son réel.
    Reproduction incomplète mais n’est pas pour autant copie parfaite du son réel. Reproduction incomplète et duplication intégrale.<o:p></o:p>

    Le mouvement visuel et l’ensemble des données quotidiennes vont ensemble, car ils sont en duplication intégrale.<o:p></o:p>

    <v:line id=_x0000_s1029 style="Z-INDEX: 4; POSITION: absolute" to="495pt,14.1pt" from="-9pt,14.1pt"></v:line><o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


    Dans le cinéma documentaire, deux niveaux de mise en scène.<o:p></o:p>

    Flaherty à réel, mise en scène théâtrale, acteur ou pas peut faire jouer leurs propre rôles à des gens<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vertov à Montage mise en scène obligatoire<o:p></o:p>

    Choix de plan, cadrage, montage = langage cinméatographique<o:p></o:p>

    Vertov : cinéma vérité<o:p></o:p>

    Jean Rauch même méthode que Flaherty : s’appelle  méthode flaherty à cinéma éthnologue mais pas vraiment ethnologue juste c’est la manière de le faire : contact les gens qu’ils filment ex : Nanauck<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jean Rouch : ethnologue et cinéaste<o:p></o:p>

    Manière réaliste de filmer et monter et en plus le cinéma vérité de Vertov mais différent quand même.<o:p></o:p>

    Il pense, la caméra dans le réel a coté des gens, peut agire comme un catalyseur qui provoque des situations et peut faire surgir des moments de vérité à cinéma direct<o:p></o:p>

    Approche de près les gens, donne la parole aux gens, cinéaste moins présent<o:p></o:p>

    -évolution technique du son à prise de son relier par un câble (pas le même support)synchronisé<o:p></o:p>

    -caméra moins lourdre = + de mobilité<o:p></o:p>

    Après guerre<o:p></o:p>

    Séparation prise de vue et prise de son pas le même support à magnéto son et image en même temps<o:p></o:p>

    Rauch à documentaire surtout africain caméra participante, participe au réel profilmiqueà peut faire surgir des expressions qui ne se serait pas produit sans la caméra, mais elles sont vraie à provoque la réalité et la vérité<o:p></o:p>

    Cinéma d’observation à Deacock Richard= respectueux du réel =  plus observé, moins participé<o:p></o:p>

    Caméra pas protagoniste à change la manière de monter, communiquer aux spectateurs montre pas la personnalité du cinéaste mais on la distingue un peu quand même.<o:p></o:p>

    Documentaire à voix off à commentaire<o:p></o:p>

    Deacock à pas de commentaire<o:p></o:p>

    Image et parole des acteurs directe, émotion<o:p></o:p>

    Rauch à fait commentaire mais attention il y a un danger<o:p></o:p>

    Il faut faire un choix très spécifique du type de commentaire car ne donne pas le même résultat.<o:p></o:p>

    Manière personnalisé<o:p></o:p>

    Il est conscient que le commentaire donne une interprétation très forte des images. Contradiction et paradoxe de Rouch est conscient du Danger mais le fait  quand même<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vidéo<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -le commentaire n’est pas l’artifice de la fiction<o:p></o:p>

    Homme à la caméra : pas de continuité spatial, la caméra rythme, fragment de la réalité rapprocher par le montage<o:p></o:p>

    Caméra : œil + perfectionné que l’œil humain<o:p></o:p>

    Année 60 : cinéma véritéà cinéma direct<o:p></o:p>

    Le commentaire agit sur les images peut donner un point de vue plus ou un point de vue moins<o:p></o:p>

    Ex : Lettre de Sibérie<o:p></o:p>

    Voix off élément qu’on met en scène.<o:p></o:p>

    Terre d’Espagne 1937 Bunuel<o:p></o:p>

    Témoignage






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