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Aspects Particuliers de la communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Mr Geffroy<o:p></o:p>
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28/09/05<o:p></o:p>
Partiel :<o:p></o:p>
- Eviter autant que possible le Hors Sujet (2/20 !)<o:p></o:p>
- Le sujet comporte plusieurs séquences. Diviser lénoncé, de sorte à ce que chaque séquence comporte une partie de lidée > permet la construction dun plan (impératif) et des articulations logiques entre les parties.<o:p></o:p>
- Oublier les mots et les phrases du cours, employer des mots personnels, même si on a limpression que notre expression est moins bonne que celle du professeur.<o:p></o:p>
- Pas de « copie mosaïque » dans lesquelles sont juxtaposées des fragments de textes appris par cur : cest ce qui arrive quand on na pas de plan. <o:p></o:p>
- Ne pas ressortir le cours.<o:p></o:p>
- Ne pas rendre de Brouillons et pas de fin de devoirs à la va-vite !<o:p></o:p>
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LINCONSCIENT<o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
Lecture de Julia Kristera, extrait de « étrangers à nous même ».<o:p></o:p>
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Nous avons chacun en nous un « étranger » qui sommeille. Une fois réveillé, on comprend combien il est familier, combien il a su se travestir (dans le temps, la forme, le sexe, le nom).<o:p></o:p>
Cet étranger ne manque jamais de signaler sa présence en nous faisant faire des choses incroyables. Il nest pas locataire quen nous, il peut loger en dautres, son territoire est le territoire des mots. Il sait jouer avec ces mots.<o:p></o:p>
Les échanges de sons et de regards sont des moments de communication particuliers, mais quand on échange des mots, on essaie de mettre la puce à loreille : de faire deviner limplicite à linterlocuteur, et cest là que létranger sait faire son jeu.<o:p></o:p>
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A moins de se boucher les oreilles telles les bonnes surs on ne peut pas échapper à cette « puce ».<o:p></o:p>
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Origine de « la puce à loreille » <o:p></o:p>
- <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Fontaine">La Fontaine</st1:PersonName> : « fille qui pense à son amant absent, toute la nuit dit-on, a la puce à loreille ». Cest un tic des « démangeaisons amoureuses ».<o:p></o:p>
- 1546 : Rabelais évoque le moment où panurge se fixe o loreille droite un anneau où est fixé un chaton et dit : « jai puce en loreille, je me veux marié ». La puce à loreille a donc toujours eu une connotation sexuelle à travers les âges.<o:p></o:p>
- Versailles, à lépoque des « orgies » dans les cours dEurope, on capture un morpion e la belle et on le met dans un chaton en médaillon.<o:p></o:p>
Et notre étranger a un rapport indéniable avec notre vie sexuelle, ce qui nous motive cest de vouloir savoir, « ça voir » pourquoi lautre na pas la même chose que nous entre les jambes (cest là la première puce à loreille)<o:p></o:p>
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Loreille <o:p></o:p>
Depuis longtemps, loreille a toujours été comparée au coquillage concha veneris (loreille de vénus) , doù le rapport évident entre oreille et sexe. Cf Lucras (98-55av JC) : ce coquillage était utilisé pour fabriquer une teinture naturelle, <st1:PersonName ProductID="la Pourpre">la Pourpre</st1:PersonName> (rouge sang), cest la couleur sui marquera la royauté.<o:p></o:p>
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Avec cette puce à loreille on voit que les mots nont aucune innocence. <o:p></o:p>
De nos histoires singulières, létranger sait se faire son chemin, jusquà notre prénom car chaque prénom à une histoire que létranger connaît. Et sil ne chemine pas parmi les mots, létranger parcours dautres voies, ainsi sans savoir pourquoi notre corps réagit. :<o:p></o:p>
Ce qui nest pas dans les mots se dira par les mots, et le corps dans son expression est particulièrement violent. <o:p></o:p>
Cet étranger nous est tout puissant, il peut décider de notre mort sociale, cet étranger cest LINCONSCIENT (notion, concept dont la découverte se fait à la fin du 19ème).<o:p></o:p>
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Lhypothèse de linconscient par Sigmund FREUD naît à Vienne. Cest la période de Sissi qui règne sur un empire étrange et un mari qui lui permet tout. Elle napparaît que peu et ne se laisse pas toucher à peau nue.<o:p></o:p>
Elizabeth dAutriche passe sa vie à voyager avec le même rituel : bagages + chevaux + domestiques + ne boit que du lait elle meurt au cours de ces voyages dune balle adressée à lempereur. On trouvera après sa mort une collection cachée des plus belles filles des cours dEurope : une passion inavouée. Puis on vit alors des jeunes femmes en pleine santé tomber dans les pommes au milieu de bals, en crise dhystérie.<o:p></o:p>
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En 1985 ; Freud publie un ouvrage avec un collègue médecin : « étude sur lhystérie », définie comme Maladie de la femme et maladie du 18ème. Mais aujourdhui les statistiques sont claires : 3/5 hystériques sont des hommes.<o:p></o:p>
Et cest grâce à lhystérie que Freud va découvrir lexistence et le rôle de linconscient dans la façon quil a de structurer nos communications.<o:p></o:p>
Cest aussi grâce à lhystérie que Freud découvrir la méthode par la parole : <st1:PersonName ProductID="la Psychanalyse">la Psychanalyse</st1:PersonName> !<o:p></o:p>
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En 1923, Freud apprend son cancer de la mâchoire, ironie pour celui qui a inventé la cure par la parole. Il supportera la douleur et son « monstre » (prothèse buccale en fer) jusquà sa mort en 1939.<o:p></o:p>
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Lhystérique ne passe jamais inaperçu. Souvent il/elle est étonnement beau et sait séduire ; mais il a une devise :<o:p></o:p>
« noli me tangere » « ne me touche pas » (citation de Jesus)<o:p></o:p>
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Viatique du jour (phrase avec laquelle on sen va, paquetage pour le voyage vers le monde des morts) : quel est le premier Extra terrestre de lhomme ? <st1:PersonName ProductID="la Femme.">la Femme.</st1:PersonName><o:p></o:p>
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05/10/05<o:p></o:p>
Lorsque linconscient surgit, il vient installer dans la vie quotidienne une différence. On peut tous un jour « péter les plombs », cela signifie quon a tous en nous une « folie ordinaire ».<o:p></o:p>
Et cette folie peut faire basculer les choses à tout moment.<o:p></o:p>
Linconscient, lui, vient nous visiter pendant le sommeil.<o:p></o:p>
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Daniel Cardin et Tony Lainé (deux psychiatres & psychanalystes) ont travaillé avec courage sur le thème de linconscient. Ils ont pu conclure, entre autres, que les « fous » possédaient une certaine Lucidité, parfois incroyable de justesse (Cf « la raison du plus fou » de Cardin et Lainé).<o:p></o:p>
Etre conscient de cette lucidité qui est la leur nous permettra de les voir différemment.<o:p></o:p>
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De la même manière « psychopathologie de la vie quotidienne », de Freud (à lire !!!), traite des moments simples de la vie quotidienne, des indices qui témoignent de notre inconscient.<o:p></o:p>
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Quel est le premier extra terrestre de lhomme ? Cest <st1:PersonName ProductID="la Femme.">la Femme.</st1:PersonName><o:p></o:p>
La première femme dAdam, Lilith, avait un sexe sur le front, elle couchait avec ses fils puis les tuait. Cétait une « amante religieuse ».<o:p></o:p>
Aucun autre être na créé autant de fantasmes que <st1:PersonName ProductID="la Femme">la Femme</st1:PersonName>, jusquaux Vamps des 50s à Lara Croft, Lilith représente la beauté des femmes, la beauté du Diable. Ainsi, au moyen âge, une femme trop belle était jugée suspecte.<o:p></o:p>
Dans tous les médias se crée limage de la femme prédatrice : une chevelure longue et une pléïade dartifices qui font de <st1:PersonName ProductID="la Femme">la Femme</st1:PersonName> un félin.<o:p></o:p>
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Lhomme a depuis le début créé 3 archétypes de femmes : <st1:PersonName ProductID="la M│re">la Mère</st1:PersonName>, <st1:PersonName ProductID="la Vierge">la Vierge</st1:PersonName>, <st1:PersonName ProductID="la Putain. Ce"><st1:PersonName ProductID="la Putain.">la Putain.</st1:PersonName> Ce</st1:PersonName> sont nos propres fantasmes mis en scènes.<o:p></o:p>
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12/10/05<o:p></o:p>
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LINCONSCIENT ET LE PRENOM<o:p></o:p>
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Lecture de « lenfant de sable » (collection Point)<o:p></o:p>
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Dans le désir et lattente de nos parents, de leurs rêves, de la famille, on attend un enfant.<o:p></o:p>
Lenfant ne naît pas toujours où et quand il le faut.<o:p></o:p>
Quoiquil en soit, il restera des traces traces de lattente dune fille plutôt quun garçon, de la rupture des parents, de lenfant censé réparer un couple, etc.<o:p></o:p>
Linconscient familial est un moyen de laisser des inscriptions, des traces qui ressurgiront plus tard.<o:p></o:p>
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Principal lieu dinscription de cet inconscient : Le Prénom.<o:p></o:p>
Pour les raisons vues ci-dessus, un prénom peut être très chargé (attention aux prénoms à double sens : Dominique, Emmanuelle ). Un autre cas est celui de lenfant qui naît après la mort de son grand frère ou grande sur :<o:p></o:p>
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Linconscient dans le prénom dun homme : Van Gogh<o:p></o:p>
Cest le cas de Vincent Van Gog, dont la mère avait accouché dun petit Vincent Willem VG un an avant la naissance du VVG que nous connaissons. De plus ses parents lamenaient souvent rendre hommage à son grand frère quil ne connut pas, sur sa tombe. Autre traumatisme : la mort du petit frère de VVG en 1900, il lui reste alors un grand frère : Théo. <o:p></o:p>
Tous deux vont alors grandir dans laustérité patriarcale. Puis VVG va tomber amoureux dune prostituée, déjà, enceinte à sa rencontre, et qui mourra en donnant naissance à cet enfant.<o:p></o:p>
Jusquà sa propre mort, le père de VVG lui fera la morale quand à sa liaison avec une putain il lui dira : « tu massassines ».<o:p></o:p>
Puis un jour de Noël, où Théo vient dannoncer ses fiançailles, VVG envoie ce message à son frère : « ne me cherchez pas, le parricide quitte la maison » et ce me même jour, il se coupe loreille. Il dépose loreille dans un linge et le donne à Rachel (Virginie de son vrai nom), une prostituée de sa rue. Sur son mur, écrit en lettre de sang, on pourra lire « je suis le St espritr, je suis un sain desprit ». VVG enverra la note de blanchisserie à son frère « payer pour laver ce linge tâché de sang, 12,50F ».<o:p></o:p>
Suite à sa mutilation, VVG luttera 6 jours contre la mort avant de succomber. A sa mort, Théo devient un vieillard, perd ses fonctions motrices et doit rentrer en maison spécialisée, la maison Willem.<o:p></o:p>
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→ Hypothèse de la source de la folie lucide de VVG : Vincent a toujours porté en lui une culpabilité inconsciente, comme sil avait pris la place dun mort.<o:p></o:p>
Loreille que VVG sest taillée peut être assimilée à un ftus, un enfant dont il se serait lui-même accouché, ou plutôt délivré.<o:p></o:p>
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Au même titre, Salvador Dali a perdu son frère jumeau à la naissance.<o:p></o:p>
Mais tous ces personnages (Sissi, VVG, le « noli me tangere », etc.) peuvent être liés.<o:p></o:p>
Au cours de notre vie, nous vivons de multiples expériences et émotions, parmi lesquelles certaines sont agréables, indifférentes ou alors trop difficiles à supporter.<o:p></o:p>
Ces expériences difficiles vont être rangées en nous même, dans un dépôt secret. Ce lieu secret contient nos expériences, et celles qui nous ont été transmises, des choses qui ne nous appartiennent pas, mais dont nous sommes les porteurs : ce lieu cest linconscient<o:p></o:p>
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A ce propos, Freud a distingué :<o:p></o:p>
►Le MOI : lieu où se négocie notre conscience<o:p></o:p>
►Le ça : lieu de dépôt caché<o:p></o:p>
►Le SURMOI : là où on trouve règles, normes & contraintes qui nous font nous intégrer à la vie collective.<o:p></o:p>
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Il y a un surmoi archaïque ; qui puise dans une certaine partie de nous, au plus profond de linconscient qui est un chaos indescriptible : une masse de réactions, sensations, pensées <o:p></o:p>
Enter le « ça » et le surmoi se trouvent des filtres, censés amortir les choses, mais qui savèrent parfois inutiles, tant les chocs sont violents et destructeurs : on parle alors de traumatisme psychique.<o:p></o:p>
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Un traumatisme psychique est la destruction de ce système de défense, sa dissolution > cest là quon risque de laisser le passage libre à la folie.<o:p></o:p>
On a beau dire « ça se tasse », tout fini par faire surface un jour.<o:p></o:p>
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Comment définir linconscient ???<o:p></o:p>
Linconscient se sert de tous les moyens et toutes les ruses, alors comment le définir ?<o:p></o:p>
« Linconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc, ou occupé par un mensonge. Cest le chapitre censuré, mais la vérité peut être retrouvée, le plus souvent déjà parce quelle est écrite ailleurs »<o:p></o:p>
Jacques Lacan « écrits 1 » - page 136<o:p></o:p>
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Selon Lacan, les premiers lieux dinscription des traces de linconscient (laisser des traces cest communiquer et laisser des signes de son passage) sont les monuments, c'est-à-dire le corps. Certains écrivent même sur leur corps pour retrouver ces traces, considérant quune maladie peut être une écriture.<o:p></o:p>
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Exemple de la posture voûtée : le « centre du père », inscription dans notre squelette de lemprise et de la domination de lautorité ; la peur fait que le sternum est rentré pour garder toutes les émotions à lintérieur (sternum = partie du corps où on pose dinstinct la main pour rassurer un enfant).<o:p></o:p>
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Mon corps, comme moi, a une mémoire, et un jour il raconte ses propres souvenirs.<o:p></o:p>
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19/10/05<o:p></o:p>
<st1:PersonName ProductID="LA MEMOIRE DU"><st1:PersonName ProductID="LA MEMOIRE">LA MEMOIRE</st1:PersonName> DU</st1:PersonName> CORPS<o:p></o:p>
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Lecture : « le petit donneur doffrandes ».<o:p></o:p>
Il y a des manières pour le corps de dire des vérités surprenantes<o:p></o:p>
Ex : des 70s aux 90s on a découvert 2 choses dans le « bien être fitness ».<o:p></o:p>
A lépoque la chose importante nétait pas davoir des tablettes de chocolat mais de découvrir son corps.<o:p></o:p>
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1ère chose : la nudité en tant que délivrance du corps<o:p></o:p>
2ème chose : on découvre les vertus de la groupalité. Il y eut les « sex-groups » (mis en groupe, on doit éviter de témoigner toutes émotions, y compris lérection) ; les « massages californiens » ; la « gesthal thérapie ».<o:p></o:p>
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Lhistoire de mr Geffroy :<o:p></o:p>
- un homme invité à participer à un groupe de psychodrame<o:p></o:p>
- pris de crises dasthme à la simple vue dun homme et dune femme dans la position où, enfant, lui est sa cousine furent surpris par son père alors que sa cousine lui montrait son sexe. A cet instant son père lui dit : « tu es un cochon ! » et lui répèteras toute son enfance, ce qui a déclenché ses crises dasthmes.<o:p></o:p>
- pendant la thérapie de groupe, allongé sur le dos, il sest mis à hurler jusquà ce que la responsable appelle un docteur.<o:p></o:p>
- puis un participant au groupe, ayant compris le problème, sest avancé et a mimé le geste du coupage du cordon ombilical. A cet instant, lhomme sest mis à pousser des cris de nourrissons.<o:p></o:p>
- après visionnage de la vidéo du groupe de thérapie, lhomme ne se souvenait même pas avoir fait cela.<o:p></o:p>
> On est dans le cas du Psychodrame de naissance, mais cet homme ne savait rien du tout sur sa naissance. Le corps lui en a gardé un souvenir, on a su que sa naissance avait faillit causer la mort de sa mère et de lui-même.<o:p></o:p>
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Ces inscriptions dans notre monument quest notre corps peuvent conserver des épisodes complètement oubliés. Le plus souvent ce sont les SONS, qui viennent rappeler des bruits qui réveillent chez ladulte de tels souvenirs. <o:p></o:p>
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IL NY A DE REALITES QUE CELLE QUE LON VIT PERSONELLEMENT : la réalité dun parent trop attentionné nest pas celle de lenfant, le lieu dinscription moyen est mon corps, un monde de sensation et vibrations. Mais il ne suffit pas simplement de relever ces signes.<o:p></o:p>
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Histoire n°2.<o:p></o:p>
Un couple, ayant perdu leur premier enfant : une fille décédée par mort subite du nourrisson. Puis ils ont eu 2 garçons et une petite fille.<o:p></o:p>
Cette dernière manquait de mourir avec des crises (yeux révulsés ; teint blanc ; etc) à chaque contrariété (dispute avec son frère pour un jouet par exemple). <o:p></o:p>
Mais cet enfant navait pas un regard denfant, son regard flottait. Son père, la croyant épileptique, disait : elle na rien.<o:p></o:p>
Mais cest parents ne lui avaient jamais expliqué pourquoi une bougie brûle toujours chez eux à coté du portrait dun enfant, pourquoi ce portait est dans un médaillon et dans leur chambre, pourquoi les lapsus, pourquoi elle porte un prénom en A comme sa défunte sur.<o:p></o:p>
Il apparut aussi que la mère portait une lourde culpabilité pour la mort de sa fille. Il a fallu une mise au point et que la mère dise « je sais que tu sais ce qui sest passé, on arrête là ! ». De cet instant la jeune file a arrêté ces crises.<o:p></o:p>
Elle portait en elle la mort de sa grande sur et avait compris quen trompant la mort, ce que redoutait le plus ses parents, elle obtiendrait deux ce quelle voudrait.<o:p></o:p>
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27/10/05<o:p></o:p>
Les documents darchive. <o:p></o:p>
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Lecture : Milan Kundera : « limmortalité » : essai à travers un roman sur le pouvoir de limage et des images intérieures/extérieures, sur la séduction, la mémoire. Kundera invente le mot « imagologie » qui est le discours sur limage et lidéologie de limage.<o:p></o:p>
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Si linconscient est marqué par un blanc, il y a tentation permanente de remplir ce blanc, dy faire apparaître des figures, sachant que nous vivons avec un mécanisme : notre mémoire. <o:p></o:p>
Elle contribue à essayer de remplir ce blanc, qui est parfois un noir, plein dimages, de parfums, de sensations qui les accompagnent : ce sont les Souvenirs.<o:p></o:p>
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La période de la vie où on enregistre le plus est celle de la découverte, de beaucoup de première fois ; cest lenfance mais comme la mémoire est une compagne rusée, vers 30 ans on se rend compte que :<o:p></o:p>
- on a de plus en plus de souvenirs de lenfance qui reviennent.<o:p></o:p>
- plus on vieillit, plus on a de souvenirs lointains, mais on se pose souvent la question : est ce bien arrivé, ou me la-t-on raconté ? La plupart des souvenirs sont vagues, mais certains sont extrêmement précis.<o:p></o:p>
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Cette vérité se trouve inscrite dans le monument (corps) mais aussi dans ce quon appelle les « documents darchive ». Mais un souvenir peut en cacher un autre ! Dans ce jeu de dissimulation, ce qui est en cause cest un objet de désir, un désir, un désir refoulé. Si les images et le son de ce souvenir sont trop bons, cest ce quon appelle un « souvenir écran », qui a une définition incomparable et qui simpose avec beaucoup de force pour cacher un autre souvenir, que je ne veux pas me rappeler. Cest comme nous projeter un film tellement captivant quon en oublie ce quil y a derrière. Ces souvenirs denfance ont des analogies dans avec le rêve, ils recèlent une part dincertitude, un peu comme les modifications subîtes par les vieilles photos, pour nous il y a un sentiment davoir vécu tout cela ou pas.<o:p></o:p>
Nos incertitudes sont dautant plus grandes quon sétait occupé à cet apprentissage, quon a tendance à oublier certains évènements. <o:p></o:p>
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Mais qui vient nous les rappeler ? Ce sont les parents qui, aussi, racontent des évènements passés. Puisque cest un discours du père te de la mère on les imprime plus fortement. Certains de ces récits portent lempreinte darrangements.<o:p></o:p>
Ex : la blessure à la tête de Mr Geffroy.<o:p></o:p>
Nayant aucun souvenir il questionnait sa mère qui répondait « te souviens tu de ton manteau de fourrure blanc ? Il était plein de sang » mais rien de plus.<o:p></o:p>
Puis un jour, Mr Geffroy a fait tomber une boîte de photo :<o:p></o:p>
- tiens voilà le manteau blanc ! dit sa mère. La photo représentait le petit Yannick en manteau blanc.<o:p></o:p>
- cest quoi le manteau blanc maman ?<o:p></o:p>
- tu ne pourras jamais comprendre tu étais tombé, je courrais avec toi dans les bras, personne ne maidait et le sang coulait. Jai toujours une culpabilité.<o:p></o:p>
- mais de quoi ? Tu mas sauvé ! Tu mas amené à lhôpital.<o:p></o:p>
- Oui, quelquun nous y a emmenés <o:p></o:p>
La réponse à cette question viendra dun commerçant du quartier, après la mort des parents Geffroy : <o:p></o:p>
Ce jour là il y avait un chantier sous les fenêtres de la maison. Mme Geffroy prévoyait de sortir avec le petit Yannick mais changea davis : « on sortira plus tard. Si tu veux, vas jouer » et elle lui mit son manteau blanc. Dans les travaux se trouvait un trou avec des planches. Adepte des jeux déquilibre, le petit Yannick ne put sempêcher de vouloir traverser les planches qui surplombaient le trou. Une planche bascula et lenfant se tomba tête première sur un bloc de pierre au fond de la cavité. Dans cette rue très fréquentée, les quidams ont rapidement crié, faisant arriver Mme Geffroy au pas de course. Elle ne descendit pas seule.<o:p></o:p>
Mme Geffroy était accompagné dun homme qui nétait autre que le père naturel du petit Yannick. <o:p></o:p>
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Voilà comment on peut construire un souvenir derrière lhistoire et le souvenir dun manteau blanc. <o:p></o:p>
Il y a des liens entre les monuments et ces documents darchives, comme cette cicatrice sur le crâne de Mr Geffroy qui témoigne de cet acte censuré. <o:p></o:p>
Les monuments peuvent recueillir des inscriptions provenant des documents darchive. Notre corps est tout à fait capable dimprimer ce qui est lié à un souvenir denfance, et peut être à un souvenir écran. Un écran agit comme un bouclier, comme un gilet part balle, il constitue par définition un système de défense. Dès quin arrive à le décrypter en tant quécran, il se révèle comme un arsenal. <o:p></o:p>
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Pourquoi somme nous autant défendus ? Pour être hermétiques aux irruptions de linconscient !<o:p></o:p>
Il faut éviter ce genre de choses qui seraient une épreuve terrible. Nous avons donc besoin dun système de défense, mais attention : parfois cest une famille entière qui en a besoin, et il se forme alors une complicité inconsciente pour éviter de fragmenter cette famille. Lune des fonctions majeures de ces systèmes de défense singuliers et collectifs, cest de permettre le maintien du lien et de permettre cette liaison logique à tout prix : cest la continuité. <o:p></o:p>
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Une famille nhésite pas à broder et repriser lorsque la trame laisse paraître trop de fond, quand il y a un risque de voir monter à la surface ce quon semploie à laisser au fond, dans lombre depuis des générations. Cest ainsi que soudain, depuis la crypte quest le caveau familial peut surgir un fantôme, un spectre qui peut être mutin ou dévorateur, qui peut aller jusquà éloigner les membres du cercle familial.<o:p></o:p>
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Lévolution sémantique.<o:p></o:p>
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Cest le 3ème espace où la vérité peut être écrite (1 : monument, 2 : docs darchive), cest selon Lacan : lEvolution Sémantique.<o:p></o:p>
Cest lévolution des systèmes de signes qui nous caractérisent. Ces signes sont linguistiques (langage, expression verbale, vocabulaire). Ce qui fait signe cest le système des apparences : les vêtements qui parlent en premier par exemple. <o:p></o:p>
→ Lévolution sémantique est la façon de changer dapparence au fur et à mesure de lhistoire de notre vie.<o:p></o:p>
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Cest aussi lévolution de notre caractère : humeurs, réactions, manière dêtre seul avec nous même. <o:p></o:p>
Dans ce qui constitue notre caractère il y a la relation quon entretient avec nous même.<o:p></o:p>
Exemple des tics de langage. Certains tics sont facilement identifiables, on voit tout de suite quils viennent dun ami. <o:p></o:p>
Il y a cette façon dadopter un style et une façon de parler et dêtre dans les familles monoparentales, que lenfant prend du parent quil ne fréquente pas ou peu. Ce transfert nest pas explicable par des théories, cest de lordre du sémantique. Cela dépend de « lamour restant » = quand 2 individus se séparent, ce qui survit à lintérieur de lun et de lautre et qui a tellement besoin de survivre, quil ne lui reste que le chemin du refoulement. <o:p></o:p>
Vu que linconscient trouve toujours le moyen de communiquer, on peut partir de lhypothèse que, dans de nombreux cas, cest lamour restant qui sert de voie de transmission consciente de manière dêtre (langages, mouvements) et cela jusquà des extrêmes : il y a parfois une telle volonté didentification, quon est prêt sans le savoir à reproduire au détail près le destin de nos géniteur.<o:p></o:p>
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02/11/05<o:p></o:p>
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Héros et contes de lenfance : les enveloppes psychiques.<o:p></o:p>
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Citation : si ce que je dis est vrai, cest que les poètes en auront déjà parlé. D.W.Winnicott<o:p></o:p>
Lecture : Amélie Notomb « Métaphysique des tubes » - Albin Michel.<o:p></o:p>
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Il y a dans notre enfance des épreuves de la réalité quun enfant a du mal à comprendre. La réalité étant trop cruelle, il lui reste le refuge de la fiction (légendes, contes de fée ). On remarque que lenfant choisit certaines fictions plus que dautres, et quil les redemandera plus souvent.<o:p></o:p>
Les héros et personnages de ces légendes sont en réalité des personnages clé pour lenfant, car il a la capacité de choisir ses héros et de sy identifier (surtout si la réalité est dure) parfois sans vouloir le dire.<o:p></o:p>
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Légendes et contes de fée font partie des enveloppes psychiques qui sont des récits qui ont le pouvoir de nous contenir et de nous protéger. Aujourdhui, « consommasse » oblige, le choix des enfants est faussé, forcé par la publicité. Mais cest un domaine où les parents ne peuvent pas choisir pour lenfant<o:p></o:p>
Attention : ces choix ne sont pas toujours volontaires, lenfant pouvant être porté par une histoire ou un conte. <o:p></o:p>
On est surpris quand on découvre les raisons qui ont poussé les enfants à lidentification, à senvelopper.<o:p></o:p>
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Lhistoire Mister Geff !!!<o:p></o:p>
Une petite fille très sage et effacée. En été il la vit habillée de longues manches et dun col, un jour caniculaire du mois daoût. Plus tard, lors dune consultation la petite fille jouait avec un jeu de quille dans le même accoutrement, elle transpirait.<o:p></o:p>
Au bout dun moment sa mère lui dit : « tu arrêtes ! » mais malgré sa sagesse, elle narrêta pas.<o:p></o:p>
- je ne vais pas le répéter ! Viens tasseoir et je te lirais lhistoire.<o:p></o:p>
- quelle histoire ? demanda Mr Geffroy.<o:p></o:p>
- Peau dâne <o:p></o:p>
Quel était le rapport ?<o:p></o:p>
- quest ce que cachent ses vêtements ? Peau dâne vie bien cachée sous la peau dun âne ?<o:p></o:p>
- oui, bien sur, dans le conte, répondit la mère <o:p></o:p>
- non ! je vous parle de votre fille.<o:p></o:p>
- et bien, depuis toute petite ma fille a des allergies, elle a honte dêtre couverte de boutons, et moi aussi.<o:p></o:p>
- mais de quoi ?<o:p></o:p>
- moi aussi jai eu honte, encore aujourdhui je fais des allergies sans savoir pourquoi, cest gênant, mon médecin me dit que cest le stress.<o:p></o:p>
Cette petite fille était la 3ème génération de filles à allergies cutanées dans la famille. En remontant lhistoire on a trouvé un livre de contes transmis de génération en génération, ainsi quune grand-mère qui navait jamais pu toucher ses enfants, ne supportant pas le contact et qui les habillait en conséquence. <o:p></o:p>
> cest la clé de la transmission de symptologie cutanée, mais aussi dune figure héroïque imaginaire : la princesse peau dâne.<o:p></o:p>
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Dans tous ces lieux de la vérité écrite ailleurs, il y a les traditions et les légendes : sources et créations collectives, appelées à occuper certaines places privilégiées dans le destin singulier des individus. A travers des contes, traditions (etc) un enfant ou un adulte peut vivre sous une forme héroïsée et lon sait que certaines de ces légendes peuvent sauver ou aider à mieux aller certains enfants <o:p></o:p>
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Lhistoire avant de dormir et la demande qui suit « recommence ! », signifient que les légendes permettent à un enfant délaborer et de faire avancer certaines difficultés quil vit dans son inconscient<o:p></o:p>
Les choses que nous faisons dans ce domaine obéissent à des stratégies inconscientes. Tout ce qui est contact cutané (caresses, câlins, bisous familiaux) nous est transmis, et certaines familles ne se touchent même pas.<o:p></o:p>
Dans ce domaine là ça nous est transmis (ou pas), mais il y a aussi des familles dans lesquelles on saime très fort mais parfois un des 2 parents (ou les 2) est incapable dexprimer cet amour , certaines personnes ont des difficultés à être tendres et en souffre de ne rien dire. Le corps est des points dappui majeur de votre vie psychique. <o:p></o:p>
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Comme certains contes, cette incapacité tactile, qui peut devenir un handicap, nous vient de la personne qui nous a élevé et qui elle-même en était incapable. Ce phénomène passe de plus en plus par les pères. Ces personnes peuvent avoir les « mains mortes » mais ne sont pas capables daimer, il leur manque juste un langage. Les racines de ce handicap sont en grande partie inconscientes. Ces êtres témoignent peu leurs émotions, ce sont souvent des gens quon a envie de connaître : « si cette personne ne peut exprimer ses sentiment, avec moi ça va changer ! » <o:p></o:p>
→ Cest un défi bercé dillusions car les raisons à la base de ce comportement ont des racines très compliquées. Ces rencontres sont des impasses, des quêtes désespérées.<o:p></o:p>
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Nos héros denfance ne sont pas innocents dans notre histoire. A travers ces contes de notre enfance apparaissent des enjeux aussi importants que ceux mis à jour par les jeux de rôle.<o:p></o:p>
Qui jouons nous ? qui voulons nous jouer ?<o:p></o:p>
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Ce qui se passe sur la scène de la fiction nest pas étranger à ce qui se passe sur celle de la réalité. Cest une réalité qui joue un rôle déterminant dans les jeux socio-ordinaires de la société.<o:p></o:p>
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Lexemple de Mister Geff.<o:p></o:p>
Une grande partie de son enfance, Mr Geffroy a du supporter les va et viens de sa mère à lhôpital, craignant constamment de devenir orphelin. Pendant toute cette période de doute, jusquà ce que sa mère soit guérie, le petit yannick passait ses journées à regarder Bambi et à en lire le livre.<o:p></o:p>
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Le plaisir que peut avoir un enfant à traverser un conte est un plaisir unique car cest le moment où lenfant exorcise tout ce qui pourrait lui arriver. Il construit un scénario catastrophe, et là il a une sécurité double : quelquun qui laccompagne (le lecteur), il peut vivre en toute liberté le pire et savoir quil en sortira indemne > ce phénomène est le principe sur lequel repose lapprentissage, le développement de la symbolisation.<o:p></o:p>
Cest dans le jeu quil peut vivre des joies et des peurs sans quelles soient réelles et que lenfant apprend que des choses ne sont pas réelles mais quelles peuvent exister avec un pouvoir dexistence : les symboles.<o:p></o:p>
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Dans les légendes il ya des éléme,nts et des personnage sscénarisés qui contiennent des pouvoirs symboliques qui varient suivant les cultures et les traditions. Malgré ça, quun conte soit russe, arabe ou africain on trouvera toujours un équivalent français commun > les légendes et contes ont une capacité denfance.<o:p></o:p>
Comme les mythes, traditions et légendes reflètent lenfance des peuples on sait que le mythe nest rien dautre quun rêve collectif. Contes et légendes sont aussi des récits sélectifs. Chacun dentre nous, suivant le moment de notre histoire, nous ne trouvons pas toujours les mêmes éléments dans ce pot commun, on y pioche ce qui peut le mieux nous contenir : « nous pouvons vivre des expériences quon souhaite ou quon redoute quon ne pourrait, quon ne pourrait pas vivre dans la réalité. La seule réalité où lon peut les vivre = cette part de réalité subjective que recèlent ces légendes.<o:p></o:p>
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(A loccasion essayer de faire un panoramique rétrospectif de nos héros quon a fréquenté à différents moments de notre vie et se poser la question : quel épisode du conte ma le plus passionné ? pourquoi ?)<o:p></o:p>
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Citation de André Breton : <o:p></o:p>
« Le hasard qui nous glace devant un livre denfant, un objet, un film, etc qui fait quon est à nouveau au contact du légendaire de notre vie imaginaire sont des rencontres très importantes ». <o:p></o:p>
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23/11/05<o:p></o:p>
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Lecture : « la psychanalyse des contes de fées »<o:p></o:p>
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Les Traces<o:p></o:p>
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Imaginons un film où certains passages nont ni image ni son, cela crée une rupture dans le récit dune séquence donnée. Sauf pour Alzheimer, nous ne supportons pas certains moments de notre histoire que nous ne pouvons relater. Dans la logique de notre histoire, nous devons effectuer des raccords : ces raccords sont les traces, selon Lacan. <o:p></o:p>
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Parfois la rupture est petite > le raccord nest alors pas dur à faire. Mais il y a des périodes de notre vie qui nous obligent à faire ce raccord, mais pour lesquels on doit, en plus, inventer. Dans le meilleur des cas, cest nous qui inventons. <o:p></o:p>
Toute invention représente une distorsion de la réalité. Quand on tente de raccorder deux moments dhistoire, le fragment quon crée pour les relier est une distorsion par rapport au réel et à la logique inconsciente que structure en nous le récit et le déroulement de notre histoire. <o:p></o:p>
Ces distorsions ont une importance, ne serait-ce que pour leffort fourni pour fabriquer le maillon manquant : cest à ce moment que linconscient est à luvre. Les choses et les personnages inventés sont des signes dont il faut découvrir le déchiffrage.<o:p></o:p>
Quand dans le parcours du récit dune vie, on arrive à distinguer les raccords, on se rend compte quil y a un lien entre les éléments raccordés.<o:p></o:p>
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Mais ces traces peuvent être marquées par dautres que nous. On a repéré des raccords à travers des Albums de Famille. Il peut y avoir des absences de photo dun enfant. Or dans le récit, on voit bien quil ny a pas de manque.<o:p></o:p>
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En 1960, des travaux ont été faits sur des minorités américaines, on a vu que dans la plupart des albums de famille, il manquait des photos des enfants entre 12 et 18 ans, comme sils navaient pas été dignes dêtre représentés. Ces périodes correspondent à ladolescence, c'est à dire à la transformation de limage de lindividu ; doù la difficulté à accepter l image de cet enfant qui nen est plus un, dont le corps change.<o:p></o:p>
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►Notre façon de conduire le récit, dorganiser les traces du réel, sont tributaires de la façon dont nos parents acceptent et refusent des périodes de notre vie.<o:p></o:p>
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Mr Geffroy a questionné des familles sur labsence de photos de leurs enfants, on lui répond : « oui mais on faisait moins de photos, on restait moins avec les enfants » puis on se rend compte que le regard sétait absenté, comme si ce quil y avait à voir dans les enfants nétait pas regardable.<o:p></o:p>
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Les traces sont des indices majeurs à partir desquels on peut décrypter une partie de lhistoire de lindividu.<o:p></o:p>
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Evolution Sémantique.<o:p></o:p>
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« Ceci répond aux stocks et aux acceptations du vocabulaire qui mest particulier comme au style de ma vie et à mon caractère » (le style de notre vie : façon de shabiller, se coiffer, de parler, de faire lamour).<o:p></o:p>
Evolution sémantique : comment depuis lenfance, on a su réaliser certains gestes, accepter certains contacts, nos choix sexuels, façon de toucher une peau, façon de sentir un contact, en noubliant jamais que le contact est sa façon dévoluer nest pas innée. Il y a des gens qui nous ont appris la façon de faire les gestes (non pas les gestes eux-mêmes), une façon de tenir la distance.<o:p></o:p>
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Lévolution sémantique est aussi la façon de concevoir le sens de certains mots. Un malentendu naît souvent dune différence dacceptation du sens dun mot > certains mots sont des sources de quiproquos. Si certains mots ont un sens bien particulier pour nous, ils sont autant de signes et de marqueurs de quelque chose de notre histoire, mais il y a toujours une partie obscure, secrète et lointaine. Ces mots qui nous sont bien particuliers jouent un rôle de signe dappel dans la communication. <o:p></o:p>
On va avoir lillusion dune familiarité avec une personne, une impression de rencontre exceptionnelle parce que lautre donne le même sens aux mots. Attention à leffet de miroir qui recèle parfois les sources de ce qui fondra un jour la séparation. <o:p></o:p>
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Le langage <o:p></o:p>
Cest lun des plus puissants vecteurs de la communication de notre propre inconscient, et de notre inconscient vers linconscient de lautre. Dans les mots il ny a pas que lexpression, il y a aussi des messages inconscients : cest de la transmission. Cette transmission peut sopérer sur plusieurs générations ; parfois par dautres moyens que les mots.<o:p></o:p>
Ex : regarder les cadeaux faits dans le temps par un ami précieux > les cadeaux peuvent devenir une communication sur la relation, qui recèle déléments inconscients.<o:p></o:p>
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Rappels<o:p></o:p>
→ Linconscient nest pas linconscience.<o:p></o:p>
→ Linconscient nest pas simplement ce dont on ne se souvient pas, mais cest ce dont on ne se souvient pas parce quon la refoulé ! les oublis sont le résultat de linconscient.<o:p></o:p>
→ Sil est vrai que linconscient se manifeste toujours (linconscient ignore le temps), le rendez vous avec lui aura lieu quoiquil arrive > certains évènements arrivent, et à un instant précis, ce qui nous étonne encore plus.<o:p></o:p>
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Quand quelque chose dimportant nous surprend, cest quil y a avait déjà des paliers préparatoires, un chemin tracé, une voie ouverte > quand on tente de revenir sur le passé, on se rend compte que linconscient a donné prise à lascension du phénomène et que ces prises seules ont permis que se reproduise lévènement au moment donné.<o:p></o:p>
Ainsi, pour certains accidents routiers, il y a quelque chose chez les survivants qui dit que ce nest peut être pas un accident, soit on laisse courir, soit on cherche à se rappeler quelles sont les circonstances qui nous poussent à pense que ce nest pas un accident. <o:p></o:p>
Ce doute peut être une pensée que lindividu navait plus envie de vivre.<o:p></o:p>
Cest en partie pour ça quune technique de létude de linconscient est « lassociation libre » , qui met à jour des processus denchaînement. <o:p></o:p>
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24/11/05<o:p></o:p>
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Lecture : « lindividu incertain »- Poche.<o:p></o:p>
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Construction de lindividu et « relais » socio-culturels : « lindividu incertain »<o:p></o:p>
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Aujourdhui certains relais et intermédiaires ont perdu leurs fonctions : famille, religion, Etat, Armée. Ils assuraient autrefois une unité au-delà des différences dans les liens sociaux. Lindividu ne peut plus sattacher au collectif mais à un destin personnel.<o:p></o:p>
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Moins un individu a denveloppe, plus il est vulnérable > crée lincertitude dêtre et de devenir. Nous sommes tous de plus en plus fragiles et cette fragilité nous plonge malgré nous dans des situations de crise, dautant plus fortes que la société demande à lhomme de se réaliser, mais de en plus dêtre rentable !<o:p></o:p>
Déjà que nous sommes seuls, il faut en plus que notre travail soit rentable. Cette société amène rapidement à la discrimination entre ceux qui sont rentables et ceux qui ne le sont pas. En plus, dans la tradition de la culture humaine, les sociétés dites avancées ont décidé quelles catégories de population sont rentables (!) : les majorités, qui sopposent aujourdhui aux minorités > il est difficile pour des minorités de faire entendre le destin dun individu et non dun collectif.<o:p></o:p>
Dans cette atmosphère, la vulnérabilité de lindividu est accrue : le destin dun individu donne aujourdhui beaucoup plus la part belle à linconscient individuel, qui se nourrit dun inconscient collectif.<o:p></o:p>
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Ce dont il faudra se souvenir dans la prochaine décennie, cest que cet inconscient collectif (et ce que lindividu en retire et en évite), est caractérisé par une influence déterminante des traits, des caractéristiques propres à une culture. Ce qui distingue les sociétés les unes des autres, cest un certain nombre de données et de facteurs dinfluence.<o:p></o:p>
La mondialisation ne vas pas atténuer ces influences, mais au contraire précipiter ces stratégies collectives identitaires.<o:p></o:p>
« Lindividu incertain » na pas lappui dun fond collectif quil peut utiliser.<o:p></o:p>
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Dans les enjeux des conflits actuels court avec force une espèce de jalousie des sociétés avancées envers celles qui ne le sont pas, sur limpression que ces sociétés plus proches du traditionnelle ont plus la possibilité de ne pas laisser lindividu seul face à son destin.<o:p></o:p>
Plus nous nous retrouvons menacés dans notre identité, plus ce qui a marqué notre petite histoire trouve loccasion de sexprimer. Nos sociétés évoluées sont celles de la dépression nerveuse.<o:p></o:p>
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Les décalages dans la communication<o:p></o:p>
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Ex : il y a dautres contextes que celui de la fac pour communiquer > on ne communique pas de la même façon suivant les contextes. Lun des effets des incertitudes de lindividu est de brouiller ce qui distingue un contexte dun autre. La nécessité de saffirmer pousse à franchir les frontières entre les contextes > cest un autre symptôme des individus daujourdhui. Ça va avec la tentation de mettre à lépreuve des codes caractéristiques de différents contextes.<o:p></o:p>
Cette incertitude équivaut à une fragilité supplémentaire, elle affecte un système, des forces et des repères intérieurs susceptibles de nous protéger et de faire en sorte que les réalités ne soient pas vécues à vif ; quelles puissent être filtrées. Ce système permet déviter traumatismes ; blessures ; ruptures <o:p></o:p>
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Nous travaillons depuis la naissance de construire et défendre ce système/bouclier/écran. Ce système de défense est quelque chose dessentiel ; dautant plus menacé que son efficacité dépend de la possibilité qui nous est donnée de traverser temps et expériences en conservant le sentiment que nous restons le maître.<o:p></o:p>
Si on se donne des armes pour affronter la réalité, que pouvons nous faire avec ce qui est dans notre inconscient ? notre inconscient est un des premiers concernés pour ce système de défense → Si notre système de défense présente des failles, linconscient va faire irruption en profitant des moments dinstabilité du système, en faisant effraction là et quand il peut.<o:p></o:p>
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→ Rappel : cest quand les mots manquent que le corps parle ; certaines maladies sont du langage et poussant jusquau point où le corps doit se taire > m ladies létales.<o:p></o:p>
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Cependant, même sil y a des formes de communication qui assurent le relais de la parole, ce sont les mots qui les premiers supports. Nous navons pas tous la possibilité davoir une action sur les choses.<o:p></o:p>
Nous sommes tous inachevés, et cest pourquoi nous avons peu demprise dans le monde dans lequel nous arrivons. Le premier outil dont on se sert est la vocalisation, puis la verbalisation. Et le langage est ce dont se sert le plus linconscient, parce que la fonction majeure du langage est de remplacer ce qui est absent, de faire exister quand les choses nexistent pas. Cest la raison pour laquelle nos mots ne sont pas indifférents : il sont toujours associés et cernés par le travail que souhaite opérer linconscient.<o:p></o:p>
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Voilà pourquoi Lacn dit :<o:p></o:p>
1 ► « on tient dans sa gorge, parfois jusquà la rage, la matérialité des choses »<o:p></o:p>
2 ► « Linconscient est structuré comme un langage »<o:p></o:p>
3 ► « Derrière ce qui est nommé, ce quil y a est innommable » : sil est vrai que certains mots sont puissants, ils vont donc être les cibles majeures des tentatives deffraction de linconscient.<o:p></o:p>
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Doù limportance des lapsus, <o:p></o:p>
qui font respirer linconscient de temps en temps. Le problème est que linconscient prend parfois lair dans des circonstances où lon préférerait quil ferme se gueule car on sait très bien quon na pas le pouvoir de décider si « ça » sort ou pas.<o:p></o:p>
Un lapsus est un fragment de discours quon ne fait et souhaite pas faire. Cest le témoignage parfois gênant de la suite que pourrait avoir notre discours ici et maintenant, et dune suite quon ne veut surtout pas voir arriver.<o:p></o:p>
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Cest une trahison, le lapsus est bien sur révélateur, mais de quoi ?...<o:p></o:p>
Le lapsus est révélateur dun état de la relation de la personne avec laquelle je communique > cela relève de la « méta-communication » qui est le niveau de communication auquel sexprime, avant le contenu, létat de la relation entre les individus.<o:p></o:p>
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30/11/05<o:p></o:p>
Linconscient et le langage.<o:p></o:p>
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Delphine Seyrig<o:p></o:p>
Cette femme est une actrice qui a joué au cinéma le rôle dune femme atteint dun cancer et qui avait peu de temps devant elle. Curieusement, 15 ans plus tard, elle se retrouve en réalité dans cette situation. Marguerite Duras qui la accompagnée jusquà la mort témoignera exprimer des uvres se nourrissant de ces histoires.<o:p></o:p>
Duras a eu plusieurs vies, certaines vécues, dautres non, mais qui faisait toutes partie dune groupalité à lintérieur delle-même.<o:p></o:p>
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Lecture de Yann Andrea Steiner. <o:p></o:p>
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Ce Yann est une personne réelle, qui a vécu avec Duras, la aimée, mais qui na jamais eu avec elle de rapports charnels. Cet étrange couple fait surgir chez Duras deux personnages :<o:p></o:p>
- Une jeune fille, dans laquelle M.Duras se retrouve<o:p></o:p>
- Un enfant, dans lequel on retrouve Yann.<o:p></o:p>
Ce personnage de lenfant qui ne répond pas, qui semble libre de tout et de voir quon ne le voit pas, ressemble à linconscient.<o:p></o:p>
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→ Tout ce que cherche en nous linconscient cest quon ne le voit pas, quil nait pas à dire pourquoi, quil puisse exister en ignorant ce quil engendre, provoque et crée. Car linconscient ignore le temps dans ses 2 perspectives :<o:p></o:p>
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- le temps au sens des années<o:p></o:p>
- il ignore le temps et montre lignorance dune manière particulière : quand il se manifeste, linconscient peut rassembler, comme un peintre, dans couleurs, des éléments de notre vie complètement disparus.<o:p></o:p>
- Linconscient ignore le temps puisquil fait ressurgir des souvenirs oubliés et parce quil est capable dattendre avec une infinie patience, parfois même jusquà la mort et peut à tout moment trouver le moyen de faire irruption.<o:p></o:p>
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Lhistoire De Mr Geffroy.<o:p></o:p>
Yannick Geffroy accompagnait un de ses amis dans ses derniers jours A la volonté du malade, il lui administrait régulièrement des doses de morphine, dont leffet est de plonger la personne dans des moments de conscience particuliers, de lordre, de lordre de lhallucination avec perte du sens de la réalité immédiate.<o:p></o:p>
En pleine discussion avec Yannick, cette personne sest soudainement mise à fixer le plafond et à sourire comme un enfant.<o:p></o:p>
- Quest ce que tu vois ? demanda Yannick<o:p></o:p>
- <o:p></o:p>
- Quest ce que tu vois ??? Dis le moi !<o:p></o:p>
- Ne tinquiète pas Yannick, cest très marrant ce que je viens de voir ! olalalala !<o:p></o:p>
- Mais, dis moi !<o:p></o:p>
- . Olalalala ! Ce que je viens de voir ! olalala ! Répondait le malade en agitant la main, ce qui lui fit perdre son alliance.<o:p></o:p>
- Ton alliance est partie, lui fit remarquer Yannick.<o:p></o:p>
- Cest tout à fait normal tu vas me donner une cigarette.<o:p></o:p>
- Oui, mais à condition que tu remettes ton alliance.<o:p></o:p>
- Mais pourquoi ? Prends là donc toi ! <o:p></o:p>
- Non ! Remets là !<o:p></o:p>
- Tu veux me remettre mon alliance pour me lenlever de mon cadavre ?<o:p></o:p>
- <o:p></o:p>
Pendant cette scène se trouvait à côté la femme du malade (de 30 ans sa cadette) qui portait la même alliance. Yannick avait écrit à cette femme auparavant « le jour où tu sens quil va trop mal, appelle moi ». Elle na jamais écrit, mais le malade lui la fait. Mr Geffroy vint alors dune manière clandestine. Le voyant arriver, le malade pleura. Yannick aussi pleura, puisque cet homme, il le considérait comme son père.<o:p></o:p>
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Quand il a perdu son alliance, Yannick savait à quoi correspondait les paroles du malade et son geste. Ce geste était conscient mais involontaire. Yannick savait que cétait un message transmis dune manière inconsciente, alors quil voulait que ce soit quelque chose de conscient. Yannick avait compris ce que signifiait cette alliance. Ce sont là des traces que laisse linconscient, qui surgissent même en fin de vie. <o:p></o:p>
Cet homme était un ami depuis 30 ans, avec qui Yannick vivait et avec qui il avait compris quil avait une « alliance » différente de celle que lhomme entretenait avec sa femme ou son fils.<o:p></o:p>
Lhomme disait « bien sûr jai aimé jai aimé mon fils, jétais son père, mais jamais autant que jai pu taimer toi, yannick ». Leur lien était différent de tous les autres.<o:p></o:p>
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Ces traces que laisse linconscient sont des SIGNES, il y a un message qui est délivré. Certains de ces messages sont cryptés : nous navons pas accès à leur sens. Lacan dit « la foule déclenche lhystérie, le groupe est hystérogène ». Mais quil sagisse dun geste, dune action, dun mot, il y a toujours message, c'est à dire langage.<o:p></o:p>
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Pourquoi ce qui relève de linconscient appartient-il au langage ? <o:p></o:p>
Pourquoi linconscient se sert-il autant du langage ?<o:p></o:p>
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● Nous naissons sans langage, un enfant est un « Infans » (In+Fari = sans parole), quelquun qui ne parle pas et qui a besoin de quelquun pour parler avec lui. Un enfant na pas dinterprète, ce sont ses parents qui parlent pour lui, il apprend les mots de quelquun dautre. Au d »but il imite les sons, puis les produit. <o:p></o:p>
En même temps que le contenu conscient du langage peut nous être transmis un contenu inconscient.<o:p></o:p>
● Le besoin quon a de dire ; de parler, de nommer, vient dune nécessité findamentale : nous ne pouvons pas toujours avoir les choses et les êtres en notre possession, à portée de main. <o:p></o:p>
La langage rend présent ce qui est absent, il redonne la vie à ce qui a disparu.<o:p></o:p>
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Comment est il alors possible que linconscient (qui contient les plus belles échapées, les plus belles dérobades) ne prenne pas le langage comme voie dactualisation, dexpression et de communication ? (Cf les lapsus : plus on commet de lapsus, au mieux fonctionne notre inconscient).<o:p></o:p>
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01/12/05<o:p></o:p>
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Lecture : Bernard Paillard « Lépidémie, carnet dun sociologue » - 1994 Stock<o:p></o:p>
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1- Inconscient et sexualité& <o:p></o:p>
2- les mécanismes dexpressions de linconscient.<o:p></o:p>
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Dans lexpansion médiatique du Sida, les médias ont gonflé ce qui appartenait à des peurs collectives. On en a oublié le Sida (loi des 3 H : Homosexualité ; Héroïnomane ; Haïtiens).<o:p></o:p>
De ces 3 H, qui causaient soucis, un petit quelque chose est resté dans le phénomène du SIDA : le fait que les gens qui ne sont pas homos puissent être atteints par le virus. On pensait à lépoque que seuls les hommes étaient transmetteurs, puis on a constaté quil ne fallait pas catégoriser trop vite. <o:p></o:p>
Paillard dit que cela montre que quelque chose de la libération sexuelle de la fin de 60s na pas disparu, quelque chose en relation avec le Vatican. <o:p></o:p>
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Morale et religion font bon ménage, cest ainsi que dans certains pays, on refuse de constater le sida, laissant se mettre en place de vrais génocides. De façon silencieuse, dans certains pays, on cache les séropositifs (certains pays du magreb). Le Sida touche à lun des phénomènes directeurs de ce monde : la sexualité. Si le Sida a été objet de rumeurs si puissant, cest parce quavec lui et la sexualité se posait le problème des désirs conscient et inconscients.<o:p></o:p>
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Le Sida marque le retour du refoulé. Ce qui touche à la sexualité est souvent refoulé dans linconscient, sachant que la sexualité traverse notre histoire depuis la naissance. On prêt linnocence aux enfants, dont une des vertus est dêtre curieux de tout → parfois les découvertes sexuelles (mots, gestes,etc) se font trop jeune et trop brutalement.<o:p></o:p>
Il arrive aussi quun simple contact avec un adulte (sans mauvaise intention) suffise à faire surgir « fantasmes » et émotions chez lenfant, qui ne sont pas toujours acceptables. Certaine sensations sont sources dun tel plaisir, dans de telles circonstances, que la seule solution est de les enfermer.<o:p></o:p>
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→ Linconscient ne contient pas que de la douleur, mais aussi des plaisirs extrêmes, qui deviendront plus tard « interdits ». ce qui signifie que la morale, les adultes, etc travaillent pour que cela soitr refoulé, alors quà la base ce nest pas un problème, et pour que ces sentiments refoulés deviennent justifiés. <o:p></o:p>
Les sorties de linconscient sont parfois des débordements de lincontenable, de ce qui est interdit ; il est alors trop tard pour vivre ce qui avait été refoulé. <o:p></o:p>
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Les Lapsus<o:p></o:p>
→ Pour toute manifestation de linconscient du genre « oui, ça sest passé aux dernières érections présidentielles ! » nous savons tous faire de la mise en scène, mais tout dépend du contexte. <o:p></o:p>
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Pour comprendre le mécanisme il faut accepter que nous ne pouvons pas tout contrôler, il y a des échappées possibles, il y a des phénomènes verbaux et non verbaux ou comportementaux qui font irruption sous une forme inattendue ou dans des situations non-prévues. Or les lapsus, les actes manqués sont des phénomènes dont le caractère majeur est dêtre surprenant ! Ils se produisent quand on ne sy attend pas, il y a des situations où lon « baisse la garde », où lon nest pas assez vigilant (en cas de fatigue ou pendant le sommeil).<o:p></o:p>
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Certaines personnes ont peur dêtre observées pendant leur sommeil, car le moment où lon dort est aussi celui de labandon. On est alors livré à une perte de conscience, de contrôle, et on est livré à tout ce qui peut séchapper de nous. <o:p></o:p>
Cest le moment où nous sommes le moins défendus dans lesprit et le corps. Certains lieux du corps, en les touchant, sont des déclencheurs des voies royales pour linconscient : le rêve !<o:p></o:p>
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Tous les accidents qui font notre psychopathologie de la vie quotidienne fonctionne sur les mêmes principes, sur un certain nombre de mécanismes :ceux du rêve. C'est à dire quun oubli de nom, un lapsus, un acte manqué, un acte inconscient veulent dire que notre inconscient profite dune baisse dun état de vigilance.<o:p></o:p>
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Un des nombreux phénomènes spécifiques au rêve : la condensation.<o:p></o:p>
Cest un embouteillage de plusieurs signifiants, mais aussi une convergence et un compactage de plusieurs personnages, figures et actions. Cest pourquoi, au souvenir dun rêve, on ne reconnaît pas toujours les personnes. La condensation est la réunion en une seule figure de plusieurs acteurs, plusieurs êtres, y compris des gens quon na jamais vu.<o:p></o:p>
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Quand on commet un lapsus, on saperçoit quil y a dans le mot, soit des sonorités, soit un habillage avec des morceaux dautres mots. Les mots qui constituent un lapsus renvoient à une ou plusieurs sens et sont associés à plusieurs phénomènes inconscients. Le mot à lui seul contient toute une chaîne dassociations.<o:p></o:p>
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Les actes manqués<o:p></o:p>
On peut faire oublier un lapsus, mais pas un acte manqué ! <o:p></o:p>
Lacte manqué est un discours réussit de linconscient, mais tous les oublis et actes manqués ne sont pas inconscients, les actes manqués ne le sont plus quand ils ne relèvent pas de linconscient. Tout lapsus, par contre, est révélateur et porte ne lui une signification cachée. <o:p></o:p>
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Il faut mesurer comment sest caché linconscient, sa façon de shabiller pour se montrer à nous même, cest identifiable. Mais la raison pour laquelle il se cache, et le contenu inconscient sont beaucoup plus difficiles à interpréter. <o:p></o:p>
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07/12/05<o:p></o:p>
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Lecture : « Le mendiant » de Victor Hugo.<o:p></o:p>
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Linconscient dans la collectivité<o:p></o:p>
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Pourquoi avons-nous inventé le Père Noël ?<o:p></o:p>
Les légendes de Noël font partie des contes, légendes et mythes dans lesquels chacun (séparément), plusieurs (collectivement) sont capables de retrouver des éléments fondamentaux à travers lesquels peuvent se construire notre enfance.<o:p></o:p>
Le Père Noël est un personnage plus « familial » que « familier ». Cest un personnage mythique qui est associé dans certains pays à Saint Nicolas. <o:p></o:p>
Entre eux, il y a deux univers légendaires, à la fois analogues et différents : St Nicolas et le Père Noël sont exploité économiquement et socialement pour innocenter des pratiques « du vertige » ; de lexcès du corps (nourriture) et de lesprit (ébriété). <o:p></o:p>
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Toutes ces pratiques sont loccasion pour des éléments inconscients de faire leur chemin. Trop manger et trop boire a un effet indiscutable qui est le même pour tous : <st1:PersonName ProductID="LA BAISSE DU"><st1:PersonName ProductID="LA BAISSE">LA BAISSE</st1:PersonName> DU</st1:PersonName> SEUIL DE TOLERANCE. <o:p></o:p>
Les gardiens de linconscient sont alors assoupis, « la voie est libre ».<o:p></o:p>
Lapproche des fêtes de fin dannée est une période pendant laquelle beaucoup de gens « choisissent de mourir ». on ne comprend pas les raisons de cette précipitation vers la mort (suicide, laisser aller à la maladie), comme si cétait un chemin pour lequel ils ne trouvent la force quà ce moment là <o:p></o:p>
Il ny a aucun moyen que ne puisse pas soffrir linconscient pour communiquer ! Sil le veut, linconscient peut ainsi aller jusquà emprunter le chemin de la mort.<o:p></o:p>
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Un acte manqué est un acte que lon accompli parce que le désir quon a de le faire est plus fort que linterdiction de le réaliser. Cest un acte pris entre la force dexpression et la censure quil nous est nécessaire de maintenir car le sens profond de lacte est un sens quon ne peut pas admettre ou accepter, qui dépasse nos capacités, et pourtant « il a fallu que je le fasse » ; se dit-on, étonnés.<o:p></o:p>
Cependant, le lapsus, loubli, lacte manqué est le résultat dun dialogue interne avec moi-même, il se peut que le message que je fais passer sadresse à quelquun dautre. <o:p></o:p>
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Linconscient dans le groupe.<o:p></o:p>
Le phénomène doubli de nom propre en commun, dans un groupe, résulte de deux causes : la solidarité et la « communauté dêtre » : il est possible que certains oublis touchent des problèmes de linconscient dautrui.<o:p></o:p>
Cette complicité collective va pouvoir conduire à certains destins étranges, comme si à lintérieur dun groupe, il y a avait un consentement pour conduire quelquun jusquà dire ou faire quelque chose avec lintuition obscure que cest la seule façon de délivrer quelquun de quelque chose.<o:p></o:p>
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Lhistoire de Mr Geffroy<o:p></o:p>
Il y a quelques années en ACL, un évènement a fait se rendre compte de la difficulté dagir efficacement contre cette dynamique inconsciente du groupe. <o:p></o:p>
Une dame très angoissée sest présentée un jour au bureau de Yannick, concernant linscription de son fils :<o:p></o:p>
- votre fils est majeur, madame, ça me gêne de recevoir les parents pour une simple inscription <o:p></o:p>
- Non, monsieur, je vous demande de faire attention à lui ! Surveillez le !<o:p></o:p>
- Je peux seulement vous promettre dêtre attentif.<o:p></o:p>
Le jeune homme en question était calme, pâle et ne semblait pas dormir. Puis on a vu se constituer autour de lui un « cur » tragique de filles compatissantes et de garçons trop aidant.<o:p></o:p>
Latmosphère qui se dégageait de ce groupe était impressionante dunité, un véritable clan sétait formé. Ce clan ne venait jamais aux évènements Acl er semblait constituer un monde mystique à part. <o:p></o:p>
On a vu ensuite se monter, comme dans un scénario, « la scène finale ». <o:p></o:p>
Lhistoire sest achevée avec le suicide du jeune homme.<o:p></o:p>
Ce suicide a été porté par la mère, mais aussi le petit groupe qui a inconsciemment glorifié la douleur du garçon. Ceci sest vérifié avec la mort choisie le suicide : une mort lente et atroce (par asphyxie à laide dun sac plastique), accomplie comme un devoir à remplir à la limite de linconscience, un sacrifice à trop dattentes. <o:p></o:p>
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Il y a un collectif auquel arrive, à un certain moment, une certaine chose, une sorte dattente collective inconsciente.<o:p></o:p>
Ce phénomène se produit régulièrement en entreprise où certaines personnes sont désignées par la communauté (sans que ce soit dit consciemment) à une certaine tâche. Ce genre de phénomène communicationnel, est comme sous influence, qui narrive pas nimporte quand : quand le groupe est uni, conscient ou pas, par un certain phénomène (dans le cas de notre étudiant, tous les étudiants de son microcosme sortaient dun deuil).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il y a une solidarité inconsciente dans la manière de conduire ensemble un individu vers ce que certains nomment son « destin » (encore faut il avoir la bêtise dadmettre que la mort puisse être le destin dun homme de 21 ans !). <o:p></o:p>
Par contre la question quon peut se poser est : même si Freud admet quun individu fait partie dune certaines collectivité, il na pas théorisé la dimension collective.<o:p></o:p>
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Est-ce que tous ces symptômes qui témoignent de notre psychopathologie sont toujours et uniquement destinés à essayer de nous guérir ? Ces symptômes sont ils là uniquement pour nous guérir ou ne suis-je pas le porte symptôme désigné dun groupe ? Cette notion négative peut être lue de façon positive (le héros) qui est à un moment porté par le collectif. Et cest bien parce quon sait que lénergie collective est là quon se précipite pour sidentifier à ce héros. <o:p></o:p>
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14/12/05<o:p></o:p>
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Mécanisme des symptômes de la psychopathologie de la vie quotidienne.<o:p></o:p>
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Toute larchitecture de linconscient dans la communication passe par la psychopathologie de la vie quotidienne. Tous les symptômes (lapsus, oublis, etc.) font quon peut parler de linfluence de linconscient dans la communication.<o:p></o:p>
Au-delà des informations échangées il y a un échange qui concerne non pas le contenu, mais les enjeux de la relation des individus qui communiquent.<o:p></o:p>
Il y a des sujets de la communicationnels avec certaines personnes dont on ne veut pas savouer certaines vérités (haine, amour, etc).<o:p></o:p>
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Il y a des gens dont nous ne voulons pas accepter les sentiments quils nous inspirent : cest dans ces situations quon commet des actes, des paroles en contradiction avec la logique de la situation > ce sont des dérapages contrôlés qui témoignent de sentiments quon nose pas savouer à nous même. Ainsi, il y a des gens quon a envie daimer, dautres quon veut envoyer balader mais la bienséance nous empêche de le montrer, mais nous le savons intérieurement. Mais les sentiments que nous ressentons pour ces personnes sont inavouables, ils touchent à ce que nous avons refoulé, ce quon ne peut pas consciemment laisser passer, caché dans un lieu secret <o:p></o:p>
→ On est en plein dans le registre du travail de linconscient car il va y avoir un moment, un élément dans la relation qui va mettre en mouvement ce qui a été refoulé. Mais comme nous ne pouvons pas nous lavouer, il va se produire quelque chose dans nos paroles, ou dans notre comportement qui ne va pas cadrer à la logique et va surgir à notre surprise.<o:p></o:p>
Dautant plus que cette apparition ne livre jamais ce quelle est : ce sont toujours des transfigurations car linconscient surgit toujours masqué.<o:p></o:p>
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Cette surprise nous embarrasse et il nous faut un certain temps pour comprendre ce à quoi il recourt. Les situations de la communication seraient simples sil nexistait pas entre les êtres une complicité inconsciente. <o:p></o:p>
Cest ce qui va conditionner les réactions de lentourage quand se produit une manifestation de linconscient, et aussi entraîner des phénomènes de contagion (surtout dans les cas doubli) en réaction à une crainte de ce qui « pourrait » surgir. Ces réactions ont des conséquences majeures, elles peuvent conduire à des sortes dhypnose collective sous lesquelles certaines foules sont poussées à faire des actes incroyables.<o:p></o:p>
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Notre surprise est dautant plus grande quil y a des choses que nous avons oubliées. Il faut parfois des mois pour comprendre ce qui sest passé et la compréhension est dautant plus difficile que les retours en surface des éléments refoulés se retrouvent en fonction dun système de liaison en chaîne : si on saisit un des maillons, on ne comprend pas toute la chaîne car si linconscient est masqué pour ne pas être reconnu, il va essayer de masquer aussi la façon dont chaque maillon de la chaîne est accroché aux autres !<o:p></o:p>
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Linconscient dans les troubles physiques.<o:p></o:p>
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Il y a des phénomènes plus difficiles à identifier : les troubles physiques, physiologiques et fonctionnels.<o:p></o:p>
Jusquoù peut on soutenir lidée que notre corps, à travers des maladies, est capable de laisser parler certaines choses que nous avons refoulées ? La maladie est elle un langage dans lequel linconscient a son mot à dire ?<o:p></o:p>
Quelques soient les raisons et le moment de la maladie, est ce que quelquun est capable davoir retenu en soi des choses si fortes que le seul chemin à prendre est celui de notre corps.<o:p></o:p>
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Il y a des maladies qui présentent à âge et diagnostics égaux des trajectoires et des destins différents. Il ne faut pas oublier que forces de vie sopposent en permanence en nous contre des forces de mort. Mais ce nest pas un combat, on parle de duo inséparable. Ce qui signifie qui ce qui est sous lempire de la vie peut soudain agir sous lempire de la mort et vice-versa. <o:p></o:p>
Cest pourquoi certaines personnes quon croit condamnées se sortent de la maladie alors que dautres non.<o:p></o:p>
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Jusquà quel point peut on accepter que quelquun désire inconsciemment mourir ?<o:p></o:p>
Les personnes qui sont en contact avec le « voulant mourir », en étant sincères et attentives, « savent » en fait ce que lautre désire. Cest un savoir qui est parfois difficile à accepter, la réalité étant trop dure. <o:p></o:p>
Parfois ce désir de mourir va de pair avec le désir de voir lautre mourir > cette complicité inconsciente ouvre souvent la porte à la maladie et permet aux « forces de mort » de tracer leur route.<o:p></o:p>
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Pourquoi avoir choisi de faire de la mort une figure féminine ? Exemple de la « dame de Samarkand ».<o:p></o:p>
Samarkand était une ville de halte pour les caravanes qui traversaient lorient. Cétait une citée très animée où lon trouvait restaurants, auberges, etc. ; un passage obligé pour les voyageurs (marchands, commerce de la soie, brigands). A Samarkand se trouvaient de superbes femmes recherchées pour leur compagnie, dont lesprit était aussi grand que la beauté physique. Parmi ces dames, certaines étaient chargées de missions : séduire te faire succomber, obtenir des informations et enfin tuer. Les morts étaient ritualisées, dans le plaisir, par le poison, ou par épuisement puis coups de couteau dans le cur. La dame se Samarkand est donc une femme qui a tous les attraits possibles. <o:p></o:p>
Dame de Samarkand, dame noire, dame blanche, grande faucheuse toutes sont des figures féminines car sil y a un objet obscur du désir des hommes et un être quils ne cessent jamais de conquérir cest la femme ! Cest lautre sexe, lautre e genre qui vient poser les questions de vie et de mort.<o:p></o:p>
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Il y a des cultures où la mort nest pas féminine, mais elle se trouve quand même associée aux représentations de la femme. Voilà pourquoi les jeux avec la mort sont si prisés par les hommes, et certains de ces jeux sont inconscients. Certains jouent avec la mort, mais tous ceux là ont besoin de ne pas savoir quils sont en train de jouer avec. Les pratiques du vertige (vitesse, drogue, sexe, adrénaline, ...) rentrent dans ces jeux là où lon voit les autres sétourdir par une pratique douverture. <o:p></o:p>
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Enfin, il y a des émotions et sensations quon essaie de refouler au fond de linconscient parce quil y a une pression normative, éducationnelle ou socioculturelle qui nous y oblige. Cest là quest le rapport entre nos interdits, la censure extérieure et la censure faite par nos mécanismes de défense. <o:p></o:p>
Ce qui veut dire que lévolution de nos sociétés conduit les individus à avoir ce quon peut appeler une double vie, qui peut rester enfouie, ou qui peut surgir et dont les désirs conduisent jusquau passage à lacte. Depuis plusieurs générations, les occasions de vivre ces vies sont de plus en plus grandes. Et même si on sait quun individu mène une double existence en tant que sujet lié à une collectivité, les jeux dalliance et dopposition entre singulier et collectif font quil apparaît de plus en plus que certaines formes de censures et dinterdits sont des constructions sociales, collectives et culturelles cest pourquoi les jeux possibles de nos désirs conscients ou inconscients sont modifiés et évoluent. Mais il restera toujours des fait incontournables :<o:p></o:p>
- il ny a aucune autorité quon ne puisse pas refuser.<o:p></o:p>
- Quelque soit la part collective de notre histoire, nous avons chacun une histoire singulière et linformation et la communication ont tendance à se reposer sur des schémas de communication. Linformation et la communication ont de moins en moins la possibilité de mettre de côté linfluence de linconscient dans la communication, de moins en mois de mal à mettre de côté des modèles danalyse.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
→ Certains dentre nous sauront pourquoi ils sont là, ici et maintenant.<o:p></o:p>
votre commentaire -
1 - La Communication par lobjet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Objets => interventions humaines => Messages envoyés.<o:p></o:p>
ð toutes intervention humaine va être interprétée, analysée, rejetée, intégrée par les autres.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lobjet devient une médiation de contact entre les individus et avec la société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Avant la mécanisation, tout objet été unique puisque de la main même de lhomme.<o:p></o:p>
Depuis la fabrication en série : beaucoup dobjets, tous identiques.<o:p></o:p>
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Conséquence de la mécanisation et de la standardisation : Entrés dans la société de consommation.<o:p></o:p>
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Ce foisonnement dobjet à un certain nombre de causes :<o:p></o:p>
1 Naissance de la bourgeoisie<o:p></o:p>
2 Indiquer ce que lon possède<o:p></o:p>
3 Développement de lobjet en série<o:p></o:p>
4 Consommation ostentatoire <o:p></o:p>
5 Multiplication des objets dans le même logement (TV, frigo )<o:p></o:p>
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Lobjet montre le statut social.<o:p></o:p>
Nous sommes tous dans des ghettos relationnels => les objets indiquent notre système culturel => Manifestation concrète de la Culture.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lobjet perd de plus en plus de sa fonctionnalité pour acquérir une notion de socialité et de sociabilité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Designer => conçoivent les objets usuels (stylo, auto, téléphone ) dans le but précis denvoyer un message à celui qui le désire ou qui le possède.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tout objet est donc communication : Mc Luhan : « Le medium est le message ».<o:p></o:p>
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Consommation de Masse => Communication de Masse.<o:p></o:p>
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Plusieurs aspects dans le rôle de lobjet comme mode de communication :<o:p></o:p>
1 Objet porteurs de Forme <o:p></o:p>
Censée éveiller chez nous un désir dachat.<o:p></o:p>
2 Objet média de contact avec les autres<o:p></o:p>
a) Culture, social, imitation, différenciation<o:p></o:p>
b) Interindividuel : le CADEAU<o:p></o:p>
3 Occasion de contact et de lien : <o:p></o:p>
Moment dachat : avec qui, où <o:p></o:p>
Choix<o:p></o:p>
Vendeur<o:p></o:p>
Autres consommateur.<o:p></o:p>
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2 - La consommation ostentatoire => communication ostentatoire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ostentatoire = prestige => Cest lobjet qui va véhiculer le message.<o:p></o:p>
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Le premier à avoir travailler là-dessus est T. Veblen (USA). Il écrit en 1899 La société de loisir.<o:p></o:p>
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ð Raconte la vie de la Bourgeoisie USA : comment le phénomène de loisir (= oisiveté) à travers la bourgeoisie<o:p></o:p>
ð La femme ne doit pas travailler, simplement faire valoir du statut de lhomme => cest la femme qui montre son argent (vêtements, bijoux )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Loisiveté se traduit par la préservation de lordre hiérarchique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous devons toujours créer ou manifester du Désir => cest pour ça que tous les objets sont liés au désir (robinets doivent rappeler le désir).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Prestige => Ostentatoire => Consommation peut être envisagée comme un destin social affectant certains groupe et certaines classes c'est à dire quil y a des classes qui créent des modèles et dautre qui vont chercher à se les approprier.<o:p></o:p>
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Comment fonctionne ce phénomène de Modèle Culturel (=> Veblen).<o:p></o:p>
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Modèle Dominant Modèle Dominé<o:p></o:p>
=> a le fric : <o:p></o:p>
Classe haute et Artistes Classe moyenne Classe + basse <o:p></o:p>
=> Création <= Appropriation <= Appropriation<o:p></o:p>
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Exception : « Street ware » : parti de la classe Basse => Haute, mais elle est passée par le filtre des créateurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous allons de plus en plus dans le simulacre fonctionnel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tout objet se doit de manifester une communication avec un groupe social.<o:p></o:p>
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Lobjet fonctionnel saffuble dinutilité. Limportant cest de savoir lire au-delà de lévidence et à travers lapparente spontanéité des comportements.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La consommation Ostentatoire et de la hiérarchie sociale est un travail symbolique de la production sociale, c'est à dire quon les fabrique comme une sorte de preuve de valeur sociale. La consommation est la fin de la jouissance et de lusage des objets.<o:p></o:p>
Nous sommes dans une économie complètement différente :<o:p></o:p>
Avant, la terre produisait et le travail qui créait la richesse.<o:p></o:p>
Avec larrivée du capital au 19°s ce nest plus la terre mais le capital qui produit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Avec la consommation, on passe du stade de « jouir » au « faire jouir »<o:p></o:p>
Et du « savoir » au « faire savoir ».<o:p></o:p>
(Action) (Production)<o:p></o:p>
ð Production déchange. Lhomme de consommation° => dispositif dobjet simulacre => signes caractéristiques qui doivent indiquer le « Bonheur »<o:p></o:p>
ð De même pour la communication :<o:p></o:p>
Système Technique incroyable pour la communication => mais nempêche pas les gens dêtre malheureux par le manque de communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
3 La communication par lenvironnement <o:p></o:p><o:p> </o:p>
Si on part du principe que le statut social dun individu est déterminé daprès le standard des biens culturels qui lenvironnent, on doit pouvoir déterminer et mettre en place une hiérarchie, une échelle de toutes les habitations, environnement proche (appart, maison )<o:p></o:p>
ð Structure familiale et sociale de la communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Selon les différentes époques, les structures dameublement, déclairage, de chauffage ont changé et sont devenues des Systèmes sociaux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Objets fonctionnels / Non fonctionnels<o:p></o:p>
Uni fonctionnalité / Pluri fonctionnalité<o:p></o:p>
Amovible ou inamovible <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les objets vont suivre lévolution des membres de la famille.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Les structures familiales <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Structure par pièce : bourgeoisie :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Espace Public par excellence :<o:p></o:p>
Salon : pièce de réception => pas accès à la nourriture.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Espace Privé par excellence :<o:p></o:p>
Chambre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð 2 types de toilettes : invités / privés (SdB)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð On namène pas nimporte qui nimporte où !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Salle à manger : <o:p></o:p>
Table : ronde => égalité<o:p></o:p>
Longue => places de pouvoir et dautorité, hiérarchie des générations <o:p></o:p>
ð Table crée delle-même différents types dinteraction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Buffet : Contient le SERVICE DE MARIAGE => Mariage moins important => buffet moins imposant.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les meubles, comme la famille ne bouge pas dans la bourgeoisie.<o:p></o:p>
Le couple disparaît => plus le centre de la vie => la table devient mobile ou disparaît.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cheminée : Centre dattention : convivialité, partage, communication =< bonne ambiance.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
- Chambre à coucher :<o:p></o:p>
Lit : élément essentiel de lintimité et source de reproduction.<o:p></o:p>
Pas séparés au début => autonomie sociale => dissociation. (suaf pour le couple catholique)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Table de chevet : espace perso.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En même temps que les relations sociales changement, lenvironnement ornemental, structurel des lieux de vie changent aussi.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LE MIROIR ET LE PROTRAIT<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Objet relativement récent.<o:p></o:p>
Galerie des Glaces - Versailles - Louis XIV <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
De tout temps : image de soi façonne lindividu. <o:p></o:p>
Lhomme a toujours cherché à :<o:p></o:p>
- voir<o:p></o:p>
- laisser une trace => Portrait (plus fidèle que le miroir dans le temps)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Miroir reflète : <o:p></o:p>
- Image de soi<o:p></o:p>
- Famille<o:p></o:p>
- Redondance<o:p></o:p>
- Environnement<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Autant il ferme les lieux (soi, la famille ) autant de nos jours, les bais vitrée ouvrent lespace.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Miroir et Portrait traduisent avant tout la VIE.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LHORLOGE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comme le miroir : image du temps, cest la vie qui passe.<o:p></o:p>
Coutumes : Mort : voile les miroirs, arrêtent les pendules => le temps doit sarrêter.<o:p></o:p>
Horloge : battement de cur. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lhorloge rythme la vie (de - en - dhorloge dans appart ???)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LE SIEGE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Chaise : raideur puis agréments pour en atténuer la dureté : capitonnée, basse, tournante, <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Se balancer sur sa chaise : « Je men balance » => communication par lobjet.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Fauteuil : 1 seule personne.<o:p></o:p>
Change la relation, peut déstabiliser ou rendre à laise.<o:p></o:p>
- Canapés : plusieurs personnes<o:p></o:p>
Communication très différente. Différentes formes (bouge, rond, spirale )<o:p></o:p>
4 Les Modalités stylistiques<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1) Redondance / Saturation / Vides.<o:p></o:p>
Symétrie des fenêtres, du décor.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) Lordre<o:p></o:p>
Avant : paire (rideau, bougies ) => Ordre = équilibre.<o:p></o:p>
Now : Dissymétrie, anarchie, solitude des objets. => Désordre = déstructurations, déséquilibre ?<o:p></o:p>
3) Le Lumière<o:p></o:p>
Avant : Lumière = richesse, mais malgré la démocratisation de lélectricité => toujours une connotation luxueuse.<o:p></o:p>
Ombre = peur, mais aussi intimité, sensualité.<o:p></o:p>
Variateur : Lumière « dambiance »<o:p></o:p>
Naturelle : privé, Artificielle : public<o:p></o:p>
Milieu du spectacle => Appropriation, apprentissage pour communiquer (impressionnistes, scène )<o:p></o:p>
4) Lodeur<o:p></o:p>
Marketing : Grande Surface : compense le manque de goût par lodeur.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le Parfum <o:p></o:p>
Communication inconsciente.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
MATERIAUX : OPPOSITION NATUREL / ARTIFICIEL<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Artificiel : construction de lhomme (souvent recréation du naturel).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Eléments Naturels :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
-Bois : Il peut apparaître à la foi bon et sale, impropre, porteur de maladie <o:p></o:p>
Naturel, non traité : « provençal »<o:p></o:p>
Artificiel ou traité : « suédois »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Verre : Transparence, pureté, anti-microbe.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Eléments Artificiels :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
-Plastique : <o:p></o:p>
Associé à la pauvreté car peu cher.<o:p></o:p>
Moins fragile que le verre, plus léger que le bois.<o:p></o:p>
Il prend ses lettres de noblesse dans le design.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Métal : Froid, ambiguïté légèreté / solidité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ciment : Hybride, plusieurs utilisations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
QUERELLE ANCIENS MODERNES<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ancien => Origine, histoire, tradition <o:p></o:p>
Mystique du passé.<o:p></o:p>
« Vécu » rassurant.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Moderne => Nouveauté <o:p></o:p>
Avant : neuf = réussite.<o:p></o:p>
Mais maintenant : modernité / Ancienneté => Réussite =.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
PROPRETE ET MENAGE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest la femme qui « fait le propre » => lhomme salit, la femme nettoie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Morale de la propreté sociale => réception dans un lieu propre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Exagération => obsession du ménage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
5 Le corps objet<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Corps => importance des vêtements.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lapparence corporelle a toujours été un instrument de communication. <o:p></o:p>
Dans lapparence nous vendons notre corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Linterprétation que nous faisons de la relation avec lobjet est la même avec le corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Un des facteurs de cette interprétation cest lattribution qui est faite à lautre de communiquer avec une stratégie des apparences. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans les sociétés puritaines (catho, protestante) «l OBJET CORPS » est caché.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce nest que dans une période récente (après GM2) ou Antique (Gréco-romain) quil est montré, idéalisé.<o:p></o:p>
Mythe actuel du plaisir corporel et de la jouissance.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jusquà la GM2 => Volonté de sauver son Ame => pas visible => remise en question.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lobjet corps est donc devenu un instrument, non plus de travail, mais de relation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce nest plus lâme qui encadre, enveloppe lindividu, cest la peau. => Devient un vêtement de prestige => On la soigne.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tout corps est investi, tout corps bénéficie dun investissement financier pour essayer de mieux se vendre : valeur ajoutées dans les relations / SEDUCTION.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Relation narcissique indispensable puisque cest le corps qui va monopoliser toute laffectivité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Corps psychiquement et physiquement possédé, manipulé, consommé. Cest le corps qui donne le statut social. => Rapport avec la beauté.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LA BEAUTE FONCTIONNELLE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Corps <o:p></o:p>
ð élément de tactique dans le rituel social. <o:p></o:p>
ð Beauté / Erotisation corporelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
«Définition »<o:p></o:p>
« Réduction de toute les valeurs concrètes (usage énergétique du corps, valeur gestuelle, sexuelle ) en UNE SEULE VALEUR : la valeur déchange fonctionnel qui est lié à la jouissance et au désir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La femme, évidemment, a été la première à utiliser son esthétique et à se désigner.<o:p></o:p>
Cet impératif de beauté est celui du « faire valoir ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Différentier la sexualité de lérotisme :<o:p></o:p>
Sexualité : source de fantasme, fait vendre : corps sexuel est un intermédiaire entre lacheteur et la vente.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Erotisme : support de signes du désir, avec fonction sociale déchange.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest la pub, de la culture qui a véhiculé tout ces images (avec celle de la jeunesse) => homme => virilité, Femme => féminité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toute la communication par le corps est envisagée comme une médiation ou le Corps est médiateur => repose sur un imaginaire social avec des représentations sociales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sachant que ces représentation sociales varient selon les cultures et les époques de la société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LE CORPOREISME<o:p></o:p>
ð mise en évidence du corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Image spéculaire du corps est récente : 2 siècles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Invention pour voir le visage mais pas le corps entier. <o:p></o:p>
ð Conscience de notre corps : mitigée, partagée entre différents facteurs<o:p></o:p>
ð Bonne ou mauvaise, mais qui na pas rien à voir avec la réalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Etudiée en psycho : <o:p></o:p>
Dysmorphophobie : Image pas en accord avec la réalité => Conscience différente du réel<o:p></o:p>
ð Phobie davoir quelque chose de différent, pas normal et de ne pas être aimé à cause ce ça.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
(Psycho corpo : Tom Kevitz : Beaucoup travaillé dans les banlieues) <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Après Guerre : phénomène du corporeisme => montée en puissance de la mise en scène du corps dans le système relationnel contemporain<o:p></o:p>
ð Image de lAméricain = élément de la libération.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous sommes passé en peu de temps dun corps sous contrôle (Tabou, Interdits ) à une libération et un accomplissement physique. Le corps moderne se doit de montrer sa libido, ses pulsions. Et la société crée des modèles relationnels factices.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Origines psychologique et psychanalytique <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour Freud, le Moi est avant tout corporel et la pulsion a des bases organiques. Nous trouvons laccomplissement de ces pulsions dans des images et dans les fantasmes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La psychanalyse est basée sur lapparition consciente de phénomènes inconscients par la parole mais reconnaît le corps car accepte que le refoulement de la parole puisse entraîner un certain nombre de contrainte physiques/ Mais ne part pas des symptômes physiques pour travailler.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ses deux élèves : Groddeck (Le livre du ça) et Reich (La révolution sexuelle) travailleront sur le corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Reich : La révolution sexuelle. Fonction de lorgasme.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Conflit psychique entre le fonctionnement naturel de lorgasme et les contraintes (société et perso).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour réprimer la jouissance des individus et en particulier la jouissance sexuelle.<o:p></o:p>
Il va plus loin en affirmant quelle est la source de nombreuses maladies : <o:p></o:p>
Lindividu SOMATISE.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Flux énergétique explique des phénomènes de tensions, de décharge liées au plaisir, au non-plaisir, à la souffrance <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En Europe, il est le premier à intégrer la notion de Somatisation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
De nos jours, la médecine commence à reconnaître que dans toute maladie, il y a une forte dose de somatisation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dautres théoriciens sont allés vers la conception organique :<o:p></o:p>
Ex : Perls : « la notion du soi »<o:p></o:p>
Rogers : « développement personnel » <o:p></o:p>
ð Pas de communication sans communication corporelle<o:p></o:p>
§ Contact physique<o:p></o:p>
§ Regard<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lowen travaille sur le manque de tendresse corporelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Font parti de lécole de San Francisco qui lance tous les groupes de thérapie corporelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mode liée à lexpression corporelle et au travail du corps. Tous les groupes basés sur la manifestation des émotions pour tenter de lutter contre le refoulement, la solitude et le manque de communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il sagissait de recréer un contact affectif passant par du Tactile et du Corporel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
6 Corps et société <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Une Anthropologie du Corps<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Corps => Vecteurs sociaux de communication<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1) Les sensations <o:p></o:p>
Chaque sujet dispose dune échelle sensorielle qui varie en intensité et en tonalité. <o:p></o:p>
Souvent besoin du langage pour partager les sensations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) La gestualité dinteraction<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
a) Expression ritualisée pour exprimer des sentiments, cest-à-dire qui répondent à des conventions sociales (grimaces de peur, de joie, de colère, de tristesse).<o:p></o:p>
b) La mise enjeu du corps qui accompagne lacte de parole et interaction sociale (non verbal, para verbal) <o:p></o:p>
c) => cf. : Ray Burdwhistell : la kinésie<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sachant que dans tout langage corporel, il y a polysémie, qui entraîne, de la part du récepteur, des erreurs dinterprétation. Elles peuvent venir de temps en temps de lémetteur (lapsus ) mais cest rare.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest lancrage du corps dans une culture et une société qui induit les lignes dominantes dune communication, c'est-à-dire les lignes des différentes relations avec les autres.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3) Les techniques du corps<o:p></o:p>
Mauss met en évidence que tout est technique corporelle et quelles sont acquises (principalement par léducation)<o:p></o:p>
Exemples : Marche, écriture, sexe, propreté, langage, mémoire des gestes (danse) <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð apprentissage Culturel ne réside pas seulement dans des mythes et légendes elle est aussi inscrite dans léphémère des gestes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La communication sociale corporelle quotidienne nest pas celle de lhistoire puisque lhistoire reste avant tout de lécrit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p> </o:p><o:p> </o:p>
<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>7 La communication par lapparence<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
De nos jours, toute communication humaine est basée sur lapparence.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Représentation sociale,<o:p></o:p>
- Attitudes<o:p></o:p>
- Stéréotypes<o:p></o:p>
Liés au phénomène de lapparence.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toutes les études sur linteraction montrent que nous nous faisons tous une idée relativement précise dans les 3-4 minutes du premier entretien de la première rencontre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous offrons aux autres une certaine info psychosociale, sachant que nous sommes tous Emetteurs / Récepteurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lémetteur peut plus ou moins contrôler les infos quil veut donner.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Usage interactionnel de lapparence comme instrument de communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On fonctionne par clichés, qui parfois définissent des catégories sociaux professionnelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais linterprétation est liée à la capacité du récepteur dinterpréter. Celle-ci est liée à son univers social.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous donnons un certain nombre de traits de caractères précis, souvent liés à une projection ou un rejet affectif.<o:p></o:p>
ð On ne sait jamais ce quon déclenche chez lautre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Un individu contrôle- toujours son apparence.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jeu de masque : « Je nai pas de look » signifie « découvre-moi derrière mon look »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Plusieurs catégories dans le choix et le contrôle du look :<o:p></o:p>
- Largent<o:p></o:p>
- Le goût<o:p></o:p>
- Les détails, les objets marginaux (bijoux, piercing, tatouages )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sachant quil y a une valeur sociale ajoutée par rapport au look.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Provocation de la part de lémetteur pour déplaire au récepteur.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pas toujours pour plaire => Séduction<o:p></o:p>
Aussi pour déplaire => Provocation <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On veut affirmer un certain nombre de chose ou apparaître comme un caméléon.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Evolution : Intégration / Originalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais lintention de communication est toujours présente.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Déguisement / Apparence = Miroir de lêtre ?<o:p></o:p>
Ou = Masque de protection ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Création dun personnage sachant que dans notre histoire, shabiller est lié à un imaginaire qui est à lorigine lié à la mère.<o:p></o:p>
=> Cest la 1° personne qui nous habille.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
ð Ado : accord avec le personnage ou rejet complet du look imposé par la mère.<o:p></o:p>
ð Le vêtement, à cet âge est un moyen essentiel de communiquer.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lado prend le contrôle de son identité par limage de lui-même que lui donne le vêtement.<o:p></o:p>
ð cache le corps, et en même temps, lui tisse une seconde peau <o:p></o:p>
ð permet une succession didentité et de projection.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Achat : Satisfaction dun plaisir immédiat. Rapport avec le salon dessayage et les sous vêtements.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Désir de relooker lautre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
Média et communication<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Cours 1
<o:p> </o:p>
Textes qui rendent compte de lévolution singulière de la communication :<o:p></o:p>
- Va au-delà des prévisions de développement<o:p></o:p>
- Modalité de développements pas attendus.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Système Humain de plus en plus complexe, de même que leur Systèmes de communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Alain Ehrenberg : Lindividu incertain 1995<o:p></o:p>
« La TV rend visible nos évidences »<o:p></o:p>
Sociologue / psychanalyste, chercheur au CNRS, nouveauté dans la vision contemporaine.<o:p></o:p>
à Forme de décomposition dans la société humaine et le rôle des médias dans cette société. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
P. Blanchard : La fracture coloniale<o:p></o:p>
Historien, recherches sur les mécanismes et effets de la colonisation et de limmigration.<o:p></o:p>
à Difficultés de la France à intégrer son passé colonial et post colonial.<o:p></o:p>
à « Urbanisme urbain » à la mode. <o:p></o:p>
à Pour lauteur, les problèmes post coloniaux sont des « symptômes dun retour du refoulement » : Le passé resurgit dans lactualité de façon désordonnée, déstructurée.<o:p></o:p>
ð Revendication des enfants des colonies<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les célébrations mémorielles collectives et fracture sociale
<o:p> </o:p>
On ne peut pas séparer :<o:p></o:p>
- Lorchestration médiatique et la mémoire de lhistoire<o:p></o:p>
- de toutes les évolutions des sociétés avancées.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Lévolution de la façon dont les individus entrent en interaction : 1960 : qualifié de crise par un socio psychanalyste.<o:p></o:p>
Et paradoxalement :<o:p></o:p>
- Les Tic, censées faciliter la communication, ne facilitent pas cette crise sociale, culturelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Stratégies des communauté : fragmentation du système social<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Avant 70 : Société : hétérogénéité<o:p></o:p>
Culture ; homogénéité de ces groupes hétérogènes.<o:p></o:p>
Depuis 70 : cette ancienne classification Société / Culture est estompée voire désuète.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sensibilité des minorités culturelles : rend la culture hétérogène => Agrandi lEcart entre les cultures.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La rencontre de cultures différentes est enrichissante (ex : Gauguin) si elle est bien faite, si elle fait évoluer dans le bon sens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La fracture sociale na fait que se creuser.<o:p></o:p>
Les médias ont joué un rôle considérable.<o:p></o:p>
La multiplication des célébrations mémorielles faisait un immense décor de mémoire, comme ceux dHollywood, qui cachent avec talent :<o:p></o:p>
ð 1 Mémoire en rapport avec 1 histoire collective<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On sait que les mouvements de Réunion, de rassemblement collectif pour des célébrations collectives naissent et se développent dans un contexte économique socioculturel en crise.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les célébrations collectives orchestrées par les média après le 11 septembre ont été construites bien avant lévènement.<o:p></o:p>
Pendant une prise de conscience de la validité du puritanisme actif des USA et une tragédie <o:p></o:p>
ð 1° model de célébration collective au USA : pendant la pandémie du SIDA.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Pratique sociale et spectacularisation du lien social<o:p></o:p>
Ø Célébrations collectives du 11 sept reprennent les mises en scène du collectif qui avaient fait leur preuve pour le sida.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dep 90 : Célébrations Collectives de deuils étonnants.<o:p></o:p>
ð Sous linfluence de la fracture sociale, de ces signes de déviation sociale <o:p></o:p>
Avant : quand il survenait une mort étrange dans un village à silence de rigueur <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les sociétés industrielles ont multiplié comme des rites conjuratoires (de quoi ???), comme une mortification collective, des pratiques de Deuil et de cérémonie Mémorielles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Incantation : culte de la mémoire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Expier une mémoire collective impossible à élaborer, dans la quelle, sur le premier plan se trouvait la figure de lautre, du différent, de lEtranger.<o:p></o:p>
Donc exploitation du Mémoriel collectif => pratiques bel et bien conjuratoire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Autre paradoxe, au même moment.<o:p></o:p>
Question de laltérité dans la société / Question pour approcher ce qui est de lordre de lidentité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Qui est lautre / Qui suis-je ?<o:p></o:p>
Identité sociale, sexuelles, culturelle ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Contrairement au vielles illusions de Mai 68 (libération sexuelles, ).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Occultation, Ecrans devant la mémoire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il y a 20 ans : recherches sur les identités culturelles « Cultural Studies ».<o:p></o:p>
Etudes sur les genres hommes / femmes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð illusion glamour mais jamais sur :<o:p></o:p>
o Lidentité incertaine : homo : mariage ? Acte sexuel ? autorisés ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Travaux qui existent depuis 20 ans sur dautre sociétés et dautres cultures que la notre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Freud : malaise de la civilisation<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Rôle, place, fonction de lesthétique et du look ?<o:p></o:p>
ð Enorme machine narcissique qui se développe avec des effets dont les conséquences seront peut-être visible dans 10 ans.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Brouillage des frontières Privé / Public
<o:p> </o:p>
Internet : Blog : journaux intimes<o:p></o:p>
TV : Télé réalité <o:p></o:p>
ð Symptômes de lévolution de la société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Symbole Star Ac : représentation stylisée su « petit prince » de Saint Exupéry.<o:p></o:p>
ð Enfance en chacun de nous, enfant idéal.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Une des représentations les plus puissantes de nos représentations narcissiques.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Via le Narcissisme ambiant qui oblige :<o:p></o:p>
- à paraître 35 ans quand on en a 40.<o:p></o:p>
o Développement de la chirurgie<o:p></o:p>
o Développement des cosmétiques<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Assujétion qui se pare dune Erotisation <o:p></o:p>
§ Corps parfait<o:p></o:p>
§ Jeunesse éternelle<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Donnée de la personnalité dont on a tous absolument besoin.<o:p></o:p>
Mais en avoir trop, cest se précipiter vers des miroirs aux alouettes<o:p></o:p>
à Star au quotidien, à la petite semelle, figure artificielle <o:p></o:p>
(Comme les clowns qui se déshabillent : derrière : immensité du vide et de la solitude)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Besoin de croire quon est « Aimable »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lenfant merveilleux : famille, amis fortifient limage mais aussi les contraintes, les nécessités, les obligations de cet « enfant merveilleux ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vie sous contrainte (sociale, familiale )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Narcissisation produit des modèles esthétiques et culturels.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Fin 70 : exposition scandale à New-York : photographe qui a tout pour déplaire : Noir, homo, passé délinquant et drogué <o:p></o:p>
ð Slogan : Black is Beautiful.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Fin 2003 : Publication silencieuse « chic » dans vogue homme international. Titre : Chaadore. Champion de boxe Braim Masloun avec un dentier de diamant. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Article « Six viles, 6 point de vue » : photo de scène avec des tenues de grandes marques. « Beur is Beautiful »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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<o:p> </o:p>
Histoire sociale, culturelle ; Mémoire socioculturelle et la marque de linfiltration de lArt et de la culture restreinte dans des domaines où on ne lattendait pas et où il est le filtre de la tragédie contemporaine.<o:p></o:p>
Cours 2
<o:p> </o:p>
La culture de limage<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Enrico Fulchignoni 1969<o:p></o:p>
Cinéaste / Socio / Psychosocio.<o:p></o:p>
Direction de lA-V à lUNESCO. Se pose les bonnes questions sur le destin de lA-V.<o:p></o:p>
La civilisation de limage<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Réflexion sur les pratiques de limage en particulier sur <o:p></o:p>
le rôle des Média à A-V => TV.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Interroge toutes perspectives ouvertes à ce moment là sur la TV.<o:p></o:p>
- Média de masse<o:p></o:p>
- Prolongement de la pratique des Self Média : Vidéo légère à web cam à Téléphonie mobile à images sur mobiles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ecrit pendant que la civilisation de limage se met en place.<o:p></o:p>
ð Ne fait pas que marquer laugmentation des moyens et support TV mais aussi les Signes de limportance de limage que nous pouvons avoir de nous même.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Milan Kundera 1990 : Limmortalité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Si les pratiques /Usages de limage sont des techniques du pouvoir et au service dun Pouvoir<o:p></o:p>
ð Vont marquer aussi des systèmes de production de toute une culture de masse quil regroupe sous le terme dimagologie : <o:p></o:p>
o Une idéologie et<o:p></o:p>
o Un système de coercition de contraintes de la société contemporaine.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais il repère les liens qui ne font que saffirmer, qui unissent le pouvoir politique et le pouvoir médiatique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voir p 171 : Texte inattendu mais juste : Politique ó Image ó Argent.<o:p></o:p>
« Lhomme politique dépend du journaliste » « Mais de qui dépendent les journalistes ? » => Agences de publicité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« La vente du produit a moins dimportance quon ne le pense »<o:p></o:p>
« Les millions daffiche de Lénine »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il y a 100 ans en Russie : Marxisme :<o:p></o:p>
ð simplification de lidéologie au maximum => Transmission : « collection de 6 ou 7 slogans »<o:p></o:p>
ð Idéologie => Imagologie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Imagologie : publicité, conseiller en communication politique, Designer, Mode, Star (à Normes de beauté) <o:p></o:p>
ð dont sinspirent toutes les branches de limagologie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Alors quavant, limagologue dHitler était dissimulé, de nos jours, ils sont mis au premier plan.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Limagologie a remporté une victoire historique sur lidéologie »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Diversité des usages de limage <o:p></o:p>
ð devient une culture collective<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le pouvoir de limage gagne de manière contagieuse les documentaires, celles des autres pays et surtout, lImage de Soi.<o:p></o:p>
Avec la fin du XX° => Apogée du temps de Narcisse.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le Temps de Narcisse dans la culture de limage
<o:p> </o:p>
ð Vidéo légère pour classe moyenne de vient de + en + légère (web cam à Utilité ?)<o:p></o:p>
ð Invasion dans les foyers des « Tournes disquette ». aussi marquante que le disque<o:p></o:p>
o Tournes disquette : miroir illusoire de sa propre pensée avec une dimension auto-érotique.<o:p></o:p>
ð « Tout à lécran »<o:p></o:p>
o Rebus ne cessent de se multiplier<o:p></o:p>
o Impérialisme dune image de lhomme et de la femme que lont va qualifier de post-moderne<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Paradoxe simpose : en même temps que la demande de pouvoir être vue, de voir lautre, de supporter la vue des autres.<o:p></o:p>
ð Série de pratiques dont le Minitel marque les premiers balbutiements.<o:p></o:p>
o Instaurent des pratiques déchange et de communication interpersonnel virtuels.<o:p></o:p>
o Les NTIC développeront ce phénomène et en étendront des pouvoirs.<o:p></o:p>
§ Les Blogs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Paradoxe saccuse de + en + : « Je te contact, tu me contact, mais on ne se touche pas »<o:p></o:p>
ð Caractéristique de notre temps.<o:p></o:p>
ð Communications virtuelles possible MAIS chaque technique, au fil du progrès des usages, ne va pas cesser de rappeler ce quétaient les anciennes techniques.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Modes de communication => engagent la réflexion sur les modalités précédentes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Techno du leurre : illusion dans la communication, linteraction (et lamour ?)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les médias de communication :<o:p></o:p>
- ordinateurs<o:p></o:p>
- Mobiles<o:p></o:p>
Deviennent rapidement ce que Baudrillard a appelé un « exposant social ».<o:p></o:p>
Tout devient affaire de :<o:p></o:p>
- Pouvoir être branché<o:p></o:p>
- Look devient un des facteurs déterminant dans léchange social.<o:p></o:p>
o Apparence / Mode<o:p></o:p>
o Entreprise : « crève lécran, je tembauche » à vidéo embauche<o:p></o:p>
o Défendre son look = maîtriser un show de soi même.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
TV : Mass Media<o:p></o:p>
ð Espace dans lequel on peut tout montrer.<o:p></o:p>
o Sociologue Baudrillard 1986 : Les Stratégies Fatales<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les Stratégies Fatales Baudrillard (1983)
<o:p> </o:p>
Fait le procès de la société de consommation mais surtout de ce qui simpose :<o:p></o:p>
ð Consommation de la transparence <o:p></o:p>
o Théâtralité Médiatique<o:p></o:p>
o Pratique sociale (mode) à dévoilement du corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð A partir de ses théories, on parle de lavènement de l « Odio-visuel »<o:p></o:p>
o Odio = honte (latin)<o:p></o:p>
§ Manque de pudeur.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Baudrillard : « Notre société sépuise à faire mourir les signes à force de dévoilement. »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð « Conversion hystérique du social »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Reality show affirment cette conception => Brouillage des frontières entre public et privé.<o:p></o:p>
o Hystérie : <o:p></o:p>
§ maladie de la théâtralité à atteinte caractérisée par une tendance à « faire son cinéma ».<o:p></o:p>
§ Cible privilégiée : le CORPS du sujet : au lieux précis de la Sexualité.<o:p></o:p>
· Inséparable de la séduction et de toute lhistoire que peut connaître un corps. <o:p></o:p>
· Séduction perverse / Attitude simple de séduction.<o:p></o:p>
ð Va donner aux interactions une sorte de règle implicite, critiquée ou il est clair quil ny a pas de rencontre sans capacité de séduction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La TV va devenir lespace dinscription de cette conversion hystérique du social.<o:p></o:p>
ð Marque les effets et travaille à en construire laffirmation, lexistence, lintensité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rappel : Avant Freud : Hystérie : maladie féminine, Freud découvre que cest avant tout une maladie visuelle ou le sujet souffre de réminiscences.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Hors, TV depuis fin 80 <o:p></o:p>
ð Surface de projection des transparences <o:p></o:p>
ð Principal Mémoire et Miroir dune série dévènement passés : production de souvenirs, de traces.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
TV et Magnéto : pratiques familiales centrées autour de lenregistrement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Visiophagie qui fait quon a besoin de stocker le max dimages et de pouvoir se les projeter.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans cette société pointe clairement des liens fondamentaux : entre le ventre et les yeux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Tommy Film, essai sur ladolescence source denfermement, les relations parents / enfants. Tommy a du mal avec la réalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Critique acerbe de la société USA => façon dont elle utilise les mass media et en particulier la TV.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Scènes particulièrement parlantes :<o:p></o:p>
- Tommy a besoin de parler : grand-mère clouée devant sa TV : suit les publicité et utilise les produits en même temps.<o:p></o:p>
- Ecran explose et vomi la consommation<o:p></o:p>
ð Désir de manger = Voir : « Touche avec tes yeux », « les yeux plus gros que le ventre »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
La guerre du faux, U Eco (1869)
Transparence de Baudrillard reprise à son compte.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
TV reflet davancement dune société et, simultanément, construit cette société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rapport entre voir, toucher et entendre dont la publicité se sert.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
U. Eco annonce et dénonce toute une société qui senfonce progressivement dans le Simulacre, lillusion, le leurre, le FAUX.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dun média à lautre, on essaie de ménager toutes les conditions pour que lindividu et la masse se retrouve dans un univers chatoyant mais faux à marque du Décor.<o:p></o:p>
Mc Luhan décrit et désigne le Village Global à les relations y sont paradoxales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans La Guerre du faux, Eco le dit à sa façon : « Le corps devient inutile, on a besoin que des yeux »<o:p></o:p>
Et si ces stratégies sont à ce point Fatales, cest parce quelles ont un pouvoir que lon a reconnu à certaines femmes en loccurrence aux femmes fatales à Star / Vamp.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Stratégies du « Plein » : image, dévoilement en abondance.<o:p></o:p>
Dont le pouvoir secret est de nous vider, de vider la vie de la réalité au profit dune illusion planétaire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En même temps que le corps se dévoile, quil devient inutile, quil laisse aux yeux la mission du contact, ce corps mis en retrait [séquestré] et mis en image, devient une source de préoccupation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Année 80 : croissance des pratiques du Corps et dun mythe envahissant le XX° siècle : Limmortalité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Image du corps :<o:p></o:p>
- Objet dattraction<o:p></o:p>
- Théâtralisation<o:p></o:p>
- Homme et femme : mis en jeu, à lépreuve de la « Beauté », de la « Santé ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Au même moment éclate de manière choquante la pandémie du Sida.<o:p></o:p>
ð équivalent de lérection de lObjet Corps.<o:p></o:p>
ð Image Esthétique, Critère des apparences à Sida éclate.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Au lieu de ne toucher que les yeux, le sexe devient un objet quon ne peut toucher sans remettre en cause son intégrité.<o:p></o:p>
Vie / Mort : Le corps, tel quil sincarne et se désincarne à cause de la pandémie du Sida<o:p></o:p>
- vient contredire cette idéologie / idéalogie du « Bien-être », de la « Santé ».<o:p></o:p>
- vient pointer la question de la sexualité et le sida met en accusation des minorités qui pourtant, depuis longtemps, avaient trouvé les possibilités de gagner du terrain dans la convivialité social<o:p></o:p>
Cours 3
<o:p> </o:p>
Récapitulatif
<o:p> </o:p>
Epoque ou les collectivités, les institutions et les instances sociales qui permettaient à lindividu de se reposer sur un sentiment dAppartenance collectives sont de plus en plus dissoutes à plus de relais entre individus et société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le temps de Narcisse se développe donc avec un processus dindividualisation et doit assurer son propre destin, sans cadre institutionnel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Destin individuel quasi-slogan.<o:p></o:p>
Média sensibles à ce phénomène.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais cette individualisation de chacun met en relief la fragilité <o:p></o:p>
- de lindividu<o:p></o:p>
- de ses liens avec les autres membres de la société.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le mouvement entraîne des formes de compétitivité, de rivalité.<o:p></o:p>
Dans lequel lapparence, la capacité de dompter les médias joue un rôle énorme à figure politique, mais figure de tout un chacun.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Plus il y a de déliaisons sociales, plus sintensifie le besoin individuel de sinscrire dans une société ou la foule à solitaire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Destin collectif ne nous permet plus de tracer notre histoire, il faut arriver tout de même à linscrire, la doter dune forme de visibilité.<o:p></o:p>
ð Visibilité de soi fait partie des stratégies narcissiques individuelle, identitaire.<o:p></o:p>
ð Sinscrit dans les médias<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Réal TV : symptôme de létat et de lévolution de la société<o:p></o:p>
ð Signes de notre désir Convoités / Haï dimiter tous les modèles socioculturels et institution qui existent aux USA.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les modèles USA sont à la foi fascinant et détestés <o:p></o:p>
ð Ambivalence chronique vis-à-vis des USA.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais la difficulté, cest quune culture ne peut se décalquer sur un autre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Décalage temporel majeur et décalage des implications des néo-technologies à analogue à celui des années 70-80 face à un ensemble de pratique de l A.V.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
USA a gardé, pour le meilleur comme le pire, une capacité denfance que nous nosons pas avoir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Labo de recherche sur la communication au USA<o:p></o:p>
ð Liberté dans la recherche à quantité de moyen à disposition pour la recherche.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Théorie Bateson (fin 1950) : Double contrainte <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La transmission nécessite un minimum de complicité : pas toujours capable, sans recul, de les identifier mais ils existent. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans une culture industrialisée, la question de limage de soi est tout à fait déterminante.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Crève lécran, je tembauche »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Elément de communication à certains prennent de plus en plus dimportance.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Civilisation de limage : phénomène et attribut caractéristique de nous même : <o:p></o:p>
§ Notre voix<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La Voix
<o:p> </o:p>
Passeport sonore, carte didentité.<o:p></o:p>
Une voix, ça se travaille.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais si elle est une carte didentité, elle est aussi un des meilleurs supports de jeu identitaire possible.<o:p></o:p>
Mais comment nier que depuis longtemps, sous linfluence de différentes pratiques culturelles, elle nest pas héritée de clichés socioculturels, sous lemprise de représentations sociales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La voix nimplique pas nécessairement une copropriété du langage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Pas de voix sans corps, pas de corps sans voix.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A cause de ces fixations, clichés, trouvé dans les représentations sociales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Perspectives à Domaine où il peut y avoir des décalages majeurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Développement de technique vidéo dans le champ social, psychologique à confrontation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Schéma sonore de représentation du sujet.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Transmis à travers lhistoire et du domaine de la création à le chant à la chanson et le chant classique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tessiture de voix, registres particuliers. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Invention du téléphone, du Disque <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La radio : transmission attachée à des rôles sociaux à relation avec des types de voix<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Distribution des Voix, des rôles, dans lOpéra.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Registres de voix incarne des rôles dont lun des caractères privilégié est de ne pas appartenir seulement à la fiction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Années 50 : certaines femmes vont parvenir à représenter des voix essentielles.<o:p></o:p>
àChant interview communication radio.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Au cours de la GM2 : une voix va se faire entendre à la radio. A une pèriode ou les actualités ne passaient que par lécrit (presse) la Radio devient un média privilégié.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Souffrance / solitude / incertitude <o:p></o:p>
ð Une voix entendue prend une dimension singulière.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Freud : A propos de son petit fils qui avait peur la nuit et qui demande à sa mère « dit quelque chose : quand tu parles, il fait jour ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sensibilité différente à lécoute de la vois : un des domaines ou la différence des sexes se pose de manière éclatante.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Homme : La Mue<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Beaucoup de femme virtuose, pas beaucoup de compositeurs. Elles échappent à la mue, pour retrouver la voix denfance, aucun effort empreinte sonore exercée sur tous les petits.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 4
XIX° : poètes qui vont mettrent laccent sur ce que le langage peut et doit receler comme nuances, modulations, dans ce rythme de parole.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Verlaine : Lart poétique 1874. Courant littéraire du symbolisme. « De la musique avant tout chose »<o:p></o:p>
Rimbaud : Sonnet de 1871 : « Voyelles »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Para langage : rythme, cadence.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Tout ce qui reste et règne dans le langage lorsquon ne considère plus seulement le sens et le contenu mais aussi la manière dont il sactualise dans la communication.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix : élément majeur de la communication car porte cette actualisation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce qui pousse depuis les hommes bien plus que les femmes à créer de la musique, à composer, cest ce quils connaissent en tant quon : la mue.<o:p></o:p>
Changement de peau, perte, dépouille.<o:p></o:p>
La mue équivaut à la perte de lenfance
<o:p> </o:p>
Lhomme recherche, poursuit, traque entre les grilles des portées musicales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
TOUT ce que les hommes ont mis en place dans les sociétés anciennes pour garder cette voix.<o:p></o:p>
Pour que ce timbre singulier et pur se maintienne au-delà de la mue.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Castration semble conforter cette hypothèse.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Enfance toujours un paradis (au moins dans le rêve), quon tente de garder ou de retrouver, par la voix.<o:p></o:p>
Les Attributs de la voix
<o:p> </o:p>
Personnalité, identité, accent, identité sexuelle.<o:p></o:p>
Etude scientifique sur 2 grands aspects :<o:p></o:p>
à Indice dune personnalité<o:p></o:p>
Qui je suis, doù je viens, comment jai été élevée <o:p></o:p>
à Indice de létat et de la nature de nos émotions<o:p></o:p>
Colère : si la voix tient, ou si elle flanche, si elle monte dans les aigus (féminité surprenante)<o:p></o:p>
Etat émotionnel => perte de la voix si trop fort.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Stabilité dune voix => stabilité de son propriétaire. Tenir face à ladversité.<o:p></o:p>
Les variations des voix ont beaucoup dimportance, pas simplement au niveau communicationnel, mais aussi méta communicationnel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pendant la guerre, on sest intéressé à ceux qui pouvaient représenter un danger, un secret que la voix pouvait trahir<o:p></o:p>
Ex : les espions et espionnes pour mettre à jour le mensonge.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mata hari : fusillée, une des plus belle femme. Sa voix est devenue un cliché : grave, de femme fatale, ensorceleuse. Piège sonore avant dêtre un piège visuel.<o:p></o:p>
Soumise à des études de voix => stabilité parfaite.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chercheurs anglo-saxons ! Klaus Seherer lance les travaux fondamentaux sur la voix dans ses rapports avec les émotions.<o:p></o:p>
Début 70 : part aux USA : développement des recherches sur la communication non verbale.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lien entre les recherches sur la communication verbale et non verbale, et cest au point de rencontre entre ces 2 domaines de recherche que ce situe le para langage.<o:p></o:p>
Société Bell : Téléphone USA commandite les travaux sur la voix. Pendant les guerres, surtout la GM2, le téléphone jouait un rôle déterminant (dans la communication et lélaboration des stratégies).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Etre sur que lon nétait pas sur écoute, que lautre était pas un Allemand <o:p></o:p>
ð Faire passer des émotions sans mots => problème graves<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais 70 : équipement technique disponible pour les recherches.<o:p></o:p>
Les principaux traits caractéristiques su para verbal
La hauteur : les parties dune séquence verbale dans les quels la voix change de hauteur.<o:p></o:p>
« pitch-voice » : élévation, accentuation de la voix.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lintensité : voix augmente considérablement de volume, pour que les mots soient sertis de manière particulière<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le rythme : Variations, à saisir sur la durée. « Et [<-] tu es venu seul [à] ? »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La vitesse : A saisir dans linstant. Des phrases que lon aimerait tant ne pas prononcer par exemple.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chercheurs ont identifié tout une série deffets.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Effets de Larynx par exemple : bas max, souffle, enrouement (chat dans la gorge) contraction de la gorge éraillée (cigarette).<o:p></o:p>
ð Saccompagne de représentations et de clichés sociaux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 5<o:p></o:p>
La voix : un instrument<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La Leçon de musique, P.Quignard.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix : éléments essentiels de linteraction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Réalité dans lunivers du sonore.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix nous conduit au fredonnement, à la musique, au chant.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Premier et parfois seul instrument sonore qui nous soit donné de faire raisonner.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Question des genres Homme / Femme<o:p></o:p>
è homme : perte dune voix denfance.<o:p></o:p>
è Femme : continuité dune voix denfance.<o:p></o:p>
Ø Relation à la voix maternelle et paternelle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Psycha :
<o:p> </o:p>
Complexe ddipe : vise en particulier les garçons.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le complexe de Jocaste pour la femme.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais les rapports Voix / Identité sexuelle à rapports déterminants<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Freud : « Lanatomie cest le destin »<o:p></o:p>
à Il semble dire que, selon le sexe qui nous a été donné à notre naissance, quelque chose de notre destin se trouve déjà tracé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Freud : « Toute psychologie individuelle est dabord et aussi une psychologie sociale. »<o:p></o:p>
à Le destin que trace toute société et toute culture est celui de ce qui doit appartenir aux hommes et ce qui doit appartenir aux femmes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Les sociétés ont des attentes quand aux rôles des hommes et des femmes.<o:p></o:p>
o Pré programmé dessiné à lavance.<o:p></o:p>
o Même si on sait que ce phénomène a toujours existé.<o:p></o:p>
ð Ce qui mobilise certaines sociétés Occidentales : Homo Mono parentalité Adoption homo <o:p></o:p>
ð Anatomie / Destin ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
ð Dimension Sociale qui fonde le destin dun individu anatomiquement déterminé.<o:p></o:p>
o Tout lappareil phonatoire, le système des cordes vocales. Histoire perso, croissance <o:p></o:p>
§ Appareil façonné<o:p></o:p>
o Tout cela est lAnatomie : Gorge lieux de lanatomie : ses productions sont aussi des facteurs déterminants du destin.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lunivers du sonore doit être considéré comme étant habité par autant de clichés / stéréotypes, comme les images.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Socialement et culturellement construits.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix : soumise, comme les apparences physiques, à des attentes sociales et culturelles orchestrées.<o:p></o:p>
à Rôle et comportement : communication et interaction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les femmes ont une stabilité que nont pas les hommes. Leur voix reste, continuité dans le destin. Homme : cahot, mutation de la mue.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mue survient quand se manifestent les signes sociaux de la virilité ou de la féminité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La voix des hommes se transforme en même temps que le corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix à corporéité => intégration à lexpérience du corps essentielle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Adolescence : cahot dans le corps : règles des femmes => Univers sonore => voix des hommes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Circonstances extrêmes pour quun homme voit et entende soudain disparaître une voix, celle dun enfant alors que quel que soit les circonstances, la femme voit cette voix flirter avec lenfance<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Codes symboliques : grammaire et vocabulaire comportementale associés à tous les jeux, toutes les possibilités et impossibilité des voix des hommes et des femmes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sauf une maîtrise absolue, il est clair que la voix est un des organes les plus sensiblement affectables.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Elle se fait, consciemment ou inconsciemment, lun des supports privilégiées dexpression de diffusion, de marquer sonore témoignant de la gamme des émotions possibles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Même quand le corps est « sous contrôle » dans les situations ou on est obligé de donner un comportement convenu, attendu, la voix peut nous trahir.<o:p></o:p>
M. Mead :
- Position de la femme dans la société<o:p></o:p>
- Position des minorités dans la société USA<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Levi-strauss et les français ne lui ont pas pardonné dêtre lesbienne à la fin de sa vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mead : traitement des enfants immigrés à lécole (petites classes) : films qui mettent en évidence la façon dont, non verbalement et para linguistiquement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les enseignants opéraient des formes de discrimination dans leur interaction avec les étrangers => Montre que ces Codes de discrimination étaient inscrit dans le corps, la corporéité des expressions corporelles, dans la voix et que de ce fait, ces formes de discrimination sexerçaient depuis la plus petite enfance.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tendance à considérer lenfance comme une sorte de no mans land, aseptisé, socialement neutre, incolore car on leur prête un sentiment qui nous arrange bien.<o:p></o:p>
ð Innocence <o:p></o:p>
o sauf conduit de la bonne conscience.<o:p></o:p>
o Ne sait pas, ne connaît pas<o:p></o:p>
§ Comme si : - Pas capable de comprendre<o:p></o:p>
- adultes gagnés par leur innocence<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mead a renvoyé une image des USA pas neutre vis-à-vis de lenfance mais une société capable de faire la différence :<o:p></o:p>
- différence de sexe<o:p></o:p>
- différente ethnique à raciale.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Voix - Moyen de communication qui porte les signes majeurs dun climat dans linteraction, dun état singulier.<o:p></o:p>
- Sert aussi à réguler certaines situations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Une attention tout à fait non consciente mais particulière est accordée à la voix :<o:p></o:p>
§ Quest ce que véhicule notre propre voix.<o:p></o:p>
Image de soi et voix<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On sarrange pour voir une image qui ne nous dérange pas trop, pareil pour la voix.<o:p></o:p>
ð Que lextérieur qui nous voit et qui nous entend tel quon est.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On ne se voit pas, on ne sentend pas car on choisit nos façon de se voir, car on choisi de sentendre avec nous même.<o:p></o:p>
ð Reflet visuels et sonores quon choisi.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vient au monde sans rien choisir : obligé de faire des choix quant à ce quon veut de nous.
Une voix doit être placée : Trouve une assise, centre de gravité sonore, ne fatigue pas et cela sapprend.<o:p></o:p>
votre commentaire -
Cours 1<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
( )"Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible: c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"(sic.)
<o:p></o:p><o:p> </o:p>
DIALECTIQUE STRUCTURELLE ET CULTURELLE => PARADOXE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la nature des relations humaines, la réalité est variante, paradoxale : faite de comportements contraires.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Culture pub : 2 pôles en opposition : <o:p></o:p>
Culture « TF1 » : objectif : pousser à la consommation.<o:p></o:p>
Culture Anti-pub : Analysent lactivité publicitaire comme étant une expression de la marchandisation du monde.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Psychosocio : Consommation : Action quasi civique => participe à lemploi, à la croissance de léconomie, donc au bonheur.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mc Luhan : Années 60, USA, Prophétise le développement fulgurant de la TV.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Le massage dans le message » : Peut importe le contenu, cest son action apaisante qui est importante.<o:p></o:p>
« The medium is the message » à nous apaiser.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sollicitation permanente crée une forme de résistance à la pub :<o:p></o:p>
Carapace dangereuse => Très développée, donc les publicités se sont mise à tenter de percer cette carapace pour nous atteindre et vendre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub : Communication de masse :<o:p></o:p>
Les individus sont pris dans de grand segment de population. (Cours courbet)<o:p></o:p>
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Internet : changement => impact encore réduit, mais les publicitaires veulent sadapter au media intermédiaire (cours Weissberg)<o:p></o:p>
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Pub : Technique de persuasion collective :<o:p></o:p>
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=> Elabore des façons de persuader => Affectif, Séduction<o:p></o:p>
Pour déclancher lacte dachat.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
=> Propagande (= se diffuser)<o:p></o:p>
Joue au plus profond de nous : beaucoup se voient comme la pub leur a appris à se voir : Corps idéal que la pub a moyen dimposer comme étant LE Corps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le pub fabrique lidentité, le mode de vie, les relations => nous pousse à entrer dans des rôles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Psychosocio : Société accepte de jouer des rôles en fonction des normes => la pub vient se rajouter à cette norme : pour renforcer, changer, sopposer à ce mode social.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub peut être très « conformante » => Manipulation => propagande => Formatage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vision anthropologique :<o:p></o:p>
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Anthropo => Comment lhomme fabrique sa société,<o:p></o:p>
Pub => le marketing va plus loin. <o:p></o:p>
La pub change les modes de vie, mais pas seulement, elle change aussi profondément la société (messages récurrents)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Apprendre à manipuler la pub : La comprendre pour moins tomber dans ses pièges.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comprendre la pub, cest comprendre lhomme et notre société puisquelle en est le miroir.<o:p></o:p>
Occasion irremplaçable de se comprendre et de se forger.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LA PUBLICITE = MIROIR DE LA SOCIETE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La pub [et la TV] nous regarde. : Média-métrie : sondages, <o:p></o:p>
Mesure des effets des média pour nous cerner au mieux.<o:p></o:p>
Mesure de ce que nous sommes et de ce que nous devenons sous leffet, linfluence de la pub.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En nous mesurant, la pub se mesure elle-même<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Projet en cours : Donner au présentateur les moyens de voir en direct les réactions de laudimat => laisser parler ceux qui plaisent, pas ceux qui méritent dêtre écoutés !<o:p></o:p>
Ceci va forcément changer la TV et la faire évoluer encore vers le « Mc Luhanisme »<o:p></o:p>
Besoin ? :<o:p></o:p>
La pub crée la demande <o:p></o:p>
Interroge sur lefficacité de la satisfaction quelle a ELLE-MEME crée <o:p></o:p>
Résultats de réaction quelle a elle-même déclanché.<o:p></o:p>
Ø Les impacts de la pub sur la société<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LES ENFANTS ET LA PUB<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Crée une fascination très forte puisque tout est fait pour que lattention du cerveau soit au maximum.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Exemple : Logan (Renault) => Voiture destinée au pays de lEst : 5000e. Quand le PDG décide de la commercialiser en France : 7000.<o:p></o:p>
Prise dassaut => met en danger les produits à peine plus performant (et bcp + cher) => PAS DE PUB !!!<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
CC° : Montre que le marketing et linnovation ne dépendent pas toujours des besoins des consommateurs. La pub fabrique des désirs qui rapportent : les entreprises ne veulent pas fabriquer un besoin pérenne : fragilité, mode, normes pour obliger le consommateur à renouveler ses achats/<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
IMPACT DE LA PUB SUR LE LANGAGE <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« il faut positiver » : invention Carrefour 1980<o:p></o:p>
« Roventer la vie »<o:p></o:p>
Langage jeune => spontanéité => rendre lachat impulsif<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Séparation entre Etre et Avoir :<o:p></o:p>
Accentuation de ce phénomène : Société ou lavoir compte plus que lêtre, le fond de la personnalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Tension, contradiction :<o:p></o:p>
Valeur simple, authenticité utilisée par la pub : passéiste et archaïque.<o:p></o:p>
Valeur futuriste, technologique : « téléphone mobil « dernière génération ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub nous force à nous situer comme des dominants :<o:p></o:p>
Posséder le plus grand nombre dobjets possibles.<o:p></o:p>
Possèdent le pouvoir dauto expression => Marque : forme de soumission, accord à lexpression dun « JE » fabriqué par le message pub.<o:p></o:p>
IMPACT DE LA PUB SUR LA NOTION DE VITESSE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Culte de la vitesse :<o:p></o:p>
· Messages fourni très rapidement<o:p></o:p>
· Utilisation de sons, de musiques et de rythmes rapides.<o:p></o:p>
· Texte / Image / Son : utilisation syncopée, pas le tps de tout comprendre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Raison financière : 60 sec : 600 mille franc<o:p></o:p>
Raison sociale : la pub fabrique une légitimation de limpatience.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La pub nous conditionne à soutenir notre attention durant de très courtes durées.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Etude : capacité de concentration de + en + faible de génération en génération.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
IMPACT SUR NOTRE COGNITION (pensée et mémoire)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On considère comme normal la rapidité du flux informationnel mais => incapacité à saisir linformation dans son sens profond.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
IMPACT SUR LA CULTURE DE LA JEUNESSE
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:group id=_x0000_s1026 style="WIDTH: 392.9pt; HEIGHT: 302.45pt; mso-position-horizontal-relative: char; mso-position-vertical-relative: line" editas="canvas" coordorigin="2363,6770" coordsize="9673,7443"><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1027 style="LEFT: 2363px; WIDTH: 9673px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 7443px" o:preferrelative="f" type="#_x0000_t75"><v:fill o:detectmouseclick="t"></v:fill><v:path o:extrusionok="t" o:connecttype="none"></v:path><o:lock v:ext="edit" text="t"></o:lock></v:shape><v:rect id=_x0000_s1028 style="LEFT: 6650px; WIDTH: 1239px; POSITION: absolute; TOP: 11851px; HEIGHT: 1155px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: middle" fillcolor="red"></v:rect><v:shapetype id=_x0000_t202 coordsize="21600,21600" o:spt="202" path="m,l,21600r21600,l21600,xe"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:path gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1029 style="LEFT: 2694px; WIDTH: 1380px; POSITION: absolute; TOP: 6770px; HEIGHT: 422px; mso-wrap-style: none; v-text-anchor: top-baseline" filled="f" stroked="f" type="#_x0000_t202" fillcolor="#bbe0e3"><v:textbox style="mso-fit-shape-to-text: t" inset="1.55825mm,.77917mm,1.55825mm,.77917mm">
Jeunesse<o:p></o:p>
Perfection<o:p></o:p>
=<o:p></o:p>
Cur de cible :<o:p></o:p>
15 25 ans<o:p></o:p>
-Max de moyens physiques<o:p></o:p>
-Temps des projets, de lavenir<o:p></o:p>
La publicité réduit <o:p></o:p>
ce temps de perfection<o:p></o:p>
Univers de performance :<o:p></o:p>
Il faut être le / la meilleur(e)<o:p></o:p>
Frustration<o:p></o:p>
Angoisse<o:p></o:p>
Anxiété<o:p></o:p>
Traitées par la publicité<o:p></o:p>
réinjectés dans le message <o:p></o:p>
pour justifier les besoins<o:p></o:p>
quelle construit<o:p></o:p>
Frustrations<o:p></o:p>
les plus fortes <o:p></o:p>
entre 15 -25 ans<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
PUB CONSTRUIT DES SYLLOGISMES <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Logique qui peut être remise en question directement => pseudo évidence qui rassure :<o:p></o:p>
« Vous êtes ainsi, donc vous devez pouvez acheter »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Priorité de ces faux raisonnements : Ancrer <o:p></o:p>
Force des préjugés : jugement qui arrive avant lexpérience. Fondé sur un discours pas remis en question.<o:p></o:p>
Force des stéréotypes : segmentation de la réalité en catégories fermées qui fabriquent des modèles considérés comme constituants la structure de nos cultures.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub enfonce des portes ouvertes => Renforce leur impact => préjugés / stéréotypes => à lorigine de toutes les guerres. => Des questions à se poser. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 2<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
IMPACT SUR LE CULTE DE LA BEAUTE / SANTE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Beauté Saine : intègre lhygiène de vie comme révélateur de bien social et de statut social.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Evolution sociale <o:p></o:p>
Rejet de la mort<o:p></o:p>
Santé parfaite (Le Mythe de la santé parfaite Sfez)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Idéalisation des corps => Performance <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour fonctionner, la publicité doit déclancher :<o:p></o:p>
· Superficialité<o:p></o:p>
· Insatisfaction<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rotation des modes => changement, dispo à voir, à avoir envie. => But Eco !!!<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Besoin de compensation<o:p></o:p>
Publicité doit faire en sorte que la consommation (toujours + grande) serve de moyen de combler nos frustrations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lenfant ne sait pas gérer la frustration, la publicité infantilise (génère des comportements de frustration, qui ne peuvent être comblés que par la consommation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Fait social : sur endettement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les parents qui refusent à un enfant => « mauvais parent » socialement => piège de la consommation / publicité.<o:p></o:p>
Psychologie : Vertige mental <o:p></o:p>
Fuite en avant dans la consommation<o:p></o:p>
Rupture déquilibre<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
MEMOIRE ET OUBLI<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La publicité se nourrit de la mémoire et de loubli :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Développe la mémoire « productive », qui fonctionne sur laffect et lémotionnel. <o:p></o:p>
Et déconstruit donc la mémoire plus profonde, celle de lessentiel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Oubli : - produit précédents (changement)<o:p></o:p>
- produit concurrents.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
MONDIALISATION => IMPACT & INSCRIPTION<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub, pour fonctionner, a besoin de luniversalisation des modes de vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nivellement des modes de vie par le haut.<o:p></o:p>
A situation économique égale : on apprend à réagir et à consommer de la même façon.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Religion ? : - religere = relier => Lien universel <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lexcès sémiologique est très bien partagé : ex : Occident / Asie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
1 MESSAGE PUBLICITAIRE EST 1 THEORIE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Theorein = observer<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité : discours sur moi => comme elle voudrait que je soie.<o:p></o:p>
=> Donc elle regarde un consommateur idéal, qui doit répondre aux injonctions et se conformer => consommation façonnée par la publicité => besoins, désirs FABRIQUES.<o:p></o:p>
=> Comme Je voudrais être, comme Je voudrais devenir grâce à elle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Deux discours qui marchent ensemble.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
>> Construit des faux besoins et travaille à stimuler des besoins (Primaires) et des désirs (tout le reste) que lon a pas besoin au départ.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
« Famille Ricoré » <o:p></o:p>
Idéale, mais nexiste quasiment plus (recomposé, monoparentale )<o:p></o:p>
Donc, désir universel.<o:p></o:p>
La publicité surfe sur la vague, ninvente pas de nouvelles valeurs, se sert des anciennes pour recréer les désirs => déjà socialement intégrés !!! => Plus facile !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Dynamiques publicitaires<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LA DYNAMIQUE DIDEALISATION<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Fabrique le rêve dans un univers simplifié à lextrême :<o:p></o:p>
« Tout problème a sa solution dans la consommation »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Contes de Grimm dun nouvel Age.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sarticule autour de plusieurs réalités et apparences<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Vouloir être<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rapport complexe à a volonté => émousser, fragiliser pour lorienter => la renforcer vers lActe dAchat.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Elle me persuade de vouloir être quelquun que je ne suis pas initialement, de représenter ce que je ne suis pas.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vouloir vouloir<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Acte dAchat : conflit entre :<o:p></o:p>
la volonté du publicitaire<o:p></o:p>
la volonté du client<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pub => ce qui est bon pour moi <o:p></o:p>
=> devient un conseil psychologique, physiologique <o:p></o:p>
=> aide à saméliorer (performance )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ruse Anthropologique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Hegel : Le désir du désir <o:p></o:p>
Psycho socio : les désirs de lenfant se fixent sur ce que les autres désirent <o:p></o:p>
Publicité veut recréer ce phénomène enfantin <o:p></o:p>
Infantilise.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LA DYNAMIQUE DE CONFORMISATION / NORMALISATION<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sous couvert dune pseudo tolérance / ouverture => elle travaille sur les principes, valeurs, normes, croyances qui fondent une socio-culture => Sappuie donc sur les stéréotypes, les préjugés, politiquement correct.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Homo = « Dinks » : cible idéale : é parents = 2 salaires et pas denfants !<o:p></o:p>
Secteur économique à part entière et privilégié => De gros moyens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LA PUBLICITE STIMULE UN DOUBLE DESIR CONTRADICTOIRE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Se différencier Se conformer<o:p></o:p>
Désir de singularité Désir de ressemblance => rassure car offre la sécurité <o:p></o:p>
de ne pas être exclu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Contradiction interne : R. Bathes : Le système de la mode.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mode => Sortie du lot : « in », différence<o:p></o:p>
=> Ressembler à tous ceux qui sont « in »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Distinction / Conformité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pulsion : désirs : niveaux organisés de pulsions.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pulsions qui saccumulent, renforcent nos paradoxes, complexifie notre psychisme.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Le système publicitaire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Quest ce que la publicité nous regarde faire ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pas un moment de la vie qui échappe à la publicité => nouveau dans lhistoire de nos cultures.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Des instances étaient chargées de cette « surveillance » :<o:p></o:p>
ART => intermédiaire : montre la vie de lhomme : peinture, photo, cinéma <o:p></o:p>
Image : rôle considérable dans lappréhension de soi-même.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Quelle est la spécificité du Système publicitaire ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité omniprésente, envahi le champ de vision<o:p></o:p>
Publicité est répétitive « Tunnel publicitaire »<o:p></o:p>
Engouffrement, isolement dans SA réalité qui est illusoire<o:p></o:p>
Rapidité, se saisir de « lart du temps » <o:p></o:p>
Répétition : elle nous oblige à nous aligner à cette rapidité<o:p></o:p>
Fugace : apparaît / disparaît<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
VOCABULAIRE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les théories de la publicité : la socio et la psychologique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour mettre tout ceci au point, il faut utiliser un certain nombre de techniques et de théories.<o:p></o:p>
USA : 1900 : début de la publicité<o:p></o:p>
France : 1930<o:p></o:p>
Vocabulaire de la publicité anglais<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Advertising = publicité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Marketing : ensemble, art de vendre, théories, plan<o:p></o:p>
Publicité : faire vendre : elle arrive en bout de chaîne<o:p></o:p>
But : créer les conditions favorables à lacte dachat.<o:p></o:p>
Pour cela, il faut connaître parfaitement la cible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les styles de pub<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité commerciale :<o:p></o:p>
· Vendre un produit, une personne, une idée.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité institutionnelle :<o:p></o:p>
· Développer la notoriété dune institution (privée, public)<o:p></o:p>
Améliorer limage de la marque<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Pub commerciale : Vendre un produit, un personnage, une idée.<o:p></o:p>
Pub institutionnelle : développer la notoriété dune institution (privée / publique)<o:p></o:p>
Améliorer limage de marque<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Notoriété : degrés de connaissance quun public possède à propos dun produit, dune personne <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Image de marque : ensemble des élaborations symbolique et des représentations sociales et culturelles rattachées à un produit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Annonceur : entreprise à lorigine du message.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cible : public visé, plus petit que le segment : cur de cible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Critère de cible : Age, Sexe, CSP, Zone géo, Fréquence dachat.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Critères psycho-socio : milieu socio-cult, niveau déducation et dinstruction, styles de vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Message : Information acheminée jusquau cerveau :<o:p></o:p>
Iconique<o:p></o:p>
Linguistique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
=> Choix dun mode dexpression<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Soft Selling : vente douce<o:p></o:p>
Hard Selling : Vente dure (agressive, provocante)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ligne géo qui sépare ces 2 cultures<o:p></o:p>
Nord Europe, Anglo-Saxon : Hard<o:p></o:p>
Ex : 1990 : sida : campagne choc<o:p></o:p>
En même temps en France : boomerang « Ca passera pas par moi »<o:p></o:p>
Principes, valeurs bien différentes.<o:p></o:p>
France : dépassés, décalés (même lhumour fini par être barbant)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Médias : Véhicule de la pub<o:p></o:p>
Affichage divisés en différents <o:p></o:p>
Ciné Supports<o:p></o:p>
TV => TF1, F2, M6 <o:p></o:p>
Radio => France inter, RTL2 <o:p></o:p>
Presse => Libé, Elle <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Internet ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Possèdent tous leurs règles, leurs codes, leurs langages <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Vocabulaire Guerrier :<o:p></o:p>
Stratégie, cible, campagne : « Guerre contre nos cerveaux »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Distinction de R.Barthes :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Message connotatif :<o:p></o:p>
Message Dénotatif :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
-Fabrication dun climat autour du produit, qui, dans lesprit de la cible, agit comme un mode de reconnaissance.<o:p></o:p>
=> Emotionnel, Esthétique, Affect.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Logique, rationalité. Vanter les mérites « réels » du produit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 3<o:p></o:p>
Le langage de la publicité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mots pleins<o:p></o:p>
o Font sens par eux même<o:p></o:p>
Mots outils<o:p></o:p>
o Pas de sens seul, accompagnent les mots pleins (ex : le, la, les )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité :<o:p></o:p>
Budget : temps limité => restriction => concision => utilisation de Mots Pleins et de mots miracles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mots miracles : plein et entraînent des représentations sociales fortes (ex : ailleurs, futur, maison, ) <o:p></o:p>
ð Mobilisent limaginaire<o:p></o:p>
ð Appréhender le langage pour toucher<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les 3 éléments fondamentaux de la publicité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Accroche<o:p></o:p>
« Eye-Catcher » : Petite phrase qui doit appeler des parties spécifiques des auditeurs, téléspectateurs <o:p></o:p>
Corps du texte :<o:p></o:p>
Argumentaire, mécanismes psychologiques et psychophysiologiques.<o:p></o:p>
Slogan<o:p></o:p>
Ethymologie : Sluagh-ghaïrm : cri darmée<o:p></o:p>
Rôle agressif, conquérant.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le slogan => Technique<o:p></o:p>
Jeux de mots<o:p></o:p>
Versification<o:p></o:p>
Phrases récurrentes <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LOréal<o:p></o:p>
« Parce que je le vaut bien » : devenu un Jock<o:p></o:p>
Sadresse à une cible très bien définie<o:p></o:p>
Prononcé par des vedettes<o:p></o:p>
Elle le vaut bien ! => Vous aussi !<o:p></o:p>
Capital social => Profite et sapproprie<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LES PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sont enchaînés par la publicité pour accrocher et donner envie.<o:p></o:p>
Chaque individu possède<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Quatre tendances psychologiques de base.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1) Egoïsme <o:p></o:p>
Vie psychique interne<o:p></o:p>
Instinct de conservation (vie)<o:p></o:p>
Instinct de domination (territoire, influence)<o:p></o:p>
Ex : Chanel : « Egoïste »<o:p></o:p>
LOréal : « Parce que »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) Ego altruisme<o:p></o:p>
Dans les relations humaines et quand nous nous savons jugés par les autres.<o:p></o:p>
Tendance Interface : Ego et altruisme => Pivot des relations humaines.<o:p></o:p>
Amour propre, ambition <o:p></o:p>
Ex : Manpower : compétence<o:p></o:p>
Ordi : image et territoire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3) Altruisme<o:p></o:p>
Valeurs qui nous rattachent à dautres individus, pour lesquels nous allons ressentir des émotions.<o:p></o:p>
Ex : voiture sont passées de égoïste à altruiste => Justifié et soutenu par les changements de Design.<o:p></o:p>
Design phallique [Compétition] => Design arrondi [Protection]<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
4) Idéalistes<o:p></o:p>
Nous attachons à des principes supérieurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ex : Sentiment du devoir, de lobligation<o:p></o:p>
Amour, science, savoir, beauté, esthétique <o:p></o:p>
Rarement seule.<o:p></o:p>
Dans quasiment toutes les publicités<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le publicitaire doit repérer la tendance psychologique qui prévaut pour la cible qui est choisie.<o:p></o:p>
Quel est le support qui va me permettre de toucher cette cible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les traitements des émotions / Passions / Désirs<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tous les chercheurs ont montré que les messages que nous mémorisons le mieux étaient émotionnellement forts<o:p></o:p>
Tristesse / Joie<o:p></o:p>
Provocation / Choc <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2 façons de choquer :<o:p></o:p>
Hard selling<o:p></o:p>
Dissonance cognitive<o:p></o:p>
Après avoir pris connaissance des valeurs de la cible, on peut aller à contre sens de celle-ci. => Déstabilisation => Vulnérabilité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aspect positif<o:p></o:p>
Aspect négatif<o:p></o:p>
Fait avancer, évoluer les gens car il voient les choses dune autre façon, pensent différemment<o:p></o:p>
Permet de se remettre en question<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Manipulation facilitée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Le Désir<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Platon : « Je ne peux désirer que ce que je nai pas et ce que je ne suis pas »<o:p></o:p>
Conatif : tendre vers quelque chose<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3 sortes de désirs :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Evident : « avoués » => à transformer en nécessité<o:p></o:p>
Latent : pas directement conscient => Toute publicité veut faire émerger ces désirs latents pour les rendre Evidents => Acte dachat.<o:p></o:p>
Inexistants : Vente impossible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le désir ne se fabrique pas ex nihilo<o:p></o:p>
Produit de la vie psychique de lindividu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Utilisation des comportements dachat pour répondre aux frustrations de notre vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les Trois grandes familles de mécanismes psychologiques<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Psychologique rationnel Pseudo rationnel Emotionnel<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1) Les processus de rationalisation <o:p></o:p>
A = attirer lattention<o:p></o:p>
I = Eveiller lintérêt<o:p></o:p>
D = Débouche sur un Désir<o:p></o:p>
A = Acte dachat<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rationalisation : <o:p></o:p>
· Pour les produits dans lesquels nous ne lâchons quune basse charge émotionnelle<o:p></o:p>
· Pour les produits qui utilisent la preuve <o:p></o:p>
Ex : lessive, boite chat, colles fortes <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
· Pour un raisonnement simple et efficace<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) Les pseudo rationnel<o:p></o:p>
Font semblant dêtre rationnel alors quils sont émotionnels<o:p></o:p>
Argumentaire rationnel permet :<o:p></o:p>
o de rassurer la cible : ça a lair logique <o:p></o:p>
o de déculpabiliser la cible : obligé de se faire plaisir ex : Actimel<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3) Les processus émotionnels<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Faire surgir les désirs latents<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les désirs Evidents se nourrissent mieux de rationnels<o:p></o:p>
Latents émotionnel <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
àCréation dune ambiance, dun climat qui va plonger la cible, dans ce temps de cerveau disponible<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
àFaçonner la personnalité du produit pour quelle corresponde aux attentes de la cible.<o:p></o:p>
Ex : parfum JP Gautier : « 2 » : double et complémentaire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ces processus dordre émotionnel ont une autre logique : celle des Affects, des sentiments.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
« Logique Affective » qui conduit les publicitaires à sur utiliser 2 choses :<o:p></o:p>
La force des mots : hémisphère gauche, prégnance des mots miracles.<o:p></o:p>
La force des images : hémisphère droit, prégnance des images.<o:p></o:p>
Emotionnel<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les mécanismes synthétiques et Synthético automatique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1) Synthétique :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
1 de ces 3 éléments utilisés<o:p></o:p>
Démonstration<o:p></o:p>
Fait appel à notre raison objective et impersonnelle => capacité universelle à Raisonner.<o:p></o:p>
Persuasion<o:p></o:p>
Sadresse à notre personnalité affective.<o:p></o:p>
Ex : « Même mouillées, ils sont secs ! »<o:p></o:p>
Dissonance cognitive<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ex : publicité Evian « Be my baby » : Emerveillés par les bébés.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Révélation<o:p></o:p>
Soudaineté, rapidité<o:p></o:p>
Censée avoir un impact fort à comprend pas toujours le sens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) Synthético Automatique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Suggestion de docilité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Expérience de Millgram (1970) : « charges électriques » à Impact de lautorité<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Vulnérabilité cognitive des individus face à lautorité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lautorité prend en charge les responsabilités.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité : une personne en position dexpert suffit. Ex : dentifrice<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Limitation<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Suggère un comportement identique à celui de la personne donnant le message publicitaire.<o:p></o:p>
Vedette => Certification.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cours 4<o:p></o:p>
Les attitudes<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comment et pourquoi la publicité utilise des théories de psychologique dont le but est de comprendre le fonctionnement des attitudes de la cible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Attitude : - Ensemble des prédispositions intérieures que nous éprouvons à légard dun produit dun service ou dune idée.<o:p></o:p>
Jugement de valeur (fondé ou non) qui pousse lindividu à réagir dune certaine manière face au produit pour déclencher un comportement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comportement : - Action en fonction de lattitude.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lattitude résulte dun ensemble complexe<o:p></o:p>
à Motivation, perception, émotion : informations acquises<o:p></o:p>
à Facteurs sociaux culturels : CSP, revenus, hiérarchie des valeurs <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les psychologues se sont aperçus que lattitude est lélément déclanchant des comportements dachat, daction politique <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les Attitudes sont le plus souvent tranchées. Les attitudes neutres nexistent pas.<o:p></o:p>
Plutôt pour : très favorable<o:p></o:p>
Plutôt contre : très défavorable<o:p></o:p>
à Ce qui implique que le changement est plus dur à engendrer.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3 facteurs composant lAttitude
<o:p> </o:p>
1) Cognitif :
Ensemble des informations que la personne a sur un produit<o:p></o:p>
- Perso, chaîne dinfo, bouche à oreille, familiale, presse <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2) Affectifs :
Emotions éprouvées vis-à-vis dun produit.<o:p></o:p>
Marques : Emotionnelle ó Valorisation / Prestige à Impact.<o:p></o:p>
- Qualité esthétique, réputation, soi-disant fonctionnalité <o:p></o:p>
- Sympathie / Antipathie<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3) Conatif :
Eléments qui indiquent à la personne une certaine tendance à lacte.<o:p></o:p>
ð Traduire rapidement lattitude en comportement<o:p></o:p>
ð Tendance à défendre ou accuser le produit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
ð A partir de nos Attitudes, nous créons de la continuité sociale<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Attitudes rationnelles :
- Jugement porté<o:p></o:p>
- Facteur cognitif lemporte sur les autres<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Attitudes affectives :
- Préjugés (à se fait a priori : avant expérience) <o:p></o:p>
- Ressentis<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Degrés dattitude
<o:p> </o:p>
Exemple :<o:p></o:p>
- Univers du sucre : attitude très marquée<o:p></o:p>
- Riz : attitude peu marquée<o:p></o:p>
- Voiture : très marquée<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Produits libres », « produits blancs » : packaging blanc : Echec, très vite car il ne permettaient pas au conso de créer une attitude.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Conditionnement : permet au conso de « voyager »<o:p></o:p>
§ Sans lui, pas dachat : puérilité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Echelle des attitudes :
- très négative : correspond à un préjugé, à un absence dexpérience <o:p></o:p>
- très positive : élément rationnel, affectif <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð plusieurs intensités.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sans intérêt jà prosélytisme : apôtre du bien fondé de quelque chose, prêt à le défendre à tt moment.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nature de lattitude<o:p></o:p>
Comportement correspondant<o:p></o:p>
Négatif <o:p></o:p>
Jugement a priori<o:p></o:p>
Neutre <o:p></o:p>
Ignorance, non savoir<o:p></o:p>
Positive<o:p></o:p>
Connaissance, compréhension, conviction (ne signifie pas acte dachat!)<o:p></o:p>
Décisive <o:p></o:p>
Décision (Achat ou non)<o:p></o:p>
Prosélytisme<o:p></o:p>
Propagande, bouche à oreille<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On peut avoir des Attitudes positives toute sa vie, et ne pas les transformer en comportement positif : achat empêché, freiné par argent, santé <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A lopposé : produit qui font du mal à attitude négative, mais comportement positif (ex : clope)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Le publicitaire doit fabriquer de lincohérence.<o:p></o:p>
ð Cest peut-être là que réside le coté manipulateur de la pub.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Elle sinsinue dans lenchaînement psychologique des individus.<o:p></o:p>
ð Très fragile, un rien peut modifier cette chaîne<o:p></o:p>
ð On pense que nos comportements sont réfléchis, rationnels, mais cest faux !<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les Achats dimpulsions
<o:p> </o:p>
ð Court-circuite la chaîne, pas réfléchis.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Les Motivationnistes
<o:p> </o:p>
J. Martineau : chercheur des années 60.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
2 sortes détudes : <o:p></o:p>
- Quantitatives <o:p></o:p>
- Qualitatives : plus particulièrement pour les études sur la motivation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comportements marqués par 2 grandes tendances opposées :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Motivation - Freins<o:p></o:p>
Action selon un sens Ralentissent ou bloquent <o:p></o:p>
Spécifique. nos actions<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
- But de ces études : <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mettre en lumière les facettes de notre personnalité qui peuvent être associées au produit.<o:p></o:p>
ð en dégager une force au service du produit ou de la marque.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Le publicitaire va chercher à répondre aux Motivation les plus secrètes.<o:p></o:p>
ð Celle que nous ne maîtrisons pas.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les motivationnistes partent du principe quun grand nombre de nos actions reposent sur une dynamique inconsciente, non rationnelle. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Freud :<o:p></o:p>
o Inconscient personnel<o:p></o:p>
ð Jung : <o:p></o:p>
o Inconscient collectif : <o:p></o:p>
- Culturel<o:p></o:p>
- Elément universels qui transcendent les cultures => Les archétypes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La publicité doit mettre en lumière les modèles inconscients <o:p></o:p>
ð Véhiculés par les mots et les images.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Linconscient collectif : idée dune nature humaine universelle (dans lespace)<o:p></o:p>
Et constante (dans le temps)<o:p></o:p>
ð Peut être critiqué.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
La stratégie du désir E. Dichter <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Etude de Motivation :<o:p></o:p>
ð Distance entre ce qui est manifesté et ce qui est latent.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce sont les Motivationnistes qui ont inventé la notion dImage de Marque et qui ont fabriqué les outils doptimisation => Pub.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La pub fonctionne dautant mieux quon ignore ses mécanismes :<o:p></o:p>
- plus proche de la propagande<o:p></o:p>
- plus proche de la manipulation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les motivationnistes ont travaillé à renforcer cette manipulation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La persuasion clandestine V. Packard<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Le Neuromarketing
<o:p> </o:p>
ð Les envahisseurs <o:p></o:p>
Sont couvert dun travail scientifique : argent en vendant les découvertes pour améliorer les pub.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Neurosciences : fonctionnement du cerveau humain <o:p></o:p>
Sponsorisé par les Marques.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Veut comprendre si la pub du 3° siècle existe.<o:p></o:p>
ð « Pub subliminale » (sub limen : en dessous du seuil)<o:p></o:p>
o Sous le seuil de la Conscience.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð être capable de fabriquer les messages subliminaux <o:p></o:p>
o Donner des messages construit, des informations sans que la conscience sen aperçoive. <o:p></o:p>
§ Où cela peut nous emporter ?<o:p></o:p>
§ Où est notre liberté ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Différence entre perception, information, sensation.<o:p></o:p>
ð Reçoit des tonnes de perception et les transforme ou pas en informations pour les donner à la conscience.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
2 sortes dinformation :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Iconique :
ð La « 25° image » : Cerveau perçoit 24 images seconde : 25° image pas perçue de la même façon peut engendrer des choses subliminales.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Sonores :
ð « Le disque à lenvers »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Pour le moment, aucune recherche na prouvé que ces messages subliminaux soient réalisables.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Temps de Cerveau » : Nous connaître assez bien pour lutiliser.<o:p></o:p>
Tachistoscope : suit les mouvements des yeux quand on regarde les images. La pupille va direct sur ce qui lintéresse le plus.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La pupille nous trahit : <o:p></o:p>
Désir à Dilate.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Mouvement commandé par le système Neurovégétatif.<o:p></o:p>
o Chose quon ne peut pas contrôler car cest le corps qui décide, gère.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A la base, utilisé pour juger de la fiabilité danciens pédophiles : images denfants : voir son désir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais maintenant : dans les pub depuis des années. Tous lutilisent, plus en voix de développement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Images subliminales interdites (même si on ne sait pas si cest possible).<o:p></o:p>
Législateur se pose en garant de la liberté.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
ð Comment les motivationnistes ont-ils dépassé leur vision universelle et constante de lhomme ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Homogénéisation progressive des pratiques humaines :<o:p></o:p>
ð Evolution du niveau dinstruction <o:p></o:p>
ð Evolution de niveau de vie<o:p></o:p>
o Evolution des mentalités<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A niveau de vie différent : classe sociale égales : consomment les mêmes choses.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chine : 2° puissance mondiale : plus assez de produits de consommation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous allons vers une disparition des obstacles sociaux, géographiques, culturels qui freinait nos modes de consommation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Spécificité de ces études
<o:p> </o:p>
Objet sur définit car il appartient à un univers psychosociologique chargé de signification.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Signification à Sémiologie<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Univers à Cible ó Objet.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les Motivationnistes on inventé les pub connotatives.<o:p></o:p>
ð Univers de lobjet fabriqué<o:p></o:p>
ð Faire entrer cet objet dans lunivers psychosocial de la cible<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lhomme : <o:p></o:p>
- un animal censé<o:p></o:p>
- en recherche de sens<o:p></o:p>
§ construit des systèmes de sens pour en donner à ce qui nen a pas <o:p></o:p>
· Ex : religion = système symbolique<o:p></o:p>
· Philo : système symbolique<o:p></o:p>
o 2 façons dinterpréter le monde, de lui donner un sens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Recherche éperdue du sens indissociable du cerveau humain.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Perte de sens : contresens : trop de sens nouveaux à gérer à la fois <o:p></o:p>
ð Sentiment dêtre perdu DANS ces sens.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Sémiologie
<o:p> </o:p>
Les motivationnistes ont tenté de construire des systèmes de navigation DANS nos systèmes symbolique.<o:p></o:p>
ð Produit : fonctionne avant tout comme un signe.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Quel signe ?
ð De notre personnalité<o:p></o:p>
ð Le goût (Kant : chose la plus complexe car : Collectif, Culturel, totalement Personnel )<o:p></o:p>
ð De niveau socioculturel <o:p></o:p>
o Appartenance au groupe, quel quil soit ! [pas forcément à un milieu privilégié]<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
à Le produit doit mobiliser la motivation de Prestige <o:p></o:p>
ð Conduit à consommer toujours plus dobjets : signes du statut social prestigieux auquel il prétend.<o:p></o:p>
ð Le prestige constitue aussi une valeur dAuto-expression.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Au-delà des produits : haute culture (soirée, vernissage )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les applications des Etudes Motivationnistes
<o:p> </o:p>
ð Ne construire que des messages qui mettent en valeur la cible <o:p></o:p>
o Promesse dun bénéfice<o:p></o:p>
o Promesse toujours déculpabilisante.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Lobjet doit être : - Indispensable<o:p></o:p>
- Valorisé/sant.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ex : Ne pas dire que les produits surgelés permettent à maman de glander.<o:p></o:p>
Satisfactions dues à lobjet.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ces études ont permis de montrer le caractère majeur qui gère et dicte nos conduites :<o:p></o:p>
ð LAuto expression<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Ce qui nous guide vers les produits de marque, cest à 99% :<o:p></o:p>
ð Notre volonté dexprimer<o:p></o:p>
§ Notre personnalité telle quelle est<o:p></o:p>
§ Notre personnalité telle quon voudrait quelle soit.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la mesure ou les objets favorisent ou contrarient notre personnalité<o:p></o:p>
ð Au-delà de leur utilité (attestée ou non) ces objets ont des significations Symboliques.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous consommons du symbolique<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les publicités doivent :
<o:p> </o:p>
- Mettre à jour ces symboles<o:p></o:p>
- Utiliser les codes linguistiques et visuels qui font sens<o:p></o:p>
§ En faisant appelle à des mythes, à des uvres littéraires<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Exemples de codes visuels :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Hollywood cheewing gum : <o:p></o:p>
Système Symbolique utilisé :<o:p></o:p>
EAU : Naissance et renaissance<o:p></o:p>
Nous renaîtrons toujours, jeune, isolent <o:p></o:p>
Marlboro : <o:p></o:p>
Virilité du personnage.<o:p></o:p>
Tatouage : - homme : identification<o:p></o:p>
- femme : projection<o:p></o:p>
ð Fabrique du désir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Dichter : Classification des symboles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
3 catégories de signification symbolique :
<o:p> </o:p>
1) Intentionnel : Utilisé pour décrire un objet.<o:p></o:p>
2) Interprétatif : Chercher à provoquer des sentiments à utilise les couleurs pour les fabriquer<o:p></o:p>
3) Connotatif : Niveau profond, sens caché (ex : tatouage)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
La Communication publicitaire est tiraillée entre 2 modèles, 2 dimensions.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Modèle psychologique /<o:p></o:p>
Psyché, individus /<o:p></o:p>
/<o:p></o:p>
Modèle sociologique
Logique despace social et culturel dans laquelle la psyché se déploie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Doit répondre à 2 familles dexigence contradictoires.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité soumise à un corpus de valeurs et de normes dont elle ne peut pas saffranchir, mais seulement jouer avec.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Publicité peut rarement rompre avec les codes habituels.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ø Que se passe-t-il quand elle enfreint ces normes ?
<o:p> </o:p>
PROVOCATION ET SCANDALE
<o:p> </o:p>
Les publicités Benetton
<o:p> </o:p>
An 80 : Alliance entre un marque de pull-over en laine : Benetton, qui veut développer son marché et un photographe Italien : Olivero Toscani.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mécanique :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Mafieux italien mort<o:p></o:p>
- Etalon noir qui monte une jument blanche<o:p></o:p>
- Curé et none qui sembrasse<o:p></o:p>
- 2001 : fesse : VIH<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Utilisent 2 tabous : Le sacré (au sens large : religieux, corps, normes )<o:p></o:p>
La sexualité<o:p></o:p>
ð Association des 2<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Et un concept très fort : La Mort.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Les 3 piliers humains depuis les origines de lhumanité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les « ressorts » utilisés :
1) Campagnes « Hors normes »<o:p></o:p>
2) Détournement dimages<o:p></o:p>
Images « civiles », vie réelle enrôlée au service dune cause commerciale<o:p></o:p>
3) Mise en scène du malheur : Cadrage<o:p></o:p>
Tragique de la vie humaine pour le plupart des publicités.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Publicité sortait du Code Euphorique <o:p></o:p>
o Avant : publicité = bonheur, happy <o:p></o:p>
Pacte Publicité Vie heureuse cassé, remplacé par publicité Vie tragique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Anglo-saxon : humour mais Benetton : beaucoup moins : mise en valeur du malheur.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Tirent la publicité vers ce que Freud appelait : « Labandon du principe de plaisir pour le tragique de la réalité ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Alors que la publicité doit faire oublier la réalité avec le plaisir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Benetton se justifie : « Regarder le monde tel quil est »<o:p></o:p>
Se tient du coté politique car veut montrer le monde et de voir ce quon peut faire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Benetton / Toscani : politique fait violemment irruption dans la publicité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Le lieu où on expose les sujets graves se déplace : plus dans le lieu civique « convenu »<o:p></o:p>
o Cest ce qui fait lexception de ce type de campagne : Change lhistoire de la publicité.<o:p></o:p>
ð Benetton / Toscani répondait aux griefs « Entreprise citoyenne » <o:p></o:p>
à Citoyenneté à léchelle dun groupe <o:p></o:p>
à Instrumentalisée dans leur publicité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Benetton dit quil joue un rôle politique, citoyen : il dénonce, met en cause => fait réfléchir => Va au-delà de laspect commercial.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
De plus, « pas de raison que la publicité soit étrangère de la vie réelle puisque ce sont des êtres humains qui la mettent au point et qui la regarde. »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Monde inhumain ? <o:p></o:p>
Benetton : « Linhumanité est une part de lhumanité », fabriquée par les humains.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Montrer cette inhumanité : mission en tant quhumains, les projeter dans lexpression socio culturelle de leur temps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Résultats : <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Excellents jusque 2000. La population sest lassée, ils ne veulent pas risquer de se répéter, de donner limpression dexploiter cette inhumanité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les chiffres de Benetton commençaient à baisser<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Relève, succession ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Très peu.<o:p></o:p>
A peine Lafayette / Mac.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
France frileuse.<o:p></o:p>
En ce moment, baisse des budgets publicitaires mais 45% supplémentaire dexploitation Internet => plus prés de la logique psychologique et sociologique (à la fois)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
LA SOCIETE DHYPER CONSOMMATION
<o:p> </o:p>
Tous les besoins fondamentaux sont satisfaits pour une grande partie de la population.<o:p></o:p>
ð Dans une société telle, elle doit sinventer dautres besoins pour augmenter leurs bénéfices.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Société qui va chercher à creuser les besoins psychologiques et sociaux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Renforcer :
- le besoin de conformité<o:p></o:p>
- différenciation<o:p></o:p>
- le sentiment dappartenance à un groupe valorisé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On doit être : <o:p></o:p>
- Jeune<o:p></o:p>
- Beau<o:p></o:p>
· Coca, Nescafé, Hollywood Cheewing gum...<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chaque objet consommé nous permet de ressentir cette appartenance à un groupe.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Ø LES STYLES DE VIE
<o:p> </o:p>
Outils constitués par lanalyse des courants socioculturel et des styles de vie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cible : critère de classification (age, sexe )<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Yankelovitch : chercheur en psychologie sociale et en Anthropologie.<o:p></o:p>
ð Elabore un paradigme des années 70<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Courants Socioculturel : ensemble des opinions et des attitudes qui convergent dans la même direction et dont on étudie lévolution dans le temps.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Repose sur une analyse et une mesure de la position des individus et du changement de leur position sur une échelle sociale.<o:p></o:p>
ð Positionnement des groupes, des individus dans le temps (évolutif)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Permet de décrire :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
- Les changements de société : dynamique, ouverture montrée et utilisée.<o:p></o:p>
Tous les 5 ans : enquête approfondies à Succès ou échec dun courant socioculturel : Mesure la pénétration moyenne de ce courant par rapport à la population générale.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Place chaque groupe social quon cherche à connaître sur cet axe de changement pour le situer par rapport à la moyenne générale.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ex : Courant Matérialiste : <o:p></o:p>
- comment il pénètre la société<o:p></o:p>
- combien dindividus <o:p></o:p>
- comment se placent-ils dans la moyenne.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Conséquence au niveau scientifique
<o:p> </o:p>
1) Permet de montrer comment les variables individuelles sont dominées par des courants collectifs :<o:p></o:p>
Baisse de la part psychique, hausse de la part sociologique.<o:p></o:p>
Nous sommes plus influencé par la société que nous le croyons.<o:p></o:p>
2) Donc le social prend le pas sur le psychologique.<o:p></o:p>
Tout individus est jugé soit en retard soit en avance par rapport à son courant social.<o:p></o:p>
3) Progrès social linéaire<o:p></o:p>
Définit de manière quantitative, en terme de socio masse.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Conséquence Anthropologique :
On ne cherche plus à comprendre la cohérence singulière de lindividus à on rabat cette psychologique sur sa sociologie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Les styles de vie reposent sur une théorie du social qui considère que le social est plus important que le psychologique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Yankelovitch considère ces courants comme des « Tendances collectives motrices ».<o:p></o:p>
Chaque individus se trouve défini par sen degrés de sensibilité à un courant socioculturel et à partie de cette définition, on va dégager le style de vie de cet individus.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il a mis au point 5 principaux courants socioculturels relativement stables
<o:p> </o:p>
1) Tendance simplificatrice <o:p></o:p>
Contre la vie moderne, pour lutter contre son stress, ses contraintes. (Bio, Nature, Valeurs simples )<o:p></o:p>
2) Tendance Rebelle<o:p></o:p>
Rejet de lAutorité et des normes, de lordre classique, de la famille, de lEtat des grandes institutions incarnant lautorité.<o:p></o:p>
3) Tendance Tolérance / Partage<o:p></o:p>
Permissivité, « Vivre et laisser vivre », sexualité, opposé au puritanisme.<o:p></o:p>
4) Tendance à labondance<o:p></o:p>
« Psychologie de labondance », satisfaction de tous les désirs (sachant que les besoins fondamentaux sont déjà assouvis).<o:p></o:p>
5) Recherche une très forte stimulation des sens<o:p></o:p>
Opposé à la banalité du quotidien. Conduites à risque (Vitesse, Toxicomanies) à 80% entre 18 et 25 ans.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On peut se sentir appartenir à plusieurs courants.<o:p></o:p>
ð Nombreux styles de vie : environ une vingtaine par société.<o:p></o:p>
o « Socio style » : modèles de comportement, de motivation et de condition de vie qui constitue une typologie décrivant la variété dune population donnée.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En France : repris par la « Cofremca » et son directeur B.Cathelat « Socio style Système »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Meilleure application de la psychosociologie dans la publicité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La publicité sappuie sur un double mouvement des Sciences sociales et humaines <o:p></o:p>
ð Dimension singularisée et dimension collective<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les individus sont animés par des facteurs psychiques rationnels et irrationnels et les publicitaires ont très bien compris ça. Pulsions conscientes et inconscientes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chacun dentre nous déploie sa vie en négociation permanente entre Marginalité et Conformisme qui sexprime malgré nous à ladhésion ou au rejet de certains stéréotypes et modèles.<o:p></o:p>
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FICHE DE LECTURE
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M. MC Luhan : Pour comprendre les médias<o:p></o:p>
P 261 : La Publicité<o:p></o:p>
Comment rivaliser dinquiétude avec le voisin ?<o:p></o:p>
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« Le produit lui-même compte dautant moins que la participation du public saccroît »<o:p></o:p>
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Transformation de lannonce en icône <o:p></o:p>
ð Icône : « images unifiées et condensées de nature complexe. »<o:p></o:p>
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« Idéalement, la publicité vise à établir une harmonie « programmés entre toutes les pulsions, les aspirations et les entreprises humaines. »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Les annonces ne sont pas faites pour la consommation consciente. Ce sont des pilules subliminales pour linconscient, conçues pour provoquer une transe hypnotique, spécialement chez les sociologues »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Au lieu de nous présenter une vue ou un argument personnel, [la pub] nous propose un mode de vie qui vaut pour tout le monde ou, alors, pour personne. »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Les historiens et les archéologues découvriront un jour que les annonces de notre époque constituent le reflet quotidien le plus riche et le plus fidèle quune société ait jamais donné de toute la gamme de ses activités »<o:p></o:p>
votre commentaire -
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>
Le but est de rendre plus évident le processus dexprimer par des représentations en image.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
AUDIO VISUELLE<o:p></o:p>
à Deux composantes donc deux représentations qui peuvent aller ensemble. Il ne faut pas assimiler de suite à la TV.<o:p></o:p>
Il sagit de deux éléments séparés qui vont parfois ensemble.<o:p></o:p>
Communication très forte par les images. Il y a eu une accélération exponentielle des représentations visuelles.<o:p></o:p>
TV= éléments de la société, communication sociale. Extrêmement important socialement.<o:p></o:p>
Audio visuel utilise des canaux de communication dits naturels, qui peuvent être compris sans codes (ex : écriture, il faut apprend à lire, à écrire). Un dessin, dans nimporte quel endroit, si on dessine un cheval, ce sera un cheval partout. Compréhensible, sans éducation spécifique. Un film arrive à communiquer, même si on ne comprend pas le mécanisme de création de ce film.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Analyser, quest-ce que ça veut dire ?<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ANALYSE, décomposer les éléments dun ensemble. En les séparant du tout, on arrive à mieux les identifier.<o:p></o:p>
Ex : un visage. De quoi est-il composé ? Mais pour lanalyser, il faut le tout, après lavoir décomposer, il faut le recomposer.<o:p></o:p>
En analysant, jai fait cela de façon rationnelle, mais en décomposant, jenlève tout, il faut que je sache que cest un tout compact. Un visage composé dun nez, dune bouche, des yeux, des joues etc. Si je le décompose, je naurais que chaque élément séparé. Mais ainsi, ce nest pas le tout. Ce sont des éléments constitutifs dun visage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
REPRESENTER cest une composition de deux parties <o:p></o:p>
RE PRESENTARE<o:p></o:p>
Présenter à nouveau. Présenter contient présent. Signifie de rendre présent. Représenter signifie donc de rendre présent à nouveau.<o:p></o:p>
La représentation est un mot très général.<o:p></o:p>
Il y a beaucoup de représentation qui sont une mise en scène de quelque chose (ex : représentation théâtrale).
Référant de la représentation peut être aussi bien réel ou imaginaire, abstrait mentale.
Toutes représentation qui passe par le corps humain, acteur, on les appelle des représentations fugaces, volatiles, sa ne reste pas.<o:p></o:p>Dans le cours, nous allons surtout parler des représentations qui laisse une trace persistante, restante.<o:p></o:p>
Appelée TECHNIQUE DE LA TRACE.<o:p></o:p>
Signifie laisser une marque, des signes, des traces.<o:p></o:p>
Comment va-t-on reconnaître une technique de représentation de la trace par rapport aux volatiles ?<o:p></o:p>
Tout dabord, elle laisse une marque, sur une matière et cette matière, cest le supporte qui garde la trace, appelé support de représentation.<o:p></o:p>
Pour que quelques signes soient tracés sur un support permanent, je dois avoir <o:p></o:p>
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; POSITION: absolute" to="495pt,23.05pt" from="-9pt,23.05pt"></v:line>linstrument et le savoir faire pour la technique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Rappel : Technique : tout ce qui implique outils et savoir faire<o:p></o:p>
André Leroi-Gourhan : « le geste et la parole »<o:p></o:p>
Dans le geste et la parole, il y a lessence de ce qui permet à lhomme de vivre.<o:p></o:p>
àPaléoanthropologie, paléoethnologieà va regarder par le biais de culture humaine, essaie de déduire toute la structure des sociétés préhistoriques.<o:p></o:p>
à Trace les lignes de lévolution de lespèce et déduit la structure de la société historique.<o:p></o:p>
Développement de la culture et des techniques.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la formation des espèces, il y a des modifications de la structure adaptative qui sélectionne dans le milieu.<o:p></o:p>
Les êtres vivants sont chacun spécialisé dans une capacité, sadapte.<o:p></o:p>
Lhomme a passé toute une série détape dans lequel le moment ou nous nous sommes redressés (debout) libère la main et devient plus capable du geste.<o:p></o:p>
Développement des techniques.<o:p></o:p>
Homme commence à apprendre technique avec binôme du geste et de la parole, langage, signe.<o:p></o:p>
Geste contrôlé par les yeux. Vue importante.<o:p></o:p>
Socialisation, corps social de lhomme.<o:p></o:p>
Il na pas vraiment développé de spécialisation physique mais il a développer le cerveau. Il peut se spécialiser dans tous les domaines, généralisation.<o:p></o:p>
Homme créé des techniques à lextérieur de son corps.<o:p></o:p>
Geste= action de lhomme sur loutils des techniques.<o:p></o:p>
Ce corps social est donc forcément la résultante des techniques.<o:p></o:p>
Mémoire et savoir transmis par les corps sociaux. A un moment, apparaisse parmi les techniques les techniques de la trace.<o:p></o:p>
Premier signe de communication tracé.<o:p></o:p>
Cest la main qui trace, ou même elle même qui est tracé.<o:p></o:p>
Cest la vue qui a cette tache de diriger, elle est protagoniste, quand on trace et quand on regarde la trace.<o:p></o:p>
La vue est perçue comme un médium de perception très important.<o:p></o:p>
Moyen de communication dans un conteste rituelà premier signe de trace employé essentiellement lors de rituel religieux pour communiquer entre les hommes et les entités.<o:p></o:p>
Comment reconnaître que les signes sont des traces humaines par la régularité des traits. Pas de traces analogiques avec quelquun dobservable. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les signes nont aucune liaison avec quelque chose de concret, donc ce sont des signes abstraits.<o:p></o:p>
Ex : ° ° ° et _ _ _<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Communication universelle<o:p></o:p>
Ces premières formes de communication sont des formes décriture. Il y a un référent réel dans toute communication.
Communication écrite : technique de la trace caractéristique particulière.<o:p></o:p>Ce nest pas avec une représentation réaliste que les hommes font leur culture àmélange danalogique et de symbolique dans la représentation graphique.<o:p></o:p>
Visualisation dimage en cours<o:p></o:p>
« Main sur paroi »<o:p></o:p>
« Bison »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Au Xxème s, les occidentaux ont pensé faire de lart abstrait. <o:p></o:p>
Le graphisme ne concurrence pas avec la représentation ingénue de la réalité mais avec labstrait. Lart figuratif est au début lié au langage. Lécriture est un moyen denregistrer un discours, le langage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<v:line id=_x0000_s1027 style="Z-INDEX: 2; POSITION: absolute" to="495pt,7.5pt" from="-9pt,7.5pt"></v:line><o:p> </o:p>
Analogie car figuration de ses images renvoie à quelque chose dans la réalité = le référant (peut être très concret ou très abstrait).<o:p></o:p>
La surface, le support va devenir bi-dimensionnel. Les images vues précédemment étaient des représentations ayant la fonction de communiquer. Communique avec les deux systèmes = analogique et non analogique. Ce deuxième système se développe en arrivant aux formes actuelles (écriture alphabétique)<o:p></o:p>
Progressivement, ces deux domaines se séparent et prennent différentes formes.<o:p></o:p>
Ecriture linéaire de notre époque et civilisation non analogique, interpréter les signes par succession. Notre écriture est une écriture phonétique et ses particularités sont les sos, on ne représente plus la chose que lon veut signifier. Les sons transcrit en tant que tel. On représente la chose que lon veut signifier.<o:p></o:p>
Dans écriture phonétique, je code les sons du langage parlé, jétablis des conventions. Les sons dune langue sont variés mais ils peuvent ressembler aux sons dune autre langue et ne pas sécrire pareil.<o:p></o:p>
Représentation artistique va sétablir sur ce que le langage phonétique ne sest pas accaparé.<o:p></o:p>
La représentation analogique va faire du chemin et va accentuer son coté analogique, mais ne veut pas dire quelle ne va pas coexister avec le coté symbolique.<o:p></o:p>
Même le niveau pictural continu à garder des significations analogiques et picturales.<o:p></o:p>
Chemin de lart occidental commence à pousser lanalogique vers le réalisme de la représentation.<o:p></o:p>
Quappelle-t-on réalisation de la représentation ?<o:p></o:p>
On doit apprendre à manier des termes proches et à ne pas confondre entre eux.<o:p></o:p>
àRéalité, réel<o:p></o:p>
à Vérité<o:p></o:p>
àRéalisme<o:p></o:p>
Tous ces termes ne doivent pas être confondu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La représentation dans toutes ses formes nest pas le réel. En particulier un auteur GOMBRICH tient un discours sur le statut de la représentation réaliste et qui commence à mettre le doigt sur ce quavant tout il ne fait pas confondre que tout type de représentation nest pas le réel.<o:p></o:p>
Cest le référant de la représentation.<o:p></o:p>
La représentation est réelle mais elle a sa réalité (son statut)<o:p></o:p>
Ce qui intéresse dans la lecture de la représentation, avec les techniques, cest : Que représente-t-elle ?<o:p></o:p>
Support, technique, important. On sintéresse à ce qui est reçu. Cet aspect de la représentation à un référant réel.<o:p></o:p>
Le référant existe dans tout type de représentation, cest peut-être un référant imaginaire.<o:p></o:p>
Quest-ce que le réel ?<o:p></o:p>
On appel le réel tout ceux qui tombe sous lexpérience dans un état de conscience que nous vivons au quotidien.
état de conscience ? Nous avons tous deux états de conscience dans notre vie de tous les jours : 1er état de conscience : le réel , là maintenant tout de suite (drogue, état de conscience modifiée).<o:p></o:p>2ème état ; le rêve, quand nous donnons.<o:p></o:p>
On peut dire aussi que dans le réel, il y a plusieurs typologie dexpérience.<o:p></o:p>
Ex : Table est matérielle. Ce qui est ainsi, nous lappelons réel. Mais ensuite, on peut aussi avoir affaire à limmatérielle (ex : sou)<o:p></o:p>
Cest à travers les idées que nous changeons tout, même le matériel.<o:p></o:p>
La vérité, cest encore autre chose. Peut se référer à des choses réels, idéals, aussi à des représentation mais on est dans lordre de jugement de valeur.<o:p></o:p>
Y-a-t-il quelque chose qui sépare nettement la représentation abstraite de la représentation analogique ?<o:p></o:p>
Le statut de vérité est un jeu : a un statut primaire de cette relation de vérité avec le référant, lanalogique surtout à partir des moyens des média de représentation mécanique et oblige dans sa représentation dinscrire des traits qui renvoie à ce réel représenté. La combinaison symbolique na pas cette obligation.<o:p></o:p>
Difficile de définir le réel mais partons de lélément de base cité plus haut. La représentation nest pas le réel, elle nest même pas une copie du réel. <o:p></o:p>
La représentation ne représente que certains aspects de son référant réel. Pour faire une copie, je dois transposer tous les éléments qui compose le réel. A ce moment, jai la copie, la duplication.<o:p></o:p>
La représentation, quoi quelle soit nest jamais une copie, même une duplication du réel.<o:p></o:p>
Pourquoi ya-t-il des courants philosophique qui nie le statut réel de la matière et de lexistant ? Quel est la preuve scientifique ?<o:p></o:p>
On peut dire que cette table existe toujours.<o:p></o:p>
On peut la toucher, la voir.<o:p></o:p>
Mais en fermant les yeux, comment puis-je savoir quelle est réel, si je ne la touche et ne la voit pas.<o:p></o:p>
On ne peut pas prouver que la table existe au delà de notre expérience, chaque sujet, chaque personne est sûr, à la preuve de sa propre expérience.<o:p></o:p>
Quest-ce qui me permet de faire cette expérience ? Cest tout lapparat cognitif qui sappelle la perception. Je perçois le réel, à travers mes cinq sens.<o:p></o:p>
Les différents organes de perception du réel coexiste et travaille ensemble, sinfluence mutuellement.<o:p></o:p>
Nous lions notre connaissance du réel à cette expérience là.<o:p></o:p>
ARNHEIM traite de la perception visuelle (est-ce qui nous concerne ?)<o:p></o:p>
Pourquoi expérience prime dans statut de la réalité ? La représentation joue sur cela. Nous met dans une situation semblable de perception, nous percevons les représentation, lobjet de la représentation cad le support de la technique.
Au delà des composantes réelles, surtout je perçois ce qui est représenté, ce qui est représenté me renvois à une expérience perceptive, soit par analogie soit par un système codé dont vous connaissez les codes.<o:p></o:p>Représentation est capable de nous faire faire une expérience illusoire du réel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 1 : profondeur nexiste pas dans les images plates. ILLUSION, perceptible ß perspective, cest une illusion, cest une manière codée, conventionnelle, manière de représenter.<o:p></o:p>
Nest pas naturel (pas complètement analogique)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 2 : Avec le dessin, on peut voir un lapin, un canard.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 3 : Caricature pour montrer quelle utilise beaucoup, forme symbolique qui réduit les éléments primaires à peu de trait<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 4) Nous avons besoin de quelques éléments pour reconnaître lanalogie. <o:p></o:p>
Nous avons besoin de très peu de traits pour reconnaître. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Capacité de reconnaître par des traits minimaux un référant réel. Passage dun cercle qui nous amène ensuite par quelques traits à reconnaître un chat.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 5) Illusion optique : joue sur lambiguïté la représentation graphique stylisé et la symbolisation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 6) Spirale, carré, illusion de profondeur de champs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 7) Représentation de la perspective, profondeur de champs, ligne de fuite vers point central.<o:p></o:p>
Perception de quelque de plus grand au fond et plus petit devant.<o:p></o:p>
Une fois les lignes de fuites retirées, les personnages sont aussi grands les uns que les autres.<o:p></o:p>
Puis, en les alignant tous les trois, on saperçoit réellement de leur taille identique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Im 8) Image de la seconde guerre mondial. Plusieurs images de perspective.<o:p></o:p>
Une représentation est réaliste, quand elle nous fait vivre une expérience perceptive la plus proche de celle que nous vivons en dehors de la représentation.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La structure est une autre forme de représentation. Quest-ce qui est transposé du réel sur la surface plate ?<o:p></o:p>
De ce réel, nous connaissons les caractéristiques<o:p></o:p>
Ex : caractéristique dun fruit : je le sais car je connais la forme, gout et couleur.<o:p></o:p>
Lobjet réel possède ses qualités réelles, ses caractéristiques qui tombent sur notre perception. Dans mon expérience quotidienne, je reconnais lobjet, je fais cette opération et comme je refais, je nai pas besoin de refaire toute lexpérience perceptive.<o:p></o:p>
Je peux évoquer la perception globale totale de quelque chose à travers la perception de seulement une partie.<o:p></o:p>
Le spectateur nest pas conscient de ce processus qui lamène à reconnaître un seul organe est touché dans la représentation dimage sur support plat, cest la vue. Expérience visuelle.<o:p></o:p>
Dans la représentation visuelle, je ne transpose pas dodeur, etc.<o:p></o:p>
Expérience visuel, peut reconnaître la matière, car elle a déjà connue.<o:p></o:p>
La vue ne voit que des formes et des couleurs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<v:line id=_x0000_s1028 style="Z-INDEX: 3; POSITION: absolute" to="477pt,2.5pt" from="-27pt,2.5pt"></v:line><o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Illusion à GONBRICH à mise en perspective<o:p></o:p>
1730à fresque en trompe lil dans une église.<o:p></o:p>
Ce qui importe, cest la perception, les représentation sont donc vu par individu avec le même instrument cognitif pour percevoir.<o:p></o:p>
ARNHEIM à livre « la pensée visuelle »<o:p></o:p>
Domaine de la psychologie, de la perception.<o:p></o:p>
Fait partie dun moment, la GESTALT qui signifie « forme »<o:p></o:p>
Les changements consistent à dire que lintelligence, la pensée guide la perception.<o:p></o:p>
« On voit ce quon veut voir ». Ce que lon a lhabitude de voir. A chaque fois, on REconnaît, selon schéma mental déjà acquis<o:p></o:p>
Synthétise des éléments qui nous permet de reconnaître.<o:p></o:p>
Pourquoi tant dimportance à la vision ?<o:p></o:p>
Aristote dit : « sans représentation, lactivité intellectuelle est impossible ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On a des organes qui nont pas besoin de contact direct pour percevoir et dautres oui. Notre culture a privilégié la vue et la vue sur louie.<o:p></o:p>
[cours ]<o:p></o:p>
Nous avons besoin que notre pensée soit ailleurs.<o:p></o:p>
Nous pouvons absorber des informations sans en être conscient.<o:p></o:p>
Nous faisons une sélection sur les perceptions qui nous arrive. Cette sélection est une marque de cette intelligence de la perception.<o:p></o:p>
Le changement attire lattention. Nous sommes dans un domaine analytique donc on sépare les organes de perception alors que dans la vue, la perception intelligente ne les sépare.<o:p></o:p>
On a tendance à compléter la perception pour quelle corresponde à notre expérience réelle. Toutes ces fonctions sont un jeu dans la perception réel sont aussi un jeu dans la perception audiovisuelle.<o:p></o:p>
Pourquoi la représentation de luvre dart, picturale etc, est-elle autant capable de nous impliquer. Elle évoque beaucoup dautres aspects.<o:p></o:p>
La vue a longtemps été considéré comme un médium pour la pensée, voir cest synonyme de connaître, « tu as vu juste », cette primauté est donné dans beaucoup de culture, et voilà pourquoi la représentation par le médium de la vue.<o:p></o:p>
Ensuite, récemment, va venir le son.<o:p></o:p>
On peut se dire que nimporte quelle forme quelle prenne, la réalité virtuelle sera la représentation la plus réaliste et va renforcer un maximum la perception de la réalité.<o:p></o:p>
La transposition est la base de la représentation.<o:p></o:p>
Capacité dabstraire par des traits minimal. Une reconnaissance possible. <o:p></o:p>
On schématise beaucoup. Catégorie schématique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Naturellement, nous ne somme pas dans des représentations réaliste.<o:p></o:p>
Ce qui compte cest la représentation mentale qui suit après une représentation quelconque. <o:p></o:p>
« Esprit pour raisonner, doit accomplir. Fonction : recueillir linformation et élaborer : ces deux fonctions sont inséparable.<o:p></o:p>
Percevoir, cest penser, cest une opération dintelligence. Les ingrédients de la perception sont cognitive.<o:p></o:p>
Perception sensorielle, mémoire, penser, sont toutes les opérations mentales pour recevoir, élaborer linformation.<o:p></o:p>
Opération mentale de la sphère cognitive.<o:p></o:p>
Il ny a pas de perception, que lon absorbe de manière passive, nous faisons acte dintelligence quand nous percevons.<o:p></o:p>
Image mentale se construit en conséquence de perception mentale sans quil y est forcément perception visuelle.<o:p></o:p>
Imagination : Capacité de faire des image sans stimulus visuel.<o:p></o:p>
Image qui représente au delà de la perception a un espace très grand dans notre activité intellectuel dans notre imagination.<o:p></o:p>
« De même pour le rêve. Quand on rêve, on a des images, des représentations mentales non construites suite à un stimulus visuel. Le rêve est un autre état de la conscience. »<o:p></o:p>
Or, ces différentes représentations par images correspondent à différents état de relation au réel. Ou encore, à différents états de la réalité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Glissement philosophique et théorique. On peut reconnaître une réalité, cad un état autre de conscience.<o:p></o:p>
La représentation de la représentation mentale nest pas quelque chose qui a un statut fort, fixe.<o:p></o:p>
2vocation de toute autre connaissance va se condenser.<o:p></o:p>
Quel est la typologique du statut idée ?<o:p></o:p>
Quand on représente dans lart, cest une représentation par perception mentale et répond au stimulus artistiques.<o:p></o:p>
Importance de la perception, acte intelligent.<o:p></o:p>
Réception de luvre est avant tout une perception intelligente.<o:p></o:p>
La perception est un acte face à une représentation est de la même typologie face au réel. Mais nous savons que par le visuel seulement certaines caractéristiques passent.<o:p></o:p>
Avec la représentation, illusion de la réalité.<o:p></o:p>
On complète ce qui est incomplet. On ne voit quune partie des objets, car il y a toujours un point de vue du réel. Nous sommes dans une représentation encadrée.<o:p></o:p>
Tout ce qui est dans ce cadre, on lappelle dans le champs. On voit donc des objets représenté dans ce champs. On analyse le champs. Nous pouvons considéré quil y a un champs géométrique qui nous montre quelque chose de délimité, nous voyons ce quil y a sous les yeux de la perception visuel. Contenu différents champs. On rentre dans le champs, et on analyse son contenu.<o:p></o:p>
Quest-ce que hors champs ?<o:p></o:p>
Dans le champs, il y a des choses perçues et des choses cachées que lon imagine.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
On imagine le corps complet.<o:p></o:p>
On complète intelligemment. Cest une véritable perception et non de limagination. Selon la manière dont le champs est composé, je peux avoir plus ou moins cette ouverture vers le hors champs. On choisit ou non de mettre des éléments dans le cadre, le champs.<o:p></o:p>
Dans cette relation entre champs et hors champs, il y a des compositions ouvertes et formées. Plus elle est ouverte, plus je passe au hors champs.<o:p></o:p>
Le hors champs est conçu à partir des éléments dans le champs.<o:p></o:p>
Dans les images fixes, cette relation est fixe aussi. Alors quavec le film, cette relation change tout le temps.<o:p></o:p>
Dans les conditions de réception de luvre il y a des influences champs hors champs.<o:p></o:p>
Le contexte dans lequel la mise en exposition est influé sur la représentation, mais ce nest pas le hors champs.<o:p></o:p>
Le contexte dans lequel se fait la perception nest pas neutre. Les conditions de réception sont donc à analyser à chaque fois.<o:p></o:p>
Il y a une manière pour recevoir une perception visuelle, concerne la lumière. Celle-ci forme, donne des couleurs aux objets et le jeu est complexe car on la dans la représentation car elle est soumise à ce besoin de lumière. Nous voyons les formes par différences.<o:p></o:p>
Pour voir, il faut aussi un minimum de deux éléments pour quil y est perception de la forme, il faut quelle soit délinée, quelle se détache dautres formes représenté, qui se détache dun fond.<o:p></o:p>
Relation forme et fond, obligatoire.<o:p></o:p>
Ces éléments de la représentation nont pas quun sens, chacun pour soi, mais aussi de la relation qui sinstaure entre eux.<o:p></o:p>
Tout cela à avoir avec lespace. On pourrait penser que cela na pas de rapport avec le temps mais cest faux. Il y a un rapport de lespace avec le temps.<o:p></o:p>
Quand on parle de perception visuel, nous sommes beaucoup plus en contact avec lespace. La dimension temporelle est suggérée par ce qui est dans le corps, mais dans les conditions de réception, nous sommes dans le réel et là, le temps existe forcément. On a donc besoin dun temps pour sa réception.<o:p></o:p>
On a un temps de lecture quand on regarde un tableau chez soi qui est dirigé par le temps que lon veut. Dans un musée, le temps de lecture nest plus de ma volonté mais aussi celle du musée.<o:p></o:p>
Le média de représentation.<o:p></o:p>
Limage fixe en elle même ne réclame pas un temps de lecture qui lui est propre.<o:p></o:p>
Chacune des représentations contient une puissance, un temps de perception qui bien sûr va dépendre de la rencontre avec le percepteur mais qui est déjà contenu dans le représenté.<o:p></o:p>
Tout dépend de la typologie de luvre.<o:p></o:p>
Lecture dune image nest pas linéaire, contrairement au livre. On est attiré par ce qui fait la différence.<o:p></o:p>
Tout ce qui est monotone est perçue vite. Le spectateur va être attirée par ce qui appelle à sa perception intelligente.<o:p></o:p>
A une époque, première moitié du XIXème, une autre forme de représentation est inventé. Les représentations mécaniques.<o:p></o:p>
La photographie est la première de ces typologies qui apparaissent.<o:p></o:p>
Révolution majeure, un point qui délimite lavant de laprès.<o:p></o:p>
Derrière tout appareil, il y a des hommes.<o:p></o:p>
Représentation par image, la vie est toujours action.<o:p></o:p>
Tout lensemble est en jeu dans la création. Or, la mécanique va avec la photo, développer cette dimension du regard. Le geste de la main est réduit par rapport à limportance quelle avait auparavant. Permet de développer la puissance de certains organes au dehors du corps.<o:p></o:p>
Par rapport à lil va développer techniques qui rend plus puissant.<o:p></o:p>
Relation entre média de représentation et média réel.
R.BARTHES souligne que pour la première fois, représentation par image change complètement entre représentation et référant réel.<o:p></o:p>Pour lui, cet aspect est le plus important de ce nouveau média. Chance car cette mécanique a besoin du référant réel pour représenter de la présence. Sans ça, pas de représentation.<o:p></o:p>
Avant, peintre pouvait avoir modèle devant mais sans aussi. Liberté énorme. Cest à lui de décider sil veut représenter avec beaucoup de vraisemblance avec référant réel. Mais lappareil a besoin de réel, et cette condition va certifier le réel, avec moyen de mécanique de représentation, on certifie existence du référant.<o:p></o:p>
RB : « Lessence de la photo est de ratifier ce quelle représente. Cette certitude, aucun écrit ne peut me la donner ».<o:p></o:p>
Dans photo, le pouvoir dauthentification prime sur le pouvoir de représentation. Avec ciné daujourdhui, on peur authentification. Aujourdhui, on a la possibilité de reconstituer des personnes et de les faire percevoir comme ils étaient réel.<o:p></o:p>
On va dans la réalité virtuelle. On est en train de changer de nouveau le statut dauthentification, avec infographie.<o:p></o:p>
Il y aura eu dans une époque, ce que RB dit, au lieu de linvention de la photo à maintenant. Mais dès que lon passe dans linfographie, on repasse au mode de représentation de la peinture. On peut imaginer que tous le genre de représentation animé ne suive pas forcément le statut quil y avait en peinture. Certaines représentations voudront garder ce statut dauthentification.<o:p></o:p>
Ex : en documentaire veut certifier le réel. Les informations.<o:p></o:p>
Photo a été inventé en développement artistique. On cherche un nouveau moyen de représentation artistique. Ce qui nest pas le cas de linnée qui est poussé par la science.<o:p></o:p>
Photo va immédiatement concurrencer la peinture. La présence de ce nouveau média va changer.<o:p></o:p>
« Tout nouveau média hérite de quelque chose du média précédent, on le transforme, et en même temps son existence va influencer le média précédent ».<o:p></o:p>
Jusque là, le portrait été réservé au classe sociale, élevée. Donc, la représentation sociale.<o:p></o:p>
Moyen photographique va démocratiser limage sociale.<o:p></o:p>
La peinture perd cette fonction. Etant privé de cette fonction, elle est libéré de celle-ci. Elle nen a plus besoin, plus de représentation réaliste.<o:p></o:p>
Elle se voit ouvrir une nouvelle perspective. <o:p></o:p>
Individu, artiste est apparemment seul référant de sa créativité.<o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1030 style="Z-INDEX: 5; POSITION: absolute" to="486pt,8.7pt" from="-18pt,8.7pt"></v:line><o:p> </o:p>
Photo à première révolution mécanique artistique de limage<o:p></o:p>
Cinématographe à scientifique<o:p></o:p>
Etude du mouvement qui pousse à inventer des techniques et des machines à partir de la photo pour créer le cinématographe<o:p></o:p>
Succession à grande vitesse de photographies àillusion du mouvement. Illusion donnée par une succession dimages, de photogrammes.<o:p></o:p>
Cinéma premier moyen de représentation capable de reproduire le mouvement.<o:p></o:p>
R.Barthes : temps photographique associé à la mort, quelque chose qui nest plus.<o:p></o:p>
Cinéma à cest lillusion de la vie. Cinéma vu comme un temps présent. Oui mais ce nest pas réalité.<o:p></o:p>
Temps imposé par le cinéaste.<o:p></o:p>
Cinéma fiction à mode dominant<o:p></o:p>
TR : temps réel<o:p></o:p>
TF temps filmique<o:p></o:p>
Le standard : 24/25 images par seconde<o:p></o:p>
Ralentire le nombre dimages par seconde pour sappuyer plus sur les détails , et faire un effet de style.<o:p></o:p>
Notre il nest pas capable de déceler les modifications trop lentes (ex : fleur qui souvre) ou trop rapides<o:p></o:p>
Indice de réalité et différents degrés de cet indice. Lindice de réalité de mouvement au cinéma est très élevé. <o:p></o:p>
Vision cinématographique, spectacle en salle. Antécédent dans la représentation à le théâtre.<o:p></o:p>
Salle cinéma : les spectateurs vont soublier. Oublier la condition réelle, qui est en train de vivre. Transfert de sa propre conscience qui nous projette dans lécran.<o:p></o:p>
Conventions langagières du langage écrit mais aussi cinématographique.<o:p></o:p>
Condition du spectateur de cinéma est aidé par cette condition physique. <o:p></o:p>
Identification : première identification est celle de la caméra. Car on ne la voit pas quand on regarde le film. <o:p></o:p>
Identification qui provoque une adhésion émotionnelle très forte.<o:p></o:p>
Cadrage à on choisit un point de vue du réel.
Raccords de plan entre chaque plan.<o:p></o:p>On donne du sens en ordonnant les images.<o:p></o:p>
Griffith et Ensenstein à deux grands réalisateurs<o:p></o:p>
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<v:line id=_x0000_s1031 style="Z-INDEX: 6; POSITION: absolute" to="495pt,-9pt" from="-9pt,-9pt"></v:line>Lhomme à la caméra 1929<o:p></o:p>
DZIGA VERTOV à russe à père vidéo documentaire.<o:p></o:p>
Concept diégèse : tout ce qui appartient à lhomme va compter au monde préposé par le film.<o:p></o:p>
Au niveau signification, film (reproduction, art, langage) opère au moins dans trois niveaux : <o:p></o:p>
1-lanalogie (photographique) représente quelque chose que lon percoit.<o:p></o:p>
2- la signification qui vient de la diégèse (caméra, etc)<o:p></o:p>
3-Par ses éléments propre de son langage : rythme des images, montage.<o:p></o:p>
Ciné réaliste, narration réaliste, cherche à documenter le réel. <o:p></o:p>
VERTOV met un seul acteur qui est symbole du film et fils conducteur.<o:p></o:p>
Film de VERTOV film sur le voir, vision, capacité de voir par nouveau média . Hommage aux transformations de lil et bien sûr dans le contexte de lépoque, le cinéma en URSS est percu par Lenine comme un art majeur. Importance du ciné pour la culture, éducation de masse, moyen de communication de masse.<o:p></o:p>
Ce qui peut être fait dune manière seulement par cinéma muet : expression la plus pure du cinéma par montage image.<o:p></o:p>
Image sans son donne une plus grande liberté de sagencer ensemble.<o:p></o:p>
VARTOV créé dans ce style.<o:p></o:p>
Il sagit toujours de réalité (ex : homme à la caméra : petit morceau de réel qui filme) En montrant en même temps comment il caméra peut nous montrer différemment les choses : hommage à la caméra.<o:p></o:p>
Discours sur le cinéma de VARTOV : CINEMA VERITE<o:p></o:p>
Jean Rouge ( ?) Réactualise cinéma vérité<o:p></o:p>
A partir de la représentation du réel, on peut faire surgir la vérité sur réel.<o:p></o:p>
Mise en scène opère dans cinéma à plusieurs niveaux.<o:p></o:p>
1-Est dabord la théatralité (cinéfiction)<o:p></o:p>
Cinéaste documentaire peut se passer de ce niveau là de mise en scène.<o:p></o:p>
2-Langage, manière de signifier à travers montage image et son.<o:p></o:p>
Aucun film ne peut se passer de ce niveau là, niveau construction filmique.<o:p></o:p>
LE PASSAGE AU SON<o:p></o:p>
La représentation du son dans le sens technique de la trace.<o:p></o:p>
Est inventé appareil mécanique de reproduction du son (phonographe). Mais le cinéma qui est né muet a créé son langage autour de limage, cinéma en tant quart et industrie résiste à appliquer à son art ces nouvelles inventions qui lui permettraient dassocier image et son.<o:p></o:p>
Plusieurs raisons :<o:p></o:p>
àexpression artistique : selon cette approche, cinéma est avant tou un art. Un art de narration par image.<o:p></o:p>
Communiquer de manière universelle, car langage image na pas de barrière linguistique qui empêche communication entre homme de différents pays, donc cinéma est un art et un moyen de communication.<o:p></o:p>
Plus possible du moment que son sassocie à limage.<o:p></o:p>
Le son en tant que parole arrive avec sa propre signification. Langage parlé le plus puissant des moyens de communication.<o:p></o:p>
Cest moins le son en tant que parole qui dérange.<o:p></o:p>
3catégories : -bruit<o:p></o:p>
-parole<o:p></o:p>
-musique<o:p></o:p>
Les sons qui peuvent être représenté sont ces trois catégories. <o:p></o:p>
Le bruit apporte le réalisme, donc il va apporter plus de réalisme au cinéma.<o:p></o:p>
Le cinéma ne veut pas avoir de son, donc on parle de « mort du cinéma »<o:p></o:p>
Grande résistance de tout ce courant de cinéma sonore.<o:p></o:p>
Art est représentation. Art est une transfiguration du réel. Il doit interprété.<o:p></o:p>
Cinéma est en danger car trop réel. Réalité elle même nest pas de lart. Le grand succès du sonore est quil amène plus de réalisme.<o:p></o:p>
Musique : héritage du cinéma muet.<o:p></o:p>
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La musique devait couvrir le bruit du projecteur dans la salle. Cétait de la musique daccompagnement, de fond et toujours là, pas dans la diégèse du film. Ne fait pas parti de lunivers dans sa représentation.<o:p></o:p>
Musique autre univers de représentation, moyen de communication très puissant aussi.
Chaque personne nécoute pas la musique de la même manière.<o:p></o:p>Très imprudent pour utiliser une musique fortement chargé de signification.<o:p></o:p>
Prendre en compte la perception.<o:p></o:p>
Quest-ce quun son ? Cest un immatériel mais donne indice de la matière (quelque chose a du produire ce son).<o:p></o:p>
Le son se développe sur dimension du temps.
A notre époque, nous écoutons le son à travers la reproduction, de second niveau, nous nécoutons pas le son à sa source naturelle.<o:p></o:p>Dans représentation du son au ciné, ce qui importe cest Quest-ce quun son ? Cest un immatériel mais donne indice de la matière (quelque chose a du produire ce son).<o:p></o:p>
Le son se développe sur dimension du temps.
A notre époque, nous écoutons le son à travers la reproduction, de second niveau, nous nécoutons pas le son à sa source naturelle.<o:p></o:p>Dans représentation du son au ciné, ce qui importe cest la relation entre image et son.<o:p></o:p>
Nous navons pas de représentation visuel et audiovisuel dissocie mais ensemble. On ne peut pas dans AUDIO/VISUEL, on ne peut plus dire quimage porteuse dun signe, toute seule.<o:p></o:p>
Association des deux créé une nouvelle signification.<o:p></o:p>
Ciné : source représentation à limage. Le son fait parti de lunivers diégétique. Quand la source sonore nest pas représenté à limage, lanalyse du son se complique.<o:p></o:p>
On peut avoir la source caché dans le champs et le spectateur le sait.<o:p></o:p>
Hors champs sonore nest pas considéré comme hors champs visuel, car le son est toujours entendu. Ce qui devient hors champs cest la source. Le hors champs sonore veut dire que lon considère que la source est hors champs.<o:p></o:p>
Le son est un grand indicateur de lespace et en ciné devient un grand indice de la perception hors champs.<o:p></o:p>
Arrivée du son dans les années 20.<o:p></o:p>
Acteurs cinéma muet pas forcément pour ciné parlant. Ce sont des acteurs du visuel mais pas du sonore.<o:p></o:p>
Opposant : Chaplin, les acteurs, complication avec appareils volumineux, sonore.<o:p></o:p>
Pour éviter problème de son direct avec défaut dans cinéma fiction, on fait le son à part et après il y a un travail de post synchronisation.<o:p></o:p>
Prise de son dans documentaire est direct.<o:p></o:p>
Appareil devient de plus en plus léger, donc autre manière de réaliser.<o:p></o:p>
Musique daccompagnement conservé.<o:p></o:p>
Voix off très utilisé dans documentaire. En fonction des commentaires, intervient fortement dans signification.<o:p></o:p>
Idée que la voix off doit être neutre est un style très précis.<o:p></o:p>
Sémiologie du cinéma.
Christian Metz. Psychologie, perception filmique pour essayer de mettre ordre dans les différents éléments qui sont là pour la signification.<o:p></o:p>On pourrait penser quil y a deux groupes de significations, image et son et qui ont différents statut : indice de réel, proximité de représentation entre ce qui est représenté et objet à lorigine de la représentation réel.<o:p></o:p>
Cette bipartition nest pas ce qui compte réellement. On a illusion de corporalité, de la profondeur grâce à notre perception. On parle de transposition partielle.<o:p></o:p>
Le son est reproduit au cinéma car il y a représentation total de tous les éléments.<o:p></o:p>
Un son que lon écoute directement est composé de timbre, de ton, ce même son on lenregistre et on le reproduit, on ne peut pas dire que le son copié est pareil que le son original.<o:p></o:p>
Toutes ses qualités sont reproduites. Dans ce sens quil parle de reproduction complète mais nest pas pour autant copie parfaite du son réel.
Reproduction incomplète mais nest pas pour autant copie parfaite du son réel. Reproduction incomplète et duplication intégrale.<o:p></o:p>Le mouvement visuel et lensemble des données quotidiennes vont ensemble, car ils sont en duplication intégrale.<o:p></o:p>
<v:line id=_x0000_s1029 style="Z-INDEX: 4; POSITION: absolute" to="495pt,14.1pt" from="-9pt,14.1pt"></v:line><o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Dans le cinéma documentaire, deux niveaux de mise en scène.<o:p></o:p>
Flaherty à réel, mise en scène théâtrale, acteur ou pas peut faire jouer leurs propre rôles à des gens<o:p></o:p>
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Vertov à Montage mise en scène obligatoire<o:p></o:p>
Choix de plan, cadrage, montage = langage cinméatographique<o:p></o:p>
Vertov : cinéma vérité<o:p></o:p>
Jean Rauch même méthode que Flaherty : sappelle méthode flaherty à cinéma éthnologue mais pas vraiment ethnologue juste cest la manière de le faire : contact les gens quils filment ex : Nanauck<o:p></o:p>
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Jean Rouch : ethnologue et cinéaste<o:p></o:p>
Manière réaliste de filmer et monter et en plus le cinéma vérité de Vertov mais différent quand même.<o:p></o:p>
Il pense, la caméra dans le réel a coté des gens, peut agire comme un catalyseur qui provoque des situations et peut faire surgir des moments de vérité à cinéma direct<o:p></o:p>
Approche de près les gens, donne la parole aux gens, cinéaste moins présent<o:p></o:p>
-évolution technique du son à prise de son relier par un câble (pas le même support)synchronisé<o:p></o:p>
-caméra moins lourdre = + de mobilité<o:p></o:p>
Après guerre<o:p></o:p>
Séparation prise de vue et prise de son pas le même support à magnéto son et image en même temps<o:p></o:p>
Rauch à documentaire surtout africain caméra participante, participe au réel profilmiqueà peut faire surgir des expressions qui ne se serait pas produit sans la caméra, mais elles sont vraie à provoque la réalité et la vérité<o:p></o:p>
Cinéma dobservation à Deacock Richard= respectueux du réel = plus observé, moins participé<o:p></o:p>
Caméra pas protagoniste à change la manière de monter, communiquer aux spectateurs montre pas la personnalité du cinéaste mais on la distingue un peu quand même.<o:p></o:p>
Documentaire à voix off à commentaire<o:p></o:p>
Deacock à pas de commentaire<o:p></o:p>
Image et parole des acteurs directe, émotion<o:p></o:p>
Rauch à fait commentaire mais attention il y a un danger<o:p></o:p>
Il faut faire un choix très spécifique du type de commentaire car ne donne pas le même résultat.<o:p></o:p>
Manière personnalisé<o:p></o:p>
Il est conscient que le commentaire donne une interprétation très forte des images. Contradiction et paradoxe de Rouch est conscient du Danger mais le fait quand même<o:p></o:p>
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Vidéo<o:p></o:p>
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-le commentaire nest pas lartifice de la fiction<o:p></o:p>
Homme à la caméra : pas de continuité spatial, la caméra rythme, fragment de la réalité rapprocher par le montage<o:p></o:p>
Caméra : il + perfectionné que lil humain<o:p></o:p>
Année 60 : cinéma véritéà cinéma direct<o:p></o:p>
Le commentaire agit sur les images peut donner un point de vue plus ou un point de vue moins<o:p></o:p>
Ex : Lettre de Sibérie<o:p></o:p>
Voix off élément quon met en scène.<o:p></o:p>
Terre dEspagne 1937 Bunuel<o:p></o:p>
Témoignage
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