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COURS L2 Geffroy
COURS 1<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Introduction :<o:p></o:p>
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Christian Boltansky : Installation. Il y a un an : commande de lInstitut National de lA-V : <o:p></o:p>
ð Une uvre, un film capable de rassembler 60 années dactualités.<o:p></o:p>
Choisi tous les 6 sept des 60 années. Traitement de ces images, montage : 60 ans de Mémoire visuelle.<o:p></o:p>
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F. Soulages : prof desthétique : <o:p></o:p>
Photographie et inconscient.<o:p></o:p>
Lesthétique de la photo.<o:p></o:p>
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R. Depardon<o:p></o:p>
Artiste, créateur, photographe. Ouvre une expo à la maison Européenne de la photo.<o:p></o:p>
Enfant terrible de limage. Resté grand reporter à « Magnum ».<o:p></o:p>
Le Désir (film).<o:p></o:p>
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H. Guibert : Limage fantôme <o:p></o:p>
Scandale. Représente un fragment de lhistoire de la société française. Responsable de la rubrique photo au « Monde » à 20 ans. Année où il publie son premier livre, Barthes publie son dernier : la chambre claire : testament dun théoricien du signe, ouvrage de référence en photo.<o:p></o:p>
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Guibert : atteint du Sida et décide de faire de limage un outil, une arme pour suivre sa lente décomposition physique.<o:p></o:p>
ð Personnages politique, entreprises, responsables, médecins <o:p></o:p>
o Remis en cause en montrant quà cette époque, le sida est une épreuve psychique, physique, sociale.<o:p></o:p>
Film sur les derniers moments de sa vie.<o:p></o:p>
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ð 2 ouvrages qui se rencontrent sur la question de la photo : place et fonction<o:p></o:p>
o 2 opposés :<o:p></o:p>
§ Barthes : Théoricien du signe (Le degrés zéro de lécriture)<o:p></o:p>
§ Guibert : Intuitif, évoque comme une série darrêts sur image des situations dans lesquels la photo va jouer un rôle déterminant.<o:p></o:p>
Guibert : Extrait de lImage fantôme : La photographie de sa mère.<o:p></o:p>
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Barthes : La chambre claire au moment où il perd sa mère. Sa théorie se construit au fur et à mesure de la conjuration du deuil.<o:p></o:p>
Photo socle fondamental à tout son ouvrage : on ne la verra jamais.<o:p></o:p>
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Thème fondamental dans les 2 ouvrages : le rapport à la mère<o:p></o:p>
Mystère de la chambre claire ou noir : <o:p></o:p>
ð Le filtre du regard maternel.<o:p></o:p>
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Trois axes majeurs du cours :
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ð Rapports qui unissent la photo avec lévolution des civilisations, des sociétés, des cultures : lien historique, social et culturel.<o:p></o:p>
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ð Combats, alliances, oppositions et flirt qui nont jamais cesser dunir la photo et lart et notamment les arts plastiques.<o:p></o:p>
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ð Comprendre que lorsquen tant que technique, la photo se découvre, elle vient renouer sur le chemin de la modernité et de la post-modernité, elle vient renouer des rapports extrêmement archaïques dans leur fondement, que lhomme a toujours entretenu avec sa propre image, et au-delà, avec son propre corps.<o:p></o:p>
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La photo contemporaine, qui va voir se développer ses modèles fondamentaux au USA, sinspire de 2 sources majeures :<o:p></o:p>
- La ville<o:p></o:p>
- Le portrait<o:p></o:p>
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La photo de famille
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ð Existence des « Albums » constitue un carrefour surprenant entre :<o:p></o:p>
- Ce que la photo a toujours dû à ses rapports avec lévolution de la société, dune part<o:p></o:p>
- Dautre part, ce la photo de famille doit au lien qui unissent les hommes depuis toujours à leur propre image.<o:p></o:p>
- Et ce qui concerne les rapports Art / Photo notamment avec lavènement, dans les années 90 : la « photo plasticienne ».<o:p></o:p>
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La photo et lart
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Dés son invention, la photo est venue bousculer lart.<o:p></o:p>
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ð Certains aspectes difficiles (oppositions, compétitions )<o:p></o:p>
ð Essaye peu à peu de gagner ses lettres de noblesse, de saffirmer comme un art.<o:p></o:p>
La pub ly aide mais elle nest quun écho de ce quil se passe.<o:p></o:p>
Mais pour parvenir à saffirmer, elle le mine.<o:p></o:p>
Travaille progressivement mais sûrement en mettant en avant une de ses première vertu : Témoigner et illustrer.<o:p></o:p>
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Ce qui, à la base était des documentaires, des reportages progressivement à est devenu des « uvres plasticiennes » à part entière.<o:p></o:p>
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Pour contraindre lart à se soumettre.<o:p></o:p>
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Il ny a sans doute aucune découverte, invention qui na suscité autant de controverse, dexpérience, de progrès si rapide, que la photo.<o:p></o:p>
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Importance de lhistoire : socle, dépôt de mémoire, de connaissance à Héritage.<o:p></o:p>
ð Histoire des techniques<o:p></o:p>
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Deux témoins qui vont accorder des écrits et des réflexions qui jouent un rôle déterminant dans les théories de la photo :<o:p></o:p>
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- Charles Baudelaire<o:p></o:p>
- Walter Benjamin<o:p></o:p>
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Quand Baudelaire jette un regard sur la photo, il espère que ce ne sera quun jouet mécanique au service de ce désir inlassable des hommes de voir lâme.<o:p></o:p>
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En même temps et au fur et à mesure que la photo va saffirmer, il va se mettre en colère : <o:p></o:p>
1859 : « La société immonde se rua comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal. Lamour de lobscénité, qui est aussi vivace dans le cur de lhomme, que lamour de soi-même ne laissa pas échapper une aussi belle occasion de se satisfaire. » <o:p></o:p>
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1973 : Introduction de la pratique de la vidéo en formation et psychothérapie, dans une France qui balbutiait avec la vidéo.<o:p></o:p>
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G. Tessedre : un des inventeurs de la vidéographie moderne.<o:p></o:p>
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« Confrontation Vidéo » : Confronter lindividu à son image, en direct (1973).<o:p></o:p>
Les inventions techniques et les émotions
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Histoire des sciences et des technologies.<o:p></o:p>
Photo en tant que technique ne va connaître son point de départ et de développement quà partir des années 1830.<o:p></o:p>
ð Photo va faire peu à peu devenir une pratique élitiste puis populaire et se développe jusquà la photo numérique.<o:p></o:p>
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Après la renaissance et au moment où se met en place le siècle de Louis XIV.<o:p></o:p>
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Littérature, théâtre XVII renvoie à des auteurs qui, sur le versant du comique (Molière) ou tragique (Racine ou Corneille), cette littérature nous dit quelque chose sur un moment de développement dans la société qui est un mouvement particulier.<o:p></o:p>
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Dés linstant où la monarchie va instaurer avec de plus en plus de rigueur, vont développer une « étiquette communicationnelle », des « protocoles communicationnels » : des façons dêtre, de communiquer, de parler<o:p></o:p>
ð Conditionnement<o:p></o:p>
ð Marque la hiérarchie sociale<o:p></o:p>
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Plus la façade sociale va être régimentée, plus on va sintéresser à se qui se passe derrière, à tt ce quon est censé ne pas laisser paraître :<o:p></o:p>
XVII : Intérêt vif pour tt ce qui concerne lexpression des émotions<o:p></o:p>
· Codification des rapports sociaux et amoureux <o:p></o:p>
Et paradoxalement<o:p></o:p>
· Curiosité pour tt ce qui se passe « derrière » <o:p></o:p>
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Au-delà des règles de lAlexandrin : en observant, on ne va parler que des passions (pouvoir, amour, désirs ) avec la plus grande discrétion <o:p></o:p>
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Donc les peintres eux aussi, en respectant les codes, les conventions vont sintéresser à lexpression des passions.<o:p></o:p>
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Lebrun : Peinture de cours 1668. Conférence sur lexpression des passions.<o:p></o:p>
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Les peintres vont essayer de trouver des instruments, des techniques pour mieux comprendre les rapports entre :<o:p></o:p>
- les traits dun visage<o:p></o:p>
- les caractères, la personnalité quils peuvent traduire.<o:p></o:p>
ð Engouement du public pour tous les traités sur les passions.<o:p></o:p>
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Fin XVIII : Lavater : Les essais sur la physionomie. Médecin et passionné par les arts. Ouvrage qui va être le plus gros best-seller Européen.<o:p></o:p>
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Provoque une sorte de paralysie sur les pratiques de la photo :<o:p></o:p>
Fin XIX : Avènement de la photo judiciaire. Invention : Bertillon (le Bertillonnage)<o:p></o:p>
GM2 : Usage des Nazis pour identification des traits pour assurer les caractéristiques de la pureté dune race<o:p></o:p>
Période coloniale : galerie de portraits pour inventorier les différentes catégories ethniques.<o:p></o:p>
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ð Fait parti de la mémoire de la pratique photo.<o:p></o:p>
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Le moment de linvention da la photo
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Niepce et Daguère : perfectionnement photo et le portrait photo vient « à point » dans lhistoire des inventions pour essayer de mieux connaître puis de falsifier les réalités caractéristique dun individu permettant de lidentifier, du point de vue de son origine sociale, de son genre.<o:p></o:p>
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Photo, dés ses origines, entant que pratique, va être marqué par ce quon appellera une « culture de classe ».<o:p></o:p>
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1° Image : Nature morte de Niepce en 1822. Gaguère devient son associé.<o:p></o:p>
Hors, en 1820 : Nouvelle édition des Essais sur la physionomie. (10 volumes)<o:p></o:p>
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Niepce meurt et Daguère retire le profit de ses inventions.<o:p></o:p>
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1839 : Institut de France reconnaît officiellement la photo comme une invention technique digne dintérêt.<o:p></o:p>
1850-60 : Développement dune frénésie collective et de passion pour les Daguerréotypes <o:p></o:p>
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ð Daguerréotypomanie : se faire tirer le portrait sur ces fameuses plaques.<o:p></o:p>
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Littérature et photo : Mode est au réalisme :<o:p></o:p>
Fin XIX : Zola, Flaubert <o:p></o:p>
ð Soucis de rendre le réel est une préoccupation esthétique.<o:p></o:p>
Mais photo : rivale pour les autres arts qui veulent se rapprocher de cette réalité.<o:p></o:p>
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Débat : Est-ce un art ?<o:p></o:p>
Faut-il laisser la photo devenir un art ?<o:p></o:p>
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Maintenant, du point de vue de la communication, il faut regarder la réalité en face.<o:p></o:p>
Au début : coûte cher donc ce nest pas nimporte qui qui peut être photographe et qui peut se faire photographier : uniquement les riches.<o:p></o:p>
2° Moitié du XIX : classe ascendante : Bourgeois. Pratique des débuts est marquée pour longtemps par la culture bourgeoise.<o:p></o:p>
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La bourgeoisie a une politique consciente et inconsciente de développement en tant que nouvelle Classe Sociale ascendante : <o:p></o:p>
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Ø Comment la bourgeoisie peut elle faire pour se donner des lettres de noblesse ?<o:p></o:p>
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Et depuis longtemps, qui avait les moyens de se faire faire le portrait ? La Noblesse <o:p></o:p>
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On saperçoit quà des siècles décart, la photo en tant quinvention, rétabli des rapports significatifs entre lhomme et son image.<o:p></o:p>
Il faut réaliser que par son coût et aussi car elle offrait un moyen dexposition sociale (paraître, se montrer, ), la photo renoue avec ce quon a appelé dans la tradition antique : « Gus Imaginum » : Le droit à limage.<o:p></o:p>
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Dans la société Romaine, seul peuvent se voir représenté, matérialisé :<o:p></o:p>
- Les praticiens, les nobles<o:p></o:p>
- Les Princes et Empereurs (Profils frappés sur une monnaie)<o:p></o:p>
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Le droit à limage est toujours lié au POUVOIR.<o:p></o:p>
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De nos jours, limage sous différentes formes, toujours liée au pouvoir et le pouvoir sur limage est liée au pouvoir politique.<o:p></o:p>
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ð Perspective historique quon ne peut pas ne pas connaître.<o:p></o:p>
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Campagne électorale : conseillé en communication.<o:p></o:p>
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Ce qui était la marque dImage princière (noblesse de sang) va devenir limage de marque dun Pouvoir.<o:p></o:p>
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Freund Gisèle : Photographie et société <o:p></o:p>
Exception culturelle ; photographe. Référence incontournable.<o:p></o:p>
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« Limage répond au besoin de plus en plus urgent de lhomme de donner une expression à son individualité »<o:p></o:p>
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La photo se développe en même temps que se met en place un univers qui va devenir déterminant : Celui de la ville.<o:p></o:p>
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La photo et la ville
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Photo naît dans un contexte en plein développement : la ville et son essor sous la poussée de lindustrialisation. <o:p></o:p>
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Tournant des années 70, quand les USA va produire les modèles dans la pratique photo :<o:p></o:p>
- R. Franck<o:p></o:p>
- W. Klein<o:p></o:p>
o Reporter de la modernité et créateurs : photo des villes, des rues, jour et nuit.<o:p></o:p>
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Photo de façade, de paysage urbain <o:p></o:p>
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ð Il a fallu attendre la civilisation des loisirs et les congés payés pour que la nature se révèle comme un champ possible dinvestigation de la photo : pour que le monde rural devienne un objet de « conservation », dont il faut conserver les traces car cest une civilisation en train de disparaître.<o:p></o:p>
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Lengouement pour la photo va permettre aussi la construction, lélaboration parfois accidentelle dun certain nombre de modèles qui sont et qui demeure : <o:p></o:p>
- pour le sujet photographié des modèles dapparition<o:p></o:p>
- pour le photographe des modèles de figuration. <o:p></o:p>
Et ces habitudes sont tracées dans toutes les revues photo qui, à ce moment là, se multiplient.<o:p></o:p>
Tout une éducation, des normes affichées de prise de vue largement marquées par la culture de classe.<o:p></o:p>
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La photo va devenir un outil scientifique et en même temps, étant adopté par les sciences et à cause de certains personnages déterminants, elle va prendre un chemin bien intéressant.<o:p></o:p>
Fin XIX : la ville et la civilisation urbaine qui se développent, font naître la « délinquance », le crime, la prostitution <o:p></o:p>
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La ville en tant que système socioculturel met en relief ce qui va être étudié plus tard, sous le terme de « pathologie sociale ».<o:p></o:p>
Photo va devenir un outil au servie dun domaine ou règne le dérèglement des passions : la folie.<o:p></o:p>
Se trouve une alliée privilégiée dans létude des maladies mentales.<o:p></o:p>
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Fin XIX : ouverture à la salpêtrière dun service photo exemplaire, responsable : Albert Londres : se retrouve à diriger le service iconographique de la salpêtrière.<o:p></o:p>
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ð Sentiers qui conduisent à un fantasme qui perdure pendant les deux guerres mondiales :<o:p></o:p>
o « Si mon voisin était un meurtrier, un psychopathe, il faut que je puisse lidentifier »<o:p></o:p>
§ Dis moi quel gueule tu as, je te dirais si tu est un criminel.<o:p></o:p>
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Donc, on photographie tout : le mendiant, le criminel, le psychopathe et de nos jours : typologie de faciès des banlieues.<o:p></o:p>
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Limage, quelque soit sa nature, va garder, au fur et à mesure des inventions et au-delà des technologies, un lien absolument incontestable, avec ce qui est son origine dans toutes les sociétés et les cultures : Le SACRE.<o:p></o:p>
Certaines lignes sont tracées, mais tant que des notes ny sont pas posées, il ny a pas de mélodie <o:p></o:p>
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Compo, création : texte ; Image chaque société a composé sa propre partition.<o:p></o:p>
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Caricature :<o:p></o:p>
- outil du pauvre, contrairement à la photo<o:p></o:p>
- outil de contestation du pouvoir.<o:p></o:p>
Choses irreprésentables ?<o:p></o:p>
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Linterdit de voir et linterdit de montrer
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- Soit on ne peut pas montrer<o:p></o:p>
- Soit si elles apparaissent à manifestation insoutenable.<o:p></o:p>
Moïse, Mont Sinaï : masque dargent pour soutenir la lumière divine.<o:p></o:p>
(Ethno)<o:p></o:p>
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Intermédiaire, Ecran, Filtre, pour permettre à linsoutenable (lhorreur et la beauté) de pouvoir être supporté.<o:p></o:p>
Le dévoilement du mystère, de ce qui ne peut pas être représenté.<o:p></o:p>
« Epiphanie » = dévoilement<o:p></o:p>
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La connaissance, le savoir passe par un VOIR CA <o:p></o:p>
Psycha : inconscient dans le ça. Dautres courants ont aussi observé le phénomène dinterdit.<o:p></o:p>
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Connaissance repose si souvent sur un acte profondément humain : <o:p></o:p>
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LA TRANSGRESSION
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Apprendre : prendre le pouvoir, celui dêtre vu et celui de détruire.<o:p></o:p>
ð Rien nest donné sans efforts<o:p></o:p>
ð Accéder à la connaissance, la vérité mène au pouvoir.<o:p></o:p>
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Photo : <o:p></o:p>
- prise de vue<o:p></o:p>
- emprise de la vue<o:p></o:p>
- capture (H. Guibert)<o:p></o:p>
- Droit de regard sur lautre, sur soi à Interdits<o:p></o:p>
ð Histoire millénaire<o:p></o:p>
Caractéristique des êtres humains à Mortels<o:p></o:p>
Pouvoir dêtre vu et donc dêtre détruits. Mais tentation de vouloir « laisser des traces »<o:p></o:p>
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La photo va être prise dans la « civilisation de limage » (Fulchioni)<o:p></o:p>
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Paul Yeti, Bill Gates : collectionneurs de photo darchive de guerre. Achètent les photos les plus exclusives et leurs négatifs <o:p></o:p>
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La guerre des images, quelle quelle soient : représentation et diffusion publique ne fait que commencer.<o:p></o:p>
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Wemax et Imagina cette semaine :<o:p></o:p>
Wemax : patrons autour des nouveaux services et des TIC.<o:p></o:p>
ð 2 types de population à Comment vont-ils se rencontrer ?<o:p></o:p>
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Futur : pub, familles Médias deviendront complets (acheter, voir, expérimenter grâce à des puces )<o:p></o:p>
Technologie de commande à distance, qui fait que la vérité vraie est difficile à atteindre.<o:p></o:p>
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Directeur de Nokia : toute sa conférence pour les nouveaux systèmes sur un seul mot : TOUCH<o:p></o:p>
Ce quon est en train de nous vendre : Mobile à toucher à tout sans avancer la main ni le doigt.<o:p></o:p>
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2 manières de le voir :<o:p></o:p>
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- Commercialiser une technologie sans fil<o:p></o:p>
- Société occidentale capable dune critique énorme ou la question du toucher se joue différemment, nos société on un problème en ce qui concerne le contact.<o:p></o:p>
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Photo : planche de contact à permet de posséder le corps ou le visage de lautre sans avoir à les toucher.<o:p></o:p>
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A partir de la GM2 : industrie cinématographique permet de SACRALISER, (de manière profane) des corps à travers : <o:p></o:p>
- leurs images<o:p></o:p>
- les forces conjointes de la photo et du ciné.<o:p></o:p>
Qui vont faire naître les STARS.<o:p></o:p>
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Principe de régulation sociale, qui est aussi un principe dantagonisme sociaux et culturels très simple :<o:p></o:p>
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Plus il y a dinterdits, de normes, de règles. Plus la pression normative se fait forte, plus est éveillée la tentation de rentrer dans un mouvement de subversion, dopposition, de voir défaillir un système trop verrouillé.<o:p></o:p>
Remettre en cause les règles de représentation de soi, des autres, du monde, des choses, plus cette tentation va saccentuer.<o:p></o:p>
Cest pourquoi la photo va être associée à des mouvements de société extrêmement important.<o:p></o:p>
Violence car photo travaille avec des arrêts sur image.<o:p></o:p>
Plus facile de noyer certaines images insupportables dans le flux du déroulement filmique alors que limage fixe épingle la réalité, plaisante ou non.<o:p></o:p>
Stabilité dérangeante, déstabilisante.<o:p></o:p>
ð Fait partie de ses pouvoirs singuliers de traçabilité par rapport à la réalité donnée.<o:p></o:p>
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Tentation déchapper à ce qui est de lordre de lenfermement.<o:p></o:p>
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Cest au moment où en France, ma royauté se veut la plus absolue, que les courants libertins se développent.<o:p></o:p>
ð Touche les murs et les religions<o:p></o:p>
ð Quand le roi veut faire entendre et voir lampleur de son pouvoir<o:p></o:p>
ð Contestation de la royauté et de la divinité<o:p></o:p>
ð Développement de la caricature : raille le pouvoir sous toutes ses formes.<o:p></o:p>
La photo, elle, va se développer dans un contexte extrêmement ambigu.<o:p></o:p>
Et elle garde maintenant quelque chose de cette ambiguïté. <o:p></o:p>
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Lambiguïté de la photo
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Devient un outil dexercice et de construction du pouvoir dune classe sociale qui, pour être nouvelle, manquait précisément de « tradition », dimages transmises.<o:p></o:p>
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Dans la naissance de la bourgeoisie, des sociétés industrielles, des villes que la photo va saffirmer. Mais technique productrice dimage. On na pas attendu le développement des médias pour comprendre quavoir un pouvoir sur les images, cest avoir un pouvoir sur les hommes.<o:p></o:p>
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ð Nécessité daffirmation dun pouvoir dune classe sociale sur dautre, et parallèlement<o:p></o:p>
ð Nécessité de se faire une image.<o:p></o:p>
Développement au service de la construction sociale dune image plurielle de toute une catégorie sociale.<o:p></o:p>
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Photo accompagne le développement des stratégies des apparences.<o:p></o:p>
ð Jouer sur les contrastes.<o:p></o:p>
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Relation entre se faire photographier sous son meilleur jour et aller à la messe : SACRALISATION DE LEVENEMENT.<o:p></o:p>
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Nouvelles valeurs de la société : traités de morale innombrables dans la seconde moitié du XIX<o:p></o:p>
ð Défendre la famille :<o:p></o:p>
- Mettre en scène lordonnance familiale<o:p></o:p>
- Toute puissance du père, « liberté » de la mère :<o:p></o:p>
· Elle ne travaille pas, cultivée, mains blanches et lisses mises en avant sur les photo, teint clair <o:p></o:p>
- Enfants : pas de famille sans enfants. Elan glorieux de la république : « Faites de gosses » : ordonnance dans la composition de limage.<o:p></o:p>
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Plus la photo devient loutil de représentation dune classe sociale.<o:p></o:p>
Plus elle met en place des règles : <o:p></o:p>
- Cadrage, organisation, disposition de la famille, qui doit être au premier plan, second plan Eclairage <o:p></o:p>
Plus il va y avoir des échappées, des déviations, des dérégulations.<o:p></o:p>
La lecture de la photo va se faire à la mesure de ce qui, soudain, va sinstituer comme étant à la marge.<o:p></o:p>
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1850 1900 : le peuple découvre la photo en 1855 (cf G. Freund)<o:p></o:p>
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1900 : Carte postale supplante, auprès du public, la photo.<o:p></o:p>
ð Période où la France na de cesse qu daffirmer la grandeur, les curiosités exotiques, esthétiques de son empire colonial.<o:p></o:p>
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P. Blanchard : La Fracture coloniale.<o:p></o:p>
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Sous forme de carte postale, lindustrie de la photo va servir aussi la construction sociale collective de la société, de culture, sur les quels elle a exercé à divers titres sa domination.<o:p></o:p>
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Carte postale et photo touche à lun des versants les plus problématiques de limage et aussi productif.<o:p></o:p>
=> Image et photo ne cesse dêtre lune des sources les plus prolifiques de production de modèles sociaux, culturels et cest sans aucun doute de ce point de vue quon doit considérer la photo comme un des industries qui a développé des conserves culturelles.<o:p></o:p>
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Conservation et opposition à toute forme de changement, puis transmission et création.<o:p></o:p>
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Conservation, transmission, création
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ð Les 3 grandes composantes qui marquent lhistoire de la photo.<o:p></o:p>
Transmission : modèles culturels<o:p></o:p>
Et Création de modèles culturels.<o:p></o:p>
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Walter Benjamin : uvres II<o:p></o:p>
« Petite histoire de la photographie»<o:p></o:p>
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Ce que pointe Benjamin, cest que les premiers supports de la photo, notamment, les plaque photo, coûtaient extrêmement cher. Les daguerréotypes sachètent très cher à pas nimporte qui qui pouvait posséder son portrait sur ces plaques.<o:p></o:p>
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1850 - 1900 :<o:p></o:p>
Courant qui nest pas seulement le désir daffirmation de la bourgeoisie, qui va se servir de la photo pour promouvoir limage de marque.<o:p></o:p>
Courant qui est aussi autre chose. Lhistoire bégaie.<o:p></o:p>
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Fin XIX : Photo, sexe et femme<o:p></o:p>
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- Sociétés dites avancées tente de construire des normes de sociabilité à toute une éducation des masses. « Travail, famille, patrie ». Tous les outils possibles sont essayés pour que cette société se tienne.<o:p></o:p>
On nhésite pas à utiliser des méthodes déducation coercitive à châtiments corporels.<o:p></o:p>
Mais en même temps : rigidification du système à envie de se libérer à tentative dexplosion.<o:p></o:p>
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- Mal qui coure et qui fait autant de ravage que le sida : La syphilis. MST qui sexprime dans les sociétés dites « avancées » ne cesse de poser des problèmes car, cette maladie dit que même si on va à la messe en secret, en cachette se développe toute une série dhabitudes cachées qui font quavec le développement de des villes, la prostitution des enfants se développe de manière considérable: petites bonnes de la campagne.<o:p></o:p>
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Mais cest aussi la production dun des domaines de la prostitution :<o:p></o:p>
à Les Jésus : petits garçons qui servent aux désirs sexuels et ces enfants sont adorés selon des rites <o:p></o:p>
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- Mise en scène dans la peinture et dans la tradition picturale. Etre que lon aime et bafoue, glorifie et soumet : la femme.<o:p></o:p>
Système de construction de modèles féminins : un des meilleur exposant social.<o:p></o:p>
Dans la photo traditionnelle bourgeoise : porte manteau, porte richesse du mari et de sa puissance. Vitrine dexposition des richesse : meilleur mannequin qui serve limage de marque dune famille.<o:p></o:p>
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ð Assurer la succession de cette représentation.<o:p></o:p>
Seconde moitié du XIX : surgit une couture de prêt-à-porter pour enfant : habille les petites filles comme les dames, pareil pour les enfants.<o:p></o:p>
Sorte de production et dassurance de représentation des modèles sociaux de genre que va servir admirablement la photo.<o:p></o:p>
ð Enfant : figurine miniature de ce quil doivent être adulte : photo annonce son destin.<o:p></o:p>
ð Transmission des modèles<o:p></o:p>
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Modèles dêtre et davoir<o:p></o:p>
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En même temps, toutes les illusions sont possibles. Les photographes prêtent de superbes robes et de faux bijoux, pour en faire, le temps de la prise, une DAME.<o:p></o:p>
à Catégorie sociale à travers les portraits et parce que la photo sait jouer avec ces leurres.<o:p></o:p>
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Cest dans lessence de la photo, parce que tout en elle est comme si cétait vraie à utilisation de tous les trompes lil.<o:p></o:p>
Et pourtant, cest de ne pas photographier ce quon ne doit pas voir : mort, maladie, souffrance, on voit la famille dans sa gloire.<o:p></o:p>
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Les jeux de trompe lil sont plus tentants que lillusion de vérité est grande.<o:p></o:p>
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La photo renoue violement avec le désir NARCISSIQUE, désir de paraître sous son plus beau jour et ses plus beaux atours.<o:p></o:p>
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La retouche
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Retouche avec la Sanguine pour les photos Sépia ou au Fusain ou au crayon noir.<o:p></o:p>
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Dés 1840.<o:p></o:p>
Au moment où il sagit dafficher sa grandeur sur tous les plans (famille, société ).<o:p></o:p>
Cest le moment de montrer à quel point les gens bien sont différents, beaux <o:p></o:p>
à Pour montrer cette différente : monstres, handicaps, dingues photo de fou.<o:p></o:p>
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ð Tellement rassurant, on a lair si normaux !<o:p></o:p>
ð Production dimages du handicap et de la folie.<o:p></o:p>
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Fin XIX : phénomène collectif, public, qui vont constituer toute une série de Reality show de lépoque. Période durant la quelle des médecins pratiquent une technique pour faire des moulages de cire : collection qui, sous couvert et avec autorisation de la médecine, expose les parties les plus secrètes de lanatomie, avec un réalisme incroyable. Visite des bourgeois. On montre tant la sexualité que le « dedans ».<o:p></o:p>
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Développement dun phénomène connu : les « Foires » (Elephant Man)<o:p></o:p>
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Industrie urbaine de la difformité, du handicap qui se développe. Et la photo traverse tous ces temps là.<o:p></o:p>
ð Servante et maîtresse de tout ça sous la direction de Bertillon.<o:p></o:p>
o Portrait robot des « fous ». Mesurer sa propre image au disgraciés, cest rassurant <o:p></o:p>
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Cest à cette même époque que monte, dans lactualité des sociétés avancées un phénomène au succès incontesté : les tueurs en série et déjà, certains photographes vont sintéresser aux coulisses de la vie à voile de la photoà Maladie et mort.<o:p></o:p>
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La montée dun système de production et de contrainte : La propagande, et, de nos jours, la publicité politique.<o:p></o:p>
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Paris-Match : « Le poids des mots, le choc des photos »<o:p></o:p>
à Propagande politique à poids historique sur la photo.<o:p></o:p>
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Joue sur les deux tableaux :<o:p></o:p>
Réalisme : documentaire : reflet de la réalité<o:p></o:p>
Fiction / illusion<o:p></o:p>
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« Les odalisques » : images de la femme africaine alléchante données par les cartes postales. (Qui les avait obligées à se déshabiller)<o:p></o:p>
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Codes, Normes, Interdits<o:p></o:p>
Transmission, Création, Conservation<o:p></o:p>
Réalité / fiction<o:p></o:p>
ð impact au service de différentes causes : domination politique, domination masculine et féminines.<o:p></o:p>
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Les auréoles de la photo
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Capable de capturer le réel : à Auréole scientifique<o:p></o:p>
Jeu de lumière à éloignement du réel jusquà labstraction pure à Auréole artistique <o:p></o:p>
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Photo ne cesse de sarticuler, de se déchirer entre ses deux pôles et les réalités aux quelles elle est confrontée.<o:p></o:p>
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Maintenant, les fonctions quelle peut remplir dans les domaines de lactualité : publicité, mode elle conserve, quon le veuille ou non, quelque soit les techniques et les supports, un héritage qui nest pas le sien propre, qui lui vient des rapports que les hommes ont toujours noué avec limage.<o:p></o:p>
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Et ce quon ne réalise pas assez aujourdhui, cest que cet héritage se transmet de siècle en siècle et de génération en génération.<o:p></o:p>
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XXI : toujours présent : quand il sagit de nos images, de notre rapport à limage : <o:p></o:p>
à Comportement et stratégie archaïque. Alors très tôt, ceux qui ont écrit sur la photo, Benjamin, Barthes avec des mots différents, ils ont pris conscience et éclairé la question de nos rapport à limage. <o:p></o:p>
Photo de famille
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- Portrait : de tout temps lié au pouvoir. Genre photographique qui, très tôt, a su témoigner de la montée des sociétés urbaines par rapport au déclin des sociétés rurales.<o:p></o:p>
- Album : plus intime et la mieux partagée.<o:p></o:p>
- Affectif : permet de mesurer, sentir, lécart quil y a parfois entre les normes imposés et les écarts à ces normes.<o:p></o:p>
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De plus, elle est sans aucun doute le genre photographique qui témoigne le mieux de la transmission. (Pas seulement dimages) à modèles à mise en place et développement des « Mythes Familiaux » comme si il était clair quil y avait des rôles et des fonctions à exercer en vertu dune tradition longuement instituée.<o:p></o:p>
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Enfin, cest aussi le domaine privilégié de la hantise à phénoménologie du fantôme.<o:p></o:p>
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:line id=_x0000_s1026 style="Z-INDEX: 1; LEFT: 0px; POSITION: absolute; TEXT-ALIGN: left" to="315pt,8pt" from="297pt,8pt"><v:stroke endarrow="block"></v:stroke></v:line>Dans un album : présence.<o:p></o:p>
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Réserve incroyable dune richesse sans précédent à permet à lindividu de comprendre ce qui hante une famille.<o:p></o:p>
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Enfin, le portrait est lun des supports les plus significatif de nos superstitions les plus archaïques par rapport aux images.<o:p></o:p>
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Barthes : La Chambre Claire P24<o:p></o:p>
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ð Fonction du portrait et rôle du portraitiste <o:p></o:p>
ð Réaction face à lappareil qui saisi notre image<o:p></o:p>
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La mort
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Dans les traditions : <o:p></o:p>
- Voiler les miroirs au moment du deuil<o:p></o:p>
- Ne pas montrer la photo dune personne qui sest suicidé<o:p></o:p>
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Le passage que constitue la mort celui ou la photo est interdite à toujours incertain.<o:p></o:p>
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Miroir devant la bouche : rituel pour vérifier quil ny a plus un souffle.<o:p></o:p>
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Incertitude telle quon se demande sil est passé de lautre coté, sil a trépassé.<o:p></o:p>
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Suicide : sorte de certitude : ne voulait plus vivre, âme en plein bouleversement, tel mouvement, quil risque de vibrer encore dans la mort.<o:p></o:p>
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Voile des miroirs : <o:p></o:p>
Croyance ancienne : Une âme qui nest pas en paix, agitée va essayer de se trouver un espace ou sincarner.<o:p></o:p>
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« Le bal des vampires », « entretien avec un vampire », et toute la mythologie des vampires.<o:p></o:p>
ð Seuls ceux qui conjurent la mort et restent au milieu des vivants, napparaissent pas dans les miroirs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la culture, la tradition (Indiens, Est ) : Si la personne penchées sur leau ny voit pas son reflet, cela signifie quelle va mourir.<o:p></o:p>
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Traditions populaires selon les quelles on dit que certaines créatures, des femmes évidemment, au cheveux dénoués, serpentins, qui passent leur temps à se regarder sont des femmes qui provoquent la mort, capture les vivants du regard.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Perso de la « Lorelei » : femmes qui chantent comme des sirènes et attirent les marins pour les précipiter vers les rochers.<o:p></o:p>
ð « Méduse » (lat) « La gorgone » (grec) : transforme ceux quelles regardent en pierre.<o:p></o:p>
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Les Yeux, le regard
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Lourd, potentiellement dangereux « le regard qui tue ». <o:p></o:p>
Les yeux sont capables de perdre lautre dans sa propre image.<o:p></o:p>
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Les légendes qui ont pu naître sur le regard, ont souvent reposé sur une faute commise.<o:p></o:p>
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Méduse était la plus belle des 3 surs, mais sest laissée séduire par son oncle et a fait lamour dans un temple dédié à une déesse et comme celle qui la vu, la femme de eus à Héra, la plus jalouse lui porte une malédiction : la transforme en une créature dont les parures sont insoutenables : cheveux : serpents, et regard qui tue. <o:p></o:p>
Vaincue grâce à un miroir.<o:p></o:p>
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Paradoxe : Athéna : enfant que Zeus se fait tout seul, entièrement armée.<o:p></o:p>
Vierge éternelle, bouclier : tête de Méduse. <o:p></o:p>
A Athènes, les femmes, de toute catégorie sociale confondue, qui ne peuvent enfanter, font une procession jusquà sa statue, pour avoir des enfants.<o:p></o:p>
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Le reflet, limage on toujours eu des rapports décisifs avec :<o:p></o:p>
- Le « Voir » et « LETRE VU »<o:p></o:p>
- Le « montrer », le « monStrer » et le caché<o:p></o:p>
- Limage de soi ; le portrait nous met forcément en relation avec le « Voir et lEtre Vu »<o:p></o:p>
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Sophie Calle : Exposition à Beaubourg. Elle a décidé de prendre son appareil, de sortir dans la rue, peu importe le sexe, elle choisit une cible et la suit et la prend en photo. Et si la personne a un rendez-vous ambigu <o:p></o:p>
à Parution de son dernier livre : lhomme quelle a suivi jusquà Venise (!), quand il sest reconnu, la obligé à remplacer ces photos.<o:p></o:p>
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ð travail très intéressant sur la trace. Empreinte des corps, désordre des étoffes dans la chambre dhôtel de linfidélité<o:p></o:p>
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RELET - IMAGE - TRACE<o:p></o:p>
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Pratique inégale de la trace. La technique a fait lobjet dune inégalité dans les pratiques.<o:p></o:p>
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1964 : Claire et Pierre Bourdieu (La distinction) font parti dun article sur le paysan et la photo dans la Revue Française de Socio. à Choses essentielles mises à jour.<o:p></o:p>
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- 1964-1975 : décennie au cours de laquelle en France, on prend conscience de la disparition dun certain nombre de forme et de mode de vie et dune « civilisation » à Rurale.<o:p></o:p>
Affirmation de la civilisation urbaine fait disparaître le monde rural.<o:p></o:p>
- Constat simple : par rapport au monde urbain, le monde rural a été peu amateur de photo. Studio en ville, rare sont les communautés rurales dans lesquelles il y a un photographe.<o:p></o:p>
o Photographe ambulant pour faire les photos décole, de famille <o:p></o:p>
- Bourdieu réalise que parce que la photo na pas été une de leur préoccupation, ce que lon peut y trouver de la photo témoigne dune sorte de « pureté », de « fraîcheur » capable de rendre compte, mieux que nulle part ailleurs, les rapports de lindividu à la photo.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
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Et la même année paraît Un Art Moyen essai de Bourdieu sur la photo, où il développe les pratiques de la photo dans le monde rural.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Met en évidence que ces pratiques rendent compte déléments essentiels de nos rapports à la technique et à limage.<o:p></o:p>
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Année 60 70 : Société Rural constitue un labo vivant sur la photo.<o:p></o:p>
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Les photos de famille sont liées à la célébration du Deuil
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Anthropologie : Mead ; Socio : Goffman.<o:p></o:p>
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Accola / Geffroy travaillaient dans le labo Ethnologique sur les « fêtes et les traditions populaires ».<o:p></o:p>
ð Arrière Pays Niçois : Communauté villageoise<o:p></o:p>
ð Décide de filmer cette fête et de chercher danciennes photos de fête. Ils en trouvent très peu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Mais une dentre elle lève le voile sur la photo de famille.<o:p></o:p>
Tradition : un homme chargé de soccuper de la préparation des défunts. A sa mort, sa fille reprend sa place à statu particulier dans le village.<o:p></o:p>
Barthes : « Rien nest plus lourd quun mort »<o:p></o:p>
Accident enfant qui la prive dun il : pour les villageois, cet il voyait tout au delà de la vie et de la mort. <o:p></o:p>
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Développe une ouïe extraordinaire. Toute petite maison dans rue principale, elle pouvait savoir qui arrivait dans la rue en reconnaissant les moteurs de voiture.<o:p></o:p>
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Quand elle était en colère, elle disait en patois : « Ne tinquiète pas, je te laverais la figure ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pensait quil fallait faire attention, car quand mécontent de mourir, ils la griffait. à Rapport particulier aux morts.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Son père : « venez, je vais vous le monter » : dans un coin, le portrait entouré de 2 bougie : elle lui raconte ce quil fait et lui répond, la photo lui parlait ou il venait dans son rêve.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour oublier le mort, les villageois jetaient leur photo, et Marie les ramassait parce que « les photos sont des choses vivantes ».<o:p></o:p>
Elle prit les photos racontât lhistoire des personnes présentent dessus.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Outil déterminant dans la connaissance de la vie dune famille et dune communauté.<o:p></o:p>
ð Patrimoine visuel (mais porteur de masques visuels aussi)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La photo a à voir, indiscutablement avec la mort des pratiques du Deuil, avec le temps qui rythme la vie individuelle, familiale et sociale.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A ce moment là, en 1971, dans le village, personne, mis à part une photo de mariage récent, ne mettait pas à la maison des photos de vivants, que les photos des morts.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Donne à réfléchir sur les fonctions de la photo des origines.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la tradition à Image de gens disparus. Comme si, en photographiant, les vivants et en les exposant, on les exposait au danger.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Dans lhistoire de la photo, cest avec lévolution des techniques et notamment grâce à linstantané que la pratique et lexposition des vivants cest affirmé. <o:p></o:p>
ð Bourdieu, en tant que sociologue, l évoque sans le préciser : principe simple :<o:p></o:p>
Ø Plus les usages dune technique sont codifiés, plus il y a de règles et de normes, plus les écarts à la norme vont devenir significatif. <o:p></o:p>
Et la rencontre avec Mead a permit de comprendre la valeur anthropologique ; Goffman limportance des écarts à la norme.<o:p></o:p>
La mise en scène de la vie quotidienne. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Comme les interactions sociales sont soumises à des règles et que toute dérogation prend un sens particulier, la mise en scène des photos représente un ensemble de codes normatifs par rapport à la quel toute dérogation devient significative. <o:p></o:p>
En milieu urbain : 1850-1900 : sucées croissant de la photo ; 1900 : carte postale : baisse.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Passion du public pour la photo et au fur et à mesure que le prix baisse, sa pratique se démocratise.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Entre fin XIX et la première moitié du XX° vont se jouer des destins de civilisation et de société. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans notre région, fin XX : 90% de la population rurale. La civilisation urbaine se développe au tournant du XX°. Dimension plus grande avec les congés payés et la société de loisir (1930). De nos jours : 90% sur la côte.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Photo : pratique des citadins. Pour villageois à Suspicion, pouvoir à mesurer à A priori Maléfique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aller à la ville pour aller au studio du photographe à une fois revenu « alors, vous êtes allé jouer au Monsieur et à la Dame. » à Bourgeois. <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Photographe de studio devait suivre les instructions des conférenciers, des revues et manuels. On ne photographie pas un citadin comme on photographie comme o photographie un paysan.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
M de Certau dans linvention du quotidien, à propose des arts de faire dit que <o:p></o:p>
- Les corps sont des surfaces privilégiées dinscription des codes<o:p></o:p>
- Pas de société, pas de culture, pas de grands temps de lhistoire qui ne se soient pas servi des corps pour exercer un pouvoir politique, social et culturel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le corps est un lieu:<o:p></o:p>
- Où la société sécrit<o:p></o:p>
- Sur le quel on écrit en particulier les lois et les règles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
En devenant une institution, la mode va être un des servantes les plus fidèle du pouvoir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Hors, la photo, quand on dit quelle est mise en scène cest aussi une mise en scène des corps et notamment quelque chose dans la communication corporelle et inter corporelle : fondamentale <o:p></o:p>
ð Lexpression du lien<o:p></o:p>
Mise en scène de et dans la photo dans les albums familiaux <o:p></o:p>
à Mise en scène du lien familial et social.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
ð Dis moi qui tu touches et je te dirais quelles sont tes relations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Photo de mariage jusquau 1950 : photo de groupe :<o:p></o:p>
à Sur la photo, un homme ne touche pas, pas de contact entre un homme et une femme sils ne sont pas mariés.<o:p></o:p>
à Et si 2 jeunes se tiennent, ils sont officiellement fiancés.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cependant, cest grâce à limportance de ce cadre normatif quil va pouvoir y avoir une analyse et méthode danalyse des photos de famille. Et bien sûr, Goffman dans létude sur les couples, avaient identifié les codes qui autorisent certaines positions du corps aux femmes et aux hommes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A travers la photo de famille <o:p></o:p>
=> Codes de représentation de soi en tant que femme ou en tant quhomme qui sert de modèle dans la transmission.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Homme et femme : facteurs de différenciation ou de discrimination en vigueur dans la société, vont être scénarisés en terme de sexe, age, à parfaitement codifié.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Femme assise, jambe croisée<o:p></o:p>
Homme debout, une main sur son épaule.<o:p></o:p>
Si cest linverse, lhomme est âgé ou malade ou blessé.<o:p></o:p>
Entre frère et sur, cadets et aînés pas seulement question de taille fait parti dun code de représentation des liens sociaux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Lhistoire des Alliances » grâce à une étude sur ses photos de famille, une étudiante a pu apprendre que sa mère avait aimé avant de rencontrer son père.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
A.M. Garat : Photo de famille (1994)<o:p></o:p>
Romancière. Ici, roman et travail dhistoire. 2° moitié XIX : ce que représente la photo - aller se faire photographier : enjeux économique et social. <o:p></o:p>
Portrait : trace de lâge entre deux âges à Adolescence : ne restera pas comme cela, tout est en mouvement : reste denfance et un peu dadulte.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Henri Aléquant <o:p></o:p>
Génie de la lumière : « La belle et la bête », « Le testament dOrphée »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le photographe ambulant vent chercher les sujets.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Bourdieu : Photo = Culture de classe à raison économique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Carte postale pour que la pratique du portrait se démocratise. Mais photographes rarement installés dans les villages.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Civilisation, culture rurale va permettre de saisir, avec un relief particulier des enjeux déterminants qui existe déjà dés le début en tant que sujet photographié et photographiant. <o:p></o:p>
ð Operator / Spectrum<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La photo va venir incarner et incarne encore :<o:p></o:p>
Une pratique du désir sexuel à forme de possession substitutive à un acte plus charnel
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La « prise de vue » vient se substituer à une autre capture à Séduction, « le petit oiseau ».<o:p></o:p>
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Au moment où la photo monte dans le monde rural.<o:p></o:p>
à 2 types de photo dans les journaux et les magasines<o:p></o:p>
- Politique<o:p></o:p>
- Mondanités<o:p></o:p>
« Lillustration » : Photos réservées à la mode, déjà, ou à la guerre, toujours. Portraits de personnages politiques, mondains ou « demi-mondaines ».<o:p></o:p>
v Attributs du pouvoir, le « droit à limage » réservé à lélite.<o:p></o:p>
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Photo entre 1890 et 1940 : photo rurales rares, sauf dans les grandes familles, et occupent une place particulière dans la maison.<o:p></o:p>
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Thèmes privilégiés et parmi eux, des thèmes constitutifs des problématiques de la photo.<o:p></o:p>
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Portrait <o:p></o:p>
Ils habitent la maison, comme les Dieux du Foyer dans lantiquité. <o:p></o:p>
Rome : recoin avec des figures de Dieux et des figurines qui représentent une personne défunte.<o:p></o:p>
« Dieux Lares » veillaient sur le bien être de la maison, protégeaient des catastrophes naturelles.<o:p></o:p>
ð Photo de famille ont repris ce rôle.<o:p></o:p>
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En même temps, jamais ailleurs que dans ce monde rural, on na pu mesurer à quel point les dialogues entre vie et mort ont pu être déterminant dans les rapport à le photo.<o:p></o:p>
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Les rapports particuliers de la photo avec
Le temps et le Double
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Thème carrefour où se croise différents aspectes de la photo.<o:p></o:p>
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Ciné apparaît dans la lignée de la photo et des techniques de la trace.<o:p></o:p>
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Mais industrie ciné se met en place avec un interdit majeur, que lon retrouve maintenant : Le spectateur nest pas censé croises le regard de lacteur ou de lactrice.<o:p></o:p>
ð Monstres Sacrés du cinéma <o:p></o:p>
o Montre<o:p></o:p>
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Le portrait, pour être captivant, donner le sentiment de vie à Regarder lobjectif.<o:p></o:p>
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¾ ou profil : limportant, cest le regard, cette invitation à la croisée <o:p></o:p>
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Barthes le souligne : croisé du regard : condition ou artifice pour restituer limpressions de la vie.<o:p></o:p>
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ð Importance davoir accès aux photos de famille par lintermédiaire de la « toiletteuse des morts » car la photo nettoie le vivant.<o:p></o:p>
o Apparaître sous son plus beau jour, quitte à se traverstire de parrure qui ne nous appartienne pas.<o:p></o:p>
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Fin XIX : Femme qui laisse des photos prodigieuse : quand elle découvre la photo en tant que Modèle, elle na eu de cesse que de traquer les meilleurs photo pour pouvoir incarner à limage toute les femmes quelle aurait voulu être : <o:p></o:p>
La Castiglione <o:p></o:p>
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Parce que :<o:p></o:p>
· Le portrait photo est attaché à une catégorie sociale Supérieure<o:p></o:p>
· Il est attaché à la ville, au Progrès<o:p></o:p>
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Les paysans vont vite essayer de jouer. Et très vite : défi de jouer avec ça, au Monsieur et à la Dame.<o:p></o:p>
ð Ces jeux identitaires étaient dautant plus tentants que la pression de la distinction sociale ne faisait que se renforcer.<o:p></o:p>
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Plus on force les règles, plus la tentation est grande de les défier.<o:p></o:p>
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ð Rites de passages, initiation Vie / Mort<o:p></o:p>
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La photo va devenir prétexte et représentation de linitiation.<o:p></o:p>
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Conscription à ceux qui sont choisi vont se faire photographier avant de partir à la guerre.<o:p></o:p>
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Conscrits : rites initiatique : fumer et les amener au putes : « déniaiser se grands gaillards ».<o:p></o:p>
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Photo à Cérémonial qui authentifiait quun ado était devenu un homme. <o:p></o:p>
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Photo X vendues sous le manteau, en cachette.<o:p></o:p>
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Début XX : 2 types de collections « insolites »<o:p></o:p>
- Nu, porno, érotique <o:p></o:p>
- La Mort, la tête de mort <o:p></o:p>
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Enormément de succès. Ombre / Lumière à Agencement qui peut faire voir 2 personnes ou une tête de mort (Gestalt théorie)<o:p></o:p>
Tête de mort à partir de corps de femmes nues à Mélange Sexe / Mort<o:p></o:p>
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Photo va permettre à limage de garder à lintérieur de ses pratiques cette présence symbolique, indirecte de la mort, ce temps arrêté pour les vivants.<o:p></o:p>
Brel : Les vieux<o:p></o:p>
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Cette dimension dans toute sa puissance symbolique, dans le thème du double<o:p></o:p>
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Double qui renvoie à la fois :<o:p></o:p>
- A des pratiques traditionnelles en milieu rural : <o:p></o:p>
ð le carnaval : <o:p></o:p>
- A lorigine : moment où on met en relation le monde des vivants et celui des morts.<o:p></o:p>
- Morts / Vivants : les 2 monde peuvent co-exister, le visage du défunt réapparaître, surgir. <o:p></o:p>
- On peut apparaître dans une autre peau que la notre.<o:p></o:p>
ð Rome <o:p></o:p>
o Mort dans les grandes familles : shabiller et se maquiller pour ressembler à la défunte ou au défunt et participer au cortège funéraire en limitant (parole, rire, démarche ).<o:p></o:p>
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Tout ce qui est de lordre du passage, du transit entre un espace et un autre <o:p></o:p>
ð lieux tout à fait singuliers, risqués, comme les couloirs<o:p></o:p>
ð Célébration des passages, on est dans le climat volontaire, ou involontaire, conscient ou inconscient, dans un climat dIncertitude, tout peut arriver, même le pire : LE VERTIGE<o:p></o:p>
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Temps, moments, lieux où on est dans un état proche du vertige (église, regarde en haut !)<o:p></o:p>
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- A des pratiques plus individuelles <o:p></o:p>
ð Se faire photographier, comment prendre le risque de ce vertige.<o:p></o:p>
o Regarder les albums de famille à on appuie le sujet, donne un support pour sappuyer, comme si, si on lui enlevait, il tomberait.<o:p></o:p>
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Photographie à passage devant la lumière artificielle <o:p></o:p>
ð Transfiguration de la lumière<o:p></o:p>
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Symbolique du moment dinitiation et de passage, on disait que quand les aiglons étaient grands, les parents se débouillaient pour mener les enfants face aux soleil, sils ne supportent pas sa lumière, si leurs yeux brûle, ils chutent et meurent.<o:p></o:p>
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R. Barthes : « ça a été ».
Ce moment là ne se reproduira plus. à Noue les liens les plus étroits entre <o:p></o:p>
- Photo / Temps<o:p></o:p>
- Photo / Souvenirs, Mémoire<o:p></o:p>
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Temps révolu est aussi une évocation détournée de ce qui a disparu à Mort.<o:p></o:p>
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Et en même temps, cest la seule façon de garder trace et la question de la trace dans lhistoire de lhumanité est fondamentale.<o:p></o:p>
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Lindeckens : Lanimal Signé <o:p></o:p>
à Lhomme a toujours éprouvé le besoin de laisser des signes de son passage<o:p></o:p>
- Conjurer la mort<o:p></o:p>
- Forme déternité<o:p></o:p>
- Garantir quil y a des choses que nous pourrons transmettre, signes tangible de ce que nous voulons transmettre.<o:p></o:p>
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Cest pourquoi lalbum de famille devient quelque soit les sociétés et les cultures [sauf dans le quel limage est interdite], limage de famille àplus grande conserve, culturelle et sociale, de façon dêtre et de paraître.<o:p></o:p>
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Permettre à la fois :<o:p></o:p>
- de fortifier certains modèles<o:p></o:p>
- danticiper certains modèles<o:p></o:p>
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Après la GM1 : photo des petits enfants dans des vêtements adultes, dans scènes surréalistes, debout sur une chaise, avec à ses cotés, une table avec livre alors quil ne sait pas lire <o:p></o:p>
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ð Dans le développement de la photo, au fur et à mesure : le photographe va se doter de plus en plus daccessoires de transformation et de transfiguration.<o:p></o:p>
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Faire comme si Alice au pays des Merveilles « Fais comme si tu étais »<o:p></o:p>
Photo de famille, au fur et à mesure de lascension de la Bourgeoisie<o:p></o:p>
ð Transmission de modèles familiaux<o:p></o:p>
ð Prendre en compte quils sont aussi des Modèles sociaux<o:p></o:p>
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ð Culture dorigine de la photo <o:p></o:p>
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ð Culture de classe<o:p></o:p>
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Nous montrer différents et mieux que ce que lon est parce quon laisse une trace<o:p></o:p>
ð Enjeux Narcissique Immenses<o:p></o:p>
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Phénomène de la star<o:p></o:p>
Gens « ordinaires » suicidés pour Greta Garbo, Rudolf Valentin.<o:p></o:p>
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Le mythe de la star est naît du réalisme des images qui circulent. Portrait vendu qui se distribuent dans les magasines.<o:p></o:p>
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ð Industrie, Source dimages qui rapprochent, gros plan des acteurs qui viennent sur le spectateur.<o:p></o:p>
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Proche / Lointain dans ce semblant de réel et en référence au temps arrêté et révolu quelle illustre toujours, que la photo noue et renoue des liens avec des croyances archaïque.<o:p></o:p>
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ð Comme figure, femme capable de rassembler toutes ces superstitions : le Double.<o:p></o:p>
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Double de soi, double de soi à lécran, à la fois captif et insaisissable car le temps est révolu.<o:p></o:p>
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Freud : Le double à lorigine et à lintérieur de lhomme, est conçu pour être une figure protectrice, comme le compagnon imaginaire et protecteur.<o:p></o:p>
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Mais comme Freud le souligne, cette figure positive, peut devenir négatif<o:p></o:p>
ð devient une puissance destructrice, persécutrice.<o:p></o:p>
ð reflet capable de sapparenter à lidée même du fantôme.<o:p></o:p>
ð Capable de venir hanter<o:p></o:p>
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à Le Horla Maupassant<o:p></o:p>
Le portrait de Dorian Grey Wilde<o:p></o:p>
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Double spectre, réincarnation du ou de la disparue.<o:p></o:p>
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Parfois, souvent, limage sur le papier se trouve investie de pouvoir singuliers Mais étant rationnel au maximum, très souvent, on fait attention à ces photo qui, parfois, secrètement, peuvent devenir des témoins, comme si elle était présente et vivante.<o:p></o:p>
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Web Cam : pratique qui nont pas chassé ces fantômes là.<o:p></o:p>
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Loft : « élevage de poussière » selon Edgar Morin.<o:p></o:p>
à Pouvoir de capture de soi jusquà lextrême<o:p></o:p>
à Quand la présence dune image possible de moi, soit une image possible de lautre, peut me précipiter, soudain, violemment, ou sinfiltrer insidieusement en moi pour me conduire hors de là <o:p></o:p>
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Le Horla est hors là de moi, de là où je suis, faire de moi un Alien [étranger en latin]<o:p></o:p>
ð Etranger à moi-même fou, la folie est la figure extrême de cette capture qui me dépossède de ma propre identité, qui me divise, me scinde, comme certains personnes qui revoient des photos dun autre temps.<o:p></o:p>
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Barthes : ce nest plus elle.<o:p></o:p>
Division, fendre, schizophrénie en grec : le fou des fous.<o:p></o:p>
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Coupure insupportable, vertige, passage.<o:p></o:p>
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Winnicott : « Dites moi ce qui permet à un bébé dêtre fou et den revenir » <o:p></o:p>
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Capacité denfant : jouer avec lici et lailleurs.<o:p></o:p>
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Figure double, quand elle est trop prégnante, insistante à Hantise, massure que le retour vers Ici est possible.<o:p></o:p>
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Bertini : 2 choses qui appartiennent à limpensable :<o:p></o:p>
- La folie<o:p></o:p>
- La femme<o:p></o:p>
Ø Source de peursà Stratégies pour sen défendre<o:p></o:p>
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Michel de Certau, E. Morin, Marc Guillaume, Baudrillard sont accordés sur ce point.<o:p></o:p>
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Au cur de la problématique du double :
Le Narcissisme et lAmour, lEstime de soi.
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Aspect essentiel mais particulier :<o:p></o:p>
Quon en ait trop ou pas assez, on en souffre et on fait souffrir les autres.<o:p></o:p>
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Distance, jeu déloignement et zoom qui marque ce qui nous réuni et distingue du double.<o:p></o:p>
ð Ce jeu Existentiel la cest noué, dont les règles se sont établi à notre insu dés les premiers temps de la vie, à ce moment où on nous a dit : « Cest bien toi » et « je taime »<o:p></o:p>
§ Les 2 sont indissociables sinon à pourquoi être moi sans un amour capable de me contenir.<o:p></o:p>
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Rapport au reflet passe par ce contrat que lon pense malgré nous, un contrat narcissique.<o:p></o:p>
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Autant il y a de souffrance quon peut éprouver, si on sent quon nest pas aimé qui si on nous aime trop.<o:p></o:p>
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ð Mesure permet dévaluer les écarts<o:p></o:p>
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On le sait, cest clair, si des gens entre en sexualité comme dans un désordre avec « je ne peux avoir de plaisir que si je souffre » à Sado/Maso.<o:p></o:p>
On sait que cest parce qu au moment de la découverte intense du corps, à force de sur stimuler la peau, notre « surface », la frontière a été brouillée entre plaisir / souffrance.<o:p></o:p>
Le double conduit plus loin.<o:p></o:p>
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Pourquoi dans une 1° moitié du XX, on ne peut pas sempêcher de photographier les bébés sur une fourrure.<o:p></o:p>
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La Mode est la parole de la société<o:p></o:p>
Parle de façon profane du sacré.<o:p></o:p>
On ne voit pas mais on le ressent.<o:p></o:p>
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La publicité de « Fragile » de Gautier est la vision transfigurée dune descente de croix.<o:p></o:p>
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Cest comme ça que, de siècle en siècle, on fabrique des doubles plus ou moins profanes, plus ou moins sacrés, plus ou moins sataniques.<o:p></o:p>
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Lun des moyens de conjurer nos peurs, cest den transfigurer les images, den détourner le sens.<o:p></o:p>
Ex : lhumour, la satire, quand elle se fait image, cest la caricature.<o:p></o:p>
Pratique de la conjuration.<o:p></o:p>
ð Comment faire face à elle, quest-ce que lOccident veut conjurer ?<o:p></o:p>
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Jusquoù peut aller une pratique de la conjuration, jusquoù peuvent aller les détournements ?<o:p></o:p>
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On a de cesse que de rabaisser ce quon respecte et ce que lon craint à clef des pratiques qui lient des élèves et des profs <o:p></o:p>
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La violence est une forme de conjuration de ladmiration et de lamour ; frontière mince.<o:p></o:p>
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Si la photo de famille va pouvoir remplir, avec autant de fidélité et dintensité, tous ces rôles<o:p></o:p>
Si, dans cet objet culturel, lalbum de famille, si les portraits, les photos sont aussi importantes, cest aussi pour une autre raison :<o:p></o:p>
ð Nous avons, à lintérieur de nous, dans notre vie psychique, un système de représentation du monde qui, très tôt, se met en place, nous avons, en nous, qui se développe au fil du temps, quel quen soit le sens, des représentation groupales, des figures et des figurations de groupe, et parmi ces figures, il y a des groupe qui très rapidement se construisent, forgent ces capacités de représentation en nous <o:p></o:p>
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ð La Famille : groupe fondateur.<o:p></o:p>
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ð Signifie que la photo, en tant que photo de famille, permet de projeter et dactualiser au dehors, ce qui figure, en nous. Et bien sûr, ces figures du « de dans » sont déjà à la fois individuellement, familialement, socialement construites, ont une organisation, une configuration « hiérarchique » : <o:p></o:p>
§ Tout lhéritage qui peut nous être transmit par la société, la culture, avec ses spécificités et nuances propres à chaque culture.<o:p></o:p>
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Hiérarchique : donne, distribue comme des rôles des pouvoirs différentiels à telle figure plutôt quà telle autre, qui distribue des pouvoirs, et notamment, des rôles fondamentaux : des rôles sexuels <o:p></o:p>
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Représentations de groupe qui préfigurent, préparent à la représentation de rôles, de fonctions, qui sont socialement et culturellement codés.<o:p></o:p>
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Nous avons tout un héritage dattribution, de distribution des rôles, forgés en nous.<o:p></o:p>
ð Fond, Forme et Force intérieur, qui fait que malgré nous, malgré lintelligence et la modernité <o:p></o:p>
Ø Héritage difficile à secouer, à lintérieur du quel les questions de pouvoir sont des questions de genre. Genre / Pouvoir.<o:p></o:p>
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Depuis des décennies, la photo a été à la foi la servante et la maîtresse chargée dassurer la transmission de cet héritage.<o:p></o:p>
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A partir de toutes les règles et les régulations sociales et culturelles que lon peut analyser dans certaines photos.<o:p></o:p>
A partir de cet héritage que lon peut mieux comprendre ces rapports :<o:p></o:p>
- de fascination<o:p></o:p>
- de rejet<o:p></o:p>
ces désirs de maîtrise et dappropriation <o:p></o:p>
ces peurs qui signent nos rapports à limage et en particulier à la photo.<o:p></o:p>
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Limage est une présence significative, avec les moyens néo technologiques, on a limpression quon maîtrise, quon règne, domine. Mais il est clair que limage le montre, le contredit. <o:p></o:p>
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Et ça risque de ne pas saméliorer.<o:p></o:p>
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« La famille digitale » : le mobile <o:p></o:p>
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