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Par hinachii le 16 Janvier 2007 à 21:04
Année 2006-07
De quelle manière les différents genres de poésie numérique traitent-ils le langage ?
1 commentaire -
Par hinachii le 7 Janvier 2007 à 21:23
Cyberlittérature<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
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On parle de littérature numérique, de-criture.
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I. Historique<o:p></o:p>
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A. La littérature générative<o:p></o:p>
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La littérature générative est créée par Théo Lutz en 1959. Dans les 60s sont réalisées plusieurs expériences.
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Voir www.charabia.net
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Brion Gysin
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Il y a un ensemble de combinaisons possibles, selon laxe paradigmatique et laxe syntagmatique.
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Bernard Magné fait lun des premiers colloques sur la littérature et lordinateur.
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Lauteur programme le lexique et cest lordinateur qui crée le texte.
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1982 : groupe « lAlamo ».
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B. La poésie cinétique ou animée<o:p></o:p>
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Julien dAbrigeon www.tapin.free.fr<o:p></o:p>
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Doc(k)s Alire<o:p></o:p>
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Elle joue avec linteractivité (hypertexte)
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C. Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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Le premier hypertexte de fiction est sur disquette. Il a été inventé par Michael Joyce en 1985 (Afternoon a story). Il y a 20 débuts et différents parcours possibles (voir Les 24h dAdrien). Cela ressemble aux romans où vous êtes le héros.
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D. Internet et la cyberlittérature<o:p></o:p>
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David Christoffel : le spam-art
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Ecriture collective où chacun écrit une page
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Autobiographie (journal en ligne, mais pas un blog)
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Christophe Bruno : Net-art / Google-Art<o:p></o:p>
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Chaque genre nouveau est permis par une nouvelle technique.
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II. Bibliographie<o:p></o:p>
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Hypertextes espaces virtuels de lecture et décriture<o:p></o:p>
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Régine Robin Cybermigrances, traversées fugitives<o:p></o:p>
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Texte, hypertexte, hypermédia Que sais-je ?<o:p></o:p>
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1er ouvrage sur lhypertexte : G.P. Landow Hypertexte 2.0<o:p></o:p>
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Formule(s) Littérature numérique, et caetera<o:p></o:p>
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Solaris : http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/solaris/index.html
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Text-e : www.text-e.org<o:p></o:p>
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Archivesic : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr<o:p></o:p>
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III. Définitions<o:p></o:p>
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e-criture voir e-criture.org : créé par Xavier Malbreil. La césure représente la rupture avec la tradition littéraire.
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Cyberlittérature vient de cyberespace (créé par William Gibson)
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Chp 1 La littérature générative<o:p></o:p>
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La machine à produire du texte est anticipée dans Les Voyages de Gulliver par Swift.
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Dans la littérature générative, le texte est calculé par lordinateur à partir dun programme conçu par lhomme.
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La littérature combinatoire existe sur papier depuis bien longtemps. Dans la littérature générative, les combinaisons sont calculées par lordinateur.
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La combinatoire est une branche des mathématiques fondée par Leibniz au 18ème siècle.
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Cette production laisse la place au hasard. Mais lauteur de littérature générative doit anticiper ce qui doit sortir, il doit connaître toutes les combinaisons.
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Les auteurs veulent souligner le non-sens de la langue. Larbitraire du signe tourne en rond. On voudrait avoir une expression originale alors que souvent on utilise une expression toute faite.
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Cest contre le classicisme de la poésie que la littérature moderne existe.
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« Les ordinateurs sont comme la plupart des outils, sourds, aveugles et incroyablement stupides. Si stupides, en réalité, quils ne peuvent pas imaginer comment faire une faute une fois puisquils ont été programmés à faire ce quon attend deux. Ce qui les rend différents des autres outils. Imaginons un marteau qui une fois programmé va construire une table pourrait agir de son propre fait, sans possibilité dendommager ou de fendre le bois. Cela laisserait le charpentier libre de se concentrer sur le design de la table et de ne pas soccuper des difficultés de lexécution » (Dick Higgins)<o:p></o:p>
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Tzara, en parlant des auteurs classiques, dit qu « ils servaient la guerre ». Il pense que « lart nest pas sérieux ». Lart et la littérature sont vus sous un angle ludique. Dada crée des poèmes ludiques, des collages. Duchamp prend des objets de la vie courante et en fait ses « readymades ». Cest la même chose pour les poèmes dada. On prend des mots auxquels on donne un sens différent.<o:p></o:p>
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Le mouvement futuriste à également joué avec les mots.<o:p></o:p>
Marinetti « Mots en liberté » 1913<o:p></o:p>
Klebnikov « La conjuration par le rire »<o:p></o:p>
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Ils veulent dire que tout ce quon peut dire a déjà été dit. Les expressions sont figées. Nous sommes pris dans les discours. Les mouvements modernes refusent les stéréotypes.<o:p></o:p>
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Apollinaire « Lundi, rue Christine » dans Calligrammes, 1925<o:p></o:p>
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André Breton signe le manifeste du surréalisme en 1924. Il considère lécriture automatique comme la langue à létat pur, la libération des mots du carcan du sens. On a la volonté de rendre le pouvoir aux mots.<o:p></o:p>
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Les futuriste veulent modifier les mots mais Breton préfère les assembler autrement.<o:p></o:p>
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Desnos qualifie nos mots de « mots cuits ». Il met en scène labsurdité de nos expressions dans « Cétait un bon copain ».<o:p></o:p>
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Prévert « Cortège »<o:p></o:p>
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LOulipo (1967) a procédé aux 1ers essais de littérature générative (Ouvroir de Littérature Potentielle Queneau). LOulipo refuse le surréalisme quil considère comme une fausse liberté ( car nous sommes menés par lInconscient). Queneau dit que la littérature se travaille, il se donne des règles, des contraintes au départ. Le poète est un artisan comme un autre.<o:p></o:p>
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Queneau est romancier et poète passionné de mathématiques. LOulipo est composé de littéraires et de scientifiques. Ses membres ont également un intérêt pour lécriture combinatoire.<o:p></o:p>
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Ex : Le S+7, Cent mille milliards de poèmes (1014 possibilités), plus tard édition électronique<o:p></o:p>
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Queneau démystifie la poésie. Il dit être inspiré par les livres denfants.<o:p></o:p>
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Queneau « La disparition » 1969<o:p></o:p>
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Il y a 2 types de littératures combinatoires :<o:p></o:p>
- Exponentielle (cent mille milliards de poèmes)<o:p></o:p>
- Factorielle (Brion Gysin « I am what I am »)<o:p></o:p>
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LOulipo aura une influence car il aura pratiqué lui-même la littérature combinatoire et générative.<o:p></o:p>
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1975 : Europalia de Bruxelles (expériences de littérature combinatoire)<o:p></o:p>
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1982 : lAlamo (sous-branche de lOulipo) crée des revues et organise des colloques. Il met lordinateur au service de la littérature.<o:p></o:p>
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1986 : les Immatériaux. Moment charnière de la littérature générative.<o:p></o:p>
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LOulipo crée un générateur de poèmes damour.<o:p></o:p>
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Au début, on a commencé par des formes brèves (Benabou : proverbes). Marcel Bénabou est membre de lOulipo. Il a écrit Un aphorisme peut en cacher un autre ou encore Aphorismes artificiels. Ce sont des exemples de littérature combinatoire. Dans les 70s, Balpe programme des Haïkus car cest une forme brève, dans Haïkus et rengas. Puis Balpe a expérimenté des textes plus longs avec la production automatique de romans.
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Infolipo : S+7 par ordinateur. Ambroise Barras fait partie de lInfolipo.
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Centon (textes déjà écrits combinés) : Bernard Magné et son générateur de journal intime. Il combine des passages de journaux intimes préexistants.<o:p></o:p>
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Jacques Roubaud La prothèse poétique : « Un texte de Rimbaudelaire ». La littérature combinatoire ou générative peut faire référence à dautres genres de littérature.
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Aujourdhui : JP Balpe et www.charabia.net où lon peut produire son propre texte.
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Edgar Acevedo Cafe : mise en page générative.
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Sujet : La littérature générative est-elle une littérature ?<o:p></o:p>
Ø La littérature générative est-elle une création personnelle ?<o:p></o:p>
Lauteur crée un programme. « Lauteur est un méta-auteur » Balpe. Les auteurs sont issus dun mouvement littéraire. Sinscrit dans une histoire littéraire. Cest lhomme qui programme le logiciel. Mais dhabitude, la littérature a un sens.
Ø Littérature ou dispositif ?<o:p></o:p>
Le support de lecture nest pas spécifiquement numérique. Mais de quoi lauteur est-il lauteur ? Du programme ? Gysin se fait aider de programmateurs, il ne travaille pas tout seul. Bodeau est informaticien.
Ø Quelle est la valeur de la littérature générative ?<o:p></o:p>
Cette littérature est-elle novatrice ? Elle emprunte pourtant à des genres antérieurs. Mais dans Cybernétique et fantasme », Italo Calvino fantasme sur lidée que lordinateur crée hasard et dysfonctionnement.
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Chp 2 : la poésie cinétique<o:p></o:p>
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I. Historique<o:p></o:p>
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Stéphane Mallarmé utilise la double page, les mots sont répartis en constellation. La lecture nest pas seulement linéaire. « Un coup de dé jamais nabolira le hasard ».
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En 1897, Mallarmé exploite les possibilités des mots sur la double page. Il utilise les majuscules, les caractères gras, le blanc de la page. Cest une innovation : la poésie spatiale.
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Mallarmé sest inspiré des journaux, il est préoccupé par leur flux. Mallarmé se demande la place de la poésie.
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Cette évolution a été permise par lhistoire de la poésie :
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19ème siècle : le poème en prose, le vers libre.
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Avant, le blanc marquait la fin du vers. Puis il est libéré par la prose, inventée par Aloysius Bertrand. Le blanc prend un rôle visuel.
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Apollinaire : poésie figurée « Les Calligrammes »
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Futuristes ; mots en liberté de Marinetti. Il utilise beaucoup la typographie. Les futuristes voulaient dépasser les clivages des arts. Ex : mots dans les tableaux. Volonté de libérer les mots quand ils sont prononcés. Volonté dassumer la dimension sonore du langage (poésie sonore).
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Dada a beaucoup travaillé sur la typographie. Tzara reprend lesthétique des prospectus.
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Raoul Haussmann : OFF, poème-affiche, ABCD
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On est à la recherche dune poésie abstraite.
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Kurt Schwitters : Merz « Ursonate »
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Après-guerre, différents courants de poésie :
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- Poésie concrète, née au Brésil dans les 50s en réponse à lArt Concret : recherche visuelle et sonore.
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- Poésie visuelle, dimension spatiale du poème. Les tenants de ce genre insistent sur la présence de limage alors que ceux de la poésie concrète sy opposent.
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- Poésie sonore.
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Henri Chopin est le poète fondateur de la poésie sonore en France. Il est suivi par Bernard Heidsieck : « Machine à mots », « Ecriture collage » (1928). A cette époque, cest le début de la bande magnétique. On peut utiliser des supports audio.
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La filiation entre ces mouvements et la poésie cinétique est directe.<o:p></o:p>
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Julien BLAINE, fondateur de DOC(K)S, fait de la poésie visuelle
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François DUFRENE est un Nouveau Réaliste qui utilise le procédé de collage des affiches. Il sessaiera également à la poésie sonore.
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Ø Ces hommes sont à la recherche dune abstraction poétique.<o:p></o:p>
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Une partie des fondateurs de la poésie visuelle a inventé la poésie cinétique.
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- Recherche sur les supports. Les supports numériques permettent damener des choses nouvelles. La poésie cinétique en est laboutissement.<o:p></o:p>
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- Le numérique crée de nouvelles dimensions (espace, temps)<o:p></o:p>
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- On gagne une dimension hypertextuelle et une dimension sonore.<o:p></o:p>
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DOC(K)S naît en 1976 par BLAINE (poésie visuelle). Puis cette revue est reprise sous forme numérique par un collectif, Akhénaton, qui la renommée
DOC(K)S. On y trouve de la poésie cinétique. Akhénaton est fondé par Philippe Castellin (relations texte-image) et Jean Terregrosa (plasticien). Ils expérimentent beaucoup de choses, par exemple le vidéo-poème « Mad Object ».<o:p> </o:p>
La revue ALIRE est fondée par LAIRE (Claude Maillard, Tibor Papp, Philippe Bootz).
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Annie Abrahams : poésie cinétique, « Alone », « Comprendre ». Cest une réflexion en acte sur la difficulté de communication.
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Loss Pequeño Glazier
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Roberto Gilli
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La poésie cinétique joue sur la limite entre sens et non-sens. On retourne du côté visuel de la lettre.
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Patrick-Henri BURGAUD (Alire) cherche à frustrer le lecteur. Il travaille sur linteractivité et joue avec linvisibilité.
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Philippe BOOTZ « La série des U » : selon la machine, luvre nest pas la même. Ce texte est métatextuel (le texte parle de lui-même).
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Tibor PAPP
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Idée que quelque soit la version on a toujours une uvre.
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Alexandre GHERBAN (1948) : « La colonie », « Communicant ».
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II. Réflexions sur la poésie cinétique<o:p></o:p>
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Les poètes concrets sont opposés à lintroduction dimages. La poésie cinétique appartient-elle à la littérature ? On est à la frontière entre arts visuels et arts de lécriture. Les clivages entre les arts sont remis en question. On joue avec les limites de la littérature.
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Avec la poésie cinétique, on revient à lunité minimale, la lettre et le son.
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Cette littérature va dans le sens de lart. Elle va avec lévolution de notre langue : jeux avec les sons et dessins. Adulte, on oublie cette dimension sonore des mots.
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Cette dimension visuelle et sonore rend cette littérature plus « palpable ».
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Jakobson : « La fonction poétique consiste à rendre sensible le côté palpable des signes ». Cest ainsi que même la littérature traditionnelle joue avec les allitérations, les rimes (retour de son). Finalement, on joue depuis longtemps avec cette dimension sonore dans la poésie.
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Ces mots qui bougent sont une compensation par rapport à lenfance.
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Où est le corps du lecteur et celui de lauteur ?
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Ø Nouvelle relation avec la littérature<o:p></o:p>
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Le lecteur a une place particulière.
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Lultime tendance de la poésie numérique est le croisement des arts.
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Les mouvements de poésies concrètes exaltent le support. Mais le support numérique est double :
- Mémoire<o:p></o:p>
- Lecture<o:p></o:p>
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Dès le début de la poésie cinétique, on a une exploitation de ces caractéristiques.
Le support est imité.
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Constats :<o:p></o:p>
Þ Lecture sur écran
Þ Situation spatio-temporelle
Þ Plus possible de négliger les processus multimédia (conception algorithmique)
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Le poème na plus lieu dêtre sans ordinateur (et sans public). Cest un « système de signification mobile » (Eduardo Kac)
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Cet art est éphémère. Il vieillit très vite comme les logiciels. Il nexiste que dans la lecture et a peu de chances de perdurer dans lavenir.
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On sent dans ce genre une volonté dabstraction : la lettre, le son sont considérés individuellement. Individuellement, lécriture part du dessin ; or on a oublié la valeur visuelle des lettres. La poésie cinétique tente de nous ramener à cette valeur visuelle.
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Ø La poésie cinétique met laccent sur le visuel aux dépens du sens.<o:p></o:p>
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III. Quelques poètes contemporains<o:p></o:p>
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a) Julien dAbrigeon<o:p></o:p>
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Webmaster du site T.A.P.I.N.
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« Horde dordre et dhorreur » : le lecteur écrit son propre texte grâce à une liste de mots donnée. Il fait une expérience de sens.
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« Proposition dun voyage temporel » : la position du lecteur est différente, on le fait réfléchir sur ce quest le texte et la lecture sur Internet aujourdhui.
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« Big Bang » met en valeur le côté plastique des lettres.
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« Colon » : Jeux de mots sur « ingérer », « digérer », « ingérable ». Le corps est saisi à travers les images. On a un nouveau rapport au corps avec limagerie médicale.
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b) Xavier Malbreil<o:p></o:p>
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Il ne fait pas que de la poésie animée.
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« Poèmes en quatre dimensions » : ce poème est spécialement écrit pour une machine. Il reprend « le Cratyle » de Socrate qui sinterroge sur lorigine des mots. Pour lui, lusage des mots est logique. Pour Hermogène le langage est conventionnel.
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Ce poème est hypertextuel. Il se découvre avec les yeux et avec les mains.
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Les lettres ne ressemblent à rien. On devrait nommer les choses avec des dessins qui leur ressemblent. Il y aurait peut-être moins de problèmes de communication. « Quand les mots ne faisaient quun avec les choses ». On se demande si le thème du poème est lamour ou le langage.
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Ø Volonté de naïveté<o:p></o:p>
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Cest la mise en page qui donne son sens au texte.
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Citation : « Le mur du temps altère le sens des mots »
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Marie Belisle (cf site cas limite)<o:p></o:p>
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« Alter Ego » est un texte réversible. Il y a 2 textes lun sur lautre.
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« Figures » est inspiré du Nombre dor (« Figures variables »). Le texte sagrandit à des dimensions variables.
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« Versants » : textes bi-directionnels. Mais lanimation est limitée.
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Lanimation permet de mettre en valeur ajouts et dimension temporelle de lécriture de Marie Belisle.
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Conclusion<o:p></o:p>
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Quelle place la poésie cinétique réserve-t-elle au lecteur ?
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Lecteur ou spectateur ?
Un lecteur actif
Un lecteur réflexif confronté à des expériences limites
Relation directe entre lecteur et producteur / écrivain.
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Chp 3 : Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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Inventeur : Michael Joyce en 1982. En 1985, il écrit : « Afternoon, a story » qui remporte un énorme succès.
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- Définition de lhypertexte<o:p></o:p>
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Lhypertexte est un ensemble de nuds connectés par des liens (P. Lévy). Il sagit dune structure réticulaire, non linéaire.
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- Lhypertexte de fiction<o:p></o:p>
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« Days in a day » Pierrick le Calvez. http://www.1h05.com/diad<o:p></o:p>
Cet hypertexte est très visuel. On y trouve des considérations sur la société de consommation.
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Pierre Fineltin « Les 24 heures dAdrien » http://pofineltin.free.fr
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Les deux parlent de moments de la journée, une histoire se déroule. Le premier est visuel, lautre textuel.
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- Lintervention de linteractivité<o:p></o:p>
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Histoire : signifié
Récit : signifiant (discours, texte narratif)
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Le lecteur change lhistoire elle-même.
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Captage Production « Le bal du Prince » www.captage.com
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Ici on joue avec la limite entre la littérature et le jeu. Le lecteur intervient.
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« Non Roman » de Lucie de Boutiny raconte la vie dun couple un soir. On peut passer du point de vue de lhomme à celui de la femme. Ici, on na pas le choix de lordre des événements (pas le bouton « précédent »)
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Le lecteur intervient dans lordre du récit (non linéarité). Il y a des jeux avec le rythme du texte (pauses, ellipses, temps récit=temps réel ) et sur la confrontation des points de vue (focalisation).
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Chercher dans Google : Edward Amiga / Fred Romano.
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Nous sommes témoins des pensées des personnages. On sidentifie à eux. Lauteur est un méta-auteur, et le lecteur « lect-acteur » (Weissberg)
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Mais le choix de lordre menace lhistoire elle-même (days in a day). Comment lauteur peut-il donner des repères au lecteur ?
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www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html
Anne-Cécile Brandenbourger utilise les clichés, ce qui peut être une autre façon de donner des repères.
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Par ex : l « Les 24h dAdrien » utilise également les clichés, ce qui va à lencontre de lidée quon a en général de la littérature. De plus, on a la possibilité décrire à lauteur pour quil change une page.
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- Des cyberfictions<o:p></o:p>
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Internet permet le jeu réalité/fiction.
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www.0m1.com, serial letters, livre des morts
Dans « Serial letters », lauteur reprend les clichés de la littérature policière. Luvre se présente comme « une parodie cauchemardesque de parodies criminelles ».
Le lecteur semble devenir un personnage de la fiction. La fiction nous fait réfléchir sur le sens de la vie.
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Malbreil « Le livre des morts » est très sombre.
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Dans lhypertexte de fiction la relation fiction / réalité est très forte. Les cyberfictions jouent de ces frontières. Avec Amiga, par ex, le lecteur est appelé à jouer un rôle.
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Dans « Non Roman », de Lucie de Boutiny, on me suggère décrire à un personnage de fiction (Jesus Chanchada). Si on clique sur le logo de Global Tv, on tombe sur le site officiel de CNN.
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Dans « les 24 heures dAdrien » de Fineltin, on tombe sur le site réel de la Sorbonne, lieu de la fiction. Cela nous fait réfléchir sur Internet car nous ne sommes jamais sûrs de ce qui peut se passer derrière. On trouve une dimension critique très présente : Non-Roman critique notre société contemporaine (la vie de couple, la consommation, le rôle de la TV qui nous rend voyeurs, la culture, lécriture ).
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Les pages sont hétéroclites, les textes très divers. Le discours est polyphonique (Bakhtine). « Tout texte est un intertexte » (Barthe)
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« Lhypertexte, qui est fondamentalement un système intertextuel, peut mettre en valeur lintertextualité dune manière toute différente, des textes livresques, rivés à la page. »
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Le paratexte (introduction du site) met en scène une lecture plus quune histoire.
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http://pages.total.net/~amnesie
Cest une uvre limite qui nest presque plus quun paratexte, ceszt un commentaire de lhypertexte de fiction.
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« Serial letters » conduit à critiquer la littérature numérique elle-même. Lauteur y critique lunivers des ordinateurs.
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Lhypertexte de fiction est un anti-roman.
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Lhypertexte de fiction va-t-il renouveler lart de la fiction ?
Intro : la fiction a toujours existé. Quand un art nouveau apparaît (BD, ciné), il se saisit de la fiction. Et lhypertexte ?
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I/ Aspects novateurs
Lintervention de linteractivité (jeux vidéos). Pb : sagit-il toujours de récit ? (bal du prince)
Modalités nouvelles de la narration : ordre, rythme au choix, changement au niveau de la focalisation (points de vue de plusieurs personnes), cadre (frame), multifenêtrage, lien.
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II/ Récits problématiques
Mise en péril : plurilinéarité, il faut des repères. Recours à des clichés.
Nécessité dêtre programmeur ou dengager quelquun
Support non commercial pas très rentable
Illusion de mise en scène
Fictions critiques (réflexion)
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Certes la réception des hypertextes de fiction est encore à construire (R. Robin), mais elles vont permettre aux romanciers de se poser des questions. Le rôle critique de lht de fiction va-t-il bouleverser la fiction ?
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Immemory (Chris Marker), un hypertexte non fictionnel mais autofictionnel
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Il a été produit par le centre Baubourg, cest une installation qui contient ce CD ROM..
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Chris Marker est aussi connu comme photographe.
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Il nous incite à rentrer dans les images. Cet hypertexte est multilinéaire. Certains liens qui se retrouvent dun bout à lautre peuvent susciter un sentiment dégarement.
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Chris marker, ici, se constitue des archives personnelles (possibilité de le faire facilement aujourdhui grâce à lordinateur). Il essaie de structurer cet ensemble de documents (mythe de la géographie).
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Les arts de la mémoire ont existé durant lAntiquité. Cest une méthode mnémonique qui est utilisée ici par Marker.
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Et hypertexte nest pas autobiographique mais plutôt autofictionnel.
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Philippe Lejeune est un grand spécialiste de lautobio (pacte autobiographique).
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Pour Lacan, lidée dune sincérité autobiographique est remise en question, par la présence de linconscient et le sentiment didentité qui est un leurre (stade du miroir).
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Lautofiction (Serge Doubrovsky, fils) et lautobio sont dhabitude un privilège réservé aux grands de ce monde.
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« Roland Barthes par Roland Barthes » : idée que lécriture de soi peut passer par une description romanesque.
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Hugo, dans « Les Contemplations » : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous »
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La fragmentation est structurelle dans lhypertexte.
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chat : choix madeleines / cinéma (Vertigo) « le chat véridique » : « ce nest pas lui qui a pris cette photo » (dans « Fées »)
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Les différentes rubriques : Musée / mémoire / photo / voyage / cinéma / poésie / guerre
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Autres exemples :
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Fenêtres qui présentent les associations didées dune personne (Myriam Bernardi, « Ce qui me passe par la tête »). Présence du pacte autobiographique.
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Renaud Camus « Vaisseaux brûlés » : structure réticulaire et tabulaire (numérotation). Cest un hypertexte, pas un hypermédia. Le pacte autobiographique est présent.
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Lautobiographie en ligne
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Ph. Lejeune « Cher Ecran », avant lapparition des blogs.
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A) Une diffusion spécifique
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Léditeur est une instance de tri. Internet permet la liberté.
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Ono-dit-Biot : « Le journal de lénervé » (janvier à septembre 1997)
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Tout le monde peut me lire.
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Evelyne Broudoux : pose la question du statut de lauteur. On donne lautoritativité à de simples anonymes.
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http://journalintime.com (idée de communauté virtuelle)
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Lejeune : www.autopacte.org
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Possibilité avec Internet de créer un journal intime collectif (travail descriptif).
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B) Le pacte autobiographique
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Se pose la question de lidentité et de la vérité (on ne sait pas qui se cache derrière un hyprtexte autobio). Certains renvoient à des photos (ex : blogs). La photo prend sa valeur dattestation.
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Le pacte autobiographie est souvent entraîné dans une dimension autofictionnelle (le « cybersoi » de Régine Robin). Jeux avec lidentité.
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www.desordre.net (15 novembre)
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Emmanuelle est réelle (photo). Cet hypertexte est un jeu avec les témoignages de autobio (manipulation due à la narration). En fait il raconte ce quil a imaginé (jeu réalité / fiction).
Transgression du pacte autobiographique.
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Avant, le journal était publié après la mort (distance dans le temps + tri).
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Lautobio en ligne a moins de distance (autocensure).
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Mais lobligation des diaristes est décrire régulièrement.
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C) Les blogs
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Le blog détient un contenu intime dans un cadre commercial. Cf bloc-note du désordre.
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Il dénote un certain narcissisme (Miss Zabeele)
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Le blog est de lordre de la prise de parole et de la communication.
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Philippe de Jonckeere
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CONCLUSION
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I. Un réseau de blogs : « La disparition du Général Proust » de JP Balpe
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http://generalproust.oldiblog.com
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Il sagit dune hyperfiction diffusée sur plusieurs sites. Cest un ensemble fictionnel.
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Mail il est difficile de faire le lien entre chacun. Lensemble est discontinu.
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Dans cette fiction, Balpe reprend des nom de personnages de Proust (Oriane, Charlus)
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Le blog en principe utilise peu les liens. Mais là, Balpe met en réseau des blogs pour constituer une hyperfiction (questionnement : vrai / faux blogs).
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définit lhypertexte.
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Hodges : « La vie de Jean-Pierre Balpe »
Hodges y raconte que Balpe est lamant dun personnage de livre de Proust (questionnement réalité / fiction).
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cest une uvre collective.
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Mise en valeur du caractère éphémère du blog.
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II. Bilan sur la littérature numérique
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Réflexion :
Le lecteur est actif, il participe.
Il peut être lui-même personnage (bal du prince).
Il devient coauteur.
Il participe au succès de luvre : click, bouche-à-oreille.
Il a un peu une fonction déditeur (il choisit si luvre lui plaît ou non)
Il est critique, peut donner son avis, changer une page (24h dAdrien). Il peut aider lauteur.
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Lauteur : la littérature est banalisée.
Lauteur a plus de liberté dans les moyens dexpression.
Lauteur est un méta-auteur. Est-il lauteur dun dispositif ou dune littérature ?
Lauteur est son propre éditeur. Nimporte qui peut publier son texte (ex : certains blogs)
Dimension utopique : tout le monde devient auteur. Notion de partage. Il na plus de reconnaissance sociale, ce qui a un impact sur la qualité des textes.
Cela pose la question du statut, de la légitimité de lauteur (Evelyne Broudoux, autoritativité)
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Essai de dissertation
- Lauteur
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- Les fonctionnements sociaux sur internet. Auteur-éditeur. Autoritativité.
- Le cybersoi (R. Robin). On utilise un pseudo. On ne sait jamais vraiment qui se cache derrière lécran et les auteurs jouent de cette ambiguïté sur lidentité. Ex : bloc-note du désordre
- Un méta-auteur. Ex : littérature générative, uvres collectives (comme www.repohistory.org/circulation.html ) Lauteur crée-t-il un texte ou un dispositif ?
- Le lecteur
- Un lecteur actif : il agit et simplique, peut décider du sens quil veut donner à lhistoire. Il intervient dans cette histoire. Ex : Edward Amiga. Le lecteur est un lectacteur (JL Weissberg), par opposition à lidée de co-auteur (ex : non-roman, par Lucie de Boutiny). Dans Les 24h dAdrien, des textes sinsèrent dans lhypertexte. Dans Le livre des morts, on peut changer les données de lhistoire (nom, prénom, dernière chose avant de mourir). Les communautés virtuelles participent au succès de luvre : ce sont les instances de légitimation (en allant sur les liens).
- Une liberté : Par ex dans lhypertexte de fiction, on a le choix. Mais cest une pseudo-liberté. La structure réticulaire peut perdre le lecteur. Les meilleurs hypertextes tirent parti de cette structure labyrinthique (ex : Chris Marker, Immemory).
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- Le texte
- Littérature ou dispositif ?
- Un texte hypermédiatique. Le texte change de nature avec lhypertexte. Ce nest plus un texte à proprement parler (multifenêtrage, uvre collective)
- Des uvres souvent virtuelles. Avec la diffusion sur internet, le texte varie dans le temps (problème des traces et de la disparition possible de ces uvres).
- Question de valeur (R. Robin) : la littérature numérique a déçu. Cest un art fragmentaire. Ce genre va bien pour les textes courts, moins bien pour la fiction. Quant au filtrage, est-il suffisant ? Parfois, le plus important, cest que luvre devient un lieu déchange. But littéraire ? ou échange par lécriture (au sens de Balpe) ? Nelson Goodman distongue les différents types dart. Balpe pose la question : lhypertexte est-il copiable ? Car cest plutôt la programmation qui est copiable.
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Notes sur Immemory :
Parfois on clique et on fait apparaître du texte.
Réflexion su le cinéma et les femmes qui a appris lamour à lauteur quand il avait 7 ans.
Jeanne darc et Dracula, héros de lenfance de lauteur.
Chat : confidences de lauteur.
Photos de voyage : littérature ?
Film Ran (Japon) : avec le chat, on peut cliquer pour en savoir plus.
La mémoire : photos des événements marquants de lhistoire (traces guerre dAlgérie, mur de Berlin, Paris en état de siège, Bidonvilles à Paris dans les 60s)
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