• Année 2006-07

    De quelle manière les différents genres de poésie numérique traitent-ils le langage ?


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  • Cyberlittérature<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On parle de littérature numérique, d’e-criture.

    <o:p> </o:p>

    I.                   Historique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A. La littérature générative<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La littérature générative est créée par Théo Lutz en 1959. Dans les 60’s sont réalisées plusieurs expériences.

    <o:p> </o:p>

    Voir www.charabia.net

    <o:p> </o:p>

    Brion Gysin

    <o:p> </o:p>

    Il y a un ensemble de combinaisons possibles, selon l’axe paradigmatique et l’axe syntagmatique.

    <o:p> </o:p>

    Bernard Magné fait l’un des premiers colloques sur la littérature et l’ordinateur.

    <o:p> </o:p>

    http://magneb.club.fr

    <o:p> </o:p>

    L’auteur programme le lexique et c’est l’ordinateur qui crée le texte.

    <o:p> </o:p>

    1982 : groupe « l’Alamo ».

    <o:p> </o:p>

    B. La poésie cinétique ou animée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Julien d’Abrigeon www.tapin.free.fr<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Doc(k)s „Alire“<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle joue avec l’interactivité (hypertexte)

    <o:p> </o:p>

    C. L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le premier hypertexte de fiction est sur disquette. Il a été inventé par Michael Joyce en 1985 (Afternoon a story). Il y a 20 débuts et différents parcours possibles (voir Les 24h d’Adrien). Cela ressemble aux romans où vous êtes le héros.

    <o:p> </o:p>

    D. Internet et la cyberlittérature<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    David Christoffel : le spam-art

    <o:p> </o:p>

    Ecriture collective où chacun écrit une page

    <o:p> </o:p>

    Autobiographie (journal en ligne, mais pas un blog)

    <o:p> </o:p>

    Christophe Bruno : Net-art / Google-Art<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque genre nouveau est permis par une nouvelle technique.

    <o:p> </o:p>

    II.                Bibliographie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hypertextes – espaces virtuels de lecture et d’écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Régine Robin – Cybermigrances, traversées fugitives<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Texte, hypertexte, hypermédia – Que sais-je ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1er ouvrage sur l’hypertexte : G.P. Landow – Hypertexte 2.0<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Formule(s) – Littérature numérique, et caetera<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Solaris : http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/solaris/index.html

    <o:p> </o:p>

    Text-e : www.text-e.org<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Archivesic : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III.             Définitions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    e-criture voir e-criture.org : créé par Xavier Malbreil. La césure représente la rupture avec la tradition littéraire.

    <o:p> </o:p>

    Cyberlittérature vient de cyberespace (créé par William Gibson)

    <o:p> </o:p>

    Chp 1 La littérature générative<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La machine à produire du texte est anticipée dans Les Voyages de Gulliver par Swift.

    <o:p> </o:p>

    Dans la littérature générative, le texte est calculé par l’ordinateur à partir d’un programme conçu par l’homme.

    <o:p> </o:p>

    La littérature combinatoire existe sur papier depuis bien longtemps. Dans la littérature générative, les combinaisons sont calculées par l’ordinateur.

    <o:p> </o:p>

    La combinatoire est une branche des mathématiques fondée par Leibniz au 18ème siècle.

    <o:p> </o:p>

    Cette production laisse la place au hasard. Mais l’auteur de littérature générative doit anticiper ce qui doit sortir, il doit connaître toutes les combinaisons.

    <o:p> </o:p>

    Les auteurs veulent souligner le non-sens de la langue. L’arbitraire du signe tourne en rond. On voudrait avoir une expression originale alors que souvent on utilise une expression toute faite.

    <o:p> </o:p>

    C’est contre le classicisme de la poésie que la littérature moderne existe.

    <o:p> </o:p>

    « Les ordinateurs sont comme la plupart des outils, sourds, aveugles et incroyablement stupides. Si stupides, en réalité, qu’ils ne peuvent pas imaginer comment faire une faute une fois puisqu’ils ont été programmés à faire ce qu’on attend d’eux. Ce qui les rend différents des autres outils. Imaginons un marteau qui une fois programmé va construire une table pourrait agir de son propre fait, sans possibilité d’endommager ou de fendre le bois. Cela laisserait le charpentier libre de se concentrer sur le design de la table et de ne pas s’occuper des difficultés de l’exécution » (Dick Higgins)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tzara, en parlant des auteurs classiques, dit qu’ « ils servaient la guerre ». Il pense que « l’art n’est pas sérieux ». L’art et la littérature sont vus sous un angle ludique. Dada crée des poèmes ludiques, des collages. Duchamp prend des objets de la vie courante et en fait ses « readymades ». C’est la même chose pour les poèmes dada. On prend des mots auxquels on donne un sens différent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mouvement futuriste à également joué avec les mots.<o:p></o:p>

    Marinetti « Mots en liberté » 1913<o:p></o:p>

    Klebnikov « La conjuration par le rire »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils veulent dire que tout ce qu’on peut dire a déjà été dit. Les expressions sont figées. Nous sommes pris dans les discours. Les mouvements modernes refusent les stéréotypes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Apollinaire « Lundi, rue Christine » dans Calligrammes, 1925<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    André Breton signe le manifeste du surréalisme en 1924. Il considère l’écriture automatique comme la langue à l’état pur, la libération des mots du carcan du sens. On a la volonté de rendre le pouvoir aux mots.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les futuriste veulent modifier les mots mais Breton préfère les assembler autrement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Desnos qualifie nos mots de « mots cuits ». Il met en scène l’absurdité de nos expressions dans « C’était un bon copain ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prévert « Cortège »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo (1967) a procédé aux 1ers essais de littérature générative (Ouvroir de Littérature Potentielle – Queneau). L’Oulipo refuse le surréalisme qu’il considère comme une fausse liberté ( car nous sommes menés par l’Inconscient). Queneau dit que la littérature se travaille, il se donne des règles, des contraintes au départ. Le poète est un artisan comme un autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau est romancier et poète passionné de mathématiques. L’Oulipo est composé de littéraires et de scientifiques. Ses membres ont également un intérêt pour l’écriture combinatoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ex : Le S+7, Cent mille milliards de poèmes (1014 possibilités), plus tard édition électronique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau démystifie la poésie. Il dit être inspiré par les livres d’enfants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Queneau « La disparition » 1969<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y a 2 types de littératures combinatoires :<o:p></o:p>

    -        Exponentielle (cent mille milliards de poèmes)<o:p></o:p>

    -        Factorielle (Brion Gysin « I am what I am »)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo aura une influence car il aura pratiqué lui-même la littérature combinatoire et générative.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1975 : Europalia de Bruxelles (expériences de littérature combinatoire)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1982 : l’Alamo (sous-branche de l’Oulipo) crée des revues et organise des colloques. Il met l’ordinateur au service de la littérature.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1986 : les Immatériaux. Moment charnière de la littérature générative.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Oulipo crée un générateur de poèmes d’amour.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Au début, on a commencé par des formes brèves (Benabou : proverbes). Marcel Bénabou est membre de l’Oulipo. Il a écrit Un aphorisme peut en cacher un autre ou encore Aphorismes artificiels. Ce sont des exemples de littérature combinatoire. Dans les 70’s, Balpe programme des Haïkus car c’est une forme brève, dans Haïkus et rengas. Puis Balpe a expérimenté des textes plus longs avec la production automatique de romans.

    <o:p> </o:p>

    Infolipo : S+7 par ordinateur. Ambroise Barras fait partie de l’Infolipo.

    <o:p> </o:p>

    Centon (textes déjà écrits combinés) : Bernard Magné et son générateur de journal intime. Il combine des passages de journaux intimes préexistants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jacques Roubaud La prothèse poétique : « Un texte de Rimbaudelaire ». La littérature combinatoire ou générative peut faire référence à d’autres genres de littérature.

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui : JP Balpe et www.charabia.net où l’on peut produire son propre texte.

    <o:p> </o:p>

    Edgar Acevedo – Cafe : mise en page générative.

    <o:p> </o:p>

    Sujet : La littérature générative est-elle une littérature ?<o:p></o:p>

    Ø      La littérature générative est-elle une création personnelle ?<o:p></o:p>

    L’auteur crée un programme. « L’auteur est un méta-auteur » Balpe. Les auteurs sont issus d’un mouvement littéraire. S’inscrit dans une histoire littéraire. C’est l’homme qui programme le logiciel. Mais d’habitude, la littérature a un sens.

    Ø      Littérature ou dispositif ?<o:p></o:p>

    Le support de lecture n’est pas spécifiquement numérique. Mais de quoi l’auteur est-il l’auteur ? Du programme ? Gysin se fait aider de programmateurs, il ne travaille pas tout seul. Bodeau est informaticien.

    Ø      Quelle est la valeur de la littérature générative ?<o:p></o:p>

    Cette littérature est-elle novatrice ? Elle emprunte pourtant à des genres antérieurs. Mais dans Cybernétique et fantasme », Italo Calvino fantasme sur l’idée que l’ordinateur crée hasard et dysfonctionnement.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>



    Chp 2 : la poésie cinétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I. Historique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Stéphane Mallarmé utilise la double page, les mots sont répartis en constellation. La lecture n’est pas seulement linéaire. « Un coup de dé jamais n’abolira le hasard ».

    <o:p> </o:p>

    En 1897, Mallarmé exploite les possibilités des mots sur la double page. Il utilise les majuscules, les caractères gras, le blanc de la page. C’est une innovation : la poésie spatiale.

    <o:p> </o:p>

    Mallarmé s’est inspiré des journaux, il est préoccupé par leur flux. Mallarmé se demande la place de la poésie.

    <o:p> </o:p>

    Cette évolution a été permise par l’histoire de la poésie :

    <o:p> </o:p>

    19ème siècle : le poème en prose, le vers libre.

    <o:p> </o:p>

    Avant, le blanc marquait la fin du vers. Puis il est libéré par la prose, inventée par Aloysius Bertrand. Le blanc prend un rôle visuel.

    <o:p> </o:p>

    Apollinaire : poésie figurée « Les Calligrammes »

    <o:p> </o:p>

    Futuristes ; mots en liberté de Marinetti. Il utilise beaucoup la typographie. Les futuristes voulaient dépasser les clivages des arts. Ex : mots dans les tableaux. Volonté de libérer les mots quand ils sont prononcés. Volonté d’assumer la dimension sonore du langage (poésie sonore).

    <o:p> </o:p>

    Dada a beaucoup travaillé sur la typographie. Tzara reprend l’esthétique des prospectus.

    <o:p> </o:p>

    Raoul Haussmann : OFF, poème-affiche, ABCD

    <o:p> </o:p>

    On est à la recherche d’une poésie abstraite.

    <o:p> </o:p>

    Kurt Schwitters : Merz « Ursonate »

    <o:p> </o:p>

    Après-guerre, différents courants de poésie :

    <o:p> </o:p>

    • Poésie concrète, née au Brésil dans les 50’s en réponse à l’Art Concret : recherche visuelle et sonore.

    <o:p> </o:p>

    • Poésie visuelle, dimension spatiale du poème. Les tenants de ce genre insistent sur la présence de l’image alors que ceux de la poésie concrète s’y opposent.

    <o:p> </o:p>

    • Poésie sonore.

    <o:p> </o:p>

    Henri Chopin est le poète fondateur de la poésie sonore en France. Il est suivi par Bernard Heidsieck : « Machine à mots », « Ecriture collage » (1928). A cette époque, c’est le début de la bande magnétique. On peut utiliser des supports audio.

    <o:p> </o:p>

    La filiation entre ces mouvements et la poésie cinétique est directe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Julien BLAINE, fondateur de DOC(K)’S, fait de la poésie visuelle

    <o:p> </o:p>

    François DUFRENE est un Nouveau Réaliste qui utilise le procédé de collage des affiches. Il s’essaiera également à la poésie sonore.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Ces hommes sont à la recherche d’une abstraction poétique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une partie des fondateurs de la poésie visuelle a inventé la poésie cinétique.

    <o:p> </o:p>

    • Recherche sur les supports. Les supports numériques permettent d’amener des choses nouvelles. La poésie cinétique en est l’aboutissement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Le numérique crée de nouvelles dimensions (espace, temps)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • On gagne une dimension hypertextuelle et une dimension sonore.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    DOC(K)S naît en 1976 par BLAINE (poésie visuelle). Puis cette revue est reprise sous forme numérique par un collectif, Akhénaton, qui l’a renommée DOC(K)S. On y trouve de la poésie cinétique. Akhénaton est fondé par Philippe Castellin (relations texte-image) et Jean Terregrosa (plasticien). Ils expérimentent beaucoup de choses, par exemple le vidéo-poème « Mad Object ».

    <o:p> </o:p>

    La revue ALIRE est fondée par LAIRE (Claude Maillard, Tibor Papp, Philippe Bootz).

    <o:p> </o:p>

    Annie Abrahams : poésie cinétique, « Alone », « Comprendre ». C’est une réflexion en acte sur la difficulté de communication.

    <o:p> </o:p>

    Loss Pequeño Glazier

    <o:p> </o:p>

    Roberto Gilli

    <o:p> </o:p>

    La poésie cinétique joue sur la limite entre sens et non-sens. On retourne du côté visuel de la lettre.

    <o:p> </o:p>

    Patrick-Henri BURGAUD (Alire) cherche à frustrer le lecteur. Il travaille sur l’interactivité et joue avec l’invisibilité.

    <o:p> </o:p>

    Philippe BOOTZ « La série des U » : selon la machine, l’œuvre n’est pas la même. Ce texte est métatextuel (le texte parle de lui-même).

    <o:p> </o:p>

    Tibor PAPP

    <o:p> </o:p>

    Idée que quelque soit la version on a toujours une œuvre.

    <o:p> </o:p>

    Alexandre GHERBAN (1948) : « La colonie », « Communicant ».

    <o:p> </o:p>

    II. Réflexions sur la poésie cinétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les poètes concrets sont opposés à l’introduction d’images. La poésie cinétique appartient-elle à la littérature ? On est à la frontière entre arts visuels et arts de l’écriture. Les clivages entre les arts sont remis en question. On joue avec les limites de la littérature.

    <o:p> </o:p>

    Avec la poésie cinétique, on revient à l’unité minimale, la lettre et le son.

    <o:p> </o:p>

    Cette littérature va dans le sens de l’art. Elle va avec l’évolution de notre langue : jeux avec les sons et dessins. Adulte, on oublie cette dimension sonore des mots.

    <o:p> </o:p>

    Cette dimension visuelle et sonore rend cette littérature plus « palpable ».

    <o:p> </o:p>

    Jakobson : « La fonction poétique consiste à rendre sensible le côté palpable des signes ». C’est ainsi que même la littérature traditionnelle joue avec les allitérations, les rimes (retour de son). Finalement, on joue depuis longtemps avec cette dimension sonore dans la poésie.

    <o:p> </o:p>

    Ces mots qui bougent sont une compensation par rapport à l’enfance.

    <o:p> </o:p>

    Où est le corps du lecteur et celui de l’auteur ?

    <o:p> </o:p>

    Ø      Nouvelle relation avec la littérature<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur a une place particulière.

    <o:p> </o:p>

    L’ultime tendance de la poésie numérique est le croisement des arts.

    <o:p> </o:p>

    Les mouvements de poésies concrètes exaltent le support. Mais le support numérique est double :

    -        Mémoire<o:p></o:p>

    -        Lecture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dès le début de la poésie cinétique, on a une exploitation de ces caractéristiques.

    Le support est imité.

    <o:p> </o:p>

    Constats :<o:p></o:p>

    Þ    Lecture sur écran

    Þ    Situation spatio-temporelle

    Þ    Plus possible de négliger les processus multimédia (conception algorithmique)

    <o:p> </o:p>

    Le poème n’a plus lieu d’être sans ordinateur (et sans public). C’est un « système de signification mobile » (Eduardo Kac)

    <o:p> </o:p>

    Cet art est éphémère. Il vieillit très vite comme les logiciels. Il n’existe que dans la lecture et a peu de chances de perdurer dans l’avenir.

    <o:p> </o:p>

    On sent dans ce genre une volonté d’abstraction : la lettre, le son sont considérés individuellement. Individuellement, l’écriture part du dessin ; or on a oublié la valeur visuelle des lettres. La poésie cinétique tente de nous ramener à cette valeur visuelle.

    <o:p> </o:p>

    Ø      La poésie cinétique met l’accent sur le visuel aux dépens du sens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III. Quelques poètes contemporains<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a) Julien d’Abrigeon<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Webmaster du site T.A.P.I.N.

    <o:p> </o:p>

    « Horde d’ordre et d’horreur » : le lecteur écrit son propre texte grâce à une liste de mots donnée. Il fait une expérience de sens.

    <o:p> </o:p>

    « Proposition d’un voyage temporel » : la position du lecteur est différente, on le fait réfléchir sur ce qu’est le texte et la lecture sur Internet aujourd’hui.

    <o:p> </o:p>

    « Big Bang » met en valeur le côté plastique des lettres.

    <o:p> </o:p>

    « Colon » : Jeux de mots sur « ingérer », « digérer », « ingérable ». Le corps est saisi à travers les images. On a un nouveau rapport au corps avec l’imagerie médicale.

    <o:p> </o:p>

    b) Xavier Malbreil<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    www.0m1.com

    Il ne fait pas que de la poésie animée.

    <o:p> </o:p>

    « Poèmes en quatre dimensions » : ce poème est spécialement écrit pour une machine. Il reprend « le Cratyle » de Socrate qui s’interroge sur l’origine des mots. Pour lui, l’usage des mots est logique. Pour Hermogène le langage est conventionnel.

    <o:p> </o:p>

    Ce poème est hypertextuel. Il se découvre avec les yeux et avec les mains.

    <o:p> </o:p>

    Les lettres ne ressemblent à rien. On devrait nommer les choses avec des dessins qui leur ressemblent. Il y aurait peut-être moins de problèmes de communication. « Quand les mots ne faisaient qu’un avec les choses… ». On se demande si le thème du poème est l’amour ou le langage.

    <o:p> </o:p>

    Ø      Volonté de naïveté<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la mise en page qui donne son sens au texte.

    <o:p> </o:p>

    Citation : « Le mur du temps altère le sens des mots »

    <o:p> </o:p>

    Marie Belisle (cf site – cas limite)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Alter Ego » est un texte réversible. Il y a 2 textes l’un sur l’autre.

    <o:p> </o:p>

    « Figures » est inspiré du Nombre d’or (« Figures variables »). Le texte s’agrandit à des dimensions variables.

    <o:p> </o:p>

    « Versants » : textes bi-directionnels. Mais l’animation est limitée.

    <o:p> </o:p>

    L’animation permet de mettre en valeur ajouts et dimension temporelle de l’écriture de Marie Belisle.

    <o:p> </o:p>

    Conclusion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quelle place la poésie cinétique réserve-t-elle au lecteur ?

    <o:p> </o:p>

    Lecteur ou spectateur ?

    Un lecteur actif

    Un lecteur réflexif confronté à des expériences limites

    Relation directe entre lecteur et producteur / écrivain.

    <o:p> </o:p>

    Chp 3 : L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Inventeur : Michael Joyce en 1982. En 1985, il écrit : « Afternoon, a story » qui remporte un énorme succès.

    <o:p> </o:p>

    1. Définition de l’hypertexte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’hypertexte est un ensemble de nœuds connectés par des liens (P. Lévy). Il s’agit d’une structure réticulaire, non linéaire.

    <o:p> </o:p>

    1. L’hypertexte de fiction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Days in a day » Pierrick le Calvez. http://www.1h05.com/diad<o:p></o:p>

    Cet hypertexte est très visuel. On y trouve des considérations sur la société de consommation.

    <o:p> </o:p>

    Pierre Fineltin « Les 24 heures d’Adrien » http://pofineltin.free.fr

    <o:p> </o:p>

    Les deux parlent de moments de la journée, une histoire se déroule. Le premier est visuel, l’autre textuel.

    <o:p> </o:p>

    1. L’intervention de l’interactivité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Histoire : signifié

    Récit : signifiant (discours, texte narratif)

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur change l’histoire elle-même.

    <o:p> </o:p>

    Captage Production « Le bal du Prince » www.captage.com

    <o:p> </o:p>

    Ici on joue avec la limite entre la littérature et le jeu. Le lecteur intervient.

    <o:p> </o:p>

    « Non Roman » de Lucie de Boutiny raconte la vie d’un couple un soir. On peut passer du point de vue de l’homme à celui de la femme. Ici, on n’a pas le choix de l’ordre des événements (pas le bouton « précédent »)

    <o:p> </o:p>

    Le lecteur intervient dans l’ordre du récit (non linéarité). Il y a des jeux avec le rythme du texte (pauses, ellipses, temps récit=temps réel…) et sur la confrontation des points de vue (focalisation).

    <o:p> </o:p>

    Chercher dans Google : Edward Amiga / Fred Romano.

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes témoins des pensées des personnages. On s’identifie à eux. L’auteur est un méta-auteur, et le lecteur « lect-acteur » (Weissberg)

    <o:p> </o:p>

    Mais le choix de l’ordre menace l’histoire elle-même (days in a day). Comment l’auteur peut-il donner des repères au lecteur ?

    <o:p> </o:p>

    www.anacoluthe.com/bulles/apparitions/jump.html

    Anne-Cécile Brandenbourger utilise les clichés, ce qui peut être une autre façon de donner des repères.

    <o:p> </o:p>

    Par ex : l’ « Les 24h d’Adrien » utilise également les clichés, ce qui va à l’encontre de l’idée qu’on a en général de la littérature. De plus, on a la possibilité d’écrire à l’auteur pour qu’il change une page.

    <o:p> </o:p>

    1. Des cyberfictions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Internet permet le jeu réalité/fiction.

    <o:p> </o:p>

    www.0m1.com, serial letters, livre des morts

    Dans « Serial letters », l’auteur reprend les clichés de la littérature policière. L’œuvre se présente comme « une parodie cauchemardesque de parodies criminelles ».

    Le lecteur semble devenir un personnage de la fiction. La fiction nous fait réfléchir sur le sens de la vie.

    <o:p> </o:p>

    Malbreil « Le livre des morts » est très sombre.

    <o:p> </o:p>

    Dans l’hypertexte de fiction la relation fiction / réalité est très forte. Les cyberfictions jouent de ces frontières. Avec Amiga, par ex, le lecteur est appelé à jouer un rôle.

    <o:p> </o:p>

    Dans « Non Roman », de Lucie de Boutiny, on me suggère d’écrire à un personnage de fiction (Jesus Chanchada). Si on clique sur le logo de Global Tv, on tombe sur le site officiel de CNN.

    <o:p> </o:p>

    Dans « les 24 heures d’Adrien » de Fineltin, on tombe sur le site réel de la Sorbonne, lieu de la fiction. Cela nous fait réfléchir sur Internet car nous ne sommes jamais sûrs de ce qui peut se passer derrière. On trouve une dimension critique très présente : Non-Roman critique notre société contemporaine (la vie de couple, la consommation, le rôle de la TV qui nous rend voyeurs, la culture, l’écriture…).

    <o:p> </o:p>

    Les pages sont hétéroclites, les textes très divers. Le discours est polyphonique (Bakhtine). « Tout texte est un intertexte » (Barthe)

    <o:p> </o:p>

    « L’hypertexte, qui est fondamentalement un système intertextuel, peut mettre en valeur l’intertextualité d’une manière toute différente, des textes livresques, rivés à la page. »

    <o:p> </o:p>

    Le paratexte (introduction du site) met en scène une lecture plus qu’une histoire.

    <o:p> </o:p>

    http://pages.total.net/~amnesie

    C’est une œuvre limite qui n’est presque plus qu’un paratexte, c’eszt un commentaire de l’hypertexte de fiction.

    <o:p> </o:p>

    « Serial letters » conduit à critiquer la littérature numérique elle-même. L’auteur y critique l’univers des ordinateurs.

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    L’hypertexte de fiction est un anti-roman.

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    L’hypertexte de fiction va-t-il renouveler l’art de la fiction ?

    Intro : la fiction a toujours existé. Quand un art  nouveau apparaît (BD, ciné), il se saisit de la fiction. Et l’hypertexte ?

    <o:p> </o:p>

    I/ Aspects novateurs

    L’intervention de l’interactivité (jeux vidéos). Pb : s’agit-il toujours de récit ? (bal du prince)

    Modalités nouvelles de la narration : ordre, rythme au choix, changement au niveau de la focalisation (points de vue de plusieurs personnes), cadre (frame), multifenêtrage, lien.

    <o:p> </o:p>

    II/ Récits problématiques

    Mise en péril : plurilinéarité, il faut des repères. Recours à des clichés.

    Nécessité d’être programmeur ou d’engager quelqu’un

    Support non commercial pas très rentable

    Illusion de mise en scène

    Fictions critiques (réflexion)

    <o:p> </o:p>

    Certes la réception des hypertextes de fiction est encore à construire (R. Robin), mais elles vont permettre aux romanciers de se poser des questions. Le rôle critique de l’ht de fiction va-t-il bouleverser la fiction ?

    <o:p> </o:p>

    Immemory (Chris Marker), un hypertexte non fictionnel mais autofictionnel

    <o:p> </o:p>

    Il a été produit par le centre Baubourg, c’est une installation qui contient ce CD ROM..

    <o:p> </o:p>

    Chris Marker est aussi connu comme photographe.

    <o:p> </o:p>

    Il nous incite à rentrer dans les images. Cet hypertexte est multilinéaire. Certains liens qui se retrouvent d’un bout à l’autre peuvent susciter un sentiment d’égarement.

    <o:p> </o:p>

    Chris marker, ici, se constitue des archives personnelles (possibilité de le faire facilement aujourd’hui grâce à l’ordinateur). Il essaie de structurer cet ensemble de documents (mythe de la géographie).

    <o:p> </o:p>

    Les arts de la mémoire ont existé durant l’Antiquité. C’est une méthode mnémonique qui est utilisée ici par Marker.

    <o:p> </o:p>

    Et hypertexte n’est pas autobiographique mais plutôt autofictionnel.

    <o:p> </o:p>

    Philippe Lejeune est un grand spécialiste de l’autobio (pacte autobiographique).

    <o:p> </o:p>

    Pour Lacan, l’idée d’une sincérité autobiographique est remise en question, par la présence de l’inconscient et le sentiment d’identité qui est un leurre (stade du miroir).

    <o:p> </o:p>

    L’autofiction  (Serge Doubrovsky, fils) et l’autobio sont d’habitude un privilège réservé aux grands de ce monde.

    <o:p> </o:p>

    « Roland Barthes par Roland Barthes » : idée que l’écriture de soi peut passer par une description romanesque.

    <o:p> </o:p>

    Hugo, dans « Les Contemplations » : « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous »

    <o:p> </o:p>

    La fragmentation est structurelle dans l’hypertexte.

    <o:p> </o:p>

    chat : choix madeleines / cinéma (Vertigo) – « le chat véridique » : « ce n’est pas lui qui a pris cette photo » (dans « Fées »)

    <o:p> </o:p>

    Les différentes rubriques : Musée / mémoire / photo / voyage / cinéma / poésie / guerre

    <o:p> </o:p>

    Autres exemples :

    <o:p> </o:p>

    http://souvent.mongolo.org

    Fenêtres qui présentent les associations d’idées d’une personne (Myriam Bernardi, « Ce qui me passe par la tête »). Présence du pacte autobiographique.

    <o:p> </o:p>

    Renaud Camus « Vaisseaux brûlés » : structure réticulaire et tabulaire (numérotation). C’est un hypertexte, pas un hypermédia. Le pacte autobiographique est présent.

    <o:p> </o:p>

    L’autobiographie en ligne

    <o:p> </o:p>

    Ph. Lejeune « Cher Ecran… », avant l’apparition des blogs.

    <o:p> </o:p>

    A)    Une diffusion spécifique

    <o:p> </o:p>

    L’éditeur est une instance de tri. Internet permet la liberté.

    <o:p> </o:p>

    Ono-dit-Biot : « Le journal de l’énervé » (janvier à septembre 1997)

    <o:p> </o:p>

    Tout le monde peut me lire.

    <o:p> </o:p>

    Evelyne Broudoux : pose la question du statut de l’auteur. On donne l’autoritativité à de simples anonymes.

    <o:p> </o:p>

    http://journalintime.com (idée de communauté virtuelle)

    <o:p> </o:p>

    Lejeune : www.autopacte.org

    http://sitapa.free.fr

    <o:p> </o:p>

    Possibilité avec Internet de créer un journal intime collectif (travail descriptif).

    <o:p> </o:p>

    B)    Le pacte autobiographique

    <o:p> </o:p>

    www.autopacte.org

    <o:p> </o:p>

    Se pose la question de l’identité et de la vérité (on ne sait pas qui se cache derrière un hyprtexte autobio). Certains renvoient à des photos (ex : blogs). La photo prend sa valeur d’attestation.

    <o:p> </o:p>

    Le pacte autobiographie est souvent entraîné dans une dimension autofictionnelle (le « cybersoi » de Régine Robin). Jeux avec l’identité.

    <o:p> </o:p>

    www.desordre.net (15 novembre)

    <o:p> </o:p>

    Emmanuelle est réelle (photo). Cet hypertexte est un jeu avec les témoignages de autobio (manipulation due à la narration). En fait il raconte ce qu’il a imaginé (jeu réalité / fiction).

    Transgression du pacte autobiographique.

    <o:p> </o:p>

    Avant, le journal était publié après la mort (distance dans le temps + tri).

    <o:p> </o:p>

    L’autobio en ligne a moins de distance (autocensure).

    <o:p> </o:p>

    Mais l’obligation des diaristes est d’écrire régulièrement.

    <o:p> </o:p>

    C)    Les blogs

    <o:p> </o:p>

    Le blog détient un contenu intime dans un cadre commercial. Cf bloc-note du désordre.

    <o:p> </o:p>

    Il dénote un certain narcissisme (Miss Zabeele)

    <o:p> </o:p>

    Le blog est de l’ordre de la prise de parole et de la communication.

    <o:p> </o:p>

    Philippe de Jonckeere

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    CONCLUSION

    <o:p> </o:p>

    I. Un réseau de blogs : « La disparition du Général Proust » de JP Balpe

    <o:p> </o:p>

    http://generalproust.oldiblog.com

    <o:p> </o:p>

    Il s’agit d’une hyperfiction diffusée sur plusieurs sites. C’est un ensemble fictionnel.

    <o:p> </o:p>

    Mail il est difficile de faire le lien entre chacun. L’ensemble est discontinu.

    <o:p> </o:p>

    Dans cette fiction, Balpe reprend des nom de personnages de Proust (Oriane, Charlus)

    <o:p> </o:p>

    Le blog en principe utilise peu les liens. Mais là, Balpe met en réseau des blogs pour constituer une hyperfiction (questionnement : vrai / faux blogs).

    <o:p> </o:p>

    http://hyperfiction.blogs.com

    définit l’hypertexte.

    <o:p> </o:p>

    Hodges : « La vie de Jean-Pierre Balpe »

    Hodges y raconte que Balpe est l’amant d’un personnage de livre de Proust (questionnement réalité / fiction).

    http://jpbalpe.blogdrive.com

    <o:p> </o:p>

    http://romans.over-blog.com

    c’est une œuvre collective.

    <o:p> </o:p>

    Mise en valeur du caractère éphémère du blog.

    <o:p> </o:p>

    II. Bilan sur la littérature numérique

    <o:p> </o:p>

    Réflexion :

    Le lecteur est actif, il participe.

    Il peut être lui-même personnage (bal du prince).

    Il devient coauteur.

    Il participe au succès de l’œuvre : click, bouche-à-oreille.

    Il a un peu une fonction d’éditeur (il choisit si l’œuvre lui plaît ou non)

    Il est critique, peut donner son avis, changer une page (24h d’Adrien). Il peut aider l’auteur.

    <o:p> </o:p>

    L’auteur : la littérature est banalisée.

    L’auteur a plus de liberté dans les moyens d’expression.

    L’auteur est un méta-auteur. Est-il l’auteur d’un dispositif ou d’une littérature ?

    L’auteur est son propre éditeur. N’importe qui peut publier son texte (ex : certains blogs)

    Dimension utopique : tout le monde devient auteur. Notion de partage. Il n’a plus de reconnaissance sociale, ce qui a un impact sur la qualité des textes.

    Cela pose la question du statut, de la légitimité de l’auteur (Evelyne Broudoux, autoritativité)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Essai de dissertation

    1. L’auteur

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      1. Les fonctionnements sociaux sur internet. Auteur-éditeur. Autoritativité.
      2. Le cybersoi (R. Robin). On utilise un pseudo. On ne sait jamais vraiment qui se cache derrière l’écran et les auteurs jouent de cette ambiguïté sur l’identité. Ex : bloc-note du désordre
      3. Un méta-auteur. Ex : littérature générative, œuvres collectives (comme www.repohistory.org/circulation.html ) L’auteur crée-t-il un texte ou un dispositif ?
    1. Le lecteur
      1. Un lecteur actif : il agit et s’implique, peut décider du sens qu’il veut donner à l’histoire. Il intervient dans cette histoire. Ex : Edward Amiga. Le lecteur est un lectacteur (JL Weissberg), par opposition à l’idée de co-auteur (ex : non-roman, par Lucie de Boutiny). Dans Les 24h d’Adrien, des textes s’insèrent dans l’hypertexte. Dans Le livre des morts, on peut changer les données de l’histoire (nom, prénom, dernière chose avant de mourir). Les communautés virtuelles participent au succès de l’œuvre : ce sont les instances de légitimation (en allant sur les liens).
      2. Une liberté : Par ex dans l’hypertexte de fiction, on a le choix. Mais c’est une pseudo-liberté. La structure réticulaire peut perdre le lecteur. Les meilleurs hypertextes tirent parti de cette structure labyrinthique (ex : Chris Marker, Immemory).

    <o:p> </o:p>

    1. Le texte
      1. Littérature ou dispositif ?
      2. Un texte hypermédiatique. Le texte change de nature avec l’hypertexte. Ce n’est plus un texte à proprement parler (multifenêtrage, œuvre collective)
      3. Des œuvres souvent virtuelles. Avec la diffusion sur internet, le texte varie dans le temps (problème des traces et de la disparition possible de ces œuvres).
      4. Question de valeur (R. Robin) : la littérature numérique a déçu. C’est un art fragmentaire. Ce genre va bien pour les textes courts, moins bien pour la fiction. Quant au filtrage, est-il suffisant ? Parfois, le plus important, c’est que l’œuvre devient un lieu d’échange. But littéraire ? ou échange par l’écriture (au sens de Balpe) ? Nelson Goodman distongue les différents types d’art. Balpe pose la question : l’hypertexte est-il copiable ? Car c’est plutôt la programmation qui est copiable.

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    Notes sur Immemory :

    Parfois on clique et on fait apparaître du texte.

    Réflexion su le cinéma et les femmes qui a appris l’amour à l’auteur quand il avait 7 ans.

    Jeanne d’arc et Dracula, héros de l’enfance de l’auteur.

    Chat : confidences de l’auteur.

    Photos de voyage : littérature ?

    Film Ran (Japon) : avec le chat, on peut cliquer pour en savoir plus.

    La mémoire : photos des événements marquants de l’histoire (traces guerre d’Algérie, mur de Berlin, Paris en état de siège, Bidonvilles à Paris dans les 60’s)

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