• Année 2005

    L2: Accolla, Objet et communication:

    Selon l'acte d'interaction et de communication que vous devez avoir dans une journée, comment vous avez habbillez vous?
    Vous tiendrez compte de plusieurs situations possibles en rappelant des références théoriques.
    Plan du travail en 5 lignes à la fin de la copie.


    votre commentaire
  • 1 - La Communication par l’objet<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objets => interventions humaines => Messages envoyés.<o:p></o:p>

    ð    toutes intervention humaine va être interprétée, analysée, rejetée, intégrée … par les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet devient une médiation de contact entre les individus et avec la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant la mécanisation, tout objet été unique puisque de la main même de l’homme.<o:p></o:p>

    Depuis la fabrication en série : beaucoup d’objets, tous identiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conséquence de la mécanisation et de la standardisation : Entrés dans la société de consommation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce foisonnement d’objet à un certain nombre de causes :<o:p></o:p>

    1 – Naissance de la bourgeoisie<o:p></o:p>

    2 – Indiquer ce que l’on possède<o:p></o:p>

    3 – Développement de l’objet en série<o:p></o:p>

    4 – Consommation ostentatoire <o:p></o:p>

    5 – Multiplication des objets dans le même logement (TV, frigo …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet montre le statut social.<o:p></o:p>

    Nous sommes tous dans des ghettos relationnels => les objets indiquent notre système culturel => Manifestation concrète de la Culture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet perd de plus en plus de sa fonctionnalité pour acquérir une notion de socialité et de sociabilité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Designer => conçoivent les objets usuels (stylo, auto, téléphone…) dans le but précis d’envoyer un message à celui qui le désire ou qui le possède.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout objet est donc communication : Mc Luhan : « Le medium est le message ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Consommation de Masse => Communication de Masse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs aspects dans le rôle de l’objet comme mode de communication :<o:p></o:p>

    1 – Objet porteurs de Forme <o:p></o:p>

             Censée éveiller chez nous un désir d’achat.<o:p></o:p>

    2 – Objet média de contact avec les autres<o:p></o:p>

             a) Culture, social, imitation, différenciation<o:p></o:p>

             b) Interindividuel : le CADEAU<o:p></o:p>

    3 – Occasion de contact et de lien : <o:p></o:p>

             Moment d’achat : avec qui, où …<o:p></o:p>

             Choix<o:p></o:p>

             Vendeur<o:p></o:p>

             Autres consommateur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2 - La consommation ostentatoire => communication ostentatoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ostentatoire = prestige => C’est l’objet qui va véhiculer le message.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le premier à avoir travailler là-dessus est T. Veblen (USA). Il écrit en 1899 La société de loisir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Raconte la vie de la Bourgeoisie USA : comment le phénomène de loisir (= oisiveté) à travers la bourgeoisie<o:p></o:p>

    ð    La femme ne doit pas travailler, simplement faire valoir du statut de l’homme => c’est la femme qui montre son argent (vêtements, bijoux…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’oisiveté se traduit par la préservation de l’ordre hiérarchique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous devons toujours créer ou manifester du Désir => c’est pour ça que tous les objets sont liés au désir (robinets doivent rappeler le désir).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prestige => Ostentatoire => Consommation peut être envisagée comme un destin social affectant certains groupe et certaines classes c'est à dire qu’il y a des classes qui créent des modèles et d’autre qui vont chercher à se les approprier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment fonctionne ce phénomène de Modèle Culturel (=> Veblen).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Modèle Dominant                                                               Modèle Dominé<o:p></o:p>

    => a le fric :                                    <o:p></o:p>

    Classe haute et Artistes        Classe moyenne                      Classe + basse                                                                  <o:p></o:p>

     => Création                          <= Appropriation                   <= Appropriation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exception : « Street ware » : parti de la classe Basse => Haute, mais elle est passée par le filtre des créateurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous allons de plus en plus dans le simulacre fonctionnel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout objet se doit de manifester une communication avec un groupe social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet fonctionnel s’affuble d’inutilité. L’important c’est de savoir lire au-delà de l’évidence et à travers l’apparente spontanéité des comportements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La consommation Ostentatoire et de la hiérarchie sociale est un travail symbolique de la production sociale, c'est à dire qu’on les fabrique comme une sorte de preuve de valeur sociale. La consommation est la fin de la jouissance et de l’usage des objets.<o:p></o:p>

    Nous sommes dans une économie complètement différente :<o:p></o:p>

    Avant, la terre produisait et le travail qui créait la richesse.<o:p></o:p>

    Avec l’arrivée du capital au 19°s ce n’est plus la terre mais le capital qui produit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec la consommation, on passe du stade de « jouir » au « faire jouir »<o:p></o:p>

                                                            Et du « savoir » au « faire savoir ».<o:p></o:p>

                                                                      (Action)         (Production)<o:p></o:p>

    ð    Production d’échange. L’homme de consommation° => dispositif d’objet simulacre => signes caractéristiques qui doivent indiquer le « Bonheur »<o:p></o:p>

    ð    De même pour la communication :<o:p></o:p>

    Système Technique incroyable pour la communication => mais n’empêche pas les gens d’être malheureux par le manque de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    3 – La communication par l’environnement <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si on part du principe que le statut social d’un individu est déterminé d’après le standard des biens culturels qui l’environnent, on doit pouvoir déterminer et mettre en place une hiérarchie, une échelle de toutes les habitations, environnement proche (appart, maison…)<o:p></o:p>

    ð    Structure familiale et sociale de la communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Selon les différentes époques, les structures d’ameublement, d’éclairage, de chauffage… ont changé et sont devenues des Systèmes sociaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objets fonctionnels / Non fonctionnels<o:p></o:p>

    Uni fonctionnalité / Pluri fonctionnalité<o:p></o:p>

    Amovible ou inamovible <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les objets vont suivre l’évolution des membres de la famille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Les structures familiales <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Structure par pièce : bourgeoisie :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace Public par excellence :<o:p></o:p>

    Salon : pièce de réception => pas accès à la nourriture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace Privé par excellence :<o:p></o:p>

    Chambre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    2 types de toilettes : invités / privés (SdB)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    On n’amène pas n’importe qui n’importe où !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Salle à manger : <o:p></o:p>

    Table : ronde => égalité<o:p></o:p>

                Longue => places de pouvoir et d’autorité, hiérarchie des générations…<o:p></o:p>

    ð    Table crée d’elle-même différents types d’interaction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Buffet : Contient le SERVICE DE MARIAGE => Mariage moins important => buffet moins imposant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les meubles, comme la famille ne bouge pas dans la bourgeoisie.<o:p></o:p>

    Le couple disparaît => plus le centre de la vie => la table devient mobile ou disparaît.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cheminée : Centre d’attention : convivialité, partage, communication =< bonne ambiance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Chambre à coucher :<o:p></o:p>

    Lit : élément essentiel de l’intimité et source de reproduction.<o:p></o:p>

    Pas séparés au début => autonomie sociale => dissociation. (suaf pour le couple catholique)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Table de chevet : espace perso.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En même temps que les relations sociales changement, l’environnement ornemental, structurel des lieux de vie changent aussi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE MIROIR ET LE PROTRAIT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Objet relativement récent.<o:p></o:p>

    Galerie des Glaces - Versailles - Louis XIV <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De tout temps : image de soi façonne l’individu. <o:p></o:p>

    L’homme a toujours cherché à :<o:p></o:p>

    -         voir<o:p></o:p>

    -         laisser une trace => Portrait (plus fidèle que le miroir dans le temps)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Miroir reflète : <o:p></o:p>

    - Image de soi<o:p></o:p>

    -         Famille<o:p></o:p>

    -         Redondance<o:p></o:p>

    -         Environnement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Autant il ferme les lieux (soi, la famille…) autant de nos jours, les bais vitrée ouvrent l’espace.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Miroir et Portrait traduisent avant tout la VIE.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’HORLOGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme le miroir : image du temps, c’est la vie qui passe.<o:p></o:p>

    Coutumes : Mort : voile les miroirs, arrêtent les pendules => le temps doit s’arrêter.<o:p></o:p>

    Horloge : battement de cœur. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’horloge rythme la vie (de -  en - d’horloge dans appart ???)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE SIEGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chaise : raideur puis agréments pour en atténuer la dureté : capitonnée, basse, tournante,…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Se balancer sur sa chaise : « Je m’en balance » => communication par l’objet.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Fauteuil : 1 seule personne.<o:p></o:p>

    Change la relation, peut déstabiliser ou rendre à l’aise.<o:p></o:p>

    - Canapés : plusieurs personnes<o:p></o:p>

    Communication très différente. Différentes formes (bouge, rond, spirale…)<o:p></o:p>

    4 – Les Modalités stylistiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)     Redondance / Saturation / Vides.<o:p></o:p>

    Symétrie des fenêtres, du décor.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)     L’ordre<o:p></o:p>

    Avant : paire (rideau, bougies…) => Ordre = équilibre.<o:p></o:p>

    Now : Dissymétrie, anarchie, solitude des objets. => Désordre = déstructurations, déséquilibre ?<o:p></o:p>

    3)     Le Lumière<o:p></o:p>

    Avant : Lumière = richesse, mais malgré la démocratisation de l’électricité => toujours une connotation luxueuse.<o:p></o:p>

    Ombre = peur, mais aussi intimité, sensualité.<o:p></o:p>

    Variateur : Lumière « d’ambiance »<o:p></o:p>

    Naturelle : privé, Artificielle : public<o:p></o:p>

    Milieu du spectacle => Appropriation, apprentissage pour communiquer (impressionnistes, scène …)<o:p></o:p>

    4)     L’odeur<o:p></o:p>

    Marketing : Grande Surface : compense le manque de goût par l’odeur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Parfum <o:p></o:p>

    Communication inconsciente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MATERIAUX : OPPOSITION NATUREL / ARTIFICIEL<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Artificiel : construction de l’homme (souvent recréation du naturel).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eléments Naturels :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Bois : Il peut apparaître à la foi bon et sale, impropre, porteur de maladie…<o:p></o:p>

    Naturel, non traité : « provençal »<o:p></o:p>

    Artificiel ou traité : « suédois »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Verre : Transparence, pureté, anti-microbe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eléments Artificiels :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Plastique :         <o:p></o:p>

    Associé à la pauvreté car peu cher.<o:p></o:p>

    Moins fragile que le verre, plus léger que le bois.<o:p></o:p>

    Il prend ses lettres de noblesse dans le design.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Métal : Froid, ambiguïté légèreté / solidité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ciment : Hybride, plusieurs utilisations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    QUERELLE ANCIENS MODERNES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ancien => Origine, histoire, tradition …<o:p></o:p>

    Mystique du passé.<o:p></o:p>

    « Vécu » rassurant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Moderne => Nouveauté <o:p></o:p>

    Avant : neuf = réussite.<o:p></o:p>

    Mais maintenant : modernité / Ancienneté => Réussite =.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PROPRETE ET MENAGE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la femme qui « fait le propre » => l’homme salit, la femme nettoie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Morale de la propreté sociale => réception dans un lieu propre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Exagération => obsession du ménage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    5 – Le corps objet<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps => importance des vêtements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’apparence corporelle a toujours été un instrument de communication. <o:p></o:p>

    Dans l’apparence nous vendons notre corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’interprétation que nous faisons de la relation avec l’objet est la même avec le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un des facteurs de cette interprétation c’est l’attribution qui est faite à l’autre de communiquer avec une stratégie des apparences. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les sociétés puritaines (catho, protestante)  «l’ OBJET CORPS » est caché.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce n’est que dans une période récente (après GM2) ou Antique (Gréco-romain) qu’il est montré, idéalisé.<o:p></o:p>

    Mythe actuel du plaisir corporel et de la jouissance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’à la GM2 => Volonté de sauver son Ame => pas visible => remise en question.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’objet corps est donc devenu un instrument, non plus de travail, mais de relation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce n’est plus l’âme qui encadre, enveloppe l’individu, c’est la peau. => Devient un vêtement de prestige => On la soigne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout corps est investi, tout corps bénéficie d’un investissement financier pour essayer de mieux se vendre : valeur ajoutées dans les relations / SEDUCTION.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Relation narcissique indispensable puisque c’est le corps qui va monopoliser toute l’affectivité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps psychiquement et physiquement possédé, manipulé, consommé. C’est le corps qui donne le statut social. => Rapport avec la beauté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LA BEAUTE FONCTIONNELLE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps  <o:p></o:p>

    ð    élément de tactique dans le rituel social. <o:p></o:p>

    ð    Beauté / Erotisation corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    «Définition … »<o:p></o:p>

    « Réduction de toute les valeurs concrètes (usage énergétique du corps, valeur gestuelle, sexuelle…) en UNE SEULE VALEUR : la valeur d’échange fonctionnel qui est lié à la jouissance et au désir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La femme, évidemment, a été la première à utiliser son esthétique et à se désigner.<o:p></o:p>

    Cet impératif de beauté est celui du « faire valoir ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Différentier la sexualité de l’érotisme :<o:p></o:p>

    Sexualité : source de fantasme, fait vendre : corps sexuel est un intermédiaire entre l’acheteur et la vente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Erotisme : support de signes du désir, avec fonction sociale d’échange.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la pub, de la culture qui a véhiculé tout ces images (avec celle de la jeunesse) => homme => virilité, Femme => féminité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toute la communication par le corps est envisagée comme une médiation ou le Corps est médiateur => repose sur un imaginaire social avec des représentations sociales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant que ces représentation sociales varient selon les cultures et les époques de la société.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    LE CORPOREISME<o:p></o:p>

    ð    mise en évidence du corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Image spéculaire du corps est récente : 2 siècles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Invention pour voir le visage mais pas le corps entier. <o:p></o:p>

    ð    Conscience de notre corps : mitigée, partagée entre différents facteurs<o:p></o:p>

    ð    Bonne ou mauvaise, mais qui n’a pas rien à voir avec la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etudiée en psycho : <o:p></o:p>

    Dysmorphophobie : Image pas en accord avec la réalité => Conscience différente du réel<o:p></o:p>

    ð    Phobie d’avoir quelque chose de différent, pas normal et de ne pas être aimé à cause ce ça.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    (Psycho corpo : Tom Kevitz : Beaucoup travaillé dans les banlieues) <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après Guerre : phénomène du corporeisme => montée en puissance de la mise en scène du corps dans le système relationnel contemporain<o:p></o:p>

    ð    Image de l’Américain = élément de la libération.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes passé en peu de temps d’un corps sous contrôle (Tabou, Interdits…) à une libération et un accomplissement physique. Le corps moderne se doit de montrer sa libido, ses pulsions. Et la société crée des modèles relationnels factices.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Origines psychologique et psychanalytique <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour Freud, le Moi est avant tout corporel et la pulsion a des bases organiques. Nous trouvons l’accomplissement de ces pulsions dans des images et dans les fantasmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La psychanalyse est basée sur l’apparition consciente de phénomènes inconscients par la parole mais reconnaît le corps car accepte que le refoulement de la parole puisse entraîner un certain nombre de contrainte physiques/ Mais ne part pas des symptômes physiques pour travailler.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ses deux élèves : Groddeck (Le livre du ça) et Reich (La révolution sexuelle) travailleront sur le corps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Reich : La révolution sexuelle. Fonction de l’orgasme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conflit psychique entre le fonctionnement naturel de l’orgasme et les contraintes (société et perso).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour réprimer la jouissance des individus et en particulier la jouissance sexuelle.<o:p></o:p>

    Il va plus loin en affirmant qu’elle est la source de nombreuses maladies : <o:p></o:p>

    L’individu SOMATISE.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Flux énergétique explique des phénomènes de tensions, de décharge liées au plaisir, au non-plaisir, à la souffrance …<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En Europe, il est le premier à intégrer la notion de Somatisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours, la médecine commence à reconnaître que dans toute maladie, il y a une forte dose de somatisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D’autres théoriciens sont allés vers la conception organique :<o:p></o:p>

             Ex : Perls : « la notion du soi »<o:p></o:p>

                    Rogers : «  développement personnel » <o:p></o:p>

    ð    Pas de communication sans communication corporelle<o:p></o:p>

    §        Contact physique<o:p></o:p>

    §        Regard<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lowen travaille sur le manque de tendresse corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Font parti de l’école de San Francisco qui lance tous les groupes de thérapie corporelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mode liée à l’expression corporelle et au travail du corps. Tous les groupes basés sur la manifestation des émotions pour tenter de lutter contre le refoulement, la solitude et le manque de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il s’agissait de recréer un contact affectif passant par du Tactile et du Corporel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    6 Corps et société <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une Anthropologie du Corps<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Corps => Vecteurs sociaux de communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)     Les sensations <o:p></o:p>

    Chaque sujet dispose d’une échelle sensorielle qui varie en intensité et en tonalité. <o:p></o:p>

    Souvent besoin du langage pour partager les sensations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)     La gestualité d’interaction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)     Expression ritualisée pour exprimer des sentiments, c’est-à-dire qui répondent à des conventions sociales (grimaces de peur, de joie, de colère, de tristesse).<o:p></o:p>

    b)    La mise enjeu du corps qui accompagne l’acte de parole et interaction sociale (non verbal, para verbal) <o:p></o:p>

    c)     => cf. : Ray Burdwhistell : la kinésie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant que dans tout langage corporel, il y a polysémie, qui entraîne, de la part du récepteur, des erreurs d’interprétation. Elles peuvent venir de temps en temps de l’émetteur (lapsus …) mais c’est rare.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est l’ancrage du corps dans une culture et une société qui induit les lignes dominantes d’une communication, c'est-à-dire les lignes des différentes relations avec les autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)     Les techniques du corps<o:p></o:p>

    Mauss met en évidence que tout est technique corporelle et qu’elles sont acquises (principalement par l’éducation)<o:p></o:p>

    Exemples : Marche, écriture, sexe, propreté, langage, mémoire des gestes (danse)…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    apprentissage Culturel ne réside pas seulement dans des mythes et légendes elle est aussi inscrite dans l’éphémère des gestes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La communication sociale corporelle quotidienne n’est pas celle de l’histoire puisque l’histoire reste avant tout de l’écrit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    7 La communication par l’apparence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours, toute communication humaine est basée sur l’apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         Représentation sociale,<o:p></o:p>

    -         Attitudes<o:p></o:p>

    -         Stéréotypes<o:p></o:p>

    Liés au phénomène de l’apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toutes les études sur l’interaction montrent que nous nous faisons tous une idée relativement précise dans les 3-4 minutes du premier entretien de la première rencontre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous offrons aux autres une certaine info psychosociale, sachant que nous sommes tous Emetteurs / Récepteurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’émetteur peut plus ou moins contrôler les infos qu’il veut donner.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Usage interactionnel de l’apparence comme instrument de communication.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On fonctionne par clichés, qui parfois définissent des catégories sociaux professionnelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais l’interprétation est liée à la capacité du récepteur d’interpréter. Celle-ci est liée à son univers social.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous donnons un certain nombre de traits de caractères précis, souvent liés à une projection ou un rejet affectif.<o:p></o:p>

    ð    On ne sait jamais ce qu’on déclenche chez l’autre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un individu contrôle- toujours son apparence.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jeu de masque : « Je n’ai pas de look » signifie « découvre-moi derrière mon look »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs catégories dans le choix et le contrôle du look :<o:p></o:p>

    -         L’argent<o:p></o:p>

    -         Le goût<o:p></o:p>

    -         Les détails, les objets marginaux (bijoux, piercing, tatouages …)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sachant qu’il y a une valeur sociale ajoutée par rapport au look.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Provocation de la part de l’émetteur pour déplaire au récepteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas toujours pour plaire => Séduction<o:p></o:p>

            Aussi pour déplaire => Provocation <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On veut affirmer un certain nombre de chose ou apparaître comme un caméléon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evolution : Intégration / Originalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais l’intention de communication est toujours présente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Déguisement / Apparence = Miroir de l’être ?<o:p></o:p>

                                        Ou  = Masque de protection ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Création d’un personnage sachant que dans notre histoire, s’habiller est lié à un imaginaire qui est à l’origine lié à la mère.<o:p></o:p>

    => C’est la 1° personne qui nous habille.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð    Ado : accord avec le personnage ou rejet complet du look imposé par la mère.<o:p></o:p>

    ð    Le vêtement, à cet âge est un moyen essentiel de communiquer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ado prend le contrôle de son identité par l’image de lui-même que lui donne le vêtement.<o:p></o:p>

    ð    cache le corps, et en même temps, lui tisse une seconde peau <o:p></o:p>

    ð    permet une succession d’identité et de projection.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Achat : Satisfaction d’un plaisir immédiat. Rapport avec le salon d’essayage et les sous vêtements.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Désir de relooker l’autre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • OBJET ET COMMUNICATION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tous les objets sont des vecteurs de communication, le vêtement est une 2éme peau, lié à la publicité, marque et logo<o:p></o:p>

    Des le plus jeune âge nous sommes formatés par nos parents puis rapidement socialisé cela s’effectue par nos vêtements<o:p></o:p>

    Est-ce que le vêtement est un facteur de différenciation ou d’intégration ?<o:p></o:p>

    Les 2 , un moment ou à un autre on a besoin de s’intégrer vis-à-vis des autres ou alors de se différencier , le vêtement c’est la communication par l’apparence et un élément essentiel<o:p></o:p>

    Notre corps est il objet ? C’est une marchandise sociale de rapport, un objet de communication<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I-                   communication par l’objet<o:p></o:p>

    Objet : est une chose matérielle, des qu’il y intervention humaine, il y a un message qui est envoyé aux autres. Il y a toute l’intention de l’humain qui est interprété, analysé. L’objet devient une médiation de contact entre les individus dans une société, le monde des objets a pris une importance plus grande de manière récente qui c’est développé au niveau de la mécanisation pour exploser au 20éme siècle .Avant tout objet était fabriqué, lié à la main de l’homme ou de la femme, en moins grande quantité .Depuis 50, 70 ans nous sommes rentrés dans une société de consommation , ce foisonnement d’objets à un certains nombres de causes : mécanisation, bourgeoisie qui apparaît au milieu des aristocrates et paysans (construction de maisons pleine d’objets) , à partir du 19éme siècle il y a une apparition des journaux et magazines<o:p></o:p>

    1er cause : possession d’objets<o:p></o:p>

    2éme cause : développement de l’objet de série (identification au objet)<o:p></o:p>

    3éme cause : la consommation et la consommation ostentatoire (objet indique statut social)<o:p></o:p>

    Avec la consommation il y a une multiplication d’objets, l’objet perd de plus en plus de sa fonctionnalité pour acquérir une fonction de socialisation et sociabilité. L’objet est la manifestation concrète de la  culture et s’inscrit au rang des messages que nous nous envoyons, à l’heure actuelle on se touche par objet interposé, tout objet du quotidien a un design et donc porteur d’une forme, il a été conçu dans un but précis d’envoyer un message à celui qui le désir ou le possède, ces messages sont de sensualité ou sexualité<o:p></o:p>

    Tout objet est communication, « the medium is a message » MAC LUHAN, on doit distinguer plusieurs aspects dans le rôle de l’objet comme mode de communication :<o:p></o:p>

    1)      un objet est porteur de forme et celle-ci doit éveiller un désir d’achat<o:p></o:p>

    2)      le rôle avec le contact et les autres, c le lien culturel ; rôle de l’imitation et de la différenciation<o:p></o:p>

    3)      l’objet comme contact humain inter individuel ; le cadeau<o:p></o:p>

    4)      l’objet comme occasion de contact et de lien<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II-                la consommation ostentatoire : la communication ostentatoire<o:p></o:p>

    Communication ou consommation de prestige, comme l’objet lui-même qui va véhiculer le message.<o:p></o:p>

    Théodore VEBLEN a écrit un livre en 1899 qui s’appelle la société de loisir , ce qu’il raconte est daté , la vie de la bourgeoisie américaine ,le phénomène de loisir s’associe à l’oisiveté .La femme ne doit pas travailler c’est le faire valoir du statut de l’homme , cette consommation ostentatoire, cette oisiveté se traduit par la préservation de l’ordre hiérarchique<o:p></o:p>

    1936 : congés payés et apparition du bronzage<o:p></o:p>

    Dans la société actuelle nous devons toujours créer ou manifester du désir  c’est pour cela que tous les objets sont fait lié au désir , la consommation peut être envisagée comme un destin social affectant certains groupes et certaines classes c'est-à-dire qu’il y a des classes qui créer des modèles et d’autres qui vont chercher à se les approprier .<o:p></o:p>

    Comment fonctionne se phénomène de modèle culturel ?<o:p></o:p>

    On part du principe qu’il y a un modèle dominant, qui va montrer a tout le monde que cette dominante a le fric, on divise la société en trois classes :<o:p></o:p>

    • classe dominante crée le modèle<o:p></o:p>
    • classe moyenne va essayer de s’approprier un certain nombre de ces modèles<o:p></o:p>
    • classe basse<o:p></o:p>

    Nous allons de plus en plus dans ce qu’on appelle le simulacre fonctionnel, tout objet se doit de manifester une communication avec l groupe social , l’objet fonctionnel se met de plus en plus d’inutilité , l’important c de savoir lire au-delà de l’évidence et à travers l’apparente spontanéité des comportements . La communication ostentatoire de l’oisiveté est un travail symbolique de la production sociale c'est-à-dire qu’on fabrique les objets comme une sorte de preuve, de valeur sociale. La consommation est la fin de la jouissance et de l’usage des objets, nous sommes dans une économie complètement différente car avant c’était la terre qui produisait et le travail qui crée la richesse, avec l’arrivée du capitalisme au 19éme siècle ce n’est plus la terre qui produit mais le capital.<o:p></o:p>

    Avec la consommation on passe du stade jouir au faire jouir, dans les 2 cas l’auxiliaire « faire » montre qu’il s’agit d’une opération et pas dune action , il s’agit d’une production d’échange , l’homme met en place un dispositif d’objets simulacre , de signes caractéristiques qui doivent indiquer le bonheur . On met en place de nos jours des systèmes de communication avec de hautes technologies qui n’empêche pas la communication réelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III-             la communication par l’environnement<o:p></o:p>

    Si on part du principe que le statut social d’un individu est déterminé d’après le standard des biens culturels qui l’environne, on devrait pouvoir déterminé et mettre en place une hiérarchie de toutes les habitations (appartements, maisons) qui entoure les individus, on en arrive ainsi a des structures familiales et sociales de communication. On va essayer de voir que selon les différentes époques, les structures d’ameublement,  de forme des pièces de l’appartement, d’éclairage, chauffage, ont changé et sont devenus des systèmes sociaux  .Il faut différencier les objets fonctionnels t non fonctionnels, il peut y avoir dans la fonction une fonctionnalité ou alors pluri fonctionnalité ou il peut y avoir des objets amovibles et inamovibles .Il est évident que les objets vont suivre l’évolution des membres de la famille (avant on ne manger que dans la salle à manger sur une table et maintenant on mange partout)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comment sont structurés les appartements depuis un siècle voir un siècle et demi ?<o:p></o:p>

    Structure par pièce avec espaces publiques et espaces privés<o:p></o:p>

    Salon : pièce de réception qui ne donne pas accès à la nourriture<o:p></o:p>

    Salle de bain : très privé<o:p></o:p>

    On n’amène pas n’importe qui, n’importe ou<o:p></o:p>

    Comment sont faites les salles à manger ? Table, endroit privilégié pour discuter, la 1ère table est longue, il y a 1 ou 2 places de pouvoir, la table ronde, les positions ne sont pas prédéterminés contrairement à la table longue<o:p></o:p>

    La table est l’élément essentiel  au niveau de la structuration de la famille, pour la communication et les échanges<o:p></o:p>

    Dans une salle à manger, il y a aussi un buffet qui contient la vaisselle qui vient du mariage, ce que traduit la constitution en particulier de l’intérieur des meubles c’est le dot (service), dans toutes les pièces on a des éléments stables et instables (chaises)<o:p></o:p>

    Aujourd’hui le cœur de la famille c’est la table ; elle disparaît avec l déclin de la famille, avant le centre de l’attention de tous les groupes était la cheminée<o:p></o:p>

    2éme pièce essentielle : la chambre<o:p></o:p>

    D’un point de vue relationnel, c’est la reproduction, dans la religion catholique si on copule ce n’est pas pour prendre du plaisir mais pour assurer les générations, le couple catholique doit dormir ensemble et par la suite on peut dormir séparément. Dans la chambre il y a un problème , le couple doit être séparés des enfants alors que dans les familles populaires tout le monde dors avec tout le monde .<o:p></o:p>

    La notion de miroir se trouve généralement dans la chambre, c’est l’élément de visualisation et de représentation de l’image naturelle de la femme. En même temps que les relations sociales et familiales changent la communication et le décor change aussi, il y a relation constante entre l’évolution humaine et le décor.<o:p></o:p>

    1er objet : le miroir tel que nous le connaissons est un phénomène relativement récent, la grande invention du miroir « galerie des glaces de louis 14, avant le miroir existait sous forme différente avec un reflet beaucoup moins fort comme nous le connaissons.<o:p></o:p>

    L’homme a toujours cherché a voir et laisser une trace de son image, comme le miroir n’était pas comme maintenant on a inventé la reproduction de portrait, cela permettait de laisser une trace, le miroir reflète l’image de soi mais avant l’intérieur dans lequel il est (richesse) , redondance .La bai vitrée est le contraire du miroir qui lui est une communication close alors qu’elle signifie une communication ouverte , elle marque une évolution , aussi bien le miroir , le portrait, traduise avant tout la vie .<o:p></o:p>

    2éme objet : horloge, pendule, le temps c’est la même chose que le miroir, la pendule c’est le temps, la vie. Le temps, l’horloge c les battements de cœur, chez les personnes âgées la marque du temps est pus importante, le temps rythme la vie sociale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV-              les modalités stylistiques<o:p></o:p>

    Elle est régit par différents systèmes :<o:p></o:p>

    §        redondance, saturation ou au contraire le vide<o:p></o:p>

    §        symétrie et la hiérarchie, l’ordre c’est l’équilibre (sur la cheminée toujours 2bougoirs) ça marche par paire, la symétrie amène la hiérarchie<o:p></o:p>

    Dans les modalités stylistiques il y en t’autre la lumière qui est facteur de communication essentiel, la lumière est liée à la richesse avant les pauvres s’éclairaient aux bougies. Vers 1900, la lumière est arrivée dan les immeubles, l’apparition du variateur permet de crée une lumière d’ambiance. On a tous dans nos mémoires un projecteur dans la figure qui permet l’interrogatoire, il y a une grande différence entre le naturel et l’artificiel :<o:p></o:p>

    La matière la plus naturelle est le bois qui utilisé par l’environnement  d’un point de vue d’objet, le verre c associé à la propreté c la transparence contrairement au bois, le verre lui est fragile, le plastique est associé à la pauvreté, le positif est que le plastique ne se casse pas<o:p></o:p>

    LES SIEGES : on change la relation selon la manière ou on fait asseoir une personne (chaise, fauteuil) cela détermine soit une position dominante ou position de survie. Ce qui caractérise chaise et fauteuil, c la place pour une personne alors que le canapé c’est à plusieurs, la technique d’approche est différente. Il y a une bataille entre ancien et moderne, l’ancien ce sont les origines, l’histoire, c’est la mystique du passé, l’ancien est le vécu. D’un point de vue relationnel, on ne véhicule pas la même chose quand on fait rentré de l’ancien ou du moderne, le moderne on l’achète maintenant l’ancien c’est différent c’est devenu la réussite sociale alors qu’avant c’était le moderne, on se crée l’hérédité.<o:p></o:p>

    → Le phénomène de la propreté et du ménage, une maison doit être propre et ce qui fait propre c’est la femme, il y a une morale de la propreté on ne peut pas recevoir quelqu’un dans un appartement sale, on tombe très vite dans l’obsession du ménage, quand un couple fonctionne parfaitement et que vous avez des choses à faire ensemble on n’a pas d’intérêt à faire le ménage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V-                 Le corps objet et la communication par l’apparence<o:p></o:p>

    De l’objet corps : l’apparence corporelle a toujours été un objet de communication, comme nous avions vu déjà la relation que nous avons avec les objets, nous faisons pareil avec le corps de l’autre, nous tombons dans un système des apparences partant du principe que un des facteurs de cette interprétation c l’attribution qui est faite à l’autre de vouloir communiquer avec ce que nous appelons une stratégie des apparences<o:p></o:p>

    ▪ Dans les sociétés l’objet corps , le corps est caché ce n’est que dans une période récente ou une période véritablement antique ;le  corps n’était pas traité d’objet de séduction, le corps est devenu un mythe corporel de la beauté ,jouissance<o:p></o:p>

    Avant ce qui comptait c’était l’âme qui ne se voit pas et aujourd’hui c le corps, l’objet corps est donc devenu un instrument non plus de travail, mail lié uniquement à la relation, maintenant c n’est plus l’âme qui encadre l’individu, c la peau et la peau devient un super vêtement de prestige , tout corps est investit, tout corps bénéficie d’un investissement financier pour essayer de mieux se vendre , il y a une valeur ajoutée sur le corps donc c obtenir une meilleur relation avec l’autre , c’est la séduction , nous cherchons toujours par différents moyens à séduire l’autre .<o:p></o:p>

    Il existe , au point de vue analyse origine psychologique et psychanalytique de ce phénomène , une relation narcissique qui est indispensable car c le corps qui va monopoliser toute l’affectivité  , le corps est donc physiquement et psychiquement manipuler<o:p></o:p>

    C’est le corps qui donne le statut social et on tombe dans un rapport que l’on peut appeler beauté fonctionnelle, le corps est un élément de tactique dans le rituel qui balance entre beauté et érotisation corporelle<o:p></o:p>

    Beauté : réduction de toutes les valeurs concrètes, valeurs d’usages énergétiques du corps valeurs gestuels, sexuelle donc réduction de ces valeurs en une seule c’est à dire valeur d’échange fonctionnelle lié à la jouissance et désir<o:p></o:p>

    La femme a été la 1er a utiliser son esthétique et a se designer, cet impératif de beauté est un impératif de faire valoir et faut toujours  différencier dans ce faire valoir la sexualité de l’érotisme, le corps énergétique  est un support de signe du désir avec une fonction sociale d’échange, le corps sexuel est une source de fantasme est bien sur fait vendre, c un objet intermédiaire dans la vente<o:p></o:p>

    → C’est la publicité de la culture qui a véhiculé toutes ses images, en dehors de la beauté l’image véhiculer c’est celle de la jeunesse : virilité pour les hommes et féminité pour les femmes, toute la communication par le corps est envisagée bien sur comme une médiation ou le corps est le médiateur et elle repose sur un imaginaire social avec des représentations sociales sachant que ces représentations sociales varient selon les cultures et époques de la société<o:p></o:p>

    On ne peut pas éviter une partie sur l’histoire de l’apparition du phénomène sur la mise en évidence du corps qui s’appelle le CORPORISME, l’image spéculaire du corps est récente, dans l’histoire de l’humain elle a 2 siècles, nous avons une conscience de notre corps et nous avons  une conscience qui est souvent mitigé entre différents facteurs. Donc nous avons à la fois une bonne et mauvaise conscience qui n’a rien à voir avec la réalité. C une psychologie qui s’appelle DISMORPHOBIE, la phobie d’avoir quelque chose de pas normal, il y a des techniques pour lutter contre ce phénomène de réticence réalisé par TOM KEVITZ, il y a au après la guerre le phénomène du corporéisme, c la montée en  puissance de la mise en scène du corps dans le système contemporain relationnel. Nous sommes passés en très peu de temps d’un corps sous contrôle plein de tabous , d’interdit à une libération et un accomplissement physique , le corps moderne se doit de montrer sa libido , ses pulsions et la société créer les modèles relationnelles factices<o:p></o:p>

    D’après Freud, le « moi » est avant tout un moi corporel et la pulsion à des bases organiques et nous trouvons l’accomplissement de ces pulsions dans des images, fantasmes avec évidemment le « ça »  et les contraires du « surmoi », à la fois Freud reconnaît que le « moi » est corporel et le phénomène psychologique et psychanalytique est basé sur la parole<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Peur sur la pub » RIOU NICOLAS, EYROLLES<o:p></o:p>

    REICH : conflit psychologique entre le  fonctionnement naturel de l’organisme et les contraintes des conflits de la société ou personnelles, tout cela visant a réprimer la jouissance des individus et la répression de la jouissance sexuelle, il va plus loin et dit que la répression de ces jouissances sexuelles est la source de nombreuses maladies , l’individu somatique tout un nombre de maladies , il explique ce phénomènes par un certain nombre de mécanisme et de type de flux énergétique, son schéma est un schéma de tension ou décharge lié au plaisir et non plaisir . Reich est le 1er a intégrer la notion de somatisation, d’autres théoriciens sont allés dans la conception de Reich, comme Frédéric PERLS qui a mis en évidence la notion du soi ainsi que ROGERS qui a introduit la notion du développement personnel .Pour tous ces théoriciens il n’y a pas de communication sans communication corporel , qui va du contact physique mais ils intègrent  que la communication  par le regard est une communication corporel .LOWEN, PERLS et ROGERS ont lancés tous les groupes de communication personnel  . Tous les groupes de communication ont donné lieu a une certaine mode lié à l’expression corporelle et au travail du corps, tous les groupes basés sur la manifestation des émotions pour essayer de lutter contre le refoulement, solitude et manque de communication, il s’agissait de recréer un contact affectif passant par du tactile et du corporel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le corps a un certains nombres de vecteurs sociaux de communication<o:p></o:p>

    Ø      Les sensations : chaque sujet dispose d’une échelle sensorielle qui varie en intensité et en tonalité, il y a souvent besoin du langage pour partager une sensation<o:p></o:p>

    Ø      La gestualité d’interaction : a) tout d’abord toutes les expressions qui sont ritualisées pour exprimer des sentiments c'est-à-dire qui répondent à des conventions sociales, nous avons tous,  la compréhension de savoir ce que l’autre exprime, b) mise en jeu du corps qui accompagne l’acte de parole et l’interaction sociale c'est-à-dire conduite corporelle, mimiques du visage, etc.<o:p></o:p>

    BIRDWISTELL : a mis au point une science appelé kinésie, gestualité différente selon la langue parlée .Dans tous le langage corporel qui accompagne l’acte de parole il y a polysémie qui entraîne de la part du récepteur des erreurs d’interprétation pouvant venir de tant en tant de la part du locuteur, c l’ancrage du corps dans une culture et tissu social qui induit les lignes dominantes de communication c à dire les différentes relations avec les autres, c) les techniques du corps : anthropologue français : Marcel MAUSS a mis en évidence que tout est technique corporel et que ces techniques corporelles sont acquises principalement par l’éduction , technique corporel : sexualité, propreté, accouchement<o:p></o:p>

    Tout ce qui est la mémoire des gestes : transmission professionnelle<o:p></o:p>

    → Mémoire collective ne réside pas seulement dans des mythes et légendes, elle est aussi inscrite dans l’éphémère des gestes , la communication sociale corporelle quotidienne n’est pas celle de l’histoire puisque l’histoire reste avant tout de l’écrit<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nos jours on ne fait que ça, toute communication humaine est basée par l’apparence, dans l’apparence il y a le corps et sur celui-ci il y a des vêtements, dans l’apparence il y a un certain nombre de représentation sociale lié à ce phénomène : attitude, stéréotype, elle est importante car toutes les études sur l’interaction montre que nous nous faisons tous une idée relativement précise dans les 3-4 minutes du premier entretien. Dans cette communication par l’apparence nous offrons à l’autre une information psycho sociologique sachant que nous sommes tous dans cette interaction, émetteur, récepteur. Emetteur peut plus ou moins contrôler les informations qu’il veut donné: il y a un usage interactionnel de l’apparence comme instrument de communication<o:p></o:p>

    Comment se pratique cette intention et interprétation ?<o:p></o:p>

    On fonctionne tous par clichés, ces clichés définissent des catégories sociales et professionnelles mais l’interprétation est lié à la capacité du récepteur d’interpréter et cette interprétation est lié à son univers sociale, après cette perception qui est une perception globale, les gens donnent un certain nombre de caractères précis très souvent lié à une projection, rejet affective, nos propres projections sont liés à notre vie affective.<o:p></o:p>

    Un individu contrôle t’il son apparence ?<o:p></o:p>

    Nous contrôlons tous notre apparence sachant que même quand on ne veut pas avoir d’apparence, il y a de gens qui passent leur temps a ne pas avoir de look donc il passe leur temps à se dissimuler, c un jeu de masque<o:p></o:p>

    Dans le contrôle du look, il y a différentes catégories :<o:p></o:p>

    ü      Si j’avais du fric, je ne m’habillerais pas comme ça<o:p></o:p>

    ü      Choix du goût<o:p></o:p>

    ü      Objets marginaux (détail, ceinture, bague)<o:p></o:p>

    Ces détails font réellement la différence sachant qu’il y a une valeur sociale ajoutée par rapport au look. Il peut y avoir très souvent une provocation de la part de l’émetteur pour déplaire au récepteur, derrière la communication par l’apparence il y a la communication par la séduction.<o:p></o:p>

    Tout le monde évolue entre intégration et originalité, mais de toutes les manières l’intention de communiquer est présente mais est ce que l’apparence c le miroir de ce que nous sommes à l’intérieur ou alors un masque projecteur par rapport à autrui ?<o:p></o:p>

    Quand on s’habille et déshabille, elle crée une personne sachant que dans notre propre histoire, s’habiller c lié à l’imaginaire qui est à l’origine de sa mère, ce n’est pas nous qui choisissons notre 1er personnage, cela entraîne très vite des choses au niveau de l’adolescence ou peut être en accord avec la personne ou au contraire être en désaccord totale<o:p></o:p>

    A l’adolescence le vêtement est le moyen essentiel de socialisation, l’ado prend le contrôle de l’identité par l’image que le vêtement lui donne, le vêtement cache le corps de l’ado et lui donne en même temps une 2éme peau.*le vêtement va permettre à l’ado une succession d’identité et de projection, quand on essaye un vêtement on satisfait un plaisir immédiat avec  rapport avec le salon d’essayage et les sous vêtements. Le 1er vêtement important  est la robe  de mariée,   tous le désir que nous avons tous de relooker l’autre. A qui offre t’on offre t’on des vêtements, comment les choisit ont ? et qu’est ce qu’ils offrent comme critères ?     <o:p></o:p>


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