• HISTOIRE DU CINEMA<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    I) les années trente <o:p></o:p>

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    Les conséquences du parlant sur l’économie du cinéma français : <o:p></o:p>

    En France → projection parlante 1929/30, deux ans de retard par rapport aux USA, on pensait qu’il ne marcherait pas et que le cinéma resterait muet car le cinéma muet était fondé sur un langage symbolique et on craignait une incompatibilité.Les professionnels voyaient le parlant comme une régression de l’art tandis que les spectateurs l’attendaient avec impatience.<o:p></o:p>

    Les 1er essaies, film parlant : 1929 : <o:p></o:p>

    -          « Le collier de la reine » Gaston Ravel<o:p></o:p>

    -          « les trois masques » Hugon<o:p></o:p>

    Ces essaies n’ont pas d’intérêt d’un point de vue artistique mais une expérience d’un point de vue parlant.<o:p></o:p>

    Les contraintes : le bruit de la caméra (caisson insonorisé pour ne plus entendre le bruit), caméra devait être immobile donc a provoqué une régression du langage cinématographique. Les micros étaient volumineux, il a fallu les cacher dans le décor, ils étaient imprécis donc immobilité au niveau des acteurs.On revient au cinéma des premiers temps.<o:p></o:p>

    La nature de ces contraintes va expliquer les directions prises par le cinéma : <o:p></o:p>

    Le cinéma va s’orienter vers le théâtre, d’un point de vue des acteurs, ils étaient formés par le mime et pas de voix donc il y a une mise à l’écart de nombreux acteurs. Parallèlement arrivé de nombreux acteurs qui proviennent du théâtre.<o:p></o:p>

    Ivan Mos Joukine : acteur muet, il est passé du jour au lendemain du statut de grande vedette à rien et ce schéma est représentatif pour plusieurs acteurs. On verra se poser le problème du doublage, système des sous titres, versions multiples (même décor mais avec des acteurs et metteurs en scène différents).<o:p></o:p>

    On verra beaucoup de studios français immigrés à Berlin pour tourner ces versions multiples.<o:p></o:p>

    Nature des sujets : pièce de théâtre qu’on traduit pour le cinéma.<o:p></o:p>

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    Point de vue économique : <o:p></o:p>

          1930 : crise économique, crise de Walt Street <o:p></o:p>

          grosse dépense pour modifier leurs studios et se mettre dans les normes <o:p></o:p>

          achat de projecteur sonore, nouveau matériel, endettement général<o:p></o:p>

          le prix de revient d’un film s’élève avec le passage du parlant<o:p></o:p>

          main mise pour assurer le contenu des films, on n’a plus le droit à l’erreur<o:p></o:p>

          1933 : se multiplie les faillites (Baumont, Pathé) <o:p></o:p>

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    Les maisons de production : <o:p></o:p>

    1er maison : qui domine dans les années 30, née en 1930 : Baumont Franco Film Aubert, fruit de la fusion de plusieurs établissement, une 4éme société en faisait partie mais n’a pas donné son nom (Continsouza).<o:p></o:p>

    On essaye de regrouper les forces (production, distribution) pour profiter du boom du cinéma parlant. Ce processus est soutenu par la banque nationale de crédit, dés 1931 en difficulté. Cette société BFFA dés 1934 fait faillite et mis en liquidation en 1938.<o:p></o:p>

    2ème maison : Pathé racheté par Bernard Natan en 1929.Les difficultés vont s’accroître et Pathé connaît un démantèlement, la société fait faillite au cours des années 30.Elle aussi est racheté en juin 1944.<o:p></o:p>

    La production nationale est en déclin : 156 films en 1933, 128 en 1935.Au niveau du chômage en 1935 plus de 50%.<o:p></o:p>

    Il y a un certain nombre de firmes étrangères qui s’installent donc il faut protéger l’industrie cinématographique. <o:p></o:p>

    Dans un premier temps système de contingentement, limiter le nombre de film doublé importé en France.Ensuite une loi de réorganisation du cinéma français. Il y a une prise de conscience de la nécessité de l’état d’intervenir.<o:p></o:p>

    Au niveau de la consommation : consommation forte car dans ce contexte de crise le cinéma peu cher reste un des seules échappatoires, il représente 1/5 des dépenses des gens.<o:p></o:p>

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    Les films : <o:p></o:p>

    On se dirige vers le domaine du théâtre filmé, domaine du littéraire.Les budgets sont réduits, scénario médiocre, mis en scène plate, point de vue artistique faible.On voit apparaître les thèmes de l’antisémitisme (racisme anti juif), anti parlementarisme, d’un appel à la mise en place d’un pouvoir plus fort. <o:p></o:p>

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    Auteurs : <o:p></o:p>

    ● 1885-1957 : Sacha Guitry, cinéma conçu sur le principe du théâtre filmé.Son père est un acteur célèbre, Sacha avait beaucoup de mépris pour le cinéma pour lui ce n’était pas un art. En 1915, il réalise un film de propagande « ceux de chez nous ».Dans les années 30 avec le cinéma parlant, il continue dans un premier temps son mépris et subitement il passe à la mise en scène cinématographique.En 1935, il dirige deux films. Dans ces films il y a toute l’expérience théâtrale, il va découvrir d’un point de vue de la mise en scène tout ce que peut offrir le cinéma et va devenir un des auteurs les plus intéressants.<o:p></o:p>

    1935 : «  pasteur », adaptation d’une pièce dans laquelle il jouait auparavant.<o:p></o:p>

    1936 : «  le roman d’un tricheur » qui montre qu’il a su se démarquer de ce théâtre filmé, voix off qui raconte l’action. Le cinéma est un moyen de toucher le public de province.<o:p></o:p>

    Metteur en en scène le plus populaire, il a une désinvolture, humour décapant.<o:p></o:p>

    1936 : «  mon père avait raison », « faisons un rêve », 1937 : « désirée ».Dans ces films : jeu d’acteurs particulier, originalité : cadre les acteurs prés, utilisation champ contre hors champ.Succès jusque dans les années 50, il fait aussi de la reconstitution historique.<o:p></o:p>

    ● Marcel Pagnol : fils d’instituteur il commence en tant que professeur d’anglais, durant son temps libre faisait des pièces. 1922, il est nommé à paris, dans la capital on apprécie ces pièces, il quitte sa carrière et devient une grande personnalité. Studio Paramont : il désire conférer une notoriété, donner un cachet intellectuel donc il forme un comité littéraire dont Marcel Pagnol.Il a pris ce rôle au sérieux, passe beaucoup de temps sur les plateaux cinématographique. « Marius », pièce de Pagnol adopté par Korda.Pagnol décide de construire ces propres studios et laboratoires.Sa particularité est le ton régionaliste donné par la problématique de ces pièces.Il profite des paysages naturels de Marseille pour tourner en extérieur. Les interprètes, acteurs que l’on retrouve de film en film vont tisser des maillons dans son œuvre (Raimu, Fernandel, Chaplin). Ce qui est novateur c’est qu’on s’inscrit dans une culture (ex : joffroi), ce film va monter le potentiel de Pagnol. Il va alterner en studio et décor naturel, va adapter des romans, pièces de théâtre, « Angèle » (1934) et « regais » (1937) les deux films les plus réussis.<o:p></o:p>

    Guitry et Pagnol faisaient l’exception dans leur façon de concevoir dans la mesure où ils ont apporté un souffle nouveau.<o:p></o:p>

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    1935-1939 : un mouvement artistique spécifique du cinéma français → réalisme poétique<o:p></o:p>

    Un certains nombres de cinéastes en font partie, d’un point de vue artistique le réalisme est intéressant (corpus de film que l’on a réuni sous cette appellation, pas particulièrement une représentation de la production française).<o:p></o:p>

    Racine de ces films : André Antoine cinéaste muet avec une tendance naturaliste, Jean Vigo est considéré comme un des cinéaste précurseur de ce mouvement, il est considéré comme u fils de traite, il est tuberculeux, son premier travail est un documentaire « à propos de Nice » et en 1930 il participe à un congrès du cinéma indépendant qui lui permet de faire des rencontres et obtient un contrat pour tourner un nouveau documentaire (1931 : Taris). Après il va passer du moyen métrage à la fiction et révèle son talent (1933 : zéro de conduite), film inspiré de sa propre expérience, ce qui est intéressant c’est la vision de l’enfance, beaucoup de cruauté, du point de vue thématique c’est nouveau ainsi qu’une façon de concevoir l’institution nouvelle.<o:p></o:p>

    Le programme de Jean Vigo se fonde sur une contradiction, inspiration réaliste et inscription documentaire et parallèlement au niveau de la forme, on voit des passerelles avec des dégressions réalistes, ralentis, c’est ce qui va faire la renommer de son travail.<o:p></o:p>

    « L’Atalante » film de 1933, point de vue financier dur, on retrouve dans celui-ci Michel Simon, Jean Daste, Oita Parlo, ce qui est intéressant c’est le traitement de l’histoire, l’attention sur les personnages. On s’éloigne de la veine littéraire, langage purement cinématographique. La musique dans les films permet de s’évader du quotidien.<o:p></o:p>

    Autre influence pour comprendre l’avènement du réalisme poétique, les événements cinématographiques, politique qui ont accompagné le front populaire.<o:p></o:p>

    1936 : le mouvement du front populaire est élu. Cet esprit qui a traversé l’année de 1936 a marqué le cinéma, il est comme une éponge, il a su se faire écho de cette atmosphère, ex : la belle équipe de Julien Duvivier. Il va faire ces preuves dans le cinéma parlant et au jour le jour il va adapter son travail à l’air du temps, attente de son époque. Dans son film il retrace l’esprit du front populaire (mettre en commun leur bien pour faire quelque chose, grande fête populaire, musique). Ce film résume tout l’esprit du cinéma qui va suivre jusqu'à la 2ème G.M.<o:p></o:p>

    Le réalisme poétique est une forme morbide avec un esprit d’échec qui domine : cinéma dépressif, fin du réalisme poétique 1939.<o:p></o:p>

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    Réalisme poétique : il y a une  différence des deux mots, réalisme évoque une portée documentaire, poétique : fiction et représentation.<o:p></o:p>

    Marcel Carné «  le jour se lève », décors fait par Alexandre Trauner, acteurs jean Gabin, Arletty, Jules Berry, il y a un jeu d’ambiance, lumière dans ce film. Par rapport au décor on est dans une totale artificialité alors qu’on est dans le réalisme : ambiguïté.<o:p></o:p>

    Dans le cinéma des années trente on jouait beaucoup sur les contrastes, force des éclairages, la tendance expressionniste se retrouve inspiré de l’expressionnisme allemand par Curt Courant le photographe.<o:p></o:p>

    Le scénario est inspiré par jacques Viot, procédé intéressant : utilisation du flash back. Les acteurs sont professionnels, issus du théâtre musical, leur présence au générique nous éloigne une fois de plus du réalisme. Un film qui repose sur l’artifice.<o:p></o:p>

    Qu’est ce qui ce cache donc derrière le réalisme ? <o:p></o:p>

    Le but n’est pas de reproduire le réel, mais à travers des codes on retranscrit la réalité de la nature humaine, c’est un cinéma fabriqué dans une perspective réaliste.<o:p></o:p>

    Jean Renoir ( 1894 1979), il a d’abord travaillé dans la céramique et en 1923 il commence dans le cinéma, sa motivation était de faire tourner sa femme Catherine Hossling, elle joue dans son premier film en 1924 «  la fille de l’eau », « nana » en 1926, « on purge bébé »1931.<o:p></o:p>

    Dans ces films : spectacularisation de l’art cinématographique, inspiration réaliste dans les décors et thèmes. Un de ces chefs d’œuvres « boudu sauvé des eaux » 1932.  « Toni » 1934, annonce que ce sera  plus tard le néo réalisme italien, autre film important « le crime de l’homme ange », film ouvertement communiste et anarchiste, il est présenté en flash back et s’inscrit dans le mouvement des élections de 1936.  « La vie est à nous », film de propagande où il va travailler avec d’autres réalisateurs. 1937 » la grande illusion » période fondamentale pour J. Renoir, film sur la guerre d’engagement politique. 1939 «  la règle du jeu », tourné dans des conditions difficiles, film conçu comme une comédie qui tourne au drame, une des principales bases de ce film est la lutte des classes, l’objectif : faire une description des bourgeois de cette époque, le discours de J.R est tel que : le monde est un théâtre chacun tient un rôle et le monde est un spectacle.<o:p></o:p>

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    1930-1946 : période classique, cinéma hollywoodien <o:p></o:p>

    Record historique en matière de fréquentation : 110 millions de spectateur hebdomadaire en 1930 et 100 millions en 1946.<o:p></o:p>

    Durant les années 20 les maisons de production américaine ont compris qu’il était important d’acheter des parts en salle, elles se sont donc endettés mais après il y a eu un contrôle du domaine de l’exploitation.<o:p></o:p>

    1946 : loi anti trust qui oblige les studios de se défaire de leur circuit de salle, fin du monopole de l’industrie cinématographique.<o:p></o:p>

    Films américains représentent 70% des écrans mondiaux, ce qui permet de faire des bénéfices sur le marché international.<o:p></o:p>

    1937 : 280000 personnes travaillent à Hollywood, pôle de convergence de talent (romancier, acteur qui veulent se faire connaître). <o:p></o:p>

    Le taylorisme est appliqué à la production cinématographique, les films sont produits en studio liés par des réseaux financiers, location des studios à Hollywood et les réseaux financiers côte est : USA.<o:p></o:p>

    Chaque studio est une ville dirigée par des chefs appelé empereur (louis Mayer). Dans chaque studio il y a un producteur exécutif et différent producteur.<o:p></o:p>

    Dans les studios chacun a sa tâche, le film est un objet industriel à produire, le film est une œuvre collective, le film est un produit de consommation comme un autre d’où cette idée de taylorisation de travail. L’industrie du film est la même que l’industrie des autres produits, cette logique est basée sur l’exploitation.<o:p></o:p>

          Fabrication du film (production) -) distribution -) exploitation. Le principe : l’exploitation est bénéficiaire et la production déficitaire. Les profits des studios proviennent de l’exploitation et donc c’est elle qui va dicter sa loi à la production. Le public va dicter la nature de la production donc une logique de réponse à la demande.<o:p></o:p>

          Chaque studio investissait 1% dans la distribution, 4% dans la production et 95% dans l’exploitation.<o:p></o:p>

          MAJOR contre MINOR (grands studios Hollywoodiens avec des réseaux de salle contre des studios Hollywoodiens) <o:p></o:p>

          Il y a cinq sociétés qui concentrent les ¾ des profits en terme d’exploitation<o:p></o:p>

    1ère notion qui dicte la nature de production, c’est la notion de genre qui est une catégorie commerciale façonnés par les producteurs pour répondre à la demande. La notion de genre domine la politique des studios et on trouve aussi des sous genres (ex : genre c’est la comédie, sous genre c’est le burlesque). 2ème notion qui va dicter la nature de production c’est la série soit de catégorie A ou B tout dépend du budget. <o:p></o:p>

    1950 : engouement des séries B en favorisant l’exportation de celles-ci, il y a une hiérarchie économique au sein des films, séries.<o:p></o:p>

    Il y a 5 majors et 3 minors  qui domine le marché et affirment leur position: <o:p></o:p>

    Leur but est d’empêcher l’implantation de nouveaux concurrents en prenant le contrôle des achats de droit de musique, auteur et pièce de théâtre.<o:p></o:p>

    5 majors : MGN, Paramount, Warner, Fox, RKO <o:p></o:p>

    3 minors: Universal, Colombia, United Artists<o:p></o:p>

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    1er: La MGN née fin des années 20 de la fusion de trois compagnies (Metro, Goldwing, Mayer), les chefs seront louis Mayer ( nature conservatrice, bon gestionnaire, méfiance auprès des engagements idéologiques), Irving Thalberg ( morte en 36, dirigiste, dur dans les relations). Le logo de la MGN est celui d’une tête de lion qui rugit, idée de puissance, domination). A cette époque il y a 60 écrivains qui travaillent pour la MGN, avant le metteur en scène avait autant d’importance que les techniciens et ne misait pas sur leur notoriété, les stars sont les plus gros atouts de la MGN. La stratégie de la MGN est le professionnalisme des techniciens, présence de star, metteur en scène compétant considérés comme des techniciens, source littéraire prestigieuse.<o:p></o:p>

    2ème : Warner issus d’une fusion des années 20 entre la Warner Brothers  et la FIRST national en 1929. La W.B était puissante, 1er brevet sur le système sonore mais ne possédait aucune salle ce qui explique à sa fusion. Personne qui ont marqué cette maison sont : Darryl Zanuck, Hal Wallis. En 1933 Darryl part et il est remplacé par son assistant, logo est WB avec une musique entraînante. Ce qui est important c’est d’innover, évoluer avec la société, film plus urbain et moderne, rythme plus soutenu et politiquement on s’engage en mettant en scène des vécus quotidiens, le journalisme est un thème privilégié. <o:p></o:p>

    1932 : Zanuck a résume les sujets de la Warner par les sujets manchettes (sujet contemporain, une des journaux, sociaux). La force de cette maison de production : l’acteur est utilisé pour donner une énergie au film.<o:p></o:p>

    3ème : Paramount très vieille maison de production qui date avant la 1er G.M, durant la crise économique, le réseau de salle est une faiblesse car la fréquentation stagne et le studio décide de s’adapter, ce qui la différencie de la MGN c’est la place réservé aux metteurs en scène, on mise sur leur prestige (C.B De mille, Ernest). Logo est une montagne encerclée d’étoiles donc un logo et nom qui montre l’idée de domination, la Paramount est considérée comme européenne, les sujets : européen, comédie mondaine, logique de divertissement sophistiqué. <o:p></o:p>

    4ème : La Fox, twenty century fox issus de fusion en 1935, elle se veut moderniste, fonctionnelle on le voit avec son logo : un gratte ciel et projecteur sur le sommet. Elle mise sur la qualité du scénario et engage des scénaristes, écrivains prestigieux. Le nom du scénariste à autant d’importance que le nom de metteur en scène.<o:p></o:p>

    5ème : La RKO, crée au moment du lancement du cinéma parlant crée par la RCA, sa volonté de se démarquer se marque dans le domaine du son. Le slogan, la voix d’or de l’écran d’argent et le logo : un globe terrestre sur lequel est planté un émetteur radio. Sa production est haute gamme, des sujets souvent littéraires.<o:p></o:p>

    1ère : universal, le logo est un globe terrestre en rotation. Principale caractéristique : être spécialisé dans un genre particulier le fantastique, on retrouve Boris Karloff.<o:p></o:p>

    2ème : colombia, beaucoup de succès dans les années 30 à une personnalité Franck Capra grand cinéastes qui fait des comédies populistes. <o:p></o:p>

    3ème : united artists, crée en 1919, son objectif est de permettre une politique différente, elle a été crée par des acteurs tels que Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks, Griffith, Marie Pickford. Elle a fait une structure d’accueil pour le milieu américain.<o:p></o:p>

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    Les producteurs indépendants : <o:p></o:p>

    Samuel Goldwyn, David Selznick… ils devaient présenter salle par salle leurs films.<o:p></o:p>

    Code Hays : nature de la censure à l’époque dans le cinéma hollywoodien. <o:p></o:p>

    On voit des le début du 20ème siècle, des groupes moralistes s’élèvent contre le cinéma cela a donné lieu à des mesures : interdiction d’un certain nombre de lieux, pays. Ce qui était contesté par ces groupes était le caractère immoral du cinéma, les mouvements religieux étaient à la tête de ces revendications.<o:p></o:p>

    Aux E.U, cette censure a pris un caractère particulier, expérience fondée sur l’auto régulation. <o:p></o:p>

    Apres la 1er G.M il y a une vague de puritanisme contre les effets nocifs du cinéma. Hollywood est présentait comme un lieu de décadence, ex : Fathi en 1921 : a été accusé de viol et assassinat ensuite Marie Pickford divorce et 1922 : un metteur en scène assassiné, tout cela a amplifié le mouvement.  <o:p></o:p>

    Pour assurer une cohésion entre les maison de productions hollywoodiennes : en mars 1922 on crée un comité de relation entre les studios appelé MPPA. A la tête de celui-ci on voit William Hays, personnalité conservatrice. Les producteurs ont coopérés mais très vite on voit une baisse de la fréquentation. <o:p></o:p>

    W. Hays : met en place un code de bonne conduite en 1927 «  dont and be carreful », 1930 appelé aussi le code de la pudeur, cela consistait à une énumération des représentations interdites à l’écran.<o:p></o:p>

    Les critiques continuent et il y a une nouvelle croisade dans les années 30 mené par Dougherty, des 1934 constitution des légions de la décence ou on appelé les fidèles pour boycotter les cinémas. Mais il y a une baisse trop fréquente donc les producteurs réagissent et écrivent un nouveau code en juin 1934 adopté. Il y a des instruments de surveillance pour permettre une auto régulation du système. Le code Hays fonctionne durant toute la période classique et il est supprimé en 1968.<o:p></o:p>

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    Les caractères importants de la production cinématographe :<o:p></o:p>

    le terme important est classicisme en relation avec la nature de la production.<o:p></o:p>

    On peut reconnaître un certains nombres de marques selon les auteurs. <o:p></o:p>

    Autant on emporte le vent : représente l’apogée du cinéma classique réalisé par Victor Fleming 1939, un film historique avec la notion de spectacle. Les acteurs sont : Vivian Leigh, Clark Gable. Ce film a nécessité 3ans de tournage et il est restait le plus au box office 1940-1966. Film en technicolor, présence de star. <o:p></o:p>

    Période classique : années 30 et se termine au lendemain de la 2G.M. <o:p></o:p>

    Auteurs qui ont su réaliser des corpus de film reconnaissable : <o:p></o:p>

    John Ford : 1895-1973, la caractéristique de ces films est la simplicité, bcp de succès. Il va spécialiser dans le western et va s’affirmer. Il a une attirance vers les minorités « les raisins de la colère » 1940.<o:p></o:p>

    Howard Hawks : 1925 un studio lui achète un scénario ce qui lance sa carrière par la suite tous les films qu’il réalisera seront écrit par lui. « Road to glory »1925, « scraface »1932. Il abordera tout les genres : western, gang, comédie, fantastique, il excelle dans touts les genres. 1938 « l’impossible MR bébé » avec Gary Grant et Audrey Hepburn.<o:p></o:p>

    Léo MC Carey : né en 1894, grand réalisateur il commence la mise en scène durant la période muette. Il travail avec Hal Roach, il va faire son apprentissage dans le thème comique, son succès va se faire dans le sens du rythme. Son film « le roi dans l’arène » lui vaut un contrat avec la Paramount. 1935 : il impose ses projets personnels, son style est la comédie loufoque, virtuosité dans la mise en scène et dialogue.<o:p></o:p>

    Ernst Lubitsch : il se fait son nom dans le cinéma allemand en créant un personnage comique Meyer. Il tourne des reconstitutions historiques. Mary Pickford, lui demande de la diriger c’est la raison pour laquelle il part aux EU, le filme sera « Rosita » 1923. Il fait d’abord des comédies muettes puis crée un style « Touch ». Thème : argent, sexe et à travers ceux-ci il met en avant le désir. Il ancre son univers comique dans l’univers européen frivole. « Sérénade a trois ».<o:p></o:p>

    Franck Capra : né en 1897, il commence comme gan man. Après il s’engage avec Columbia, réalise environ 7 films et son non va être associé au studio et en devient le pilier,  1931 » blonde platine ». Capra voulait obtenir un oscar et son rêve s’accomplit en 1934 avec « NY, Miami ». Il impose une vision positive du monde, et à travers la naïveté fait des discours corrosifs. Entre Capra et le journalisme il y a un lien dans le style et sujets traités.


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